Hiboux Nomade Notes
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[Event]"Racontage" de nos vacances

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Auteur Message
Ulicia Lyvia

Personnage
Non Joueur





MessageDate du message: Jeu. 26 Sep 2013, 19:50  Répondre en citant

// La belle et délicate Ulicia Lyvia regardait ses élèves. L'année scolaire venait juste de commencer et déjà, elle s'ennuyait. Toujours les mêmes cours, les mêmes devoirs, toujours cette même routine qui s'était installée au fil du temps et dont elle n'arrivait plus à se détacher.

La jeune femme avait envie de changement. Elle avait passé des vacances calmes et sereines au château. Il ne s'était absolument rien passé et elle avait juste dévoré tout un tas de livres romantiques: c'était l'une de ses passions secrètes. Qui aurait pensé que la pudibonde italienne était en réalité une grande lectrice de romans érotiques et de belles histoires d'amour ? Rien que d'y penser Ulicia Lyvia rougit et détourna la tête pour se dissimuler.

En repensant à ses congés, l'enseignante de Sortilèges eut une idée. Il y avait peut-être un moyen de sortir de ses habitudes. Elle se tourna vers ses élèves qui prenaient sagement note de ce qui était écrit au tableau; le cours allait bientôt prendre fin. //

- Pour la semaine prochaine, je vais vous demander de me raconter vos vacances. Faites-moi, au moins un parchemin. Soyez originaux, les meilleures devoirs remporteront des points de maison !

// Sans un mot ou une explication de plus, elle sortit de la salle de classe pour se rendre dans la salle des professeurs. Assise dans un coin au bord d'une fenêtre, elle observa le parc en attendant patiemment le cours suivant. Elle aperçut un écureuil se dirigeait vers la forêt et assista de ce fait à son interception par une bande de jeunes Gryffondor. Un discret sortilège empêcha les élèves de martyriser le pauvre animal qui sans demander son reste se réfugia sous le couvert des arbres. Les première années se regardèrent ébahis, sans comprendre ce qui avait bien pu se passer.

C'est d'un pas plus léger que la directrice des Serpentard reprit le chemin de la salle de cours. Elle avait réussit à sortir de son train-train quotidien, même si ce n'était pas grand chose. Tout au long de la journée, elle donna le même travail aux différentes classes qui se succédaient en Sortilège. Ulicia Lyvia avait hâte de ramasser les devoirs et de les lire. Et puis, cela la changerait de ses lectures honteuses ! //

Votre enseignante attend de vous un devoir riche en émotion, avec de l'aventure ou des catastrophes (ou les deux !) ! Elle aimerait que votre devoir soit agréable à lire et les descriptions pas trop longues, ce n'est pas son style de lecture... Surprenez-là, divertissez là et elle vous récompensera !
Je vous rappelle que l'écrit en lui-même doit être mis dans une citation pour le faire ressortir, il n'est pas pris en compte dans le RP. Du coup, pensez à faire vos 10 lignes autour, avant et après ! Évitez de commencer et de finir sur la dissertation. Bon courage à tous et amusez-vous bien.


Dernière édition effectuée par Jade Ogreaney (Sam. 10 Fév 2018, 20:50) ; édité 1 fois

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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 01 Oct 2013, 22:59  Répondre en citant

[Rp Iris O'Neill]


// Iris s’était installée dans la grande salle sitôt son cours fini. Elle revoyait encore le visage presque angélique de sa professeure donnant son ‘devoir’. C’était presque saugrenu. Comment pouvait-elle leur demander de raconter des vacances ? Etait-ce une manière de les juger sur leurs activités estivales ? Ou une manière de pouvoir mieux les contrôler ?

La jeune O’Neill était la seule élève de Serpentard présente et elle pouvait, de ce fait, se laisser un peu aller. Elle jetait des regards ci et là, essayant de voir qui était présent. Quelques élèves de Poufsouffle travaillaient un devoir en commun et elle aperçut Cassiopée O’Neill qui semblait écrire avec animation sur un parchemin. Elle était à moitié affalée sur la table des Serdaigle et peinait à cause d’un bandage qui recouvrait son bras droit. Plongée dans ses interrogations, Iris se demanda si elle oserait un jour l’aborder.

Un soupir lui échappa. Ce n’était pas pour aujourd’hui. Elle sortit de son sac un châle qu’elle emportait toujours lorsque le temps se rafraichissait. Sa mère trouvait ça ‘peu seyant’ et Iris n’en aimait que plus son châle. Tout était bon pour la faire enrager.

Bon, il fallait bien qu’elle s’y mette à un moment ou un autre. Sortant plume, encre et parchemin, la jeune O’Neill imagina sa directrice de maison et sa nouvelle lubie de lecture.

**Quand il faut y aller, il faut y aller. **

D’une fine écriture penchée, Iris O’Neill commença sa dissertation en y glissant quelques mots à l’égard de sa professeure. //

Citation :
Madame Lyvia,

Je prends aujourd’hui la plume pour vous conter mes vacances. Ou du moins, ce que la famille O’Neill considère comme tel. En bonne famille de Sang-Pur, nos mœurs sont archaïques et si strictes qu’elles en deviennent ridicules. Je vous prierai donc de bien vouloir dissocier ce que vous lirez de ma modeste personne. Je suis certes une O’Neill mais je suis également une réformiste née. Je suppose que vous comprendrez assez vite mes raisons. Si cela vous intéresse, ma vie a changé depuis cet été. Je suis une nouvelle Iris. Et je compte bien en profiter.

En ce qui concerne mes vacances, tout commence au premier jour de juillet. Tous les membres du clan se rassemblent dans la maison familiale, une modeste demeure immense où il vaut mieux avoir un plan avant de rentrer. Elle est située sur l’île de Skye, en Ecosse et offre des panoramas à vous couper le souffle. Surtout lorsqu’un vol d’hippogriffes sauvages passe au dessus de la tour nord qui se trouve être votre chambre.

Une fois que nous sommes tous réunis – enfin presque, si on oublie mon oncle Alexander qui a été renié – nous faisons un énorme banquet. Une fois repu et à la limite de l’obésité précoce, commence alors la ronde des résultats.
Oui, oui. La ronde. Dans le salon rond. On a de l’humour dans la famille. Donc on s’installe tous en rond, pour une ronde, salon rond. Oui, j’arrête de radoter mais je voulais que vous visualisiez bien la scène.
Chacun prend donc la parole et présente les objectifs et les résultats de l’année scolaire écoulée. Notre matriarche se permet moult commentaires mais ma mère la surpasse en tout point, croyez-moi sur parole. Une fois que chaque enfant est passé devant l’assemblée, les adultes suivent le même chemin. Carrément. Et croyez-moi, il est parfois incroyable de constater que les adultes sont pires que les jeunes. L’excellence est le seul but de notre famille. Il faut donc recadrer chacun. Et pour cela, ma grand-mère a instauré une tradition à la fois moderne et très pédagogique pour une si vieille et noble famille. Nous devons inscrire nos faiblesses et nos nouveaux objectifs pour septembre sur un immense tableau qu’elle a installé dans le séjour violet – situé entre la salle à manger d’été et le salon d’hiver. Ainsi, elle peut, en tout temps, nous rappeler nos erreurs et nos objectifs.

Une fois que cela est fait, nous commençons alors les véritables festivités estivales. Et quand je parle de festivités, je parle de remédiations.

Oui, vous avez bien lu. Remédiations.

Cela signifie donc de passer deux semaines à se remettre activement à niveau. Cours particuliers pour les plus jeunes et entrainement à la gestion du patrimoine familial pour les plus grands. Cette année, une nouveauté a fait son apparition : un parcours sportif de haut niveau pour avoir un corps sain dans un esprit sain, ou l’inverse, j’avoue que je n’écoutais pas tellement. J’étais trop occupée à recracher mes poumons après ce parcours.

Pour vous dire, mon seul bonheur de cette période de vacances a été de voir ma mère prendre des cours de politesse et de prestance en milieu chic. C’était presque jouissif, pardonnez l’expression maladroite, de la voir ainsi remise en question. Elle a passé une journée complète avec les amies de ma grand-mère qui ont critiqué à la fois sa tenue, sa manière de parler, de se tenir, sa démarche et son sourire crispé.

Car s’il faut parler de vacances, il faut parler également de ma mère. Car, voyez-vous, ma mère et moi-même sommes en tous points différentes. Là où elle apprécie le raffinement et la coquetterie délicate, je préfère le charme naturel et les relations de confiance. Son avis est catégorique : je suis la pire fille qu’il lui été donné d’avoir. Fort heureusement pour elle, ma sœur est sa fille idéale, elle n’a donc pas totalement raté sa vie. Je peux donc profiter de ma situation de mauvaise fille en toute quiétude sans chercher à lui plaire, elle trouverait toujours un moyen de me rabaisser alors je ne vois pas l’utilité de devenir comme elle le désire.

Pour tout vous avouer, je pense profondément m’être trompée en ayant essayé. Oui, vous ne rêvez pas. Je reconnais mon erreur. Car le jour de ma répartition, j’aurais dû écouter le choipeau. Fuir Serpentard, ses convenances et son carcan pour tenter Gryffondor. Ou même Poufsouffle. Je pense que j’aurais fait une parfaite Poufsouffle. Iris O’Neill, Poufsouffle. Cela est chic. Un peu choc mais chic. J’aurais été reniée par ma mère et cela m’aurait permis de vivre ma vie en tant qu’Iris. Pas en tant que ‘ce que l’on attend d’Iris O’Neill’. Mon frère m’a avoué à demi-mots qu’il aurait dû être un Serdaigle. Voilà ce qui résume bien notre famille, nous n’osons pas. Et stupidement, j’ai suivi.

Je sais que je dois vous décevoir, en tant que directrice, vous avez toujours considéré que chaque élève de votre maison fait partie d’une grande famille. Enfin, c’est ce que je m’imagine. Et comme ma mère, vous devez désormais faire face au vilain petit canard qui ne s’adapte pas au moule. Je pourrais vous présenter des excuses mais je ne le ferai pas. Je ne le ferai jamais. Parce que je n’ai fait que me plier à des exigences. C’est donc entièrement ma faute.

Dans un registre plus léger, le mois de juillet a été également l’occasion pour moi de travailler un peu auprès d’un musée d’art sorcier. Je m’occupais principalement des visites des plus jeunes – ils étaient plus intéressés par mes cheveux roux que par les œuvres présentées mais je m’égare. Je ne vous dirai pas que cela est désormais ma voie. Au contraire. Je sais désormais que l’art me semble souvent très étranges voir un peu inutile et les seuls enfants que je peux supporter sont ceux de ma famille. Et je vous déconseille fortement de faire un lien entre moi et les quelques enfants traités à Sainte-Mangouste pour traumatisme lourd suite à une vision dantesque dans un musée d’art sorcier. Ils n’ont trouvés aucune preuve de ma culpabilité et je compte bien que la situation en reste là. Et non, mes capacités exceptionnelles en métamorphose n’ont rien à voir avec ça non plus, je viens de vous dire de ne pas faire de lien.

Vu que mon travail s’est terminé plus tôt que prévu, j’ai du improviser pour la fin de mes vacances. J’ai consenti à partir en vacances avec ma famille en France. J’ai tenu jusqu’à la cheminée de notre maison. Donc, des vacances très pittoresques de… cinq minutes. A quelques secondes près. Le plus beau là dedans, à mon humble avis, c’est que j’ai annulé mon voyage à cause de ma famille. Car leur unique but était de me présenter un jeune et riche garçon issu d’une ‘excellente famille’ – à prononcer avec un ton pincé et hautain.

Mon grand frère, Maximilian, a approuvé ma décision et nous sommes donc restés à deux à Little Hangleton. Il faisait refaire son appartement donc le squattage de la maison familiale était idéal. Nous avons ainsi passé trois semaines idylliques à danser en pyjama moldu dans le salon, à repeindre un peu la maison aux couleurs de nos maisons de cœur – Gryffondor pour moi, Poufsouffle pour la salle de bain et MaxiMax en a profité pour repeindre son ancienne chambre devenue le bureau de ma mère dans un camaïeu de bleu et bronze.

Ces trois semaines m’ont permis de faire le point et de décider trois choses.

La première est que je ne laisserai plus jamais ma mère décider pour moi.
La seconde est que je veux vivre avec mon frère. Au moins quelques temps pour ne plus me sentir prisonnière dans ma propre maison.
Et finalement, ma troisième résolution est que je vais tout faire pour rencontrer ma famille dans son entièreté. Ce qui signifie probablement que je vais finir par être définitivement reniée, bannie, maudite,… Mais j’aurai enfin les réponses à mes questions. Le jeu en vaut la chandelle. Ou plutôt, l’étude en vaut l’Aspic.

Voilà. Vous savez désormais tout. J’espère que cette lettre vous aura au moins diverti. Et même si vous n’avez plus vraiment confiance en moi, j’espère que vous estimerez encore ma franchise et mon honnêteté.

PS : Si cela vous intéresse, mon père a apprécié la nouvelle décoration de la maison, ma mère déteste. Ma grand-mère a prévu encore une dizaine de séances de mises à niveau de cette dernière. Mon frère a accepté que je vive avec lui quelques temps. Je suis actuellement en train de mettre en place un plan diabolique mais non dangereux pour aborder Cassiopée O’Neill.

//Iris reposa sa plume en souriant. Sa lettre était comme elle le désirait. Elle releva les yeux pour voir Cassiopée qui souriait aussi en relisant son texte. Peut-être finissait-elle sa lettre pour Lyvia également. Elle rougit en croisant le regard de la Serdaigle. Il fallait qu'elle se décide!

Elle lui adressa un timide sourire avant de ranger ses affaires.

Récupérant son sac, elle attrapa un verre de jus de citrouille avant d’aller déposer son écrit dans la salle des professeurs. C'était une nouvelle journée qui s'achevait sur Poudlard et c'était le moment idéal pour de nouvelles résolutions. //


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MessageDate du message: Ven. 04 Oct 2013, 23:17  Répondre en citant

[Attention, quelques passages de ce RP ne peuvent pas être bien compris sans consulter l'histoire de mon personnage]


// 21h30. Dans la Salle Commune de Gryffondor, éclairée par les flammes oranges qui s’agitaient dans la cheminée, Aglaé, assise à l’une des tables de bois qui garnissaient la pièce, était l’une des dernières à travailler encore à cette heure tardive. D’un geste brusque, elle referma le livre d’Arts du Combat dont elle venait d’étudier le dix-septième chapitre, consacré à l’amarellistique : enfin, elle était venue à bout du travail dont l’avait chargée le professeur Zaranki. En découvrant que ce nom étrange désignait en fait l’art de combattre férocement avec un polochon, elle avait compris pourquoi le professeur avait chargé un élève d’en parler pendant un exposé : sans doute ne voulait-il pas abaisser sa noble et chevaleresque personne à s’occuper d’une arme aussi triviale. Toujours est-il qu’elle avait hérité du sujet pour passer devant la classe et que cela lui avait pris cinq heures cet après-midi là.
Mais ce n’était rien à côté du devoir qui l’attendait encore, et qui, celui-ci, était destiné au Professeur Lyvia.
Raconter ses vacances.
Une torture pour la jeune fille.
Elle se souvenait encore de son horreur lorsque l’enseignante de Sortilèges avait déclaré sur un ton anodin : //

- Pour la semaine prochaine, je vais vous demander de me raconter vos vacances. Faites-moi au moins un parchemin. Soyez originaux, les meilleurs devoirs remporteront des points de maison !

// Tous les autres élèves avaient ri de la facilité de ce qui était demandé. Sans doute avaient-ils des histoires passionnantes à raconter : excursions en Egypte, randonnées en Albanie, stages de Quidditch… Ou tout du moins avaient-ils vécu des vacances d’une banalité affligeante, mais dont il ne leur était pas douloureux de parler.
Ce qui n’était pas le cas d’Aglaé. Elle s’était réjouie de retourner à Poudlard pour oublier les semaines affreuses qu’elle venait de passer. Et voilà qu’un de ses professeurs la forçait à remettre le nez dans ses souvenirs.
En soupirant, elle sortit un parchemin vierge, tailla une plume, la plongea dans l’encre et, machinalement, écrivit la première phrase : //

J’ai passé mes vacances dans le Sud de la France, dans la propriété de la Camelière, qui appartient à la famille Bourbon de la Camelière depuis un siècle, et où résident actuellement Horace Bourbon de la Camelière et ses filles.

// Derrière ses apparences banales, cette phrase avait déjà un goût amer pour Aglaé. Elle aurait espéré passer ses vacances chez son amie Tikazar, au Pays d’Ys ; mais la jeune femme devait impérativement se rendre dans le Monde Incertain pour y rencontrer des fournisseurs pour son magasin. Quand, un week-end, elle était venue à Pré-au-Lard pour lui rendre visite, Aglaé l’avait suppliée de l’emmener avec elle, mais, à son grand désarroi, elle avait dû se montrer ferme : //

- Je suis désolée, les législations sont très strictes, les mineurs ne peuvent se rendre dans le Monde Incertain qu’accompagnés de leurs parents ou dans le cadre d’une sortie scolaire…

// Devant l’air dépité d’Aglaé, elle avait ajouté : //

- Tu vas y aller avec Poudlard cette année… Dans quelques mois, toi aussi tu verras Djaghataël, l’Irtych violet et Yâdigar !

- Mais je voulais y aller avec toi !

// Ce cri était sorti de la bouche de la jeune fille désespérée. Un sourire triste sur les lèvres, Tikazar avait tenté de la consoler : //

- Ce n’est pas possible… Mais tu sais, nous aurons l’occasion de nous revoir !

// Aglaé l’avait laissée partir en se préparant mentalement à passer ses vacances dans l’appartement parisien de sa mère, Marie d’Aspinge. Une perspective peu réjouissante : sa mère était de plus en plus dépressive à mesure que les années passaient, et restait souvent de longues minutes muettes, le regard perdu dans le vague, à déplorer l’échec de son mariage avec Horace. Mais, la semaine d’avant les vacances, elle avait reçu un hibou de l’hôpital Norbert Dragonneau, l’équivalent français de Sainte-Mangouste : //

Citation :
Chère Mademoiselle Bourbon de la Camelière,

Nous vous informons que votre mère, Marie d’Aspinge, se trouve actuellement dans nos services suite à son état de santé alarmant. Elle vous fait donc savoir qu’elle ne pourra vous héberger pendant les congés scolaires comme cela était prévu.

Cordialement,

L’équipe des Médicomages de l’Hôpital Norbert Dragonneau


// Aglaé, alarmée, avait passé ses vacances à envoyer hibou sur hibou à l’hôpital, mais personne ne lui avait communiqué d’informations supplémentaires. Finalement, à la fin des vacances, trop tard pour lui permettre de passer sur Paris avant de retourner à Poudlard, elle avait reçu une brève lettre de sa mère elle-même, qui lui disait qu’elle était bien rentrée à la maison et qu’elle avait été saisie d’une brusque fatigue passagère. Aglaé avait du mal à croire que cela était aussi simple que cela, et était donc, encore à ce moment, dans l’expectative sur l’état de santé réel de sa mère. Mais cela, bien sûr, elle ne pouvait pas en parler dans son travail pour le Professeur Lyvia. Ses malheurs personnels n’étaient pas quelque chose qui intéresseraient son enseignante. Comme le caméléon, son animal fétiche, Aglaé préférait se fondre dans le décor plutôt que d’être remarquée.
Elle avait donc débarqué dans le domaine d’Horace à l’improviste, sachant pertinemment qu’il ne serait absolument pas ravi de la voir. Même si, au regard de la loi, il était son « père » sur tous les papiers officiels, il la considérait comme une bâtarde et la haïssait.
Et, cela étant réciproque, elle s’était bien gardée de mentionner tout lien de parenté entre Horace et elle-même dans la première phrase de sa dissertation.
S’arrachant à ces tristes pensées, elle se força à ajouter une phrase de plus : //

J’ai donc pu voir Diane, Apolline, Athénaïs et Cassandre ; Ariane était absente, car partie en Chine pour étudier les dragons boutefeux.

// Elle aurait été plus heureuse si les quatre autres filles d’Horace avaient elle aussi été loin du manoir. Pendant toutes les vacances, elle avait été la cible de leurs remarques mesquines. Surtout de la part de Cassandre, qui était en septième année à Beauxbâtons, et qui, ayant des difficultés et n’étant pas sûre de réussir ses examens, était jalouse des succès scolaires d’Aglaé, ne cessant de la rabaisser. Quant à Diane, Apolline et Athénaïs, elles l’ignoraient la plupart du temps, et lorsqu’elles se trouvaient forcées de lui adresser la parole, leur ton lui laissait bien comprendre qu’elles souhaitaient que la conversation se termine au plus vite.
Aglaé avait été déçue que ce soit Ariane qui soit partie à l’étranger : de ses cinq demi-sœurs, c’était la seule qui, parfois, tentait de s’intéresser un peu à elle, même si cela restait très limité. //

** Reprends-toi, tu dois terminer ce devoir au plus vite ! **

// Aglaé regarda le parchemin encore presque vierge. Décidément, elle n’avançait pas vite. Mais elle ne savait pas quoi mettre ensuite. Les souvenirs affluaient, bien sûr. Les vexations, les frustrations, le soir où elle avait pleuré seule dans sa chambre, faisant écho à tant d’autres soirs semblables de son enfance. En une litote, elle résuma tout cela : //

Mais j’ai en fait peu parlé à ma famille.

// Elle relut sa phrase. Trop abrupt. Elle transforma le point final en virgule et corrigea : //

Mais j’ai en fait peu parlé à ma famille, car j’ai passé beaucoup de temps à réviser les BUSE qui approchent, ce qu’ils ont compris : ils savent que la réussite aux examens est importante pour mon futur.

// Oh que oui. Horace lui avait bien rappelé que même si elle finissait à la rue, il ne dépenserait pas la moindre mornille pour la tirer d’affaire, et qu’elle avait intérêt à travailler si elle voulait gagner sa vie. Et il avait ajouté sur un ton méprisant : //

- Pas comme ta mère, elle n’a jamais rien fait de ses dix doigts, elle. Et elle n’aurait pas pu, de toute façon, la Cracmole.

// Aglaé s’était tue. Depuis sa naissance, elle était habituée à ce genre de remarques de la part d’Horace… Et de toute façon, travailler pour Poudlard avait presque été la partie la plus agréable de ses vacances, en comparaison des moments passés avec les autres Bourbon de la Camelière… Elle sourit : seuls peu de ses camarades pouvaient dire que faire leurs devoirs était ce qu’ils aimaient le plus dans le fait d’être en congés…
Elle resta cinq minutes de plus les yeux fixés sur son parchemin, réfléchissant à des moments joyeux qu’elle aurait pu vivre tout de même. Elle fit défiler les jours dans sa tête, cherchant à y glaner ces précieuses pépites. Elle écrivit donc : //

La cuisinière a fait deux fois du gâteau au chocolat, et en manger une part m’a fait retrouver les joies de mon enfance.

// La cuisinière, en effet, ne partageait pas la répulsion des Bourbon de la Camelière vis-à-vis d’Aglaé, et, sachant à quel point la jeune fille aimait ce dessert, lui avait marqué son affection en lui en préparant. Elle ne pouvait toutefois être plus démonstrative, car Horace ne lui aurait pas pardonné d’éprouver une quelconque sympathie pour Aglaé. //

** Voyons, qu’y a-t-il encore… **

// La plume de la rouquine grattait péniblement le parchemin. L’heure avançait, et la préfète était maintenant la dernière occupante de la Salle Commune, dans la flamme vacillante des dernières bougies : dans la cheminée, le feu était presque mort. //

Je suis aussi allée me promener dans le parc du domaine de la Camelière : il faisait chaud et j’ai donc pu rester de longues heures dehors.

// Ce n’était pas tant pour profiter du grand air que pour quitter l’atmosphère étouffante du château qu’elle était sortie… Une fois, elle était allée jusque Verrissac, le village voisin. Machinalement, ses pieds l’avaient guidée vers une maison devant laquelle elle était passée des dizaines de fois depuis qu’elle avait su marcher. Elle avait passé doucement la main sur le petit écriteau accroché sur la porte. Monsieur Alain Forestier. Saurait-elle un jour si cet homme qu’elle n’avait jamais rencontré était vraiment son père. Comme tant de fois auparavant, elle avait serré le poing, l’avait levé en l’air, puis avait laissé retomber son bras. Cette fois encore, elle n’avait pas toqué. Il lui aurait suffi d’une simple conversation avec cet homme pour savoir si, oui ou non, sa mère avait trompé Horace avec lui, mais elle ne pouvait pas se résoudre à la provoquer. Elle avait trop peur de ce que la vérité pourrait lui apporter : une déception immense vis-à-vis de sa mère et de son mensonge continuel quinze ans durant, ou l’horreur de découvrir qu’Horace, la personne qu’elle détestait le plus au monde, était réellement son géniteur. Elle préférait rester dans le confort de l’incertitude.
Aglaé sentit les larmes monter à ses yeux. Non, décidément, elle ne pouvait pas continuer à écrire… Elle ajouta une brève phrase de conclusion : //

Il a ensuite été temps de retourner à l’école : je n’ai en fait pas été triste, car j’étais heureuse de revoir mes amis ! Comme nous l’a si bien dit le Directeur, le château Poudlard est devenu ma seconde maison.

** En fait, c'est ma seule maison à présent, mais je ne peux pas écrire cela… **

// Aglaé soupira de soulagement. Enfin, elle avait posé le point final. Elle relut l’intégralité de ce qu’elle avait écrit : //

Citation :
J’ai passé mes vacances dans le Sud de la France, dans la propriété de la Camelière, qui appartient à la famille Bourbon de la Camelière depuis un siècle, et où résident actuellement Horace Bourbon de la Camelière et ses filles. J’ai donc pu voir Diane, Apolline, Athénaïs et Cassandre ; Ariane était absente, car partie en Chine pour étudier les dragons boutefeux. Mais j’ai en fait peu parlé à ma famille, car j’ai passé beaucoup de temps à réviser les BUSE qui approchent, ce qu’ils ont compris : ils savent que la réussite aux examens est importante pour mon futur.
La cuisinière a fait deux fois du gâteau au chocolat, et en manger une part m’a fait retrouver les joies de mon enfance. Je suis aussi allée me promener dans le parc du domaine de la Camelière : il faisait chaud et j’ai donc pu rester de longues heures dehors.
Il a ensuite été temps de retourner à l’école : je n’ai en fait pas été triste, car j’étais heureuse de revoir mes amis ! Comme nous l’a si bien dit le Directeur, Poudlard est devenu ma seconde maison.


// Ce n’était pas très bien écrit, et beaucoup trop court : bien qu’Aglaé ait grossi son écriture au maximum, son texte ne remplissait même pas la moitié du parchemin que le professeur Lyvia leur avait demandé de rédiger. Mais l’essentiel y était. En lisant ces quelques lignes, un observateur naïf n’y verrait que le récit de vacances normales, semblables celles que la plupart des camarades d’Aglaé avaient vécues, et que la jeune fille rêvait de connaître un jour. Elle avait jeté sur le papier un miroir déformant de la réalité, les mots s’entrecroisant en un filet ne retenant que les morçeaux de souvenirs qu’elle acceptait de voir remonter à la surface de sa mémoire.
Une seule chose ne la satisfaisait pas dans ce résultat : en bas du parchemin se trouvait une trace d’humidité ronde, comme une signature lacrymale dénonçant l’illusion de ce qu’elle venait de produire… //


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MessageDate du message: Dim. 06 Oct 2013, 15:32  Répondre en citant

// Mira était lovée dans un fauteuil de la salle commune de Poufsouffle. Elle prit un porte-documents qu'elle cala entre son ventre et ses genoux. L'air rêveur, elle réfléchissait à ce devoir le professeur Lyvia leur avait donné. Les élèves devaient raconter leur vacances dans une dissertation d'un parchemin minimum. Elle se repassait tout ce qu'elle avait fait. //

** Voyons voir, qu'est ce que je vais raconter? **

// Comme chaque année, Mira était rentrée chez elle, et avait profité pour voir son frère (qui était à Durmstrang et qu'elle ne voyait donc pas beaucoup) et ses parents. Elle ouvrit son encrier qu'elle posa délicatement sur le fauteuil, se saisit d'une plume, et commença à écrire : //

Cet été, j'ai passé mes vacances à Sienne chez mes parents. Mon frère Castiel était là lui aussi. Il y avait une exposition exceptionnelle dans le musée moldu de la ville. Elle présentait une grande partie des œuvres de Botticelli, un peintre italien de la Renaissance, du coup nous y sommes allés tout les deux.

// Castiel était arkandiasiste et aimait beaucoup se rendre au musée notamment. Mira était toujours fascinée par tout ce qu'il pouvait lui raconter sur ce qu'ils regardaient. //

Le tableau La Naissance de Vénus était absolument magnifique. Le coup de pinceau est très fin, très précis. Quand on regarde cette toile, on a l'impression d'être dans le paysage. Je ne connaissais pas bien ce peintre, mais maintenant je suis émerveillée par son travail.

** Qu'est-ce que j'ai fait de plus pendant ces vacances ? **

// Mira avait l’habitude de passer des vacances plutôt tranquille, alors elle ne savait pas trop quoi raconter. Puis elle se souvient d'un épisode marquant de ses vacances. //

Ma mère a des amis qui élèvent des dragons en Sicile. Ils sont venus chez nous une semaine découvrir un peu les lieux historique de Sienne, Florence et Rome, que nous avons visité avec eux. Un peu plus tard dans les vacances, c'est nous qui sommes allés chez eux. Ils nous ont fait voler à dos de dragons. C'était très impressionnant. Ils sont immenses et dangereux, il faut donc faire attention à ce qu'on fait. Il faut tout d'abord s'approcher doucement, puis, une fois qu'ils nous ont vus et sentit, on peut monter sur leur dos. En quatre battements d'ailes, ils sont déjà à dix mètres au dessus du sol. Il ne faut pas avoir le vertige. Et ils filent aussi vite que l'éclair. On ne sent que le vent chaud d'été fouetter notre visage. Si on colle oreille contre la peau du dragon, on peut entendre son cœur battre doucement, paisiblement.

** Oui, c'était vraiment génial. **

// Mira se revoyait dans les airs, contempler les paysages en dessous d'elle. Elle ressentait cette sensation de liberté et de légèreté unique. C'était bien plus intense et impressionnant que de voler sur un balais magique, aussi rapide qu'il puisse être. Avec un balais, il n'y avait pas ce contact animal si particulier, cette énergie qu'on ressent avec un être vivant. Même son frère, qui n'était pas le plus grand des aventuriers, avait adoré ce premier vole. //

Par la même occasion, j'ai pu apprendre plus de choses sur les dragons, sur les soins à leur apporter, leur alimentation. Plus tard dans les vacances, mon père m'a fait visité l'entreprise de textile dans laquelle il travaille. J'ai donc vu toutes ces machines que les moldus utilisent pour le tissage, et elles sont gigantesques. Mes vacances ont été plutôt calmes et instructives. Comme je n'ai pas fais grand chose, je ne sais pas quoi raconter de plus, à part que j'en ai profité pour me reposer.

** Hum... Non, rien à dire de plus. **

// Le jeune fille ne savait pas quoi écrire de plus. Elle relut sa copie pour être certaine de ne pas avoir fait de fautes, puis ferma son encrier et posa sa plume. Les souvenirs de son été tranquille la fit sourire. Une fois son travail terminé, elle alla rejoindre ses amies pour boire un chocolat chaud accompagné de quelques friandises. //


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Poudlard : 6e année
MessageDate du message: Jeu. 10 Oct 2013, 02:24  Répondre en citant

//Un doux virage à gauche et le jeune homme se retrouva à nouveau dans l’enceinte du terrain de Quidditch, il inspira profondément. L’air frais lui fouettait doucement le visage tandis qu’il volait sur son balai. De l’extérieur, toute personne connaissant le jeune homme aurait été étonné de voir son visage, si détendu, si calme, si tranquille, si apaisé au final. Alors qu’il semblait, en général, toujours si tendu, si souvent triste et apte à réagir à toute attaque qui n’avait aucune chance d’arriver à Poudlard, mais il ne savait pas s’en départir, c’était maintenant inscrit en lui, comme gravé par un ristir.

//Il se posa dans un dernier virage. Aussitôt, son visage se referma, la tristesse revint s’inscrire au fond de ses yeux, posant un triste voile sur l’insondable profondeur du turquoise de ses deux yeux. Il entra dans un vestiaire et se déshabilla, fermant les yeux sous la douche, ne souhaitant pas regarder à nouveau certaines de ses cicatrices. Il resta alors un certain temps sous l’eau chaude et sortit finalement à pied du stade, marchant vers la Forêt Interdite

//Haaaa, la forêt interdite. Qu’est-ce qu’elle pouvait lui faire envie. S’il cela n’avait été que pour ce qu’avaient dit le directeur et les professeurs, il aurait été dans la forêt malgré tout, mais Quinlan lui avait demandé d’éviter d’y aller. C’était donc hors de question, du moins tant que cela ne serait pas nécessaire. Le jeune Le Seault se contenta donc de longer quelques temps, et d’aller s’asseoir près du lac. Il soupira longuement et s’allongea sur le dos. Il sortit un parchemin et une plume de son sac, rit en prenant sa baguette dans ses mains. Non, il ne pouvait réussir ce sort avec ce bout e bois, impossible… Il fit appel à la magie innée qu’il avait en lui et ensorcela la plume, dés lors, elle se mit à écrire ce qu’il lui dictait.

Début devoir
Citation :
J’aurai aimé mettre un souvenir à la place de ce devoir mais je ne peux malheureusement pas. Cela me prendrait trop d’énergie magique pour le rendre correct et je doute que le parchemin que j’utilise puisse y résister. Alors pardonnez le manque de « vivant » de mon devoir. Je dois aussi signaler qu’une partie de mon été se doit d’être passé sous silence, il y a des serments que l’on ne peut briser, des lois de la nature que l’on ne peut discuter. Je vais devoir me contenter de vous raconter une partie assez simple de mes vacances, mes quinze jours avec mes amis moldus, en vacances, en France, et plus précisément sur l’ile, logiquement baptisée ainsi, de beauté, la Corse. J’essayerai, par un ajout constant de détail, de vous le rendre aussi vivant que possible

Après un cours voyage en avion, je suis arrivé à Paris. L’avion, c’est une merveilleuse machine moldue qui permet de voyager vite et plus loin que le transplanage, plus tranquillement que la cheminette ou le portoloin et avec un superbe confort. Il offre une liberté et des sensations telles que celles que l’on ressent sur un balai, quand notre corps ressent la douceur d’une accélération euclidienne, quand les pieds ne touchent plus le sol, quand on laisse nos soucis en bas. Il ressemble de loin à un gros oiseau de métal peint. Il est merveilleux et surpuissant. Il part et arrive dans ce qu’on appelle des aéroports, sortes de ports ou de gares pour avions.

Quand je suis arrivé à l’aéroport, mes meilleurs amis m’attendaient. Il y avait là Charlotte, une cousine française, qui étudie la médecine, Guillaume, mon meilleur ami qui est lui étudiant dans une école de commerce. Ce sont des instituts qui forment les moldus après le lycée. Tout deux sont au courant que je suis sorcier et m’ont maintes et maintes fois prouvé leurs loyautés, malgré nos différences. Et enfin, il y avait Lucie, une amie que je me suis fait lors d’un séjour à Vienne. Lucie est étudiante à Beauxbatons et connaissait suffisamment bien Guillaume et Charlotte pour que tout trois puissent poser les choses quant à son statut de Sorcière. Nous avions tout les 4 un sac contenant des vêtements de rechanges, des chaussures de marche solides, une boussole, une carte de la Corse, de l’argent moldu, et sorcier dans mon cas car on n’est jamais assez prévoyant à mes yeux, une gourde et une bouteille contenants l’une de l’eau et l’autre de l’eau mélangé à des sirops, un opinel, et deux ou trois autres objets de premières nécessités.

Nous nous sommes un peu baladés dans Paris. Je ne sais pas si vous avez déjà été dans cette ville, madame, mais si vous ne l’avez pas fait, il faut que vous le fassiez. Cette ville est franchement magnifique, et encore plus de nuit, quand elle s’illumine de l’intérieur, tel le phénix déployant ses ailes. Elle devient alors magique, remplie de couleurs et d’espoirs, brillante tel un phare vu depuis un bateau par une nuit sans lune. Certaines avenues sont magnifiques et remplissent les yeux de joies pour plusieurs mois. Je vous recommande d’essayer les transports en communs moldus. Ils ne sont pas toujours fiables en termes d’horaires, mais si vous allez jusqu’à la ville appelée « Saint-Germain-en-Laye, vous pourrez aller jusqu’en haut de la ville, et de nuit, observer la sublime Paris illuminé depuis les hauteurs. C’est un spectacle à la fois apaisant et bienveillant. On peut oublier tout ou presque depuis ces lieux. Si vous le souhaitez, alors je vous construirais une carte pour que vous puissiez essayer.

Nous sommes donc allés passer une nuit là-bas, à Saint-Germain, pour pouvoir voir cela tous les 4 ensembles, pour mettre de coté nos années respectives aussi. Je revenais d’un an en Autriche et ces trois là m’avaient bien manqué malgré leurs venues à Vienne. Nous avons beaucoup parlé et ri cette nuit là. Nos réserves de nourritures nous servant à ne jamais être à cours de vivres. Au petit matin, nous avons pris le premier train pour retourner sur Paris et prendre un autre train, plus gros et plus puissant, le TGV, invention française roulant à 300km/h. Ce train permet notamment de traverser la France vers le Sud et d’aller à Marseille ou nous devions nous rendre pour continuer notre voyage. Marseille est une ville assez quelconque pour moi. J’ai beau y être allé régulièrement, jamais je ne lui ai trouvé le moindre charme réel, comme si elle et moi ne pouvions nous entendre. Dans le train, puis dans la ville, nous avons utilisé un pub sorcier pour dormir toute la journée. Il s’agit de l’Auberge du Dragon Rouge, qui est assez connu en France pour sa spécialité de Gambas au poivre.

Vers 19h30, nous avons embarqué sur un bateau moldu gigantesque, le Danielle Casanova (prononcez Danièlé Casanovee) pour effectuer la traversée de la France vers l’Ile. Et à nouveau nous n’avons pas dormi. Tout d’abord car notre journée passées à dormir nous avait donné une sacré motivation et surtout pour la vie sur un bateau de nuit. Qui plus est sur un bateau moldu. Tout y est feutré et doux, coloré et agréable. Entre jeux de cartes, courses poursuites dans les coursives et un diner à faire palir un dragon, nous étions forts occupés. Et puis il y avait le spectacle de la poupe du navire. Le vent nous fouettait fortement le visage, faisant de nos cheveux une sorte d’oriflamme flottant avec force dans notre dos, donnant à notre visage une légère rougeur sous sa fraicheur, il fallait nous voir prendre des poses toutes plus héroïques les unes que les autres, alors que Lucie et moi nous relayions pour faire vivre une musique convenant à la situation. Vers 3h du matin, une soirée dansante à commencé sur les ponts arrières du navire, protégés du vent. Nous y sommes tous allés, dansant tour à tour des valses, des tangos et bien d’autres encore. L’ambiance d’un navire est particulièrement agréable pour qui ne souhaite pas dormir… Nous savions que nous serions surement fatigué le lendemain, que notre programme serait surement ralenti par cela, mais… quand dans un groupe il y a une telle osmose, quand nous nous perdions, Guillaume et moi, dans les yeux de nos cavalières, quand nous oubliions, tous 4 nos soucis, profitant pleinement de ce moment unique et magique, nous savions que nous étions tous les 4 près à faire ce sacrifice. Très tôt le matin, alors que l’aurore aux doigts de rose repliait ses doigts, quand le soleil commençait seulement à briller, se révélant tout le long de la côte, nous sommes arrivés à Bastia, bien connue pour sa communauté magique, où nous avons débarqué à l’heure du petit déjeuner. Et je parle d’un VRAI petit déjeuner, pain, croissant, pains au chocolat, Nutella, confiture, chocolat chaud, thé et café. Pas de ces horribles pancakes, ni des ses … œufs brouillés.

Nous avons cependant fait un effort pour nous contenter de deux viennoiseries chacun en ce matin. Puis nous avons fait quelques courses, vérifiés notre trousse à pharmacie et nous sommes partis pour notre grand défi des vacances. Accomplir le trajet Bastia-Saint Florent le matin, pour réussir à arriver à Ile Rousse le lendemain pour le lever du soleil, en passant par Ponte-Leccia. Soit 83 km, donc 75 de montagnes que nous voulions parcourir, à pied et chargés, en un peu moins de 21h. Lucie et moi nous nous étions promis de ne pas utiliser de magie. C’est dans les efforts les plus durs que l’on repousse réellement nos limites disent les moldus. Nous voila donc parti, à travers les bas flancs de montagne bordant la sortie de Bastia. En lui-même, le trajet est facile à suivre et il suffit de trouver un bon rythme de marche, de passer des relais longs et réguliers pour que tout se passe facilement. Après, il faut avoir la vigueur et l’endurance nécessaire pour tenir la distance. Ca, ça, c’est le plus dur. Surtout entre 14 et 18h quand le soleil tape fort, puis entre 3 et 5h du matin quand l’on voit les tous derniers kilomètres aller plus lentement et que l’on sent nos pieds réclamer un réel repos. Nous sommes arrivés à Ile Rousse avec plus d’une demie heure d’avance sur l’horaire prévu et en ayant même pris le temps d’une pause sur les hauteurs de Saint Florent la veille. Assez tôt pour pouvoir trouver une colline donnant une vue dégagé sur la mer et nous y asseoir pour saluer la lever du jour. Il faut voir cela pour le comprendre. Quand petit à petit, chaque espace de la mer se met à luire d’une orange couleur s’exhumant de plus en plus, jusqu’à sembler de l’or pour les yeux juste avant qu’une explosion de lumière salue le moment ou le soleil dépasse totalement la ligne d’horizon. C’est d’une beauté, d’un panache et d’une puissance tels que l’on se sent à la fois minuscule dans l’immensité de l’univers et pulsant d’une vie sourde et forte, capables de repousser toutes les limites du monde connu et de l’inconnu des étoiles.


//Charles marqua une pause dans sa rédaction. Il pouvait très bien s’arrêter là. Son devoir dépassait de loin les minima, et la suite n’était pas nécessaire au professeur. Elle n’avait sans doute pas besoin de tout savoir, ni de tout comprendre. Mais il hésitait. Quelques choses s’étaient éveillées en lui. Un besoin de s’épancher, de donner une clé à son professeur au cas où il fallait un jour pouvoir le comprendre, une supplication que lui avait fait Lucie, de laisser le monde l’aider à trouver une place malgré tout et cet espoir… que peut-être, écrire cela, laisser quelqu’un lire et comprendre sa peine, puisse l’aider. D’allongé, il passa à la position assise et ferma ses bras sur ses genoux, une larme unique roula de sous sa paupière gauche. Il avait fait son choix et il allait souffrir de la fin de son devoir. Il convoqua en lui les souvenirs des vacances et la plume se remit en mouvement//

Citation :
La suite ne présente pas énormément d’intérêt pour la plupart des jours, nous alternions baignades et marches, tout en nous laissant les soirées, quand la chaleur tombe pour passer du temps autour d’un feu, profiter de nos retrouvailles, refaire le monde, rencontrer des gens plus intéressants les uns que les autres, vivre, comme des jeunes de 16-17 ans, profiter du temps qui nous est accordé d’innocence dans ce monde. Innocence qu’on nous gâche beaucoup. Nous sommes arrivés, un triste jour de ciel gris dans cette région si épargné des eaux, dans un village qui signifie beaucoup pour moi, Algajola, ex-fortin d’un quelconque seigneur, lieu de repos éternel de 3 de mes arrières-grands parents, mais aussi celui de la femme que j’ai le plus aimé au monde. Elle s’appelait Alix de Tardis de Castel, et un jour, on me l’a enlevé, violemment, la mort l’a prise dans ses bras tels des serres et l’a emmené à sa suite.

Nous étions tout les deux en Corse, il y a 15 mois de cela, profitant du panorama que l’on peut trouver en montant dans les collines un peu à l’intérieur des terres et tout s’est passé très vite. Un groupe de 4 hommes à surgi, suivi par une vieille femme hurlant à propos de son sac à main. L’un d’eux s’est retourné avec un pistolet et a tiré. Alix s’est jeté sur lui et a réussi à détourner le tir. Je me souviens, de manière un peu flou que j’ai jeté dans un réflexe élémentaire la canne que j’avais, conséquence d’une mauvaise chute et d’un pied a peine ressoudé, sur l’un des hommes l’assommant net et que je me suis retourné pour entendre puis voir mon monde s’écrouler. Sans même lui laisser une chance de se relever, l’homme l’avait assassiné. De ma vie je n’avais jamais eu autant le désir de le tuer, j’aurai pu leur briser à tous la colonne vertébrale d’un simple mouvement de la main… mais j’en fus incapable, et ils se sont enfuis.

Elle n'avait jamais rien fait de mal. Elle apportait tellement de bonheur aux cœurs de ceux qu'elle croisait. Elle était telle une rose qui s'ouvre. Piquante et belle. Image d'un passé d’innocence de l'humanité à jamais éteinte. Elle ne se souciait pas d'elle, juste d'aider toujours plus. Et c'est son altruisme qui l'aura tué...

Depuis, elle est proche de mes arrières grands parents, enterrée dans le même cimetière. Nous venions à peine de nous fiancer et la vie nous séparait déjà. Alors, quand, avec Lucie, Charlotte et Guillaume, nous sommes arrivés à Algajola, je les ai laissé partir dans le village et je suis allé là-bas. J’ai passé la grille quand le premier éclair de cette journée à illuminé le sol et quand la pluie a commencé à tomber. Je suis resté devant sa tombe toute la journée, à genoux, les yeux dans le vague, me souvenant de nous deux. Aucun de mes amis ne m’a dérangé avant tard dans la nuit, alors que la pluie tombait toujours, remplaçant les larmes que mes yeux déshydratés ne pouvaient plus verser. C’est seulement vers 3h du matin qu’ils sont venus, tous les trois, me chercher. Ils avaient apporté un grand bouquet de bruyère et de houx vert en fleur et je crois que jamais je ne les avais autant aimés pour cette attention si particulière. Chacun leur tour, ils m’ont donné une étreinte qui me rendait de la force. Et nous sommes repartis, laissant la nuit et la pluie effacer toutes traces de notre passage en ce village, laissant ma tristesse et l’amour de mes amis pour moi se déliter, reprenant sourire et joie.

Nous avons traversé la Corse vers le médian de son axe Nord-Sud, vers Ajaccio, nous régalant des histoires qu’une espèce de géant guerrier nous racontait. Manifestement, il a vu maints et maints affrontements dans sa vie, il nous a même fait réviser notre escrime faisant montre d’une vigueur incroyable pour l’œil moldu et ni Lucie ni moi n’avons senti la moindre magie sur ou en lui. Tofann, le prénom de notre ami, est très probablement le résultat d’un croisement entre un génie et un troll, ce qui explique à la fois ses capacités physiques et intellectuelles. Il nous a divertis sur plus de 50km et nous sommes ravis de cela car il nous a ouvert les yeux sur de nombreuses « réalités » du monde.

Le séjour s’est fini comme il avait commencé. Le bateau et le train. Les sourires, les rires, la joie. L’amertume de nous séparer aussi. Le retour de la réalité. Nos vacances étaient l’histoire de l’amitié, de l’amour, du soutien et de la persévérance. Nous sommes partis 4 amis. Très liés. Nous sommes revenus 4 amis. Très liés. Avec ce petit rien en plus. Mais c’est ce tout petit rien, cette parcelle infime supplémentaire en nous, oui, ce petit rien, qui fait toute la différence.




//Il y a 15 mois, il aurait pris le devoir de haut, aurait haussé les épaules et aligné une série de phrases, sensées, mais sans âmes, sur son parchemin, dans le but avoué de se débarrasser de cette corvée qu’étaient les devoirs réquérant de s’y intéresser, de s’intéresser à soi. Mais voila, entre-temps, l’été avait passé, emportant Alix, le laissant plus seul et plus brisé que jamais. Quinlan lui-même n’avait pas réussi à sonder la profondeur de la tristesse du jeune garçon. Ses parents avaient eu le cœur brisé pour lui … mais entre eux et lui… cela faisait trop longtemps et puis… il ne pouvait pas leur pardonner leur abandon. Comment peut-on laisser son enfant grandir loin de soi ? //

//Charles n’y tint plus, il attira à lui une de ses grandes roses bleues de la roseraie de Poudlard et murmura quelques mots, toujours sans baguette. Une mélodie s’éleva alors, douce, calme, belle. Charles posa la rose sur le lac et soufffla avec douceur dessus. Et soudain, la voix de Charles s’éleva aussi, claire, puisant dans sa souffrance, exprimant ce qu’il ressentait, dans le langage de l’île qu’il aimait plus que tout au monde. Cette île où il s’était rencontré presque trois ans auparavant, cette île ou il avait échangé leur premier baiser, leurs espoirs, leurs craintes, cette île où, avec le temps, Charles avait fini par se sentir enfin heureux. Cette île qui lui avait finalement tout pris 13 mois auparavant.//

Tu étais le meilleur de moi. Mon cœur et mon amour. Ma compassion, mon espoir. Mon espoir et ma lumière. J’avais promis de vivre malgré tout ce qu’il pourrait arriver. Jamais je ne t’oublierai, mais je serai fidèle à ma promesse. Je vivrai, je gagnerai un nouveau bonheur. Et si j’ai la chance d’en trouver une autre que je pourrais aimer, une autre à laquelle je puisse donner mon cœur, avec laquelle je pourrais être heureux… Si je la trouve, jamais je ne vous comparerai. Je sais que tu savais. Je le sais maintenant, et plus que jamais je te remercie d’avoir su me prévenir, préparer mon avenir. Je te garderais toujours un coin de mon cœur Alix de Tardis du Castel.

// Et la musique s’éteignit, mourût sur le dernier « tu mi manchi » et Charles eut un sourire. Triste certes, mais empreint d’une certaine joie. Cette joie de ceux qui ont retrouvé une raison de vivre, une envie, si simple, d’être heureux et de gagner cela. Sur ses parchemins du devoir, il colla une invention moldue, appelée post-it, avec marqué dessus : « Merci pour ce devoir si puissant Professeur ». Il alla ensuite le déposer au bureau de son professeur et retourna s’allonger près du lac. Le ciel lui semblait sourire et lui dire d’avancer.//


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 17 Oct 2013, 23:45  Répondre en citant

[Rp Cassiopée O'Neill]


// Cassiopée avait laissé Aglaé à l’infirmerie pour la laisser se reposer un peu – en réalité, elle avait été mise à la porte par l’infirmière mais ça, elle ne l’avouerait jamais – et se retrouva face à un grand dilemme. Retourner squatter sa salle commune où le silence serait très studieux, peut-être même trop, ou retrouver sa fenêtre du hall d’entrée.

N’ayant pas la moindre envie de voir des Serdaigle et n’ayant pas plus envie de finir son livre – elle voulait attendre encore un peu avant de le finir, elle aimait trop l’histoire et le suspens, elle se dirigea vers la grande salle. Avec un peu de chance, il y aurait quelques desserts sur les tables.

**Pas la moindre trace d’un dessert, ni d’un petit truc à grignoter. Elfes, mes amis, où êtes-vous ?!**

La table des Serdaigle était vide, ou presque. Enfin, plus précisément, elle fut vide lorsqu’elle posa ses fesses sur le banc et que le malheureux élève de première année présent la repéra avant de fuir à toutes jambes.

- Bonne journée, petit ! Hurla-t-elle alors qu’il sortait.

Des Poufsouffle levaient les yeux au ciel et Cassiopée, dans un signe de grande maturité, leur tira la langue. Elle sortit son encrier, un beau turquoise et une immense plume d’hippogriffe. Elle lui avait couté cher mais au moins, c’était super chic.

**Voyons… De quoi pourrais-je bien parler ?** //

- Chère mademoiselle…
Marmonna-t-elle en se contorsionnant pour trouver une position confortable, chose impossible depuis son accident. Le simple fait d’écrire était juste intolérable et elle serrait les dents. Non, trop formel. Ma pote… Non plus. Lyvia ? Hum… Pas mieux.

//Inspirant profondément, elle balança son parchemin raturé à terre. Elle allait devoir écrire mais elle se demandait bien quoi.

Parler de ses expériences sur la potion de métamorphose animale ? Non, impossible, c’était top secret et elle n’avait aucune envie de le mentionner. Bien que la transformation des enfants O’Callaghan avait été absolument adorable et drôlissime, elle ne pouvait pas en parler. Enfin, pas en ces termes.

Et puis, elle pouvait parler de ses vacances dans le monde moldu mais ça serait ennuyant et en tant que Serpentarde, sa professeure pouvait la discriminer.

Elle soupira, une fois ou deux, pour la forme et pour embêter les Poufsouffle. Puis elle se décida et serra les dents une ultime fois pour écrire d’une traite. //

Citation :
Miss,

Votre curiosité vaut bien un écrit comme seule moi, Cassiopée O’Neill, peut le faire. Alors, voilà. Mes vacances ont été digne d’un roman où l’on lève des tables vers le ciel orageux pour créer la vie dans un corps recousu de toute pièce. Un peu de couture ne fait jamais de mal, n’est-ce pas ?

En fait, avant que vous n’appeliez les aurors pour m’enfermer, il s’agissait d’une soirée costumée. Ma maman était en louve, mon papa en chat et ma petite sœur en biche. Adorable ! Mais pas autant que Luke O’Callaghan et sa sœur. Un Serpentard finissant déguisé en baleine, j’avoue que je ne l’avais pas vu venir celle-là ! Et je pense avoir encore été demandée en mariage par la baleine. Luke. Suivez un peu, voyons. Et je me demande si je ne vais pas finir par lui dire oui, histoire qu’il se retrouve face à ses contradictions. Affaire à suivre de ce fait, demandez-moi par hibou l’année prochaine si ça a marché ou pas.

Le plus beau moment de la soirée a été lorsqu’Adhara a…

A fait quoi ? Pour le savoir, il faudra répondre à cette question : devinez en quoi j’étais déguisée.

Si vous y arrivez, vous aurez la fin de mes vacances par écrit, sinon, il faudra l’imaginer.

Bonne chance !


// Cassiopée souriait niaisement. Son bras lui faisait un mal de chien mais elle était contente de son méfait.

Lyvia allait en manger ses perles. Avec un peu de chance, ce serait une semaine de cours en moins avec elle.

Levant les yeux, elle croisa celui d’Iris. Hésitant à lui faire un clin d’œil, elle se contenta d’un sourire. Iris rougit et Cassiopée se retint d’aller lui parler. Un autre jour. Peut-être. Elle pouvait y arriver.

Elle allait le faire.

Très vite en fait.//


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Sam. 26 Oct 2013, 18:55) ; édité 2 fois

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Azmaroth

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 26 Oct 2013, 18:20  Répondre en citant

// Eoghan était tranquillement en train de ranger ses affaires à sa place habituelle, lorsque sa professeur de sortilèges leur fit une demande pour le moins… originale.

- Pour la semaine prochaine, je vais vous demander de me raconter vos vacances. Faites-moi, au moins un parchemin. Soyez originaux, les meilleures devoirs remporteront des points de maison !

// Le jeune homme soupira discrètement et s’empressa de sortir de la salle. //

** C’est quoi ces devoirs de moldus encore ? Sérieusement, qu’est ce qui peut bien passer par la tête de cette prof ? Elle serait bien si elle était pas aussi bizarre… Dire que c’est notre directrice…**

// Il stoppa net dans le couloir, heurtant de plein fouet un première année qui, projeté par terre, le fusilla du regard. //

** Zut ! J’vais devoir faire son devoir du coup ! Déjà que Serpentard a perdu dix points à cause de quand j'ai fait exploser le bureau du prof de potion en renversant mon mélange dessus, si en plus je lui rends pas, ce sera la retenue, c’est sûr ! Et avec la saison de Quidditch qui commence, hors de question de perdre du temps comme ça ! **

// Sans s’excuser auprès de l’élève qu’il avait fait tomber (ce n’était qu’un petit Pouffy après tout, il ne serait pas assez courageux pour lui chercher des noises), il se rua vers les cachots en enfonçant allégrement ses coudes dans les côtes de quelques élèves de Gryffondor pas assez rapides à son goût et se jeta sur le canapé le plus proche du feu, sortant son matériel avec empressement. //

** Bon, plus vite c’est fait, plus vite je peux aller sur le terrain pour m’entraîner… Les sélections approchent ! Alors, hum… mes vacances… **

// Sortant la langue pour faciliter sa concentration, il posa sa plume sur le parchemin et commença à écrire. //

Citation :
Eoghan O’Ceann
Serpentard, 3ème année

Sujet : Racontez vos vacances.

Pendant les vacances, je me suis tout d’abord débarrassé de mes devoirs en passant une semaine (entière !) à les faire. Mais l’avantage c’est qu’ensuite, j’ai pu faire ce que je voulais, c’est-à-dire sillonner la forêt à côté de chez moi en long, en large et en travers sur mon balai neuf. Là, j’en ai profité pour m’entraîner à slalomer entre les arbres et faire différents exercices pour améliorer la précision de mes tirs. Serpentard gagnera définitivement la Coupe de Quidditch cette année !

Enfin, tout cela n’est pas très intéressant comparé à ce qui arrive. Effectivement, je suis allé à la 433ème édition de la Coupe du Monde de Quidditch ! Ma mère a réussi à se procurer des places pour y aller pendant toute sa durée, et surtout pour tous les matchs de l’équipe d’Irlande, ainsi que la phase finale !

On a d’abord commencé par se rendre aux États-Unis, avec de la poudre de cheminette, parce ça se déroulait à Sweetwater, au Texas (la ville des All-Stars, c’était eux qui accueillaient). On a dû suivre un chemin spécial mis en place contre les moldus, parce qu’apparemment la région abrite des espèces de moldus fous, qui sont à la recherche d'événements magiques qu'ils disent « paranormaux », et qui se font guider par les descendants des peuples locaux qui, selon mon père sont très réceptifs à la magie, et que c’est pour ça qu’on devait suivre un itinéraire spécial, parce qu’ils étaient assez bon pour « s’infiltrer et fourrer leurs nez dans nos affaires » malgré toutes les protections magiques.

Enfin, je m’éloigne du sujet, donc revenons à la partie intéressante : le Quidditch.
L’Irlande a repris du poil de la bête depuis la dernière Coupe d’Europe (qu’on a perdu parce que la moitié de nos joueurs ont été blessés par ces brutes d’anglais), et a donc assez facilement écrasé le Portugal (230 à 120), la Pologne (260 à 160) et la Nouvelle Zélande (310 à 30, une véritable correction !).
Et ensuite, on est passé aux choses sérieuses : les quarts de finale contre l’Angleterre. Avec les autres Irlandais, on s’était tous bien préparés pour ça, parce que Fanning, l’un des poursuiveurs, avait déclaré dans un article de journal qu’il allait leur faire payer le bras cassé de notre attrapeur pendant les huitièmes de finale de la Coupe d’Europe. Du coup, les gradins étaient chauds bouillants, et les joueurs aussi, et on a eu l’un des plus gros matchs que j’ai jamais vu ! Notre gardien était survolté et il a fait des actions incroyables ! Au final, on a gagné de vingt points, et les anglais dans la tribune d’en face ont commencé à se battre avec nous. Mon père a sauté dans la mêlée, mais notre mère nous a fait rentrer, elle avait peur pour Myrna, ma petite sœur. Papa est rentré avec un œil au beurre noire et du céleri dans les oreilles, mais il a ri de bon cœur et m’a dit avoir lancé un maléfice de chauve-furie particulièrement vicieux à celui qui lui avait fait ça, alors ce n’est pas très grave.

Après, on s’est fait battre en demi par les Allemands (je n’ai pas envie de m’étendre là-dessus, alors passons), mais on est quand même troisième après les États-Unis et l’Allemagne. Mon père a dit que ça fait du bien d’avoir une équipe forte après vingt années de vide (parce que quand l’équipe de la Coupe du Monde 94 a été remplacée, on a plus rien eu).

Enfin bon, après on a fait un tour dans la région,puisque mes parents avaient loué une genre de cabane,mais c'était juste très ennuyeux,il n'y a rien là-bas,en plus il fait super chaud... Alors j'en ai profité pour montrer des sortilèges que j'avais appris à ma sœur,puis on est rentré, juste mon père, Myrna et moi (maman avait du boulot à faire en Amérique du Sud, dans une pyramide-pastèque ou je ne sais quoi).

Pendant les derniers jours de vacances,on a été à Londres pour m'acheter les fournitures de cette année.En allant chez Fleury et Bott, j'ai vu des premières années en train d'angoisser,du coup j'en ai rassuré quelques uns,en leur disant qu'avec un peu de chance ils seraient avec les gagnants à Serpentard... Et sur ces paroles,un grand type s'est approché et a commencé à me chercher en disant que les Serpentard n'avaient de futur qu'à Azkaban et que de toute façon les meilleurs allaient tous à Gryffondor! Ni une,ni deux,je lui ai balancé mon poing dans sa grosse figure de troll,parce qu'il était trop près pour que je lui montre mes magnifiques maléfices. On a échangé quelques coups,et comme tous les Gryffs,il a rameuté la galerie en hurlant comme un putois,parce que régler ses comptes sans que toute la Terre soit au courant semble impossible pour eux. Du coup,je me suis fait viré de chez Fleury et Bott. Si je le revois celui-là,il risque de se retrouver à l'infirmerie avec des légumes lui sortant de certains orifices sans comprendre ce qui lui arrive!


// Eoghan décida d’arrêter sa copie là,fulminant contre Gryffondor qui semblait n'être qu'un nid à abrutis. Il abrégea rapidement son devoir et le fourra dans son sac sans prendre la peine de le relire. //

** C’est bon, elle sera contente avec ça, j’espère juste qu’elle est pas fan de l’équipe d’Angleterre, sinon elle risque de pas trop aimer. **

// Il monta allégrement se changer dans son dortoir, ravi d’avoir réussi à se débarrasser de cet étrange devoir aussi rapidement et de pouvoir enfin remonter sur son balai. //


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