Hiboux Nomade Notes
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Glaces Florian Fortârome

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Joueuse


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Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année
MessageDate du message: Mar. 20 Jan 2015, 19:30  Répondre en citant

Il tremblait. Définitivement, cette journée était désastreuse, cette année était désastreuse, cette vie était désastreuse. Il tremblait, incapable de se calmer, incapable d’aligner un sortilège cohérent, incapable tout simplement. Et s’il y avait bien quelque chose qu’Amarel détestait par-dessus tout, c’était ce sentiment d’impuissance qui l’envahissait un peu plus à chaque crise comme celle qu’il était en train de vivre. « Ça, ça va ? » C’était une blague, vrai ? Parce que si ça n’en était pas une, il était non seulement en train de vivre sa journée la plus désastreuse depuis un certain temps, mais en plus il la vivait avec une abrutie finie. Se concentrant sur sa respiration plus que sa réplique qui lui était venue, il sentit petit à petit son souffle se calquer sur celui d’Amber, comme si elle avait fait exprès d’avoir la respiration d’un dragon enrhumé. Un frisson, Amarel se réfugia entre ses bras pour oublier qu’il était pitoyable. Son murmure à destination de la Serdaigle n’avait certes peut être pas pour but d’être audible, il força son interrogation à naître en entier. Qu’est ce qu’elle foutait encore là, Salazar ? Pourquoi, mais pourquoi donc s’accrochait elle ainsi comme un Botruc à sa branche ? C’était incompréhensible, illogique, et plus encore que son incapacité à se défendre – ou presque du moins – Amarel détestait ne pas comprendre. C’était viscéral : comme si trop de choses dans les circonstances de la mort de ses parents et de son propre enlèvement lui étaient hors de portée pour qu’il supporte d’autres mystères. Qu’est ce qui pouvait la retenir de partir, de le laisser, de l’attaquer, de lui faire payer le mépris dont il l’inondait depuis qu’il était sorti de Ste Mangouste ? De la faiblesse assurément, lui soufflait une petite voix moqueuse. De la pitié, cette pitié qu’il détestait, qui l’écœurait, qui l’horrifiait aussi. Cette pitié dont il ne voulait surtout pas, au final, et qu’il percevait à chaque rendez vous à Ste Mangouste dans les yeux des Médicomages lorsqu’ils voyaient son état de santé. Qu’ils essayent un peu de se prendre une potion défaillante dans la figure pour voir dans quel état ils allaient ressortir ! Ce n’était pas qu’il était resté coincé à l’âge de onze ans, ce n’était pas, non plus, qu’il était revenu à un âge plus avancé, c’était que son corps ne comprenait plus rien et qu’il refusait de s’adapter à son âge biologique. Un organisme pleinement défaillant, une magie hyperactive, des bilans de santé déplorables… De la pitié, partout.

Et dans les yeux d’Amber, il en mettrait sa baguette dans un Feudeymon. - « Pourquoi j’ai accepté de venir ? Parce que je suis ridicule et stupide voilà pourquoi ! Tu le sais très bien, tu l’as dit ! En tous cas, ce n’était surement pas pour ton agréable compagnie et ta gentillesse ! Amarel tu te rends compte que tu es insupportable ? C’est à toi de te poser des questions ! Pourquoi tu tiens tellement à fuir tout le monde ? Pourquoi tu voudrais que tout le monde te déteste ? Et pourquoi tu t’appliques à détester tout le monde ? Tu fais tout pour, et à force tu vas finir par y arriver ! Tout le monde te détestera et tu seras tout seul. Mais dans la vie, on ne vit pas tout seul, on a besoin des autres ! Regarde-toi ! Tu es ridicule oui ! Et si je n’étais pas venu avec toi, tu aurais fait quoi tout seul, dans ton état, sur le Chemin de Traverse ? Hein ? Maintenant que tu t’es rendu malade en voulant faire le fier et que je vais te laisser tout seul, tu vas faire quoi ? » Surpris de cette soudaine absence de timidité dans les propos de la Serdaigle, Amarel sortit un instant de sa dépression pour la regarder dans les yeux, ses verres teintés ne parvenant presque pas à atténuer la force de son regard. Sans trouver quoi répondre, les mots lui parvenant avec un temps de retard comme s’il se trouvait à des kilomètres de là. Et elle tourna les talons. Se redressant imperceptiblement, toujours accusant quelques secondes fatales de retard, un naturel et angoissé « Attends ! » s’échappa de ses lèvres, le laissant le souffle court. Attends, oui, mais quoi ? Se relevant avec difficulté, Amarel la chercha du regard. Tu te rends compte que tu es insupportable ? Bien sûr que oui il s’en rendait compte : c’était sa meilleure défense depuis des années. Sa façon d’être, sa façon de se comporter.

Tout le monde te détestera et tu seras tout seul Un frisson. C’était ce qu’il voulait, non ? Être tout seul. Comme il l’était depuis trop longtemps. Malgré July. Malgré son chien, malgré sa chouette. « Amber ! » Un gamin capricieux, voilà ce qu’il était immanquablement. Un gamin capricieux, terrifié et terriblement arrogant malgré tout. C’était un concept en soi qu’Amarel, si on prenait le temps de l’étudier un peu.

Tu seras tout seul. Il s’en fichait des autres, il s’en fichait depuis longtemps. Depuis toujours. Depuis ce vide immense qui s’était saisi de lui, quand il était petit. De ce vide, il s’en souvenait à la perfection, il se souvenait à la perfection du moment où il avait commencé à le ressentir. Il devait avoir dix ans presque. Et c’était comme si on lui avait arraché une partie de lui-même, comme un membre fantôme dont il ignorait la nature, comme si on lui avait ôté de sa tête des souvenirs qui accentuaient son sentiment de solitude.

Tu seras tout seul Et alors ? Il l’était déjà, ne le savait elle pas ? Il était déjà tout seul, et tout le monde le détestait déjà, et il s’en accommodait parfaitement parce qu’il ne voyait pas vraiment l’intérêt de s’en apitoyer. Dixit celui qui paniquait de plus en plus alors que les mots s’imprimaient au fer rouge dans sa mémoire. « Amber ! Ne me laisse pas seul, je te l’interdis ! » Je te l’interdis… De nouveau ce réflexe de gamin capricieux. Amarel avait des souvenirs de nets des gifles de son père et de ses Tu es né pour être un Lord, tu es né pour être l’Héritier des Prince donc cesse de pleurnicher qui claquaient dans les airs. Je te l’interdis… Comme s’il était actuellement en mesure d’interdire magiquement quelque chose à une Serdaigle suffisamment maligne pour s’être mise hors de portée au bon moment. Pestant, Amarel s’adossa au mur et se passa une main sur le visage, las. Avant de fermer les yeux pour mieux se concentrer. Tu seras tout seul… et que je vais te laisser tout seul, tu vas faire quoi ? Une gifle, voilà ce qu’il venait de recevoir. Une gifle digne de celle de son père et qui avait la même conséquence : celle de le réveiller et de stimuler son ego. Ce qu’il allait faire ?

Se transformer, pardi. Puisant dans ses réserves de magie et dans sa volonté, puisant aussi, certainement, dans la magie noire qu’il manipulait avec une certaine addiction, Amarel sentit ses oreilles le gratter, ses sens s’affiner, ses mains s’envelopper de fourrure et le lynx s’ébroua sur le chemin de Traverse où des passants, indifférents ou presque aux métamorphoses quotidiennes, n’y firent étonnamment pas attention. Alors qu’il se demandait où aller, une odeur le frappa de plein fouet. Un pas hésitant, une foulée branlante, une souplesse retrouvée. Odeur. Brutale. Couleurs. Criardes. Un pas. Deux. Une foulée. Trois. Des sensations et un instinct dénué de sarcasme et de moquerie, un port altier dépouillé de morgue et d’arrogance, la nature même du chasseur bondit sur Amber pour la faire rouler au sol et l’immobiliser dans les mains serrées d’Amarel redevenu humain. Tremblant. « Ce que je vais faire : me débrouiller, comme toujours. » Le souffle court, il se laissa rouler sur le côté, plus faible que jamais mais plus éveillé aussi. Avant de partir dans un éclat de rire étrange provenant d’une personne telle que lui. Il ne savait même pas pourquoi il riait, d’ailleurs. Il ne savait même pas depuis quand il n’avait pas ri de la sorte. Très longtemps. Sept ans, peut être plus. « Tu croyais quoi, Amber ? Tu croyais quoi ? T’attendais quoi de moi ? Je suis insupportable, je suis détestable, je veux être seul, tu t’attendais à quoi en me parlant ? Tu es incapable de me comprendre, tu es incapable de voir que je suis seul depuis plus de sept ans et tu oses t’énerver que je ne sois pas comme toi ? » Il ne savait pas d’où il tirait ces mots et ces phrases, mais une chose était sûre : cette Amber était étrange, ou du moins avait un effet étrange sur lui.


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Ambrozia

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 27 Mar 2015, 15:43  Répondre en citant

// Amber n’aimait pas ce sentiment d’impuissance et d’irritabilité qu’Amarel suscitait en elle. C’était physique : elle le ressentait dans son corps. Elle aurait voulu le secouer, lui mettre des baffes, l’obliger à changer d’attitude. Elle voulait qu’il soit heureux… Qu’il arrête de se renfermer sur lui et qu’il s’intéresse aux autres. Aux autres oui. Et à elle. Elle n’était qu’une gamine de deux ans sa cadette, mais elle l’observait depuis un moment, cherchait à le comprendre. Elle aurait voulu qu’il fasse de même avec elle.

Mais voilà, elle se retrouvait déçue. Lors de cette sortie, il ne lui avait accordé qu’une infime attention et n’avait cessé de la rabaisser. Elle s’en voulait d’avoir rêvé à… une relation exclusive ? Que s’était-elle imaginé ? Il n’y avait aucune raisons pour qu’il se conduise avec elle différemment qu’avec les autres élèves. Et elle savait très bien à quel point le préfet des Vert et Argent pouvait être détestable.

D’une grande patience quand elle le voulait, la jeune fille cédait rarement à l’énervement. Cependant, poussé à bout par Amarel, -qu’il était dur à supporter ce garçon- elle n’avait pu s’empêcher de lui exposer ce qu’elle pensait de son comportement, et les interrogations qu’il suscitait en elle.

A présent, hors de sa vue, elle l’observait à distance, dans un recoin sombre. Amber se sentait vexée. Elle avait envie de bouder, mais s’obligeait à rester professionnelle. Après tout, elle n’était pas là uniquement pour des objectifs personnels, mais également pour servir les intérêts de l’Amafia. De sa position, elle le surveillait avec l’assurance qu’il ne la verrait pas, et le calme et la confiance l’envahirent de nouveau. Rassurée par la pratique d’une activité dans laquelle elle excellait, l’espionnage, la jeune amafieuse réfléchissait aux conséquences de son départ impulsif. Elle avait laissé son protégé, mais gardait un œil sur lui. Le professeur chargé de les ramener à Poudlard arriverait d’un instant à l’autre et cela ne pourrait lui faire que du bien de ne plus subir la présence de cet insupportable Amarel. Sans compter qu’elle espérait qu’il prendrait conscience que la compagnie était préférable à la solitude et regretterait son comportement.

La foule incessante du Chemin de Traverse, passait entre eux deux, mais ne le cachait jamais longtemps de son regard. Amber vit le Serpentard accuser le choc de son discours suivi de son départ. Il demeura un instant au sol, hébété, puis se redressa avec peine et parvint à se mettre debout. Il la chercha du regard. La jeune fille ressenti un pincement au cœur en le voyant momentanément perdu, comme un petit garçon qui aurait lâché la main de sa mère au milieu du Chemin de Traverse.

En le voyant désemparé, elle dû se tenir au mur contre lequel elle s’adossait pour ne pas aller à sa rencontre. Amber s’en voulait d’avoir été aussi virulente. Mais il l’avait cherché et elle n’avait pu se contrôler. Et c’était trop tard pour revenir en arrière. Elle ferma les yeux quelques secondes, le temps d’ancrer sa détermination. Quand Amber rouvrit les yeux, le Serpentard avait disparu.

Le cœur d’Amber manqua un battement. Il n’avait pas pu disparaitre en si peu de temps. Elle ouvrit grand ses yeux, cherchant au loin et se concentra pour ne voir que lui parmi les passants. Vlaaam ! D’un coup, lumière dorée et fourrure lui tombèrent dessus. Elle se retrouva au sol, Amarel la plaquant durement contre les pavés de pierre, ses mains enserrant ses épaules. Ses mains ? N’était-ce pas des pattes puissantes, quelques instants auparavant, qui l’avait renversé ?

Amber n’avait encore jamais eu l’occasion d’assister à une métamorphose d’Amarel, mais elle savait par l’Amafia qu’il était un animagus et adoptait la forme d’un lynx. C’était même une des raisons de sa fascination envers le Serpentard. Elle-même rêvait de devenir animagus. C’était beaucoup de travail, ce n’était pas donné à tout le monde. Mais dans sa famille, les animagi étaient courants, et Amber était déterminée à le devenir. Avec Angel, sa sœur jumelle, elle passait certaines soirées à se documenter sur le sujet. D’autres nuits, elles erraient en lisière de forêt Interdite, dans le but de se rapprocher de la nature, de sentir l’appel animal, de le comprendre.

La peur de la jeune fille, face à cette surprise de taille, fut faible et de courte durée, comparée au soulagement qui l’envahit d’avoir retrouvé son compagnon. Soulagement très vite suivi par l’admiration d’avoir entraperçu la transformation d’Amarel. Félin ! Elle ignorait encore qu’elle forme son corps prendrait quand elle-même deviendrait animagus, - si elle y parvenait un jour- mais chaque fibre de son corps, après avoir été en contact si proche avec le lynx, l’appelait, en cet instant à devenir féline.

« Ce que je vais faire : me débrouiller, comme toujours. »

Amber resta perplexe face à cette déclaration. Elle ne voyait plus à quoi il faisait allusion, toutes ses pensées étaient tournées sur la métamorphose. Elle essayait de revivre les sensations de sa rencontre avec le lynx. Celle ci avait été tellement brève. Cependant Amber pouvait revoir l'éclair doré du regard qui s'était planté dans le sien pendant quelques secondes, l'intensité du souffle du fauve, le poids de ses pattes contre son corps...

Le Serpentard roula sur le coté, libérant Amber de son poids et la faisant revenir à la réalité. L'Amarel qui était maintenant assis à ses cotés était humain. Il semblait en meilleur forme, bien que toujours faible. Amber se redressa à son tour pour se mettre à son niveau, tout en se massant les omoplate et l'arrière de la tête, légèrement meurtries par la chute.

Sans prévenir, le jeune homme éclata de rire. La situation était pour le moins étrange. La Serdaigle ignorait que le sixième année était capable de rire. Mais ce rire, bien qu'étrange était communicatif. Il ne paraissait pas se moquer d'elle. Mais alors... qu'est ce qui pouvait bien avoir déclenché ce rire ?

Il s'adressa à elle, toujours en riant ://

"Amber ? Tu croyais quoi ? T’attendais quoi de moi ? Je suis insupportable, je suis détestable, je veux être seul, tu t’attendais à quoi en me parlant ? Tu es incapable de me comprendre, tu es incapable de voir que je suis seul depuis plus de sept ans et tu oses t’énerver que je ne sois pas comme toi ? »

//Sans réfléchir, inconsciente, elle répliqua avec tout son enthousiasme ://

"Je ne sais pas ce que j'attendais de toi, mais maintenant, je sais ! Apprend moi à devenir un félin ! Je l'ai senti en moi ! c'est un félin qui vit au fond de moi ! Nous ne sommes pas différents !"

// Au moment où elle finissait de prononcer ces mots, elle vit s'approcher d'eux la robe du professeur chargé de les ramener au Chateau. Sur le visage de ce dernier, elle pu lire la surprise de voir les deux étudiants au sol, dans un coin du Chemin de Traverse, en train d'échanger en souriant. //


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Joueuse


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MessageDate du message: Mer. 27 Mai 2015, 22:06  Répondre en citant

Amarel détestait de nombreuses choses, voilà qui était une certitude, voilà qui était un fait que tous les élèves de Poudlard savaient plus que bien. Amarel détestait de nombreuses choses, de l’autorité à la faiblesse en passant par les moldus et la botanique et en faisant un détour par la mièvrerie. Mais s’il y avait bien une chose qu’il détestait plus que tout le reste, plus que les moldus et les armes à feu – ce qui était assez significatif – c’était bien de ne pas se comprendre. Lorsqu’on était seul, lorsqu’on avait la sensation d’être seul au monde depuis plus de sept ans, ne pas se comprendre s’était se trahir, ne plus se comprendre, s’était se perdre. Et Amarel détestait aussi ne pas savoir où aller.

Rire. Ca ne lui arrivait pas souvent, et lorsque ses lèvres s’étiraient dans un sourire, c’était plus de mesquinerie et de dédain qu’autre chose. La morgue, l’arrogance, la dépression et le désintérêt total qu’il pouvait concevoir pour tous ceux qui n’étaient pas de son sang, tout cela avait pour conséquence certaine d’étouffer dans l’œuf ce qui aurait pu être des rires, et s’entendre être aussi sincère avait le mérite de le déstabiliser, face à une Amber qu’il ne comprenait pas, face à une Serdaigle qu’il ne connaissait pas, face à une attitude qui n’avait pas lieu d’être en une telle journée et un tel lieu. Bon sang ! Un peu plus tôt, il était dans une colère noire et commandait une glace, et voilà qu’il se roulait par terre comme un vulgaire pécore, à rire pour Merlin seul savait quoi, devant une gamine qui l’avait ridiculisé et qu’il avait ensorcelé. Les questions de la Bleu-et-Bronze, toutefois, résonnaient encore suffisamment aux oreilles de l’animagus pour que son hilarité inopportune s’estompe. Ce qu’il allait faire ? Se débrouiller. Elle était déçue ? Et bien tant pis pour elle, il ne cachait strictement rien de sa nature détestable, se comportant avec les autres comme il le souhaitait, sans faire d’effort pour être aimable ou un minimum social. Et s’il était seul et bien… c’était parce qu’on lui avait imposé et qu’à force, il n’imaginait même plus ne pas être totalement seul. A quoi s’attendait-elle en lui parlant après tout ? A ce qu’il lui raconte en chantant les contes de Beedle le Barde ? Non, non et non : il fallait qu’elle se rende à l’évidence, elle s’était trompée sur toute la ligne et elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle pour cette déception, pas à lui.

Au fur et à mesure, l’hilarité d’Amarel s’était éteinte pour laisser à nouveau place à son sérieux habituel, sérieux teinté d’amusement malgré tout, sérieux qu’il voulait rendre grave voire hautain sans totalement y parvenir. Et ce fut spécialement pour cette raison que contrairement à son habitue, l’enthousiasme d’Amber ne provoqua pas chez lui sa réaction habituelle mais seulement de la curiosité. "Je ne sais pas ce que j'attendais de toi, mais maintenant, je sais ! Apprends moi à devenir un félin ! Je l'ai senti en moi ! c'est un félin qui vit au fond de moi ! Nous ne sommes pas différents !" Pardon ? Amarel avait beau être remarquablement calme, remarquablement posé, remarquablement serein, il y avait des limites à ne pas franchir avec lui. Et si la demande d’Amber était plus qu’incongrue et profondément stupide selon le Serpentard et bien… elle était aussi incongrue et profondément stupide. Point. Parce qu’Amarel avait beau adoré transmettre son savoir et se sentir plus puissant que les autres, ce n’était pas une raison de lui demander ça. Surtout que la petite Serdaigle ne devait certainement pas vouloir mettre les mains et les pieds dans de la magie noi… Amarel esquissa un sourire.

Justement. Voilà qui pourrait être amusant. Amarel ne voulait pas être seul, finalement. Une autre voie se dessinait devant lui. Parce qu’Amber lui demandait quelque chose et qu’il avait les capacités de lui offrir ce qu’elle cherchait. Sans se trahir. Mais en la pervertissant, en la convertissant à la magie noire, en la faisant marcher sur un chemin sombre et obscur, sur le chemin des Mages Noirs que trop de gens craignaient et méprisaient en oubliant que la véritable magie résidait dans l’Harmonie et non dans le dédain d’une part de ce qui n’était ni blanc, ni noir, mais seulement une force naturelle qui se pliait aux désirs des sorciers. Amarel sauta sur ses pieds, tendant une main faussement généreuse à Amber pour l’aider à se relever, lorsqu’il aperçut en même temps que la Serdaigle sa tutrice qui revenait les chercher. Le Serpentard n’avait que quelques secondes devant lui. Il fronça les sourcils avant de chuchoter à la jeune fille.

« Et bien… pourquoi pas. Mais je mettrai des conditions : déjà, tu n’en parles à personne. Ensuite, tu m’obéis. Parce que devenir un animagus demande des dons en métamorphe. Moi je les ai, c’est de famille, toi… et bien toi, on avisera ça. Enfin… c’est une méthode familiale que je vais t’apprendre. Une méthode peu commune, peu connue alors… il faudra, aussi étrange que cela puisse te paraître, me faire confiance de bout en bout. » Le professeur était bientôt là. Amarel fronça davantage les sourcils. Son chuchotement devint murmure. « Si tu te dégonfles, ne me recroise pas. Sinon, rendez vous dans un mois devant la salle de potions des Septièmes années. »

Et laissant Amber en plan, Amarel se dirigea vers sa tutrice en époussetant ses vêtements, pour mieux la foudroyer du regard. « Vous auriez quand même pu faire plus vite. Je ne suis pas baby-sitter. »


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Joueuse


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MessageDate du message: Sam. 20 Juin 2015, 00:21  Répondre en citant

[RP entre Aglaé d'Aspinge et Amaury Pianzi]




// Amaury venait juste de devenir préfet. Il était encore désorienté. Il savait qu'il n'y avait aucune raison pour qu'il se prenne un horion de la part d'un des nouveaux qu'il était censé guider, mais il n'était pas encore très à l'aise avec ses nouvelles fonctions. Il avait donc décidé de faire appel à Aglaé pour qu'elle le guide... Et en plus ça faisait une bonne occasion de la voir. Il lui avait envoyé un hibou sans prolégomènes pour lui expliquer la situation, non sens avoir froisser une bonne vingtaine d'esquisses au préalable. //

Citation de lettre de Amaury à Aglaé :
Bonjour Aglaé.

Comment te portes-tu ?

Je viens de découvrir avec étonnement que le nouveau directeur m'avait nommé préfet et, sans étonnement, toi préfète en chef. Tout d'abord, félicitations. Pour ma part, j'avoue ne pas savoir quoi faire, quels sont mes responsabilités et comment je dois guider les Poufsouffles. Pourrais-tu m'aider à devenir un bon préfet ?

Je te propose de venir me rejoindre chez Florian Fortârome sur le Chemin de Traverse, le premier lundi des vacances à 14h, pour en discuter si tu le veux bien. Je suis certain que tu me seras d'une grande aide, ton efficacité n'est plus a prouver. De plus, je dois avouer que je serai très content de te revoir.

Bonne journée,
Amicalement,
Amaury


// Il avait conscience que sa lettre n'était pas géniale, mais c'était la meilleur qu'il ai réussit à écrire. Il espérait donc que la rouquine n'en tiendrait pas rigueur. Par chance, elle avait accepté le rendez-vous. Le jeune homme était aux anges. Il avait prit sa chemise légère à carreaux rouges et noirs et un jean bleu classique, ses vêtement préférés. Il avait essayé d'arranger ses cheveux au mieux, s'était rasé la barbe et, fait exceptionnel, avait même mis un peu d'after shave. Il avait prit un calepin et un stylo pour noter tous les conseils et sa guitare pour jouer et se détendre avant le rendez-vous.

Il était assis à la terrasse et attendait patiemment la belle Gryffondor qui ne devait pas tarder à arriver. Il se tordait frénétiquement les doigts et gardait un sourire un peu crispé. Il n'était pas là pour un rendez-vous romantique, Aglaé ne ressentait surement rien pour lui, mais il était tout de même tendu. Tout à coup, au bout de la rue, il reconnu la chevelure flamboyante de la jeune fille. Son cœur se mit à battre à tout rompre. Il se força à garder un sourire qu'il voulait décontracté et à souffler doucement pour se calmer. Il lui fit un signe discret de la main. Elle n'était plus qu'à quelques pas de lui... //
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MessageDate du message: Dim. 19 Juil 2015, 22:48  Répondre en citant

** Tout va bien, tu vois juste un camarade de classe en dehors des cours. Arrête de rougir. Arrête de soupirer. Tout est normal, Aglaé d'Aspinge ! Ne t'emballe, pas, ne commence pas à imaginer quoi que ce soit… **

// En remontant le Chemin de Traverse, Aglaé était nerveuse. Très nerveuse. Elle avait rendez-vous avec Amaury Pianzi, un jeune Poufsouffle qu'elle avait rencontré à Poudlard et avec qui elle s'était découvert des affinités. Le voir n'aurait pas dû être source de stress pour elle, mais c'était la première fois qu'elle était invitée par un garçon en tête à tête, et elle ne savait pas comment se comporter. Est-ce que ça voulait dire quelque chose ? Est-ce que c'était complètement normal ?
Sa main dans la poche de sa jupe, elle triturait la lettre qu'Amaury lui avait envoyée pour lui fixer rendez-vous chez Florian Fortarôme. Le parchemin était tout abîmé à force d'avoir été manipulé… Le jeune homme disait vouloir des conseils, puisqu'il venait d'avoir été nommé préfet. Encore une décision intempestive de Cooper Lawford… Cela dit, dans ce cas précis, Aglaé ne trouvait pas qu'elle soit absolument négative. Bref, la raison donnée par le Poufsouffle était tout à fait anodine. Mais la rouquine avait tout de même failli s'étrangler d'excitation avec son thé quand elle avait reçu la lettre par hibou il y a quelques jours, au petit déjeuner…
Elle n'était plus qu'à quelques dizaines de mètres du point de rendez-vous, à présent… Elle lissa une dernière fois son chemisier blanc : elle voulait avoir l'air impeccable. Ni trop apprêtée, ni trop négligée. Le juste milieu.
Elle chercha Amaury parmi les clients déjà installés chez Florian Fortarôme. Dès qu'elle le vit, elle se sentit involontairement rougir, et se mit à regarder ses pieds. Elle fixa le sol jusqu'à ce qu'elle se trouve à quelques pas du jeune homme : là seulement, elle releva les yeux. Et regretta de les avoir gardés baisser. Si elle l'avait observé en s'approchant, elle aurait eu le temps de s'habituer au fait que son vêtement mettait son physique… diablement en valeur…
Aglaé se mordilla légèrement l'intérieur de la lèvre, mais se reprit aussitôt. Elle ne devait pas se montrer stupide, mais naturelle, même si c'était difficile pour elle. Elle lâcha un simple : //

- Salut !

// Puis elle commença à se pencher pour faire la bise à Amaury, comme elle l'aurait fait si elle avait retrouvé une amie chez un glacier. Mais à mi-chemin, elle s'arrêta. Elle ne connaissait pas Amaury si bien que ça, après tout. Et puis c'était un garçon. Peut-être n'était-il pas approprié de lui faire la bise. Et, bloquée dans l'air, elle sentit une odeur d'after shave qui lui rendit la réflexion encore plus difficile. Apeurée, elle revint en arrière, et se laissa tomber sur la chaise en face de celle du jeune homme, rougissante. Elle agrippa le bas de sa jupe pour se donner une contenance, et s'excusa : //

- Désolée, oublie ça, ce n'était pas approprié.

** Changement de sujet, changement de sujet, vite… **


// La première chose qui lui vint à l'esprit fut la lettre que lui avait envoyée Amaury, et elle s'exclama : //

- Félicitations pour ta nomination au poste de préfet, c'est super ! Enfin bon, je te l'ai déjà dit par hibou. Mais je te le redis. Parce que c'est quand même cool. Bref.

// Pourquoi fallait-il qu'elle s'embrouille lorsqu'elle était face à Amaury ? Elle avait l'impression que cette fois, c'était encore pire que la première. Et là, elle n'avait pas l'excuse d'être sonnée par le Saule Cogneur… //

** Pourvu qu'Amaury ne m'en veuille pas… **


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Joueuse


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MessageDate du message: Lun. 20 Juil 2015, 01:22  Répondre en citant

// Aglaé était belle... Même plus que belle... Resplendissante. Sa jupe et son chemisier blanc lui allaient a merveille, elle était très élégante. A chaque pas, la jupe s’envolait très légèrement, se qui donnait une impression de légèreté dans sa démarche, tel un ange qui se serait posé sur terre.

Elle l'avait vu et à présent, elle se dirigeait vers lui. Elle devait avoir peur de marcher dans une saleté car elle regardait le sol. Arrivée à sa haut, elle lui adressa la parole. //

- Salut !

// Elle se pencha vers lui, comme si elle s'apprêtait à lui faire la bise, puis se ravisa au grand dam du jeune homme. //

- Désolée, oublie ça, ce n'était pas approprié.

// Amaury et Aglaé étaient voué à se revoir, ne serait-ce que de part leur fonction de préfet. Se faire la bise n'aurait pas été étrange. Amaury était surtout désolé de ne pas avoir pu sentir la joue de la Gryffondor contre la sienne.

Puis elle changea de sujet en s’exclament : //

- Félicitations pour ta nomination au poste de préfet, c'est super ! Enfin bon, je te l'ai déjà dit par hibou. Mais je te le redis. Parce que c'est quand même cool. Bref.

// Le jeune homme rougit et sourit à la belle. Il était touché par ces félicitations, venant d'une personne si formidable et compétente. //

- Merci. Et félicitations à toi aussi pour ta nomination en temps que préfète en chef, c'est tout à fait mérité.

// Cette expression était bien faible comparée à tout le travail qu'elle effectuait avec toujours autant de brio. On ne pouvait rêver meilleure préfète qu'elle. Tout le monde était d'accord avec ce fait. //

- Même si je dois oublier, ce que je vais faire dès la fin de cette phrase, je pense pouvoir dire que nous sommes amis et qu'il n'y a rien d’inapproprié. Mais comme tu l'as demandé, c'est bon, j'ai oublié.

// Amaury avait prononcé ces dernière phrases à une allure impressionnante. Il ne voulait pas gêner Aglaé, mais il voulait aussi avoir un rapport le plus naturel possible avec la jeune fille. Une amitié, il n’espérait pas plus. //

- On passe notre commande ? Je dois t'avouer que je suis gourmand. Je pense prendre une boule de framboise, une de citron et une à la mangue avec supplément chantilly et coulis au chocolat.

// Il eu un petit sourire coupable. //

- Oui, je suis gourmand à ce point. Au fait, tu vas bientôt à Ys ?

// Il ne pouvait détourner son regard de la demoiselle. Le cœur du Poufsouffle battait la chamade. //


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Cassiopee

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MessageDate du message: Mer. 19 Aoû 2015, 00:39  Répondre en citant

[Rp de Cassiopée O'Neill dans le cadre de l'Event 'Incrustez-vous dans mon RP']




// Cassiopée profitait de sa fin de vacances pour aller faire ses derniers achats. Pas qu'elle en avait particulièrement besoin vu qu'elle en était tout de même à sa troisième septième année. Ce qui commençait à faire beaucoup. Ses parents paradaient sur le chemin de traverse. Monsieur O'Neill avait décidé d'offrir un joli bijou à madame. Dès lors, Cassiopée était en charge de sa petite sœur.

Thaïs approchait maintenant des huit ans. C'était fou de se dire qu'elle était déjà si grande. Mais si elle continuait comme ça, elles seraient bientôt dans la même école malgré leur onze années de différences. Et comme elle passait bien trop de temps avec leurs parents, la plus jeune avait déjà toute la dextérité nécessaire pour enter des rosiers sur leurs supports végétaux ou pour faire croitre des plantes magiques.

Fort heureusement, Cassiopée était là pour montrer à sa mini elle qu'il y avait d'autres plaisirs dans la vie. Comme le sucré. Elles étaient bien loin de la Meringue Gourmande mais il y avait aussi les glaces du Chemin de Traverse...

Ni une ni deux, elle l'avait entrainée dans la foule et l'avait fait rentrer dans la boutique du glacier. Et tandis que Thaïs choisissait son goût préféré - elle avait un doute entre chocolat, vanille et une demi douzaine d'autres parfums - elle aperçut sa Vanille. Sa Vanille Aglaé, pas sa glace. Vanille qui semblait en train de... mais oui ! Elle voulait embrasser un garçon ! Etait-il possible que c'était son amoureux ? Non. Son futur amoureux était plus probable. Ils étaient un peu trop nerveux en présence l'un de l'autre.

Elle allait foncer droit devant. Enfin... D'abord la glace. //

- Je vais vous prendre une triple glace. Non quadruple. Je vais prendre... pèche de vigne. Noisette. Straciatella. Et... Hum, choix cruel que voilà. Citron ou framboise... Elle fronça les sourcils puis sourit au vendeur qui était décidément bien mignon. Mettez-moi les deux. Thaïs choisit tes gouts et vient me rejoindre là-bas.

// Elle tendit deux gallions à sa sœur puis fonça vers Vanille. //

- Vous êtes trop trop mignons les amoureux ! Bonjour les choux. Je suis ravie de voir un couple aussi bien assorti. A vous voir hésiter de loin, je me suis demandé comment était-il possible que je ne vous aie pas plus admiré en duo à Poudlard.


// Elle avait une folle envie de sortie son appareil photo pour immortaliser son nouveau couple préféré. Juste après Iris et Sonia bien entendu. mais tout de même. Vanille avait un amoureux et elle allait leur donner un coup de pouce. Ou du moins, elle allait devenir un aruspice spécialiste des volontés divines et exécuter ce qu'on allait lui dicter.

Dans un sourire, elle comprit qu'elle devait un peu les pousser l'un vers l'autre. Bon, ce n'était peut-être pas vraiment les volontés des dieux mais ce que Cassiopée veut... //

- Vous vous êtes rencontrés comment ? C'était le coup de foudre, n'est-ce pas ? Cela se voit dans vos yeux !

- Vous êtes un couple ? Demanda Thaïs émerveillée en transportant deux immenses glaces.

// Cassiopée récupéra sa glace et fit un bisou de remerciement avant de se retourner vers son nouveau duo. //


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MessageDate du message: Mer. 19 Aoû 2015, 17:28  Répondre en citant

// Amaury dévorait Aglaé des yeux. Il espérait que la belle ne tiendrait pas rigueur de sa gourmandise vu la quantité de glaces qu'il s’apprêtait à déguster. //

- Vous êtes trop trop mignons les amoureux ! Bonjour les choux. Je suis ravie de voir un couple aussi bien assorti. A vous voir hésiter de loin, je me suis demandé comment était-il possible que je ne vous aie pas plus admiré en duo à Poudlard.

// Le jeune homme sursauta. Il était si concentré sur Aglaé qu'il n'avait ni vu, ni entendu arrivé Cassiopée. Amaury partageait certains cours avec elle et les autre Serdaigles de septième année.

Lorsqu'il réalisa ce qu'elle venait de dire son visage se colora de rouge. Il était extrêmement gêné. Il était sur le point de se mettre sous sa forme d'animagus mais ça n'aurait pas été polis. La Serdaigle avait mis le doigt sur ce que ressentait le Poufsouffle. Il ne comptait pas avouer ses sentiments à Aglaé, encore moins de cette manière. Ce n'était pas comme si elle pouvait l'aimer elle aussi. //

- Vous vous êtes rencontrés comment ? C'était le coup de foudre, n'est-ce pas ? Cela se voit dans vos yeux !

// Avant qu'Amaury n'ai eu le temps d'articuler le moindre mot, une jeune fille qu'il n'avait encore jamais vu et qui accompagnait Cassiopée continua sur la lancée. //

- Vous êtes un couple ?

// A ce moment là, le jeune homme ne savait plus où se cacher. Il était plus rouge que jamais et avait terriblement chaud. Il chassa d'un revers de main une abeille qui tournait autour de lui et en profita pour s'éventer. Il articula maladroitement. //

- Bonjour Cassiopée. Aglaé a accepté de venir me donner des... des conseils pour mon nouveau poste de préfet en temps que... qu'amis... puisqu'elle est très doué pour ça et que moi je... je débute. Elle a eu la gentillesse de venir m'aider... D'ailleurs je ne crois pas t'avoir remercié, du coup merci beaucoup Aglaé.

// Le jeune homme se sentait obligé de se justifier mais ne pouvait nier avoir le béguin pour la belle rousse. Il décida donc d'éluder les questions et remarques sur ses véritables sentiments. //

- Nous nous sommes rencontré lors d'un accident de Saule Cogneur... Sans gravité heureusement... Mais Aglaé aurait vraiment pu se faire très mal. Mais finalement tout est bien qui fini bien comme on dit. Personne n'a été gravement blessé c'est le principal.

// Amaury s'embrouillait dans ses explications. Il devait passer pour un idiot devant trois filles en plus. Déjà qu'il n'avait pas pour habitude de parler avec une fille, alors trois devant lui, il était intimidé et mal à l'aise. Il essaya temps bien que mal de se reprendre et dire quelque chose qui ne soit pas stupide pour rattraper ses cafouillages. //

- Alors, elles sont bonnes vos glaces ?

// Le jeune homme prit de grandes inspirations pour calmer son rythme cardiaque trop rapide. Il avait les mains moites et un peu sourire gêné. //


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MessageDate du message: Lun. 31 Aoû 2015, 22:02  Répondre en citant

// Amaury sourit en entendant les félicitations d'Aglaé, et la remercia en ces termes : //

- Merci. Et félicitations à toi aussi pour ta nomination en temps que préfète en chef, c'est tout à fait mérité. 

// La jeune fille crut donc que son hésitation au moment de le saluer était déjà oubliée, mais tel n'était pas le cas. Le Poufsouffle revint en effet sur le sujet, au grand désarroi de la rouquine : //

- Même si je dois oublier, ce que je vais faire dès la fin de cette phrase, je pense pouvoir dire que nous sommes amis et qu'il n'y a rien d’inapproprié. Mais comme tu l'as demandé, c'est bon, j'ai oublié. 

// Aglaé rougit en pressant ses paumes l'une contre l'autre, nerveuse, et se mit à contempler la carte des parfums pour se donner une contenance. Amaury dut saisir sa gêne, car il enchaîna sans insister sur le sujet des glaces : //

- On passe notre commande ? Je dois t'avouer que je suis gourmand. Je pense prendre une boule de framboise, une de citron et une à la mangue avec supplément chantilly et coulis au chocolat. 

// Aglaé, elle, intimidée, sentait son estomac faire des nœuds dans son ventre… Clairement, elle serait incapable de manger une glace trois boules. Cela dit, elle avait déjà une idée assez précise sur ce qu'elle voulait : //

- Je vais prendre lavande et calisson, je pense. C'est rare de trouver ces goûts en Angleterre, ça me rappelle un peu le sud de la France. En revanche, j'ai peur que trois boules, ce soit trop pour moi...

// Les bonnes glaces étaient bien un des seuls avantages qu'elle voyait au temps qu'elle avait passé dans sa famille… En tout cas, rebondissant sur la dernière remarque de la rouquine avec un sourire coupable, Amaury déclara : //

- Oui, je suis gourmand à ce point. Au fait, tu vas bientôt à Ys ? 

// Aglaé hésita. A vrai dire, ce n'était pas dans ses plans immédiats, avec les cours, mais si elle annonçait un voyage proche, peut-être pourrait-elle inviter Amaury ? Mais c'était sûrement déplacé : ils ne se connaissaient pas assez pour partir quelque part ensemble. Il serait choqué de son audace, ou se gausserait de cette jeune fille en manque d'affection qui croyait avoir des amis dès que quelqu'un lui adressait la parole. En même temps, la perspective de voir le Poufsouffle dans le cadre idyllique d'Ys lui plaisait énormément… Qui sait ce qui se passerait, au coucher du soleil, devant la mer ? Peut-être qu'Amaury… //

- Vous êtes trop trop mignons les amoureux !

// Aglaé, paniquée, tourna son regard vers la personne qui l'avait coupée. Cassiopée ! Elle se mordit la lèvre. C'était bien la première fois qu'elle ne se réjouissait pas de voir son amie… Qui se faisait apparemment des illusions sur ce qui était en train de se passer entre Amaury et elle ! La rouquine tenta de fusiller son amie du regard pour qu'elle se taise et présente sa remarque précédente comme une blague un peu déplacée, mais elle était apparemment mauvaise en télépathie. En effet, la Serdaigle poursuivit sur sa lancée, au grand désespoir d'Aglaé : //

- Bonjour les choux. Je suis ravie de voir un couple aussi bien assorti. A vous voir hésiter de loin, je me suis demandé comment était-il possible que je ne vous aie pas plus admiré en duo à Poudlard. Vous vous êtes rencontrés comment ? C'était le coup de foudre, n'est-ce pas ? Cela se voit dans vos yeux ! 

// Une petite fille qui ressemblait beaucoup à Cassiopée, une énorme glace à la main, s'approcha à son tour et porta le coup de grâce à la rouquine en demandant : //

- Vous êtes un couple ?

// A cet instant, Aglaé aurait pu gagner le concours de la tomate la plus rouge d'Europe. Ses yeux affolés allaient d'Amaury à Cassiopée en s'attardant sur la petite fille. C'était vraiment la pire situation imaginable pour elle. Le Poufsouffle allait s'imaginer des choses et ne voudrait plus jamais lui parler, c'était sûr. La rouquine maudissait la sérendipité des rencontres, qui avait mis son amie sur son chemin pile au mauvais jour et au mauvais endroit. Oui, vraiment, elle aurait voulu disparaître pour échapper à la discussion qui allait suivre. Rien ne lui paraissait plus important.
Et c'est pourquoi elle disparut. Ou plutôt, qu'elle se transforma en caméléon. Dans la panique de son cerveau, elle oublia qu'elle n'était pas censée faire état de ses dons d'Animagus en public, étant donné qu'elle n'était pas déclarée. Mais elle était incapable de raisonner correctement en ce moment…
Elle se retrouva donc sous forme animale sur sa chaise. Son ouïe était déformée par ses oreilles de caméléon, mais elle entendit vaguement que là-haut, au-dessus de la table, un Amaury gêné était en train de répondre à Cassiopée : //

- Bonjour… a accepté de venir me donner... nouveau poste de préfet en temps que… pour ça et que moi ...la gentillesse de venir m'aider...

// Aglaé n'écoutait que vaguement, tentant de calmer les battements de son coeur. Au bout de quelques secondes, elle reprit la maîtrise d'elle-même, et se rendit compte de ce qu'elle avait fait. Il était hors de question qu'elle se transforme en humaine à nouveau, en tout cas pas en public : c'était trop risqué. On risquait de l'emmener au Ministère, et elle aurait des problèmes. Et elle ne pouvait pas non plus rester sur cette chaise, où tout le monde risquait de la voir : même sur le Chemin de traverse, où on croisait pas mal d'animaux étranges, le caméléon n'était pas très courant…
La seule personne au courant de son secret à proximité, c'était Cassiopée. Aglaé devait donc espérer que son amie comprendrait son problème et la transporterait discrètement à un endroit où elle pourrait redevenir humaine à l'abri des regards. Et particulièrement loin de celui d'Amaury, à qui Aglaé ne voulait pas révéler son secret dès ce jour…
La rouquine avisa le sac de Cassiopée, qu'elle avait posé au sol le temps de parler à Amaury et elle. Il était légèrement ouvert : et si elle tentait de se glisser dedans ? D'un bond, elle sauta au sol. Le choc ébranla ses os de caméléon, qui n'étaient pas spécialement faits pour ce genre d'exercice. Cependant, elle ne semblait avoir rien de cassé. Puis elle trotta vers l'ouverture du sac, et s'y engouffra tandis qu'au dessus d'elle, Amaury demandait aux deux nouvelles arrivantes :

- Alors, elles sont bonnes vos glaces ?


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MessageDate du message: Jeu. 03 Sep 2015, 15:56  Répondre en citant

// Amaury, toujours rouge de honte, essayait tant bien que mal de reprendre contenance. Il reprenait petit à petit une respiration normale, mais tremblait toujours un peu. Pour que ça ne soit pas trop visible et se maitriser un tant soit peu, il croisait les bras au niveau du ventre. Puis il reprit la parole. //

- D'ailleurs nous allions commander nos glace Aglaé et...

// En se tournant vers la jeune fille, il se rendit compte qu'elle était partit. Elle avait été si discrète que le Poufsouffle n'avait ouï le moindre son de chaise que l'on recule, ni de bruit de pas.

Elle devait être gênée par les réflexions de Cassiopée et avait du partir précipitamment. Il ne pouvait lui en vouloir. Il la comprenait même. Elle était tellement intelligente, sympathique et à l'écoute. Lui, pauvre maladroit qu'il était, ne serait jamais un émule pour tenter de l’intéresser puisque de toute façon, il ne réussirait jamais ne serait-ce qu'à atteindre son niveau. A la place de la Gryffondor, lui aussi aurait pris ses jambes à son cou lui aussi. Il était déçu de ne pas pouvoir passer l'après-midi de rêve qu'il avait espéré.

Il se demandait si Aglaé n'était pas une sorte de ninja pour partir si vite et sans faire un bruit. Peut-être Cassiopée avait vu la belle rouquine partir et lui était si mal à l'aise qu'il n'avait tout simplement pas fait attention au départ de la jeune fille. //

- Elle... Elle est passée où ? Je ne l'ai même pas vu partir. Aurait-elle des facultés... spéciales... qui lui permettent de se volatiliser sans que personne ne s'en rende compte ?... Ou c'est moi qui devient fou ?

// Avisant la chaise vide devant lui, il se rendit compte qu'il n'avait même pas fait preuve de la moindre politesse envers la Serdaigle et la jeune fille qui l'accompagnait. //

- J'ai oublié de vous proposer de vous joindre à nous... Heu moi... du coup.

// Il disait ça pour la forme, il n'avait jamais parlé à Cassiopée et elle ne voudrait certainement pas rester avec lui. Mais ses bonnes manières l'incitaient tout de même à inviter sa camarade à prendre place à sa table. Cela dit... Elle semblait connaitre Aglaé et pourrait peut-être lui parler d'elle, pour que le jeune homme en sache plus sur la belle. //

** Si Cassiopée se joint à moi et que Aglaé revient, que va-t-elle penser de moi ? Va-t-elle croire que je ne suis qu'un coureur de jupons opportuniste ? Mais si Cassiopée est bien une de ses amies, alors elle lui expliquera qu'il n'y avait rien ambigu. Qu'est-ce que je fais bon sang, c'est pas mon genre d'avoir un rendez-vous avec une fille, alors là si j'en ai deux dans la même journée... Même si ça reste amical... Qu'est ce que je vais bien pouvoir raconter moi ? C'est pas comme si j'avais une vie trépidante... **

// Amaury ne savait plus quoi penser, ni comment régir, s'il devait écrire un mot d'excuses à l'intention d'Aglaé dans la journée, s'il était sage de parler avec Cassiopée,... Il était perdu dans une situation qui ne lui était pas du tout familière. Il sentait qu'à tout moment, sa maladresse allait resurgir de plus belle. Il devait vraiment se contrôler et faire très attention à ce qu'il allait dire ou faire avant de faire une bourde qui pourrait lui coûter l'amitié ou début d'amitié qu'il essayait de construire avec la belle préfète en chef. //


Dernière édition effectuée par Mira (Dim. 13 Sep 2015, 18:41) ; édité 1 fois

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