Forêt Interdite

[Ancien(ne)]

*Tilly se promenait tranquillement dans le parc, un peu triste de ne connaître personne dans ce monde nouveau. En proie à une douce mélancolie, elle au alors l'idée de se rendre dans la forêt interdite. C'était bien sûr une idée insensée et dangereuse, mais dans un accès de témérité, elle s'enfonça tout de même parmi les arbres. Autour d'elle, tout était d'un calme plat. Seul le crissement de ses bottes sur la neige lui parvenait aux oreilles. Bientôt, la silhouette d'un énorme chêne se dessina devant ses yeux. Elle ne s'était pas aventurée trop loin, d'ailleurs ce n'était pas la première fois qu'elle venait jusqu'ici. Quand elle avait besoin d'être seule, loin du tumulte qui régnait habituellement dans sa salle commune, elle se blotissait au pied de cet arbre et écoutait le doux murmure de l'eau dévalant les rochers non loin de là. Mais en hiver, le maigre ruisseau était figé, emprisonné sous une épaisse couche de glace, et restait silencieux.
Consciente du danger, elle contourna l'arbre et quitta le sentier. Autour d'elle, les arbres se resserraient, et leurs branches formaient comme un dôme au dessus de sa tête.
Après un bonne heure de marche, elle n'avait croisé la route d'aucune créature. Elle grimpa le long d'un tronc et se cala entre les branches de l'arbre. De son perchoir, elle avait une magnifique vue. Finalement; elle n'est pas si effrayante cette forêt. Un écureuil s'approcha lentement d'elle. Un sourire s'étira sur ses fines lèvres, elle tendit la main et caressa la fourrure chaude de l'animal. Il ne bougea pas à ce contact, et sembla même l'apprécier. *[étrange...]

[Marelle]

Amarel sentit Evenglaw le secouer comme pour le réveiller. Mettant à profil des années d'entraînements et sa détermination presque sans faille, il continua à conserver son corps amorphe. Toutefois, la Préfète de Poufsouffle semblait s'affoler un peu. Amarel se retint de sourire. D'autant plus que les potions d'anti douleur commençaient à cesser d'agir. Amarel s'agita légèrement. Cette fois, il ne simulait pas.

Alors que la potion cessait une bonne fois pour toute de faire effet, Amarel hurla de douleur et se arqua avant de retomber sur l'herbe. Les douleurs conjuguées de sa blessure au ventre et du sort de conjonctivite étaient tout bonnement inimaginables. Tremblant, les yeux fouillant le noir total qu'était devenu son univers, Amarel tenta de se redresser. Tenta.

Le Préfet de Serpentard se concentra pour écarter la douleur. Sans effet. Calmant sa respiration, il fouilla lentement dans la poche de sa robe à la recherche d'une fiole encore pleine. Amarel relacha son effort. Dans un murmure audible que pour Evenglaw, du moins il l'espérait, il dit dans un souffle:

Evenglaw, tu vois une fiole vert foncé avec des méandres violets ? Dans ma cape...


Amarel stressait à l'idée qu'on lui fasse, par mégarde, ingurgiter des potions contenant du bézoard. Les allergies sorcières étaient relativement rares, suffisamment pour que peu de sorciers soient au courant qu'elles existent. La fiole qu'il avait indiquée à la Poufsouffle était celle des anti douleurs. Ce n'était pas le moment de tomber à court de cette potion bon sang !

Amarel commençait à avoir du mal à respirer. La douleur se réveillait petit à petit et son torse le brûlait. Peut être avait il trop forcé. Toutefois, un éclat de lumière attira son regard. Sa vue lui revenait peu à peu. Sa main qui tâtonnait encore dans sa poche à la recherche d'une fiole rencontra un objet pointu qu'Amarel reconnut immédiatement, aussitôt, il sortit sa main et délimita avec le pouce les contours de sa statuette de cristal qu'il ne quittait jamais.

[Alek Petrov]

// Alek était à la lisière de la forêt. Il aimait bien cette forêt, le coté "interdit" lui plaisait, et ça faisait vachement "aventure". Il aimait à compter ses exploits dans cette forêt aux gens de sa classe, mais en exagérant beaucoup. Il y était allé qu'une dizaine de fois depuis sa première année, et n'a pas combattu grand chose d'autre que des gnomes. Mais il savait inventer pour que ça paraisse réaliste.

Par exemple, selon sa dernière anecdote, il aurait tué un centaure d'un carreau d'arbalète très bien placé, et tué le centaure qui l'accompagnait avec sa propre hache, après l'avoir désarmé d'un expelliarmus. La vérité était tout autre : il avait, en se promenant, rencontré une bande de centaures qui heureusement ne l'avaient pas vu, et s'est éclipsé discrètement. Il s'était dépêché de s'éloigner de ce groupe de centaures, mais, dans sa hâte, s'était un peu perdu, et du sortir son vieux plan pour pouvoir retrouver le château.
La version réelle était bien moins héroïque, donc il a préféré arranger la chose.

Ayant soif d'aventure, il avançait prudemment, mais sûrement, observant autour de lui.//

** J'ai toujours aimé cette ambiance. Bon... il commence à faire sombre! **

// Alek tendit son bras, et en un instant, une baguette en bois semblait se projeter de l'intérieur de sa manche jusqu'à sa main. Il la saisit au vol.

En effet, il avait installé sur son avant bras un système étrange, mi mécanique mi magique, dérobé à un inventeur un peu fou, ce qui semble être un pléonasme, qui permettait de ranger une baguette sans qu'elle gêne trop, grâce à un système similaire à un sac sans fond, et pourvu d'un mécanisme qui s'activait d'un sort très simple et sans formule à prononcer, et qui permettait de sortir la baguette d'une traite.
Le système n'était pas fini, et ranger la baguette était beaucoup plus périlleux, et il fallait très souvent s'y reprendre à plusieurs fois pour la remettre convenablement. Mais cela allait au Serpentard, surtout parce que c'était original et inédit, ça ne servait finalement pas à grand chose.

En tout cas, il avait sa baguette en main, il n'y avait rien à redire là dessus! //


- Lumos.

// Une faible lumière apparu au bout de la baguette d'épicéa d'Alek, ce qui éclairait ses pas, tout en conservant l'ambiance mystérieuse de la forêt, ambiance que le jeune homme aimait beaucoup. Il se sentait bien, malgré que les seuls inquiétant bruits qui parvenait à ses oreilles étaient celui du vent dans les arbres, des chants des grillons et des hululements d'une chouette. //

[Arsenic Rosidae]

// La soirée était bien avancée, et encore une fois, Arsenic se retrouvait dehors malgré le froid et le vent virulent. Elle avait toujours eu ce besoin de prendre l'air avant d'aller dormir. Les cours étaient terminés depuis bien longtemps, et c'était donc accompagnée de Kalevala que la jeune femme se promenait à l'orée de la Forêt Interdite. Elle avançait lentement, prenant soin de regarder où elle posait les pieds. En effet, elle n'était pas réputée pour son équilibre. Alors qu'elle fixait ses chaussures et parlait à sa chouette à voix basse, l'oiseau quitta son épaule et plongea parmi les arbres peu accueillants de la forêt. Sans une once d'hésitation, Arsenic s'engouffra à sa suite. Il lui était difficile de distinguer ce qui l'entourait avec toute cette végétation ; la nuit qui tombait n'arrangeait rien. Elle se prit malencontreusement le pied dans une racine et se retint de justesse à une branche assez basse. Pour la première fois depuis des années, la Serpentarde s'inquiéta. Elle n'était pas rassurée de savoir sa chouette seule par ici. Elle s'enfonça encore un peu plus dans la forêt, jusqu'à ne plus voir le parc. La jeune femme aux cheveux presque rouges était loin d'être peureuse, mais les environs n'étaient pas propice à une simple balade. Tandis qu'elle trébuchait à nouveau, Arsenic crut apercevoir une lueur au loin. À moins que ce ne fut-ce seulement le faisceau de la lune qui venait de poindre. Levant la tête vers le ciel noir, la vert et argent eut soudain l'impression d'être cloisonnée. La cime des arbres empêchait une vue d'ensemble de ce qui aurait du être une plaine grisâtre. Reprenant ses esprits, et par la même occasion son souffle, la Serpentarde s'adossa à un grand if. Elle siffla sa chouette dans l'espoir de la voir surgir de l'ombre. Or, il ne se passa rien. //

** Bon Dieu, qu'est-ce qu'il lui a pris ? **

// Elle reprit son avancée plus que délicate parmi les centaines, voire les milliers de racines qui accidentaient le sol. Peu rassurée à l'idée de poser trop souvent ses mains sur les différentes écorces, elle sortit de sa cape deux petits gants de cuir de dragon qu'elle enfila aussitôt. Elle put alors continuer sereinement, sans se demander constamment si elle allait se faire piquer par quelque épine ou bestiole. Au bout d'un quart d'heure de recherche, Arsenic s'assit sur le sol. Fatiguée de marcher sans savoir où elle allait, elle ferma les yeux. Kalevala avait du être attirée par un étrange phénomène. Elle sombra dans un semi-sommeil qui dura une dizaine de minutes. Lorsque la Serpy ouvrit les yeux, une chouette lapone se tenait devant ses pieds, les deux iris jaune fixés sur le visage ivoire de la jeune femme. //

- Te revoilà enfin ! Te rends-tu compte du temps passé à te courir après, sans compter que je me suis inquiétée !

// La chouette ulula comme pour se faire pardonner. Entre ses serres, Kalevala immobilisait une sorte de gros mulot à l'agonie. Sa maîtresse soupira. Ainsi, l'instinct du rapace avait pris le dessus sur la raison. Alors qu'elle réprimandait sa chouette, la lueur qu'Arsenic avait vu plus tôt refit surface, beaucoup plus proche. //

[July Andrews]

// La lame du poignard retirée de son épaule gauche, et la blessure cicatrisée, July se leva, tremblante encore de rage et déglutit doucement. Ces derniers temps elle perdait beaucoup son sang froid ! Toujours à cause de la même personne qui plus est !
La rouge et or lança un coup d'œil rapide vers le Serpentard tombé dans l'herbe, il devait avoir sacrément mal le filou ... //

~ Tant mieux ! Il mérite de souffrir ! ~

// Elle devait partir... Et vite ! Rapidement avant qu'il ne retrouve ses esprits ... Vicieux comme il est, elle était certaine qu'il allait se venger. July décida de rentrer au château, pensant remercier la préfète de Poufsouffle plus tard...
Remettant sa cape, encore tachée de sang, elle s'occuperait de la nettoyer avec le sortilège " tergeo " en rentrant dans sa Salle Commune. Elle fit un pas en avant et se retourna derechef à cause d'un bruit suspect derrière elle.//

~ Quoi ? Il est déjà debout ? ~

// July sortit sa baguette et s'écria : //

- Lashlabask !

// Croyant que ce sortilège aurait atteint les pieds d'Amarel Prince et non sa main ainsi qu'un objet qui se brisa sous l'effet de l'impact des étincelles brûlantes, elle s'apperçut que ce dernier était encore allongé par terre. Elle qui voulait le menacer de ne pas s'approcher d'elle ... Voilà qu'elle le blessait encore plus ! Quant à la cause du bruit ... Et bien ce fut un volatile qui s'envola au loin. July était maudite, elle n'en doutait plus à présent. //

Euuh ... Je .. Je croyais qu..que c'était une arraignée ! Euuh ... Désolée !

[Alek Petrov]

// Dans la forêt interdite, un grillon frottait ses ailes, émettant ce bruit à la fois stressant, inquiétant et apaisant qu'on peut entendre la nuit dans la nature.
Alors qu'il "chante" à l'unisson avec les autres insectes de la forêt, un pied sans pitié vient se loger à toute vitesse au dessus de l'insecte, le maintenant sous pression entre la chaussure et le sol.
Un sang jaunâtre déborde des deux côtés de la chaussure, que son propriétaire, un jeune homme blond aux cheveux longs, essuie sans vergogne dans l'herbe.

Il se pose un instant, regardant un arbre avec attention, et se baissant à ses racines, semblant chercher quelque chose.
En effet, sur l'une des racines de l'arbre était gravé un genre de losange. //

- Ingwaz, tout va bien c'est ce que je pensais!

/ /Le blond sortit de son sac un couteau qu'il sorti de son étui, et grava la racine encore davantage. Le graphème dessiné était déjà bien visible -si, bien entendu, on pensait à regarder pile au bon endroit de la racine et qu'on écartait les feuilles mortes-, mais ça semblait un genre de rituel.
Alek avait prit pour habitude de graver les racines des arbres de différents graphèmes, et s'en servir comme point de repères dans la forêt.
Il se releva, puis saisit son couteau par la lame noire, et le lança contre un arbre un peu plus loin. Le couteau se planta magnifiquement dans l'écorce de ce dernier.
Le blond tira pour enlever le couteau, mais semblait avoir des difficultés.//

- Allez... Au moins, c'était un beau lancer... Humf, il est bien enfoncé le bougre... allez!

// Alek parvint, en forçant, à enlever le couteau de l'arbre, mais tomba sur le dos dans son effort. //

- Aïe, la vieille racine, j'me la suis prise dans le dos!

// Le Serpentard se releva, ramassa sa baguette tombée par terre et se massa le bas du dos péniblement. Soudain, il entendit un hululement très proche qui lui semblait étrangement familier. Il s'ensuit une voix, elle aussi familière, mais ne parvint pas à entre le dialogue. //

** Nox. **

// Étrangement, alors qu'il n'avait même pas prononcé la formule, la lumière au bout de sa baguette se stoppa. Alek aimait être le plus discret possible lorsqu'il y avait une présence proche, surtout dans un territoire dangereux, comme la forêt. Il s'accroupit discrètement, et tendit ses oreilles afin d'en savoir plus quand à cette voix. //

[Arsenic Rosidae]

// Kalevala entamait la dégustation de son mulot tandis que sa maîtresse fixait avec hésitation l'étrange lueur. Elle se demandait si elle devait aller à son encontre, la laisser venir ou tout simplement l'éviter. L'oiseau mangeait doucement son gros rat mais l'ingestion n'était pas assez discrète au goût d'Arsenic. //

- Kalevala, arrête. Monte.

// La Serpentarde avait prononcé ces quelques mots à voix plus que basse, prudente. La chouette abandonna son festin pour voler jusqu'à l'épaule gauche de la jeune femme. Elle y planta ses serres et garda ses grands yeux jaune ouverts. Arsenic se penchait pour récupérer le rat mort lorsque la lueur disparut. La vert et argent se figea, guettant mouvements ou paroles. Elle en était désormais certaine : cette lumière provenait d'une baguette ; et qui dit baguette, dit sorcier au bout. La forêt n'était pas propice à l'écoute en ce soir. Le vent était si fort qu'il claquait contre les arbres et empêchait de percevoir correctement les autres sons. La Serpy attrapa le mulot par la queue, et le laissa pendre à son gant droit. Elle ne voulait pas que l'odeur du sang attirasse quelque vilaine créature ; mais son esprit s'était focalisé sur l'autre sorcier, oubliant que se balader un animal mort à la main n'était pas des plus conseillés. Elle avança donc vers ce qu'elle pensait être une personne mais, sans la lueur pour la guider, cela s'avéra plus complexe qu'elle ne le pensait. Il lui était exclu de sortir à son tour sa baguette en prunellier ; quoi de plus idiot que de prévenir de son arrivée. Elle distinguait difficilement les racines sur le sol et gardait son équilibre tant bien que mal. Finalement, et sans savoir comment cela était possible, elle découvrit une forme étrange au pied d'un grand chêne. Arsenic la voyait de dos - long avait dû être son détour - mais elle ne parvenait pas à discerner de quoi il s'agissait, et ce, malgré la lune qui se montrait clémente. Seulement deux mètres les séparaient. La vert et argent avait été plus que silencieuse pour parvenir aussi près sans éveiller les soupçons ; à moins que ce ne fusse seulement un rocher. Portant sa main droite à son visage par pur réflexe, elle retint un cri de surprise en apercevant les boyaux de l'animal mort hors de son corps. Elle l'avait gardé tout le temps de son avancée, sans s'en rendre compte. L'odeur était répugnante. Soudain, la Serpentarde sourit. Elle allait vite savoir ce qu'était cette drôle de silhouette. Visant du mieux qu'elle put malgré l'obscurité, elle lança le mulot. Qu'elle ne fut sa joie de le voir atterrir sur le haut de la forme. Elle accueillit avec un mauvais rictus la réaction de cette dernière. Il s'agissait effectivement d'une personne, assez grande apparemment. Elle s'était relevée et tenait à une distance respectable de son être le mulot mort. Elle le lança avec dégoût avant de se tourner vers Arsenic. La lune éclairait le visage de l'inconnu ; la Serpentarde fut surprise de le reconnaître. Il s'agissait du jeune homme qu'elle avait rapidement croisé sur les rives du Lac Noir et qui était d'une incivilité hors norme. //

- Oh, ce n'est que toi. Peut-être n'es-tu pas au courant, mais la forêt n'est pas le meilleur endroit pour s'adonner aux joies de la randonnée.

// Arsenic accompagna ces paroles d'un sourire qui se voulait courtois mais qui tenait plus du reproche. Elle s'en voulait d'avoir cherché à savoir ce qui se tenait dans l'ombre. Elle murmura pour elle-même. //

- Me voilà encore plus perdue que tout à l'heure.

[Alek Petrov]

// Alek était assis, immobile, dans le noir, et guettait le moindre bruit d'une présence, peut-être humaine, qu'il avait entendu à proximité.
Mais le vent était fort, et les branches, secouées, était quasiment tout ce qu'on pouvait entendre.
Alek ferma les yeux, pour s'imprégner du lieu, et parce qu'il pensait que se couper entièrement d'un de ses sens aiguiserait les autres, et tenta de faire du vacarme des branches un bruit de fond que l'on oublie, afin d'entendre tout autre bruit.
Mais malgré ses efforts, il n'entendait pas grand chose, et la jeune fille, la fameuse présence qu'il avait entendu, accompagné de sa chouette, était arrivée non loin sans qu'il l'entende, et, comme il avait fermé les yeux, ne l'avait bien évidement pas vu.

C'est donc en pleine concentration qu'il sentit un élément étranger arriver. Pas quelque chose de très dangereux, non. En effet, il sentit quelque chose d'odorant et un peu mou tomber sur sa tête.

Il ne s'y attendait absolument pas, mais compris qu'on lui avait lancé ce... truc. Dans son optique de rester stoïque et calme, in contint son étonnement et ne sursauta qu'intérieurement.//

** C'est quoi ce truc? J'aurais pas du fermer les yeux, j'ai rien entendu avec ce sale vent! Sérieux, il disait n'importe quoi ce bouquin de la bibliothèque sur les sens. Bref, restons calme, et faisons face à cette personne. **

// Alek ouvrit les yeux et leva son regard d'un air interrogateur. Il saisit le projectile, et le regarda. Un rongeur mort dont les entrailles ressortaient. Il se retint de faire une mimique de dégoût, et préféré continuer son regard interrogateur contrôlé vers le mulot mort, qu'il jeta nonchalamment.
Il attrapa sa manche, s'essuya la tête avec, et se leva, marchant vers la personne.
C'était une silhouette humaine, accompagnée d'une chouette. Il ne connaissait qu'une personne pour se promener avec sa chouette dans des endroits improbables, et son impression se confirma au fur et à mesure qu'il distinguait la jeune femme.//

** Bein... ça va quand même pas être... Si, c'est elle, la fille bizarre du lac... **

// Celle ci semblait étonnée de le voir, et il était évident que c'était elle qui lui avait lancé l'étrange projectile, sans doute dans sa panique. Alek était aussi étonné de la voir, mais comme d'habitude, il contenait ses émotions pour paraitre toujours calme, et feint de presque s'être attendu à la croiser ici. La Serpentarde s'adressa à sa rencontre fortuite. //

- Oh, ce n'est que toi. Peut-être n'es-tu pas au courant, mais la forêt n'est pas le meilleur endroit pour s'adonner aux joies de la randonnée.

// Alek répliqua l'air sur de lui, d'un air mettant un peu mal à l'aise.//

- Peut-être n'es-tu pas au courant, mais je ne suis pas certain que ça soit une raison suffisante pour jeter des rats crevés sur ses camarades, c'est plutôt inconvenant!

[Arsenic Rosidae]

- Peut-être n'es-tu pas au courant, mais je ne suis pas certain que ça soit une raison suffisante pour jeter des rats crevés sur ses camarades, c'est plutôt inconvenant !

- Si tu n'imitais pas le rocher n'importe où aussi...

// La jeune femme ponctua sa phrase d'un haussement d'épaules. Dans un sens elle était rassurée que ce ne soit que lui ; elle avait craint tomber sur le Garde Chasse, ou pire, sur l'une des créatures de la forêt. Les deux étudiants se fixèrent quelques secondes. Arsenic étudia son allure - toujours débraillée - puis tenta de se souvenir de leur courte discussion près du lac. Il lui semblait qu'il était en quatrième année pourtant il la dépassait d'une tête. En tout cas, elle était sûre d'une chose, c'était bien un Serpentard. Son nom ? Mh... elle n'en avait aucune idée. Alors qu'elle essayait vainement de se rappeler du prénom du blond, Kalevala ulula puissamment. Arsenic en sursauta même et se retourna vivement. Quelqu'un, ou quelque chose, approchait. Peu désireuse de rester dans les environs, elle se rapprocha de son camarade et lui souffla. //

- J'espère que tu sais exactement où nous sommes parce qu'il serait dans notre intérêt de partir.

// Puis, sans attendre de réponse, elle contourna le jeune homme et s'enfonça parmi la dense végétation. Kalevala balançait sa petite tête de gauche à droite, puis de droite à gauche. Ces petits mouvements eurent bientôt fait de la plonger dans un état de torpeur, mais elle gardait son ouïe parfaitement éveillée. Sa maîtresse avançait avec difficulté. Le vent était violent et l'obscurité l'empêchait de se repérer. Quelle ne fut sa surprise lorsqu'elle retrouva la silhouette de son camarade, au même endroit que précédemment. Elle s'approcha de lui, presque honteuse d'avoir marché pour rien. Elle le regarda et sourit faiblement. //

- Je propose que tu passes devant.

[Alek Petrov]

- Si tu n'imitais pas le rocher n'importe où aussi...

// Alek sourit à ce petit pique de la part d'une jeune fille qu'il avait préjugé peut-être un peu coincée. Il préférait largement ça à des excuses plates et ridicules.
Le jeune blond avait l'impression que la jeune fille ne savait pas exactement où elle était, et qu'elle était un peu gênée face à lui.
Son prénom, "Arsenic" l'avait marqué. En fait, il se demandait comment c'était possible de s'appeler comme ça, avec un nom de poison, et se demandait même si ça pouvait être son véritable prénom.
Mais alors qu'il dévisageait la Serpentarde, sa chouette émit un cri plutôt fort, ce qui la fit directement réagir. Elle semblait avoir compris ce que disait le rapace, et s'adressa de suite au jeune homme.//

- J'espère que tu sais exactement où nous sommes parce qu'il serait dans notre intérêt de partir.

//Le blond n'eut même pas le temps d'acquiescer que la fille aux cheveux rouges parti s'enfoncer dans la forêt.//

** Mais... qu'est ce qu'elle fait? Elle s'enfonce encore plus dans la forêt là... Et pis qu'est ce qu'a bien pu provoquer une réaction aussi spontanée, elle a voulu dire quoi la chouette? **

// Alek observa l'autre Serpentarde s'éloigner un peu à l'aveugle dans la forêt, avec des détours d'une logique improbable.//

** Si je m'écoutais, je partirais et la laisserait se débrouiller... mais il vaut peut-être mieux que je l'attende, si elle a vu ou entendu un truc, que je me fasse pas surprendre par une licorne enragée ou une araignée géante. Toute façon, si elle continue comme ça, elle va revenir d'elle même! **

// Effectivement, après quelques minutes, il vit Arsenic revenir, un sourire un peu gêné.//

- Je propose que tu passes devant.

- Si tu veux. Viens!

// Alek s'avança, dans la direction que semblait vouloir fuir Arsenic. //

- Si tu veux retourner au parc, c'est par ici, en espérant que ça soit pas là ou ta bestiole a repéré je ne sais quoi.

//À peine avait-il prononcé cette phrase qu'il se trouva nez-à-nez avec une araignée géante, disposée à composer son souper de chair humaine. Alek feignit de rester calme, recula et leva sa baguette, prêt à la terrasser d'un sort. Il semblait réfléchir, et voulu conserver un calme et un flegme olympien malgré la situation. //

** Ah, ouais mais j'ai l'air malin, j'ai rien appris qui puisse me servir à tuer ça... J'ai bien fait d'attendre l'autre finalement...**

-Heu... dis, t'as pas un sort pour régler ce genre de problème... j'admets que là, je vais avoir du mal!