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Tour de Serdaigle

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MessageDate du message: Mar. 26 Mar 2019, 22:28  Répondre en citant

[Début de RP - Timothy Seymour (Croun) et Syndra Frutto (Aquilea)]



    // En cette fin d'année scolaire, Syndra avait quitté son dortoir sans un regard en arrière. Et pour cause : vu les parchemins qu'elle avait rendu lors de ses épreuves d'ASPIC, elle n'avait pas besoin de connaître ses notes pour savoir pertinemment qu'elle serait de retour dans son lit à baldaquins après l'été. Elle allait donc repousser d'un an ses adieux avec l'école qui l'avait vue grandir ; apprendre ; tomber amoureuse... devenir orpheline...

    Cette année, les grandes vacances n'allaient pas être une partie de plaisir. Ses tuteurs légaux ayant eux aussi péri dans l'explosion, la Serpentarde ne savait même pas si quelqu'un serait sur le quai 9¾ pour l'accueillir et pour l'héberger jusqu'à son retour à Poudlard en septembre prochain. Un instant, elle s'imagina sous le Tower Bridge, enroulée dans sa cape et un feu magique allumé à ses pieds pour la réchauffer... Non. C'était impossible. Syndra Frutto était peut-être descendue aux enfers, mais elle s'en était sortie, grâce à sa thérapie et grâce à Tim ; ce n'était pas pour qu'elle se retrouve mendiante au bord de la Tamise pendant deux mois !

    La jeune femme s'extirpa de ses pensées ; ses pas l'avaient menée dans le Hall, au milieu d'une nuée d'élèves qui se pressaient contre les portes, attendant avec impatience l'heure de rejoindre les diligences qui les mèneraient à leurs vacances. Les septièmes années étaient les seuls à traîner les pieds dans les escaliers, laissant leur regard caresser ces tapisseries et ces statues devant lesquelles ils étaient passés tellement de fois sans les voir. Katleen Makerley pleurait toutes les larmes de son corps, Thalia Sandway semblait redécouvrir le château, et même Morgane Potter avait une étrange lueur d'émotion qui flottait dans ses pupilles violettes. Même si l'empathie ne faisait pas partie de ses qualités premières, Syndra sentit son coeur se serrer. Elle comprenait parfaitement les émotions de ses camarades. Elle n'avait peut-être pas lié de grandes amitiés au fil de ses années d'études, mais elle s'était habituée à croiser les mêmes têtes pendant les cours... //


** Mais où est Tim ? **

    // Elle avait beau scruter la foule du regard, la Vert-et-Argent ne voyait son petit ami nulle part. A bien y réfléchir, ce n'était pas surprenant. En bon préfet qu'il était, il était sûrement encore dans sa salle commune, à aider un aiglon qui n'arrivait pas à fermer sa valise ou à tenter de retrouver le boursoufflet perdu d'un autre. Syndra se faufila entre les élèves et emprunta les escaliers, grimpant les marches deux à deux en direction de la tour des Serdaigles. Elle arriva rapidement devant le heurtoir magique et s'apprêtait à frapper quand la porte s'ouvrit à la volée sur une première année, traînant une valise dix fois plus grosse qu'elle, qui lui rentra dedans sans ménagement.

    Quelques mois auparavant, la jeune femme aurait déversé sa rage sur cette petite sotte qui n'était pas capable de voir plus loin que le bout de son nez. Mais elle n'était pas là pour ça, et se contenta de dévisager la gamine quelques secondes avant de susurrer d'un ton doucereux : //


- Est-ce que ton préfet est encore là ?

    // La petite hocha frénétiquement la tête et fit volte face pour aller chercher Tim. Syndra s'approcha de l'encadrement de la porte... //


- Interdit aux Serpentards !

    // L'interpellée fusilla le heurtoir en bronze du regard et recula d'un pas. Sans l'autorisation explicite d'une figure d'autorité de la maison, elle n'avait pas le droit d'entrer dans la salle commune, elle le savait très bien. Il ne lui restait plus qu'à attendre la venue de Tim... //


Dernière édition effectuée par Aquilea (Mar. 26 Mar 2019, 22:40) ; édité 1 fois

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MessageDate du message: Mar. 26 Mar 2019, 22:54  Répondre en citant

//C’était, de loin, son sorilège préféré parmi tous les sortilèges « d’utilité commune » qu’il connaissait. Le « Melimelodi » lui permettait d’égayer la pièce où il se trouvait d’une musique pour le moins agréable. Le Melimelody permet à son lanceur de jouer une musique. La seule règle, en plus du sort est d’avoir déjà entendu le morceau ou la musique pour que la magie puisse se servir de la mémoire pour reconstruire le son. En l’occurrence, de la musique classique résonnait doucement dans les appartements des préfets de Serdaigle. Du Mendelssohn plus exactement.

Cette chambre qu’il allait bientôt quitter. Il regarda vers l’extérieur et la porte. Sur la droite, il ne pouvait pas la voir mais il le savait, la porte de sa camarade préfète était, elle aussi, ouverte, pendant que sa camarade faisait ses propres bagages. Et quand il irait dans le salon, il la croiserait et comme souvent, ni l’un ni l’autre ne s’attarderaient. Le salon était petit, juste assez pour qu’ils préfèrent être dans la salle commune avec tous leurs camarades, quand ils ne dormaient pas, purement et simplement, dans la zone réservée à leur année. Car ils étaient des Serdaigles, envers et contre tout. Et si seuls ils allaient plus vite, ensemble, ils allaient plus loin. Et rien ne valait une soirée qui commençait par « dites j’ai une question » et lançait un débat de 3 heures dans lequel toutes les années avaient droits de cité, et où chacun était écouté//

**Je deviens émotif… ou plutôt non, je le suis resté. Mais c’est vrai que si mon cœur dort à Aigrefeuille, ma maison, depuis 7 ans c’est Poudlard, et la quitter me fend le cœur**

//Il ne se posait même pas la question de ses ASPICS. Il avait tellement travaillé, en partant d’un niveau qui le classait sans forcer dans les 10 premiers de sa promotion que la question réelle n’était pas de savoir s’il avait ou non raté une matière mais plutôt de savoir s’il y aurait une matière ou il aurait seulement un Acceptable.

Il était donc occupé à faire sa valise. Dans quelques heures, le Poudlard Express le ramènerait, une dernière fois, vers Londres, où sa vie d’après commencerait. Consortium, Ministère, études supérieures, …. Presque une routine déjà en soi. Mais une routine qui aurait ses bons côtés. Syndra, une liberté d’aller et venir comme bon lui semblerait…

Un bruit à la porte le fit se retourner tout en l’arrachant à ses pensées. Il savait ce qui suivrait. Pas le détail mais la raison générale et il savait aussi que cela lui manquerait. Dans l’encadrement deux 3ème années, un peu gêné de déranger leur ainé hésitait sur la suite à donner à leur entrée. Finalement l’un d’eux se décida et demanda à Tim s’il pouvait venir dans la Salle Commune où, apparemment, Alix était triste de partir, Lionel avait perdu deux livres et ne parvenait, malgré tout, pas à fermer sa valise, Camille n’arrivait pas à faire rentrer son chat dans sa cage et le boursouflet d’Eric était caché.//

**Rien de grave papa ours, tu peux te détendre. C’est pareil tous les ans et je parie que dans un an tout pile on se retrouve à la fenêtre à fixer le ciel en se demandant qui pleure, qui rit, qui cherche et qui s’assoit sur sa valise… CLAIREMENT. Du coup, on est parti Timmy, dit au revoir à l’appart ‘ et prépare toi pour le prochain**

//Il devait vraiment arrêter de monologuer intérieurement se dit-il. Mais en soit cette voix avait souvent raison s’il était honnête avec lui-même. Alors il l’écoutait. Il s’écoutait, plus précisément. D’ailleurs, plutôt que de continuer à fixer le vide et pour accélérer, il lança un grand faislamalle dans la pièce qui lui épargna de chercher. Comme souvent lorsqu’il jetait un sort global dans le château, il pouvait sentir la magie résonner dans les vieilles pierres, courir dans le château et … c’était grisant. Ca ne demandait aucun effort de le ressentir et cela lui manquerait profondément. Mais c’était la vie. Sa valise flottant derrière lui, il partit dans le couloir à la suite de ses aiglons.

25 minutes plus tard, la situation était réglée. Les livres de Lionel étaient dans sa malle, après être sorti d’un sac caché derrière le manteau de la cheminée, le chat récalcitrant avait fait un bond prodigieux dans sa cage quand Tim l’avait arrosé pour la seconde fois, pour le plus grand plaisir des plus jeunes, et Eric jouait avec sa petite peluche vivante à laquelle Tim avait accroché un tout petit papier sur le pied pour l’accioter si besoin. Quant à Alix, elle avait serré son préfet adoré dans ses bras, lui avait fait promettre de venir à la gare pour le départ de l’an prochain parce que « de toute façon c’est la tradition à Serdaigle donc tu seras là », et après avoir lu un moment sur l’accoudoir du fauteuil du préfet, elle était en train de partir vers le grand hall.

Tim haussa un sourcil quand elle revint vers lui l’air vexée et enervée, suivit par Mary-Ann qui avait l’air apeurée et lui tenait fermement la main.//

« - Y a ta mauvaise moitié qui attend devant la porte. Et qui a fait peur à Mary-Ann. Sérieux je comprends pas ce que tu lui trouves. , ajouta-t-elle, sans céder un pouce de terrain, une grande fierté pour Tim, une forme de victoire personnelle quand il se souvenait de la bambine apeurée qu’il avait récupéré en larme un soir de 5ème année . Pour autant ce commentaire était déplacé et il l’empêcha de continuer d’un signe de la main
- Je vois. Syndra n’est pas très patiente Mary-Ann, je suis désolé pour elle. Je pense surtout qu’elle est stressée de repartir à Londres sans trop savoir où elle va. Passez devant je vous suis et je vous promets qu’elle ne fera rien de plus avec moi dans les parages »

//Et pour être sur que le message soit clair, Tim posa la main droite sur l’épaule de la première année, et la guida sous la chambranle de la porte, laissant la troisième année passer derrière eux. Son ton était aussi doux que menaçant quand il saluait son aimé //

« Je crois que tu as fait craindre à Miss Lonnia qu’elle ait à s’inquiéter de toi, si elle ne me trouvait pas Syndra. Je suis sur qu’il y a eu méprise, et une confirmation serait la bienvenue, ne crois-tu pas ? Je serai ravi de continuer la discussion avec toi juste après avoir libéré ses deux demoiselles qui se dépêcheront de rejoindre le hall après ça »

//Il pouvait clairement voir dans le raidissement des épaules de Alix, qui lui était repassée devant, qu’elle aurait volontiers ajouter une ligne mais sa dernière phrase à lui était suffisamment clair pour que l’aiglonne entende le message : pas d’esclandre ou je rappellerais que je suis préfet dans les deux sens. Quant à Mary-Ann, elle aurait volontiers fui s’il ne l’avait pas retenu mais il souhaitait qu’elle assiste aux excuses de Syndra.//


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MessageDate du message: Jeu. 28 Mar 2019, 09:17  Répondre en citant

    // Syndra patienta quelques minutes devant la porte de la tour des Aigles ; occasionnellement, un petit groupe de deux ou trois élèves sortait de la salle commune et passait devant elle en discutant joyeusement de leurs projets pour les deux mois qui arrivaient. Elle entendit même l'un d'entre eux soupirer que leur préfet allait beaucoup leur manquer à la rentrée suivante. //


** Voilà qui va lui plaire. **

    // La Serpentarde détaillait le jeune garçon du regard pour pouvoir donner sa description à Tim, quand trois nouvelles silhouettes franchirent le pas de la porte : la gamine qu'elle avait interpellée, manifestement apeurée ; Tim qui lui tenait l'épaule tout en regardant durement sa petite amie ; et une deuxième fillette qui la fusillait du regard. Syndra soutint le regard du Préfet, tandis qu'il déclamait : //


- Je crois que tu as fait craindre à Miss Lonnia qu’elle ait à s’inquiéter de toi, si elle ne me trouvait pas Syndra. Je suis sur qu’il y a eu méprise, et une confirmation serait la bienvenue, ne crois-tu pas ? Je serai ravi de continuer la discussion avec toi juste après avoir libéré ses deux demoiselles qui se dépêcheront de rejoindre le hall après ça.

    // Si son ton semblait chaleureux, l'orpheline ne se méprenait pas sur le sens caché de ces propos. Encore une fois, le Préfet tenait son rôle à la perfection, au détriment de ce qu'elle pouvait ressentir. Mais loin de l'énerver, cette situation faisait naître en elle un sentiment d'admiration et de respect envers lui. De toutes manières, elle n'avait pas le choix ; quand il accéderait aux hautes sphères du ministère, il agirait aussi de cette manière en public, qu'il le veuille ou non. Tant que leur vie privée ne s'en retrouvait pas impactée, elle l'accepterait sans broncher.

    Syndra composa un visage de circonstance et plongea son regard dans celui de la petite Miss Lonnia tout en répondant avec douceur : //


- Ton préfet a entièrement raison, il y a eu un gros quiproquo. Je sais bien que je ne suis pas des plus avenantes, alors je te prie de m'excuser si je t'ai effrayée.

    // La gamine semblait rassurée par les paroles de Syndra et acquiesça avec un petit sourire timide, tandis que son aînée levait les yeux au ciel. L'envie de gifler cette petite insolente traversa l'esprit de la Serpentarde une seconde, mais elle ne laissa absolument rien transparaître. Elle reporta plutôt son attention sur son copain et déclara : //


- J'ai vu passer un petit blond de troisième année avec une tâche de naissance au-dessus de l'œil gauche, je ne sais pas ce que tu lui as fait mais il était en larmes… Elle s'interrompit une infime seconde puis reprit avec un petit air malicieux : Il bredouillait à son copain qu'ils n'auraient jamais un nouveau préfet qui puisse t'arriver à la cheville et que tu allais atrocement leur manquer.

    // La taquinerie était sa petite nouveauté de fin d'année ; utilisée avec parcimonie, Syndra se délectait toujours de l'effet que ça produisait sur Tim - il ne s'y était absolument pas habitué.

    Les deux fillettes quittèrent les lieux peu de temps après, après que Tim et Syndra leur aient souhaité de passer de bonnes vacances, les laissant enfin seuls. Le sourire gracieux de la jeune femme s'estompa peu à peu, remplacé par une mine grave. //


- Tu ne me changeras pas, Tim. Je veux bien faire des efforts, j'en fais constamment - j'ai même bien progressé depuis quelques mois ; mais être douce, gentille et compréhensive avec tout le monde, comme toi tu peux l’être, ce n'est vraiment pas dans mon caractère.

    // Elle détourna le regard, ne sachant pas sur quoi poursuivre. Ses angoisses concernant son avenir très proche continuaient d'enfler malgré elle, couplées au gros sentiment de vide à l'approche du moment fatidique où elle monterait pour la première fois dans le Poudlard Express sans aucune de ses sœur ; sans Liberty… //


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MessageDate du message: Jeu. 28 Mar 2019, 18:48  Répondre en citant

//Il put admirer Syndra prendre sur elle l’espace d’un instant, se composer une face adéquate et même, impressionnant, se baisser au niveau de la première année pour lui présenter des excuses qui aurait au moins l’air de la sincérité.//

- Ton préfet a entièrement raison, il y a eu un gros quiproquo. Je sais bien que je ne suis pas des plus avenantes, alors je te prie de m'excuser si je t'ai effrayée.

//La plus jeune sourit timidement avant que la main de Tim ne quitte son épaule. Le préfet en profita pour pousser gentiment Alix dans le dos avant que ses yeux, qu’il devinait levés ne soient rejoints par sa langue, parfois acérée.

Le sourire de Mary-Ann était une récompense très importante pour Tim. D’abord pour la première année, qui ne méritait pas que les plus âgés lui fassent peur pour le plaisir. Ensuite pour lui, à deux raisons, la première, évidente, en tant que préfet, il était content de voir qu’il avait diffusé la situation sans avoir besoin d’être trop ouvertement menaçant et sans hausser la voix ; la deuxième, à titre purement personnel, cela le rassurait sur leur relation. Si Syndra était prête à de tels efforts pour ne pas qu’ils se déchirent pour des choses sans impacts réels sur eux, alors l’avenir s’annonçait pour le mieux.

Alors que ses aiglonnes partaient vers les étages inférieures, Syndra reprit la parole. //

- J'ai vu passer un petit blond de troisième année avec une tâche de naissance au-dessus de l'œil gauche, je ne sais pas ce que tu lui as fait mais il était en larmes… Elle s'interrompit une infime seconde puis reprit avec un petit air malicieux : Il bredouillait à son copain qu'ils n'auraient jamais un nouveau préfet qui puisse t'arriver à la cheville et que tu allais atrocement leur manquer.

//La surprise inquiète dans ses yeux fut rapidement chassé par une joie soudaine et nostalgique. Il sourit avec tendresse devant la blague de sa copine et s’apprêtait à lui attraper la main pour l’embrasser quand elle l’empêcha, à nouveau, de pouvoir dire quoi que ce soit, continuant le fil de ses propres pensées.//

- Tu ne me changeras pas, Tim. Je veux bien faire des efforts, j'en fais constamment - j'ai même bien progressé depuis quelques mois ; mais être douce, gentille et compréhensive avec tout le monde, comme toi tu peux l’être, ce n'est vraiment pas dans mon caractère.

- **Hum hum, c’était pas prévisible ça. En même temps, est-ce vrai ?*

//Il en oublia l’histoire de son aiglon. Essayait-il de changer Syndra ? Oui, d’une certaine manière, et c’était évident, il aurait souhaité que certaines choses soient plus naturelles chez elle. Mais est-ce que le fait qu’elle soit dure, férocement sarcastique et régulièrement peu avenante avec des gens moins proches d’elle l’empêchait, lui de l’aimer ? S’il était particulièrement franc avec lui-même, non. Le coté peu avenant nécessiterait de sa part des vrais efforts si, réellement, elle souhaitait graviter dans les hautes sphères du Ministère, pour elle-même et non pas juste à ses cotés, et ça, il pouvait lui enseigner. Mais il ne tenait pas non plus à la changer à tout prix. Il devait lui aussi se tempérer.

Mais pas en tant que préfet… quelque part le nœud de la situation était celui-là. Quand elle le mettait en porte –a-faux avec son devoir, elle faisait ressortir cette partie de lui qui, peu importe le contexte et l’importance de l’autre, ferait passer le devoir avant toute chose. Et c’était ce qu’elle devait comprendre. Si possible sans se battre aujourd’hui. //

- Je n’essaye pas de te changer Syndra. Vraiment pas. Il y a des choses que tu dois décider de changer ou non, pour ton futur, pas pour le notre, pour le tien. Comment veux-tu apparaître en société, être vue, être entendue. Mais ça c’est ton choix et uniquement le tien. Pour le reste, je sais avec qui et dans quoi je me suis engagé et je n’ai pas eu envie, jamais, de reconsidérer mon choix.
Par contre, quand tu t’en prends à un élève plus jeune, peu importe sa maison, peux-tu, honnêtement, t’attendre à ce que je ne réagisse pas en préfet ? Penses-tu que ce serait sain qu’au nom de notre relation, je ne respecte plus mes engagements ?


// Le fait qu’elle lui tourne soudainement le dos l’inquiéta. Quelque chose n’allait pas pour Syndra. Il s’approcha d’elle et passa son bras dans le sien, faisant le tri des raisons qui pouvaient expliquer son état. Probablement pas cette histoire de préfet et de première année. Le départ de Poudlard, définitif pour eux deux pouvait expliquer cela, quoi qu’il ne se soit pas renseignés sur ses ASPICS remarqua-t-il d’un coup. C’était tellement acquis dans sa tête qu’il n’avait pas pensé à demandé à Syndra.

Tout comme il n’avait pas pensé à lui demander si elle souhaitait faire des choses en particulier pendant les vacances, ou pire, il n’avait pas pensé à la prévenir que comme annoncé dans la grande-salle à l’annonce de la mort de sa famille, la famille Seymour était garante de son toit et de son niveau de vie pour l’été et la suite, jusqu’à ce qu’elle puisse récupérer héritage et autonomie. Ou même à lui proposer des plans de vacances ou pour la suite. Tout comme, réalisa-t-il, dans un glacement de pensée, il n’avait jamais proposé à Syndra de lui parler de Liberty et de discuter des évènements qui l’avaient rendu orpheline. //

- Les ASPICS m’ont surement rendus un peu absent et je m’en excuse Syn’. Mais j’espère que tu sais que si tu as besoin de parler, peu importe le sujet ou le moment, je suis là.

//il l’attira doucement contre lui et la serra dans ses bras, tout en essayant de garder les yeux sur son visage.//

-J’imagine que cette fin d’année est plus dure pour toi que pour la plupart de notre promotion. Mais elle annonce plein de beaux changements aussi dans nos vies. On va pouvoir partir un peu en vacances, loin de la grisaille londonienne, loin du monde et de l’agitation, loin de la politique, au chaud et tous les deux. Sans emmerdeurs d’aucune sorte. Et pour le reste du temps, j’aurai pas mal de boulot et je devrais finir mes préparatifs pour l’année prochaine mais on sera pas trop loin l’un de l’autre dans un premier temps, puis on verra ce qu’il se passera l’année suivante ! Ca dépendra de mes ASPICS, mais je quitte le manoir Seymour à la rentrée si j’ai les résultats que j’espère avoir... je serai en France en journée mais tous les soirs je dors à Londres.

//Il inspira soudainement, conscient qu’elle avait surement des questions plus urgentes à lui poser…//


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MessageDate du message: Mar. 09 Avr 2019, 10:02  Répondre en citant

- Je n’essaye pas de te changer Syndra. Vraiment pas. Il y a des choses que tu dois décider de changer ou non, pour ton futur, pas pour le notre, pour le tien. Comment veux-tu apparaître en société, être vue, être entendue. Mais ça c’est ton choix et uniquement le tien. Pour le reste, je sais avec qui et dans quoi je me suis engagé et je n’ai pas eu envie, jamais, de reconsidérer mon choix. Par contre, quand tu t’en prends à un élève plus jeune, peu importe sa maison, peux-tu, honnêtement, t’attendre à ce que je ne réagisse pas en préfet ? Penses-tu que ce serait sain qu’au nom de notre relation, je ne respecte plus mes engagements ?

    // Syndra fit alors volte face, le coeur battant la chamade. Une fois encore, un tourbillon inextricable de sentiments l'assaillaient. La colère tout d'abord, étroitement mêlée à une déception profonde ; comment pouvait-il douter d'elle à ce point ? Elle avait eu ses travers, mais depuis qu'ils étaient ensemble et qu'elle avait repris sa thérapie avec Frenckie, elle n'était plus sujette à ces accès de rage qui mettaient les autres en danger. Elle n'y pouvait rien si la gamine s'était emballée lorsqu'elle lui avait simplement demandé d'aller chercher Tim. Alors pourquoi lui rejeter la faute ?

    Au-delà de ça, ses angoisses continuaient à affluer en elle. Dans quelques minutes maintenant, elle serait en partance pour Londres ; l'an prochain, elle se retrouverait seule dans le château, sans Tim pour l'épauler et pour contrebalancer son pessimisme constant et ses élans de misanthropie ; elle n'aurait aucune séance de psychanalyse pendant tout l'été, le docteur Frenckie étant en congé de maternité.

    Cette tempête d'émotions étaient d'une telle densité que l'air commençait à lui manquer ; la Serpentarde s'approcha de la fenêtre et plongea son regard dans le ciel nébuleux dont la brume épaisse masquait presque entièrement le parc. Elle s'imaginait enveloppée de ce brouillard qui la couperait de tout, de ce monde hostile dans lequel elle avait dû grandir trop vite et perdre son innocence d'enfant bien trop tôt, de ce monde exigeant qui lui imposait d'être forte alors même qu'elle n'avait pas eu le temps de pleurer ses sœurs, de ce monde terrible qui semblait jouer avec son destin depuis toujours quand elle ne souhaitait plus qu'une chose : se mettre en boule dans un coin et pleurer toutes les larmes de son corps.

    Elle s'aperçut alors qu'elle frissonnait. Tim glissa son bras dans le sien et la jeune femme profita de sa déclaration pour se ressaisir. //


- Les ASPICS m’ont surement rendus un peu absent et je m’en excuse Syn’. Mais j’espère que tu sais que si tu as besoin de parler, peu importe le sujet ou le moment, je suis là.

    // Elle se contenta de hocher la tête tandis qu'il l'attirait doucement contre lui. Ses étreintes réussissaient toujours à l'apaiser, ce qui, paradoxalement, la faisait tout autant rager. Elle se sentait dépendante de Tim ; et elle n'avait pas la force de lutter contre cette dépendance. Une petite voix dans sa tête lui assurait qu'elle avait le droit de ne pas être forte vu les circonstances ; mais une seconde la raillait, lui disant que si elle n'arrivait pas à se ressaisir par elle-même, alors elle n'accéderait jamais aux hautes sphères du ministère. //


- J’imagine que cette fin d’année est plus dure pour toi que pour la plupart de notre promotion. Mais elle annonce plein de beaux changements aussi dans nos vies. On va pouvoir partir un peu en vacances, loin de la grisaille londonienne, loin du monde et de l’agitation, loin de la politique, au chaud et tous les deux. Sans emmerdeurs d’aucune sorte. Et pour le reste du temps, j’aurai pas mal de boulot et je devrais finir mes préparatifs pour l’année prochaine mais on sera pas trop loin l’un de l’autre dans un premier temps, puis on verra ce qu’il se passera l’année suivante ! Ça dépendra de mes ASPICS, mais je quitte le manoir Seymour à la rentrée si j’ai les résultats que j’espère avoir... je serai en France en journée mais tous les soirs je dors à Londres.

    // Syndra releva lentement la tête vers son petit ami. Même si ses paroles étaient réconfortantes et ses bras apaisants, elle ne pouvait s'empêcher de paniquer à mesure que le temps filait inexorablement vers l'heure du départ. D'un seul coup, les mots sortirent de sa bouche en flot ininterrompu. //


- Oui, la fin d'année est très dure. J'ai de nouveau l'impression de survivre plus que de vivre, mes ASPIC ont été catastrophiques, même l'épreuve de sortilèges a été monstrueuse. Ma baguette ne fonctionne plus correctement, c'est à peine si j'arrive à lancer un Lumos potable. Je n'ai rien fait à cette première année, j'ai juste oublié de lui dire bonjour, mais je ne l'ai même pas menacée, mais tu vois, ma réputation me précède, et même quand je ne fais rien de mal, ça me retombe dessus. Je ne sais pas où je vais passer l'été, ni même si un tuteur légal m'a été attribué. Je vais redoubler ma septième année et je vais me retrouver toute seule. Sans toi. Je ne sais pas me faire des amis, et les rares que j'ai réussi à trouver depuis sept ans vont partir pour leurs études supérieures alors que je vais être coincée ici un an de plus. J'espère que tes examen se sont bien passés en tous cas, et que tu pourras intégrer la formation que tu veux. Mais cet été sera le premier sans... Sa voix se brisa. Sans elles.

    // Syndra cilla, légèrement assomée par ce vidage de sac imprévu et totalement désorganisé. Au moins, songea-t-elle, Tim était à présent au courant de tout ce qui lui passait dans la tête dernièrement. //


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MessageDate du message: Mar. 09 Avr 2019, 23:28  Répondre en citant

    //L'espace d'un instant, elle sembla prête à le fuir, se tournant vers la fenêtre, comme pour partir, quitter cette discussion qu'elle ne pouvait pas vouloir avoir. Mais elle resta, et même, se laissa aller contre lui. Il pouvait cependant sentir sa tristesse, son désarroi, sa peur aussi peut-être mais il avait un doute sur le sujet. Alors, parce qu'il était Timothy et qu'elle était Syndra, il ne dit mot, laissant le temps parler pour deux, laissant surtout à Syndra, le soin de définir ce qu'elle voulait dire ou non. C'était quelque chose qu'il avait du réapprendre avec elle. Avec n'importe qui il savait être silencieux, attentif et attendant; avec Syndra, il ressentait le besoin d'agir, de simplifier, d'éviter, et elle lui avait appris à la laisser construire par elle-même, réagir, se battre parfois.

    Soudainement Syndra laissa tout passer d'un coup, parlant une et une seule fois, comme si d'un coup, elle essayait de vider son sac sur lui, de partager une souffrance trop longtemps contenue.//


- Oui, la fin d'année est très dure. J'ai de nouveau l'impression de survivre plus que de vivre, mes ASPIC ont été catastrophiques, même l'épreuve de sortilèges a été monstrueuse. Ma baguette ne fonctionne plus correctement, c'est à peine si j'arrive à lancer un Lumos potable. Je n'ai rien fait à cette première année, j'ai juste oublié de lui dire bonjour, mais je ne l'ai même pas menacée, mais tu vois, ma réputation me précède, et même quand je ne fais rien de mal, ça me retombe dessus. Je ne sais pas où je vais passer l'été, ni même si un tuteur légal m'a été attribué. Je vais redoubler ma septième année et je vais me retrouver toute seule. Sans toi. Je ne sais pas me faire des amis, et les rares que j'ai réussi à trouver depuis sept ans vont partir pour leurs études supérieures alors que je vais être coincée ici un an de plus. J'espère que tes examen se sont bien passés en tous cas, et que tu pourras intégrer la formation que tu veux. Mais cet été sera le premier sans... Sa voix se brisa. Sans elles.

    //C'était beaucoup d'informations à la fois. Peu importait qu'il en connaisse déjà une partie, la manière dont elle venait et ce qu'elles disaient de l'état de sa petite amie lui demandait un temps d'analyse. Sauf qu'il savait qu'il n'avait pas autant de temps de réflexion, il ne pouvait pas juste dire à Syndra de se poser et de le laisser réfléchir. Alors il fit ce qu'il savait faire, pragmatiquement, sur qu'il était qu'au pire Syndra se douterait de sa manière d'agir. Cela la ferait même surement sourire même s'il ne comprenait pas toujours très bien pourquoi.

    Il la serra un peu plus fort contre lui, essayant de lui montrer qu'il la protègerait et il l'embrassa tout doucement sur le front.//


J'ai besoin de 30 secondes d'analyses pour tout ça chérie. Juste, 30 secondes et j'essaye de répondre à tout.

    //Il n'avait pas anticipé que Syndra puisse rater ses ASPICs, il ne s'était même pas posé la question s'il devait être honnête avec lui-même, la chose allant tellement de soi de son point de vue qu'il n'avait pas songé à lui proposer de l'aide. Il était un foutu serdaigle dans ce genre de cas. Le monde se serait écroulé qu'il aurait surement levé un sourcil pour se poser la question de qui le dérangeait dans ses révisions. Il réfréna la réprimande qui lui vint à l'esprit pour Syndra, ce n'était pas le lieu, pas le moment, et pas vraiment son rôle, pas avant encore un bon moment. Il fallait qu'il soit un soutien, pas plus chiant que les résultats eux-même.

    Il n'y avait rien d'étonnant à ce que sa magie soit bloquée. C'était probablement purement mental. Il avait lu que cela arrivait souvent pour des sorciers et sorcières soumis à de grands traumatisme et stress en parallèle. La magie pouvait être mise à telle contribution en interne que le catalyseur qu'est la baguette en devenait impuissant face à la tension nécessaire pour écouler ce flot. Il faudrait cependant éviter que Syndra risque de s'empoisonner à la magie et lui en faire relâcher régulièrement. Et pour cela, il pouvait aider. Il comptait bien employer son temps à être le plus souvent possible avec sa petite amie cette été. L'année prochaine allait impliquer qu'ils soient trop souvent trop éloignés à son goût.

    Les malheurs sociaux de Syndra par contre, lui paraissaient un sujet différent. Elle pouvait prendre le temps de faire attention à son prochain, à dire bonjour, à essayer d'avoir l'air un rien plus avenante. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle devienne amie avec chacun, mais de son point de vue, tous ces gens qu'ils cotoyaient depuis 7 ans étaient de futurs collègues, collaborateurs, points d'entrée, potentiels connaissances et ou amis, et il fallait garder une normalité à ces relations. C'était un point qu'il comptait bien aborder avec sa dulcinée durant l'été. Mais encore une fois, une partie, très clairvoyante, de sa personne lui fit penser que ce n'était ni le lieu ni le moment.

    La tête posée par-dessus de sa petite amie qu'il tenait serrée contre lui, il vit Alixe revenir discrètement, surement en train de s'assurer que les plus jeunes n'allaient pas être trop en retard. Elle s'arrêta au bout du couloir quand elle les vit comme ça. Ses yeux et ceux de Tim se rencontrèrent et elle dut y lire quelque chose qu'il ne savait pas lui-même y cacher car, pour une fois, son aiglonne, sa presque sœur, ne dit pas un mot sur Syndra, ou sur leur couple, que ce soit gentil ou méchant, sans se faire entendre elle fit juste demi-tour. Et il lui en fut reconnaissant, au moment où il commençait à réfléchir aux soucis de "solitude" de Syndra l'année prochaine. Quelque part, il fut certain qu'elle ne serait pas vraiment seule au final. Que quelqu'un veillerait pour lui, Poudlard, Alixe, ou d'autres.

    Il se fit la remarque que la fidélité des gens valait mieux que leur peur. Il l'avait souvent noté, mais à cet instant, il prit conscience de cela, avec une force nouvelle chez lui, une force qui lui donnait plus envie encore de croire que son rêve ne nécessitait pas quoi que ce soit de mal. Et une autre lumière s'alluma. Quelque part, entre Syndra et son rêve, il savait qu'il la choisirait. Et que pour cela, il n'hésiterait pas à demander de l'aide à qui de droit pour l'année prochaine mais aussi pour le présent. Un plan simple lui vint à l'esprit pour essayer de tout gérer dans les prochaines semaines. Un plan pour que Syndra accepte mieux les départs, un plan pour qu'elle puisse se sentir heureuse malgré tout de revenir à Poudlard, un plan aussi pour qu'elle puisse prendre ce repos dont elle avait tant besoin.

    Mais bien évidemment, il se fit la remarque que son plan, aussi bon soit-il, ne ramènerait pas les Frutto… Il reprit un instant la parole, hésitant au tout début mais plus sur au fur et à mesure qu'il parlait.//


Je n'ai pas de réponse pour ton mon cœur. Par contre, je te promets qu'on va essayer de simplifier tout cela.

    //Il l'écarta doucement de lui et repoussa une mèche rebelle qui cachait les yeux de sa petite amie aux siens. Il voulait qu'elle puisse voir sa sincérité quand il lui parlait de sujets aussi sérieux//


Je pense que tu as profondément besoin de … de souffler en fait. Il s'est passé trop de choses, et tu ne peux plus tout piloter de front. Les ASPICs ont surement été une goutte d'eau qui fait que tu bloques inconsciemment ta magie. Ca se travaille facilement. Et je t'y aiderai pendant l'été.

D'ailleurs, tant que je te parle de l'été. J'ai oublié de te le redire parce que tout s'est enchainé très vite à l'époque mais quand l'accident à eu lieu, j'ai annoncé que la famille Seymour s'engageait à t'accompagner et à te protéger. Ton tuteur officiel est mon parrain que je compte bien te présenter, dieu merci j'ai réussi à éviter Peter. Et comme mon parrain est génial, il semblerait que tu sois autorisé à faire ce que tu souhaites de ton été tant que tu prends le temps de le rencontrer et que tu ne prends pas de risque, je cite, typiquement "Timmien". Bref, il a dit qu'on était majeurs, amoureux et qu'on avait pas besoin de chapon, tant qu'on oubliait pas qu'un vieil homme comme lui aimait bien avoir la visite de la jeune garde. Désolé, je m'emballe, mais j'adore mon parrain. Je pense que tu ne pouvais pas mieux tomber comme tuteur.

J'ai un peu réfléchi à l'été du coup. J'hésite beaucoup, mais je me dis que ce serait bien pour toi que tu puisses aller voir les tombes de ta famille et te recueillir dessus. Je me suis un peu renseigné. Le cimétière derrière la Chiesa San Pettro in Gessatte de Milan est exclusivement magique et invisible pour les moldus. Ce n'est pas une obligation, mais quand … tu sais quand Zoey est … part… quand Zoey est morte
//il dut s'interrompre une seconde//, ça m'a aidé, ça m'a permit de prendre du recul, de ne plus me sentir coupable, de lui parler aussi. Et je me suis dit que tu apprécierais peut-être.

Je pensais donc à ce qu'on parte ce soir en Italie, pour quelques jours. En commençant par ça. Et ensuite, tu me diras si tu préfères rester sur Milan, aller à Côme, Turin, Rome ou autre. Puis départ pour la France le 10 Juillet, on va chez mon parrain. On se fait dorloter 15 jours, et réveiller par Alixe, ma filleule, pas la 3ème année, pour aller au poney le matin. Et on se donne jusqu'au 25 Juillet pour définir la suite de nos vacances. J'ai un deal avec Ann pour qu'elle me transfère mon hibou des ASPICs et le tien quand elle les recevra.

On est plus aussi proche qu'avant depuis qu'elle a décidé de prendre une autre vie, mais je peux compter sur elle pour au moins ça, je le sais. La suite de l'été… j'imagine qu'on fera le point après ces résultats. Mais ça ne changera pas mon regard sur toi Syn'. Encore une fois je n'ai pas les réponses à toutes tes questions mais je suis à tes cotés pour les chercher et je ne te laisserai pas tomber, quand bien même tu serais à Poudlard un an de plus. Dans tous les cas, il nous restera le mois d'Aout pour profiter. Aragorn, mon parrain, m'a dit énormément de bien de la Corse et de l'Europe. On pourrait proposer à des amis de passer une semaine avec nous et aller se balader à l'Est, mais je ne veux pas décider plus sans toi. Je ne veux pas m'imposer dans des choix potentiels.


    //Il finit finalement par se taire. Il n'avait pas reparlé de tout en détail mais si Syndra le souhaitait, il le ferait. Comme il l'avait dit et, espérait-il, réellement fait comprendre, il était avec elle dans cette histoire. Peu importe l'évolution//


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MessageDate du message: Mer. 17 Avr 2019, 16:06  Répondre en citant

    // Timothy resserra son étreinte sur Syndra ; rien que ce contact suffisait habituellement à l'apaiser, mais cette fois-ci, elle avait besoin de plus. Evidemment, il le savait. Il la connaissait mieux que personne sur cette planète - et c'était d'autant plus vrai maintenant que ses sœurs... enfin, il la connaissait. //


- J'ai besoin de 30 secondes d'analyses pour tout ça chérie. Juste, 30 secondes et j'essaye de répondre à tout.

    // La Serpentarde ne bougea pas d'un cil, les yeux fermés et la tête calée sur les pectoraux de son petit ami. Sa main lui caressait doucement les cheveux tandis qu'il réfléchissait à la réponse qu'il allait lui apporter. Elle comprenait son besoin de réflexion ; elle lui en était même reconnaissante. Ça montrait bien qu'il prenait ça très au sérieux, suffisamment pour s'attarder à faire le point avant de lui répondre. //


- Je n'ai pas de réponse pour ton mon cœur, finit-il par déclarer d'une voix hésitante. Par contre, je te promets qu'on va essayer de simplifier tout cela.

    // Il l'écarta doucement de lui et repoussa une mèche rebelle qui lui tombait devant les yeux pour plonger son regard d'une troublante intensité dans le sien. //


- Je pense que tu as profondément besoin de … de souffler en fait. Il s'est passé trop de choses, et tu ne peux plus tout piloter de front. Les ASPICs ont surement été une goutte d'eau qui fait que tu bloques inconsciemment ta magie. Ça se travaille facilement. Et je t'y aiderai pendant l'été. D'ailleurs, tant que je te parle de l'été. J'ai oublié de te le redire parce que tout s'est enchaîné très vite à l'époque mais quand l'accident à eu lieu, j'ai annoncé que la famille Seymour s'engageait à t'accompagner et à te protéger. Ton tuteur officiel est mon parrain que je compte bien te présenter, dieu merci j'ai réussi à éviter Peter.

    // L'orpheline écarquilla les yeux, sentant son pouls s'accélérer et ses yeux s'embuer de nouveau sous l'émotion. Une partie du poids qui l'étouffait venait tout à coup de s'envoler. Elle n'avait jamais rencontré cet Aragorn en personne, mais Tim lui avait tant parlé de lui qu'elle avait déjà l'impression de le connaître par cœur. Vu la confiance et l'amour que le Préfet portait à son parrain, l'orpheline savait déjà que son nouveau tuteur serait parfait. //


- Et comme mon parrain est génial, il semblerait que tu sois autorisé à faire ce que tu souhaites de ton été tant que tu prends le temps de le rencontrer et que tu ne prends pas de risque, je cite, typiquement "Timmien". Bref, il a dit qu'on était majeurs, amoureux et qu'on avait pas besoin de chapon, tant qu'on oubliait pas qu'un vieil homme comme lui aimait bien avoir la visite de la jeune garde. Désolé, je m'emballe, mais j'adore mon parrain. Je pense que tu ne pouvais pas mieux tomber comme tuteur.

    // Son sourire rassurant n'était même plus utile pour la Vert-et-Argent. Elle avait une confiance absolue envers Tim, et par extension, envers son parrain. Elle sentait pourtant monter une nouvelle appréhension en elle : son nouveau tuteur allait-il l'apprécier ? Et serait-il à la hauteur pour la protéger des personnes qui s'en étaient prises à sa famille à Pâques dernier ? Syndra cilla ; elle aurait tout le temps de trouver les réponses à ces questions. L'essentiel, c'était qu'elle se retrouvait entre de bonnes mains. //


- J'ai un peu réfléchi à l'été du coup. J'hésite beaucoup, mais je me dis que ce serait bien pour toi que tu puisses aller voir les tombes de ta famille et te recueillir dessus. Je me suis un peu renseigné. Le cimetière derrière la Chiesa San Pettro in Gessatte de Milan est exclusivement magique et invisible pour les moldus. Ce n'est pas une obligation, mais quand … tu sais quand Zoey est … part… quand Zoey est morte, ça m'a aidé, ça m'a permit de prendre du recul, de ne plus me sentir coupable, de lui parler aussi. Et je me suis dit que tu apprécierais peut-être.

    // Un élan de gratitude lui réchauffa le cœur tandis qu'elle acquiesçait doucement en soutenant le regard de sa moitié. Elle savait très bien à quel point ça pouvait être douloureux pour Tim d'aborder le décès de sa petite sœur - et elle était très bien placée pour le savoir d'ailleurs. Encore une chose qui les rapprochait ; même si c'était... relativement morbide, ça la rassurait de savoir qu'ils étaient tous les deux dans la même galère, ça rendait la chose un peu moins difficile à supporter. Elle sentait que Tim avait raison sur ce point. Elle devrait passer par cette étape cruciale pour pouvoir avancer : affronter la mort en face en se confrontant à la sépulture de sa famille. //


- Je pensais donc à ce qu'on parte ce soir en Italie, pour quelques jours. En commençant par ça. Et ensuite, tu me diras si tu préfères rester sur Milan, aller à Côme, Turin, Rome ou autre. Puis départ pour la France le 10 Juillet, on va chez mon parrain. On se fait dorloter 15 jours, et réveiller par Alixe, ma filleule, pas la 3ème année, pour aller au poney le matin. Et on se donne jusqu'au 25 Juillet pour définir la suite de nos vacances. J'ai un deal avec Ann pour qu'elle me transfère mon hibou des ASPICs et le tien quand elle les recevra. On n'est plus aussi proche qu'avant depuis qu'elle a décidé de prendre une autre vie, mais je peux compter sur elle pour au moins ça, je le sais.

    // Syndra déglutit, mal à l'aise. Elle n'avait jamais réussi à apprécier la soeur jumelle de son petit ami, et son inimitié était manifestement partagée. Leurs interactions se limitaient au maintien d'une cordialité glaciale, par respect pour l'homme qu'elles aimaient toute les deux. L'idée de lui devoir quelque chose la crispait, mais elle ne pouvait décemment pas imposer ses ressentiments à Tim. Quant à leur éloignement, elle l'avait très bien remarqué, de loin. Ils n'en avaient pas encore discuté ensemble ; la Serpentarde décida cependant de ne pas rebondir sur ce sujet. Elle ne se sentait pas suffisamment forte psychologiquement pour pouvoir soutenir Timothy si le besoin s'en faisait sentir. Elle le laissa donc poursuivre, sachant pertinemment qu'il ne s'en offusquerait pas, mais en se promettant toutefois d'aborder le sujet dès que l'occasion se présenterait. //


- La suite de l'été… j'imagine qu'on fera le point après ces résultats. Mais ça ne changera pas mon regard sur toi Syn'. Encore une fois je n'ai pas les réponses à toutes tes questions mais je suis à tes cotés pour les chercher et je ne te laisserai pas tomber, quand bien même tu serais à Poudlard un an de plus. Dans tous les cas, il nous restera le mois d'Aout pour profiter. Aragorn, mon parrain, m'a dit énormément de bien de la Corse et de l'Europe. On pourrait proposer à des amis de passer une semaine avec nous et aller se balader à l'Est, mais je ne veux pas décider plus sans toi. Je ne veux pas m'imposer dans des choix potentiels.

- Je... euh... Merci.

    // Merci pour ton soutien. Merci pour tes mots. Merci de prendre les choses en main. Elle n'avait pas été capable de le formuler de cette manière, mais Tim avait deviné, elle en aurait mis sa main à couper. Ils arrivaient de plus en plus à se comprendre à mi-mots. Syndra prit ensuite quelques instants de réflexion à son tour. Le tourbillon d'émotions avait changé de nature ; la tristesse était toujours de mise, mais la colère avait fait place à la reconnaissance, et ses angoisses s'étaient apaisées, domptées par le discours rassurant et les câlins chaleureux du Serdaigle. //


- En effet, ma famille a été enterrée derrière l'église San Pietro... Enfin, ce qui restait de ma famille. Je ne m'étonne même plus que tu saches ce genre de choses, déclara-t-elle, un petit sourire aux lèvres.

    // Les funérailles de la famille Frutto avaient eu lieu dans le plus grand secret, et s'ils possédaient un mausolée dans le Cimitero monumentale di Milano, leurs corps étaient bien inhumés dans le cimetière sorcier, sous une stèle anonyme, comme il en était la coutume depuis des siècles. Les personnes qui connaissaient cette coutume n'étaient vraiment pas nombreuses ; encore un grand secret mystique que Syndra ne pouvait expliquer... //


- J'ai besoin de me rendre sur leur tombe, je le sais, je le sens ; jamais je n'arriverai à faire mon deuil autrement. Mais...

    // Elle hésita. Elle savait qu'elle ne pourrait pas arpenter les rues de Milan sans se faire assaillir de souvenirs à la fois heureux et douloureux ; de l'Osservatorio astronomico di Brera, que leur mère, passionnée d'astrologie, leur avait fait visiter au moins une dizaine de fois - elles avaient même eu la chance d'assister à une magnifique éclipse lunaire à travers le télescope - à la Scala, bâtiment magnifique où ils se rendaient en famille une fois par an pendant les vacances de la Toussaint, en passant par la Galleria Vittorio, qu'elle avait arpenté avec Liberty un nombre incalculable de fois - elles en avaient fait, des kilomètres, entre ces boutiques de luxe... Chaque mètre carré de sa ville leur était associé, d'une manière ou d'une autre. //


- Je ne compte pas m'éterniser à Milan. Par contre, je ne serai pas contre une petite semaine à Rome, suivie de quelques jours à Firenze, que je n'ai jamais visité. Il paraît que ça vaut bien le coup !

    // Sa voix commençait à perdre toute teinte de mélancolie, remplacée par une excitation grandissante. Ces projets de vacances l'emballait énormément, et elle venait de prendre conscience qu'elle avait toujours, inconsciemment, rêvé de voyager, de parcourir le monde et de découvrir de nouvelles cultures. Cet engouement soudain balaya d'un seul coup ses dernières frustrations concernant les résultats des ASPIC, ainsi que la remarque de Tim par rapport à sa jumelle. //


- J'ai tellement hâte de rencontrer ta filleule et ton parrain, en tous cas. J'espère qu'on s'entendra bien... Et si ils ne m'aimaient pas ? Oh là là... Je sais que j'ai un caractère un peu spécial, mais je ferai attention avec eux. Je ne peux pas risquer de les froisser avec une maladresse, je cite, typiquement "Syndresque", ajouta-t-elle avec un petit clin d'oeil malicieux.

    // A mesure qu'elle parlait, Syndra réalisait peu à peu à quel point sa vie allait changer. Qu'elle allait passer des vacances comme elle n'en avait jamais ne serait-ce que rêvé en grande partie avec l'homme qu'elle aimait. Qu'elle allait connaître une liberté qu'elle n'avait que fantasmé jusqu'à maintenant. Que peut-être, grâce à son malheur, allait-elle enfin connaître vraiment le bonheur.

    Elle remarqua alors qu'un rayon de soleil timide venait caresser la joue de Timothy, faisant ressortir le bleu de ses yeux. L'atmosphère cinématographique - quasi scénarisée - de la scène la fit sourire. Elle n'était pas croyante, mais elle adressa tout de même un clin d’œil mental à qui de droit en réponse à ce qu'elle interprétait comme un signe d'espoir. //


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MessageDate du message: Lun. 22 Avr 2019, 01:13  Répondre en citant

    //Au fur et à mesure qu'il lui parlait, Tim pouvait sentir les épaules de Syndra se détendre et cette dernière se laisser aller contre lui. C'était un des trucs qu'il avait beaucoup apprécié chez elle depuis le début. Ils pouvaient en venir aux baguettes dans leurs désaccords, se battre comme des chiffonniers (très distingués cependant), ou se parler de leurs soucis de compréhension, élaborer des grands plans, préparer leurs ASPICs, et tant d'autres sujets. Mais une chose restait en toute circonstance. Quand ils laissaient l'un ou l'autre le contrôle du sujet, ils le faisaient en toute confiance, s'abandonnant complètement à l'autre, sur que l'honnêteté serait de mise. C'était ce qui l'avait décidé à ne pas dire que tout irait bien. Parce que ce serait un mensonge et les deux le sauraient. Par contre, il serait là, et il comptait tenir cette promesse, et il pouvait offrir des solutions à certains problèmes, du soutien pour ceux sans solution et, il savait que Syndra n'aurait jamais de doute dessus, quelques reproches bien sentis si besoin. Cette confiance était l'élément clé pour l'avenir de Syndra à ses yeux. S'ils se faisaient confiances et avançaient ensemble, ils sauraient tout dépasser, ou trouver du bon à toute situation.

    A titre personnel, il avait noté qu'évoquer Zoey ne faisait plus aussi mal, que le temps faisait son œuvre. De la même manière, il ne la voyait plus à chaque coin de couloir, il ne l'entendait plus le traiter d'idiot, il ne rêvait plus non plus de leurs jeux, enfants, dans les jardins des propriétés Seymour. Son souvenir était toujours dans son cœur, et elle ne partirait jamais. Mais … la colère, la peine, la douleur étaient maintenant dépassés par l'amour qu'il avait eu pour sa petite sœur, son souvenir, et son rire. Quelque part, la pièce avait retrouvé sa place. Il ne se voyait pas cesser un jour d'aller fleurir le cavot familial pour elle à chacun de ses anniversaires, mais il pouvait vivre avec, avoir des rêves, gérer l'Amafia, entrer plus volontiers dans le Consortium, se battre, gravir les échelons, sans elle. Et l'évoquer avait permis, à priori, d'aider Syndra. Et ça c'était bien. Il se surprit à se dire que les deux se seraient probablement aimées. Leurs violences, leurs envies de s'affirmer, leurs violences et leurs goûts pour le risque se seraient surement entendus. Et lui aurait surement eu des cheveux blancs encore plus vite. Syndra interrompit le fil de ses réfléxions.


//- Je... euh... Merci.

    //Il y avait bien trop de choses dans ces trois morceaux d'ensemble et surtout dans le dernier mot pour que Tim ne soit capable d'en comprendre toutes les significations. Néanmoins il en voyait quelques unes, sa présence, son soutien et son réconfort. Il savait que Syndra appréciait ses trois aspects de leur relation. Quelque part, il espérait, qu'un jour, elle comprenne que cela allait de soi, en particulier dans le niveau de partage et d'écoute qu'ils avaient. Que quelque part, avant même d'être sa copine, compagne ou autre à venir, elle était Syndra Frutto, et qu'à ce titre, c'était son choix d'être une présence constante et fiable pour la soutenir. Elle s'arrêta un instant, cherchant ses mots pour enfin aboutir à un ensemble structuré. Cela le rassurait. Sa nature combative gardait malgré tout le dessus une fois stimulée. Il n'était pas sur d'être capable de gérer Syndra qui s'effondre en larmes au milieu du couloir, alors même que son propre départ de l'école lui coutait tellement.//


- En effet, ma famille a été enterrée derrière l'église San Pietro... Enfin, ce qui restait de ma famille. Je ne m'étonne même plus que tu saches ce genre de choses, déclara-t-elle, un petit sourire aux lèvres.

    //Quelqu'un lui avait dit un jour; "ne fais jamais confiance à un calin, c'est juste un moyen de cacher son visage. En cet instant, cependant, cela l'arrangeait. Il ne voulait pas que Syndra sache l'ampleur des émotions qui le traversa à ce moment là. Il se sentait à la fois orgueilleux, fier, honteux, triste, de ses mots. A son grand étonnement, reconnaissant aussi. Qu'elle accepte sans poser de questions ni rien demander d'autre, se contentant de lui faire confiance sur la liste des choses qu'il pouvait savoir bien qu'il puisse s'agir de savoir cachés.

    C'était l'un des points qu'il ne voulait pas voir changer pour le moment. Le silence était une arme terrible. Elle lui permettait tout à la fois de la protéger, de se protéger et de mener cette partie de ses affaires en toute tranquillité. Il ne voulait pas l'impliquer dans le consortium, même s'il savait qu'un jour cette grenade pouvait lui exploser à la figure et lui couter leur relation. Mais il n'arrivait pas à envisager de lui faire porter ce poids là en plus des autres.

    Pas encore. Un jour viendrait où il lui proposerait surement de rejoindre. Pour simplifier sa vie. Par confiance aussi. Et parce qu'il souhaitait partager cela avec elle. Surtout pas lui cacher. Il avait trop vu, depuis 7 ans, ce que le secret pouvait apporter. Certains souvenirs ne partaient jamais vraiment disaient les moldus, d'après Ara. Certains souvenirs s'incrustent à vie dans nos mémoires, et nous en apprenons plus que de n'importe quel autre. La première, la seule vie qu'il ait jamais prise même, il ne l'oublierait jamais. Il l'avait prise, officiellement au nom de la protection d'Ann et Zoey. Officieusement, il savait pourquoi son adversaire était mort ce jour-là. Et la raison s'appelait le Secret. Alors avec celle qu'il voyait partager sa vie, il n'y aurait pas ce genre de secret. Clairement, il savait qu'il ne pourrait jamais lui raconter tous les détails de tout, il était appelé à une position haute, dans laquelle certains aspects pouvaient mettre en danger de trop nombreux sachant. Mais pour autant, elle connaîtrait à la fois ses activités officielles et officieuses.//


- J'ai besoin de me rendre sur leur tombe, je le sais, je le sens ; jamais je n'arriverai à faire mon deuil autrement. Mais...

    //*Mais c'est tellement dur à faire que je serai à tes cotés chaque fois que tu me le demanderas*, continua-t-il pour lui-même. Il ne pouvait même pas imaginer ce qu'il arriverait si sa propre mère était victime de ce genre de choses. Pour Peter… peu importait maintenant. Mais Ann et sa mère ? Non il ne l'accepterait jamais. Il partirait en guerre, probablement au travers de la politique, et il détruirait quiconque aurait été responsable. Il ne laisserait ni famille ni amis pour pleurer ceux à qui il s'en prendrait. Il détruirait non seulement l'acteur, mais tous ceux susceptibles de le pleurer…

    Syndra le sortit de cette pensée qui le hantait et lui faisait peur à la fois. Et il lui en fut reconnaissant. Comme souvent. Il n'en dit rien cependant. Chose plus rare.//


- Je ne compte pas m'éterniser à Milan. Par contre, je ne serai pas contre une petite semaine à Rome, suivie de quelques jours à Firenze, que je n'ai jamais visité. Il paraît que ça vaut bien le coup !

    //Le mélange de refus et d'ennui qui le prit à la mention de Firenze lui aurait valu une remontrance familiale s'il l'avait un jour exposé en présence de l'un ou l'autre de ses parents, sans même parler de la famille descendant d'anciens nobles florentins. Il était probablement le seul Seymour à avoir jamais émis l'opinion comme quoi Florence était terriblement surcotée et le reflet d'une seule période moldue. Certes on ne trouvait nulle part ailleurs une aussi belle représentation de ce qu'avait été la renaissance, et de sa marque sur l'histoire, de la magnificence qu'elle avait engendré dans le monde européen, mais, pour autant, il avait eu sa dose de cette période à force. A ce jour, le moins il passait du temps à Firenze, le mieux il se portait.

    Il retint cependant son juron. Il avait fait sourire sa douce et cela lui suffisait pour le moment. Il n'avait pas besoin de tout aimer dans ce qu'ils faisaient, juste de la voir paraître à nouveau heureuse et pleine de vie, de hargne et de détermination. S'il fallait en passer par Florence, il y passerait.

    Mais autre chose semblait plaire à miss Frutto dans ce qu'il avait proposé. Un éclat nouveau brilla dans l'œil de Syndra quand elle parla d'Alix et de la famille d'Aragorn. Un éclat qu'il n'avait pas vu depuis des semaines, qui lui avait profondément manqué, réalisa-t-il.//


- J'ai tellement hâte de rencontrer ta filleule et ton parrain, en tous cas. J'espère qu'on s'entendra bien... Et si ils ne m'aimaient pas ? Oh là là... Je sais que j'ai un caractère un peu spécial, mais je ferai attention avec eux. Je ne peux pas risquer de les froisser avec une maladresse, je cite, typiquement "Syndresque", ajouta-t-elle avec un petit clin d'oeil malicieux.

    //il rit doucement et ses mains, placées derrière ses épaules descendirent légèrement, lui permettant de se détacher juste assez d'elle pour voir plus facilement ses yeux et son visage. Avec tendresse et douceur, il l'embrassa un court instant.//


- Il y a en toi, Syndra, une force incroyable. Une capacité à dépasser, même temporairement, tout, à te laisser toucher par le flux et le reflux de la vie pour aller chercher ce qu'il se fait de plus entier. Cette force, ne la perd jamais car elle est magnifique et te fait rayonner de l'intérieur, et si je n'étais pas déjà totalement amoureux de toi, alors, je tomberai dedans."

    //Il se tut un nouvel instant, mettant de l'ordre dans ce qu'il avait ensuite à dire. Une part de lui se demandait sincèrement si quelqu'un, même moins biaisé que lui, pouvait ne pas aimer Alixe. Mais sa filleule ayant 6 ans, il lui paraissait difficile de ne pas l’aimer. Après tout, les enfants … Bref, il se coupa, autant dire cela directement à Syn. Il fit le tour, intérieurement, pour vérifier qu’il n’oubliait rien et récapitula pour lui-même : cimetière, secret, deuil, Milan, Rome et Florence, Aragorn et Alixe.

    Il lui semblait qu’il avait tout. Sur Aragorn, il hésitait un peu. Il ne voulait pas tout raconter à Syndra à ce sujet. Si son parrait avait accepté d’être le tuteur de la jeune femme, il se doutait qu’il voudrait surement lui parler seul à seule, et s’il racontait tout ce qu’il y avait à raconter, il ne laissait pas à l’homme la possibilité de se présenter de la même manière. Elle serait biaisée, comme il l’était. Or, il connaissait aussi l’exigence, simple et utile, du tuteur : faire de son mieux. Et quelque part, cela lui semblait une bonne chose que quelqu’un le dise à Syndra. Mais pas lui, ce n’était pas son rôle, pas encore. Non, il n’irait pas tout dire sur son parrain. Sa filleule par contre, ça se négociait. Il y avait aussi, Alixe. Et là, pas la peine de faire semblant, de toute façon, il était atteint.//


- Alors nous irons là-bas ensemble. Et je serai à tes cotés. Ce jour-là et les suivants. Aussi longtemps que tu voudras de moi. On est à deux là-dedans, et je te soutiendrais. Aussi souvent qu’il te sera souhaitable d’y aller. Ils seront dans ton cœur, pour toujours. Elles en particulier. Et je serai à tes cotés pour le reste.

Je ne peux pas encore te dire comment je le sais. Sache cependant que personne n’a eu à en souffrir, que personne ne t’a trahi ou ne t’a voulu du mal dans cette démarche. Sache, aussi, qu’un jour, je t’en dirai plus ; et que, pour le moment, je te suis infiniment reconnaissant d’accepter autant de secret sans jamais t’en plaindre ou m’en vouloir. Un jour, promis, tu sauras la plus grande partie.

Je comprends tout à fait pour Milan, je ne m’attendais pas à ce que tu veuilles y rester. Rome est de toute façon tellement plus belle, tellement plus historique, tellement magique, que ce soit pour l’âme ou la baguette ! C’est l’une de mes villes préférées dans celles que je connais. La deuxième, très exactement. Pour Florence… je préfère ne pas te cacher que cette ville ne m’attire plus du tout. Si tu veux aller la voir ; je t’en ferai une visite objective, mais si on évite d’y passer plus de trois jours, j’apprécierais.

Tu as raison, je raconte trop de choses sur Aragorn. Je te laisserai te faire ta propre idée, même si je doute que tu ne l’apprécies pas. Quant à Alixe, on parle d’une enfant de 6 ans. Pardon, 6 et demi. Elle y tient. Comment pourrais-tu ne pas l’apprécier ? Et puis même s’il t’arrivait de t’énerver, d’être froide ou de paraître hautaine…, tant que tu vas la voir et t’excuser, que tu lui expliques que ce n’est pas contre elle, et bien disons qu’étant une enfant de 6 ans et demi face à une adulte, amoureuse de son parrain, elle te croira. Et puis tu verras, elle a deux adorables chevaliers servants de 2 et 4 ans, qui se chargeront de l’animation sonore si tu n’es pas « zentille », avec leur sœur. A moins qu’on parle de déesse dans ce cas précis. Ne t’inquiète pas trop ma chérie, ce sont des gens chaleureux, aimants et accueillant. Ils savent par quoi tu es passée, ils te laisseront de l’espace et du temps, tant que tu seras polie.


    Il jeta un regard dans sa salle commune. Tout le monde était parti, et, déjà, les elfes commençaient les grands travaux. Il lacha Syndra un instant, tandis que tellement de souvenirs s'imposait à lui. Du préfet de l'époque à sa propre insigne, de Marc aux livres de Lionel cet après-midi...

    Il mesura d’un coup l’écart entre le Timothy Seymour extraverti et timide, inquiet du monde et des gens qui avait un jour passé cette porte, presque 7 ans auparavant, une première fois ; et ce Tim plus sûr de lui, motivé comme jamais par la vie, accompagné d’une belle jeune femme de haut lignage et d’ambition égale à la sienne, amoureux, connu et reconnu, qui quittait la tour, une dernière fois en tant qu’étudiant, avant d’autres aventures … Il prit le bras de Syndra dans le sien et avec douceur, l’amena à le suivre tandis qu’il commençait à s’éloigner de sa vraie maison, celle où son cœur avait vécue ; sa salle commune.

    Une pensée s’imposa à lui comme il marchait.//


*Ma maison c’est là où vit mon cœur…*

- Je crois que le meilleur nous attend et que notre vie sera merveilleuse. Il ne nous reste qu’à la vivre.

Ensemble ?


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MessageDate du message: Dim. 05 Mai 2019, 16:09  Répondre en citant

    // Syndra sentit la douce chaleur habituelle l'envahir tandis que Timothy l'embrassait ; cette fois-ci cependant, ce baiser semblait bien plus profond, empreint des promesses d'un avenir proche des plus heureux et de ce lien incroyable et toujours plus intense qui les unissait. //


- Il y a en toi, Syndra, une force incroyable. Une capacité à dépasser, même temporairement, tout, à te laisser toucher par le flux et le reflux de la vie pour aller chercher ce qu'il se fait de plus entier. Cette force, ne la perd jamais car elle est magnifique et te fait rayonner de l'intérieur, et si je n'étais pas déjà totalement amoureux de toi, alors, je tomberai dedans.

    // Elle détourna le regard quand le rouge lui montait aux joues, mais le préfet ne fit aucun commentaire. Plongé dans ses pensées, il garda un instant le silence avant de reprendre la parole : //


- Alors nous irons là-bas ensemble. Et je serai à tes cotés. Ce jour-là et les suivants. Aussi longtemps que tu voudras de moi. On est à deux là-dedans, et je te soutiendrais. Aussi souvent qu’il te sera souhaitable d’y aller. Ils seront dans ton cœur, pour toujours. Elles en particulier. Et je serai à tes cotés pour le reste.

    // Syndra ne bougea pas d'un cil. Des larmes émues lui montèrent aux yeux. Elle ne le remercia pas une seconde fois - il ne l'aurait pas accepté. Elle garda donc pour elle toute la gratitude qu'elle éprouvait et se contenta d'écouter la suite. //


- Je ne peux pas encore te dire comment je le sais. Sache cependant que personne n’a eu à en souffrir, que personne ne t’a trahi ou ne t’a voulu du mal dans cette démarche. Sache, aussi, qu’un jour, je t’en dirai plus ; et que, pour le moment, je te suis infiniment reconnaissant d’accepter autant de secret sans jamais t’en plaindre ou m’en vouloir. Un jour, promis, tu sauras la plus grande partie.

    // La Serpentarde hocha la tête ; elle savait très bien que Timothy appartenait à ces familles influentes, qui ont des secrets et des moyens pas toujours conformes à la morale et aux lois. Ayant échappé à ses propres histoires familiale, elle n'était pas pressée de mettre le doigt dans les engrenages obscurs des Seymour, même si elle savait pertinemment qu'à terme, ce serait inévitable... //


- Je comprends tout à fait pour Milan, je ne m’attendais pas à ce que tu veuilles y rester. Rome est de toute façon tellement plus belle, tellement plus historique, tellement magique, que ce soit pour l’âme ou la baguette ! C’est l’une de mes villes préférées dans celles que je connais. La deuxième, très exactement. Pour Florence… je préfère ne pas te cacher que cette ville ne m’attire plus du tout. Si tu veux aller la voir ; je t’en ferai une visite objective, mais si on évite d’y passer plus de trois jours, j’apprécierais.

Tu as raison, je raconte trop de choses sur Aragorn. Je te laisserai te faire ta propre idée, même si je doute que tu ne l’apprécies pas. Quant à Alixe, on parle d’une enfant de 6 ans. Pardon, 6 et demi. Elle y tient. Comment pourrais-tu ne pas l’apprécier ? Et puis même s’il t’arrivait de t’énerver, d’être froide ou de paraître hautaine…, tant que tu vas la voir et t’excuser, que tu lui expliques que ce n’est pas contre elle, et bien disons qu’étant une enfant de 6 ans et demi face à une adulte, amoureuse de son parrain, elle te croira. Et puis tu verras, elle a deux adorables chevaliers servants de 2 et 4 ans, qui se chargeront de l’animation sonore si tu n’es pas « zentille », avec leur sœur. A moins qu’on parle de déesse dans ce cas précis. Ne t’inquiète pas trop ma chérie, ce sont des gens chaleureux, aimants et accueillant. Ils savent par quoi tu es passée, ils te laisseront de l’espace et du temps, tant que tu seras polie.


    // Timothy se dirigea ensuite lentement vers sa salle commune. Par respect, Syndra le laissa faire ses adieux à la tour des aigles et attendit solennellement qu'il revienne à ses côtés. Dans son regard, nulle douleur ne transparaissait : uniquement la joie du temps passé et de celui à venir. Il lui prit doucement le bras et l'entraîna sans un regard en arrière. //


- Je crois que le meilleur nous attend et que notre vie sera merveilleuse. Il ne nous reste qu’à la vivre.

Ensemble ?


    // Elle plongea son regard dans les deux prunelles bleues azur de Tim, un sourire serein aux lèvres, alors qu'ils s'engageaient dans l'escalier d'un même pas. //


- Ensemble.


[Fin du RP]


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