Hiboux Nomade Notes
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Fleury et Bott

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   Répondre au sujet   Forum >> Chemin de Traverse
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Elerinna Calaelen

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 10 Fév 2015, 21:53  Répondre en citant

// Plongé dans ses réflexions, Swaran faisait les cents pas devant le comptoir. Il semblait attendre le retour de la vendeuse, mais son esprit s'était en réalité envolé bien plus loin, au cœur des profondeurs de son passé et des surprises que lui réservaient son avenir. Tournant le dos à celle qui avait retenu son regard, il n'osait jeter un œil dans le reflet de la vitrine pour voir si elle avait relevé la tête de son livre. Il n'eut pas à le faire puisqu'une voix féminine, étrangère à sa connaissance, parvint à ses oreilles. //

- Bonjour. Peut-être pourriez-vous me renseigner, je cherche un panier pour mettre mes futurs achats mais je ne sais pas du tout où ils se trouvent. Si jamais vous l'ignorez, je suis prête à vous engager comme aide de transports de livres.

// Il chercha des yeux au pied du comptoir, puis dans le reste de la boutique. Pour le nombre de fois où il était venu, il n'avait jamais eu souvenir d'avoir vu quelconques paniers dans cette librairie. Il doutait même du simple fait que la vendeuse ait jamais eu connaissance de cette invention moldue qui servait à transporter des objets en tout genre.

C'était en l'occurrence extrêmement pratique pour des livres, lorsqu'on ne connait pas le Wingardium Leviosa, ce qui ne semblait pas être le cas de la jeune femme. Mais devant son sourire lumineux et cette occasion rêvée, Swaran renonça à se demander pourquoi elle ne pouvait pas faire léviter ses livres pour les transporter, tout simplement.
Il profita d'un court instant pour fixer son regard dans les yeux gris de la jeune femme, et lui répondit d'une voix calme. //

- Navré mais il semblerait qu'il n'y ait pas ce que vous cherchiez ici. Prenant une légère pause, il continua. Ceci dit, je serais ravi de vous aider à transporter vos achats, on ne refuse pas une aide à une dame en détresse.

// Choisissant la carte de l'humour, il avait lancé un sourire agréable à la dame en question, sans la quitter des yeux un seul instant. Se mordant déjà les doigts de n'avoir su trouver les mots pour lui demander son nom, il n'eut pas le temps de culpabiliser que la vendeuse revenait de l'arrière boutique, livre en main. Elle ne se doutait pas qu'elle venait d'interrompre une rencontre des plus agréable aux yeux de Swaran, et que si elle avait eu la malheureuse idée de mettre des paniers à disposition de ses clients, jamais il n'aurait entendu le son de cette délicieuse voix. Il divaguait cependant, et chassa un instant ses imaginations de son esprit pour se concentrer sur la libraire. //

- Et voici monsieur Walter. Ça vous fera 16 gallions.

- Merci beaucoup. Sortant son portefeuille en cuir de la poche intérieure de sa veste, il déposa quelques pièces sur le comptoir. 12, et 4 qui font 16. Bonne journée à vous.

// Toujours de ce même air des plus poli, et en parfait gentleman, il se tourna à nouveau vers la jeune femme, et lui offrit son bras pour qu'elle y dépose les livres qu'elle ne pouvait porter. Il espérait ne pas s'être montré trop avenant en agissant de la sorte, mais son cœur l'avait guidé plus que son cerveau dans ses actes. Peut être était-elle une habituée du lieu, ainsi lorsqu'elle paierait à son tour la vendeuse l'interpellera par son nom et Swaran n'aura pas à se montrer plus avenant encore en le lui demandant. Ou peut être était-ce la première fois qu'elle venait, ainsi il n'y avait aucune chance qu'il la croise à nouveau au détour d'une bibliothèque lorsqu'il reviendra.

Ne sachant même pas pourquoi toutes ces questions lui venaient à l'esprit, il se contenta de sourire et d'avoir l'air agréable. Une première rencontre dans une librairie, entouré de tous ces livres qui renfermaient milles histoires, ne pouvait être qu'un signe. Signe selon lequel il était grand temps pour lui de se lancer. //


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 12 Fév 2015, 23:37  Répondre en citant

// Lorsque l'homme commença à parcourir la salle du regard, Loreliese en conclut qu'il n'était probablement pas le gérant. Elle se pencha légèrement au-dessus du comptoir pour vérifier que les paniers n'étaient pas dissimulés à la vue des clients puis se retourna vers son inconnu.

Il portait un costume très simple qui prouvait qu'il devait être d'un tissu de très bonne qualité. Loreliese appréciait ce genre de vêtements qui n'avaient pas besoin d'être compliqués pour mettre en valeur la personne qui les portaient. Elle fut hypnotisée un instant pas les épaules de l'inconnu. Elles semblaient solides, fermes et mise en valeur par le tissu. Vraiment, son goût pour les belles choses la poussait à faire une folie. Elle aurait voulu passer sa main sur ce tissu, sentir sa douceur, la ligne des épaules qu'elle devinait musclée.

Prise par ses pensées, elle ne remarqua pas tout de suite qu'il la regardait.

Lui rendant son regard, elle fut étrangement satisfaite. C'était rare ce genre de personnes qui regardait droit dans les yeux de l'autre. Les élèves de Poudlard qu'elle aidait avaient tendance à regarder un peu partout et les adultes étaient souvent mal à l'aise. //

- Navré mais il semblerait qu'il n'y ait pas ce que vous cherchiez ici. Ceci dit, je serais ravi de vous aider à transporter vos achats, on ne refuse pas une aide à une dame en détresse.

// Il avait en plus un sourire à faire damner plus d'une femme. La rouquine s'étonnait des réactions que cet inconnu faisait naître en elle. Elle avait l'impression d'être une adolescente rencontrant son béguin dans les escaliers et qui priait pour que les escaliers les bloquent là pour des heures.

Elle allait lui répondre quand une voix derrière elle la prit par surprise. //

- Et voici monsieur Walter. Ça vous fera 16 gallions.

- Merci beaucoup. 12, et 4 qui font 16. Bonne journée à vous.

// Loreliese prit peur un instant. Une fois ses achats réglés, il n'avait plus de raisons d'être ici. Et même s'il y avait d'autres clients ici et une vendeuse... son côté égoïste voulait qu'il reste un peu plus longtemps avec elle. Il semblait agréable et avoir vu sa sœur avec sa petite famille quelques heures auparavant devait avoir réveillé quelque chose en elle car elle avait cette drôle d'impression d'allégresse en le voyant.

Et puis, il fallait avouer qu'elle n'avait qu'un nom. Walter. Et c'était l'un des noms les plus communs dans tout le monde sorcier. Enfin, pas autant que la famille Black ou O'Neill mais quand même. Elle n'avait aucune piste pour le retrouver.

Se rendant compte du ridicule profond de ses réflexions, la propriétaire de la Meringue Gourmande décida qu'elle ferait bien mieux de ne pas se laisser guider par son côté impulsif de Gryffondor. Elle ne pouvait quand même pas craquer pour le premier venu...

Monsieur Walter eut toutefois la délicatesse de lui tendre le bras en une invitation muette de lui donner le livre qu'elle portait. Il avait toujours ce petit sourire ravageur aux lèvres et elle ne put s’empêcher de sourire à son tour. Au diable le bon sens, il était vraiment charmant//

- C'est très aimable à vous de m'aider. Elle posa le livre qu'elle tenait dans ses mains et blêmit en voyant que la préfète sur la couverture ne portait que de la fine lingerie sur la couverture du livre. Rougissant aussitôt le choc passé, elle bafouilla en souriant d'embarras : Je suppose que si je vous dis que ce livre est pour une de mes clientes, vous ne me croirez pas, n'est-ce pas ?

// Elle marchait doucement dans les allées de la librairie, voulant profiter un maximum de la compagnie inattendue de cet homme. //

- Et cela ne plaidera pas en ma faveur que je prenne deux autres tomes de cette collection, je le crains. Prenant les deux autres livres en question, elle le lui tendit en rigolant doucement avant de poursuivre vers le rayon des livres de cuisine. C'est ici que les choses vont se corser un peu. Je suis incapable d'attraper ces livres.

// Elle désignait du doigt des livres un peu en hauteur. Elle était pourtant assez grande pour les attraper théoriquement mais la fragilité de son poignet gauche était un obstacle de taille. Le poids des livres conséquents demandaient de les prendre à deux mains.

Cependant, elle n'osa pas lui expliquer son petit handicap. Souvent, elle finissait pas avouer sa crainte presque panique de la magie, ce qui rendait les sorciers souvent soupçonneux ou même agacés. Et elle ne voulait pas l'agacer alors que des papillons semblaient avoir élu domicile dans son ventre. //


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Elerinna Calaelen

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 13 Fév 2015, 17:56  Répondre en citant

- C'est très aimable à vous de m'aider.

// Prenant sans difficulté le livre au poids modéré que posait la jeune femme dans ses bras, Swaran ne baissa pas les yeux sur sa couverture. La couleur rose pâle était déjà un signe bien suffisant pour lui faire comprendre que ce n'était pas le genre de livre qu'il avait pour habitude de garder dans sa bibliothèque personnelle. Et puis le sourire de son interlocutrice était bien plus agréable à regarder qu'un livre (trop) féminin pour lui. Comme si elle avait pu transpercer son esprit, elle ajouta avec un humour gêné : //

- Je suppose que si je vous dis que ce livre est pour une de mes clientes, vous ne me croirez pas, n'est-ce pas ?

// L'homme se contenta d'un petit rire agréable. Oh ça pour la croire, bien sur qu'il la croyait. Elle aurait pu dire que Bathilda Tourdesac avait écrit un Manuel de métamorphose, inventé une théorie sur les loups-garous ou n'importe quoi de plus aberrant encore qu'il l'aurait crue sur parole ! Mais bien évidemment, ses pensées s'égaraient à nouveau, et puisque ses capacités de réflexion étaient très certainement la seule chose qui lui restait, il valait mieux ne pas les perdre face à la gente féminine.

"Une de mes clientes" elle travaillait donc dans une boutique. Quelle déduction Walter ! Il l'imaginait parfaitement derrière le comptoir d'une librairie tout public, le nez plongé dans un ouvrage tout droit sorti de la réserve, pendant que des enfants s'émerveillaient devant le dernier jouet vendu avec le magazine du Chicaneur. Mais puisqu'il connaissait toutes les librairies de Traverse, peut-être même de Londres, il se doutait que ce ne pouvait être l'une des propriétaires. Sinon il l'aurait aperçu bien avant... Dans quelle boutique pouvait-elle donc exercer son emploi ?

En réfléchissant, il suivit finalement la rousse, dont il mourrait d'envie de savoir le nom, à travers les allées, non sans jeter de rapides coups d’œil aux étagères. Tout passionné de lecture qu'il était, Swaran ne pouvait se retenir d'assouvir sa curiosité en mémorisant ça et là quelques titres ou auteurs qu'il ne connaissait pas encore. //

- Et cela ne plaidera pas en ma faveur que je prenne deux autres tomes de cette collection, je le crains.

// Et à nouveau ce sourire, angélique, lumineux... Il saisit les deux livres supplémentaires qu'elle lui tendait, laissant la petite pile s'accumuler dans ses bras. Le tout n'était pas encore bien lourd, et même si ça l'avait été, Swaran ne s'en serait pas préoccupé le moins du monde. //

- C'est ici que les choses vont se corser un peu. Je suis incapable d'attraper ces livres.

// Détachant enfin ses yeux du visage de la magnifique inconnue, il suivit du regard ce qu'elle indiquait. Un peu plus haut, plusieurs livres lui étaient presque inaccessibles. Laissant son élan de galanterie prendre le dessus, l'homme coinça sous son bras gauche les quelques ouvrages qu'il avait déjà en main, et tendit l'autre bras pour attraper ceux rangés plus haut. Mais ce qui était prévisible arriva : les livres bien trop lourds pour être portés à bout de bras lui glissèrent des mains, et le tout s'effondra en un fracas désagréable sur le parquet de la librairie.

Se confondant en milles excuses, Swaran se baissa vivement pour tout ranger. Une telle maladresse ne lui était pas habituelle.. //

- Oh. Je suis confus, je .. ce n'est rien. Reprenant en main tous les livres, il les empila méthodiquement dans ses bras et sourit à nouveau, une fois la pile redevenue stable. Voilà, tout va bien. Navré de cette maladresse.

// En retenant une expression de léger malaise, il se contenta d'afficher un sourire désolé. Pour la première fois depuis longtemps, aucune douleur ne l'avait saisit dans la jambe lorsqu'il s'était baissé. Mais ne remarquant pas même ce fait, il se fit la réflexion à lui même que la bonne vieille méthode moldue pour faire des achats dans une librairie était plus ... sportive. En jetant cette fois un œil sur la première page de couverture du dernier ouvrage de cuisine que la jolie rousse avait dans l'intention d'acheter, il en déduisit sans difficulté la boutique qu'elle devait posséder : une pâtisserie bien entendu ! Le titre de "Pâtissière en herbe" était, il faut dire, on-ne-peut-plus explicite. Une odeur sucrée, une douceur sans égale .. était-ce la boutique ou bien sa propriétaire qu'il décrivait là ? //

- Voilà qui a l'air fort appétissant. Me trouveriez-vous trop cavalier si je vous demandais votre nom, madame la pâtissière en herbe ?


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 13 Fév 2015, 19:46  Répondre en citant

// Son mystérieux monsieur Walter s'exécuta avec une bonne volonté qui fit fondre Loreliese. Elle avait l'impression d'être une horrible mégère lorsqu'elle le vit coincer les livres sous un bras tandis qu'il s'efforçait de prendre de l'autre main les ouvrages de cuisine qu'elle lui avait désigné.

La galanterie masculine n'était donc pas une légende et avait pris forme sous les traits d'un certain Walter. Elle se demandait quel était son prénom quand les livres échappèrent à la poigne qui les tenait pour s'effondrer par terre.

Loreliese Laners se serait bien mis trois baffes pour avoir mis cet homme dans cette situation. Il se répandait en excuses tout en ramassant les ouvrages. Et elle ne pouvait pas l'aider des masses malheureusement. //

- Oh. Je suis confus, je .. ce n'est rien. Il lui sourit gentiment et pire encore, il s'excusa ! Voilà, tout va bien. Navré de cette maladresse.

- Ne le soyez pas, je suis navrée. Cette aventure ne serait jamais arrivée si je ne vous avais pas importuné. Je suis désolée. Vous allez bien ? Vous n'avez pas mal, j'espère ?

// Furieuse contre elle-même et contre son stupide poignet et de son stupide problème de magie, elle jeta un regard navré à son beau monsieur Walter. Il lui lançait des regards désolés. Roh, quelle cruche, elle faisait ! //

- Voilà qui a l'air fort appétissant. Fit-il en scrutant un des ouvrages dans ses bras. Lorelise regarda la couverture et sourit. Effectivement, cela avait l'air très prometteur comme fraisier. Me trouveriez-vous trop cavalier si je vous demandais votre nom, madame la pâtissière en herbe ?

- Non, vous n'êtes pas cavalier, monsieur Walter. Loreliese. Loreliese Laners. Et votre aide en transport de livre va m'être très utile. Je veux ouvrir ma propre pâtisserie à Pré-au-Lard... Loreliese regarda à gauche et à droite pour être certaine qu'on ne prêtait pas trop attention à ce qu'elle disait. J'en ai déjà une mais elle est, comme qui dirait, totalement illégale. Je compte faire ça bien cette année.

// Elle lui sourit et posa un doigt sur ses lèvres comme pour lui dire qu'il était désormais dans la confidence et qu'elle attendait de lui la plus grande discrétion. //


La rouquine hésita puis, avisant qu'elle lui avait révélé son adresse ainsi que son nom, une info de plus ne serait pas dramatique. Et à vrai dire, elle avait envie de le revoir. Lui donner une adresse précise était probablement totalement inconscient de sa part mais selon son entourage, elle était encore trop coincée pour son propre bien. Elle ouvrit son sac et fouilla à l'intérieur pour trouver ses cartes de visite. Elle devait tenter le tout pour le tout, elle était une gryffondor. //

- Si vous êtes de passage un jour, je vous offrirai un goûter de remerciement. Pour services inestimables.

Lorsqu'elle mit la main enfin dessus, elle lui en tendit une.

Citation :
Mlle Loreliese Laners
Conseillère d'orientation - Présente le lundi et le mardi matin à Poudlard
Impasse des mésanges bleues, La meringue gourmande
Pré-au-Lard


Au dos, une petite remarque écrite à la main indiquait que les baguettes magiques devaient être laissées dans le hall d'entrée et que la pâtisserie était ouverte tous les jours après-midi.

Elle attendait qu'il la prenne lorsqu'elle se rendit compte que son bracelet était bien trop haut sur son avant-bras et découvrait son étrange poignet. Pour une fois, elle décida d'assumer et de ne pas paniquer. Elle lui fit donc un sourire. Un peu forcé mais un sourire tout de même. C'était bien la première fois qu'elle laissait quelqu'un le regarder plus de quelques secondes. Elle espéra toutefois qu'il n'aurait pas un regard embarrassé ou pire... //


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Elerinna Calaelen

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 15 Fév 2015, 14:47  Répondre en citant

// Le regard inquiet et concerné que lui lança la jolie rousse eut tôt fait de faire fondre le cœur de Swaran. Il avait donc devant lui, en plus de sa rare beauté, une femme d'une gentillesse à laquelle il ne pouvait rester insensible. Son sourire en deviendrait presque béas et ne quittait plus ses lèvres un seul instant. //

- Ne le soyez pas, je suis navrée. Cette aventure ne serait jamais arrivée si je ne vous avais pas importuné. Je suis désolée. Vous allez bien ? Vous n'avez pas mal, j'espère ?

- Oh non rien de grave, ne vous en faites pas.

// Oh pourtant, Dieu sait s'il avait mal : mal au cœur de ne pouvoir arrêter le temps pour admirer encore et encore cette femme. Se pouvait-il que le coup de foudre existe encore, à 30 ans passés ? Pour une inconnue, qui n'allait pas le rester très longtemps .. //

- Voilà qui a l'air fort appétissant... Me trouveriez-vous trop cavalier si je vous demandais votre nom, madame la pâtissière en herbe ?

- Non, vous n'êtes pas cavalier, monsieur Walter. Loreliese. Loreliese Laners. Et votre aide en transport de livre va m'être très utile, dit-elle à un Swaran à l'écoute attentive. Je veux ouvrir ma propre pâtisserie à Pré-au-Lard... J'en ai déjà une mais elle est, comme qui dirait, totalement illégale. Je compte faire ça bien cette année.

// Loreliese. Il se répétait ce prénom en son for intérieur. En voilà un à la sonorité agréable. Était-ce d'origine allemande ? Ça ne sonnait pas britannique .. Suédois peut-être ? Ravi que sa supposition sur la boutique s'avère juste, l'homme jeta un nouveau coup d'oeil à la couverture du livre de cuisine, avant de regarder à nouveau Loreliese lui intimer de garder le silence. Pas d'inquiétude, avec lui le secret serait bien gardé. Il n'avait pas pour habitude de divulguer quoi que ce soit. //

- Si vous êtes de passage un jour, je vous offrirai un goûter de remerciement. Pour services inestimables.

// Saisissant avec une explosion de bonheur secrètement entretenue la carte de visite qu'elle lui tendait, ses qualités d'observation ne lui firent pas défaut et il remarqua au poignet de son interlocutrice comme une malformation, un reste de blessure à peine perceptible. Elle en paraissait presque gênée, et sa fragilité apparente ne fit qu'augmenter le désir d'aider cette jeune femme. Il découvrait peu à peu en elle une vulnérabilité attachante, qui adoucit d'autant plus son regard. Sans prêter attention à ce fait plus longtemps, au risque de paraître impoli, il reprit les livres qu'il portait bien en main, et glissa précieusement dans sa poche la petite carte, non sans avoir lu juste avant le travail à temps plein de Loreliese.

Conseillère d'orientation, comment se fait-il qu'il ne l'ait jamais vue à Poudlard auparavant ? Il n'y passait pas ses journées mais ses visites étaient tout de même régulières. Il se maudissait intérieurement de ne pas avoir prit le temps de découvrir tout le nouveau personnel de l'école, plutôt que de se contenter d'aller-retour à la bibliothèque. Il reporta finalement son regard sur elle et s'exclama avec douceur. //

- Quel homme serai-je pour refuser une gourmandise ? Il lui ouvrit galamment la porte de la librairie. Après vous madame Laners.

// Sans savoir exactement où la jeune femme voulait qu'il dépose ses livres, il avait cependant la nette impression qu'elle le guiderait peut-être jusqu'à sa boutique. Il la suivrait quoi qu'il en soit jusqu'au bout du monde s'il le fallait, tant il voulait en savoir plus sur cette femme, plonger dans son univers. Elle avait ce charme indescriptible et intarissable qui le poussait à vouloir en savoir plus encore sur elle. //

- Où souhaitez-vous que je dépose vos livres ? demanda-t-il en un sourire des plus poli.

// Argh ! N'aurait-il pas pu trouver plus poétique, plus romanesque que cette simple question idiote. //


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 18 Fév 2015, 23:18  Répondre en citant

// S'il remarqua son poignet, il ne fit aucune remarque. Il ne la dévisageait pas du tout et Loreliese se détendit. Il n'était pas un adolescent curieux qui voulait à tout prix comprendre le pourquoi du comment. Ou du moins, il était peut-être assez adulte que pour contenir ses interrogations.

Elle s'était avancée avec lui vers le comptoir tandis qu'il rangeait sa carte de visite. Allait-elle simplement remplir cette poche et finir en confettis ou bien... Non, cette fois-ci, c'était elle l'adolescente curieuse et elle ne devait pas tomber dans ce travers. //

- Quel homme serai-je pour refuser une gourmandise ?

// Elle régla ses achats en souriant et la vendeuse semblait elle-aussi très souriante. Cette femme était-elle réellement en train de s'imaginer un début de romance entre Loreliese et Monsieur Walter ? L'homme était galant, comment diable ne l'aurait-il pas été, il semblait être de plus en plus charmant... Sans être parfait, elle l'espérait. Les imperfections étaient souvent les choses qui rendaient un individu unique à son cœur.

Et puis, elle ne pouvait décemment pas craquer pour un type dont elle ignorait le prénom. Il pouvait s'appeler Ignace ou même Nabuchodonosor ! Cela serait dès lors rédhibitoire. //

- Après vous madame Laners.

// Okay, là, c'était clair, elle était fichue et avait un crush pour cet inconnu. Elle se serait bien mis une baffe ou deux pour craquer aussi facilement. Ou alors, cela faisait tellement longtemps qu'un homme n'avait pas été avenant envers elle qu'elle craquait pour un rien ? //

- Merci, monsieur Walter.

- Où souhaitez-vous que je dépose vos livres ?

// Et puis, il ne pouvait pas avoir un sourire moins craquant ? C'était profondément injuste, elle se sentait de plus en plus ridicule. Comment pourrait-il seulement s’intéresser un tant soit peu à elle ? Il ne pouvait pas. Tout simplement. //

- Oh. Je n'avais pas pensé à ça. Oh, je ne voudrais pas accaparer votre temps, j'habite à Pré-au-Lard, ce qui n'est pas à côté. Et le seul lieu sur Londres où je pourrais déposer quelque chose... C'est Sainte-Mangouste. Ma sœur y est actuellement pour avoir mis au monde mon neveu. Je doute que vous vouliez la rencontrer.

// Elle était si embarrassée de lui proposer de traverser le pays avec elle qu'elle en était rouge de confusion et son flot de parole presque intarissable.

Puis, se souvenant qu'elle pouvait prendre la poudre de cheminette au Chaudron Baveur, elle trouva une alternative. //

- Nous pouvons prendre un trajet de cheminée pour Pré-au-Lard. La mienne n'est pas pourvue de ce système mais nous pouvons aller aux Trois Sangliers. Elle faillit proposer Pieddodu comme alternative puis se ravisa, il aurait pu penser qu'elle le draguait ouvertement. Or, elle ne connaissait toujours pas son prénom. Monsieur Walter, je vous invite à dîner. C'est bien la moindre des choses. Mais peut-être avez-vous une famille qui vous attend ?

// Oui, maintenant qu'elle y pensait, c'était probablement le cas. Une femme. Peut-être un ou deux enfants. Quelle idiote elle était de croire qu'un homme aussi charmant était libre.

Et au fond d'elle, elle avait un petit pincement de déception qui la tiraillait. //


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Elerinna Calaelen

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 19 Fév 2015, 22:13  Répondre en citant

// Tandis qu'il se plaisait à contempler une fois encore les yeux de Loreliese, Swaran se surprit à penser qu'un sourire involontaire n'avait pas quitté son visage depuis sa rencontre. Avait-il l'air niais de la sorte ? Mais qu'allait-elle penser d'un béas pareil.. Rien jusqu'alors n'avait été source d'autant de réjouissement pour lui, mais cette rencontre avait chamboulé son esprit en un rien de temps, sans même qu'il s'en aperçoive. Il se souciait pour la première fois depuis longtemps de ce que cette femme pensait de lui. Ce n'était plus seulement son image qui le préoccupait, mais tout en lui. Chacun de ses mots, de ses gestes, il avait comme l'impression que tout pouvait être interprété et que rien ne devait être laissé au hasard pour avoir une chance de faire durer encore cette douce conversation.

Il en avait presque oublié la pile de livres qu'il tenait entre les mains, et la question qu'il avait posé il y a quelques secondes encore. //

- Oh. Je n'avais pas pensé à ça. Oh, je ne voudrais pas accaparer votre temps, j'habite à Pré-au-Lard, ce qui n'est pas à côté. Et le seul lieu sur Londres où je pourrais déposer quelque chose... C'est Sainte-Mangouste. Ma sœur y est actuellement pour avoir mis au monde mon neveu. Je doute que vous vouliez la rencontrer.

// A vrai dire, il l'aurait suivi n'importe où. Ses rougissements la rendait si attachante et lui donnaient presque un air enfantin qui contrastait avec le sérieux de son regard. //

- Nous pouvons prendre un trajet de cheminée pour Pré-au-Lard. La mienne n'est pas pourvue de ce système mais nous pouvons aller aux Trois Sangliers. Monsieur Walter, je vous invite à dîner. C'est bien la moindre des choses. Mais peut-être avez-vous une famille qui vous attend ?

// Sans prêter attention au fait étonnant que Loreliese n'avait pas de système de cheminette relié à son habitation, Swaran secoua la tête négativement, non sans un petit sourire en coin. //

- Ni famille, ni obligations, je suis tout à vous madame Laners.

// Mais quel imbécile ! Pourquoi avait-il dit cela ? Il allait passer pour un homme incapable de prendre ses responsabilités, pour un marginal ... Ce qu'il était peut-être finalement, mais tout du moins un marginal responsable et mature. Quoi qu'il en soit, elle pouvait prendre ses paroles comme un consentement à partager un dîner avec elle. Il ne pouvait, à vrai dire, pas espérer mieux pour faire plus ample connaissance.

Galanterie oblige, il la laissa s'avancer sur le pas de la porte avant lui et s'engouffra à son tour dans la foule des rues de Traverse, livres en main, tout en engageant le plus naturellement du monde un sujet de conversation. //

- Un neveu vous disiez. Quel est le prénom de l'heureux nouveau-né ?

// Et alors qu'autour d'eux tout affluait et tout se bousculait, ils semblaient pourtant s'enclaver dans une bulle et s'insinuèrent bientôt dans une cheminée en direction de Pré-Au-Lard. //

[Fin de RP]


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 10 Mar 2016, 18:58  Répondre en citant

[Début de RP entre Loreliese Laners (Cassiopee) et Swaran H. Walter (Elerinna Calaelen)]




// Un sourire ornait le visage de Loreliese Laners lorsqu'elle poussa les portes de la librairie du chemin de traverse. En lisant la lettre qu'elle avait reçu de Swaran quelques jours après la Saint-Valentin, elle avait soupiré de soulagement. Il ne la détestait donc pas. Il fallait dire que la lettre qu'elle avait reçue à l'occasion de la fête des amoureux était... quelque peu déroutante. Voir 'carrément flippante' selon les dires de son élève Cassiopée qui bien entendu, s'était emparée de la missive. Allez savoir pourquoi mais on ne pouvait plus blêmir en paix dans le château. Du moins, pas sans avoir une O'Neill sur le dos. Cassiopée avait pourtant eu sa propre lettre flippante et n'avait donc pas pu mettre son plan à exécution. Ce qui était mieux pour tout le monde. La tentative de meurtre n'était pas forcément bien acceptée dans le monde sorcier. Ni moldu en fait.

Elle avait donc décidé, en lisant la missive rassurante de son amoureux quelques jours après, qu'il serait bon de se revoir dans ce lieu où clairement, tout avait commencé. Elle n'avait qu'une hâte, l'emmener au fond du magasin, dans la section la moins fréquentée et se blottir contre lui. Il était hors de question qu'il croie encore une heure de plus qu'elle pouvait lui avoir envoyé des horreurs. Elle n'avait découvert que tardivement la vraie raison de son horrible lettre d'amour. Eilis, cette chère directrice, était venue en personne lui raconter que des plaisantins avaient réécrit des lettres en les rendant... tout sauf Saint Valentesque.

Ce qui l’amenait donc ici, dans une librairie calme, un matin hivernal avec de la neige. Un peu pressée par le temps et avide de revoir son beau Swaran, elle en avait même oublié son bracelet. Son poignet était à découvert pour la première fois depuis plus de vingt ans et elle ne s'en souciait guère. Elle voulait le voir. Lui et personne d'autre.

Elle salua néanmoins la première personne qui franchit la porte et qui était une petite vieille. Bon sang, elle bloquait désormais presque la porte, scrutant la foule qui se pressait dans l'allée commerçante. Où était-il donc ? //


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 27 Mar 2016, 23:10) ; édité 1 fois
Elerinna Calaelen

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 27 Mar 2016, 21:12  Répondre en citant

// Par tous les Saints cette neige aura donc bientôt raison de lui ! Retenu par un hibou urgent, Swaran était en retard à son rendez-vous avec Loreliese. Et comme s'il ne culpabilisait pas déjà assez de faire attendre sa belle, le sol glissant se liguait contre lui et manqua de le faire chuter à trois reprises. Se rattrapant chaque fois de justesse, il se sentait comme sur des patins à glace, et ne se risquait plus à marcher rapidement. Fort heureusement pour lui, il apercevait au loin l'enseigne de Fleury et Bott et la fin de ses souffrances.

Vivement encouragé par cette vision, il commit la monumentale erreur d’accélérer à nouveau le pas, et cette fois glissa et tomba pour de bon, l'arrière-train dans la neige. Honteux, il tenta tant bien que mal de garder son air digne en se relevant, malgré les regards tantôt moqueurs, tantôt compatissants des badauds qui avaient pu admirer sa chute. Avant de pousser la porte de la boutique, il s'épousseta et se mit à prier pour que Loreliese n'ait pas été spectatrice de ce désastre par la fenêtre du magasin.

Ah la douce odeur régénérante des livres et du parchemin. Les doux souvenirs de la plus belle rencontre qu'il ait pu faire. La joie qui l'envahit en apercevant une chevelure rousse à quelques pas de lui. Et surtout, la peine de son cœur qui s'efface enfin. Après la lecture de sa lettre de Saint-Valentin, il avait gardé en lui une souffrance d'amoureux langui et se questionnait sans cesse. Avait-elle pu envoyer une telle chose ? Ne voulait-elle donc plus de lui ? Mais qu'avait-il fait de mal ? L'avait-il blessée d'une quelconque manière ? Soucieux de n'obtenir aucune réponse à ses questions, il fut rempli d'allégresse quand elle lui proposa de la retrouver ici, sur le lieu de leur première rencontre. Mais ses inquiétudes n'avaient pas disparu pour autant, et jusqu'au moment où il l'avait vu, il s'était demandé si elle viendrait ... //

- Loreliese ! s'exclama-t-il, d'un ton qui trahissait sa joie et son soulagement. Je suis tellement navré d'arriver si tard, c'est qu'il y a eu ce hibou, et puis la neige et ..

// Ne souhaitant pas le moins du monde raconter sa chute à la jeune femme, il se tut et tenta de masquer sa confusion. Comme il était heureux de la voir se tenir là, face à lui, rayonnante comme jamais. //

- Peu importe je n'ai aucune excuse, j'espère que tu me pardonneras. Je suis vraiment très heureux de te voir..

// Machinalement, sans trop y penser, il prend sa main et frémisse au contact de sa peau. Son doigts fins, son poignet fragile, ses bras emmitouflés pour se protéger du froid, son corps entier, sa présence, tout en elle lui avait manqué. Depuis leur dîner aux chandelles dans le kiosque abandonné, il lui semblait qu'il s'était passé une éternité.

Coupant quelque peu le romantisme du moment, la neige restée accrochée à son derrière lors de sa chute commençait à fondre, et le liquide glacé à lui couler le long de la jambe. Vu de devant il ressemblait au parfait gentleman, habillé comme un aristocrate, mais vu de derrière, tout le haut de son pantalon était imprégné d'eau et il avait plus l'air d'un grand gamin qui revenait de jouer dans la neige. Quel imbécile il faisait ! Et si Lorelise le remarquait, il rougirai de honte jusqu'au bout des oreilles. //


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 28 Mar 2016, 15:39  Répondre en citant

// Loreliese fut pourtant bien obligée de reculer lorsqu'une des vendeuses à l'air revêche lui demanda poliment de bien vouloir dégager le passage. La rouquine haussa un sourcil et obtempéra. Bien contre son gré, il était évident. Elle ne pouvait désormais plus guetter l'arrivée de son amoureux.

Cette vendeuse était une mégère.

Elle s'éloigna quelque peu, en direction de la zone romance. Elle avait déjà lu une grosse partie de cette étagère. Non pas de son plein gré. Non, disons que c'était pour mieux aider une élève désireuse de se lancer dans l'écriture de romans.
Elle attrapa l'un d'eux. C'était la suite du 'Sorcier malgré lui'. Mince. Elle ignorait qu'il y avait une suite ! Elle ne pouvait pas l'acheter quand même. Elle n'était pas là pour ça. Mais elle avait vraiment envie de savoir ce qui allait arriver aux personnages...

La porte s'ouvrit et elle jeta un œil. C'était LUI. Juste lui, adorable avec quelques flocons dans les cheveux et une démarche hésitante. Il semblait avoir un peu mal. Serait-il tombé ? Elle reposa son livre, se promettant de venir le récupérer après. Elle avait vraiment envie de se caler contre Swaran, sur son canapé, une énorme bouilloire de thé sur la table et lire tranquillement.

Elle avait envie de faire sa vie avec lui. Juste de profiter de chaque instant. //

- Loreliese !Je suis tellement navré d'arriver si tard, c'est qu'il y a eu ce hibou, et puis la neige et ..

// Il ne s'attarda pas plus sur ses explications vagues et s'approcha d'elle encore un peu. Comment pouvait-elle lui faire face sans fondre de bonheur était un mystère. //

- Peu importe je n'ai aucune excuse, j'espère que tu me pardonneras. Je suis vraiment très heureux de te voir..

// Il s'empara avec délicatesse de sa main et elle n'avait plus qu'une seule et unique envie. Mettre son plan à exécution.

Elle lui fit un sourire puis, le tira vers elle. C'était bien agréable qu'il lui attrape la main en fait. Elle enlaça leurs doigts et avança à reculons dans le magasin.

Qu'elle bouscule l'une ou l'autre petite vieille sorcière lui importait peu. Elle aimait plonger son regard dans les yeux de l'homme qui lui faisait face. Elle avisa la section des livres poussiéreux. Elle n'avait aucune idée de ce que cela pouvait bien être et elle s'en fichait un peu beaucoup.

Elle vérifia cependant que personne n'était dans le fond du magasin et entraina Swaran dans une zone délaissée et passablement invisible du magasin. //

- C'est dans ces moments là que je regrette d'avoir une peur panique de la magie, un charme de discrétion serait tellement pratique...

// Elle s'approcha de lui, ouvrit les boutons de son manteau, écarta les pans de celui-ci et se blottit contre lui. Son nez enfouit contre le col de sa chemise. //

- Je crois que cette Saint-Valentin a été la plus... Elle fronça les sourcils et décida que cette Saint-Valentin n'avait pas existé. Swaran, un jour ou l'autre, il va falloir que tu te fasses à l'idée que je vais très probablement te faire une déclaration d'amour éternel. Ou que je te passe la bague au doigt. Ou que sais-je encore. Je ne peux décidément pas m'arrêter de tomber encore...

// Elle déposa ses lèvres sur les siennes. //

- Et encore amoureuse de toi.

// Pour ainsi dire, elle l'aimait depuis leur rencontre dans cette librairie. Mais elle ne pensait pas à quel point elle pouvait l'aimer.
Elle ne pouvait pas vivre sans lui. C'était désormais une certitude. Elle ne voulait que lui. Elle voulait vivre avec lui, avoir des enfants et...

Elle rougit. Diable, il avait réveillé en elle quelque chose qu'elle ne pensait même pas pouvoir ressentir un jour. //


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