Hiboux Nomade Notes
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Hall d'Entrée

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   Répondre au sujet   Forum >> Rez-de-Chaussée
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Miss RP

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Non Joueur





MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:42  Répondre en citant

Hall d'Entrée



    // Vous ouvrez la grande porte en bois massif et vous voilà, enfin, à l'intérieur de l'école ! Devant vous se dresse un grand escalier, que dis-je un immense escalier qui vous mènera vers les étages, vers des salles de classe, la bibliothèque, l'infirmerie et bien d'autres pièces encore.

    À gauche de cet escalier démesuré, vous verrez un couloir qui vous mènera vers les cachots. Faites bien attention, on ne sait jamais sur quoi, ou sur qui, l'on peut tomber !

    A votre droite se trouve la Grande Salle.
    Les repas y sont servis à heure fixe bien évidemment !

    Sur les murs se trouvent des portraits d'anciens directeurs de l'école ou des élèves ayant obtenus des postes importants. //


Dernière édition effectuée par Jade Ogreaney (Sam. 08 Juin 2019, 11:02) ; édité 5 fois
Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:45  Répondre en citant

// Arsenic flânait, comme à son habitude. Le rez-de-chaussée était envahi par les élèves, plus turbulents qu'un groupe de lutins de Cornouailles. Obligée de regarder où elle mettait les pieds pour éviter de se les faire écraser, elle oublia totalement la présence de la fille aux cheveux mauves. Elle grogna contre un Poufsouffle, apparemment, et s'arrêta entre deux statues, tout près de la double porte de la Grande Salle. Elle n'avait plus aucune obligation pour la journée, que faire ? Alors que la Serpentarde passait la main sur son visage, replaçant par la même occasion une mèche rebelle, un garçon au visage d'enfançon s'approcha d'elle. //

- Tu parles aux Serdaigles, depuis quand ? Tu ne m'as déjà à moi, qui suis Serpentard, jamais adressé la parole, et tu parles à une Serdaigle ? Où va le monde ?

// Quelle entrée brutale ! La jeune Rosidae arqua un sourcil et le dévisagea. La couleur de ses yeux oscillait entre le bleu et le gris, ses cheveux étaient noirs, relativement longs pour un homme. Il ne la dépassait en taille mais semblait être encore en pleine croissance. Sa peau était pâle mais loin d'être aussi diaphane que celle d'Arsenic. Cette dernière laissa planer un petit silence, espérant que son absence de réponse déstabiliserait son camarade. Ainsi, il était donc de Serpentard. Elle ne se souvenait pas l'avoir déjà croisé... De toute manière, elle ne mémorisait que rarement les visages. Et les noms encore plus exceptionnellement. //

- Bonjour à toi aussi.

// À nouveau, elle patienta plusieurs secondes, prenant un malin plaisir à observer les émotions présentes sur le visage de son interlocuteur. //

- Engager une conversation avec quelqu'un implique que l'on s'intéresse à ce quelqu'un. Malheureusement, je ne suis captivée que par moi-même.

// Le sourire courtois qu'elle afficha différait totalement de son regard bistre aussi froid que vague. Elle supposât que le nouveau venu attendait une quelconque justification. Elle fit l'effort d'en trouver une potable. //

- Pour ta gouverne, je voulais faire de cette fille un cobaye. Tristement, je pense qu'elle m'a trouvée si merveilleuse qu'elle ne voulait plus me laisser partir...

// Plus sérieuse que jamais, la vert et argent débitait ses phrases tel un poème sans rime qu'elle aurait appris par cœur. Il n'y avait ni ton, ni expression pouvant amener à comprendre ce qu'elle ressentait. D'ailleurs, qu'éprouvait-elle ? Rien de particulier. Une humeur neutre pour une journée somme toute banale. Elle croisa ses bras contre son torse et patienta. Peut-être que le jeune homme voulait lui aussi lui avouer son amour ? //


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MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:47  Répondre en citant

- Pour ta gouverne, je voulais faire de cette fille un cobaye. Tristement, je pense qu'elle m'a trouvée si merveilleuse qu'elle ne voulait plus me laisser partir...

// Wyvern était autre part. Il avait déjà oublié la scène et laissait Arsenic parler sans mot dire depuis quelques minutes. Tout d'un coup, il revint à la réalité. //

- Ok, pardonne-moi d'avoir été aussi brutal, après tout, nous pouvons très bien être amis avec des non-Serpentard.

// En fait il ne le pensait pas vraiment. Il ne le pensait même pas du tout. Il jugeait indigne pour quelqu'un de sang noble comme un Serpentard d'adresser la parole à une personne d'autre maison. Il avait dit ça pour ne pas perdre la face. Il esquissa un sourire hypocrite. Il s'efforça de poser une question qui le tourmentait malgré le bruit que faisaient six premières années à côté d'eux. //

- Et... Quand tu parles de cobaye, c'est par rapport à quoi ?

// Le vent fit voler la cape de Wyvern tandis qu'il fixait Arsenic. //


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Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:52  Répondre en citant

// Il n'y avait rien de plus exaspérant que l'impression de parler dans le vide. Arsenic termina sa phrase sur le ton le plus neutre possible, serrant son poing contre sa poitrine. Le rez-de-chaussé était désormais envahi par une foule d'élèves affamés, et la double porte de la Grande Salle disparaissait peu à peu derrière la multitude de silhouettes. Les cris et bousculades la mettaient de plus en plus mal à l'aise ; pour un peu, elle aurait bien stupéfixé tout le monde. Elle reporta son attention sur le jeune Serpentard, devant elle. Après un long silence, il donna l'impression de revenir dans la réalité. //

- Ok, pardonne-moi d'avoir été aussi brutal, après tout, nous pouvons très bien être amis avec des non-Serpentard.

// Amis ? Qui avait parlé d'amis ? Soit il se moquait d'elle, soit il ne l'écoutait pas. Et dans les deux cas, cela ne plut pas à la jeune Rosidae. Elle se renfrogna, pressée de quitter cet environnement mouvementé et ce garçon apparemment simple d'esprit. N'y avait-il aucun Préfet dans le coin pour faire revenir le calme ? //

- Et.. Quand tu parles de cobaye, c'est par rapport à quoi ?

// Question. Toujours des questions. La septième année ne s'intéressait à personne alors pourquoi les autres s'intéressaient à elle ? Elle ne demandait que la possibilité de finir sa dernière année tranquillement, loin du brouhaha et de l'agitation, loin d'autrui. Mais il fallait toujours qu'un ou deux fouineurs s'entêtassent à lui faire la causette. //

- Je voulais tester une nouvelle potion sur un pauvre être sans importance.

// Elle fit une pause et fronça les sourcils. Les yeux brillant d'une lueur inquiétante, elle fixa son condisciple et ajouta : //

- Es-tu intéressé ?

// En réalité, il n'était pas question d'une quelconque potion aux effets douteux. Elle cherchait simplement un bouc-émissaire plausible, dont elle aurait pu se servir. Il fallait bien qu'un jour elle usât son médaillon ; mais il était hors de question de se faire prendre. Elle avait bien pensé à utiliser son elfe au nom aussi laid que sa figure mais tous auraient fait le rapprochement entre la créature et elle. Déjà que la Préfète des blaireaux se doutait de quelque chose... Arsenic balaya ses pensées et afficha à nouveau un sourire, mesquin, dans l'attente d'une réponse. //


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Joueur


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MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:53  Répondre en citant

// Wyvern se tenait devant la porte, sans bruit. "Es-tu intéressé ?", quelle question ! Que voulait-elle exactement qu'il réponde ? Il ne pouvait pas vraiment dire non, mais dire oui risquait de faire durer la conversation, ou bien de lui attirer des ennuis. Wyvern avait toujours été gentil avec les Serpentards qu'il jugeait supérieurs, ainsi n'allait-il pas s'abaisser à répondre un quelconque "Aucunement." //

- Heu, désolé, on en reparlera, mais là, je ne suis pas très chaud.

// A la fin de cette phrase, Wyvern avait baissé le ton, ne voulant pas vexer Arsenic. Il commençait à avoir mal à la gorge, et se forçait pour parler. Il avait l'impression qu'Arsenic était totalement désintéressée par la conversation. Elle semblait même un peu énervée. Les élèves courant en tous sens commençaient à se faire nombreux, et il ne supportait pas le bruit, surtout lorsqu'il parlait. Il appréciait quand même le fait de pouvoir faire connaissance avec de nouveaux élèves aussi, voire plus sombres que lui, et la façade glaciale de Arsenic était superbe selon lui. Ce qu'il aimait par-dessus tout, c'était la façon dont elle avait envoyé paître la Serdaigle. Néanmoins, le côté de son apparence qui faisait d'elle qu'elle avait toujours un air ennuyé à ses yeux ne lui plaisait pas. Peut-être était-il aussi comme ça aux yeux de Arsenic ? Il ouvrit ses yeux en grand non sans effort, puis releva la tête avec un sourire. Il espérait qu'elle le croirait intéressé et jovial, mais ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas souri qu'il avait du mal à s'y prendre. //

** Bah, le ridicule n'a jamais fait aucune victime. **


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Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:54  Répondre en citant

// Il était une fois une fille aussi diaphane que son cœur était vide. Jamais personne ne l'avait vu rougir, ses sourires se cantonnaient à de pâles mimiques courtoises désespérément fausses et ses cheveux rouges contrastaient étonnamment avec son visage et ses yeux d'un bistre plus dur que le béton. Mais cette personne possédait l'art indiscutable de pouvoir tester les gens sans jamais ressentir aucune honte ou gêne. D'ailleurs, rien n'amusait plus Arsenic Rosidae que l'expression déboussolée de ses camarades lorsqu'elle leur posait une question plus qu'incongrue. //

- Heu, désolé, on en reparlera, mais là, je ne suis pas très chaud.

// Malheureusement pour elle, elle ne trouvait que rarement individu qu'elle aurait pu considérer comme adversaire. Elle maugréa quelques paroles incompréhensibles dans son dialecte d'origine - jurant, sans doute - et soupira. Son condisciple avait presque chuchoté cette phrase sans valeur aucune, et la Serpentarde n'en demanda pas moins pour se désintéressée totalement de lui et du semblant de conversation qui s'était établi. Rien ne l'ennuyait plus que l'incapacité à tenir tête à Dame Arsenic - bien qu'elle détestait encore plus ceux qui osaient se mesurer à elle. Son esprit n'avait jamais été autant perdu dans le narcissisme aigu qui la caractérisait que depuis les dernières années au château. Elle épousseta une poussière invisible sur son avant-bras droit, toujours marqué par les serres de Kalevala, et leva ses yeux gris sombre vers la masse d'élèves pénétrant dans la Grande Salle. Bientôt, le hall fut déserté. Lassée de la présence du garçon de sa propre maison, elle entr'ouvrit ses fines lèvres roses, prête à cracher son mépris. Or, elle s'arrêta lorsque le vert et argent ouvrit bien grand ses yeux bleu-gris et qu'il lui offrit un sourire plus que ridicule. Il semblait si peu habitué à étirer les coins de sa bouche que son visage se tordait curieusement. La septième année resta un moment à le fixer d'un regard indéchiffrable avant de lâcher : //

- Je crois n'avoir jamais vu aussi pitoyable expression sur un faciès aussi banal que le tien ; même Ranfer paraît plus véritable.

// Être comparé à un elfe de maison ne devait pas vraiment faire plaisir, mais ce n'était de toute manière pas l'effet escompté. Elle hocha la tête en direction de son camarade et s'éloigna vers l'autre extrémité du rez-de-chaussée, dans l'intention de rejoindre les cachots avant que la foule d'étudiants attardés n'aie fini de souper. Marchant droit devant elle, toujours d'un pas disgracieux, elle tendit son bras gauche sur le côté et, dans un mouvement prompt, pointa son pouce en direction du sol. Sûrement que dans sa folie, Arsenic s'imaginait être César, dans ses gradins réservés, et mettant à mort quelque prisonnier dans l'arène. Ses cheveux rouges disparurent bien vite au premier croisement de couloir. //


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MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:55  Répondre en citant

- Je crois n'avoir jamais vu aussi pitoyable expression sur un faciès aussi banal que le tien ; même Ranfer paraît plus véritable.

// Elle hocha la tête, l'air satisfait, puis s'éloigna, son pouce vers le sol. Arsenic avait l'air d'avoir été flattée par son insulte arrogante qui, en fait, n'affectait pas beaucoup Wyvern, en particulier parce qu'il ne savait pas qui était Ranfer, mais aussi car elle venait de quelqu'un d'aussi asocial que possible. Ensuite, être véritable ou non n'était pas son problème. Pour son honneur, il l'interpella, la tête remplie d'injures, en modelant la phrase la plus touchante à son goût : //

- Dis-donc, c'est hilarant ! As-tu quelque chose de plus constructif à faire que de rabaisser les gens dès que tu en as l'occasion ? Parce que, si tu as une vie pourrie, pas de problème, mais tu pourrais au moins ne pas en faire profiter les autres.

// Ceci n'avait pas atteint Arsenic qui était déjà loin, mais ça lui avait permis de garder sa dignité, sa réputation, devant la foule qui le regardait à présent. //


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Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:55  Répondre en citant

// Parvenue dans un couloir adjacent au hall d'entrée et certaine d'être suffisamment cachée, la Serpentarde frappa le mur de son poing, l'écorchant un peu plus à chaque fois qu'elle rencontrait la pierre de cette manière. Ses mains étaient tout aussi pâles que son visage diaphane mais quelques cicatrices abîmaient les jointures de ses doigts fins. Ses ongles roses caressèrent sa peau, laissant un trait de sang sur le dos de sa main droite. Souvent, elle exprimait sa colère, voire sa rage, par la violence. Devant les autres, elle se contenait ; devant elle-même, elle frappait. Nombreux étaient les miroirs ayant souffert de ses accès de fureur. Mais ses mains en étaient les premières victimes mais jamais, pourtant, elles ne se plaignaient... Ainsi, encore une fois, ce garçon à l'air si simple avait eu de la chance qu'elle ne s'attaquât pas directement à son visage. Arsenic Rosidae respira un grand coup, évacuant son irritation à chaque expiration. Elle tourna sur elle-même et s'adossa contre le mur froid. //

- Dis-donc, c'est hilarant ! As-tu quelque chose de plus constructif à faire que de rabaisser les gens dès que tu en as l'occasion ? Parce que, si tu as une vie pourrie, pas de problème, mais tu pourrais au moins ne pas en faire profiter les autres.

// Deux yeux bistre se fermèrent brusquement et une poitrine s'éleva imperceptiblement. Pourquoi avait-il fallu que cet idiot ajoutât des propos aussi... délectables ? La jeune Rosidae passa sa langue sur ses lèvres d'un rose dit carnation. Son ouïe avait toujours été très développée et jamais elle ne s'en était plainte. Elle aimait écouter sa chouette chanter en pleine nuit profonde, par la fenêtre entr'ouverte ; en revanche, il lui était parfois difficile de ne pas entendre ce qu'il se disait autour - ou très loin - d'elle. Alors que la vert et argent se redressait, prête à retourner devant la double porte de la Grande Salle et affronter ce benêt, elle donna malencontreusement un léger coup à une fille de taille très moyenne. Arsenic posa son regard sur la nouvelle venue, ne s'interrogeant même pas sur sa présence dans ce couloir généralement vide, et la détailla. Elle était bien plus petite et ses cheveux étaient... bleus ?! tout comme ses yeux d'ailleurs. La Serpentarde arqua son sourcil gauche et se pencha vers sa camarade. Elle tendit le doigt vers son visage mais le rétracta avant d'avoir effleuré la peau blanche qui se présentait à elle. D'un ton aussi neutre que possible, elle déclara : //

- Il y avait rouge et mauve, maintenant il y a bleu. À quand le vert ?


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Isuki

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:55  Répondre en citant

// Isuki était de plus en plus agacée par le bruit et l'agitation permanents qui régnaient dans sa salle commune (mais que faisaient donc ces préfets, indignes de ce nom ?!). Cueillant au passage sa baguette magique qu'elle mit dans sa poche, elle sortit, montant quatre à quatre les marches donnant au rez-de-chaussée. Elle marchait d'un pas rapide, sans vraiment savoir où elle allait, puis déambula dans un couloir qu'elle reconnut comme celui menant à la Grande Salle. Elle laissait aller ses pensées, prêtant peu d'attention aux élèves à côté d'elle, quand elle reçut un léger coup. Surprise, elle ne réagit d'abord pas, puis entendit une voix : //

- Il y avait rouge et mauve, maintenant il y a bleu. À quand le vert ?

// Ce ton glacé et arrogant lui déplut ; la Poufsouffle releva la tête et dévisagea la personne qui lui avait parlé. C'était une fille, et, pensait-elle, une élève de Serpentard. Sa peau était très pâle, elle avait des yeux à la couleur marron jaunâtre, était plus grande et semblait plus vieille que l'élève de quatrième année. Cette dernière se remit très vite de ce léger choc et comprit que l'autre fille parlait de ses cheveux à la couleur étrange. //

- Je vois donc que t'excuser ne te semble pas approprié ; et, en guise de réponse à ton compliment ô combien flatteur, je dirai que tu es extrêmement bien placée pour le dire. répliqua-t-elle d'une voix froide, chargée d'ironie.

// Elle jugea d'un haussement de sourcil ses cheveux d'une teinte variant du roux au rouge sang et eut un rictus méprisant. Puis, elle reprit : //

- Quant au vert... Si tu veux, je peux peut-être arranger cela.

// Tout en parlant, Isuki esquissa un imperceptible mouvement vers sa baguette magique. L’idée de colorer en vert les cheveux de la Serpentarde la séduisait beaucoup, mais elle se ravisa en songeant à sa réaction - plus vieille, elle devait sans doute connaître plus de sorts et / ou être plus habile qu’elle – et au fait qu’elle ne connaissait pas, à son grand regret, de sortilège permettant de changer la couleur de quelque chose. Elle se tint prête, néanmoins, à dégainer son noble bâton en bois de peuplier - au cas où. //


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Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:56  Répondre en citant

- Je vois donc que t'excuser ne te semble pas approprié ; et, en guise de réponse à ton compliment ô combien flatteur, je dirai que tu es extrêmement bien placée pour le dire.

// La jeune Rosidae émit un petit sifflement, quelque peu irritée par le comportement de cette fille - bien que ce fut elle qui l'avait bousculée en premier. Ne savait-elle donc pas se servir de son cerveau pour déchiffrer quelques banales paroles ? //

- ... C'est bien pour cette raison que j'ai dit cela... Laisse moi deviner... Poufsouffle et son illustre lenteur d'esprit.

// Arsenic articula exagérément chaque mot, accentuant ses paroles avec des gestes vastes et destinés sans aucun doute au plus idiot des hommes sur Terre. Mais s'il fallait tant d'effort pour se faire comprendre, pourquoi pas. Les yeux bleu de sa camarade se posèrent sur sa chevelure rouge et cette première eut une moue vilaine. Allons donc ! Voilà que les blaireaux se mettaient à imiter les plus fiers Serpentards ! Et ils étaient les premiers à s'offusquer du comportement des élèves de la maison de Salazar, quelle ironie ! //

- Quant au vert... Si tu veux, je peux peut-être arranger cela.


// Menace, menace... La petite jaune et noir mouva légèrement sa baguette magique mais rien ne se produisit. La septième année soupira. N'y avait-il donc plus aucune trace de bienséance chez les sorciers les plus insignifiants ? Elle secoua ses cheveux rouges - entrainant la libération de quelques mèches - et fronça les sourcils. Les lèvres pincées et les dents serrées, elle cracha : //

- Je te jure que si tu oses quoi que ce soit contre moi, tu perdras un bras dans la seconde suivante.

// Menace, menace... Oui, l'esprit de la jeune Rosidae était tordu et oui, elle en était consciente. Par expérience, elle savait que la plupart des étudiants du château se cherchaient encore et essayaient toute sorte expérimentation dans l'espoir de se sentir forts et importants pour au moins quelques heures. Souvent, ils se prenaient pour des personnes qu'ils n'étaient pas et agissaient à l'inverse de ce que leurs parents avaient enseigné. Mais beaucoup étaient évidemment incapables d'assumer entièrement leur personnalité changeante et modifiable, aussi friable que de l'aluminium. Contrairement à cette catégorie d'individus, Arsenic avait réellement été élevée d'une manière féroce, destinée à le devenir encore plus que feue sa nourrice - Agrilla étant décédée mystérieusement quelques heures seulement après que la Serpentarde et la Préfète de Poufsouffle, Knox Evenglaw, l'eurent visitée. La jeune femme aux cheveux rouges avait tué pour la première fois à l'âge de huit ans passés, à mains nues. Arracher un bras était tout à fait dans ses cordes et elle ne se priverait pas d'une goutte de sang supplémentaire. La fâcheuse manie d'Hander avait déteint sur elle ; elle en venait maintenant à lécher tout plasma s'échappant de ses quelconques blessures. Étrangement l'odeur et le goût du sang, effluve de rouille un peu, lui convenait. Et ce rouge... Elle aimait le rouge. Arsenic aurait tout fait pour du rouge. //

- Et donc ? Du haut de ton mètre cinquante, tu penses pouvoir m'effrayer ?

// L'un des plus terribles défauts de la Serpentarde - la liste était bien longue - était certainement l'incapacité à tenir sa langue - non pas fourchue. La provocation. Elle adorait. Sous l'effet de l'emportement, de la tentation malsaine, les plus pures personnes pouvaient devenir aussi incontrôlables qu'un Hander pataugeant dans une mare de sang (cf. l'épisode à Londres). L'exemple le plus parfait, encore en vie bien entendu, était assurément la fille aux cheveux d'un blond presque blanc, Poufsouffle elle aussi. Son cœur avait rapidement noirci au contact d'individus peu recommandables, surtout lorsqu'elle s'était sentie menacée, provoquée. Une victime de plus, une victime de moins ; qui allait compter ? //


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