Sur la Rive Opposée

[Zlatz]

- Je te propose un marché, demande moi ce qui te plaira et nous serons quittes, on recommence à zéro ?

// Zlatz cessa de feuilleter son livre, ayant retrouvé sa page. Il ramassa par terre un bout de papier déchiré et le plaça dans l'ouvrage qu'il referma puis remis dans son sac d'où il tira une feuille de papier. Dans sa poche, le serdaigle récupéra un crayon. Déposant son papier autant à plat qu'il le pouvait sur son sac, le garçon dirigea son regard vers son interlocutrice. //

- Ce que je veux ? Tu ne devrais pas faire des promesses pareilles, tu sais ? Parce que si je te demandes de te suicider, comment tu réagirais ? Tu n'y avais pas pensé, pas vrai ? Enfin, de toute façon, ce qui m’intéresse ce n'est pas ta mort, c'est le sort que tu as utilisé tout à l'heure pour sauver mon travail de potions. C'était quoi ? Vu que je suis franchement maladroit, il pourrait m'être vraiment très utile. Avec ça, je n'aurai plus à ne pas rendre un devoir à cause d'un tableau qui m'a fait sursauter en parlant alors que j'étais en train de travailler, ou à cause de l'encrier qui se précipite sur mon bras alors que je veux tourner une page d'un livre. Sans parler du fait que je ne perdrais plus plusieurs points d'audition en me faisant enguirlander par une bibliothécaire enragée à cause d'une minuscule petite goutte d'encre sur une marge. Remarque, c'est vrai que je m'en était moi aussi voulu pour ça. Mais elle y est allée un peu fort. C'est pour ça que je ne vais plus à la bibliothèque que durant la nuit. C'est plus pratique aussi pour accéder aux livres de la réserve. Mais pour en revenir à ce que tu disais, pourquoi veux-tu me rendre service pour repartir de zéro ? Tu ne me dois rien, pas plus que tu n'as quelque chose à te faire pardonner.

** Sans parler du fait que tu es sans doute bien plus puissante que moi, sur le plan magique comme sur le plan physique, ce qui mènerait plutôt à penser que c'est à moi de faire des efforts pour apaiser la situation. Enfin, je ne vais pas me plaindre de ça. **

Couleurs utilisées dans ce message : #8B008B, #884DA7

[Ninalol]

- Ce que je veux ? Tu ne devrais pas faire des promesses pareilles, tu sais ? Parce que si je te demandes de te suicider, comment tu réagirais ? Tu n'y avais pas pensé, pas vrai ? Enfin, de toute façon, ce qui m’intéresse ce n'est pas ta mort, c'est le sort que tu as utilisé tout à l'heure pour sauver mon travail de potions. C'était quoi ? Vu que je suis franchement maladroit, il pourrait m'être vraiment très utile. Avec ça, je n'aurai plus à ne pas rendre un devoir à cause d'un tableau qui m'a fait sursauter en parlant alors que j'étais en train de travailler, ou à cause de l'encrier qui se précipite sur mon bras alors que je veux tourner une page d'un livre. Sans parler du fait que je ne perdrais plus plusieurs points d'audition en me faisant enguirlander par une bibliothécaire enragée à cause d'une minuscule petite goutte d'encre sur une marge. Remarque, c'est vrai que je m'en était moi aussi voulu pour ça. Mais elle y est allée un peu fort. C'est pour ça que je ne vais plus à la bibliothèque que durant la nuit. C'est plus pratique aussi pour accéder aux livres de la réserve. Mais pour en revenir à ce que tu disais, pourquoi veux-tu me rendre service pour repartir de zéro ? Tu ne me dois rien, pas plus que tu n'as quelque chose à te faire pardonner.

// Nina fut alors contrainte de lui expliquer certaines choses. //

-Il semblerais que monsieur zlatz soit maladroit. Ce sort se nomme "Recurvite" il efface toutes traces. En ce qui concerne le fait de ma demande de repartir à zéro, n'était qu'une simple forme de trêve car je ne me souviens pas m'être excusée d'avoir failli jeter ce livre dans la rivière.

// Nina se souvint soudain qu'elle devait absolument rentrer faire ces devoirs de potions. Le professeur semblait exigent et dénué de bon sens cette année. Enfin, ce n'était que l'avis de la brune.
Il fallait qu'elle mette vite fin à cette conversation qui risquait de tourner au vinaigre si cela continuais ainsi. D'autant plus que Nina avait pour ainsi dire, d'autre chat à fouetter.
Elle reprendrais avec plaisir un rendez vous avec le jeune homme pour peu que celui ci ne l'ai pas oublié.
Enfin, avec ce qui venait de ce passer ce ne serait surement pas le cas. //

-J'ai du travail zlatz... Moi aussi les potions m'appellent! S'esclaffa t-elle. Ce fut bien évidement un plaisir de discuter avec toi, je n'ai pas vraiment l'habitude de converser avec des plus jeunes que moi, mais ça m'apprendra au moins que mêmes s'ils sont jeunes, ils ne manquent pas de caractère!

// Nina fronça le nez, et d'un coup bref, se vit éternuer dans un bruit assourdissant. Il faudrait peut être qu'elle pense à se couvrir les prochaines fois qu'elle irai dans la foret dite interdite. //

[Zlatz]

- Il semblerais que monsieur Zlatz soit maladroit. Ce sort se nomme "Recurvite" il efface toutes traces. En ce qui concerne le fait de ma demande de repartir à zéro, n'était qu'une simple forme de trêve car je ne me souviens pas m'être excusée d'avoir failli jeter ce livre dans la rivière.

// Le garçon nota ce qu'avait dit Nina afin d'avoir deux notes du sortilège, puis rangea tout ce qu'il avait sortit de son sac et placa son crayon entre ses dents. Il s'installa ensuite sur le dos, observant le ciel. Celui-ci était malheureusement dégagé et le serdaigle soupira et rangea son crayon dans sa poche, où il commença à fouiller à la recherche de sucreries. //

- J'ai du travail Zlatz... Moi aussi les potions m'appellent ! Ce fut bien évidement un plaisir de discuter avec toi, je n'ai pas vraiment l'habitude de converser avec des plus jeunes que moi, mais ça m'apprendra au moins que mêmes s'ils sont jeunes, ils ne manquent pas de caractère !

// L'adolescente éternua bruyamment, provoquant un sauve-qui-peut chez les oiseaux à proximité. Le garçon observa la fuite des volatiles avant de se rappeler qu'il avait mit réserves de douceurs dans son sac et plongea ses mains dans celui-ci, pour en ressortir un livre sur les dragons ainsi que deux sucres d'orges dont il en lança un à son interlocutrice, malgré quelques réticences. Il ouvrit son ouvrage et commença à le lire tout en retirant distraitement l'emballage de sa sucrerie. //

- Tu m'as donné un sort, je te donne ça. C'est à la cerise. Si tu le veux pas, te sens pas obligé de le prendre, ça m'en ferait un de plus. Ah, et, toutes mes condoléances. Pour le travail qui t'appelle. Même si c'est avec un bon enseignant, un cour reste un cour. Et puis, pourquoi parles-tu de manquer de caractère ? C'est impossible, non ? Je veux dire, être totalement banal est déjà en soi une particularité importante. Enfin, c'est comme ça que je le perçois en tout cas. Enfin, à la prochaine. Ou adieu. Qui sait ? Nul ne peut connaitre l'avenir, quoi qu'en dise machin. C'est quoi son nom déjà ? Damaris ou Daramis. Un truc comme ça.

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[Ninalol]

- Tu m'as donné un sort, je te donne ça. C'est à la cerise. Si tu le veux pas, te sens pas obligé de le prendre, ça m'en ferait un de plus. Ah, et, toutes mes condoléances. Pour le travail qui t'appelle. Même si c'est avec un bon enseignant, un cour reste un cour. Et puis, pourquoi parles-tu de manquer de caractère ? C'est impossible, non ? Je veux dire, être totalement banal est déjà en soi une particularité importante. Enfin, c'est comme ça que je le perçois en tout cas. Enfin, à la prochaine. Ou adieu. Qui sait ? Nul ne peut connaitre l'avenir, quoi qu'en dise machin. C'est quoi son nom déjà ? Damaris ou Daramis. Un truc comme ça.

// Mais quelle éloquence. Nina en avait presque mal à la tête. Elle accepta volontier la sucrerie de Zlatz. Elle s'en allait et fit un au revoir bref d'un revers de main.
Elle sortit de la foret et respira l'air frai. Quelques oiseaux se posaient sur les arbres voisins.
Heureusement que la discutions s'était arrêtée car elle allait presque être en retard. Alors elle pris ses jambes à son cou et s'en alla dans l'enceinte du chateau. //

[Fin rp]

[Chikage]

[Début du RP entre Gabriel Dexton (Erylis) & Hazel Berry (Chikage)]

// En ce dimanche après-midi ensoleillé, peu de monde se trouvait dans la grande-salle de Poudlard. Quelques uns discutaient entre eux, d’autres travaillaient et certains comme Hazel mangeait. Aujourd’hui, elle opta pour un original gâteau puzzle au chocolat en guise de goûter. Elle n'avait pas à faire attention à sa ligne, il suffisait de la regarder et ce n'était pas sa robe qui démontrerait le contraire. Savourant sa part, Hazel fixa une fenêtre ou plutôt ce qu’il y avait derrière : l’extérieur. Soudain, elle fut prise d'une irrémédiable envie de sortir dehors pour sentir l’air frais et le vent souffler contre sa peau, qu’Hazel termina son gâteau en courant vers le hall.

Traversant le parc sans se soucier le moins du monde des autres élèves qui profitaient du soleil sur les grandes étendues d’herbes du parc, Hazel continua son chemin. Elle ne voyait même pas les autres. Elle s’éloignait juste de plus en plus du château et ne tarda pas à retirer ses ballerines pour marcher sur l’herbe. Sentir la nature frôler sa peau fit naître un sourire sur les lèvres de la jeune fille qui faisait petit à petit plus qu’un avec la nature environnante. A tel point que lorsqu’elle aperçue un morpho anaxibia, Hazel le suivit du regard avant de le poursuivre gaiement.

C’est ainsi que l’innocente et rêveuse serdaigle se retrouva au beau milieu de la Forêt Interdite sans s’inquiéter pour elle-même. Toujours pieds nus, Hazel courrait après ce papillon bleu en riant, sautillant et tournoyant sur elle-même comme si elle effectuait une danse d’aruspices. Une danse païenne en l’honneur de la Déesse de la Nature comme on l’aurait pensé au 17ème siècle chez les moldus. En faite, Hazel ne faisait que profitait des lieux et de la nature. Elle aimait tout simplement les choses simples.

Mais son envoûtante et ensorcelante valse prit fin lorsque le papillon abandonna ces zigzags entre les arbres pour voler au-dessus de l’eau. De l’eau ? C’est alors que son regard bleu translucide se porta sur le bord d’eau en question. Elle s’était tant enfoncé que ça dans la forêt ? Il fallait croire, car ce magnifique lieu, cette vision là du château ne lui disait rien. Hazel s’approcha lentement vers la rive opposée du lac et admira ce paisible paysage, hors du temps. Mais un craquement la fit sortir de sa torpeur. Elle se retourna vivement, craintive, à la recherche de qui ou quoi avait pu provoquer ce bruit. //

[Erylis]

// Gabriel n'avait rien à faire en ce dimanche après-midi. Enfin, c'était vite dite. En vérité, il avait deux devoirs à rendre pour le lendemain, devoirs que ses profs lui avaient donné il y avait ... deux semaines de ça. Il n'avait donc rien d'autre à faire que ses devoirs. Mais voilà, il avait juste pas envie de faire ses devoirs. Tout mais ... Surtout pas ça en fait. Il prit donc son balai bien aimé, et, l'enfourchant, il vola loin de toutes ces urgences. Bah, il ferait ça ce soir, tel l'enfant sage qu'il était, à 23H, non ?

Il surplomba rapidement le parc, et se dirigea vers la forêt interdite. Ouais. Juste le mot "interdit", était comme une invitation pour lui à y aller. Et puis, il ne risquerait strictement rien, sur son Nimbus 2009♥ Il avait d'ailleurs bien envie de voir ce qui rendait cette forêt interdite, interdite. Il y avait bien fait quelques excursions, bien sûr - qui n'en avait jamais fait ? -, mais il était jamais resté bien longtemps, faute de ... courage. Mais cela le titillait malgré tout. Il s'approcha donc des arbres, tentant de distinguer quelque chose à travers le feuillage - en vain. Il entendit soudain un grognement menaçant, ce qui eut pour effet de le faire remonter rapidement en piquet.

Soudain, il aperçut un éclat lumineux. Il se rapprocha. Il n'était pas très loin du lac, c'était sûrement de l'eau, après tout. Arrivé plus près, il eu la confirmation que c'était bien ça. Le lieu était calme et tranquille. Bah, ça ne pourrait pas lui faire de mal de s'y poser un moment, si ? Et puis, au moindre danger, il n'aurait qu'à s'envoler. Il atterrit donc, et ...

Tout se passa très vite. Il se rétama par terre. Au même moment, il entraperçut un mouvement dans son champs de vision, ce qui lui fit pousser un petit cri apeuré - il fallait vraiment qu'il perde cette habitude de crier à tout-va, sa virilité allait disparaître pour de bon à force, autant finir par se balader en tutu rose en chantant du Edith Piaf. Puis il se rendit compte que ce qui lui avait fait peur, c'était simplement ... //

** Oh my god. Oh. My. God. C'est pas possible. C'est elle. C'est elle. C'est elle. C'est elle. C'est elle. [etc] **

// Son cerveau était actuellement en dysfonctionnement, alors qu'il regardait avec des yeux ronds et la mâchoire par terre, la jeune fille qui lui faisait face. Hazel Berry. Bah ouais il connaissait son nom. Il savait un tas de truc sur elle, il avait fait ses petites recherches, le fourbe. A chaque fois qu'elle passait près de lui, au château, il avait alors une expression béate, et il ne pouvait s'empêcher de suivre du regard la chevelure blonde et brillante, avec, accessoirement, un filet de bave sur le menton /SBAFF/.

Et là, il était devant elle, elle était devant lui, et lui, qui avait toujours une connerie à sortir, se retrouva avec le souffle coupé, incapable de dire ou de penser quoi que ce soit d'intelligible. //

** Reprends toiiiii Gabriel ! Tu as déjà été confronté à pire que ça, nan ? Tu te rappelle la fois où t'as été convoqué dans le bureau du directeur pour avoir jeté des scarabées en poudre dans le chaudron du prof, qui lui avait alors explosé à la figure ? Bah voilà tu- Mon dieu elle est pieds nus. Même ses pieds sont tellement jolis hanw. C'est joli un pied en vrai. **

// Il se força à reprendre une contenance, détachant son regard fasciné des pieds d'Hazel, qui n'avaient strictement rien demandé - comment ils auraient pu demander quoi que ce soit, remarque. Il pouvait pas décemment rester dans cet état-là, elle allait finir par fuir, sinon, la pauvre. Et c'était la dernière chose qu'il voulait. Enfin, remarque, il avait bien envie de prendre les jambes à son cou, mais il aurait l'air encore moins malin, ce qui dans le cas présent, était assez difficile. Il se lança avec le sourire le moins assuré qu'il lui a été donné de faire. //

- Hey, on a une jolie vue ici.

// Oh non tout mais pas ça. Voilà qu'il se mettait à dire des trucs qui pouvaient être mal interprétés. Cela ne pouvait pas être pire ... Gabriel avait juste envie de disparaître sous terre. Et finalement, son vœux s'exauça. Sans qu'il s'en rende compte, il avait fini par s'enfoncer dans le sol jusqu'aux genoux. Finalement, cela pouvait bel et bien être pire. Il se mit soudain à gesticuler des bras dans tous les sens, prenant peur et poussant une nuée de "non non non non NOOON" allant crescendo. //

[Chikage]

// Hazel regardait à gauche et à droite, elle ne voyait rien. Pas un seul mouvement. Normal, puisque ça venait d'en haut. Un bruit fracassant, quelque chose qui tombe du ciel. Le tout eu pour effet de faire crier Hazel, qui s’empressa de se cacher derrière un gros sapin. Ce n’est qu’au retour du silence qu’elle se décala légèrement pour voir qu’est-ce qui d'atterrir parterre. Elle fut surprise alors de découvrir une personne et pas n’importe laquelle : Gabriel. Hazel sortie de sa cachette pour s’avancer d’un pas. Que faisait-il ici ? Et comment était-il arrivé ? Un coup d’œil au sol fut suffisant comme réponse : son balai. Il était venu en volant, mais pourquoi faire ? Savait-il qu’elle était dans les parages ? Apparemment non, au vu de sa tête et de son expression. Ce qui fit sourire la vélane qui ne songeait pas une seconde que son état de béatitude était dut à sa présence, à elle. A la fantasmagorie qu’elle inspirait et suscitait chez le jeune homme et sans que son pouvoir soit activé en plus.

Vraiment trop innocente pour s’en rendre compte, Hazel resta ainsi, silencieuse, attendant que le nouveau venu bouge, parle, s’explique sur sa fracassante arrivée. La seule chose qui bougea fut son regard. Intriguée et innocente, Hazel était loin d’être stupide et suivi donc son regard pour voir ce qui semblait tant le fasciné. Ses yeux bleus rencontrèrent… Ses propres pieds. Hmm ?? Il regardait ses pieds ? Inconsciemment, elle bougea doucement ses orteils, releva la tête vers Gabriel et… : //

- Hey, on a une jolie vue ici.

// Un éclat de rire s’échappa naturellement des lèvres d’Hazel, qui ne s’était pas du tout attendu à ça. Elle trouva l’enchaînement des situations très drôle et insolite. C’est ce qu’elle aimait chez Gabriel. Avec lui, il fallait s’attendre à tout et à avoir de sacrés abdomens à force de rire autant ! Malheureusement, son amusement ne dura pas longtemps, car Gabriel disparu presque littéralement sous terre. Des sables mouvants. Hazel les avait évité de justesse en arrivant par un autre chemin et les découvrait en même temps que le poufsouffle. Sauf qu’en gesticulant de la sorte, il n’allait faire que s’enfoncer de plus en plus. //

- Arrête de bouger. Plus tu bouges, plus tu t’enfonceras vite.

// S’il respectait les consignes, il n’y avait pas d’inquiétude à avoir. D’ailleurs, Hazel garda parfaitement son calme. Les pièges de la nature ne semblaient pas lui faire peur et puis il n’y avait pas de danger suprême s’il restait bien tranquille. Par contre, Hazel ne portait pas sa baguette magique sur elle, elle l’avait oublié sur la table de nuit de sa chambre dans le dortoir, comme souvent. Il fallait donc faire avec ce qu’ils avaient. Elle regarda autour d’eux et n’eut pas grand mal à trouver des bouts de bois de différentes tailles. L’avantage d’être dans une forêt. Avec deux bois de taille moyenne et un élastique trouvait dans une des poches de sa robe, Hazel enta le tout pour créer une sorte de perche. Pas très solide, c’est sûr, mais il fallait espérer que ça tienne suffisamment longtemps pour faire sortir Gabriel des sables mouvants. Hazel tendit alors la perche vers Gabriel. //

- Essaie de l’attraper et ne la lâche surtout pas.

// Hazel allait tenter de le tirer de cette façon jusqu’à qu’il arrive au bord de la terre ferme. Le seul problème : ils allaient mettre un moment avant d’y arriver, car la serdaigle n’avait aucune force dans les bras. C’est bien après une bonne dizaine de minutes, qu’Hazel tira d’un coup sec le bois pour que Gabriel puisse enfin être sain et sauf. Mais elle tira un peu trop fort, perdit l’équilibre et tomba en arrière sur l’herbe, ignorant totalement s’ils avaient réussit et dans quel état ils se retrouvaient. //

[Erylis]

// L'éclat de rire, cristallin, résonna dans la forêt, avant que Gabriel ne se mette à paniquer de la sorte. Il faut dire que même s'il avait envie de se terrer dans un trou l'instant d'avant, maintenant il regrettait de l'avoir souhaité. La jolie blonde lui dit : //

- Arrête de bouger. Plus tu bouges, plus tu t’enfonceras vite.

// Il obéit, mais il avait une très grande envie de bouger dans tous les sens. Il affichait une mine complètement décomposée. Il jeta un œil vers son balai, mais entre son atterrissage et sa chute, ce dernier était impossible à atteindre. C'était la jeune Hazel qui allait devoir le tirer de là. Lui qui s'était toujours fait des films où la petite blonde était en danger et il venait la sauver sur son beau cheval blanc ou plus simplement sur son Nimbus 2009, se retrouvait maintenant dans la situation inverse. //

** Je suis vraiment un gros naze. **

// Elle revint soudain avec deux bouts de bois accrochés l'un à l'autre par ... Un élastique ? Hein ? Elle comptait pas le sauver avec ça quand même, ça tiendrait jamais le coup ! Et surtout, elle devait bien faire la moitié de son poids, elle n'allait jamais réussir à le tirer de là, et ils allaient finir tous les deux dans les sables mouvants, et par sa faute ils allaient mourir et-/SBAFF/. //

- Essaie de l’attraper et ne la lâche surtout pas.

// Il lui jeta un regard inquiet. Il avait vraiment pas envie de l'entraîner là-dedans. Mais il ne pouvait pas non plus résister à ces jolis yeux bleus, et à ces pieds qui-... Il attrapa le bâton qu'elle tendait, et pendant plusieurs looongues minutes, elle s'échina à le sortir du sol. Alors qu'il était sur le point de pouvoir s'extirper, la jeune fille tomba soudain en arrière. Gabriel tenta de la rattraper - enfin il pouvait faire son action chevaleresque -, mais, les pieds à moitié pris dans le sol, il perdit l'équilibre aussi et ... comble du cliché, il lui tomba dessus.

Il sentit ses joues le picoter de se retrouver soudain bien plus proche de la vélane, qu'il ne l'aurait jamais espéré, et se releva rapidement, aidant du même coup la jeune fille. Il sentit à nouveau ses pieds s'enfoncer dans le sol. Il haussa alors les pieds très haut, regardant les sables mouvants comme s'ils étaient la réincarnation de Vous-savez-qui en personne, et reculant précipitamment en emportant Hazel loin de cette diablerie. Avec une grimace de dégoût et en pointant le sol du doigt, il s'exclama : //

- Tenons nous éloignés de cette chose !

// Après avoir vérifié que la terre sur laquelle il se tenait n'avait pas l'air de souhaiter l'engloutir, ses yeux tombèrent sur ses pieds, à lui, pleins d'une boue marron peu ragoûtante. Sexy. Gêné, il se tourna vers la jeune fille, évitant son regard. //

- Hm, désolé pour tout à l'heure, quand on est ...

// Tombés. Il ne termina pas sa phrase, alors que ce moment lui revenait en mémoire. Il sentit le rouge lui monter à nouveau aux joues. Non, pas lui, ce n'était pas possible. Il avait toujours eu un minimum de répartie, et là, on aurait dit un première année, tellement. //

[Chikage]

// Le souffle coupé, Hazel sentit le rouge montait à ses joues en ouvrant les yeux et ainsi constater que Gabriel avait atterri sur elle et n’était qu’à quelques centimètres de son visage. Elle se retint autant que possible pour ne pas lancer un sortilège de velane dans ce moment trop idéal pour l’occasion. Heureusement qu’Hazel a un bon contrôle de ce don et que Gabriel se releva vite. Car elle n’aurait pas été sûre de pouvoir tenir plus longtemps, vu qu’elle commençait déjà à se perdre dans ces yeux. Elle accepta tout de même l’aide du poufsouffle pour se relever, mais évita discrètement son regard le temps de récupérer un peu de cette vive émotion. C’est que son cœur battait un peu trop fort contre sa poitrine à son goût. Est-ce qu’il avait pu l’entendre tout à l’heure lorsqu’il… ? //

** N’y repense pas ! **

// Il ne fallait pas que ses joues rougissent d’avantage, sinon à son tour, elle n’allait plus savoir où se mettre. C’est donc silencieusement qu’Hazel se laissa guider par Gabriel pour s’éloigner des sables mouvants. Ils s’approchèrent un peu plus du bord de la forêt. Voir l’eau redonnant envie à Hazel de s’en approcher encore plus pour pouvoir faire une petite trempette ! Mais avant, elle devait rassurer Gabriel. Elle tourna son regard vers lui et le trouva tout aussi gêné que lui. Il y avait de quoi, n’importe qui l’aurait été… Un petit pincement au cœur, mais Hazel n’y fit pas attention et sourit, encore un peu gênée, vers lui. //

- Il n’y a pas de mal. Tu ne l’as pas fait exprès et puis tu es sain et sauf maintenant ! Par contre…

// Hazel baissant son regard pour regarder le pantalon et les chaussures de son camarade. Les sables mouvants ça faisait des dégâts. Son sourire ne tarda pas à devenir un peu plus amusé. Et l’idée de faire une petite trempette dans l’eau revint dans son esprit. //

- Si tu ne veux pas que tes affaires soient perdues, il va falloir s’en occuper.

// Regard naif, mais sourire tout enjoué, Hazel s’avança vers Gabriel pour se mettre derrière lui et le pousser gentiment en riant vers le bord de l’eau pour lui faire comprendre son intention. Sauf qu’Hazel ne pensait pas à un bain, car il faudrait être fou avec toutes les créatures aquatiques qui regorgeaient dans le lac de Poudlard. Mais juste les pieds, ça ne pouvait pas faire de mal non ? Hazel ne se fit pas prier, elle devança Gabriel et montra l’exemple ! Etant déjà pieds nus, elle n’eut qu’à s’assoir au bord de la rive, y plonger ses petits pieds et les agiter doucement comme une enfant. Rire aux lèvres, elle tourna la tête en arrière vers Gabriel pour l’appeler. //

- Tu viens ? Elle n’est pas trop froide en cette saison, héhé.

[Erylis]

- Il n’y a pas de mal. Tu ne l’as pas fait exprès et puis tu es sain et sauf maintenant ! Par contre… Si tu ne veux pas que tes affaires soient perdues, il va falloir s’en occuper.

// Il la regardait, la bouche grande ouverte, comprenant à peine le sens des mots que disait la jeune fille. //

** Elle est tellement jolie. Ses cheveux, on dirait une cascade d'or blanc, et ses yeux, c'est comme deux petits ronds ouverts sur les cieux, c'est ... **

// Alors que la jeune fille le poussait gentiment dans le dos, Gabriel reprit soudain conscience, et en profita pour essuyer discrètement et élégamment la bave au coin de sa bouche. Bon sang, il devait se contenir un minimum. Mais faut dire aussi que la jeune fille le malmenait de visions angéliques - wahou, c'était français ça ?

Elle courut jusqu'à l'eau et y plongea ses angéliques - oui, encore - petits pieds. //

- Tu viens ? Elle n’est pas trop froide en cette saison, héhé.

// Les yeux du Poufsouffle s'agrandirent tout grand, et, jetant sa cape par terre, il ... Plongea avec un hurlement suraigu dans l'eau fraîche. Bon, ses fringues étaient trempées, mais il s'en fichait, il avait pas tous les jours l'occasion de se baigner en la plus charmante des compagnies, dans la forêt interdite. Il batifola quelques instants dans la flotte, un rire stupide mais heureux s'échappant de sa bouche. Il était comme revenu au stade gamin. Il fit signe à Hazel de le rejoindre, préférant ne pas trop parler, vu les énormités qu'il sortait. //