Le courrier de Poudlard

[Mira]

[Lettre d4amaury Pianzi à Agléa d'Aspinge]

// Après ses aventures chez Florian Fantârome, Amaury avait mit bien deux heures à trouver un bracelet qu'il jugeait suffisamment joli pour Aglaé et encore deux heures à lui écrire une lettre la mieux possible, après avoir fait plusieurs brouillons truffés de ratures. Il voulait à la fois lui dire qu'il regrettait de ne pas avoir pu passer de temps avec sans, sans pour autant la faire culpabiliser, tout en lui souhaitant un bon rétablissement. Il souhaitait aussi lui parler de l'aventure avec le caméléon, Cassiopée et Thaïs, sans qu'elle s'imagine des choses erronées sur ce qu'il pouvait ressentir pour la Serdaigle et mettre une petite touche de "je tien à toi", sans que ça soit trop évident pour ne pas effrayer la demoiselle. //

Citation :

Salut Aglaé, J'espère que tu vas mieux. Cassiopée m'a expliqué que parfois tu n'allais pas très bien depuis ta dragoncelle, alors je te souhaite un bon rétablissement. J'espère que tu te sentiras vite en pleine forme et qu'on pourra se revoir. Enfin, si tu veux bien sûre. Après ton départ, il s'est passé quelque chose de rigolo que je voulais t'expliquer. Je pense que ça va te faire sourire, enfin j'espère. Cassiopée avait acheté un très joli caméléon pour sa petite sœur (Thaïs si j'ai bien compris). Prit de panique dans son sac à main, il l'a déchiré et s'est retrouvé par terre. Bon, c'est pas ce moment qui est drôle parce que le pauvre petit animal était si terrifié qu'il a fait le mort. Ce qui était drôle, c'est que comme Thaïs pensait le caméléon vraiment mort, elle a insisté pour que sa sœur l'embrasse pour qu'il se transforme en être humain comme dans "La Princesse et la Grenouille" et qu'elle sauve l'animal. On a du lui prouver que ça ne marcherait pas, c'était assez comique. Elle semblait déçus la pauvre petite, mais bon, il y a des limites à la magie tout de même. J'espère que ça n'a pas brisé ses rêves d'enfants. Sinon j'ai discuté avec Cassiopée et elle m'a dit que tu aimais la réglisse, du coup je t'en envoie avec un autre petit cadeau qu'elle m'a conseillé, en espèrent que ça te plaise. J'espère que ça t'aidera à aller mieux et que tu n'es pas trop déçut de ne pas avoir pu mangé de glace. J'aimerais bien qu'on puisse se revoir pour se rattraper de la dernière quand tu ira mieux et si tu veux bien. On pourra parler du poste de préfet et du Pays d'Ys. Mes parents et ma petite sœur semblent tous partant pour y aller, ça pourrait être sympa de se voir là-bas. En plus, avec tes conseils de notre première rencontre, j'ai commencé à faire une sorte de planning pour qu'on ait le temps de voir un maximum de ce qu'il y a à voir là-bas, tu pourras me dire si j'ai eu de bonnes idées. En plus, comme il fait plutôt beau, on pourrait en profiter pour passer du temps dans le parc. Tu n'as qu'à me dire quand tu es disponible si ça te tente. A très bientôt j'espère. Amaury Pianzi

// Après avoir relut sa lettre, Amaury la mit dans une enveloppe où figurait le prénom et le nom de la destinatrice. Il emporta avec lui la lettre, un paquet de réglisse, et le bracelet qu'il lui avait acheté. Il était fait de petites barres d'argent torsadées reliées deux à deux par une pierre tour à tour rouge puis dorée au nombre de six au totale. Le tout se mettait et s'enlevait à l'aide d'un fermoir discret en argent entre une pierre et une barre d'argent. Le bijou était enveloppé dans une élégante boite en velours rouge, puis dans un papier cafte entouré d'un ruban pour accrocher le colis à la patte d'un hibou.

Arrivé à la volière, le jeune homme s'avança vers Lulu, sa petit chouette, et qui il confia les deux paquets et la lettre. //

- Amène à Aglaé d'Aspinge s'il te plait.

// Lulu émit un petit hululement et partit par la porte de la volière. Amaury lui cria alors quelques mots. //

- Tu est la meilleure des chouettes Lulu !

// Le jeune homme redescendit les marches de la volière plutôt fière de sa lettre et des cadeaux qu'il avait choisit. //

[Stormy]

[Lettre de Lasbelin Jones à Sonia Perlia]

// Lasbelin n'avait pas passé une très bonne journée, passant son temps à râler contre les autres élèves, et à vouloir s'isoler. Sérieusement, qui autorisait tout le monde à s'inscrire à Poudlard ?! Vivement la 6e année, où les éléments inutiles disparaîtraient...

Enfin, elle avait pu passer son temps à écrire un brouillon de lettre pour répondre à Sonia. Cela faisait un certain temps, et la blonde espérait que la Poufsouffle ne lui en voudrait pas.

Après avoir pris le soin de recopier sa réponse, elle se rendit à la Volière pour envoyer son courrier à Sonia. //

Citation :

Hey Sonia, Je suis désolée de mon retard, j'ai eu beaucoup de choses à penser ces derniers temps... Je dois t'avouer que je suis un peu perdue en ce moment, il y a eu pas mal de révélations et de prises de conscience, tout cela a été assez compliqué pour moi. Malheureusement je ne sais pas encore quand je serai disponible pour que nous parlions, même si j'ai déjà hâte de te revoir. Je pense que nous allons passer un très bon moment ensembles ! Je ferai en sorte de ramener quelques petites choses que tu pourras toi aussi découvrir ! Ca a été un plaisir de te soigner, au moins tu n'es pas comme les autres qui hurleraient si j'osais les approcher. Dans l'attente de te revoir, Lasbelin

[Mira]

[Lettre de Sonia Perlia à Lasbelin Jones]

// Lasbelin avait enfin répondu à Sonia. Cela faisait déjà quelques temps que la blondinette attendait une réponse de sa part. Elle ne lui en voulait pas, consciente qu'elle avait certainement eu beaucoup à faire. Elle était néanmoins heureuse que le Serdaigle ne l'ai pas oublié.

La jeune fille, dès la fin de lecture de son courrier, prit le temps de répondre. Et déplia un rouleau de parchemin vierge, déboucha son encrier et saisit une plume. //

Citation :

Salut Lasbelin ! Ne t'en fait pas pour ton retard, je comprend que tu ais d'autres choses à faire. Même si tu n'es pas disponible pour qu'on se parle face à face, est-ce que tu veux qu'on discutes de tes problèmes par lettre ? Peut-être que ça te fera du bien de mettre des mots sur ce qui ne vas pas et sur ce que tu ressens. En plus tu pourras répondre quand tu auras un peut de temps (ne te presse pas pour moi, je peux attendre). Je suis certaine aussi que nous allons passer un bon moment ensemble quand on pourra se voir. J'ai hâte de découvrir ce que tu as ramené. J'ai un petit quelque chose pour toi pour te remercier de ton aide. Je voulais te le donner en main propre, mais comme tu ne vas pas très bien, j'espère que ça te remontera le moral en attendant qu'on se voit. Et je ne vois pas pourquoi j'aurai hurlé, c'est plutôt toi qui aurais du hurler. Après tout, c'est moi qui me suis cassé la figure sur toi, pas l'inverse. Bref, à bientôt j'espère, Sonia

// La Poufsouffle prit sa lettre et une boite contenant une fine chaine en argent avec un pendentif au motif celtique, trois branches en spirale reliées en un point centrale : le triskèle. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais dès qu'elle avait vu ce bijou, elle avait pensé à Lasbelin. Le motif pouvait avoir plusieurs interprétations qu'elle trouvait toute intéressantes.

La jeune fille grippa donc en haut de la volière, confia la lettre et le paquet à un petit hibou qui semblait vouloir se dégourdir les ailes et le regardait partir. Sonia espérait que son amie aimerait son cadeau et qu'elle irait vite mieux. //

[Nelyss Hastweid]

[Lettre de Gaïa A White à Evander Lawford]

// Gaïa s’était levée tôt et elle en avait profité pour répondre à Evander après avoir mangé. Elle s’était demandée si elle allait croiser le jeune homme au détour d’un couloir, caché derrière une statue, mais non. Sa technique de disparaitre était vraiment étonnante. Venant d’un Gryffondor, entendons-nous bien. Elle estimait qu’en tant que préfet des Rouge-et-Or il devrait affirmer plus sa position. Ça lui permettrait de s’intégrer bien mieux. Enfin, il faisait ce qu’il voulait après tout. En tout cas elle, elle était bien contente de n’être ni préfète, ni Gryffondor. //

- Donne ça à Evander Lawford s’il te plait, demanda-t-elle en confiant sa lettre à un hibou.

Citation :

Evander, Je te remercie pour le jouet, Nyx l’aime beaucoup ! L’art de la dissimulation et la fuite organisée ? Es-tu vraiment certain d’être un Gryffondor ? Tu ne devrais pas plutôt dire « Soyons courageux, ne nous laissons pas abattre et affrontons ça comme les lions que nous sommes » ? J’aimerais autant que tu évites de jouer au super-héros alors. Si j’ai bien compris tu serais capable de nous faire tuer tous les deux. Je ne sais pas si on peut encore parler d’une histoire d’amour secrète vu que tout le château semble être au courant. Mais oui, je pense que beaucoup rêve d’une histoire similaire.. Et tu n’entreras pas chez Serpentard. Soit un peu courageux. Une panthère ? Étrange, mais pas impossible. C’est Poudlard après tout. Bonne journée, Gaïa

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[Cassiopee]

[Lettre d'Evander Lawford à Gaïa A. White]

// Evander était un frère attentionné et très serviable. Ce qui expliquait pourquoi il jouait présentement avec un chaton nommé Pistache pendant que sa sœur voletait dans les airs sur son balai. Aislinn et lui avaient pris l'habitude de se retrouver pour faire quelques activités. La plupart du temps, c'était spécifiquement pour se défouler et oublier les bêtises des Gryffondor. //

- Pistache, rappelle moi de te mettre le choipeau sur la tête. J'espère que tu seras un brave Serdaigle. Ou un mignon petit serpent. Un blaireau si tu veux vraiment mais pas de Gryffondor, capiche ?

// Il babillait avec son neveu chat lorsqu'une lettre lui parvint. Le hibou s'installa près du chaton, insensible aux coups de pattes pendant qu'Evander écrivait sa réponse sur du beau parchemin acheté auparavant à Pré-au-Lard. //

- Va porter ça à Gaïa, d'accord ?

Citation :

Chère jolie Gaïa, Pistache voudrait rencontrer ton fléreur en fait. Il renifle ta lettre avec insistance. Si tu veux, tu pourras rencontrer sa propriétaire aussi. Aislinn aurait bien besoin d'avoir des potes et je pense que vous pourriez vous entendre. Je suis un gryffondor qui es rejeté par le clan, je vais donc m'exiler avec des hyènes pour fomenter un putsch dans les règles de l'art. Ou pas, je ne veux pas régner, je veux juste me faire des amis. Du coup, pour le moment, je vois du côté de Serdaigle et de Serpentard. Ils me prennent un peu pour un fou mais c’est agréable de parler avec des autres êtres humains. Te faire tuer ? Humf. Tu as probablement raison. Mais héroïquement tout de même. Je suis courageux dans des occasions rares : défier les règlements, tester des plans foireux, reprendre une deuxième part de gâteau énorme. Mais pour toi, je serai courageux. Du moins, je vais essayer. Je devrais même envoyer une lettre anonyme à Aglaé. Pour lui faire un beau cadeau. Juste pour lui montrer qu'il y a des gens généreux en ce monde et qu'elle ferait bien de l'être également. Tu aimerais avoir quoi comme cadeau de Noël ? Histoire que je sache si tu accepterais quelque chose de moi et si oui, quoi. Merci d'avance Evander - le père Noël prévoyant

[Mira]

[Lettre de Romain Roche à ses parents]

// Juste après cette fin d'après-midi extraordinaire au près de Marlowe, Romain devait faire ses devoirs et vite pour revoir la jeune fille vendredi comme prévu. Mais avant, il tenait à lui faire une surprise. Mais pour ça, il avait besoin d'envoyer un courrier.

Il prit donc de quoi écrire et du jus de citrouille pour se réhydrater. C'était bien beau de chanter, danser et nager pendant des heures, mais ça donnait soit tout ça. //

Citation :

Cher papa et maman, Comment allez-vous ? Marine et papa travaillent toujours sur la même plante ? Comment ça avance ? Pour ma part, les cours se passent bien. Pour l'instant j'ai de plutôt bonnes notes. Halloween approche et j'ai hâte d'assister au banquet de Poudlard. Rien que pour ça, ça vaut le coup de rester à l'école une année de plus. En plus il y a plein d'activités super cool de prévu, je vais m'amuser comme un fou (et non je ne négligerai pas mes cours pour m'amuser, blablabla, je suis un grand garçon). Sinon je continu à jouer de la guitare et je l'enseigne à une nouvelle personne. C'est d'ailleurs entre autre pour ça que je vous envoie cette lettre. Est-ce que vous pourriez m'envoyer mon ancienne guitare ? Elle est dans ma chambre, sur un portoir à côté de mon placard. Vu que la personne vient juste de commencer son apprentissage, je ne connais pas encore sa motivation, du coup ça ne vaut peut-être pas le coup d'acheter un instrument si c'est pour abandonner rapidement. Du coup en attendant j'aimerai lui prêter mon ancienne. A oui, au fait, je suis allé visité le lac noir. Là-bas il y a bien de sirènes et un calamar géant (très sympathique au passage). C'est super beau à voir. En plus, à part des strangulots de rien du tout, il n'y a rien à craindre. Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi tout le monde a peur d'y aller. Bref, c'est tout ce que j'ai à raconter alors bisous et à bientôt. Romain (votre fils prodige au prodige bien caché).

// Le jeune homme mis sa lettre dans une enveloppe, sortit de sa salle commune, salua le moine gras, le fantôme des Poufsouffles au passage et se dirigea vers la volière. Arrivé en haut, il appela sa chouette. //

- Tu viens ma Leyla ?

// Le volatile se posa près de son maitre. //

- Tu es la meilleure ma belle. Tu peux amener ça à mes parents ?

// La petite chouette noir et marron prit la lettre dans son bec prête à s'envoler. Romain lui caressa la tête. Elle frémit, puis partit. //

- J'ai vraiment la meilleure chouette du monde.

// Le Poufsouffle repartit dans son dortoir, prêt à travailler d’arrachepied pied. //

[Winona]

[lettre de William MacGregor à Cassiopée O'Neill, atterrie par hasard dans les mains d'Aglaé d'Aspinge, envoyée un peu avant la rencontre de William et Cassiopée dans la Tour d'astronomie]

// William se dirigeait à nouveau, à la tombée de la nuit, vers la volière. Il tenait à la main une lettre, dans une enveloppe immaculée. Il ne tenait pas à ce que le parchemin soit visible et il n'avait mis aucun nom dessus. Il regardait furtivement à droite et à gauche, on aurait pu croire qu'il avait peur de voir un vampire sortir de derrière un arbre. Mais non, il hésitait entre avoir envie de croiser la belle Cassiopée, ou ne pas la voir. C'est avec cette drôle d'impression qu'il monta les marches de la volière et ferma la porte derrière lui. Il poussa un très léger soupir et se dirigea vers la première chouette non endormie qu'il vit. Il voulait que la jeune fille reçoive cette lettre après leur rencontre, comme pour lui montrer ce qu'il commençait à ressentir vraiment. //

Citation :

Ma belle, Oui, j'ose t'appeler comme ceci. Fort heureusement, tu ne verras pas mes joues rosirent alors que j'écris ces quelques mots. Bien que je ne sois pas trop timide, par écrit, tout est quand même plus facile. Te rencontrer vraiment est quelque chose que j'attends avec une certaine impatience. Enfin, j'aurais l'occasion de te présenter des excuses, et surtout de discuter et de passer, j'ose l'espérer, un merveilleux moment en ta compagnie. Tu trouveras probablement ce courrier ridicule et totalement digne d'un roman à l'eau de rose, mais je ressentais le besoin de t'écrire, même je te vois dans peu de temps (et que ce que j'écris est très nul). Je tiens simplement à te dire à quel point je te trouve magnifique. Bisous, William

// Il avait écrit cette missive d'une traite, sans chercher à recommencer maintes et maintes fois, dans l'espoir du message parfait. Il tenait à ce que cela soit spontané, et tant pis si elle le trouvait ridicule. //

- J'espère que ça ne tombera pas entre de mauvaises mains, comme celles d'Aglaé...

// Alors qu'il vit la chouette partir à tire d'aile, il se rendit compte qu'il avait prononcé cette phrase à haute voix. Il essaya de rappeler cette dernière, mais en vain. //

- C'est pour Cassiopée O'Neiiiiill !

// Lui cria-t-il. Mais peine perdue, la chouette était déjà trop loin. //

[Mira]

[Lettre de Romain Roche envoyée à l'élue de son cœur]

// Il était enfin là, sa lettre à la main, une rose rouge chipée dans la roserai de l'autre. Il avait fait le plus dur : dévoiler ses sentiments dans un courrier. Il pensait que la forme n'était pas trop maladroite et que ce qu'il ressentait était dit de manière assez explicite. Mais voilà, il fallait maintenant qu'il fasse preuve de l'ultime courage : celui d'envoyer cette lettre qu'il avait mit au moins deux heures à écrire.

Le cœur battant la chamade, il grimpa les escaliers menant à la volière où Leyla, sa petite chouette, l'attendait certainement. Arrivé en haut, Romain était inhabituellement essoufflé. Il cherchait son amie à plumes des yeux et la repéra tout au font, son aile sur ses yeux pour se protéger de la luminosité.

Il relu sa lettre une dernière fois. Il espérait que l'élue de son cœur comprendrait qui ce cachait dernier la clé de sol de la signature. Après tout, il était passionné de musique, elle le savait, ils avaient joué ensemble et elle ne l'avait jamais entendu chanter a cappella. //

- Leyla ? Réveille-toi ma belle. J'ai un travail pour toi.

// La petite chouette battit des ailles, ouvrit paresseusement les yeux et vola jusqu'à l'épaule de son maitre. Elle se blottit contre sa nuque et le jeune homme la caressa quelques minutes. Le petit animal fini par décider d'aller se poser sur la table de la volière pour que le Poufsouffle lui confie sa déclaration. //

- Tiens, mange ça.

// Romain sortit un Croc-Hibou de sa poche et le tendit à la chouette. Celle-ci l'avala en une bouchée et hulula de plaisir. Le jeune homme donna l’enveloppe et la rose à l'oiseau qui prit le tout dans son bec. Avant qu'il n'ait pu dire un mot, Leyla s'était déjà envolée. Elle savait qui était la destinatrice . //

[Winona]

[Lettre de William MacGregor à ...]

// William s'était levé aux aurores pour aller se défouler et s'entrainer un peu avec un bâton. L'air frais le revigorait et lui permettait de changer le refrain monotone de ses pensées, cette personne qui revenait toujours en boucle dans son esprit. Le soleil pointait à peine son nez à l'horizon que William se dirigeait vers la volière. Au moins, à cette heure-ci, il était quasiment certain de ne croiser personne. Il n'avait guère envie de faire la causette à quelqu'un en ce matin. Il savait qu'il n'arriverait pas à se concentrer sur la conversation si jamais il devait en avoir une. En arrivant au pied de la volière, il jeta un regard rapide autour de lui pour lui confirmer sa solitude. Il monta les marches et alla s'installer dans un coin de la volière. //

** Pourquoi j'ai décidé d'écrire cette lettre ? Je suis nul dans cette discipline. **

// Le blondinet sortit sa plume et se mit à en mordiller le bout. Il aurait dû écrire sa lettre en ce levant, quand les idées fourmillaient dans son esprit, mais il n'avait pas voulu réveiller ses camarades de dortoir. Il aurait aussi pu s'installer à une table dans la salle commune, mais le tic tac de l'horloge qui battait tel un métronome l'a agacé très rapidement, c'est pourquoi il s'était retrouvé dehors de si bonne heure. Mais voilà qu'il était face à la page blanche et les idées qui lui semblait si bonnes dans sa tête en se levant sonnaient bien plates maintenant. //

** Faisons au plus simple et tant pis. **

// William prit l'option de ne pas réfléchir trop longtemps. Après quelques feuilles chiffonnées en boule, il tenait devant lui quelque chose qui lui semblait acceptable pour une lettre telle que celle qu'il comptait envoyer. Il plia le parchemin, et nota dessus "Ne pas ouvrir avant le 14 février" en espérant que sa destinataire ne serait pas trop curieuse. //

- Porte-lui donc cette lettre.

// Dit-il à une belle chouette blanc neige de l'école. Il avait dit le prénom de sa destinataire si faiblement que personne n'aurait pu l'entendre. Il regarda la chouette s'envoler vers le ciel qui se colorait petit à petit en bleu pâle. Il resta accoudé un peu à observer le paysage avant de décider de rentrer doucement vers le château. //

[Jade Ogreaney]

[RP unique Event Jade O'Greaney]

// Jade s’était levé bien tard en ce dimanche de saint valentin. C’était les vacances scolaires et la plupart des élèves de Poudlard étaient soit rentrés chez leurs parents, soit ils étaient restés pour batifoler dans les couloirs du château.

Jade n’avais pas d’amoureux et encore moins de mystérieux admirateurs. Aujourd’hui était un jour comme les autres pour la jeune fille et elle ne se sentait pas d’humeur à ruminer sur son sort. Il était près de midi et elle avait encore pas mal de devoir à faire avant de pouvoir réellement se prélasser dans son fauteuil préféré. Elle décida de se rendre dans la Grande salle pour prendre son repas et elle en profiterait pour finir son parchemin de sortilège par la même occasion.

La serpentard enfila son jean et son pull favoris, prit son sac à dos avec tout son nécessaire pour travailler et se rendit dans la Grande salle qui semblait bien vide à cette heure-ci. Elle avait engloutit sa part de tarte et à présent elle essayer tant bien que mal de se concentrer sur son parchemin. Elle connaissait toutes les réponses mais ne savait juste pas par où commencer.
Puis une idée lui vint, et si elle lui écrivait une lettre. Elle poussa son grimoire sur le coin de la table et prit un parchemin vierge. Elle trempa sa plume dans son encrier et commença à écrire. //

[…]

//Elle reposa sa plume, fière d’elle.
Pleine d’excitation, elle remballa ses affaires et se dirigea au pas de course vers la volière de Poudlard. Elle en avait même oublié son sac dans la Grande salle. Jade grimpa quatre à quatre les marches la menant à a volière. Elle n’avait pas son propre hibou, elle avait son chat mais elle doutait de son efficacité à remettre une lettre en main propre, même si le destinataire n’était pas bien loin…

Elle se posta face à l’entrée. Les odeurs d’excréments des volatiles la ramenèrent à la réalité. Et si ce n’était pas une si bonne idée que d’envoyer une lettre le jour de la saint valentin. Après tout elle ne le connaissait que trop peu et son caractère arrogant l’insupportait au plus haut point. //

**Aller ma poule tu vas pas reculer maintenant**

// Elle appela une chouette noire qui semblait un peu endormie et lui donna un morceau de cookie qui lui restait de midi. Elle lui attacha la lettre à la patte en faisant bien attention à ne pas se faire mordiller les doigts par la chouette qui cherchait d’autres friandises. //

- Aller portes lui cette lettre s’il te plait, euh vas y voles ! lança la jeune fille à la chouette ne sachant que dire à la chouette pour qu'elle prenne son envol.

// Elle venait de prendre un risque majeur qu’elle n’avait encore jamais prit dans sa vie. Elle espérait seulement que les représailles n’allaient pas être trop violentes. //