Hiboux Nomade Notes
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[Event] Une Saint-Valentin nébuleuse

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Mina Shu

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 27 Fév 2012, 22:10  Répondre en citant

[ETAPE 1]


// Mina patientait parmi la file d'élèves qui attendaient de pouvoir enfin sortir de l'école. Encore cette année le jour du 14 février serait un jour comme les autres pour elle, mais ce n'était pas cela qui allait réfréner sa joie à l'idée d'une sortie à Pré-au-Lard.
Elle fut brusquement bousculée par le concierge, mais fut sortie du choc que lui causaient les manifestations d'indélicatesse prononcée par la voix du professeur Lyvia. //

- UN PEU DE SILENCE ! Merci. Je sais que vous êtes tous impatients à l'idée de parcourir les rues de Pré-Au-Lard mais je vous demande encore quelques minutes d'attention.Il va sans dire que j'approuve cette sortie exceptionnelle, et vous pourrez remercier le Directeur et son attachement à la fête de la Saint-Valentin pour vous avoir donné l'autorisation.

// Autour de Mina de nombreux élèves manifestèrent bruyamment leur enthousiasme et leur joie de pouvoir participer à une telle sortie, et la Serdaigle, si elle partageait ce contentement, se fit néanmoins la réflexion qu'il aurait été très étonnant que le Directeur interdise la sortie. D'une part car c'était une tradition très ancrée, et d'autre part car il aurait alors dû faire face à des hordes de jeunes couples enragés. A cette pensée Mina jeta un coup d’œil mi-amusé mi-admiratif aux différents couples qui se tenaient la main ou étaient simplement décelables par leur manière de se regarder et de se tenir l'un par rapport à l'autre. Au contraire de nombreux autres célibataires, la vision de couples épanouis ne gênait pas Mina, elle était toujours touchée et heureuse de voir deux personnes partager un amour sincère. Non pas qu'elle aime jouer les voyeuses, pensa-t-elle en détournant rapidement son regard de deux septième année qui tentaient de battre le record du baiser le plus long de l'histoire du château, et ce en plein milieu de la foule, après tout il leur fallait bien des témoins, n'est-ce pas.
Quand la professeure désigna la sortie, la foule se précipita, et Mina n'eut d'autre choix que de se laisser entraîner vers l'extérieur. Cette année encore elle flânerait dans les rues, et qui sait, peut-être que l'année suivante elle sortirait accompagnée ? Elle attendait juste de tomber amoureuse. Ce n'était encore jamais arrivé, mais elle ne le regrettait pas, préférant considérer que cela lui avait laissé le temps de nouer de solides amitiés. //


Couleurs utilisées dans ce message : #990099
JijoGeeketteHimeSama

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 29 Fév 2012, 14:38  Répondre en citant

// Jijo était très perturbée, même si elle n'en laissait rien paraître. Elle ne cessait de penser à Keiru, son visage étant omniprésent dans sa tête. Dès qu'elle pensait à autre chose, la jeune femme venait et la détournait de nouveau...
Elle avait des sentiments pour cette jeune femme, elle le savait, mais elle ne voulait pas l'admettre. Comment pouvait-elle aimer une personne dont elle ne connaissait que le nom et le visage? C'était insensé ! Ceci dit, cela ne lui déplaisait pas, elle se sentait revivre. C'était bien la première fois qu'elle avait autant d'émotion en ne pensant qu'à une seule personne. Jamais quelqu'un ne lui avait fait ressentir autant de choses. Mais cela l'attristait aussi. C'était probablement un amour impossible.
Elle secoua la tête, négativement. Elle rêvait depuis quelques temps qu'une personne l'emmène loin d'Adcock, mais jamais elle n'aurait imaginé tomber amoureuse d'une inconnue. D'ailleurs, elle ne savait pas si elle était réellement amoureuse. Elle n'avait jamais connu l'amour, et cela lui faisait peur. Elle avait peur de devenir faible. L'amour lui offrirait le bonheur, mais lui donnerait aussi d'immense faiblesse. Et ça, elle ne vouait pas. Elle ne voulait pas qu'une personne se serve de son amour pour la blesser elle. //

** Keiru... J'ai l'étrange impression d'avoir déjà entendu ton nom quelque part ... Mais où? J'ai beau chercher je ne me souviens plus... Pourquoi faut-il que ma mémoire me joue des tours au moment où j'en ai le plus besoin ? Saleté ! **

// La jeune Kazama continuait à marcher dans les rues de Pré-au-Lard,se maudissant et ne sachant pas vraiment où aller. Inconsciemment, son choix se porta sur les Trois Balais, et ele n'eut plus rien en en tête à part "Aller aux Trois Balais". Elle y alla d'un pas assez lent, ses pensées étant retournées à la belle Keiru, bien que son coeur lui priait de se dépêcher, et entra dans l'endroit qui était, en ce jour de fête, plein à craquer. Elle se dirigea vers le fond, mais se rendit vite compte que la table qu'elle avait l'habitude de prendre était déjà occupée, et ce, par deux Gryffondors de première année, riant apparemment d'une personne accoudée au bar, saoule.. Elle ne tint pas compte du monde autour, et s'approcha d'eux, sortant sa baguette magique. Elle les regarda d'un air hautain, et leur parla d'un ton froid , voulant absolument les faire partir afin de pouvoir s'installer tranquillement dans SON endroit. //

- Bien le bonjour. Je viens d'arriver, et il semblerait que vous ayez fini vos consommations. C'est pourquoi je vous demanderai de laisser la place aux nouveau arrivants. Donc, auriez-vous l'extrême amabilité, elle appuya fortement sur ce mot, de vouloir quitter cette table ? A moins que vous ne préfériez un séjour à Ste Mangouste ....

// Sur ces derniers mots, elle avait tapoté, impatiente, la table occupée par les Gryffondors. Les deux élèves étaient probablement courageux, mais pas idiots au point de s'attaquer à une élève de cinquième année, et c'est donc avec un sourire narquois qu'elle les vit partir, visiblement furieux. Elle s'installa donc sur une des deux chaises désormais inoccupée, fit sa commande auprès d'un serveur, et enfouit sa tête dans ses mains, ses longs cheveux cachant son visage, replongeant ainsi dans ses pensées, la sensation oppressante qu'elle avait eue dans les rues de Pré-Au-Lard ayant disparue, même si elle gardait un certain sentiment d'obligation quant au fait qu'elle soit ici, mais Jijo décida de ne pas en tenir compte.
Le serveur lui apporta sa commande, mais Jijo ne réagit pas, s'en fichant complètement et ayant déjà déposé le règlement sur la table. Pour elle, ce qui comptait, c'était de savoir qui était Keiru, et savoir si elle pouvait l'aimer. Car si elle tombait sur une personne dont le caractère ne lui plaisait pas, elle en serait fort déçue. Dès lors, elle ne bougea plus, ayant fermé les yeux, et se déconnecta totalement du monde environnant, laissant libre cours à ses pensées. //


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 08 Avr 2012, 01:45) ; édité 4 fois

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Mina Shu

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 01 Mar 2012, 17:24  Répondre en citant

[ETAPE 2]



// Mina resserra son écharpe autour de son cou. Il ne faisait pas si froid, et elle regrettait d'ailleurs l'absence de neige, mais le vent qui venait dans son cou découvert la faisait frissonner. Elle fut distraite de ses préoccupations par un petit Cupidon en sucre qui s'écrasa sur son épaule. //

** Eh bien, si les Cupidons commencent à ne plus savoir voler, on va-t-on ? ** pensa-t-elle avec humour.

// Mina récupéra le petit Cupidon de sucre qui s'immobilisa dans sa main et en croqua la tête. Et avec étonnement elle crut déceler un léger parfum alcoolisé. Puis elle secoua la tête en se disant qu'elle fabulait certainement. Des Cupidons volants en sucre saouls, vraiment ? Elle ne put néanmoins s'empêcher d'imaginer la masse entière de ces petites choses volantes, voler comme à l'aveuglette, se percuter ou choir pitoyablement. Ou les Cupidons porteurs de messages d'amour, ainsi que ceux déclamant des poèmes bafouillant, hésitant et cherchant leurs mots d'une voix pâteuse... Pour la seconde fois en quelques minutes la jeune fille secoua la tête face à son imagination galopante. Vraiment, imaginer les Cupidons ensorcelés détournés de leurs fonctions par les effets de l'alcool ? Qui donc pouvait imaginer ça ? A part elle, elle ne voyait pas. Ou peut-être ces personnes qui se clamaient absolument anti-romantiques, et qui mettaient un point d'honneur à passer le 14 février la pire journée de leur année. Mina ne les comprenait pas vraiment. Effectivement, à la vue des commerçants qui apostrophait les couples et incitaient au nom de la Saint Valentin à acheter dans leur boutique, on pouvait ne voir dans ce jour que l'occasion pour certains de multiplier leurs ventes, mais en prenant les choses plus simplement tout prenait de la saveur.

Mina choisit de mettre ce précepte en application, et se dirigea vers un étal où s'alignaient des pommes d'amour à l'allure très appétissante. Elle en acheta une et poursuivit son chemin, ou plutôt continua de flâner dans le village. Elle grignotait de temps à autre sa pomme caramélisée, et profitait de l'atmosphère atypique du village. Plutôt que de prêter attention aux nombreux couples qu'elle croisait, elle préféra chercher du regard des petites scènes touchantes ou amusantes. Là une petite fille observait d'un air émerveillé ce qui l'entourait, plus loin elle crut apercevoir un des élèves de Poudlard faire des bulles en forme de cœur avec un bonbon probablement acheté chez Honeydukes pour l'occasion.

Le froid persistant lui donna néanmoins envie de trouver un refuge, et alors qu'elle allait rebrousser chemin pour se rendre aux Trois Balais, un gros chapiteau attira son regard. Il semblait fait d'un patchwork de tissus dont la couleur allait du pourpre au rose agressif, et avait pour la forme l'allure des planétariums gonflables dans lesquels sa mère l'emmenait quand elle était petite. Elle eut immédiatement envie de voir à quoi ressemblait l'intérieur de ce chapiteau, qu'elle n'avait jamais vu auparavant.

Elle se dirigea donc vers l'édifice de toile qui se trouvait à sa gauche, et dû le contourner pour en trouver l'entrée. Elle fut légèrement déçue de constater qu'il y avait une petite file d'attente, et effet un Cupidon plus loin devant elle invitait visiblement les passants, et surtout les jeunes élèves de Poudlard, à se rendre dans le chapiteau. Mina ne pouvait entendre ses paroles, mais elle voyait que certains après avoir écouté l'être à l'allure d'ailleurs vaguement ridicule se dirigeait vers la file d'attente dans laquelle elle-même venait de se glisser. Pour patienter elle écouta la conversation d'un groupe qui se trouvait devant elle. Deux filles semblaient considérer que cet endroit allait mettre fin à leur célibat. Est-ce qu'une sorte de speed-dating se déroulait sous ce chapiteau ? Il apparut rapidement à Mina qu'elle faisait fausse route, et que la toile abritait une gitane pour le moins mystérieuse. Elle ne comprit pas le reste de la conversation, mais la curiosité l'avait saisie, et elle était maintenant totalement décidée à se rendre à l'intérieur de ce chapiteau.

Une dizaine de minutes plus tard Mina se trouvait devant la tenture qui fermait l'entrée, attendant que la personne à l'intérieur en sorte. Quand ce fut le cas, elle fut étonnée de l'expression de la jeune fille. Celle-ci semblait songeuse, mais surtout et de manière paradoxale perturbée et apaisée à la fois.

Mina passa donc l'entrée de toile, en se demandant ce que la gitane pourrait bien lui dire, lui révéler peut-être ? L'intérieur du chapiteau était sombre sans être oppressante, des boules lumineuses en suspension à différents endroit lui conféraient une clarté douce. Au milieu de la pièce se trouvait une table basse en bois d'apparence très ancienne, et derrière cette table une vieille femme était assise dans un fauteuil. Ses habits semblaient être composés, comme la toile du chapiteau, par de nombreux tissus cousus les uns avec les autres, ce qui leur conférait une apparence hétéroclite. Le mot pouvait d'ailleurs s'appliquer à ce qui se trouvait dans la pièce. A côté de l'entrée se trouvait une pile de coussin, et sur le côté gauche une multitude de jouets pour enfants était étonnamment étalée. Ces cubes, ces poupée, ces figurines en bois avaient quelque chose d'incongru, réunis ainsi dans un endroit occupé par seulement une vieille gitane, mais Mina se détendit en les regardant. Elle ne prit pas le temps de détailler les autres objets qui s'entassaient par terre un peu partout, et préféra aller s'asseoir dans le fauteuil qui faisait face à la gitane.

Celle-ci avait un sourire qui invitait à la confiance, mais son regard dérangea un peu Mina. La vieille femme la regardait comme si elle la connaissait, et elle eut la désagréable impression qu'elle la jugeait même, chose qu'elle détestait. Pour faire passer son malaise elle engagea la conversation.//

- Bonjour. Je dois vous avouer que je suis venue ici sans savoir ce pourquoi on vous consulte. Est-ce que vous prédisez l'avenir ?

// Après tout, c'est ce que faisaient les vieilles gitanes, non ? Mais si c'était seulement ça, pourquoi être là tout spécialement un 14 février, et puis ça ne collait pas avec ce qu'elle avait entendu à l'extérieur. La jeune Serdaigle fut un peu contrariée d'avoir, dans son désir de parler, posé une question alors même qu'elle en connaissait la réponse. Mais après tout, cela inviterait son interlocutrice à lui fournir des explications. //

- Peut-être que je prévois l'avenir, jeune curieuse, mais je ne le prédis pas, à quoi bon savoir ce qui va nous arriver ?

// Mina attendit que la gitane reprenne, elle ne savait que répondre à cela. Elle ne pensait pas qu'il fût possible de prédire l'avenir, malgré ses cours de divination. Des grandes tendances étaient peut-être décelables, mais ça ne pouvait rien apporter, et les diseuses de bonne aventure aux propos si précis n'étaient que des charlatans de son point de vue, et donc l'occasion de rire un peu. La gitane ne parlait toujours pas, et Mina se décida, encore une fois, à réengager le dialogue, afin d'avoir enfin sa réponse. //

- Bon, qu'est-ce que vous faites alors si vous ne prédisez pas l'avenir ?

- Disons que je donne un petit coup de pouce à l'avenir, que j'évite à de nombreux jeunes gens d'attendre encore et que je leur offre ce qui est sous leur nez.

// Mina était très confuse, elle avait du mal à saisir le sens de ces paroles. //

- Est-ce que ça veut dire que je dois juste repartir ? Je n'ai pas d'attente particulière pour le moment, vous savez.

// Mina fut sure que la gitane lui sourit narquoisement. //

- Ah oui ? Moi je suis sure qu'il y a quelque chose que tu attends.

// Mina ne prit pas la peine de répondre, les manières de son interlocutrice l'agaçaient un peu. Mais encore une fois, celle-ci se taisait et attendait qu'elle reprenne la parole. //

- Eh bien, allez-y, dites-moi !

- L'amour, ma chère, l'amour.

// Mina fut déstabilisée. C'était vrai, elle s'en était même fait la réflexion le matin même. Elle s'était clairement dit qu'elle attendait de tomber amoureuse. Néanmoins elle n'aimait pas l'idée que cette gitane interfère dans sa vie. Et puis elle ne pouvait pas, si ? //

- Je reconnais. Mais vous ne pouvez pas m'aider avec ça.

// La gitane eut un étrange sourire, et prononça quelques paroles que Mina ne comprit pas. Elle sentit comme une étrange chaleur à l'intérieur de son poignet gauche. Au moment où elle posa les yeux sur sa peau, deux choses se produisirent simultanément. Un visage apparut dans son esprit, celui d'une jeune fille à la chevelure rouge, et sur son poignet se grava son nom. "Arsenic". Des images l'assaillirent, des souvenirs d'événements banals où elle avait observé sa camarade. Et c'était comme si elle revivait ces instants, Arsenic qu'elle croisait dans les couloirs alors qu'elle nouait rapidement ses cheveux, Arsenic qui entrait dans la Grande salle un matin, Arsenic telle qu'elle la croisait parfois, dans des situations quotidiennes. Mais quelque chose d'étrange se produisait. Ces souvenirs éveillaient dans son cœur de nouveaux sentiments. Une admiration, une fascination sans bornes pour sa camarade naissaient en elle. Elle avait presque la sensation d'avoir besoin de la voir. Et une envie perturbante que cette dernière la regarde, elle. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver ça étrange, elle connaissait si peu de chose sur Arsenic, mais elle avait d'un autre côté l'impression de toujours avoir porté ces sentiments en elle, et se laissait sans crainte et sans douleur envahir par eux.

Troublée, elle releva les yeux vers la gitane. Celle-ci eut un petit geste pour la congédier. //

- Bien sûr que je peux t'aider. Voilà chose faite d'ailleurs... Allez, va, à toi de faire le reste maintenant.

// Mina se leva et sortit du chapiteau sans un mot pour la vieille femme. Une question se mêlait à ses pensées confuses. La gitane l'avait-elle rendue amoureuse d'Arsenic ? Est-ce qu'elle était même amoureuse d'Arsenic ? Elle effaça ces préoccupations de son esprit. Peu importait après tout. Les choses étaient comme elles étaient. //


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Alek Petrov

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 01 Mar 2012, 21:03  Répondre en citant

[Étape 3]


// D'un geste habile, Alek resserra son écharpe autour de son cou rosé. Ses yeux habituellement miroir de son désintérêt pour son environnement étaient pour la première fois rayonnants. Il avançait d'un pas parfois assuré, parfois stressé, ne sachant guère trop gérer toutes les émotions qui l'assaillaient. Il n'avait plus qu'une envie: trouver Nariwen. Le Serpentard était parvenu devant le magasin de plumes Scribenpenne, sur la grand-rue. Face à la boutique, il observa longuement les plumes entreposées dans la vitrine. Sur sa gauche se trouvait Gaichiffon et sur sa droite un croisement menait jusque chez Madame Pieddodu ; les rues étaient de nouveau bondées depuis que le vent s'était calmé mais il n'y avait nulle trace de l'élue de son cœur. Il fit quelques tours sur lui-même avant d'enfin se décider à agir. S'il ne pouvait pas dénicher Nariwen, c'est elle qui viendrait à lui!

Il pénétra dans la papeterie magique avec sérénité. Les lieux étaient désertés puisque la boutique ne proposait rien de rose ou d’outrageusement sucré. Pourtant, une agréable ambiance y régnait. Les diverses sortes de parchemins étaient entreposées ici et là, apportant une solennité particulière à la pièce. Mais les plumes étaient sans aucun doute la plus grande attraction de l'échoppe. Il y en avait de toutes les couleurs, provenant de tous les oiseaux possibles et imaginables, avec ou sans penchant magique. Alek prit entre ses doigts une plume de paon somptueuse, il ne pouvait s'empêcher de fixer l'ocelle - plus bleu que jaune mais cerné de noir, semblable à un œil. Il fit tournoyer la penne entre son index et son pouce, s'amusant d'un rien et réfléchissant à comment il pouvait attirer la délicieuse Nariwen jusqu'à lui.

Sur sa droite, des flacons d'encre reflétaient les rais du soleil non filtrés par le grand et vieux store de la vitrine et appelaient à être examinés. Le vert et argent s'approcha d'un des petits récipients, contenant une encre arc-en-ciel des plus jolies. Soudain, il eut une idée. Se dirigeant fissa vers le comptoir, il acheta une demi-douzaine de ces flacons, plusieurs plumes magiques, ainsi que celle du paon. Il avait suffisamment de fournitures pour tenir encore deux années scolaires, au moins! Il salua le vendeur à lunettes d'un signe de la tête après lui avoir demandé quelques conseils et émergea une nouvelle fois sur la grand-rue. Il reconnut quelques visages parmi ceux qui défilaient devant lui, mais toujours pas celui qu'il cherchait.

Le jeune Petrov se rapprocha de l'angle de la rue, posa ses achats sur le sol et sortit sa baguette en bois d'épicéa et murmura pour lui-même: //

- J'espère que le commerçant ne s'est pas trompé...

// Il déboucha les flacons un à un et disposa méthodiquement les plumes sur le bitume. Il Le jeune homme espérait qu'aucun coup de vent ne viendrait se mêler de ses affaires. Et, d'un petit mouvement de baguette, il fit se soulever les pennes. Lorsqu'il rabaissa son poignet, les victimes du sortilège de lévitation se dirigèrent d'elles-mêmes vers les pots d'encre. Une à une, elles s'imprégnèrent du liquide arc-en-ciel puis virevoltèrent avec entrain dans un rayon de vingt mètres autour du Serpentard. Ce dernier se permit un soupir de soulagement et regarda avec un franc sourire les plumes colorer les murs aux alentours. Il les poussa même à se disperser sur la ruelle principale, jusque dans les petites rues adjacentes! Le message à l'encre qu'elles laissaient derrière elles était simple: //

- --> Nariwen --> Par --> Ici -->

// Les flèches pointaient le jeune Serpentard et, si celui-ci bougeait, le suivaient comme par magie. Il aurait été stupide qu'il manquât son aimée parce qu'il avait décidé d'aller se protéger du vent dans une boutique. Là, il était impossible de le manquer, la direction indiquée par l'encre arc-en-ciel s'actualisait à la seconde! Alek, satisfait, se laissa glisser sur le sol et entoura ses genoux de ses bras. Il patienta, mordillant le calamus de la plume de paon. //


Couleurs utilisées dans ce message : #506C78, #CC0000, #003399, #FFD700, #336600, #990099, orange, #200050, pink, olive, #555555, darkred, cyan
Ancien(ne)

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 01 Mar 2012, 22:53  Répondre en citant

[Etape 3]


// Nariwen en était là, à regarder chaque visage pour retrouver celui d'Alek, qui semblait désespérément la fuir. Peut-être était-ce le cas ? Peut-être ne l'aimerait-il pas ? La jeune fille arrêta un instant ses recherches, s’appuya contre un mur pour souffler, pour se calmer. C'était la première fois qu'elle ressentait un sentiment aussi fort, et cela la désarçonnait totalement. D'habitude calme, calculatrice, sur d'elle, on la voyait maintenant perdue, hésitante. Elle respira deux fois, très lentement. Elle ferma les yeux, essayant de se rappeler le visage d'Alek, qui faisait désespérément battre son cœur maintenant. Elle l'avait déjà croiser quelque fois au château, mais elle faisait tellement peu attention à ce qui l'entourait ! Elle ne se souvenait plus de la couleur de ses yeux, il lui semblait juste qu'il avait les cheveux blonds foncés... ou peut-être châtains clair. Oh ! Ne pas savoir la rendait presque malade. Elle respira encore une fois. Déjà, était-il en sortie à Pré-au-lard, lui aussi ? Elle rouvrit les yeux et se décolla du mur, se jetant presque dans la foule. Maintenant qu'elle avait un but, plus rien ne la ralentirait. Elle arrivait toujours à ses fins, foi de Serpentard !

Quelques minutes plus tard, après s’être glissée et faufilée entre les personnes qui bondait la rue, elle trouvait enfin ce qu'elle cherchait : Mlle Lyvia. La professeur se tenait devant un étalage de sucreries plus rose les unes que les autres, visiblement entrain de faire un choix difficile. Nariwen fit un mine de dégoût, car cette couleur était vraiment la dernière qu'elle pourrait apprécier. Elle s'avança et toucha le bras de la demoiselle : //

- Excusez-moi madame, mais j'aimerais savoir quelque chose.

- Oui et moi j'aimerais savoir quoi choisir : le chat avec un coeur ou bien le petit nounours avec un ballon en forme de coeur.

- Ca dépend pour qui c'est mais... Puis-je savoir ...

- C'est pour ma fille. Elle adore les chats, mais j'aime beaucoup le nounours. Il est trop mignon !

- Prenez le chat, c'est elle qui compte, pas vous. Est-ce que Alek...

- Oui, tu as raison ! dit elle en prenant le chat et en le tendant au commerçant. Tu disais ?

- Est-ce que Alek Petrov est sorti aujourd'hui ?

- Humm... oui c'est même un des derniers à s'être inscrit. Pourquoi ?

- Pour euh... Rien ! Merci !

// Nariwen avait lancé ça en s'en allant le plus vite possible. Sa timidité, dont elle se serait bien passée, surtout maintenant qu'elle était chez les serpentard, reprenait le dessus. D'habitude, elle la cachait sous son calme et sa malice, mais le premier des deux traits avait bien disparus devant le rythme soutenue qui ne quittait plus son cœur. Elle slaloma encore entre les gens, évita deux trois commerçant ambulants un peu trop amicale et chaleureux, et retrouva son mur. Elle se posa de nouveau, et laissa sa tête choir contre le mur. Ses longs cheveux glissèrent et firent sensiblement pencher sa tête. Elle ferma les yeux, et réfléchit de nouveau. Calme d'extérieur, elle était comme un volcan prêt à entrer en éruption à l'intérieur. Elle voulait le voir, et elle ne voulait surtout plus attendre. Autant dire que sa patience avait littéralement disparue ! Et le pire, dans touts ça, c'est qu'elle ne savait pas DU Tout comment le retrouver. Oh, Alek...

Soudain, alors qu'elle commençait à se sentir vraiment perdue, un grattement sur le mur, juste à côté d'elle, lui fit rouvrir les yeux. Sous le regard interrogatif de Nariwen, un plume était entrain d'écrire sur le mur. La jeune fille s'en éloigna, et regarda intensivement les mots se former, les lisant à haute voix au fur et a mesure : //

- Nariwen... par... ici. Mais... Qui ?

// Dans d'autres circonstances, une immense méfiance se serait installée en Nariwen, et elle aurait instinctivement sortie sa baguette, mais elle était actuellement dans un état second. Un espoir infini, et pourtant basé sur presque rien, naquit en elle. Et si c'était lui... Alek... Alek Petrov. Rien qu'à la pensé même de ce nom, une douce chaleur la remplissait. Elle se mit donc à suivre lentement, mais surement les inscriptions. Et c'est ainsi qu'elle arriva à l'angle de rue où le jeune homme s'était arrêté pour créer ce magnifique jeu de piste. Elle se stoppa net, dévorant l'objet de ses pensées des yeux sans oser approcher ni parler. De t'aille respectable et de carrure ordinaire, il avait des cheveux blonds, avec quelques mèche châtain clair, qui semblaient soyeux à souhait. Ses yeux d'un bleu gris pétillant semblait à eux seuls aspirer le monde entier. Sa peau rose donnait envie qu'on y posa ses lèvres. Nariwen rosit de son côté légèrement aussi, elle qui d'habitude restait d'une blancheur sans faille. Elle le regarda, les yeux brillant d'un amour qu'elle ne pouvait décidément pas camouflé. Seulement voilà, arrivé là, elle ne savait plus quoi dire, elle ne savait plus quoi faire. Pourtant, sa voix s'éleva dans la fraicheur de ce jour si spécial : //

- Alek... Enfin...

// Elle se rendit compte qu'elle avait parlé, et rosit un peu plus. Elle sourit aussi, remarquez. Un sourire... C'était si rare venant d'elle... Elle se laissa doucement glisser à côté de lui, le côté gauche appuyer contre le mur. Elle était heureuse... Vraiment heureuse d'être à ses côté maintenant. //


Couleurs utilisées dans ce message : #6600FF, #990099
Keiru

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 03 Mar 2012, 15:39  Répondre en citant

- Jijo..

// Son cœur commença à battre à cent à l'heure, un visage lui apparut en tête, elle était comme possédée.. Le portrait de cette jeune femme envahissait son esprit, un visage pâle surmonté de cheveux blonds platine, des yeux bleus clairs qui la captivaient. Elle ne connaissait d'elle que son visage et son prénom et pourtant, elle l'aimait. Elle n'éprouvait qu'un seul besoin, il fallait qu'elle la trouve à tout prix. Comment pourrait-elle.. Mais bien sûr! Keiru ouvrit sa sacoche et prit le parchemin qui lui était devenu très agréable au toucher. //

Citation :
Trois sorciers ont trois chapeaux, trois capes et trois....


- Keiru, ça ne va pas ?
insista un de la bande.

- Euh non, pas tellement.. Je crois que je vais rentrer.

// Elle salua ses amis avant de s'enfuir dans la direction opposée à celle du petit groupe. La Rouge-et-Or regarda derrière elle et aperçut le groupe qui disparaissait au loin. Elle s'engouffra alors dans une petite ruelle et fit irruption dans un magasin. Elle y acheta une cape noire et sortit couverte de celle-ci. Keiru parcourut les rues ni-vue, ni-connue. Elle 'arpentait les magasins et les différents commerces de restauration à la recherche de sa bien-aimée. Elle passa devant un endroit nommé 'Les trois balais' et c'est là qu'elle fit le rapport : Trois sorciers, trois chapeaux, trois capes et trois balais. C'était trop évident pour s'en rendre compte du premier coup. Elle enleva son capuchon et débarqua dans l'endroit qui avait l'allure d'un café du pays d'Aphrodite, du rose et des cœurs étaient plus qu'omniprésents. Dans le fond, elle pouvait distinguer une chevelure blonde.. Keiru se rua en direction de cette personne et s'assit devant elle.. Oh mon dieu! Une vieille! //

- Petite insensée ! Comment osez-vous venir à ma table ?!
hurla la vielle femme dont la teinture de cheveux l'avait trompée.

- Euh excusez moi c'est une erreur!

// Ah la bonne blague.. Elle devrait être plus prudente. La vielle dame saisit son parapluie, la Préfète de Gryffondor se leva brusquement avant de se prendre un coup dans la face, et partit dans la direction des toilettes des filles car elle sentait que sa coiffure faisait des siennes. //


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ArtemisChasseresse

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 03 Mar 2012, 21:23  Répondre en citant

//Artemis titubait en sortant de la tente. Elle ne voyait plus clair, était complètement ivre. Son esprit si glacial et intelligent d'habitude était embrumé et elle ne cherchait même plus à se contrôler.
Seul quelque chose restait clair dans sa vision. Le nom gravé sur son poignet.
Mirabelle...
C'était un nom magnifique, tellement beau. Artemis s'amusait à le retourner dans son esprit, à inverser les lettres et à le murmurer avec de différentes intonations. Non, toujours aussi beau.
Elle n'avait jamais ressenti de l'affection auparavant. Mais maintenant... ce n'était pas si désagréable, elle avait l'impression d'appartenir à quelqu'un.
Mais...
Soudainement, un autre sentiment l'assaillit. Celui de l'angoisse.
Mirabelle l'aimerait-elle autant? Son affection serait-elle réciproque?
Son angoisse se mua en terreur tandis qu'elle tentait vainement de retrouver le visage de sa camarade de Serdaigle. Elle tentait de s'arrêter, de retrouver sa froideur habituelle, mais rien ne marchait. Mirabelle était constamment présente dans ses pensées. Et elle continuait de marcher, elle était incapable de s'arrêter...
Artemis était une personne très égoïste. Voilà la raison pourquoi Mirabelle prit moins d'importance dans ses yeux, voilà pourquoi Artemis justifia son manque d'altruisme et son égocentrisme par le fait qu'elle était certaine que Mirabelle ne pourrait pas vivre sans elle et voilà pourquoi elle tourna son attention vers elle même.
Elle allait avoir une crise de panique. Ca faisait tellement longtemps qu'elle n'en avait pas eu qu'elle pensait qu'elle s'en était débarrassée. Mais là... elle sentait bien la peur qui montait, qui montait, qui la dévorait. Elle commençait à voir des menaces partout, les visages des gens autour d'elle étaient malveillants, ils allaient lui faire du mal...
**Je vais perdre la raison, pensa-t-elle avec terreur. Je deviens folle.**
Elle tenta de se calmer. Elle respira et essaya de comprendre ce qui la térrifiait ainsi.
Mais elle n'arrivait pas à localiser la source de sa panique. Elle se mit à trembler violamment et une bouffée de chaleur l'envahit avant de laisser place à une froideur glaciale. Elle avait l'impression que son cœur allait lâcher, qu'il allait exploser dans sa poitrine et elle s'arrêta en plein milieu de la rue, blanche de frayeur.
Quelqu'un lui tapota le bras, mais elle n'entendait pas sa voix, pourtant inquiète. Elle entendait seulement son cœur qui battait à tout rompre.
Mirabelle lui inspirait de l'affection, mais de la crainte. Et pourtant, cette jeune fille qui ne faisait du mal à personne... tandis que elle, Artemis, elle était tout sauf innocente.
Comment Mirabelle pourrait-elle l'aimer autant que Artemis l'aimait?
Elle voulut se dégager de l'emprise de la personne inconnue, mais resta figée. Elle étouffait, n'arrivait plus à respirer...
Jusqu'a ce que une voix l'interpella,
“ - Artemis?”


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JijoGeeketteHimeSama

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 04 Mar 2012, 01:02  Répondre en citant

//Cela faisait maintenant plusieurs minutes que la jeune japonaise ne bougeait plus. Elle ne cessait de chercher un moyen de tout savoir sur Keiru, sans pour autant aller la voir elle-même. Comme toute bonne Serpentarde qu'elle était, ce n'allait sûrement pas être elle qui allait faire le premier pas, elle ne s'y abaisserai pas. Non, elle trouverait sûrement Keiru par pur hasard, mais elle ne lui montrerai aucunement son amour ! Malheureusement, elle ne pouvait attendre,mais elle n'était pas de nature sociale à Poudlard, parlant certes à quelques personnes, mais cela se limitait à des relations de camarades de classe à qui elle ne fait pas confiance, et donc, par conséquent, elle ne leur demanderait jamais à l'un deux qui est Keiru, ne voulant pas montrer un signe d'intérêt pour une personne autre qu'elle-même.
Cela la désespérait de ne pouvoir parler immédiatement à sa bien-aimée, mais elle ne voulait vraiment pas tenter une première approche seule.
Alors qu'elle continuait à ruminer de sombres pensées, la tête toujours dans les mains, un cri la tira de ce qui pourrait être un demi-sommeil, du fait de son immobilité totale. //

- Petite insensée ! Comment osez-vous venir à ma table ?!

// Elle esquissa un sourire, sans prendre la peine de relever la tête, s'imaginant la personne, insensées se prendre des coups de parapluie, et riait intérieurement d'une vieille transformant en fouine l'objet de sa colère. Elle referma les yeux, chassant la vieille mégère de sa tête, et tenta de se replonger dans ses mornes pensées, mais n'y parvint pas.
Elle lâcha un soupir plus que bruyant, attendit quelques secondes, le temps que son corps se réveille, et releva la tête, les yeux toujours fermés. Elle les rouvrit doucement, afin de s'habituer à la lumière très soudaine arrivant dans ses yeux bleus.
Ayant été dans une posture assez désinvolte, elle vit que ses cheveux n'étaient plus aussi raides, et que, d'après la sensation présente sur ses cils, son mascara avait un peu coulé. Elle se leva lentement, mais gracieusement, et alla en direction des toilettes pour dames, afin de ... "Se refaire une beauté ?". Elle n'aima pas le travail que pouvait faire un sort, même si celui-ci était maitrisé, et elle préférait la réelle sensation d'une brosse dans ses cehveux
Elle entra dans le lieu-dit, celui-ci étant propre (certainement pas comme celui des Messieurs) et se dirigea vers les lavabos, à coté d'une blonde qui faisait sa taille, et qui portait une robe de sorcière.
Elle s'arrêta à ses cotés, et sortit sa brosse noire, parsemée de motifs, coiffant précautionneusement ses longs cheveux qui retombèrent au fur et a mesure sur ses cuisses. Elle regardait à peine le miroir et la personne présente, gardant son comportement habituel presque associable. Ce ne fut que lorsqu'elle se sentit fixée, qu'elle daigna lever les yeux sur le reflet de la personne présente à ses côtés.Celle-ci la regardant avec un air étonnamment surpris. Le coeur de Jijo manqua un battement, en voyant d'immenses yeux bleus, une longue chevelure blonde, et un teint coloré. //

*Keiru*

//Elle remarqua un détail, qui l'énerva et la désespéra au plus haut point. L'écharpe de Gryffondor ainsi qu'un insigne de préfet brillant sur sa poitrine. Elle se souvint d'un coup où est-ce qu'elle avait vu et entendu son nom. Elle avait surpris une conversion entre Amarel et une autre personne, dont le sujet de conversation était Keiru Daisuki, la nouvelle préfète des Lions.
Elle regardait vaguement le reflet de Keiru, réfléchissant à toute vitesse.//

* Une Gryffondor et une Serpentarde. Une Gryffondor, et une Serpentarde. Non, mais ce n'est pas possible... Pourquoi a-t'il fallu que je sois tombée amoureuse d'une Gryffonodor, la pire des maisons qui soit à mes yeux ! Et une préfète en plus ! Ohlalala... Je suis foutue. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire? Je ne peux pas accepter l'amour que j'ai pour elle, quelle image cela donnerait ? Non,je ne peux pas. Et si jamais j'acceptais, mon père l'apprendrait, et il n'acceptera jamais... Non, ce n'est pas possible... *

Cependant, tout en fixant le reflet de la Préfète, elle sentait son coeur battre de plus en plus vite, et elle se tourna vers elle, afin de la regarder en face... Elle prit une certaine contenance, mais ne parla pas. Elle recula d'un pas, afin de s'appuyer contre le mur, paraissant tout à fait détendue. Elle vit la préfète Daisuki rougir un peu, et Jijo a fixa d'un air interrogateur... Serait-elle amoureuse de sa personne, ou rougirait-elle devant chaque personne la regardant ?
Elle attendit quelques instants, et la regarda, avant de lui parler d'un ton légèrement distant, mais poli.//

Saviez-vous qu'à la longue, être fixée comme ça est agaçant ? Je vais finir par penser que vous voudriez ma photo, chère préfète de Gryffondor ...

//Elle avait craché ces derniers mots, "Préfète de Gryffondor".... Elle ne voulait pas être aussi brutale avec elle, mais... A ses yeux, elle ne pouvait aimer quelqu'un venant de cette maison. Que dirait son père? Keiru n'était probablement pas de sang noble, et donc n'avait pas été élevée dans le même mode de vie que la Serpentarde. A cet instant, elle regrettait son éducation, et le fait qu'elle soit dépendant de l'avis de son père la révoltait. Mais pouvait-elle faire autrement ?
Elle soupira, et ferma les yeux, patientant quelques instants, tout en continuant de réfléchir sur ce qu'elle devait faire pour elle et pour Keiru. C'était bien la première fois qu'elle se souciait de quelqu'un, et elle ne voulait surtout pas qu'il lui arrive malheur, à elle, comme à la femme qu'elle aimait. //


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Sam. 17 Mar 2012, 15:15) ; édité 1 fois

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Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 04 Mar 2012, 11:57  Répondre en citant

// Accotée contre le mur de la Poste comme si elle voulait l'empêcher de s'effondrer, Arsenic Rosidae méditait. Ou plutôt, elle menait son enquête. Elle venait à nouveau d'observer un étrange manège autour de ce chapiteau et avait bien envie de démasquer la gitane, qu'elle prenait tout à fait pour un de ces aigrefins peu scrupuleux. Elle fit quelques pas dignes d'un crabe vers sa gauche, toujours collée contre la paroi de pierre et prête à s'y fondre. À ce rythme et encore encombrée de sa maison en pain d'épices - certes miniature mais tout de même assez imposante pour qu'elle fût incapable de voir devant elle, la Vert-et-Argent mit de longues minutes - que je vous épargnerai puisque, hormis d'étranges lettres aux couleurs de l'arc-en-ciel peintes sur tous les murs, excepté l'éléphant qui se promenait joyeusement dans les rues, faisant trembler la terre et par la même occasion sautiller les élèves, à part ces dizaines de sucreries volantes qui vinrent s'écraser contre la jeune femme et fors tous les étudiants hagards qui marchaient sans but, rien d'extraordinaire ne s'était déroulé - avant d'atteindre les Trois Balais.

Enfin parvenue à destination, elle appuya son pâle front contre la grande fenêtre du pub. A l'intérieur, des groupes, et surtout des couples, batifolaient gaiement. La bonne ambiance et la chaleur qui y régnaient contrastaient avec le dehors. Elle se redressa difficilement. La montagne de sucreries qu'elle baladait depuis une, voire deux heures maintenant, commençait à peser son prix... Non, son poids ! Oui, elle pesait son poids, qui, à vue de nez - parce qu'un nez voit, se situait entre deux et cent kilogrammes. Mais Arsenic ne s'en serait séparée pour rien au monde, sauf peut-être une maison en pain d'épices grandeur nature. Elle reprit donc son chemin, contournant habilement chaque réverbère qui se dressait sur son chemin. Du moins, elle essayait ; il était souvent trop tard lorsqu'elle comprenait qu'un candélabre avait été bâti justement là où elle marchait. Au fur et à mesure de son approche, la grande tente fuchsia semblait s'agrandir encore et encore.

La jeune Rosidae en fit le tour discrètement, bien qu'il fut probable que son ombre se dessinât sur les pans de toile. Pour la seconde fois, elle se posta à l'entrée et patienta quelques secondes avant d'y pénétrer. À sa grande non surprise, la décoration intérieure avait intégralement été repensée. Le sofa en peau de zèbre avait laissé sa place à une causeuse gothique, la toile n'était plus d'un blanc immaculé mais d'une couleur proche du gris taupe, les tapis n'étaient plus qu'un mauvais souvenir et même l'unique table avait doublé de taille et transposé sa fine nappe en dentelle bleue pour un linge plus sombre et épais. //

** C'est toujours aussi peu ravissant ici. **

// Prudente, la Serpentarde ne fit pas une deuxième fois l'erreur de poser son colis sucré. Elle était entrée sans vraiment savoir ce qu'elle allait dire ou faire, elle attendit donc que la fameuse et troublante gitane refît son apparition. Elle grignotait la poignée de la porte de sa maison quand la femme se détacha de la toile, tel un caméléon avec des cheveux. //

- Vous ici.

- Moi ici.

// Comme deux coqs dans l'arène, elles se jaugèrent quelques secondes, presque impatientes à l'idée de se jeter sur l'autre. Finalement, la gitane reprit la parole : //

- Jeune demoiselle, votre présence me laisse supposer que vous souhaitez que je vous apporte mes services.

- Volontiers. Un nuage de lait avec mon thé je vous prie.

// Et sans plus de cérémonie, la Vert-et-Argent prit place dans la causeuse - confortable. Elle passa son index sur le toit de sa friandise, fébrile dès qu'elle s'imaginait croquant de ses dents parfaites le pain succulent et pourléchant les décors de sucre ou de meringues. Quelle ne fut sa déception lorsque la bohémienne vint s'asseoir à ses côtés, sans nulle tasse de thé dans ses mains. Elle avait espérer disposer de Russian Earl Grey pour déguster son gâteau. //

** Cela aurait été un délice ! **

// Elle sursauta lorsque la femme posa sa paume sur son avant-bras, heureusement couvert par son pull mauve - qui sait ce que cette main avait touché auparavant. La jeune Rosidae se leva précipitamment, craignant une nouvelle attaque d'une forcenée affamée. Alors qu'elle s'éloignait le plus possible de sa rivale, elle se prit le pied dans un de ces infâmes coussins ridiculement mous. Elle tenta de rétablir son équilibre pendant quelques dixièmes de seconde, en vain. Ses doigts refusant de lâcher le socle sur lequel reposait la maison en pain d'épices, elle s'étala de tout son long, les bras à moitié repliés mais vers l'avant, dans l'espoir de sauver l'assemblage de sucreries. Malheureusement, elle fut incapable de retenir sa tête et, même si le gâteau n'avait subi aucun dommage lors de la chute, il en fut autrement lorsque la Serpentarde y plongea le visage. Elle resta ainsi prostrée sur le sol plusieurs secondes, goûtant contre sa volonté la maison comestible.

Lorsqu'elle se releva, elle ne put que constater le carnage avec désespoir. Le toit avait été enfoncé, les fenêtres en sucre brisées, les pins décorant le jardin abattus, et pire que tout : le visage de la jeune femme était comme remodelé dans le gâteau. D'ailleurs son faciès à elle était couvert de pain, de saccharine, de guimauve et autres résidus consommables. Elle passa rapidement une main sur sa figure et lécha le pourtour de ses lèvres. Même si l'aspect général s'en trouvait plus que mutilé, le goût était toujours là. Rassurée, Arsenic se releva maladroitement et tourna son visage à peine distinguable vers la gitane. //

- Je pense que vous comprendrez si je mets le feu à votre cirque.

// Elle était clairement en colère, son timbre de voix plus sourd que jamais. Si la gitane ne l'avait pas accostée de la sorte, son aimée montagne de friandises aurait encore fière allure. Elle sortit sa baguette en bois de prunelier qu'elle dissimulait dans la poche arrière de son pantalon en lin beige et, d'un sort, se nettoya la figure. Elle retira les derniers morceaux de gâteau coincés dans ses tresses avec ses doigts. //

- Chère amie, Arsenic fronça les sourcils : à qui s’adressait-elle ? Puis-je me faire pardonner en vous apportant ce que vous désirez le plus ?

// Après s'être questionnée sur le sens du mot amie, la demoiselle aux cheveux rouges supposa que sa réponse était attendue. La tzigane la regardait placidement mais son sourire en coin couvait assurément quelque mauvais tour. Cauteleuse, Arsenic hocha vigoureusement la tête et annonça, confiante : //

- Donnez-moi bien plus qu'une miniature. Je brigue une maison grandeur nature en pain d'épices. Si vous en êtes capable, bien entendu.

// La femme à la longue robe de la même couleur que la tente partit d'un rire singulier, loin d'être cristallin. //

- Je pensais à quelque chose de plus... abordable.

// Elle reçut comme réponse un soupir de mécontentement. Et alors qu'Arsenic se penchait pour ramasser sa ruine de gâteau, la gitane se précipita sur elle et lui enserra le poignet. Quand enfin la septième année parvint à se libérer, elles étaient déjà là. Les lettres. Elles brillaient, blanches et chaudes. Quatre lettres qui formaient un simple mot, un prénom même. Mina. //

- Qu'avez-vous fait, vieille maritorne ?!

// Elle récupéra la bâtisse en pain d'épices et se sauva ; les derniers mots de la femme sonnèrent presque comme une malédiction : //

- Jamais vous ne me remercierez assez...

// La jeune Rosidae termina sa course devant le magasin Honeydukes. Elle était essoufflée et plus les secondes défilaient, plus son état empirait. Son cœur battait à une folle cadence et ses mains n'avaient jamais été aussi moites. Elle respirait avec peine. Il fallait qu'elle rentrât au château. Elle fit quelques enjambées supplémentaires avant de se faire une raison : elle était trop chargée pour poursuivre. Dans un élan de découragement, elle posa là son colis sucré. Plus elle le regardait, moins elle avait envie de le manger. //

** Comment est-ce possible ? J'ai pourtant toujours eu un faible pour le pain d'épices... **

// Elle jeta un dernier regard au gâteau, tel un adieu muet, et s'éloigna. Si elle s'était retournée à ce moment précis, elle aurait vu un elfe de maison assez hideux sortir de l'ombre et s'en emparer, avant de transplaner, un sourire mesquin sur les lèvres. Or, Arsenic était bien trop concentrée sur ce qui lui arrivait pour entendre le craquement relatif au transplanage. Sa poitrine la brûlait, son esprit se brouillait et n'arrivait plus à détacher son regard bistre du Mina gravé sur son poignet droit. Elle porta un doigt à ses lèvres, puis frotta activement les lettres cicatrisées. Elles ne partaient pas. La septième année fut tentée de leur lancer un sort mais craignit de se faire mal.

Autour d'elle, il lui semblait que le temps ralentissait. Les passants étaient trop préoccupés par leurs achats ou conjoints qu'ils ne prêtaient attention à rien d'autre. D'ailleurs, n'y avait-il pas bien trop de couples ? Tous riaient, poussaient des cris de joie, inconscients. La Vert-et-Argent s'adossa au mur le plus proche et secoua la tête. Ses deux tresses vinrent fouetter son visage d'albâtre, devenu plus sensible à cause du vent. Aussi fort essayait-elle, elle ne parvenait plus à se concentrer ; un seul mot accaparait toutes ses pensées : Mina. Et plus elle le prononçait, plus un visage se dessinait. Une peau claire, des yeux bruns sans fond, des cheveux de la même couleur, quelques grains de beauté, des lèvres assez charnues...

Elle expira tout l'air de ses poumons, dans une tentative oiseuse pour se contrôler. Elle ne comprenait pas. Du tout. Il était possible qu'elle eut déjà rencontré cette Mina mais elle ne lui avait jamais adressé la parole. Il n'était donc pas logique que son prénom eut autant d'influence sur son pouls. //

** L'amour n'a rien de normal. **

// Arsenic tressaillit. Elle entendait la voix de la gitane maintenant... Sa fièvre devait vraiment être élevée. La Serpy chercha une place correcte et dépourvue de saletés pour s'y poser. Elle entoura ses genoux de ses bras et y blottit sa tête. Ses yeux se fermèrent d'eux-mêmes, la plongeant dans un état de semi-sommeil.

Elle fut réveillée par un coup reçu sur le haut du crâne ; un de ces Cupidons volants avait mal calculé sa trajectoire. La jeune Rosidae l'attrapa par les ailes et lui croqua le carafon sans aucun remord. Le sucre fondit avec douceur sur sa langue, émoustillant ses papilles. Elle frotta ses paupières et se découvrit pelotonnée sur le sol, dans la grand-rue de Pré-Au-Lard. La septième année se leva, épousseta son pantalon et son pull, repositionna ses tresses et vérifia que sa baguette était toujours en place. //

- Prochaine mission : trouver Mina ! s'écria-t-elle d'un ton enjoué.

// Elle n'avait plus aucun doute : Mina était son aimée. Et elle devait absolument le lui révéler. Toute ragaillardie, elle observa les alentours. Il lui fallait attirer l'attention. Arsenic se précipita dans chacun des magasins du village, en quête d'objets magiques qui auraient pu se révéler utiles. Les paquets s'empilaient dans ses bras et elle ne savait plus où donner de la tête. Somme toute, elle eut tôt fait de dévaliser plusieurs boutiques, dont la confiserie couleur bonbon.

De nouveau dans la ruelle principale, la jeune femme aux cheveux rouges fut prise de folie. Avisant un haut lampadaire, elle laissa tomber ses paquets à son pied et y grimpa avec une agilité... surprenante. Parvenue en haut, elle sortit sa baguette magique et, grâce au sortilège de lévitation, récupéra un à un ses achats. Elle s'affaira à la confection d'un... mh, eh bien... d'un truc. Après plusieurs minutes passées sur le lampadaire à haut plat (il fallait bien qu'elle pût s'y tenir sans crainte), elle leva sa baguette bien haut et activa d'un mot une explosion. Fusées multicolores, bonbons à hoquet, savons sauteurs, Cupidons volants, plumes enchantées, serpentins et confettis colorés... Tout et n'importe quoi se répandit dans les airs, comme doté de vie. Et à l'aide d'un Sonorus, elle appela : //

- MINA ! MINAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

// Étrangement, les passants ne lui prêtèrent une attention que minime. Tous semblaient charmés. Ou bien étaient-ils simplement trop amoureux. La Serpentarde, quant à elle, espérait que son appel... festif ne resterait pas sans réponse. //


Couleurs utilisées dans ce message : #3D2B1F, #4000BF
Mirabelle

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 04 Mar 2012, 15:59  Répondre en citant

// Mirabelle détourna enfin son regard de son poignet où le nom fraichement inscrit semblait palpiter. Elle se dirigea vers le village sans hésitation, comme poussée par une force invisible, sans faire attention au châpiteau au couleur vive qui se dressait fièrement derrière elle. Ses pas silencieux descendait la faible qui la conduisait à Pré-Au-Lard. Elle ne se rendait même pas compte d'où elle venait et où elle allait. Hypnotisée, elle avançait dans les rues étroites et tortueuses, assez loin des commerces, avec toujours un seule pensée en tête : Artemis. Elle avait l'impression que si elle n'était pas avec Artemis maintenant, tout de suite, elle allait en mourir. Peut-être n'était-ce pas une impression ? Prise de vertige face à un sentiment si fort et si incontrôlable, elle s'arrêta quelques instants et du s'appuyrer contre un mur pour tenir debout. Elle ne se sentait pas très bien. Sa tête lui tournait, ses jambes peinaient à soutenir son poids, ses mains tremblaient. Tout son être lui criait le nom d'Artemis.
Artemis.. Artemis était une personne si fantastique. Comment avait t-elle pu l'ignorer auparavant ? Cette évidence était pourtant si implacable ! Peut-être était t-il déjà trop tard ? Et s'il lui était arrivé quelque chose ? La personne la plus précieuse que Mirabelle aie connue était peut-être en danger ! Et cette stupide Serdaigle, pendant ce temps là , reprenait sa respiration contre un mur, juste parce qu'elle ne se sentait " pas très bien ".
Mirabelle pria pour que sa chance ne soit pas passée. Artemis était un présent unique. Elle était si gentille, son sourire calmait toutes les peines, ses paroles étaient comme des cadeaux du ciel. Comment vivre quand on sait qu'une personne si importante n'est pas à nos côtés ?
La Serdaigle se remit en route vers son but unique, son destin. Elle se retrouva au milieu de la rue commerçante principale. Une pluie fine commençait à tomber; si bien que les quelques commerces qui avaient installés des étalages à l'extérieur commençait à remballer leurs marchandises, en maudissant la météto.
Mirabelle ne reconnut pas sa promise entre toutes les silhouettes encapuchonnées qui avançait sur les pavés humides. Elle était peut-être déjà rentrée à Poudlard ?
Eperdue, Mirabelle se mit à courir et à chercher dans chaques recoins du village. Où était-elle ? Où était Artemis ? Le désespoir s'abattit sur la Serdaigle comme la lame d'une guillotine. Son amie était perdue. Jamais elle ne la retrouverais. Tout était fini, plus rien n'avait de sens. Elle s'effondra sur un vieux banc. A quoi cela servait-il de vivre si c'était pour être malheureuse ou pour chercher l'inaccessible pendant tout le long de cette si longue existance ? Les larmes coulèrent, Mirabelle n'essaya pas de les retenir. Elles se mélangeaient à l'eau de pluie et collaient ses cheveux contre son visage. Elle baissa les yeux sur sa main et sur le maudit nom qui y restait inscrit. Après un moment qui lui parut être une éternité, elle trouva la force de se relever pour retourner au château. Elle marchait dans la rue, tête basse, désespérée, meurtrie.
Soudain, elle apperçut la silhouette immobile quelques mètres devant elle. Des cheveux chatains, assez long, lisse. Etait-ce elle ? Son nom résonnait dans l'espirt de Mirabelle..//

** Artemis.. Artemis !! **

// La silhouette se retourna, répondant à son appel silencieux, comme si leurs esprit étaient connectés. Leurs regards se croisèrent et ce fut la révélation. Tout ses doutes se dissipèrent, elle avait trouvé sa raison d'être. C'était Artemis. Mirabelle s'avança et, doucement, lui tendis la main. Elle ne savait pas quoi dire, elle était ,tout simplement, profondément heureuse. Ivre de bonheur, elle approcha encore, accéléra pour la rejoindre, et se mit à courir sur les derniers mètres pour prendre son amie dans ses bras.//

- Je pensais t'avoir perdue.. murmura t-elle dans un soupir, en essayant ses larmes.


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