Hiboux Nomade Notes
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A l'Abri des Regards

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Azmaroth

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MessageDate du message: Ven. 10 Oct 2014, 23:34  Répondre en citant

**Une ancienne famille sorcière, possédant ses propres armoiries... pas étonnant que le nom me dise quelque chose! Et ça explique aussi la valeur de sa médaille. Connaissant l'attachement des familles à leur passé, c'est normal que cette fille soit dans cet état! Bon, raison de plus pour trouver ce qu'elle cherche!**


//Eoghan plissa les yeux, regardant à droite et à gauche,scrutant les herbes hautes du regard, puis revenant sur sa camarade, aussi rouge et suante que lui. La chaleur commençait doucement à disparaître alors que l'après midi avançait, mais la fouille active qu'ils effectuaient ne permettait à leurs corps de reprendre leurs températures et leurs rythmes normaux pour autant.//


-Si tu veux, après on pourra aller faire autre chose pour se rafraîchir...Tu as une idée en tête?

-Hmm... Je t'aurais volontiers proposé d'aller piquer une tête dans le lac noir, mais figure toi que j'ai oublier de prendre mon maillot de bain avant d'aller en cours. Par contre, l'ombre de ces arbres devient de plus en plus attirante, fit-il en désignant le pied d'un hêtre qui se dressait là, et j'ai une bouteille de jus de fruit bien frais qui attend sagement dans mon sac, si ça te tente...


//Un grand sourire vint agrémenter ses lèvres. Le garçon n'était pas peu fier du Refrigesco qu'il avait lancé sur sa bouteille le matin même, et qui avait permis de garder ses boissons parfaitement glacées. Un vrai coup de bol pour une fois, puisqu'il avait normalement de piètres résultats avec les enchantements qu'il tentait, au plus grand dam de son professeur.
Soudain, un éclair doré frappa le coin de son œil. Il s'approcha un peu. C'était bel et bien un collier, mais si petit qu'il ne l'aurait pas vu si le soleil ne l'avait pas éclairé pile dans le bon angle. Encore un coup de chance. Quelqu'un avait-il glissé du Felix Felicis dans son café du matin? Il tira sur sa manche, l'amenant sur sa main afin de pouvoir s'emparer de l'objet sans le toucher. On ne savait jamais, les familles de sorciers apposaient régulièrement divers sortilèges et maléfices sur leurs possessions héréditaires. Autant ne pas prendre de risques!
Le petit serpentard revint vers Callie, toujours tout sourire, content d'avoir trouver l'objet de leurs recherches. Il lui tendit le médaillon précautionneusement.//


-Et voila! Eoghan et compagnie, à ton service pour trouver ce que tu recherches en un temps record!


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MessageDate du message: Mar. 02 Déc 2014, 22:01  Répondre en citant

//Ce coin du parc était le plus calme de tous. Il appréciait cela, surtout en ce moment, surtout aujourd'hui, surtout en cette heure. Généralement, c'était plutôt les amoureux qui aimaient à se retrouver par ici. Mais, par chance, aujourd'hui, il n'y avait personne pour l'ennuyer. Alors, il pouvait y être tranquille. Se poser et réfléchir. Avec un sourire triste, il se rappela qu'à peine un mois plus tôt, il était venu ici, en bonne compagnie. L'histoire avait fait long feu, mais elle lui semblait tellement lointaine, il se sentait tellement différent aujourd'hui. Fermant douloureusement les yeux, il revit un souvenir ancien... Charles et Lucy discutant en ce lieu, un soir où il suivait le garçon. IL dut se battre pour contenir son envie de hurler sa douleur...

Cela faisait plusieurs jours maintenant. Plusieurs jours qu'il s'était grandement éloigné d'Ann, de Zoey, d'à peu près tout le monde, et de l'Amafia en premier lieu. Non pas qu'il ne voulait plus participer. Mais il ne voulais plus de guerre, il ne voulait plus de mort, plus de combat, ... Il ne dormait plus depuis plusieurs nuits. Il s'endormait, et dés qu'il atteignait un sommeil un peu profond, il se réveillait en hurlant. Ses rêves avaient tous un dénominateur commun : il finissait toujours par lui assassinant Charles. La seule chose qui changeait dedans c'était Ann. Parfois elle mourait sans qu'il ne puisse la sauver, parfois elle était comme l'histoire avait eu lieu. Froide, détestable... Et parfois, elle se tenait du coté de Charles, cherchant à le venger...

Systématiquement, il se réveillait, et systématiquement, il allait à la salle de la Guilde. Il vait même trouvé une pseudo solution pour les comptes de l'Amafia. Oh, ce ne serait que temporaire, et cela les maintiendrait juste à flots, mais au moins, ils pourraient, structurellement parlant, continuer de fonctionner quelques temps. Pour la suite, il devrait parler à Ann...

Ann, parlons-en ... Depuis qu'il l'avait viollement repoussé, ils ne s'étaient pas parlé... Il l'avait parfaitement évité même. Et par évité, il voulait dire qu'il était allé loin dans le domaine. Allant jusqu'à sécher un cours de Potions et un autre de Botanique pour ne pas avoir à être dans la même salle qu'elle. Il avait pris tous ses repas à la cuisine de Poudlard pour ne pas risquer de l'y croiser. Il ne s'était pas présenté au rendez-vous qu'il était sensé avoir avec le membre du Consortium à qui il débriefait les activités de Poudlard... Peter allait mal le vivre

Peter ... rien qu'en y pensant, il faillit mettre le feu à l'arbre derrière lui. Son ... Non, il ne lui donnerait plus cette appellation à cette homme. Pas après qu'il ait failli tous les tuer. Il était temps ... depuis trop longtemps cet homme jouait avec leurs vies. Il était temps qu'il prenne le temps de lui écrire pour lui raconter tout ce qu'il s'était passé et pour lui dire ce qu'il avait sur le cœur//

Monsieur,

Je tenais à vous informer par la présente que, par vos bons soins, nous avons été victimes d'une triple tentative d'assassinat, visant en premier lieu ma sœur Ann, vous savez, celle que vous vous évertuez à détester depuis sa naissance.
En second lieu j'étais cible aussi, au même titre que Zoey de cet homme. Charles Le Seault... Vous connaissez, si je ne m'abuse, son mentor, que vous avez assassiné il y a quelques jours sans daigner m'en informer, ou, au moins en informer votre fille ainé.
Sachez Monsieur que seule la chance nous a sauvé, une chance insolente même. Que vous meniez vos affaires sans m'en informer à chaque instant est normal. Mais quand ces affaires risquent de nous faire tuer, vous êtes priés de nous adresser un hibou... Si possible avant que je n'ai à tuer encore. Car dans ce cas, vous aurez à vous passer de votre fils ainé, monsieur, car je ne compte pas retuer dés demain.
Je vous tiens pour responsable, de ceci et du monstre froid qu'est devenue ma soeur.

Au revoir
Timothy Seymour


//C'était court, laid, hors de son style habituel, heurté, buté, fatigué... mais il s'en fichait. Depuis trop longtemps il retenait ses larmes, manquait de sommeil, ne mangeait plus grand chose ... et Peter était le responsable et le dire lui avait fait du bien.

Il se laissa glisser le long de l'arbre ou il était. Encore aujourd'hui, il retenait ses larmes... mais au moins, il avait évité Ann.//


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MessageDate du message: Mar. 09 Déc 2014, 15:37  Répondre en citant

// C'était étrange de voir à quel point la vie était normale autour d'Ann. Les cours se poursuivaient. Les élèves étudiaient, ou découvraient les joies des nougats néansang et autres pastilles de gerbe pour rester au chaud dans leur lit. Les oiseaux chanteaient, les hiboux ululaient.
Rien n'avait changé en apparence. Pas le moindre cataclysme, pas le moindre doigt accusateur pointé vers elle. Charles était mort et personne ne s'inquiétait de sa disparition. Le professeur Garm avait annoncé son départ de Poudlard et prévenu qu'un nouveau préfet serait nommé pour le remplacer dans les semaines à venir. Il n'avait même pas regardé Ann en disant cela.
En apparence, elle-même n'avait pas beaucoup changé non plus. Peut-être s'impliquait-elle encore plus que d'habitude dans l'Amafia et dans ses études, craignant le repos et les sombres pensées qu'il amenait. Mais elle ne se brisait pas, ne laissait rien voir. Elle ne devait laisser prise à aucune question. Le passé s'enterrerait de lui-même. Il avait même commencé à s'effacer de ses cauchemars. Le visage figé de Charles se brouillait lentement dans son esprit : la perte des souvenirs était un progrès, non ?
Mais elle était quasiment certaine qu'elle reverrait le jeune homme à l'identique si elle était mise face à un épouvantard.
La vie était normale mais Ann ne se sentait plus telle. Et elle chassait les questions sans réponse de son esprit, sans cesse, pour ne pas être écrasée sous leur poids. Pourquoi Charles avait-il voulu la tuer ? Que se serait-il passé si Tim n'était pas arrivé à temps ? Quelle était l'implication de son père dans toute cette affaire ? Pouvait-elle faire confiance au Consortium ?
Elle qui s'appuyait d'ordinaire sur des certitudes de granit pour s'élancer vers ses objectifs voyait des idées ancrées en elle depuis des années se fissurer. Et elle s'efforçait de faire comme si elle était toujours aussi lisse qu'avant.
Elle n'avait même pas Tim pour la soutenir. Son jumeau, lui, ne cachait pas qu'il allait mal. Il ne l'aurait pas pu, même s'il l'avait voulu. Un de ses camarades de chambrée avait fait part de ses inquiétudes à Ann : son frère hurlait dans son sommeil la nuit.
Et il l'évitait, elle le voyait bien. Il séchait désormais leurs cours communs. Il se rendait dans la salle de l'Amafia, mais seulement quand il savait qu'Ann était occupée. Il ne se montrait plus à la table des Serdaigle. Il se coupait du monde pour s'enfermer avec sa douleur.
Non, ça, c'était l'attitude d'Ann. Enfermer sa douleur dans un recoin de son esprit et en jeter la clé. Tim, lui, semblait être enfermé par elle. Il ne se dominait plus, il était à la dérive.
Ann était persuadée qu'ils seraient tous les deux plus forts s'ils affrontaient l'épreuve ensemble. Juste après la mort de Charles, ils s'étaient mis d'accord sur la nécessité du secret : ils ne pouvaient donc parler que l'un à l'autre des événements. Mais si Tim voulait se taire, elle ne pouvait pas le forcer à parler. Pour elle-même, elle cicatriserait. Mal, peut-être. La blessure continuerait à la gratter de longues années encore, si ce n'est toujours. Elle était une machine à survivre.
Mais l'état de son frère semblait empirer, et elle s'inquiétait. Après une semaine et demie de silence, il était peut-être temps de forcer ses défenses et de savoir où il en était. Où ils en étaient, tous les deux.
Lorsqu'elle eut terminé sa journée de cours, elle se mit donc à sa recherche dans le château. Si son frère n'avait pas radicalement changé d'attitude depuis la veille, il essayerait encore de se cacher d'elle : mais il n'était pas son jumeau pour rien, et elle connaissait les endroits où il se sentait bien et se croyait éloigné de tous. Elle fit un premier essai infructueux à la Bibliothèque, puis décida d'aller voir dans le parc. Tim aimait être en contact avec la nature pour réfléchir.
Son instinct ne l'avait pas trompée : elle trouva son frère adossé à un arbre, manifestement secoué. Sa tête était baissée : il ne l'avait pas entendue arriver. Elle resta à trois mètres de lui, respectant la distance, mais s'accroupit tout de même avant de signaler sa présence en disant : //

- Tim... Tu ne crois pas qu'il faut qu'on parle ?


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MessageDate du message: Mer. 10 Déc 2014, 01:11  Répondre en citant

//Cela faisait longtemps qu'il était là. Ou peut-être pas en fait. Le temps n'avait plus forcément d'importance en ce moment. Il ne le sentait plus passer. Il savait qu'une journée passait à cause de certains gestes du quotidien, comme se doucher, s'habiller, ses yeux se fermant sans se rouvrir dans la seconde... Tout ce qui habituellement apportait du rythme dans une journée n'était plus pour lui que réflexes et automatismes.

Les cours aussi défilaient ainsi. Cela ne se voyait guère pour le moment, parce qu'il était notamment bien trop en avance sur le programme scolaire de Poudlard mais bientôt, il aurait des écrits à rendre, et cela ne serait pas bien beau. Mais il s'en fichait royalement. Un rire nerveux était remonté à ses lèvres un peu avant, il s'était rappelé du dernier cours d'Arts du Combat. Zaranki avait voulu le forcer à s'entraîner alors qu'il ne le souhaitait pas. Tim avait tenu bon jusqu'au moment ou Zaranki avait argué qu'il manquait simplement du courage nécessaire aux combattants et qu'il serait un bien piètre défenseur pour Zoey s'il venait à lui arriver quelque chose. Et le jeune homme avait vu rouge. Maegling avait surgi dans sa main avant même qu'il n'eut le temps de le penser et il se ruait sur le professeur. Celui-ci avait cru pouvoir compter sur l'énervement du serdaigle pour le vaincre facilement, mais avait eu tort. Le combat avait duré à peine 5 secondes et Tim avait fui. C'était à partir de ce jour qu'il avait cessé, purement et simplement de suivre les cours où sa soeur et lui étaient en classe commune... Il ne voulait pas qu'elle voie... il ne voulait pas qu'en plus de tout le reste, elle tente de lui faire la morale...

Il ne voulait pas la perdre définitivement et en même temps, il la fuyait comme si sa propre vie en dépendait. Comme si elle était l'exutoire à tous ses maux. Preuve que ses compétences étaient impactées par son état, sa fatigue et sa tristesse, il ne l'avait pas entendu arriver. Si bien qu'il sursauta et roula sur lui même, la main sur la garde de Maegling, quand elle ouvrit la bouche//

- Tim... Tu ne crois pas qu'il faut qu'on parle ?

//Pendant un instant, il faillit lui hurler dessus. Il faillit lui dire de partir, qu'il n'avait plus envie de la voir ou de lui parler. Il faillit l'envoyer se faire voir. Il en avait envie. Très envie. Elle ne l'avait pas ménagé. Elle ne l'avait pas cru. Elle ne l'avait pas écouté, et elle avait causé, en partie seulement certes, ce désastre, et ensuite, elle avait à nouveau refusé de l'écouter, de le croire ou de lui laisser la moindre chance de s'expliquer...

Il aurait pu, mais il ne le fit pas. Ca aurait été si simple. Elle se tenait là, à peine 3 mètres les séparant, si fragiles à ses yeux... Et c'est cela même qui l'alerta. Ann n'avait jamais l'air faible. Fatiguée parfois. Enervée souvent. Mais jamais faible. Et c'est cela qui le convainquit de s'approcher d'Ann et de plonger son regard dans celui de sa soeur, de si peu ainée, et de sonder ce qu'il y avait dedans. Ce que lui seul pouvait y voir, car il était le seule qu'elle laissait accéder à cette partie là de son être. En partie parce qu'elle ne pouvait pas lui cacher cela, et en partie parce qu'elle pouvait toujours prendre appui sur lui.

Dans son regard, il vit tout ce qu'il s'était évertué à se cacher. Il vit surtout que sa soeur souffrait. Différemment de lui. Mais elle souffrait. Elle souffrait de ses questions sans réponses. Elle avait mal pour lui. A cause de lui aussi. Son monde s'était partiellement effondré autour d'elle et elle cherchait à naviguer sur des ruines arides. Elle oubliait, petit à petit mais ne parvenait pas encore à reprend le pas sur elle même, sur ce qu'elle avait craint et accepté. Et pourtant elle contenait cela et affichait une tête sure et un courage vif.

Une bouffé de fierté le saisit, suivi d'une tendre affection pour sa soeur. Son regard cessa d'être dur et froid, investigateur et violent, ses yeux reprenant leur habituelle bienveillance à son égard. Et doucement il lui prit les mains. Pour un instant, il oublia la situation le concernant. Il s'était senti égoïste et il voulait qu'Ann puisse lui raconter tout ce qu'elle voulait. Et après, peut-être, il pourrait enfin pleurer et commencer, en même temps que son deuil, sa reconstruction. Il savait qu'il avait neuf chances sur dix de se faire violemment repousser, mais il sentait qu'il était plus proche de l'autre option.

Plus que temps en effet. Je t'écoute...


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MessageDate du message: Lun. 15 Déc 2014, 16:12  Répondre en citant

// Alors qu'il avait cherché à l'éviter pendant tant de jours, maintenant qu'Ann s'imposait à lui, Tim ne la rejeta pas. Il n'explosa pas quand elle lui dit qu'il était temps de parler. Il leva juste la tête. Ann plongea ses yeux dans les siens. Le regard de son frère était... éteint. Il avait été consumé de l'intérieur. Il n'y avait plus de force en lui pour la repousser. Lui aussi en était au point où il tournait dans le vide, où un support lui était nécessaire pour reconstruire quelque chose, se reconstruire lui-même. Sa voix était étrangement neutre lorsqu'il dit, doucement : //

- Plus que temps en effet. Je t'écoute...

// Ann prit cela comme une autorisation de s'approcher plus, et quitta son inconfortable position accroupie pour aller s'asseoir à côté de son frère, dos au même arbre que lui. Elle prit cependant grand soin de ne pas le toucher : elle avait peur de le brusquer par un contact mal avisé.
Elle ramena ses genoux contre sa poitrine, et laissa traîner ses yeux dans le vague. Elle avait préparé des arguments pour convaincre Tim que la discussion était nécessaire. Qu'il n'allait pas bien, qu'elle était pour lui une alliée et non une ennemie. Elle n'avait pas prévu qu'il accepterait le dialogue aussi facilement, et maintenant elle ne savait pas quels étaient les mots qu'elle devait prononcer. Il y avait des choses à dire, certes. Mais comment les prononcer ? Comment faire passer ses idées confuses dans le langage pour qu'elles signifient quelque chose, qu'elles apportent du sens à ce qu'ils vivaient, qu'elles ne soient pas un reflet creux de généralités qui ne les aideraient pas ?
Elle fut sincère avec lui, et lui avoua son impuissance : //

- Je ne sais pas exactement quoi dire. J'ai juste le sentiment que nous devons parler mais... je ne sais pas par où commencer, ni quels mots employer. Il y a trop de questions, et trop d'émotions aussi.

// Des questions. Des émotions. Des choses que la dirigeante de l'Amafia s'était efforcée de mettre de côté durant de longues années. Au point qu'elle n'avait pas appris à y faire face, qu'elle était aussi immature face à elles que la petite fille de onze ans qui les avait rejetées loin d'elle pour éviter de les connaître.
A l'époque, la petite fille aurait couru vers le petit garçon qui lui ressemblait tant pour lui demander son aide. Mais leur relation n'était plus aussi évidente. Ils s'étaient éloignés au fil des années. Cela aussi, elle pouvait le dire : //

- Pourquoi est-ce que tu m'évites dans un moment pareil ? Je crois qu'on a besoin de se soutenir mutuellement, non ?

// La petite fille leva vers son frère des yeux brillants d'espoir. Ensemble, tout irait bien.
Mais la petite fille ne pouvait pas concevoir le meurtre. La culpabilité. C'était pour les grandes personnes. Ann avait perdu le droit d'être un enfant lorsque le coeur de Charles s'était arrêté de battre. Peut-être même avant, quand elle s'était barricadée contre ses propres émotions. Elle baissa les yeux, ramassa une brindille, et la jeta loin d'elle avec son innocence. //


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MessageDate du message: Lun. 05 Jan 2015, 09:35  Répondre en citant

//Il n'avait pas mesuré à quel point il était nécessaire qu'Ann et lui se mettent à discuter sincèrement. A être à nouveau ensemble. A avancer à deux. A faire fonctionner tout cela. Ann était venue. Elle lui avait tendu une main pour une fois. Et maintenant il avait envie de rire. Il tait très drôle et très mignon de guetter cette peur et cette indécision dans le yeux de sa soeur. Pouvait-elle ou non le toucher ? Par les caleçons de Merlin, elle avait tellement de retard émotionnel que s'en venait à être triste. Tim passa un bras autour des épaules de sa soeur et l'attira contre lui.

Elle était parfois maladroite, et souvent un peu trop sèche mais elle restait sa jumelle et elle avait autant besoin de lui que lui avait besoin d'elle et, en ce moment, c'était encore pire. Il fallait qu'elle lui parle, ne serait-ce que parce qu'il voyait ce que les autres ne voyaient pas sur elle. A savoir qu'elle craignait de dormir, que son épouvantard avait probablement changé à la suite de l'aventure avec Charles, qu'elle était revenu à un stade enfant concernant tout ce qui touchait aux émotions et aussi parce qu'elle lui semblait d'une faiblesse sans pareille ... du moins pour elle. Ils avaient tous les deux appris, ou plutôt subis, des entrainements pour savoir résister à un certain niveau de torture mais il lui semblait que si Ann devait subir un interrogatoire dans les heures ou les jours à venir, elle ne tiendrait pas plus de cinq minutes dans son état.

En bref il était temps de parler... Et Ann commença la première. Et sa première phrase faillit le faire pleurer. Il la serra contre lui et soupira. Elle était tellement en retard dans ce domaine ...//

- Je ne sais pas exactement quoi dire. J'ai juste le sentiment que nous devons parler mais... je ne sais pas par où commencer, ni quels mots employer. Il y a trop de questions, et trop d'émotions aussi.

- Peter payera pour ca.//Murmura-t-il suffisamment bas pour qu'Ann ne puisse pas l'entendre. Raconte moi comment tu te sens, ce que tu vis, raconte moi tout ce qui te passe par la tête grande soeur... ce sera déjà un bon début

//A la suite de cela, elle commença une esquisse de réponse. Et il s'en voulut. Parce qu'en croyant l'aider à grandir et à s'affirmer en tant que femme et future grande directrice du consortium, il se rendit compte qu'il l'avait amené à renfermer ces sentiments et qu'il avait participé à ce qu'elle était devenue avec le temps. Il s'en voulut ... et ce fut pire pour lui que tout le reste. Ann, même aujourd'hui, était le centre de son monde, un poil plus que Zoey même, et pour elle, il avait tué. Savoir qu'il avait participé à la transformer ainsi lui fit mal. Mais il pouvait vivre avec ça pour le coup. Car il était toujours là pour elle et qu'il ne la laissera jamais tomber//

- Pourquoi est-ce que tu m'évites dans un moment pareil ? Je crois qu'on a besoin de se soutenir mutuellement, non ?

- Oui, on doit se soutenir l'un l'autre. Je t'évite ... parce que ... tu es très importante pour moi soeurette

//C'était idiot. Et il le savait mais au final c'était la vérité. Il l'évitait car il ne voulait pas la perdre ...

Autour d'eux la vie avançait, s'écoulait paisiblement et tranquillement. Les élèves jouaient des tours aux autres maisons, mentaient, riaient, pleuraient, s'affranchissaient des règles les freinant et tout cela n'était guidé par aucune volonté de faire du mal à son prochain. Alors pourquoi eux devraient-ils s'arrêter ? Avaient-ils et surtout, lui, avait-il, perdu le droit de vivre maintenant qu'il avait tué Charles ? Il l'avait cru pendant un temps c'est vrai. Mais Ann, sa présence et son innocence, par moment, lui donnait envie de se battre à nouveau. Ca valait le coup de se battre. Ce serait dur. Douloureux aussi surement. Mais ca resterait mieux qu'uajourd'hui. Il ferma les yeux et des larmes commencèrent à en couler lentement, tandis qu'il les laissait, enfin, passer//


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MessageDate du message: Sam. 17 Jan 2015, 12:08  Répondre en citant

Tim sembla comprendre les hésitations d'Ann et, d'un ample mouvement du bras, attira sa jumelle contre lui. La jeune femme se laissa complètement aller et posa sa tête sur l'épaule de son frère.
Même si leurs problèmes n'étaient pas réglés, ce simple geste la fit se sentir mieux instantanément, car il signifiait que la bulle qu'elle avait partagé avec Tim par le passé se reconstituait. Que même si le monde allait mal autour d'eux, le lien entre eux subsistait. Ce bras passé autour de ses épaules était comme une bokht dans un univers hostile et prêt à l'engloutir. Un moment d'harmonie dans une période aussi éprouvante que la traversée du lointain Désert Vorace. Elle fut infiniment reconnaissante à Tim de le lui avoir offert.
Il marmona quelque chose qu'Ann ne put comprendre, puis lui demanda doucement :

- Raconte moi comment tu te sens, ce que tu vis, raconte moi tout ce qui te passe par la tête grande soeur... Ce sera déjà un bon début.

Ann sentit les mots affluer aux portes de ses lèvres. Trop pour qu'elle puisse parler : ils se bousculaient, voulaient tous passer en premier. Il lui fallait du temps, plusieurs minutes peut-être, pour les ordonner et tisser avec eux un fil ténu qu'elle déroulerait entre son frère et ses sentiments.
Alors qu'elle réfléchissait ainsi, Tim ajouta quelques mots à ceux qu'il avait déjà prononcés :

- Oui, on doit se soutenir l'un l'autre. Je t'évite ... parce que ... tu es très importante pour moi soeurette.

Dans l'esprit d'Ann, les mots s'écartèrent pour laisser la place à une réponse si évidente qu'aucune autre phrase n'osait lui disposer la préséance :

- Pour moi aussi, tu es très important, Tim.

Plus qu'Amarel lui-même, réalisa Ann à l'instant. Elle faisait du préfet de Serpentard le centre de sa vie parce que c'était son devoir. Mais si elle était au courant de nombreux détails sur la vie du jeune homme, elle ne le connaissait pas. Elle ne partageait rien avec lui. Il aurait pu être remplacé indifféremment par n'importe qui d'autre. Enfin, au départ. Peut-être plus maintenant. Les sentiments d'Ann par rapport à Amarel étaient... complexes. C'était le moins qu'on pouvait dire.
Mais Tim avait été à ses côtés depuis le tout début. Ils avaient été ensemble avant même leur naissance, dans le ventre de leur mère. Il savait ce que c'était que d'être l'enfant de la famille Seymour, que de sacrifier son enfance à un entraînement exigeant. Ce que c'était que de placer le devoir avant toute chose. Tim savait, Tim comprenait, et c'était sûrement le seul. Il y avait tant de choses qu'elle n'avait pas besoin de formuler en mots, pour lesquelles une explication était vaine...
Alors Ann parvint à exprimer ce qu'elle ressentait, lançant devant elle la bobine de paroles encore emmêlée, car elle savait que son frère parviendrait à en enlever les noeuds :

- J'ai peur. Peur de ce que nous avons fait. Nous nous entraînons depuis des années à la possibilité de tuer, et une fois ce jour venu, je suis tout de même bouleversée. Et puis, nous n'aurions pas dû en arriver là. Avec nos compétences, nous étions censés être capables de mettre Charles hors d'état de nuire sans lui prendre sa vie. Mais il est mort. C'est un échec, le plus important, mais il y en a un autre aussi. C'est la première fois qu'Amarel se trouve réellement en danger, et nous avons failli échouer à le protéger. Et même à nous protéger nous-mêmes. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi Charles est devenu si violent, d'un coup. Il semblait sympathique, et même prometteur. Et un beau jour, il a décidé qu'il voulait notre mort. Maintenant, j'ai peur que d'autres viennent. Je me demande quels sont les éléments que j'ignore. Je ne peux pas progresser avec tous ces doutes. Je fais ce que j'ai à faire mais la flamme vacille.

Voilà, elle avait dit l'essentiel de ce qu'elle avait à dire. Ce qui lui était venu, en tout cas. Peut-être y avait-il d'autres choses dont elle n'avait pas conscience. Un pâle sourire naquit sur ses lèvres, et elle s'excusa :

- Désolée, c'est un peu confus. Mais tu m'as dit de dire ce qui me passait par la tête, alors je l'ai fait.


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MessageDate du message: Ven. 06 Mar 2015, 17:21  Répondre en citant

//Manifestement, elle avait un fort besoin d'être rassurée sur leur relation. Car à peine passa-t-il ses bras autour d'elle que sa soeur sembla se détendre un peu. Comme si un élément stable de sa vie avait repris place là ou il devait être. Et elle fut incapable de parler pendant un temps. Quand enfin elle le fit, la phrase fut courte, dite sur un ton qu'il n'avait plus entendu depuis si longtemps...//

- Pour moi aussi, tu es très important, Tim.

//Cela le bouleversa qu'elle puisse croire qu'il ne voulait plus d'elle dans sa vie. Elle était sa jumelle. Ils avaient grandis, vécu, appris et combattu ensemble. Ils avaient subis, ensemble, l'entrainement de Peter et .... A cet instant précis, il se promit que quel que soit son mariage, il aimerait ses enfants de tout son coeur et qu'il ne laisserait jamais Peter les approcher autrement qu'en tant que grand père. Il était hors de questions que sa future famille puisse un jour subir ce qu'Ann et lui avaient subi. Et il se promit qu'il prouverait à Ann combien il l'aimait...
Mais déjà Ann reprenait la parole et sortait un long fil de mot, sans même prendre le temps de respirer, ce qui fit légèrement sourire Tim pendant un temps.//

- J'ai peur. Peur de ce que nous avons fait. Nous nous entraînons depuis des années à la possibilité de tuer, et une fois ce jour venu, je suis tout de même bouleversée. Et puis, nous n'aurions pas dû en arriver là. Avec nos compétences, nous étions censés être capables de mettre Charles hors d'état de nuire sans lui prendre sa vie. Mais il est mort. C'est un échec, le plus important, mais il y en a un autre aussi. C'est la première fois qu'Amarel se trouve réellement en danger, et nous avons failli échouer à le protéger. Et même à nous protéger nous-mêmes. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi Charles est devenu si violent, d'un coup. Il semblait sympathique, et même prometteur. Et un beau jour, il a décidé qu'il voulait notre mort. Maintenant, j'ai peur que d'autres viennent. Je me demande quels sont les éléments que j'ignore. Je ne peux pas progresser avec tous ces doutes. Je fais ce que j'ai à faire mais la flamme vacille.

//Tim soupira ... le moment qu'il redoutait était venu. Car il allait mettre l'Amafia en danger s'il disait la vérité. Et il ne savait pas comment Ann réagirait à cela. Et d'un autre coté, il refusait de lui cacher la vérité. Pourquoi ? Pourquoi Peter avait-il tué ainsi le maitre de son ex-préfet ? Pourquoi ne l'avait-il pas prévenu plus tôt ? Il aurait alors pu neutraliser Charles à la faveur de la nuit ... Il soupira et regarda dans les yeux d'Ann. Il y vit tellement de confiance ... Sa soeur était persuadé que lui saurait remonter le fil, définir mieux les soucis et les régler... Et dans un sens elle avait raison. Elle était la directrice de manière effective, et ses actions le prouvaient, elle ne les consultaient pas assez souvent et agissait souvent sans filet... Et lui était le vrai espion. Toujours une longueur d'avance, toujours une information sur chacun. Il savait beaucoup. Même chez eux, il avait retourné un tableau afin de savoir ce qu'il se passait en permanence... Et il avait pas mal de réponse grace à cela...//

Il y a quelque chose que tu dois savoir Ann. Quelque chose de très important. De primordial. C'est que je t'aime ma soeur. Et que tu n'es pas seule
La mort est toujours un échec. Toujours. C'est pour cela que malgré notre préparation, cela nous fait toujours mal et que cela nous a tant perturbé. Et si je ne sais pas grand chose sur ce que Charles avait comme formation pour être aussi puissant, ce que je sais c'est que nous avons prouvé qu'à nous deux, nous sommes imbattables. Et je te protégerais chaque fois que tu en auras besoin Ann. Je t'en fais la promesse. Tu n'auras jamais à affronter la mort seule. Tu pourras toujours compter sur moi.
Amarel n'a jamais été vraiment en danger à vrai dire. De ce que je sais, Charles voulait surtout nos têtes à toi, moi et Zoey, mais pour tout ce qui concerne Amarel, quoi qu'il t'ait dit, je pense qu'il se jouait de toi...
Tes questions sur le pourquoi de tout cela... je peux y répondre, mais es-tu sure que tu veux des réponses ? Beaucoup de fautes sont à imputer à notre père et je ne veux pas te blesser avec cela. Si tu le souhaites je te raconterai tout. Sinon, je peux régler cela seul avec Peter. C'est à toi de voir.


//Il proposa un triste sourire à Ann pour s'excuser de la laisser encore un peu dans le flou et de lui demander ainsi de choisir. Mais il refusait de la forcer à savoir si elle ne le souhaitait pas réellement. Le parc était maintenant désert, la nuit était tombée sur leur discussion ... Il aimait la nuit dans le parc. Il n'y avait pas grand chose à voir, mais pourtant, quelque part, quelque chose de profond résonnait dans ce lieu et lui faisait aimer cela. Comme le désert du Petit Prince pensa-t-il...

- Désolée, c'est un peu confus. Mais tu m'as dit de dire ce qui me passait par la tête, alors je l'ai fait.

//Cette fois si, il eut un vrai sourire pour Ann, un qu'il n'avait pas eu depuis longtemps. Un qui disait juste qu'il avait compris//

Je suis passé par là aussi. Et je l'ai moins bien géré que toi. Alors je te comprends parfaitement ma soeur. Et j'espère avoir un peu démélé les choses pour toi ...


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MessageDate du message: Sam. 21 Mar 2015, 15:38  Répondre en citant

// Ann regardait Tim comme s'il était un thaumaturge qui, d'un coup, allait pouvoir calmer la tempête dans sa tête. Mais il n'existait pas de phrase magique capable de tout régler. Quand son jumeau prit la parole, ce fut pour prononcer une tirade qui, si elle était longue, n'était pas prolixe : //

- Il y a quelque chose que tu dois savoir Ann. Quelque chose de très important. De primordial. C'est que je t'aime ma soeur. Et que tu n'es pas seule
La mort est toujours un échec. Toujours. C'est pour cela que malgré notre préparation, cela nous fait toujours mal et que cela nous a tant perturbé. Et si je ne sais pas grand chose sur ce que Charles avait comme formation pour être aussi puissant, ce que je sais c'est que nous avons prouvé qu'à nous deux, nous sommes imbattables. Et je te protégerais chaque fois que tu en auras besoin Ann. Je t'en fais la promesse. Tu n'auras jamais à affronter la mort seule. Tu pourras toujours compter sur moi.
Amarel n'a jamais été vraiment en danger à vrai dire. De ce que je sais, Charles voulait surtout nos têtes à toi, moi et Zoey, mais pour tout ce qui concerne Amarel, quoi qu'il t'ait dit, je pense qu'il se jouait de toi...
Tes questions sur le pourquoi de tout cela... je peux y répondre, mais es-tu sure que tu veux des réponses ? Beaucoup de fautes sont à imputer à notre père et je ne veux pas te blesser avec cela. Si tu le souhaites je te raconterai tout. Sinon, je peux régler cela seul avec Peter. C'est à toi de voir.


// Ann regarda Tim avec étonnement. Les premières phrases que son jumeau avaient prononcées, si elles étaient apaisantes, n'étaient pas surprenantes. C'était une déclaration de soutien, dont elle avait besoin, et qu'elle était heureuse de trouver auprès de son frère, mais qui n'apportait pas d'élément réellement nouveau, quoiqu'il ait été très important que les choses soient redites à ce moment. Mais que Tim sache pourquoi les événements s'étaient déroulés ainsi... Cela, c'était renversant.
A ce qu'il venait de dire, leur père était impliqué. Comment ? Pourquoi ? Ann savait que de nombreux mystères planaient sur lui qui, en plus d'être leur géniteur, dirigeait une organisation secrète dont dépendait l'Amafia. Mais que ses activités puissent de près ou de loin menacer ses enfants... Ce n'était pas totalement imprévu : Peter leur avait appris à se défendre dès leur plus jeune âge, c'est donc qu'il avait envisagé cette éventualité. Mais cela n'en était pas moins perturbant.
Ann en était là dans ses réflexions lorsque Tim ajouta : //

- Je suis passé par là aussi. Et je l'ai moins bien géré que toi. Alors je te comprends parfaitement ma soeur. Et j'espère avoir un peu démélé les choses pour toi...

// Démêlé ? Pas vraiment, non. De nouvelles questions venaient... Pour Ann, l'attitude à adopter était évidente, et c'est donc assez calmement qu'elle déclara à Tim : //

- Je veux que tu me dises tout ce que tu sais, Tim. Je ne peux pas prendre les bonnes décisions si je suis dans l'ignorance.

// Ann savait que Tim risquait de rechigner encore, par réflexe de protection. C'est pourquoi elle ajouta : //

- Même si c'est dur à entendre, n'hésite pas. Rien n'est plus important que la vérité.

// Puis elle se prépara à découvrir des choses peut-être terribles, concernant son père. Le pire serait d'apprendre qu'il était moins fort qu'elle se le représentait. Elle se l'imaginait comme un pilier inébranlable, et elle-même vacillerait sans cette certitude pour la soutenir.
S'il avait fait des choses terribles, en revanche... C'est lui qui l'avait éduquée, elle partageait ses valeurs. Elle savait que les gens puissants ne peuvent pas avoir la même morale que les autres. Elle écouterait les faits et le jugerait justement. Ensuite, elle verrait.
Mais d'abord, elle devait savoir. Elle attendit la réponse de Timothy. //


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MessageDate du message: Lun. 07 Sep 2015, 22:37  Répondre en citant

[Début de RP entre Lasbelin Jones (Stormy) et Ombe Nerwen (Nighty)]


[img]http://image.noelshack.com/fichiers/2015/05/1422381700-lasbelin-jones.png [/img]


// Lasbelin avait passé une très mauvaise journée. Pour tout dire, elle s'était faite renvoyer de cours par Mélédia de Tourmente, étant trop inattentive et trop dissipée. Ca n'était tout de même pas sa faute si le cours était inintéressant, si ? Et puis tout cela l'ennuyait... Elle n'avait que faire de savoir que tel mouvement pouvait provoquer tel désagrément, elle le savait déjà ! Les livres servaient à ça ! Elle s'était renseignée en première année sur ces fameux désagréments, et les avait retenus efficacement... si les autres avaient besoin d'un cours là-dessus, ça n'était pas son problème, et ils la retardaient. Elle avait aussi failli sérieusement se disputer avec Ulicia Lyvia, pourtant réputée pour son calme inébranlable. Mais là encore, elle avait préféré prendre la porte plutôt que de rester. Cette journée était mauvaise, et l'avait toujours été pour la blonde. Elle avait droit à une certaine tolérance de la part de Siméon Garm -qui savait la raison de son comportement-, et de la part de Zaranki -être très douée aidait plutôt bien-. Hélas, trois fois hélas, elle n'avait ni l'un ni l'autre en cette funeste journée. Elle avait fait un crochet par l'infimerie pour obtenir un traitement contre les maux de tête, et avait ainsi pris le temps d'admirer la beauté d'Ashley Dawon. Les personnes blondes avaient toujours provoqué un petit quelque chose chez elle...

Lasbelin avait ensuite déposé ses affaires dans le dortoir avant de se procurer un livre provenant d'une Académie hautement classée sur les Sortilèges. Décidant que dehors serait encore le mieux pour être tranquille, la jeune fille alla se réfugier dans un endroit peu exploré et peu connu du Parc de Poudlard. Cet endroit était l'un des préférés de la blonde, avec ses fleurs, ses arbres, et son calme absolu. Elle aimait s'y réfugier pour se détendre et apaiser son esprit tourmenté.

S'installant le dos contre un tronc d'arbre, la blonde commença à feuilleter le livre, cherchant l'endroit où elle s'était interrompue la dernière fois. Tentant de se concentrer, elle lut un paragraphe traitant des informulés... avant de se rendre compte qu'elle venait de le lire deux fois. Pestant, elle rejeta le livre et s'affala contre le tronc, fermant les yeux et cherchant à se détendre, bercée par les rayons du soleil caressant sa peau.

Il y a tant et si peu d'années auparavant, ses parents étaient morts et elle avait été placée en famille d'accueil.


Méditant sans même s'en rendre compte, Lasbelin ouït de légers pas arriver dans sa direction, à moitié perdue dans sa transe. //


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