Le kiosque abandonné

[Katleen Makerley]

// La jeune fille observait Alexander. Elle voyait dans ses yeux qu'il n'abandonnerait pas de si tôt. Elle soupira. Elle aurait pu se taire comme d'habitude au lieu de tout déballer. Maintenant, il allait falloir qu'elle s'explique au mec le plus cruel du château. Génial. //

- Tu sais princesse, contrairement à ce que tu semble croire le monde, et particulièrement le mien, ne tourne pas autour de toi. A vrai dire je n'ai pas vu le temps passer. J'ai été assez... occupé, vois-tu ?

// Alexia le regarda méchamment. Ah ça oui occupé il l'avait été ! Au lieu de tenir son marché, il avait trainé avec une autre fille. La Serpentard se mit une gifle intérieurement, elle n'était pas... jalouse tout de même ? //

- D'ailleurs si je ne t'avais pas vue par hasard aujourd'hui je pense que j'aurai mis encore plusieurs jours avant de me rendre compte de ton absence. Allez, avoue plutôt que c'est moi qui t'aie terriblement manqué, que ta vie était atrocement fade sans moi. Et dans la foulée, avoue-moi aussi ce que tu me reproches. Parce que si tu crois que tu vas me berner comme ça alors tu es encore moins futée que je ne le pensais.

// La jeune fille fulminait. De quel droit se permettait-il de prétendre ce genre de choses ? //

- Et bien pourquoi tu es venu si tu n'en as rien à faire de moi ? Je ne te retiens pas, tu pars quand tu veux... À moins que tu aies peur de ne pas pouvoir supporter mon absence ?

// Alexia avait décidé que tant qu'il ne la menacerait pas de lui jeter un sort, elle ne lui dirait rien. À quoi bon ? Il se moquerait, irait le répéter à tout le monde et elle serait dans le pétrin. Elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance. Et en attendant de connaitre la réponse, il fallait donc qu'elle prenne ses distances.

Comme pour illustrer sa décision, elle se leva et alla s'accouder sur le rebord du kiosque. Il faisait frais mais il y avait un beau soleil qui réchauffait les êtres vivants entourant ce lieu. Le kiosque donnait vue sur une partie du lac noir. La seule chose qu'elle avait envie de faire c'était de sauter dedans et de nager jusqu'à ne plus être vue par aucun humain.
Si elle faisait ça, elle avait envie d'un côté qu'Alexander la retienne. Elle avait tout de même besoin d'une présence humaine pendant cette mauvaise passe qu'elle traversait. Mais comme elle l'avait déterminé, elle ne savait absolument pas si elle pouvait croire en lui. //

[Leana]

// Alexander sentait qu'avec sa remarque il avait tapé dans le mille. Il sentait l'énervement pointer chez la jeune fille. //

- Et bien pourquoi tu es venu si tu n'en as rien à faire de moi ? Je ne te retiens pas, tu pars quand tu veux... À moins que tu aies peur de ne pas pouvoir supporter mon absence ?
- Moi, ne pas supporter ton absence ? Je te rappelle que j'arrivais à vivre avant de te rencontrer. Je t'apprécie peut-être un peu mais ne t'imagine pas indispensable à ma vie.

// Ce qui n'était pas totalement faux. Même si la compagnie d'Alexia lui était agréable, Alexander avait toujours vécu en solitaire à Poudlard et il n'aurait aucunes difficultés à vivre de nouveau comme ça. Le jour ou l'absence d'une fille le rendrait malade n'était pas encore arrivé, par Merlin !
La jeune fille se leva et alla s'accouder sur la barrière du kioske. Il hésitait à la suivre, mais ça ne ferait que confirmer la dernière remarque qu'elle lui avait sortit et il ne voulait pas lui faire ce plaisir. //

- Tu sais Alexia, tu me connais mal. Tu peux changer de sujet autant de fois que tu veux, tu peux fuir, me tourner le dos, je n'abandonnerais pas. Tu m'en veux pour quelque chose, je le vois et je le sens. C'est ton droit, mais le miens est de savoir pourquoi. Si tu ne me le dit pas je pourrais aller très loin pour t'arracher cette information.

// En disant cela il s'était discrètement levé et s'approchait maintenant de la jeune fille, dans son dos. Jusqu'à ce coller à elle. Il la sentit sursauter et se félicita de l'avoir surprise. Maintenant ne restait plus qu'à attendre sa réaction qui ne manquerait pas d'être explosive. Il s'en régalait d'avance. //

[Katleen Makerley]

- Moi, ne pas supporter ton absence ? Je te rappelle que j'arrivais à vivre avant de te rencontrer. Je t'apprécie peut-être un peu mais ne t'imagine pas indispensable à ma vie.

// Alexia leva les yeux au ciel. Cette discussion ne mènerait à rien et c'est donc pour cela qu'elle choisit de ne pas répondre.

Tout à coup, elle sentit la présence du jeune homme dans son dos. Il était très proche. Trop proche. Ça la fit sursauter. //

- Tu sais Alexia, tu me connais mal. Tu peux changer de sujet autant de fois que tu veux, tu peux fuir, me tourner le dos, je n'abandonnerai pas. Tu m'en veux pour quelque chose, je le vois et je le sens. C'est ton droit, mais le mien est de savoir pourquoi. Si tu ne me le dis pas je pourrais aller très loin pour t'arracher cette information.

// Alexia fulminait intérieurement. Mais si elle s'énervait, le garçon allait être ravi et elle ne voulait pas lui donner ce plaisir. Elle décida donc de jouer le jeu. Elle se retourna d'un coup, avant que Alexander puisse se reculer. Elle leva la tête. Il la regardait d'un air étonné. Elle détailla à nouveau ses traits. Il était vraiment très beau. Elle ne savait que faire. Devait-elle tenter de le distraire au maximum en l'embrassant ? Devait-elle l'ignorer ? Devait-elle lui dire la vérité ? Elle plongea son regard dans celui du Serpentard essayant de voir ce que lui voulait. Il ne fallait pas qu'elle le satisfait et lui donne ce qu'il voulait sinon il allait croire qu'il pouvait tout avoir de sa part alors que ce n'était pas le cas.
Elle décida donc de lui répondre sèchement tout en restant ainsi, elle aurait toujours le moyen de le distraire dans le pire des cas : //

- Pourquoi ça t'intéresse tant ? Si je ne suis pas importante pour toi, ça ne devrait pas t'importer...

[Leana]

// Alexander ne comprenait plus cette fille. Lorsqu'il pensait faire les choses bien elle s'énervait et lorsqu'il cherchait à l'énerver elle restait calme. Un véritable mystère. Au lieu d'exploser, de l'insulter ou même de le frapper, Alexia s'était tout simplement retournée et avait plongé ses yeux dans ceux du garçon avant de répondre que si elle n'était pas importante pour lui il n'avait aucune raison de s'intéresser à ce qui la tracassait. Mais ce qu'elle n'avait pas l'air de comprendre c'est qu'elle était importante pour lui. Il ne le voulait pas, ne savait pas pourquoi, mais c'était un fait et il ne pouvait rien y changer. Quand bien même il ne serait pas difficile pour lui de retourner à sa vie d'avant si elle venait à disparaître de sa vie, pour l'instant elle était là et il ne pouvait s'empêcher de s'intéresser à elle. Seulement ce n'était pas dans sa nature de l'admettre.
Il pensait qu'en ayant des caractères similaires, la jeune fille aurait compris cela. //

- Alexia, je... Non laisse tomber. Tu sais quoi ? Tu as raison. De toute évidence tu ne veux même pas me parler alors je ne vois pas pourquoi je m'entête à essayer de te tirer les vers du nez. Seulement je vois bien que ton problème me concerne alors ne compte pas sur moi pour faire comme si de rien était. J'ai bien essayé de te faire cracher le morceau mais ne compte pas sur moi pour me prendre la tête avec quelqu'un qui ne veux pas faire d'efforts. Alors que je crois que je vais repartir et tu n'aura qu'à revenir me voir quand tu te sera décidée à m'expliquer.

// Alexander se redressa et pris la direction du château. Il en avait marre, vraiment marre. Cette fille avait un effet sur lui qu'il n'aurait jamais imaginé. Un effet dont il se serait bien passé d'ailleurs. Peut-être que prendre des distances arrangerait les choses ? Seulement il fallait être honnête, il n'avait aucune envie de prendre ses distances. Du moins pas sans avoir fait quelque chose dont il mourrait d'envie depuis le début de la journée.
Au bout de quelques pas il fit demi-tour, s'approcha rapidement de la jeune Serpentard et l'embrassa. Il essaya de faire passer toutes ses émotions dans se baiser. Sa colère qu'elle fasse ressortir chez lui ce côté qu'il n'aimait pas, sa frustration qu'elle refuse de se livrer alors qu'il n'attendait que sa, son désarroi de voir qu'il ne pouvait donc rien faire pour elle alors qu'il voyait qu'elle n'allait pas bien et bien sur ce désir. Ce désir brûlant qui ne l'avait pas quitté depuis ce fameux jour ou elle s'était installée en face de lui dans la salle commune.
Il finit par reculer, plongea son regard dans les beaux yeux verts de la Serpentard et pris la direction du château sans se retourner, presque en courant. //

[Katleen Makerley]

// Alexia ne savait plus où elle en était, elle était perdue. Elle ne savait pas ce qu'elle ressentait en ce moment-même.

Le Serpentard venait de lui faire une crise en quelque sorte. Elle sentait encore le baiser amer et émotif de ce dernier sur ses lèvres. Elle les toucha du bout des doigts, elle était presque prête à courir derrière lui, à le rattraper mais sa dignité la retenait. Dans sa tête et son coeur, les sentiments qu'elle éprouvait combattaient entre eux afin de savoir qui allait gagner la partie.

Elle regarda vers la direction dans laquelle Alexander était parti. Elle le voyait au loin, marchant vite, se dirigeant vers le château. Elle aurait du le rattraper, s'excuser, tout lui expliquer. Seulement, Alexia n'était pas comme ça. Ce n'était pas son style ce genre de réaction et elle était quelque peu orgueilleuse et tenait à maintenir un minimum sa réputation.

Il fallait maintenant qu'elle réfléchisse à ce qui se passerait les prochains jours. Pas question qu'ils sortent ensemble, ce n'était pas dans les coutumes d'Alexia. Si cela se trouvait, il avait juste fait ça pour la faire tourner en bourrique.

Elle réfléchit à tout ça en rentrant au château, avec un infime sourire courant sur son visage et le doigt, pressé sur ses lèvres. Elle décida que ce ne devait pas être le seul baiser qu'elle échangerait avec ce garçon. //

[RP cloturé]

[Nelyss Hastweid]

[Rp unique - Gaïa A White]

// Écartant légèrement une branche pour pouvoir passer, Gaïa haussa un sourcil, surprise parce qu’elle pouvait maintenant apercevoir au loin. Ça faisait une dizaine de minutes maintenant, qu’elle marchait sur ce sentier sans savoir où il menait. La jeune femme n’était pourtant pas du genre à suivre un chemin inconnu dans la nature, toute seule. Pourtant, son instinct lui disait qu’elle découvrirait quelque chose d’intéressant au bout de ce sentier et visiblement, elle avait bien fait de le suivre. Un vieux kiosque se dressait peu à peu entre les arbres. Elle s’approcha doucement, évitant un papillon orange et regardant nerveusement autour d’elle s’il n’y en avait pas d’autres, puis s’arrêta devant les colonnes de pierres blanches. Elle fut soufflée par la décoration du toit. De nombreux motifs, tous plus beaux les uns que les autres s’entrelaçaient en haut du bâtiment. Ils lui faisaient penser à sa tante.

Sa tante. Rose Carter. Gaïa soupira et avança, dépassant les colonnes de l’entrée. Elle regarda autour d’elle, admirant la magnificence de l’endroit et s’arrêta quand elle eut atteint la partie du kiosque illuminée par le soleil. Elle s’adossa à une colonne et attacha ses cheveux, laissant quelques mèches voleter au gré de la brise. Il ne faisait ni trop frais, ni trop chaud, le temps était agréable, le calme de l’endroit apaisant. Pourtant, la brune ne put s’empêcher de souffle. Elle était tendue en ce moment. Beaucoup de choses se passaient, elle avait l’impression de ne pas pouvoir se poser que déjà quelque chose d’autre arrivait. La disparition du Directeur, la nomination de Cooper Lawford, le décès de Zoey Seymour, cette jeune Serpentard que Gaïa avait aperçue quelque fois dans la salle commune, l’arrivée des enfants Lawford. Tout s’enchaînait à une vitesse hallucinante.

Heureusement il y avait les articles de cette journaliste, Meg Allen pour tenir les élèves au courant, parce que bon, la communication, ça ne semblait pas être le point fort du ministère. Les élèves n’avaient reçu que très peu d’informations de manière officielle. Cette fille était rafraîchissante et ses articles aussi. La septième année avait particulièrement apprécié l’interview d’Eilis Lawford, la femme du directeur. La journaliste avait semblé perdre un peu le contrôle de l’entretien, comme avec Cooper Lawford en fait. Gaïa avait trouvé ça particulièrement drôle et en même temps, la jeune femme se disait qu’il allait falloir se méfier du couple. Ils semblaient un brin manipulateurs.

La Serpentard sourit doucement en se rappelant l’article et décida de s’asseoir contre une colonne. Elle commençait à avoir mal aux jambes à force de se tenir debout immobile. Elle ouvrit son sac pour en sortir une bouteille d’eau et le dernier numéro de la Gazette. Elle but quelques gorgées, essuyant une goutte d’eau qui coulait sur son menton en rosissant légèrement, posa sa bouteille par terre à côté d’elle et ouvrit son journal à la page de l’article de Meg Allen. Article où sa tante parlait d’elle. Évidemment, il fallait qu’elle lâche le morceau dans une saleté de journal. Gaïa ronchonna, énervée. Elle n’avait absolument pas envie que tout Poudlard sache que sa tante était Rose Carter. Heureusement qu’elle n’avait pas décidé de suivre les cours d’Astronomie. Elle aurait eu de bonnes notes, c’était certain. Elle aimait beaucoup l’espace, les constellations, les planètes, les satellites et sa tante s’était fait une joie de l’instruire sur le sujet. Alors, quelqu’un aurait bien été capable de dire que l’enseignante était moins sévère avec sa nièce, ce qui aurait été particulièrement stupide. Gaïa ricana en imaginant la réaction de sa tante. Aurait-elle était aussi virulente que quand il était question de Divination et de Frey Damaris ? Probablement pas. La sœur de sa mère était différente avec le professeur Damaris, en ce moment, Gaïa se demandait même si elle n’entretenait pas une relation épistolaire avec l’homme. La dernière fois qu’elle était allée lui parler dans ses quartiers, elle l’avait vu ranger plusieurs lettres précipitamment. Et des lettres parfumées au vu de l’odeur qui se dégageait du bureau de sa tante lorsqu’elle avait posé une revue d’astronomie dessus pour la lui montrer. C’était mignon et ça durait depuis un moment. La septième année lui ferait avouer un jour. Avant la fin de sa scolarité. De toute façon, sa tante finissait toujours par craquer avec elle. Surtout si c’était un de ces soirs où elle buvait du thé autour d’un télescope.

La Serpentard finit par sourire. Elle était toujours énervée par l’article, mais elle ferait avec. Rares étaient les gens qui l’approchaient encore, alors avec un peu de chance, elle aurait la paix malgré ça.

Elle ferma les yeux doucement, appuyant sa tête contre la colonne de pierre, le soleil réchauffant son visage. Elle les rouvrit un instant plus tard lui semblait-il, mais le ciel rose-orangé lui apprit qu’elle avait certainement dû s’assoupir. Elle rangea ses affaires en vitesse et quitta le kiosque en se retournant une dernière fois pour admirer le toit. Oui, elle reviendrait souvent ici. //

[Fin de Rp]

[Ninalol]

[Rp unique entre Adeline Carter et Andrew]

// Adeline devait retrouver avec son frère vers seize heures, il était quinze heure cinquante. Elle aimait marcher seule un moment avant de commencer une conversation qui se pourrait bien haineuse.
Le vent contre sa peau pale, elle continuait d'avancer jusqu'au kiosque. Son frère plus tôt lui avait fait parvenir un hibout, demandant à la voir. Il y a deux ans, leurs père est tombé gravement malade, il était au bord de la mort, alors il lui a légué un pouvoir.... Adeline sais toujours pas lequel est-il.
Mais ce pouvoir attise beaucoup la convoitise. Andrew semblait le seul à connaître ce don mystérieux mais il refusait d'en parler. //

-Tien tien, ne serais ce pas ma chère petite sœur que je vois là?

// Adeline se retourna et vit avec stupéfaction son frère torse nu arriver vers elle. //

-L'usage des vêtements tu connais? répondit-elle sarcastiquement.

// Andrew adopta une attitude déconcertante. il dégaina sa baguette et en deux tours du poignet créa de toutes pièce un tee-shirt.
La première année levait les yeux aux ciel tant elle était exaspéré par ce manque d'intelligence. //

-Je voulais te parler Ad' .

// Ce surnom, elle le détestait et pourtant il continuait à l'utiliser comme un imbécile. //

-Arrête de m'appeler ainsi Andrew!

-Ok très bien j'arrête..... parlons de tes pouvoirs.

// Mes pouvoirs, c'était une très bonnes question, Adeline n'en savait rien. Il semblerait qu'on lui ai conférer de puissant pouvoirs, si puissants qu'elle pourrait détruire une civilisation entière. //

-As tu des nouvelles? rétorquais-je

-Hé bien oui, j'en sais un peu plus, mais ces pouvoirs sont très dangereux.

// Andrew regarda la première année avec ce regard que l'on déteste tous, ce regard exprimant la non confiance.
Il l'a prenait pour une gamine insensible et hypocrite. Comment pouvait-il penser ça! //

-Aller! mais explique toi au lieu de me rabaisser!

// Andrew se posa sur un banc et continua son explication. //

-Il y a longtemps, les descendants des quatre élément donnèrent leurs pouvoirs à quatre personnes au hasard. Celles ci une fois leurs dons découverts devait apprendre à s'en servir à bon escient...

-Ne me dis pas que je suis leur descendantes!

// Andrew me lança un regard furtif qui exprimait tout sauf ce que je voulait entendre. j'était donc l'une des descendantes des quatre éléments... //

-Laisse moi finir veux tu! raya t-il. Lorsque notre père est tombé malade, il à voulu conférer ce pouvoir à un membre de sa famille. Adeline, il était lui même un descendant des éléments.
Et il souhaiterait que tu apprennes à t'en servir...

// Andrew perdait la tête, son père avait toujours été pour la destruction massive des êtres de magie blanche. il n'aurait jamais accepté de servit les quatre éléments. //

- Adeline j'ai un petit exercice pour toi prend cette branche et essaie de l'enflammer.

// Andrew lui tendit une brindille qu'il venait d'attraper par terre. Adeline la lui pris et ferma les yeux. Alors qu' elle imaginait la brindille s'enflammer, une bourrasque d'air vient ébranler les deux complices. une fois le vent passé, le bout de la brindille s'éclaira pour ensuite s'enflammer.
Adeline ouvrit les yeux et regarda autour d'elle. son frère semblait subjugué par autant de force. //

-On va s'arrêter là! s'en est assez!

** Que vais-je faire maintenant...**

// Adeline se leva du banc salua son frère et s'en alla.
Celui ci essaya de la rattraper. il ne que l'efflorer. Adeline se retourna et ne pu s'empêcher de sauter au cou de son frère. //

-Pardonne moi and'....

// puis elle s'en retourna. les cours allaient reprendre. Alors la belle serpentarde se dépêcha légèrement puis ce ne fut plus qu'un point noir aux yeux d'Andrew. //

[fin rp]

[Cassiopee]

[Début de RP entre Loreliese Laners (Cassiopee) et Swaran H. Walter (Elerinna Calaelen)]

// Loreliese Laners ferma la porte de son bureau à Poudlard avant de se tourner vers son élève. Cassiopée O'Neill avait été retournée par les récents événements. Elle adorait son école et l'arrivée d'un nouveau directeur avait été très un souffle nouveau. Mais malgré tout, apprendre qu'elle devait tripler sa septième et supposée dernière année... Disons que la brunette avait perdu confiance en l'enseignement. //

- Je vous assure que tu vas trouver du bon dans cette histoire. Tôt ou tard.

// Elle lui tendit un petit paquet et la serdaigle sourit. Au moins, il n'y avait rien au monde qui pouvait dégouter Cassiopée de ses pavlovas. //

- Et si tu as besoin de temps pour trouver ta voie, je t’accueillerai à la Meringue Gourmande. C'est promis. Tout le jardin doit-être refait. J'ai envie de nouveautés.

- Merci.

// Spontanément, la jeune fille lui avait fait un câlin. C'était contre toutes les lois, dogmes et réglementations des conseillers d'orientation mais il fallait bien dire que Cassiopée avait une spontanéité assez fantastique et irrésistible et que celui qui avait mis en place ces règlements ne la connaissait pas.

Perdue dans ses pensées, elle n'entendit qu'au dernier moment le battement d'ailes d'un hibou grand-duc qui se posa sur son épaule.

Elle attrapa le message qu'il transportait et sentit son cœur s'emballer. Swaran. Il voulait la voir. Et elle allait devoir suivre l'animal. Depuis leur dîner à deux et surtout l'offre du rond de serviette, Loreliese pensait être dans un rêve. Elle pensait à lui si souvent. Et en allant voir son petit neveu, elle se rêvait mariée et maman. Chose qui n'avait pas échappé à sa sœur. Ni à ses parents venus voir leur premier petit-fils.

Ainsi harcelée, elle avait fait au plus facile, elle ignorait leurs questions et leurs regards inquisiteurs. Avoir Anne clouée au lit pendant quelques temps après son accouchement allait-être une bénédiction.

Elle suivait maintenant le hibou qui l'entrainait à travers le parc. Ses fines sandalettes d'été commençait à devenir humides. L'aiguail du soir commençait à s'installer doucement mais rien n'aurait pu l’empêcher de rejoindre son... amoureux ?

Bon, il faut bien avouer qu'elle eut une hésitation en voyant la forêt interdite. Elle n'avait jamais de moyen de défense avec elle. Sa baguette était... chez elle. Indécise, elle hésita un instant puis se décida.

Elle marcha encore bien un bon quart d'heure et découvrit ce lieu aussi enchanteur qu'inconnu. Un kiosque ? Ici ? C'était magique. Littéralement. Le cadre était enchanteur et pouvait-être parfait pour une demande en mariage en fait. Elle rougit devant une telle idée. Quand elle allait le voir, elle allait être gênée désormais. //

- Swaran ? Demanda-t-elle en montant les marches.

[Elerinna Calaelen]

// Face à l'eau, dos à la forêt, Swaran se tenait debout, immobile. Les deux bras appuyés contre la rambarde du kiosque abandonné, il regarda sa montre. Fergus était parti depuis une dizaine de minutes déjà, il ne devrait plus tarder, avec à sa suite la ravissante Loreliese.

Une courte semaine s'était écoulée depuis leur dîner, et son esprit n'avait depuis pu occulter le souvenir de son si merveilleux sourire. Il plaçait beaucoup d'espoir dans ce nouveau rendez-vous, qui promettait d'être .. inoubliable. Il avait tout préparé avec une précision d'horloger. La table, dressée à l'ombre de la toiture, attirait le regard par ses couleurs rougeoyantes. La blancheur de la nappe se faisait vite oublier sous le chemin de table d'un rouge vif glissant jusqu'au sol, et le drapé des serviettes, dans un pliage savant, occupait une bonne moitié de l'espace de restauration. Pour le reste, couverts en argent, verres en cristal et assiettes de porcelaine remplissaient les vides. Tout semblait prêt pour le plus parfait des rendez-vous amoureux.

Mais comme une petite exception, comme un petit caillou noir au beau milieu des pavés blancs, subsistait entre les bougies parfumées et les pétales de roses un paquet multicolore aux allures enfantines. N'importe quel élève aurait reconnu là les emballages d'Honeydukes, si typiquement bariolés. Ce n'était pas faute d'avoir essayé de l'introduire au décor, mais rien n'y fait, au milieu du cocon de romantisme un peu cliché trônaient des sucreries pour enfants. //

- Swaran ?

// Agréablement interrompu dans ses pensées, il se retourna et la vue qui s'étendit sous ses yeux à cet instant lui embauma le cœur. Parmi les arbres et la verdures émergeait, à la lumière du crépuscule, la figure de Loreliese. Et dire qu'entre toutes les créatures qui vivaient à l'orée de cette forêt, centaures, licornes et autres beautés de la nature, la plus sublime d'entre toutes s'adressait à lui. //

- Bonsoir Loreliese. Je vois que Fergus a parfaitement suivi mes indications, dit-il en gratifiant le hibou d'une caresse.

// Il avait descendu les marches du kiosque pour mieux aider la jeune femme à les monter, et, tandis qu'il tirait la chaise pour qu'elle puisse s'y asseoir à son aise, il remarqua à quel point l'emballage de bonbons contrastait dans l'univers féerique qu'il avait tenté de reconstituer. //

- Navré pour ça, s'excusa-t-il en évacuant de la table ledit emballage, je pensais vous faire plaisir pour le dessert en achetant une surprise acidulée, mais l'idée me parait désormais bien niaise, j'espère que vous ne m'en voulez pas ..


// S'asseyant à son tour, il s'empressa de suivre à la lettre le déroulement de la soirée qu'il s'était établi dans sa tête. Le vin, dans son sceau de glaces, attendait d'être servi, et l'entrée apparut dans un plop magique au centre de la table ronde. Crudités, gésiers, fromages, toasts dorés, tout y était, placé au millimètre dans une assiette agréable au regard. S'il y avait bien une chose qu'il ne devait pas rater, c'était la nourriture. Face à l'intimidante et diablement séduisante cuisinière qu'elle était, il paraissait bien ignorant et avait donc essayé d'organiser parfaitement l’événement. Rien ne devait être laissé au hasard. //

** Une fois installée, tu lui sers un verre de vin, tu entames la discussion et .. détends-toi grands dieux, tu as tout l'air d'un grand bêta avec cet air là. Et si elle n'appréciait pas l'organisation ? Peut-être qu'un peu de spontanéité et d'imprévu ne te feraient pas de mal ? **

[Cassiopee]

// La vision était.... idyllique. Swaran était adorable, le décors digne des plus beaux contes de fées qu'elle lisait quand elle était enfant et il avait même réussi à y caser des bonbons sur la table qu'elle percevait de là où elle était. Ses préférés en plus !

L'organisation de cette surprise avait du lui prendre un temps fou et une quantité non négligeable d'argent. Elle se doutait bien qu'il n'était pas impécunieux à le voir lui et ses douces manières. Elle savait qu'il avait un lien avec Poudlard aussi, d'où son utilisation de ce lieu dans la foret interdite... Mais savoir qu'il avait fait ça pour elle. Juste pour elle, c'était renversant. //

- Bonsoir Loreliese. Je vois que Fergus a parfaitement suivi mes indications.

- Bonsoir, bel inconnu.

// Il caressa le volatile qui l'avait conduit jusque là et se laissa guider. La première chose qu'elle remarqua, ce fut son odeur. Il avait une odeur à la fois douce, discrète et terriblement envoutante. Elle aurait été franchement capable de lui dérober une étoffe juste pour pouvoir sentir son odeur en permanence. C'était addictif. //

- Navré pour ça,je pensais vous faire plaisir pour le dessert en achetant une surprise acidulée, mais l'idée me parait désormais bien niaise, j'espère que vous ne m'en voulez pas ..

- Non ! Swaran, repose donc ce joli petit paquet, je pense pouvoir leur trouver une utilité. Voir même t'en faire un dessert que tu n'oublieras pas de sitôt. Je le nommerait le Waltertorte. Fit-elle en imaginant une variante de la célèbre Sachertorte que Swaran ne devait probablement pas connaître.


// Elle s'installa en face de lui, indécise sur le sujet à aborder. Elle pouvait parler de son futur voyage dans une foret violette d'un autre monde. Elle pouvait lui faire part de l'avancée des travaux ou encore de la mini tarte qu'elle lui avait envoyé pour qu'il découvre cette merveille de la pâtisserie.

Mais à le voir tout aussi hésitant qu'elle, elle se contenta d'une simple affirmation. //

- J'ai l'impression d'être une princesse. Tu as tout cuisiné ? Ou as-tu engagé une vraie fée du logis pour t'aider ?


// Et c'était le cas, elle se sentait spéciale, une vraie princesse. Elle ne pouvait pas s’empêcher de se demander si elle n'était pas aux proies d'une fantasmagorie. Il était... celui qu'elle avait toujours voulu. Et il était pourtant tellement mieux en même temps. //

- Parce que je pourrais être jalouse... Dit-elle en rougissant. Mais qu'elle ne s'attende pas à ce que je capitule facilement. Loin de là...