Lac Noir

[Emy Looney]

// Finalement il e s'agissait un aucun cas d'un visiteur passager. A peine avait-elle replongé son nez dans son bouquin, qui, sans doute plus que l'auteur de l'avait escompté en l'écrivant, l'aidait à prendre conscience de son don et de toutes les possibilités qu'il offrait, certes bien loin de ceux des métamorphomages, mais incroyable tout de même, qu'un frottement proche attirait à nouveau l'attention de la jeune fille. Emy releva la tête, repoussant du même coup les mèches folles qui lui étaient tombées devant ses yeux bleus pendant sa lecture, pour dévisager le nouveau venu. Assez petit, il portait des lunettes de soleil et nageait dans une robe trop large pour lui, tâchée à plusieurs endroits par un liquide verdâtre qui n'était pas s'en rappeler quelque chose à la PeC. Un souvenir qui toutefois lui restait insaisissable et qu'elle n'essaya pas de percer plus que nécessaire. C'étaient des tâches, ni plus ni moins, elle n'allait pas ce faire des nœuds au cerveau pour en analyser la cause. Son analyse ne lui avait prit que peu de temps, et la seule chose qui en ressortit fut que cet élève était des plus étranges, ce fut justement pour cela qu'avec un hochement de tête, accompagné d'un fin sourire de circonstance, qui malgré tout manquait de conviction, elle accepta la compagnie du jeune homme. Discret, il s'installa à distance convenable, ce qui ne fut pas pour déplaire à Emy, qui détestait les contacts trop rapprochés. Elle tenta tant bien que mal de ce replonger dans son livre, mais l'impression d'être observé pesait sur ses épaules, plus lourd que si elle avait dut porter une enclume sur ses frêles épaules. Pendant un moment elle tenta tant bien que mal de l'ignorer, mais elle n'avait jamais vraiment apprécié qu'on la regarde. Attirer l'attention lui avait toujours porté préjudice du temps de son enfance, et désormais elle préférait attaquer ceux à l'origine de ses coups d'oeil. Un moyen aussi pratique qu'un autre pour se protéger de ses souvenirs et d'essayer de changer son passé. Chose bien inutile, puisque le passé restait inchangé. Mais qui lui permettait de croire le temps d'un instant qu'elle avait toujours régit aussi farouchement. Mais aujourd'hui, car elle avait décidé de se montrer aimable, du moins plus aimable que d'habitude, ce qui était un grand pas, il fallait l'avouer, elle se contenta de refermer son livre avec un imperceptible soupir de regret. Une nouvelle fois, elle repoussa ses cheveux derrière son oreille d'un geste que l'habitude avait rendu fluide et aussi gracieux que ses autres mouvements, avant de poser la question qui lui titillait l'esprit. //

- Ne te sens surtout pas obligé de répondre, mais... Tu sors d'où pour être dans cet état ?

// Elle avait posé sa question sur un ton léger, dénué de toute curiosité. Certes elle aimerait avoir une réponse à sa question. Mais elle serait la dernière à lui en vouloir s'il n'y répondait pas. Elle même avait de nombreuses fois esquivé les interrogations de tous genre, peu désireuse de s'étaler sur sa vie qui n'intéressait, de toute façon, personne. Mais le jeune garçon- elle aurait peut-être dut lui demander son prénom avant tout- l'intriguait. Il lui semblait assez perdu, et dans cet accoutrement il donnait l'impression d'avoir besoin d'aide, ou d'une lumière ou bout du chemin. Chose qu'elle ne se sentait pas capable de lui apporter, mais elle pouvait toujours essayer. Si elle ne pouvait pas compter sur ses bons jours pour aider son prochain - non décidément cette phrase lui restait au travers de la gorge- disons plutôt pour se montrer quelque peu utile, comme l'aurait voulut son insigne de PeC, il était sur qu'elle se retrouverait petit à petit plus asociale encore qu'elle ne l'était déjà. Déposant son livre à ses cotés, elle laissa son regard azur dériver sur le lac, laissant du temps au jeune Serpentard d'estimer si une réponse était plausible ou non. //

[Marelle]

- Ne te sens surtout pas obligé de répondre, mais... Tu sors d'où pour être dans cet état ?

// Amarel fit un petit sourire. Il s'attendait à tout, mais pas à ça. En fait, lorsqu'il lui arrivait de rencontrer des gens ces derniers jours, les réactions étaient toutes les mêmes. Ils vérifiaient qu'il était bien celui qu'il prétendait être, autrement dit Amarel Gaétan Prince, puis ils lui demandaient ce qui lui arrivait, s'il se moquait d'eux, et enfin ils partaient. Comme l'avait si bien dit Akane, il n'était pas vraiment apprécié. Enfin... peut être était il trop intelligent pour eux, et qu'ils étaient jaloux, tout simplement. Amarel resta droit, fier, et... intrigué. C'était vrai, d'où il sortait pour être dans cet état ? Avec une discrétion plus ou moins discrète, mais il fallait avouer que pour le coup, c'était plus moins que plus, il inspecta sa robe, ses bras sur lesquels apparaissaient, rouges sur blanc, les cicatrices de cet été, enfin, de l'été d'il y a 5 ans. Euh.. 6... Bref. Songeur, Amarel se gratta la tête. Il ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait répondre à ça. En fait, il était déstabilisé. Il avait déjà été déstabilisé d'une même manière. C'était... dans son passé. Enfin, dans son futur. Dans le passé qu'il avait oublié et qui était devenu un futur incertain, voilà la bonne formulation. //

C'est... compliqué. Je crois. Enfin... ce n'est pas à moi, ça.

// Par le "ça", Amarel désignait la robe qui lui allait trop grande. Bon d'accord, il mentait, mais c'était pour la bonne cause vu que c'était pour SA cause. Il n'y avait légèrement qu'une seule chose sur terre qui intéressait Amarel: le bien être de sa petite personne. Les autres n'étaient que des parasites inintéressants et, pire que tout, dangereux. La preuve: les adultes. C'étaient des parasites insupportables, qui se reproduisaient, et dangereux. Mais la jeune fille qui était en face de lui n'était pas encore adulte. Elle n'avait pas encore été corrompue. Enfin... Amarel l'espérait. D'une petite voix, il demanda, avant de vite le regretter. //

Dis, tu es... tu es une adulte ?

// Amarel se mordilla la lèvre inférieure. Il avait envie de dire quelque chose. C'était comme s'il avait envie de parler avec quelqu'un. Ca ne lui était jamais arrivé depuis le meurtre de ses parents. Et il supposait que ça ne lui était jamais arrivé dans son passur (mélange de passé/futur puisqu'il n'arrivait pas à choisir entre les deux termes. ). A vrai dire, entre la directrice de l'orphelinat et August, il n'avait guère eu le choix. Ce n'était pas comme s'ils inspiraient la confiance. Miss Beckett n'était pas un exemple de compréhension, et usait plus des cris pour communiquer que d'un ton calme et rassurant, tandis qu'August était un homme à la voix doucereuse qui donnait envie de faire confiance et qui le faisait regretter aussitôt. Amarel détourna le regard et ramena ses jambes contre sa poitrine. Il se savait fragile, et il savait aussi que ça se voyait. En vérité, ça faisait bien longtemps (mais cela il ne le savait pas) qu'il n'avait fait d'une telle manière son âge. A cet instant, replié sur lui même, nageant dans des vêtements pour plus grand que lui, le teint pâle et un air éberlué sur le visage. Oh, oui, il était mignon. Chou diraient même les adultes. //

Je ne fais pas confiance aux adultes.

[Emy Looney]

// Emy avait attendue la réponse de son compatriote avec une patience qui ne lui ressemblait pas. Après tout si sa personnalité avait décidé d'aller faire un tour pour être remplacée par une plus sympathique le temps d'un instant, tant mieux pour les autres. Même si elle n'épiait pas le jeune homme, elle aperçut à la périphérie de son regard, qu'un sourire c'était peint sur ses lèvres. Elle haussa un fin sourcil mais ne releva pas. Elle ne pouvait qu'ignorer la raison de ce rictus. En effet, elle ne lisait pas dans les pensées, et même si cela avait été le cas, elle n'aurait été que plus perdue. Emy devait être une des rares à ne pas avoir eut à faire à Amarel Prince au cours de ses dernières années, et n'ayant aucunement la mémoire des visages, du moins lorsqu'elle ne connaissait pas la personne, ne pouvait associer ce visage enfantin à celui qu'avait été le préfet de Serpentard. Pour elle il n'était qu'un jeune élève inconnu arrivé il y a quelques années.

Elle eut le temps de voir un crapaud disparaître dans le lac avant que l'élève ne lui réponde, après une inspection minutieuse de sa personne. La PeC n'eut aucun mal à reconnaître une hésitation dans la réponse. Les mots s'entrechoquaient dans sa bouche, et la phrase qu'il prononça n'intrigua que plus Emy, qui tourna la tête vers lui. Il désignait sa robe trop grande, et avec un léger sourire ironique, la PeC acquiesça. Elle avait en effet deviné que tout cela n'était pas à lui, à moins qu'il aimait se balader avec des vêtements trop grands, ce dont elle doutait. Emy bien que septique ne releva pas. S'il ne voulait rien dire, elle n'allait ps le forcer, d'autant qu'il avait vraiment l'air de douter de ce qu'il disait.
Alors qu'elle réfléchissait à ça, une question lui fit relever la tête vers l'élève. Une question qui la sidéra, la surpris, et la laissa sans voix le temps d'un instant. //

- Dis, tu es... tu es une adulte ?

// Semblait-elle si vieille ? Certes elle venait d'avoir 18 ans, ce qui du point de vue de l'Etat la rendait adulte, mais autant physiquement que mentalement elle ne se considérait pas comme tel. Cependant pourquoi une telle question venait-elle prendre place ici ? Dans cette conversation qui n'avait ni queue ni tête, ou plutôt qui n'avait rien de normale. Elle eut sa réponse lorsqu'il avoua ne pas faire confiance aux adultes. Cette phrase trouva écho à ce qu'elle avait ressentie toutes les années ou elle avait vécut avec son tuteur, juste avant d'arriver à Poudlard et de se rendre compte que tous les adultes n'étaient pas pareil. Ouais, elle avait vu juste plutôt en jugeant que le garçon avait besoin d'une lumière au bout du chemin, peut-être moins en admettant qu'elle ne pourrait lui offrir une lumière au bout du chemin. Elle serait certainement minuscule mais elle pouvait toujours tenter. Du moins pour le moment elle devait ce contenter de répondre à sa question. //

- A toi de voir comment tu veux me considérer. J'ai 18 ans, mais je suis toujours élève car j'ai redoublé. Mais personnellement je me considère pas comme une adulte, bien loin s'en faudrait...

// Elle haussa les épaules avant de s'adosser un peu mieux à l'arbre qui commençait sérieusement à lui égratigner le dos. Elle n'avait pas honte de son âge, et ce fichait pas mal de ce que pensait les autres quand elle leur annonçait. C'était un choix qui lui avait été propre, plus qu'un manque de travail qu'elle aurait put facilement combler. En revanche que le garçon ne fasse pas confiance aux adultes l'intriguaient mais elle n'en dit pas plus. Enfin si, car il y avait quelque chose de plus important qu'elle devait régler pour arrêter de le désigner comme " le garçon." //

- Au fait, tu t'appelles... ?

[Marelle]

// Amarel attendait avec une certaine impatience la réponse de la Poufsouffle dont il ignorait d'ailleurs le nom. Elle était préfète en chef et donc forcément en septième année. Elle devait frôler le statut d'adulte dans ce cas, puisque tous les septième années avaient dix sept ans, et donc étaient majeurs aux yeux des sorciers. La jeune fille lui répondit bien vite, mais elle semblait... non pas troublée mais... songeuse. Ou alors Amarel se faisait des idées. Oui, ce devait être ça, il se faisait de vagues idées. //

- A toi de voir comment tu veux me considérer. J'ai 18 ans, mais je suis toujours élève car j'ai redoublé. Mais personnellement je me considère pas comme une adulte, bien loin s'en faudrait...

// Amarel eut un sursaut. C'était une adulte, c'était une adulte ! Elle avait basculé de l'autre côté ! Elle n'était pas digne de confiance ! D'ailleurs, elle allait sûrement vouloir le ramener à l'infirmerie, savoir son nom, son prénom, ce qui lui était arrivé. Tous les adultes lui posaient de telles questions. C'était d'ailleurs étonnant que les Aurors ne soient toujours pas venus lui en poser... sauf si dans son passur, ils les lui avaient posées, auquel cas, ils avaient déjà les réponses à ses questions, et donc... donc... Amarel se prit la tête entre les mains. C'était dur de tout comprendre. Très dur en fait. Il pensait avoir tout compris mais chaque seconde lui apportait un nouveau problème. Il en avait presque envie de pleurer. Mais ce n'était pas digne d'un Prince de pleurer. Et les dernières larmes qu'il avait acceptées de verser avaient été celles pour ses parents. Amarel préféra ne pas répondre à la Poufsouffle. Détournant ostensiblement la tête, il regarda le Lac Noir sur lequel se reflétaient les montagnes, ou plutôt collines, environnantes. Un mouvement au milieu lui fit froncer les sourcils. Il y avait une bête là dedans ? C'était inquiétant. Et il n'aimait pas ce qui était inquiétant. Pas le moins du monde. Amarel chassa de son esprit l'image d'un monstre marin en train de l'avaler et reprit sa contemplation du Lac. Le chant d'un moineau ne le dérida pas et, avec un total détachement, Amarel fixa les jeunes élèves qui flirtaient non loin de là. Il voulait rentrer chez lui. Avec ses parents. Son père lui manquait horriblement, tout comme la douceur de sa mère. Eux au moins savaient ce qu'ils pouvaient attendre de lui. Au moins, il savait qu'il pouvait leur faire confiance. C'était normal non ? Ils avaient toujours tout fait pour qu'il aille bien. Ce n'était pas comme ces.. anglais. Amarel en avait presque oublié la Poufsouffle. Peut être qu'elle était partie. Peut être qu'elle était toujours là. Peut être... peut être était elle comme lui, seule et fière de l'être (ou pas). //

Je m'appelle Amarel. Amarel Prince.

// Amarel avait presque chuchoté cette phrase. Il s'attendait presque au moment où elle allait se rendre compte qu'il était sensé avoir 16 ans, être préfet et parfait, et pas un petit garçon de onze ans, dépassé par les évènements et monstrueusement pathétique. Une question idiote se tortilla alors dans son esprit. Si elle avait 18 ans... elle était âgée. Et donc elle connaissait les personnes âgées. Et donc peut être que.... il allait pouvoir avoir des informations intéressantes sur... oui... //

Dis, tu connais la directrice ? 'Fin... je... Il paraît que je suis son fils. j'me renseigne.

[Emy Looney]

// Le regard perdu dans le feuillage de son arbre favori, Emy se contentait de profiter des rayons du soleil qui venait doucement caressait sa peau de porcelaine, la réchauffant quelque peu. Elle n'avait pas manqué le sursaut du jeune garçon, et bien loin de s'offusquer, elle c'était contenté de hausser les épaules. Un rejet de plus ou de moins, pour tel ou tel raison, n'allait pas changer sa façon de vivre. Elle avait l'habitude après tout, et ce n'était pas parce qu'aujourd'hui elle se sentait d'humeur conciliante qu'elle allait regretter d'être seule. Bien au contraire cela n'avait jamais ennuyé Emy, et elle doutait que cela l'ennuie un jour. Bon peut-être changerait-elle d'avis avec le temps, mais pour le moment sa condition lui plaisait et elle ne souhaitait pas la changer. Doucement elle ferma les yeux, profitant du chant des oiseaux et du bruit du vent dans les arbres pour se reposer une seconde. Se soir encore elle devrait faire une ronde, qui la priverait certainement de sommeil au final. Ce moment de repos était le bienvenue, d'autant qu'elle doutait désormais que le garçon veuille lui adresser la parole. Au vu de sa réaction il avait placé Emy dans la catégorie adulte, ce qui importait peu à la jeune femme à vrai dire, mais la vexait tout de même. Elle savait que du point de vu magique, cela faisait deux ans qu'elle était responsable d'elle même, mais de son point de vue à elle être majeur ne signifiait pas être adulte, peut-être entrer dans la vie active, se libérer des poids tel que son tuteur, mais après... Elle roula des yeux, chassant d'une pichenette mentale ses préoccupations pour reprendre ses rêveries. Rapidement, un air de sa chanson moldu préférée lui revient en mémoire, et nonchalamment, mécaniquement, ses doigts se mirent à pianoter sur ses cuisses.
Emportée par sa chanson et les rêveries qui en découlaient, elle eut un infime sursaut lorsque le garçon lui répondit. Ce fut un chuchotement qu'Emy n'eut aucun mal à entendre grâce à son ouïe plutôt fine. //

- Je m'appelle Amarel. Amarel Prince.

// Si le physique du gar.. De Amarel n'évoquait rien à Emy, en revanche le nom remuait un vague souvenir à sa mémoire. Elle mit un instant avant de comprendre. Amarel Prince, préfet de Serpentard, elle en avait déjà entendu parlé. Son regard azuré se posa un instant sur le jeune élève. Qu'avait-il put lui arriver ? Elle ouvrit la bouche pour lui poser la question, puise se ravisa in extremis. Ca ne la regardait pas, et, au vu de son trouble, lui même ne voulait certainement pas en parler.
Une moue dubitative sur les lèvres, elle cherchait elle même une réponse à ses questions quand Amarel reprit la parole. //

- Dis, tu connais la directrice ? 'Fin... je... Il paraît que je suis son fils. j'me renseigne.

// Interloquée par cette dernière précision Emy ne répondit pas tout de suite. Oui elle connaissait Sally. Surement mieux que la plupart des adultes présents dans le château. Du moins elle le croyait. Pourtant cela ne ressemblait pas à son amie d'adopter quelqu'un. Elle n'avait jamais mentionné l'envie d'avoir un enfant. Et même dans se cas... La PeC repoussa la réflexion avant même qu'elle ne naisse pour se contenter de répondre. //

- Oui je la connais. C'était une bonne amie à moi.

// Parler au passé était difficile mais leur dispute ne c'était toujours pas réglée, chose que Emy pensait faire sous peu toutefois. Elle changea de position pour se tourner un peu plus vers son interlocuteur, prompte à répondre aux questions, que la jeune fille s'attendait à entendre. //

[Marelle]

// Amarel ne trouva rien de mieux à faire que d'hocher la tête lorsque la Poufsouffle lui confia, ou plutôt l'informa, que celle qui était, a fortiori, sa mère adoptive, était son amie. Au fond de lui même, il ne voyait là qu'une confirmation de ce qu'il pensait depuis quelques minutes déjà. C'était une adulte. Sentant l'herbe humide mouiller ses pieds nus, Amarel se leva leste, se dépatouillant avec souplesse et une certain grâce dans sa robe de sorcier. Amarel sentit son nez le chatouiller. Nom d'un scroutt à pétard, voilà qu'il était enrhumé ! C'était bien sa veine... Amarel prit son inspiration. Une fois. Deux fois. Voilà qu'il allait éternuer... //

Ah Ah Aaaaaaaaaaaaaaaatchouum.

// Amarel avait presque fait un bond en arrière sous la force de son éternuement. Bon sang, il était vraiment enrhumé pour le coup, et l'infirmière n'allait pas être très contente. Il l'entendait déjà maugréer dans son coin... D'autant plus qu'elle devait le chercher à présent. Amarel remonta ses lunettes de soleil et plissa les yeux. La Poufsouffle le regardait. Ca devenait une habitude des plus détestables. Il n'aimait pas qu'on le regarde. D'autant plus que ça le gênait. Et que lorsqu'il était gêné, il avait beau faire, il rougissait légèrement. Et rougir lorsqu'on avait la peau aussi pâle que du parchemin ça faisait moche. Alors quand on se trouvait dans une situation gênante, qu'on rougissait, qu'on avait la peau pâle, qu'on était à Serpentard et qu'on était face à une adulte et bien... ce n'était pas joyeux joyeux. Amarel détourna le regard pour fixer ses yeux nuit sur le château de Poudlard. Redevenu impassible comme le lui avait si bien appris son père, Amarel reporta son regard sur la Poufsouffle. //

Je dois rentrer.

// Il était clair dans le ton glacial qu'il avait utilisé qu'il venait de classer la Poufsouffle dans le clan des adultes et que le dialogue allait devenir délicat si elle persistait. D'ailleurs, il comptait rompre le dialogue tout de suite avant de lui livrer d'autres informations sur lui. Et puis, il était enrhumé, il ne devait pas rester dehors. Et l'infirmière allait râler. Et... il y avait tout un tas de raisons pour qu'il ne puisse pas rester dehors, et ainsi, il pouvait s'esquiver sans dire un mot de plus. Quoique... il pouvait au moins lui faire comprendre pourquoi il partait. Après tout, elle connaissait plus de sorts que lui qui n'avait même pas sa baguette... Et c'était une adulte. //

Bon ben... au revoir... euh... adulte.

[HRP: c'est tout pourri tout nul, sry Ama part si tu ne le retiens pas...]

[Emy Looney]

// Emy c'était pourtant installé là de bonne humeur. Chose plutôt inhabituelle quand on la connaissait. Habituellement elle se murait derrière un sentiment d'ennui. Pourtant Amarel commençait sérieusement à hérisser. Il ne c'était rien passé de spécial entre eux, peut-être parce que chacun était sur sa réserve. Mesurant ses paroles pour ne pas se dévoiler à un inconnu. C'est pour ça que la jeune femme avait repris sa lecture, relevant les yeux un instant pour lancer un " A tes souhaits" qu'elle n'était même pas sûr qu'il est entendu. Jusqu'au moment ou il se releva, tout pouvait aller. Mais il utilisa un qualificatif qui changea l'humeur de Emy.
Adulte. Oui, elle était majeur. Mais loin d'être l'adulte qui pourrait infliger ce que sa tante et son tuteur lui avait fait subir. Si être adulte représentait le fait de haïr les jeunes sorciers, et tous ceux qui n'entrait pas dans le cadre " perfection demandé", elle préférait rester adolescente toute sa vie, quitte à revivre encore et encore ses années a Poudlard. Peut-être était-ce une des raisons inconnus qui l'avait fait manquer son passage en septième année malgré ses révisions intenses ? Bref, Merlin seul pouvait savoir. Quoi que...
Bref, le fait était que a ce mot, la jeune fille se redressa, furieuse. //

- Ne m'appelle pas ainsi, siffla t-elle, plaquant ses oreilles de chat sur son crâne.

// Oreilles de chat ? Elle plaqua rapidement une main dessus. Effectivement. Elle cracha un commentaire déçue. Depuis qu'elle était majeur du point de vue moldu, son don ne lui causait que des ennuis au moindre petit débordement de sentiment. Pas le droit d'être trop heureuse, sinon elle se mettait à ronronner, la queue balançant de droite à gauche joyeusement. En colère, ses oreilles apparaissaient pour se plaquer sur son crâne, et parfois quand elle était vraiment hors d'elle, ses crocs apparaissaient.
Elle aurait encore préféré ne pouvoir se transformer qu'en chat et rester plus discrète. Et si elle en croyait le journal de sa mère, rapporté lors d'une de ces excursions à Londres, cette dernière n'avait pas connu de problèmes similaires. Du moins pas aussi longtemps. Et à qui pouvait-elle en parler ? Strictement personne, hormis Zougui, mais son amie ne pouvait pas lui offrir les réponses qu'elles attendaient.
Gardant son bras sur son crâne, Emy inspira plusieurs fois pour se calmer, avant de reprendre comme si elle ne c'était jamais interrompue. //

- Je ne sais pas ce que tu reproches aux adultes. Mais je refuses que tu me compare à eux. Oui j'ai 18 ans, mais ce n'est pas pour autant que je suis adulte. Du moins si ça signifie devenir quelqu'un comme ceux que j'ai connus, je ne considère pas comme tel. L'âge que j'ai ne fait pas de moi un idiot comme eux. Et encore je reste polie.

// Ces propos étaient confus, elle espérait que Amarel comprenne ce qu'elle essayait de lui dire. Bien qu'elle même avait du mal à suivre les phrases que sa bouche déversait sans que son cerveau soit mit au courant. Ce dernier trop occupé à ne pas se formaliser de la démangeaison sur son poignet droit. En plein sur la cicatrice qui traversait horizontalement ses veines. Non, si être adulte entraînait de tel acte, elle préférait se jeter dans le lac. D'autant que l'âge n'était pas une barrière, qui une fois franchit la transformait en une personne totalement différente. Elle était elle. Rien d'autre. //

[Ancien(ne)]

// Ingo avait passer la journée dans son lit, peut-être n'avait-il pas envie de sortir de celui-ci, mais peut-être qu'il avait juste envie de rester seul.Il sécha donc les cours, mais promit de se rattraper plus tard.C'est donc en se forçant, qu'il sortit enfin de son lit, et eu une soudaine envie d'aller visiter le lac, dont on pouvait apercevoir les contours, depuis la tour de Gryffondor. Il mit un temps fou pour le rejoindre, surement a cause de l'embouteillage dans les couloirs, mais après quelques minutes, il arriva enfin devant lui. Le lac était splendide, majestueux, imposant, il était tout simplement devant ses yeux, et il l'admirait.//

** Je suis seul. **

// Cette pensée lui donna des frissons, il se rappela que ça ne fessait qu'un mois qu'il était a Poudlard, et qu'il eut du mal a s'adapter.//

** Baignade ? **

// Il préféra de rester sur la terre ferme, surtout a cause des avertissement sur les créatures, mais sans cela, il aurait surement piquer une tête.Il s'assit sous un arbre, admirant le coucher du Soleil, et le changement de couleurs dans l’atmosphère.Cette nostalgie lui rappela des souvenirs, de son passer, et de son terrible secret.Son secret qu'il garde précieusement.En effet, le jeune Ingo, est en faite... //

* ChromChrom ! *

//Des bruits venaient du buisson, il mit les mains dans sa poche, pour sortir sa baguette.//

** Mais, comment ?! **

// Il avait oublier sa baguette ! Et maintenant une créature devait surement l'attaquer ! Et il était sans défense ! Sa seule solution était de s'enfuir, mais par ou ? C'est alors qu'il décida de s’échapper par le lac, et qu'il aviserai ensuite, mais il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, et il laissa échapper un soulagement. La silhouette dans les buissons ne ressemblait pas a une créature, elle ressemblait a un humain. Ou a une humaine.//

[Lunilo Goupil]

// Le soleil venait de tomber derrière la ligne imparfaite de l'horizon. La lumière courait le long des nuages et s'enfilait entre les collines et les pics entourant Poudlard, par delà ces montagnes, loin vers le pays d'Ys. L'obscurité se levait alors rapidement, découvrant de son voile apaisant les étoiles et les constellations.
Ce spectacle se dressant devant Lunilo était magnifique, mais il n'arrivait pas à s'endormir ; il avait donc commencé à lire un peu. Assis devant une fenêtre dans sa tour, il fini par refermer son bouquin. Il se leva, posa le volume sur son lit et passa le tableau de la Grosse Dame. Ne sachant trop où aller, il descendit rapidement les escalier. Le jeune Goupil n'avait jamais pu parler à un professeur de sa particularité. Il voulait savoir ce qu'il était, comment pouvait-il faire ? //

** Pas le professeur de Défense contre les forces du mal en tout cas, c'est pas comme si c'était une malédiction **

// Cette idée l'amusait un peu. Un jeune garçon se transformant toutes les six lunes ! Et pourquoi ne serait-il pas un goupil se transformant en humain ? Hum.. //

** Le professeur de métamorphose ? Ou peut être que le directeur en saura plus, finalement **

// Lunilo sortit de sa rêverie. Il était à présent dans le parc du château et se mit à marcher vers le lac. La nuit n'était pas beaucoup avancée et tout était calme. Il souriait. Enfin un peu de calme, après avoir passé la fin de la journée avec les elfes encore seuls à la S.A.L.E. Ils étaient gentils mais ce qu'ils se chamaillaient ! C'était épouvantable mais assez drôle, heureusement, sinon il n'aurait jamais pu s'occuper de tout ça.
Arrivé à hauteur de l'étendue d'eau, il en scruta la surface pour essayer d'apercevoir l'une des fantastiques créatures qui l'habitait mais elle restait impassible. Il leva donc les yeux vers le ciel, espérant qu'une étoile lui fasse un clin d’œil. C'est ce que lui disait sa mère quand il n'était qu'un petit garçon. //

** Et si je trouvais ma bonne étoile ? **

// La bonne étoile. Les Moldus parlent aussi d'ange gardien et d'autre ne sont pas superstitieux. Lunilo ne l'était pas particulièrement mais il aimait bien ces histoires merveilleuses, telle celle d'un monde magique, contée aux enfants Moldus émerveillés. //

[Ancien(ne)]

Les pas qu'entendait Ryo, n'était autre que ceux de Dave, qui pour une fois, n'avait pas réussit à passer comme un fantôme à côtés des gens. Il était si concentré sur l'animal qui étanchait sa soif au lac.

Un coup de vent souffla sur le lac, la bestiole leva le nez lentement, puis sentit un regard dans son dos. Il tourna la tête, puis décida de s'en aller. Dave ayant lui quelques mèches qui voletaient, saisit l'occasion pour user de son arc qu'il avait soigneusement préparé pour aujourd'hui. La pointe de sa flèche se planta dans le dos du pauvre animal qui par réflexe, se mit à courir en direction de Ryo.
Le noiraud ne patienta pas plus longtemps pour mettre fin à la douleur de l'animal devenu fous. Il tira cette fois-ci un coup de feux, sur la bête maintenant indemne.

Un long soupire s'en suivit, l'homme au yeux perçant s'étira en levant les bras au ciel, sans tenir compte de la présence de Ryo.
La chasse s'était si détendant. Une manière de tout oublier, et de se fixer sur un seul objectif: Tuer, pour ne pas l'être. Souvent, Dave se disait ça, en repensant à tous les évènements qui se sont passé. Que ce soit dans sa vie de tout les jours, ou celle des autres.


(HRP: Voilà ce que j'a réussis à "pondre" on va dire, Ryo, dit-moi ce que t'en pense. Je sais que c'est plutôt court, mais c'est tout ce que j'ai réussis à écrire étant donné que je n'ai pas trop le temps, et surtout que j'use de mon itouch... c'est compliqué.... Excuse-moi.. éè')