Hiboux Nomade Notes
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Antre des Hiboux

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Joueur


Messages : 1074
Guilde : Special Circumstances
Maison : Serpentard
Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Sam. 25 Juin 2011, 19:25  Répondre en citant

// Après son insulte, Wyvern regretta d'avoir été si brutal avec ce garçon paraissant si chétif. Celui-ci semblait se sentir mal, et lui inspira quelque peu pitié. Il ne semblait pas vouloir être méchant et acerbe, du moins, pas en ce moment. Il regardait Prince, en se demandant ce qu'il allait répondre. Son grand hibou semblait lui déchirer la peau. Wyvern se souvint alors d'avoir vu un Serpentard lui ressemblant fortement, mais en bien plus âgé. Ce serait presque impossible qu'il s'agisse de la même personne. Lorsque Prince avait apparemment trouvé de quoi répliquer, il lança, sans avoir l'air pour autant d'être acide, il paraissait juste exaspéré, mais Wyvern avait l'habitude de cette façade.//

- On se connait ? Le vouvoiement semble de rigueur lorsque deux personnes qui ne se connaissent pas se rencontrent pour la première fois. La vie apprend bien des choses à certain. Et peu à d'autres. Je crois faire partie de la première catégorie. Contrairement à certains...

//Wyvern rétorqua automatiquement.//

- Oh, excusez-moi. Cela vous sied-t-il ainsi, Prince ? En ce qui concerne ce que la vie apprend, je pense que chacun reçoit un enseignement égal à tous les autres durant sa vie. Après, ce n'est qu'une supposition, Prince.

// Amarel tangua dangereusement, pour ensuite s'écrouler. Il n'avait pas vraiment l'impression de s'être fait mal, et semblait plutôt ennuyé et fatigué. Sa peau était à présent blanche comme les reflets du soleil sur de l'acier. Lucy, un soupçon grandissant d'inquiétude dans le regard, accourut vers le Serpentard en difficulté, puis proposa de l'aider.//

- Vous êtes Amarel Prince, n'est-ce pas ? Nous sommes de la même année. Lucy Hunt, de Serdaigle.

// Voyant Lucy sympathique, Wyvern se dit qu'il devrait peut-être la suivre. Après tout, la personne en face était un Serpentard. Wyvern vint derrière Lucy, et pencha la tête pour apercevoir Amarel, dont il connaissait maintenant le prénom. Il essaya sans franc succès de paraître aimable.//

- Salut, Amarel, moi c'est Wyvern. Je ne comptais pas le faire, mais je veux bien t'aider, en tout Serpentard. As-tu besoin de quelque chose ?

//Wyvern se rendit compte qu'il devenait de plus en plus sensible, alors qu'auparavant il était détesté et détestait tout le monde.//


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Joueuse


Messages : 3745
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année
MessageDate du message: Lun. 27 Juin 2011, 09:32  Répondre en citant

// Amarel se savait ridicule. Pire que tout, il savait que les autres le voyaient comme tel. Et pour couronner le tout, il se savait aussi fragile que lorsqu'il était enfermé par August, et il détestait ça. Il en aurait presque pleuré s'il ne se l'était pas interdit depuis la mort de ses parents. Maladroitement, il réajusta ses lunettes de soleil et fixa, dans les yeux, la Serdaigle qui lui proposait de l'aide. Non. Il n'en avait pas besoin. Il... Un soudain étourdissement lui fit fermer les yeux et il dut stabiliser sa position et s'appuya sur la jeune fille. Pris de remord, de dégoût ou d'un autre sentiment indéterminé, il fit un bond en arrière. Son regard se posa tout d'abord sur le Serpentard, qui avait parlé en dernier. Qu'avait il dit déjà ? Quelque chose du genre... hum... "- Salut, Amarel, moi c'est Wyvern. Je ne comptais pas le faire, mais je veux bien t'aider, en tout Serpentard. As-tu besoin de quelque chose ? ". Et bien, il devait savoir que Amarel se sentait tout autant Serpentard actuellement qu'un scroutt pouvait se sentir frère d'un ours. Autrement dit, pas le moins du monde. Oh ! Ce n'était pas une question de maison ni de fierté, c'était plus une question de faits. Amarel n'avait pas encore mis les pieds dans la salle commune des Serpentard, n'en avait pas rencontré avec ce... "Wyvern", et pire que tout, il n'avait pas encore commencé à suivre les cours. C'est beau la vie. Alors... le "en tout bon Serpentard" ne signifiait strictement rien pour lui. Pour continuer dans les expressions sorcières, Amarel se sentait aussi à l'aise actuellement, et habituellement en société, qu'une sirène hors de l'eau. Ou qu'un strangulot dans une forêt. En bref, il ne se sentait pas réellement à sa place. Déjà que le conflit inter-maison lui passait largement au dessus de la tête. Au peu qu'il en savait, et ce n'était que vraiment peu, les Gryffondor ne devaient pas cotoyer les Serpentard, les Poufsouffle ne servaient à rien, et les Serpentard étaient de dangereux mages noirs en puissance. Enfin... pour cette dernière partie, il le supposait vu qu'on le décrivait comme un Serpentard. Il se sentait minuscule, aussi. Jouant la carte du petit garçon effrayé, et il l'était un peu, Amarel, se tenant à distance respectable des deux adultes, se passa une main nerveuse dans les cheveux, tout en tritura un des boutons de sa chemise de l'autre main. //

Non. Jeg trenger ikke hjelp. Og nei takk. Sie können mich in Ruhe lassen? Je n'aime pas lorsqu'on me touche.

// Amarel jonglait instinctivement entre l'anglais, le norvégien, et l'allemand. Habituellement il allait jusqu'au russe, mais que lorsqu'il était vraiment mal à l'aise, malade, ou à moitié endormi. L'effroi le rendait polyglotte, ou du moins sous la peur, il utilisait toutes les langues qu'il maîtrisait. Un cri, au loin, lui fit tourner la tête. L'infirmière devait le chercher. Et n'allait pas tarder à le trouver. Enfin... si elle avait la mauvaise idée de venir ici le chercher. Instinctivement toujours (car Amarel était quelqu'un qui faisait désormais confiance à son instinct) le petit garçon se recula dans l'ombre, son hibou voletant toujours autour de lui. Son regard se posa enfin sur la Serdaigle qui tenait toujours la robe de sorcier dans ses bras. C'était un peu la sienne. S'il pouvait... la récupérer... Mais il n'osait pas demander. //

Je ne vous connais pas. Mais je suis bien Amarel Prince. Je...


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Lucy

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 27 Juin 2011, 15:46  Répondre en citant

    //Lucy crut voir de la tristesse dans le regard de son camarade, avant qu'il ne remette ses lunettes d'un geste maladroit. Mais elle avait dû rêver, n'est-ce pas ? Ou alors, l'Amarel Prince qu'elle connaissait - pensait connaître - avait bien changé. Elle se promit d'enquêter pour savoir ce qui lui était arrivé.

    Un léger déséquilibre, et le garçon se soutint sur elle. Il était léger, sûrement trop maigre pour sa taille. Il s'était rapidement éloigné, mais elle avait pu voir, l'espace d'un instant, à quel point il était faible.

    Soudain, il sembla laisser tomber le masque et apparut comme un gamin effrayé - par ce qu'il vivait, parce qu'il n'avait plus son expérience, parce qu'il n'avait que onze ans. A distance de Lucy et de Wyvern, il était nerveux et mal à l'aise.//

    - Non. Jeg trenger ikke hjelp. Og nei takk. Sie können mich in Ruhe lassen? Je n'aime pas lorsqu'on me touche.

    //Chouette enfant. Il parlait au moins deux langues en plus de l'anglais, dont au moins de l'allemand - dont Lucy avait quelques rudiments. Prince demandait à ce qu'on le laisse tranquille, ce qu'elle aurait pu comprendre s'il n'avait pas eu l'air si malade. Et Lucy ne laissait jamais un malade manquer de soins. Son côté maternel trop développé pour une adolescente de seize ans.

    Un cri lointain la surprit. Elle ne reconnut pas la voix, mais le jeune Amarel recula, semblant craindre ce que la personne qui criait pouvait lui faire. Son regard hésitant se posa alors sur Lucy, puis sur la robe qu'elle tenait toujours.//

    - Je ne vous connais pas. Mais je suis bien Amarel Prince. Je...

    //La Serdaigle attrapa sa baguette et, d'un geste vif, rétrécit rapidement la robe de sorcier de Prince, qu'elle lui tendit ensuite.//

    - Je ne suis pas sûre de ta taille, mais elle devrait t'aller maintenant. Wir können deine Freunde sein.

    //Elle avait pensé que parler allemand pouvait calmer le gamin, mais une fois sa phrase dite - d'une voix hésitante -, elle se demandait si c'était vraiment une bonne idée.//


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Joueur


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Guilde : Special Circumstances
Maison : Serpentard
Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Mer. 29 Juin 2011, 16:22  Répondre en citant

// Que dire des gens n'éprouvant que peu de sentiments ? C'est la question que se posait Wyvern à-propos de lui-même, restant impassible devant le jeune homme si mal en point. Il le sentit dégoûté, et Lucy semblait désemparée. Au milieu des fientes gisait une personne agonisant, paraissait une personne essayant de l'aider, et une autre regarder autour de lui en sifflotant. Ils ne risquaient pas d'aller bien loin. Wyvern, absorbé par un petit hibou au vol rapide, revint à la réalité lorsqu'il entendit Amarel parler.//

- Non. Jeg trenger ikke hjelp. Og nei takk. Sie können mich in Ruhe lassen? Je n'aime pas lorsqu'on me touche.

// Wyvern ne suivait plus, il s'en était arrêté au "Non". Quelle était l'autre langue parlée, et qu'avait-il dit ? Peut-être était-ce pour que seule Lucy le comprenne. Néanmoins, il semblait affolé, comme si on allait lui couper un bras. La Serdaigle semblait le comprendre.
Un cri, peut-être celui d'une créature de la forêt interdite, le fit sursauter. Il vit Amarel se renfrogner, comme si il avait peur. À ses yeux, Wyvern comprit que celui-ci devait se presser, et qu'il voulait récupérer sa robe. Le jeune enfant s'exprima, indistinctement. //

- Je ne vous connais pas. Mais je suis bien Amarel Prince. Je...

// Wyvern voyait seulement le dos de Lucy, mais il comprit qu'elle lançait un sort sur la robe du Serpentard.//

- Je ne suis pas sûre de ta taille, mais elle devrait t'aller maintenant. Wir können deine Freunde sein.

// Elle l'avait donc rétrécie. Elle se mettait aussi à parler différemment maintenant. Que se disaient-t-ils ? Wyvern comprit, d'après la consonance, que la langue devait être de l'allemand, ou du néerlandais. Il décida de suivre Lucy sans même savoir de quoi elle parlait.//

- Hem.. Ja.


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Ancien(ne)

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 04 Juil 2011, 23:19  Répondre en citant

//Hettana montait tranquillement les marches de la volière. Dans sa main, une enveloppe contenant une lettre pour ses parents et un paquet d'anniversaire pour sa petite soeur. Elle poussa la porte pour rentrer et entendit quelques mot dit dans une langue totalement étrangère. A moins que ce ne soit plusieurs langues! La phrase qui suivit suffit pour faire bondir d'effroi la jeune fille. Amarel Prince? LE Amarel Prince?? Elle passa sa tête par l’entrebâillement pour être sûre. Oui, il était bien là, celui qui l'avait surpris alors qu'elle allait voler de la peau de serpent d'arbre du cap dans la réserve. Il c'était d'ailleurs largement friter avec Knox et Zouguy ce jour là. Hettana rentra discrètement, espérant que personne ne la verrais. Tout ce qu'elle remarqua d'autre c'était qu'il y avait une autre Serdaigle qui était là, elle était dans son dortoir et luis semblait assez sympathique. Hettana ne put s'empêcher d'écouter ce qui se disait pendant qu'elle attachait ses différentes lettres et colis aux pattes des chouettes qu'elle avait choisies.//
Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 16 Sep 2011, 15:57  Répondre en citant

[HRP bon, ayant vu la date du dernier message et vu qu'il n'y a aucune réponse, je suppose que l'emplacement est libre ^^" Sinon, à ne pas hésiter ^^ RP libre, mais première réponse réservée à MayakoS qui m'a demandé de lui ouvrir un autre sujet ^^]

[Précédent]

Enfin le week-end ! Après une semaine de travail acharnée, Ryô allait enfin peut-être pouvoir souffler. Peut-être, parce qu'il était encore capable de passer son week-end fourré à la Bibliothèque ou dans une salle vide et isolée de Poudlard, ou encore dans le Parc, pour s'entraîner à ses cours, et à en rattraper d'autre...bref.

Pour l'instant, il s'octroyait une pause. Enfin, une pause, façon de parler. Ryô ne tenant pas en place, la fameuse pause, elle pouvait très bien être de courte durée.

Enfin ! Là n'était pas la question, là, il était plutôt gonflé d'un espoir nouveau, depuis trois jours. Ses efforts semblaient vouloir porter leurs fruits, et ça l'encourageait.

Du coup, regain d'espoir, il s'était dirigé vers la Volière. Et, réflexe de réservé de service, il n'avait entamé les marches qu'après avoir vérifié pendant quelques secondes que personne ne le voyait. Réflexe un peu ridicule, car rien n'empêchait la présence de personne tout en haut, ensuite, pourquoi lui dirait-on quelque chose ? Bref...

Il monta les marches, par deux pour aller plus vite, tout en faisant gaffe à ne pas glisser à cause des fientes et de la corrosion qui avait mangé une bonne partie de quelques marches.

Une fois en haut, de nouveau, il fit silence, écoutant s'il y avait une personne qui arrivait d'en bas, et regarda dans l'interstice de la vieille porte pour vérifier s'il n'y avait de nouveau personne dans la volière, à part de nombreux hiboux.

Personne. Parfait. Il poussa la porte qui grinça sur ses gonds, faisant fuir quelques hiboux trop près de là, scène assez habituelle quand on pénétrait là-dedans.

Ryô se dirigea ensuite vers un mur, au pied duquel il balança son sac, avant de s'asseoir dessus, voulant éviter au mieux de salir ses vêtements et surtout la cape de sorcier, obligatoire à Poudlard, allant avec le reste de l'uniforme de l'école.

ça, ça n'avait pas vraiment changé les habitudes de Ryô, au Japon, chaque élève se devait d'en porter un, et rien d'autre ne devait apparaître, aucune source d'extravagance, ou quelque chose pouvant personnaliser. Rien du tout. Alors qu'ici, encore, même si ce n'était pas grand chose, on pouvait porter un minimum de quoi...ce qui l'avait surprit, forcément.
Quand il disait que le protocole d'ici lui semblait plus souple que chez lui...

Sortant un livre de cours afin de s'en faire un appui sur ses genoux, Ryô plaça dessus un bout de parchemin, une plume et son encrier.

Trempant le bout de la plume dans l'encrier, il se demanda comment est-ce qu'il allait s'y prendre, cette fois...est-ce que son courrier serait reçu, cette fois ? Cette idée lui fit mal. Et si ça finissait comme toutes les autres lettres qu'il avait envoyées ? Qu'elles n'arrivent jamais à destination ?

Ryô secoua légèrement la tête, il ne devait pas penser à ça. Pour l'instant, du moins. Alors après quelques instants, il se mit à griffoner le parchemin, d'une main un peu nerveuse, car encore rongé par cette idée que cette lettre n'arriverait probablement jamais à destination comme toutes les autres.
Mais il devait continuer, dans sa famille, on n'abandonnait jamais. Ensuite, cet espoir, Ryô voulait le garder. Il ne voulait plus passer son temps à se morfondre dans cette solitude qui lui avait été imposée et qui l'étouffait.

Il était de nouveau décidé à se battre de toutes ses forces pour pouvoir s'en sortir, et avec cette impression de tenir le bon bout depuis ces derniers jours, il ne souhaitait pas lâcher. Il retrouverait la mémoire. Il retrouverait le reste de sa famille. Il trouverait la réponse à toutes ses questions, il trouverait un jour les réponses à tout ce qui lui était arrivé jusqu'ici.

Pensant mentalement encore dans sa langue, il se demandait avec un triste soupir de quoi son frère avait-il voulu tous les protéger depuis tout ce temps. Et qu'au final, il n'avait pas réussi à les protéger eux...en même temps, il ne pouvait pas prévoir ce qui leur arriverait.
Le jour où Ryô lui avait annoncé joyeusement qu'ils partaient en Angleterre, Kentarô lui avait souri très franchement, et lorsque Ryô lui avait proposé de venir avec eux, son demi-frère aîné lui avait gentiment répliqué :
"Petit frère, je voudrais bien, mais j'ai deux magnifiques enfants à élever, alors toi, profite de t'amuser encore tant que tu le peux, pour moi, les voyages, ça sera quand j'aurais accompli mon devoir premier de père."

Ryô s'empressa de nouveau de mettre de côté ces souvenirs, qui lui faisaient du mal, quelque part. Il ne devait pas perdre courage.

Il ratura deux-trois fois, mais continua quand même, dessinant chaque forme qui composait les différents sons de la langue Japonaise.

Pour enfin signer, essuyer sa plume, reboucher son encrier, et d'étendre un peu le parchemin en le maintenant par le haut et le bas, pour éviter qu'il ne puisse s'enrouler sur lui-même alors que l'encre n'avait pas encore bien séchée. Ce qui ne devrait pas durer très longtemps, les encres sorcières étant conçues pour ça.

Pendant ces quelques secondes, il demeura pensif, lâchant un soupir. Perdait-il son temps, de nouveau ?


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 18 Sep 2011, 18:34) ; édité 1 fois
Ancien(ne)

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 16 Sep 2011, 16:30  Répondre en citant

//Mayako se sentait un peu déprimer, cela faisait plusieurs jours qu’elle n’avait pas vu Ryo. Il fallait bien l’avouer le garçon lui manquait énormément, elle n’avait jamais autant parlé qu’avec lui et ces longues discussions philosophiques l’intéressait la passionnait même.

Bref en ce début de week-end bien mérité, elle s’ennuyait là, seule dans sa chambre, affalé sur son lit en étoile. Elle se demandait ce que faisait sa mère toute seule, elle l’avait revue pendant les vacances d’été et même si elle disait bien aller ses traits était tirée. Mayako s’inquiétait beaucoup pour sa mère car dans leur malheur c’était elle qui avait le plus souffert, et elle ne voulait pas qu’il lui arrive malheur, après tout c’était la dernière personne qu’elle considérait comme sa famille son père étant banni de son cœur et sa dernière famille toujours en Irlande dans son pays natal.

Elle se releva, prit une feuille une plume et écrivit une lettre à sa mère lui demandant de ses nouvelles, ensuite elle passa en coup de vent à la salle de bain afin d’être ne serait ce que présentable et se dirigea vers la volière sa lettre à la main.

Elle gravit les marches difficilement étant assez nul en ce qui concerne l’endurance, arriver en haut elle soufflait bruyamment en essayant de reprendre se respiration. Décidemment elle demanderait à ce qu’on installe des ascenseurs dans Poudlard pour les gens comme elle qui préfère les sprints à l’endurance.

Après avoir récuperé une respiration à peu près normal elle se dirigea vers la salle aux hiboux. Elle entra faisant voleter quelques hiboux ici et là et appela le sien.//

-Jinlho ! Viens ici mon beau !

//Un hibou noir se détacha de la masse et vient se poser sur son épaule, Mayako aimait son Jinlho, sa couleur lui rappelait la nuit et son caractère était indomptable et indépendant enfin c’était plutôt une tête de mule qui ne se gênait pas de la pincer. Cependant on pouvait lui faire confiance en ce qui concerne les messages tant qu’il n’avait pas trouvé la personne attendu ou qu’on refusait sa lettre il ne revenait pas et avait un comportement assez…. comment dire….. Soulant.

Caressant ses plumes soyeuses, Mayako remarqua une masse sur le sol assis sur une espèce de sac, il ou elle semblait en pleine écriture ou dans ses pensées elle n'aurait su le dire. Elle n’avait pas fait assez de bruits pour le déranger apparemment ce qui la soulagea un peu. Elle donna la lettre à Jinlho et n’échappa pas au pincement habituel que Mayako prenait maintenant pour une marque d’affection. Elle voulut retourner dans sa chambre quand quelque chose l’intrigua, la silhouette lui disait quelque chose. Elle prit tout son courage à deux mains même si son esprit lui criait de prendre ses jambes à son coup et de ne pas déranger.

Bref elle avança à pas de loup quand elle reconnut Ryo. Un sourire naquit sur son visage, elle le revoyait enfin, s’approchant toujours le plus discrètement possible, elle se baissa à sa hauteur et lui parla.//

-Coucou, dis donc ça faisait longtemps ! Alors comment ça va ?

//Pff, à peine elle connaissait quelqu’un que les vieilles habitudes banales reprenaient le dessus. Mais bon le rouge et or semblait en avoir besoin alors elle ne se gênait pas.//


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 16 Sep 2011, 17:17  Répondre en citant

L'encre ayant enfin séchée, Ryô finit donc par rouler le parchemin, avant de le sceller avec un simple bout de ficelle. Il se mit ensuite à réfléchir.

Si ses nombreuses lettres n'étaient pas arrivées à destination, cas le plus probable, c'était que son courrier devait être espionné, ou même l'adresse de son frère. Quelque chose dans le genre.

Et s'il changeait d'adresse ? Mais de façon à ce que ça parvienne quand même à son frère ? Ryô se sentit bête, tout d'un coup. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ?

Lâchant un soupir, il se mit à réfléchir. Bon, l'adresse moldue habituelle de son frère, à bannir, puisque ça ne fonctionnait pas. Ses grands-parents ? Non-plus, c'était trop risqué.

Chez lui, par logique, du coup, plus personne ne vérifiait la boîte aux lettres...Ryô se demandait d'ailleurs dans quel état était la maison où il habitait, depuis ces mois d'abandon. Peut-être qu'elle était même vendue, depuis le temps, si tout le monde pensait qu'il était mort...alors que depuis des mois, il s'acharnait à vouloir prouver qu'il était vivant. Juste coincé à l'autre bout du monde.

L'adresse du Ministère de la sorcellerie de son pays, il n'en avait plus le souvenir. Dommage.
Ce fut à ce moment qu'il trouva. Et s'il inscrivait l'adresse d'un de ses voisins ? Ou alors d'amis de ses parents, ou encore de son frère ? Faisant ainsi genre de prétexter une erreur d'adresse...excuse pas très plausible, certes, mais s'il fallait faire ça pour qu'ENFIN, sa lettre soit reçue par son frère, seule personne à qui il pouvait se raccrocher, à présent...Ryô n'aimait pas ça, mais il était bien obligé. Enfin, non, pas vraiment, mais Ryô ne savait plus quoi faire pour espérer que son courrier arrive à destination.

Au moment alors où il allait inscrire l'adresse qu'il avait choisie, il se fit surprendre par quelqu'un, qu'il n'avait pas entendu entrer avec le vacarme que produisait les nombreux hiboux de la volière.


-Coucou, dis donc ça faisait longtemps ! Alors comment ça va ?

Ryô sursauta un peu, surpris, heureusement que son encrier était posé par terre. Mais il reconnut tout de suite la petite Mayako, à qui il se surprit à...sourire, un peu.

- N'exagérons rien, hein, trois jours, ce n'est pas long.

Bon. Sûr que comparé à 6-7 mois, en comptant depuis qu'il était à Poudlard, d'attente pour pouvoir retrouver le reste de sa famille, et qu'il attendait encore, sûr que trois jours, ça lui semblait une misère, pour la peine.

Se relevant ensuite, il épousseta vite fait les longs vêtements de sorcier, ainsi que son sac, dans lequel il rangea le livre qui lui avait servi d'appui.
Appuyant ensuite sa lettre contre un mur, il trempa une dernière fois le bout de sa plume dans son encrier afin d'inscrire l'adresse d'un vieux couple ami de sa mère, qui habitait assez loin de chez lui, en temps normal. Au moins, comme ça, Ryô était plus ou moins certain que ça arriverait à destination. Le tout sans oubier bien sûr d'écrire clairement "JAPAN" en anglais sous l'adresse qu'il avait inscrite sur le parchemin.

Pour enfin ranger sa plume et son encrier dans son sac, répondant à Mayako :


- Je vais très bien, je te remercie. Mais comment ça se fait que tu te sois ennuyée, ces derniers temps ? L'emploi du temps des deuxième année est-il si léger que ça ?

Juste par curiosité, demandé gentiment. Et de façon parfaitement directe, bien entendu, Ryô demeurant un beau naïf malgré tout ce qu'il mettait en oeuvre pour ne plus l'être.


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Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 16 Sep 2011, 18:12  Répondre en citant

- N'exagérons rien, hein, trois jours, ce n'est pas long.

//Mayako bouda comme une enfant, certes ce n’était pas long trois jours mais quand elle commençait à bien connaître quelqu’un elle détestait être toute seule. Pourquoi ? Personne n’aurait su le dire ! Bref elle croisa ses bras contre sa poitrine et gonfla ses joues, ce jeune rouge et or n’avait vraiment pas de tact avec les filles.

En plus il ne fit pas attention à elle et décida d’écrire contre un mur l’adresse de quelqu’un. Son écriture était magnifique mais Mayako n’en avait rien à faire elle préférait faire des grimaces dans le dos du jeune homme pour se « venger ». Lorsqu’il se retourna vers elle, Mayako fit comme ci de rien était et sourit de toutes ses dents, les mains derrières son dos comme une petite fille bien sage.//

- Je vais très bien, je te remercie. Mais comment ça se fait que tu te sois ennuyée, ces derniers temps ? L'emploi du temps des deuxième année est-il si léger que ça ?

//Hein de quoi il parlait ? Comment savait il qu’elle c’était ennuyée jusqu’à présent. Il avait des dons de vision ou quoi ? Hum, fallait vraiment qu’elle réfléchisse sur le grand mystère qui entourait Ryo. Ca lui avait l’air énorme, mystérieux, passionnant. Bref trois adjectifs qu’elle adorait.

Sinon elle décida de lui répondre le plus vite possible afin qu’il n’air des doutes sur ses activités derrière son dos, pas qu’elle en ait honte au contraire mais elle serait plutôt gêner.//

- Euh… non mais c’est simple, si on étudie et qu’on comprend tout marche comme sur des roulettes. Pourquoi toi il est chargé ? J’imagine que les 6ème années doivent beaucoup travailler vous avez les ASPICS l’année prochaine, ça doit être stressant moi je stress déjà pour les buses alors je n’imagine même pas ce que ça va être en 7ème année. Sinon si c’est pas indiscret tu écrivais à qui ? A ton frère ? Il doit te manquer après tout ça fait longtemps que tu ne l’as pas vu. Moi j’écrivais à ma mère, je me demande comment elle va. Après tout, elle a beaucoup subi ces dernières années, de plus maintenant elle est toute seule donc j’ai un peu peur pour elle. T’imagine si elle décide de faire une bêtise je ne me le pardonnerai jamais. Bref, quand Jinlho reviendra je te le présenterai, il a un caractère de cochon mais il est très fiable et de plus il donne ta lettre à la personne voulu tu n’as qu’à lui dire son nom et son prénom et il ne lâche pas l’affaire même s’il ne trouve personne, il fera le tour du monde pour accomplir son travail. C’est vraiment un hibou intelligent je suis fière de lui, si tu veux je peu lui demander de poster ta lettre, enfin c’est comme tu veux…. Oups désolé je viens de dire tout et n’importe quoi sans te laisser parler désolé.

//Et elle qui ne voulait pas qu’il est des doutes, il doit en avoir plein maintenant. Mais qu’est ce qui lui a prit de parler autant surtout pour ne rien dire. Oh mon dieu il va lui en vouloir à mort. Cependant en ce qui concerne Jinlho, elle était sérieuse, après tout peut être qu’il n’avait pas de bon hibou.

Allez, elle se mettait à raconter des romans dans sa tête, ses paroles ne lui suffisait plus. Qu’est ce qui lui arrivait aujourd’hui, on dirait un moulin à parole. Espérons que Ryo ne se doute de rien ou de moins ne lui en veuille pas. Pfff que c’est compliquer des fois la vie.//


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 16 Sep 2011, 18:48  Répondre en citant

Ryô ne vit pas son air. S'il avait posé la question, c'était dûe à une supposition de sa part, il pouvait très bien avoir faux. Dans sa tête, vu qu'elle disait que trois jours, c'était long, il avait justifié ça par de l'ennui. Et donc peut-être moins d'occupation en semaine. Alors un emploi du temps léger.

Voilà comment ça avait fonctionné dans sa tête. Il n'avait absolument pas pensé à autre chose. A force de se plonger là-dedans, le mot "travail" martelait sans cesse son esprit, au point de le justifier malgré-lui pour chaque sujet. Comme s'il ne connaissait plus rien d'autre. D'une part, on pouvait peut-être attribuer ça à l'excessivité de son père sur le sujet, ayant élevé ses fils dans ce sens-là. Et de l'autre...peut-être aussi une manière de se réfugier, de se protéger des mauvais souvenirs qui le blessaient profondément. Sûr qu'en se concentrant totalement sur autre chose, Ryô pouvait oublier momentanément ses soucis, et dans ce cas-là...ben il ne jurait plus que par le travail, sans le vouloir, ne voyant plus rien d'autre.

Et Mayako se mit à tout lui raconter :


- Euh… non mais c’est simple, si on étudie et qu’on comprend tout marche comme sur des roulettes. Pourquoi toi il est chargé ? J’imagine que les 6ème années doivent beaucoup travailler vous avez les ASPICS l’année prochaine, ça doit être stressant moi je stress déjà pour les buses alors je n’imagine même pas ce que ça va être en 7ème année. Sinon si c’est pas indiscret tu écrivais à qui ? A ton frère ? Il doit te manquer après tout ça fait longtemps que tu ne l’as pas vu. Moi j’écrivais à ma mère, je me demande comment elle va. Après tout, elle a beaucoup subi ces dernières années, de plus maintenant elle est toute seule donc j’ai un peu peur pour elle. T’imagine si elle décide de faire une bêtise je ne me le pardonnerai jamais. Bref, quand Jinlho reviendra je te le présenterai, il a un caractère de cochon mais il est très fiable et de plus il donne ta lettre à la personne voulu tu n’as qu’à lui dire son nom et son prénom et il ne lâche pas l’affaire même s’il ne trouve personne, il fera le tour du monde pour accomplir son travail. C’est vraiment un hibou intelligent je suis fière de lui, si tu veux je peu lui demander de poster ta lettre, enfin c’est comme tu veux…. Oups désolé je viens de dire tout et n’importe quoi sans te laisser parler désolé.

Ah...ah...les...ASPICs...entre-temps, Ryô avait appris depuis longtemps ce que ça signifiait. Et ça ne l'enchantait pas beaucoup. Mais alors vraiment pas. Déjà qu'il avait tendance à être un nerveux qui ne tenait pas en place, autant dire que tout ce qui s'appelait "examen" n'était VRAIMENT pas son truc.

Mais autre chose dans ses questions l'étonna beaucoup. Aussi, quand elle finit de parler, il lui demanda, calmement :


- Dis-moi...je ne me souviens pas de t'avoir parlé de ma famille. Comment tu as eu cette information ?

ça aurait été quelqu'un qu'il ne connaissait pas, il aurait été suspicieux, là, non, il était juste curieux de le savoir. Même si bon, ça ne changerait pas grand chose, hein, pour ça qu'il n'irait pas plus loin. Mais cela le titillait pas mal.

Sinon, le coup du hibou, c'était intéressant, tiens...


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