Hiboux Nomade Notes
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Le marché d'Al-Jeit

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MessageDate du message: Lun. 25 Mai 2015, 15:40  Répondre en citant

Le Marché d'Al-Jeit



// Deux fois par semaine se tient le marché d'Al-Jeit.

Au cœur de la capitale, il réunit toutes sortes de marchandises, depuis les plats cuisinés aux délicieuses odeurs, aux tissus et vêtements, en passant par divers objets utiles ou plus décoratifs, comme des pots, des vases, des lanternes, des tapis ou des armes. Vous pourrez y acheter ce que vous voulez, en échange des petites pièces triangulaires qui servent de monnaies. Le marché d'Al Jeit est le plus grand de Gwendalavir et certains alaviriens de province font le voyage pour s'y procurer ce qu'ils ne trouvent pas dans leur propre ville. Il s'étend sur plusieurs rues et est en partie couvert. C'est un lieu coloré et animé : les commerçants vantent leurs étalages, interpellent les clients et promettent de bonnes affaires.

Le marché est un lieu de rencontre où se mélangent toutes les classes sociales d'Al Jeit. Entre les étalages, on peut trouver des artistes présentant un spectacle : jongleurs, musiciens, chanteurs, acrobates, marionnettistes... profitent de la foule pour montrer leur talent et gagner quelques pièces. Restez prudent : comme dans tous les lieux très fréquentés, ici, les voleurs s'en donnent à cœur joie ! Alors gardez un œil sur votre bourse. //


Merci à Ambrozia pour ce lieu !


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MessageDate du message: Ven. 29 Mai 2015, 20:44  Répondre en citant

[Rp entre Valyriane Ysaël (Ambrozia) et Aksel Tzâfihyr (Thalia Gilsayan)]



// Aksel déambulait d'un pas tranquille entre les différents étalages, humant les bonnes odeurs de nourriture, qui éveillaient en lui un appétit vorace, et profitant des rares rayons de soleil parvenant à traverser le rideau des bâches dont le marché était couvert.

Il adorait l'ambiance de ce chapiteau de toiles, ces enchevêtrements de stands, ce gigantesque bazar d'objets quotidiens ou loufoques s'éparpillant dans tous les sens, ce mélange de bruits et de sons, de cris, de négociations, de rires, de notes lâchées au milieu de la foule faisant appel à son âme musicale, ces saveurs exotiques, et enfin cette harmonie entre toutes les classe sociales d'Al-Jeit, allant de la Sentinelle au musicien de quartier, qui avaient pour point commun de faire le marché par beau temps et beau matin.

Avant de commencer son apprentissage de Marchombre, il se rendait souvent ici, muni de son maigre salaire de fin de mois, pour acheter le strict nécessaire, mais tout de même assez afin d'obvier à tous les besoins que pourrait avoir sa grand-mère. Il aurait été prêt à sacrifier une semaine sans se nourrir pour épargner Niham de la famine, et à passer plusieurs nuits sans dormir à travailler, s'il n'avait pas assez d'argent pour acheter de quoi la soigner. Dans les plus pauvres foyers de la capitale, qui ne gagnaient pas suffisamment pour se payer un médecin, une maladie pouvait se montrer fatale, et d'autant plus chez les vieilles personnes. Aussi longtemps qu'il serait là, jamais Niham ne serait emportée dans l'au-delà pour une autre raison que le poids de l'âge. Elle représentait tout pour lui. Sa grand-mère bien évidemment, mais également sa mère, sa nourrice, son professeur. Il lui devait tellement...

Depuis qu'il avait débuté sa carrière d'apprenti Marchombre auprès de Syane, il avait été obligé de s'éloigner de Niham. Il ne l'avait pas complètement laissée seule et livrée à elle-même pour autant. Ses connaissances de confiance à Al-Jeit étaient limitées, mais il s'était assuré qu'elle ne manque de rien.

Aksel dépassa en rêvassant un étalage surveillé par quelques Itinérants revenus de voyage, et fit halte un peu plus loin, devant de superbes bouquets de fleurs multicolores. Il hésita un instant. De telles beautés feraient très certainement plaisir à Niham, mais il doutait d'avoir des moyens suffisants. Malheureusement, arpenter la Voie n'était pas encore considéré comme un emploi en soi-même et n'était donc pas rémunéré. De manière générale, Syane s'occupait d'acheter des habits et de quoi se nourrir durant leurs voyages, aussi gardait-il précieusement les quelques pièces triangulaires qu'il était parvenue à économiser. //

Songeur, il laissa son regard se promener sur la foule, et s'arrêter sur une petite troupe de danseurs effectuant leur numéro. En les observant, il ne put empêcher le fil de ses pensées de dériver lentement vers le souvenir d'Aliya... //


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Ambrozia

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MessageDate du message: Ven. 12 Juin 2015, 17:47  Répondre en citant

//Le matin était encore jeune et le marché était encore à peu près calme. Les derniers marchands arrivés venaient de finir d'installer leur stand, accommodant les articles à leur avantage. Les artistes de rue étaient prêts à donner leur spectacle pour quelques pièces, afin de distraire les quelques passants suffisamment matinaux pour être déjà sur place.

Valyriane, assise sur un petit tabouret artisanal, qu'elle avait réalisé elle même, se tenait derrière son étalage. C'était l'un des plus coloré du marché, et pourtant, il était difficile de rivaliser ! Des fleurs de toutes les variétés étaient disposées dans de plates caisses en bois, tout du long de la longue planche soutenue par des tréteaux et recouverte d'un tissu aux couleurs vives. Au coté, se trouvait une table plus petite, accueillant des vases en bois vernis et des paniers et boites en osier ou en bois sculptés. Celles ci contenait des boucles d'oreilles, des bracelets de bois, de cuivre, ou tressés, ainsi que de petits objets taillés.

La marchombre fabriquait elle même ses marchandises : c'était son maître qui lui avait appris à sculpter et à graver le bois et les métaux. Elle était devenue aussi douée que lui et continuait de pratiquer cet art qui lui procurait détente et lui permettait de gagner sa vie.

Au dessus de ces marchandises, un grand drap rayé protégeait des rayons du soleil, mais aussi de la pluie. Ce jour là, il faisait un temps remarquable : le ciel était bleu et Valyriane se sentait d'humeur légère. Elle avait envie de danser, et si son corps ne lui permettait pas encore, elle était heureuse de savoir qu'elle repartirait bientôt sur les routes. Elle avait passé l'hiver et la quasi totalité du printemps à Al Jeit, exerçant sa profession de marchande, en profitant pour garnir un peu sa bourse, mais surtout pour reconstituer sa réserve de santé et d'énergie, avant de reprendre sa vie itinérante. La greffe du Rentai lui avait fait ce don de pouvoir combattre sa maladie en accumulant de la santé, pendant ses périodes de faibles activités. Elle lui en était grandement redevable.

Une fleur dans ses boucles sombres, elle portait une robe légère et simple, et le sourire aux lèvres, elle profitait du calme encore relatif. Le soleil était chaud, mais sous sa toile, elle était à l'abris, et avait négligemment posé son chapeau de paille sur un bord de la planche. Elle ferma les yeux, pour apprécier la musique d'un violon : une petite troupe de danseurs s'étaient installés à quelques pas. L'envie de danser se fit plus forte.

"Bientôt" se promit-elle. "Pour l'instant je suis à peine capable de monter l'escalier menant à mon appartement, sans finir essoufflée."

Elle rouvrit les yeux et son regard tomba aussitôt sur un jeune garçon blond. Debout, il s'était arrêté devant son stand, et s'y attardait, intéressé par les fleurs. Peut être voulait-il offrir des fleurs à une jeune fille ? Il ne lui prêta pas attention, et elle attendit patiemment. Après un temps d'hésitation, il s'éloigna, comme à regret, mais stoppa devant la troupe de danseurs. Elle continua de l'observer : il ne resta pas longtemps concentré sur le spectacle. Ses yeux erraient dans le vide et un air mélancolique se dessinait sur son jeune visage.

Valyriane se sentait émue, sans trop savoir pourquoi par ce garçon. Il lui semblait légèrement familier, mais elle voyait passer tellement de monde sur le marché... Elle décida de l'interpeller car elle aurait voulu voir apparaître un sourire chez ce garçon, et voir si elle ne l'avait pas déjà vu avant.

Elle se redressa péniblement, sans même un soupir, habituée des caprices de son corps. S'appuyant à son stand, elle avança de quelques pas et posa une main sur l'épaule du garçon.

- "Jeune homme, excuse moi de te déranger. Puis je te demander un service ? mes jambes ne me portes pas très bien, et il fait très chaud aujourd’hui. Aurais tu la gentillesse d'aller remplir mon outre à la fontaine ? En échange de quoi je te laisse choisir quelques fleurs pour celle qui fais battre ton cœur. Je t'ai vu regarder avec envie ces lys roses." Tout en s'adressant à lui de sa voix douce, elle souriait.

La fontaine n'était pas très loin, mais il fallait traverser une bonne moitié du marché.

La soif n'était qu'un prétexte, car elle possédait une deuxième gourde, mais il lui semblait que le garçon n'accepterait pas un cadeau d'une inconnue. Un échange de service, en revanche, n'éveillerait pas trop sa suspicion, vis à vis de la gentillesse et de la curiosité de Valyriane et ne blesserait pas sa fierté. Du moins, la marchombre l'espérait-elle.//


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MessageDate du message: Mar. 23 Juin 2015, 15:46  Répondre en citant

- Jeune homme, excuse moi de te déranger. Puis je te demander un service ? L''interpella une voix au timbre amical.

// Tiré de ses pensées par surprise, Aksel sursauta avant de se tourner vers son interlocutrice. C'était une femme aux cheveux bruns bouclés et aux traits très doux. Elle était mince, paraissait presque fragile, mais ce n'était pas le cas, comme le montraient ses bras et ses jambes musclés.
Le jeune homme se figea. Une marchombre. Sans savoir pourquoi, il en avait la certitude. Avec le temps, il avait appris à reconnaître des membres de sa future guilde. Ou bien peut-être avait-il aperçu son visage lors de la réunion du Conseil quelques jours auparavant ? Cette réunion, auquel il avait été convié à son plus grand étonnement - et à laquelle il s'était rendu seul, Syane n'étant pas encore rentrée de son expédition à Al Poll -, durant laquelle on leur avait appris le décès d'un grand maître marchombre. Réunion qui lui avait fait découvrir le fameux repère des marchombres, ainsi que le conseil qui y siégeait. Il avait d'ailleurs eu bien du mal à trouver son emplacement, heureusement, l'affluence de marchombres dans les souterrains ce soir-là lui avait permis de suivre des condisciples qui s'y connaissaient mieux.

Sa paranoïa reprit le dessus. En les temps qui couraient, il fallait se méfier de tout le monde. Surtout, ne pas se fier aux apparences. Derrière sa silhouette frêle et son étalage de fleurs multicolores, cette femme était peut-être la meurtrière du grand-père d'Aliya.
Aliya. Il fallait la protéger. Rester sur ses gardes, ne rien laissait paraître.

- Mes jambes ne me portes pas très bien, et il fait très chaud aujourd’hui, continua la commerçante. Aurais-tu la gentillesse d'aller remplir mon outre à la fontaine ? En échange de quoi je te laisse choisir quelques fleurs pour celle qui fais battre ton cœur. Je t'ai vu regarder avec envie ces lys roses."

// La jeune homme dévisagea suspicieusement celle qui lui faisait face. Elle devait avoir la quarantaine, ce qui lui laissait pas mal d'années d'expérience derrière elle. Elle avait déposé son chapeau de paille sur une planche de bois à côté d'elle, et celui-ci ne semblait pas dissimuler d'armes. Aucune trace de malveillance ne se reflétait dans ses yeux sombres teintés de vert. Cependant, un détail chiffonnait le demi-faël : pourquoi prétendait-elle avoir des problèmes avec ses jambes ? Tout marchombre qui se respectait était sensé conserver une excellente condition physique.

Un seul regard vers ses jambes suffit pourtant à lui prouver qu'elle ne mentait pas. Elles n'étaient clairement pas au meilleur de leur forme, secouées d'infimes tremblements. Et après tout, les marchombres n'étaient pas immunisés contre la maladie, c'étaient des accidents qui touchaient tout le monde sans faire de distinction.

Mais si c'était un piège ? Peut-être que ces lys étaient empoisonnés, et que la marchande était très bonne comédienne.

Aksel conclut finalement son débat intérieur en se disant que de toute manière, cette femme n'avait aucune raison de lui en vouloir directement. Et puis, en supposant qu'elle soit sincère, il s'en serait voulu de ne pas aider une personne en difficulté.

- Bien sûr, répondit-il en esquissant un demi-sourire. Je reviens tout de suite.

// Ne perdant pas plus de temps, le garçon s'empara de l'outre et se faufila rapidement et silencieusement au travers de la foule, n'éveillant nullement l'attention. Il dépassa un stand de mouchoirs brodés, un autre de vases en céramique, en verre et en poterie, puis quelques vendeurs de fruits et légumes, avant de parvenir à la fontaine.

Maintenant qu'il avait rencontré la marchombre, chaque passant devenait pour lui un potentiel assassin, et sa vigilance étant passée au mode alerte rouge, son champ visuel s'était élargi, son regard s'était affûté, de sorte qu'il remarquait le moindre geste à sur 5 mètres à la ronde. Les battements de son cœur s'étaient quant à eux lancés dans un petit solo de batterie. //

** Calme-toi. Tu n'as jamais fait de crise de panique, et ce n'est pas maintenant que tu vas t'y mettre. **


// Il pensait cela sans vraiment y croire. Trop de monde, beaucoup trop de monde circulait ici. Un endroit idéal pour passer inaperçu.

Et puis il n'y avait pas que ça. D'un certaine manière, ce Maître Marchombre qui était mort, il ne le connaissait pas. Il éprouvait juste de la compassion pour les membres de sa famille qui ne l'avaient jamais connu, eux non plus. Mais au fond de lui... Il se demandait si le meurtrier du marchombre et l'assassin de son père, Jelino Tzâfihyr, n'étaient pas une seule et même personne. Certes, c'était stupide. Le nombre de truands qui se promenaient dans les bas-fonds d'Al-Jeit se comptaient par milliers. La probabilité était infime, quasiment inexistante. N'empêche que, pour la première fois depuis que Niham se trouvait au seuil de la mort, il avait peur. Et il ne comprenait pas pourquoi.

Un violent tremblement le secoua l'espace d'une seconde, pour s'arrêter tout aussitôt. Pris de court, Aksel lâcha la gourde à moitié remplie, et l'eau se répandit sur le pavé, éclaboussant autour d'elle quelques passants qui continuèrent leur route en protestant.

L'apprenti marchombre grimaça et ramassa l'outre en se maudissant pour son inattention. Lorsque la récipient fut de nouveau rempli, il le boucha, puis reprit le chemin inverse au pas de course. Non seulement il avait perdu du temps, mais de plus il avait besoin d'exercice pour penser à autre chose, et oublier son instant de panique.

Lorsque la marchande de fleurs et son stand furent en vue, il dissimula son désarroi derrière un grand sourire de façade, et tendit la gourde à sa propriétaire. //

- Tenez, dit-il. Excusez-moi pour le retard.

// Puis, sans plus de mots, il fit mine de contempler les fleurs. C'est vrai qu'elles étaient jolis, mais il n'était pas d'humeur s'en réjouir. D'ordinaire, il aurait déjà engagé la conversation. Pas cette fois. Il se sentait bouleversé, pris dans un tourbillon mental donc il n'arrivait pas à s'échapper. Comme si tout le reprenait d'un seul coup... //


Dernière édition effectuée par Thalia Gilsayan (Mer. 03 Juin 2020, 19:51) ; édité 1 fois

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Ambrozia

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MessageDate du message: Lun. 24 Aoû 2015, 22:18  Répondre en citant

//Voir le garçon de près, puis le regarder s'éloigner souplement, confirma ce que Valyriane soupçonnait. Ce jeune homme était sans doute apprenti Marchombre. Et s'il ne l'était pas, ce serait du gâchis qu'il ne le devienne pas. Il y avait une forme d'élégance dans sa démarche, ses gestes et son maintien. Et puis, il avait eu la gentillesse d'accepter sa requête. Aller lui chercher un peu d'eau. Elle n'avait pas tellement soif en réalité. Ce n'était qu'un prétexte, d'autant plus qu'elle possédait une deuxième gourde. Mais l'eau ne serait pas perdue. La journée serait chaude et d'ici la fin de la matinée, elle aurait très surement besoin de boire.

Valyriane sentait que quelque chose se tramait au sein de sa guilde, mais elle n'en avait eu jusque là que des échos, de minuscules rumeurs. Elle aurait apprécier en connaitre plus. Si ce garçon était Marchombre, il était sans nul doutes au courant de l'affaire et pourrait la renseigner. Et puis elle n'avait pas eu de contact avec ceux de sa guilde depuis plusieurs semaines et la compagnie de Marchombres lui manquait. Dans tous les cas, il lui fallait trouver le moyen de parler avec le garçon. S'il ne connaissait pas l'existence des Marchombres, elle tenait à l'en informer, afin qu'il eu la possibilité de les rejoindre s'il en ressentait l'envie. Elle ne lui proposerait pas l'apprentissage elle même, naturellement. Elle ne s'en sentait pas le droit, ni la force, à cause de sa maladie, et en éprouvait un certain regret. Transmettre son savoir était quelque chose qu'elle apprécierait. Elle percevait un fort potentiel chez le petit, à ne pas laisser perdre. D'un autre coté, s'il était déjà apprenti, ce qui était fort probable, elle aurait l'occasion d'avoir des nouvelles.

Valyriane décida donc de donner rendez vous au garçon, afin de le revoir. Pas ce jour-ci. Le marché l'épuisait et elle passait généralement l'après midi à dormir, pour récupérer une partie de ses forces. Le lendemain matin serait parfait. Prendre un thé chez elle, voilà le genre de rendez vous qui serait reposant et n'entamerait pas sa réserve de force. Cependant, elle choisit plutôt un endroit qui pourrait mettre en avant les talents du jeune, pour le cas où il ne serait pas Marchombre et qu'elle souhaiterait le tester un peu. Sans compter qu'elle ne pouvait se permettre de se montrer trop affaiblie au risque de perdre sa crédibilité, auprès d'un apprenti Marchombre. Elle essayait de se cacher, l'une des véritables raisons à son choix de lieux de rendez vous : l'envie d'action, de bouger enfin, de sentir de nouveau ses muscles jouer comme un instrument bien accordé.

Restait l'appréhension, mais très légère, que le garçon, refuse de venir à la rencontre. Cependant, elle lui vouait une confiance venue de nulle part. Il viendrait. Alors elle déchira promptement une feuille du bloc note sur lequel elle notait ses comptes, et y griffonna l'adresse et l'heure. Elle replia le papier en 4 et prépara un bouquet de 4 Lys, et s'arrangea pour y faire tenir le petit bout de feuille, de façon à ce qu'il soit bien visible.

Elle s'attendait à ce que le garçon refasse irruption plus tôt et elle s'inquiéta de lui trouver une mine encore plus tourmenté. Il lui tendit sa gourde rempli, et le remercia avec un sourire. Puis il se perdit dans la contemplation des fleurs, mais ses pensées semblaient dériver bien loin et Valyriane eu de la peine pour lui.

- Tiens, voilà pour toi, lui dit-elle le plus doucement possible, en avançant les fleurs vers le garçon. Et ne laisse pas les ombres t'embrumer la tête. Je sais combien la vie peut être difficile, mais je sais aussi que rien n'est si terrible qu'on ne le pense. Il y a une solution à tout. Parfois il suffit de lâcher prise et tout devient plus simple.

Elle se détourna un instant du jeune homme, afin de servir une cliente, qui souhaitait s'offrir des bijoux de bois et de laines tressées. //


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MessageDate du message: Sam. 26 Sep 2015, 00:48  Répondre en citant

// Il en avait assez. Assez de ne pas savoir. Assez de rester dans le flou, et de n'avoir aucun moyen d'assouvir sa soif de vérité.
Assez content d'avoir enfin posé le doigt sur le sentiment qui le dérangeait, Aksel caressa du regard de jolis pétales d'iris violets. Ce violet était tel qu'il lui inspirait la douceur et l'harmonie, la gaieté et la légèreté, la paix et la sérénité. C'était dingue comme une simple couleur pouvait devenir le plus efficace des remèdes... à défaut d'en avoir d'autres sous la main. Depuis qu'il ouvrait les yeux sur son environnement, tout prenait au regard du jeune homme un visage et une signification différente.
Peut-être qu'il était temps. Il s'était toujours dit qu'il le ferait, qu'il partirait, seul, avec une boussole et un baluchon... Qu'il traverserait la forêt, à l'Ouest de Gwendalavir, pour arriver en Pays Faël et retrouver sa mère disparue, mais il n'avait jamais réfléchi à quand. Comme s'il attendait juste le bon moment. Etait-ce maintenant ? En vérité, il n'y avait ni bon ni mauvais moment... Juste celui où il se sentait prêt. Et il était prêt. Autant physiquement que psychologiquement. Certes, il ne possédait pas encore la véritable habileté et finesse d'esprit d'un marchombre accompli ; il avait après tout à son compte seulement un peu plus d'un mois d'apprentissage. Cependant, il était apte à se débrouiller, et l'apprentissage passant également par le voyage, tous les éléments s'accordaient pour le laisser vagabonder là où son cœur le guiderait. Quelque part où quelqu'un l'attendait, il en avait la conviction étrange ~ sa mère ? //

- Tiens, voilà pour toi, lui annonça Valyriane avec l'habituel timbre très doux de sa voix, tout en lui tendant un joli bouquet de lys. Et ne laisse pas les ombres t'embrumer la tête. Je sais combien la vie peut être difficile, mais je sais aussi que rien n'est si terrible qu'on ne le pense. Il y a une solution à tout. Parfois il suffit de lâcher prise et tout devient plus simple.

// Lâcher prise... L'idée était séduisante. Était-ce une manière de lâcher prise de s'exiler à l'Ouest de la forêt de Baraïl, en laissant uniquement un message à Syane pour l'informer de sa destination ? Peut-être bien.

Aksel remercia la commerçante par un sourire sincère et chaleureux, puis s'éloigna après lui avoir souhaité une bonne journée, le bouquet de Lys à la main. Et maintenant, que faire ? Il ne savait guère où se rendre. Il n'avait plus qu'à vagabonder entre les étalages, avec l'espoir d'en trouver un susceptible de susciter son attention...

Ce n'est que 50 mètres plus loin qu'Aksel aperçut le petit bout de papier glissé entre les quatre lys. Le demi-faël eut envie de se frapper la tête contre un mur pour sa distraction. Comment avait-il pu ne pas remarquer le stratagème de la fleuriste ? Le papier n'avait pourtant pas été caché très consciencieusement. Il avait été placé pour faire un sorte que n'importe quel individu le remarque. N'importe qui sauf lui, Aksel Tzâfihyr, candidat au poste d'apprenti marchombre... ça promettait !

Curieux, le blondinet déplia le petit bout de papier, et y lut qu'on lui donnait rendez-vous dans les Jardins de Merwyn le lendemain. Il connaissait ces Jardins, réputés pour leurs curiosités et leur fontaines rafraîchissantes, et les trouvai plutôt agréables, sauf lorsqu'ils étaient envahis d'étudiants Dessinateurs du fait qu'ils se situaient à proximité de l'Académie d'Al-Jeit. De plus, son agenda était libre pour demain...
C'était signé Valyriane, sûrement le prénom de la commerçante aux cheveux bouclés. Que désirait-elle lui dire ? Était-ce pour lui parler du scandale chez les Marchombres ? Mystère. Il ne le saurait qu'en assistant à son rendez-vous.
Mais ce n'était que demain. En attendant, il avait toute la matinée pour lui.

A présent un peu plus détendu, le garçon blond reprit son petit bonhomme de chemin sous les bâches en toile colorées du marché //

[Fin du RP]


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MessageDate du message: Mar. 29 Sep 2015, 21:41  Répondre en citant

[RP entre Eylea Laenerin (Chikage) et Sanya (Assora)]




// C’était une belle matinée à Al-Jeit, il faisait beau et agréablement chaud : une matinée parfaite pour le marché qui se tenait ce jour-là. La foule était dense et bigarrée, rassemblant des gens de la capitale, mais aussi des quatre coins de Gwendalavir. En bref : une situation alléchante pour la jeune fille tapie dans l’ombre d’une venelle attenante à la place. En effet, le marché de la capitale était bien plus qu’un groupe de marchands habitués : il attirait aussi des caravanes entières de négociants itinérants, qui ramenaient souvent de leurs voyages des produits rares et coûteux. Malgré la surveillance des gardes impériaux, il y avait toujours quelques gamins téméraires prêts à prendre des risques pour frimer en rentrant dans leur repère. Sanya était de ceux-là. Elle était confiante en ses talents de voleuse, qu’elle pratiquait depuis qu’elle avait la bonne taille pour atteindre étals et aumônières accrochées aux ceintures. Dans sa tête, la jeune fille élaborait déjà tout un plan pour s’emparer d’une broche en argent émaillé de bleu et de vert, qui scintillait sur le présentoir d’un riche marchand. //

** Si je passe derrière ce gros noble qui arrive, je pourrai approcher par le côté de l’étal, dans l’ombre de l’auvent, et en frôlant le présentoir, il suffira de… Zut. **

// Les belles prévisions de l’enfant des rues venaient d’être mises à mal par l’arrivée d’un petit groupe de gardes impériaux. Pour ne rien arranger, ils semblaient connaître le propriétaire du bijou, avec qui ils engagèrent une conversation enjouée. Téméraire, mais pas assez pour avoir envie d’être traînée manu militari dans les geôles du palais, Sanya ne put que renoncer à son alléchant butin. Sortant à découvert sur la place, elle marcha nonchalamment plus loin. Arrivée à l’étal d’un maraîcher, elle décida d’y porter son dévolu : une cible facile pour se consoler, en quelque sorte. En un tour de main, le tout fut joué : la chapardeuse percuta une pile de pommes, et balbutia des excuses confuses devant le grognement du commerçant, tout en semblant s’empresser de remettre les fruits à leur place. //

_ Oh je suis vraiment désolée monsieur, tellement désolée, je crois que je ne regardais pas où j’allais…

// Bien évidemment, le tout était fait exprès, et les excuses n’étaient qu’une diversion pendant qu’elle faisait glisser quelques pommes dans ses manches amples. Quand elle eut juste assez de fruits pour avoir un butin convenable, mais sans que ses manches ne paraissent anormalement déformées, elle s’éclipsa, sûre d’elle. Elle avait bien laissé échapper un fruit de son vêtement, mais cette erreur lui arrivait fréquemment : elle n’y faisait guère attention, sachant que l’objet du délit était de toute façon caché par sa main aux yeux du marchand, et retombait aussitôt sur l’étalage comme si elle venait de l’y remettre. Sanya n’avait jamais pensé que la réalité de cette maladresse aurait pu être visible, sous un autre angle de vue… //


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MessageDate du message: Mer. 30 Sep 2015, 22:59  Répondre en citant

// En ce beau matin ensoleillé, Eylea avait décidé d’explorer la ville. Cela faisait deux jours qu’elle était arrivée à Al-Jeit, trouvée une auberge et qu’elle y séjournait sans rien faire d’autre. Elle restait enfermée dans sa chambre et ne sortait que pour aller manger. Elle avait réfléchi à son passé, ce qui s’était passé, comment elle était arrivé jusqu’ici et surtout… Qu’est-ce qu’elle ferrait maintenant ? Elle avait toujours vécu avec sa famille dans leur petit village de mercenaires du chaos et du jour au lendemain, tout avait changé. Elle devait se construire une toute nouvelle vie pour survivre. Non. Pour vivre, comme son frère le lui avait dit. Mais comment pouvait-on vivre lorsqu’on se savait forcément traqué par la mort ?

Eylea n’avait pas vraiment trouvé de réponse, mais elle ne pouvait pas restée à ruminer et à faire les 100 pas dans sa chambre. C’est donc après un bon lavage et après avoir enfilé des habits du coin offert par les Itinérants rencontrés lors de son périple ; Eylea partie arpenter la ville. Autant commencer par explorer et apprendre à connaître le mode de vie des habitants. Le mieux pour cela était de flâner dans les rues de la ville. C’est ainsi qu’elle tomba sur la place du marché. Lieu parfait pour se tenir au courant des rumeurs et actualités du moment tout en observant les habitudes et les coutumes locales.

Zigzagant tranquillement au milieu des stands de diverses marchandises, Eylea déposa ses yeux vers le stand d’un maraîcher d’où venait de s’écrouler plusieurs pommes. Son regard se déplaça alors des pommes vers une jeune fille qui rangeait les pommes. Enfin, soit disant. Eylea n’y croyait pas une seconde et elle ne tarda pas à en avoir la certitude grâce à son œil aiguisé. C’était une voleuse qui ne volait pas une, mais plusieurs manches et le vendeur n’y voyait que du feu. Une astuce vieille comme le monde, mais qui fonctionnait toujours. Pourtant d’où elle se tenait, Eylea pouvait voir que la voleuse avait fait une petite erreur qui aurait pu lui coûter sa main si le vendeur l’avait vu. Mais rien. //

** J’ai un petit creux d’un coup… **

// Malicieusement, mais aussi silencieusement qu’un loup, Eylea s’approcha du lieu du délit. De sa main droite, elle sortie une pièce de sa poche, la lança au vendeur pour ensuite attraper une pomme de l’étalage. Attention, pas n’importe laquelle. La pomme que la voleuse avait laissé échapper de sa manche. Effleurant au passage la jeune femme blonde, elle croisa son regard. Eylea en profita alors pour mordre dans sa pomme sans la quitter du regard. Cet instant ne dura que quelques secondes, mais avec ce simple regard et ce geste provocateur, Eylea espérait bien que son message était passé : je t’ai vu.

A la seconde où elle termina de croquer dans sa pomme, Eylea rompu le contact et continua son chemin jusqu’à trouver une ruelle étroite, légèrement et beaucoup plus discrète. Un petit lieu où il sera possible de discuter sans être dérangée par la foule du marché. Eylea vit une pile de deux caisses en bois, l’escalada pour s’y asseoir et attendit sagement. Dégustant tranquillement sa pomme, elle ne prit la parole que lorsque le bout d’une silhouette pénétra dans les lieux. Plus qu’habituée aux ténèbres peut importe les lieux, elle la reconnu tout de suite. //

- Tu aurais pu te faire prendre tu sais.


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MessageDate du message: Ven. 23 Oct 2015, 10:25  Répondre en citant

// Son méfait accompli, Sanya avait commencé à s'en aller tranquillement, lors qu'elle sentit un bras l'effleurer. Un passant lambda n'y aurait pas prêté attention, surtout sur une place remplie de monde. Mais si le mode de vie de la jeune fille lui avait appris quelque chose, c'était bien de rester sur ses gardes à chaque seconde, et de toujours se méfier, au cas où. Aussi se retourna-t-elle vivement vers l'origine du contact indésirable. La voleuse s'efforça de garder une expression impassible, mais ne put s'empêcher de se raidir quand elle vit une jeune femme la regarder avec insistance en mordant dans une pomme. Juste après son petit chapardage, cela ne pouvait pas être qu'une coïncidence. Ce geste avait tout d'une provocation, et Sanya ne put retenir les doutes qui assaillirent bientôt son esprit. Cette fille l’avait vue, elle en était presque certaine. Et si elle allait prévenir les gardes ? Non, elle ne se serait pas fait repérer, car il y avait un risque de faire fuir la voleuse avant l’arrivée des autorités. Mais pourquoi ce signe alors ? Et qui était-elle pour repérer quelque chose que les passants ordinaires ne remarquaient jamais ? Sanya ne pouvait pas se défaire du pressentiment que cette jeune femme était spéciale. Son cœur se mit à battre plus fort quand une idée traversa son esprit. Et s’il s’agissait de l’une de ces personnes qu’elle apercevait de temps en temps, qui auraient pu passer pour des voleurs, mais qui dégageaient tellement plus de puissance et de maîtrise…

Les pensées se succédaient à toute vitesse dans l’esprit de Sanya, et quand sa mystérieuse rencontre s’éloigna, elle ne réfléchit même pas, et se mit à la suivre. Bientôt, elle la vit disparaître dans une ruelle sombre. C’est à ce moment que son instinct d’enfant des rues refit surface, et la rappela à l’ordre. Suivre un inconnu, même intéressant, dans une ruelle sombre, n’était jamais une bonne idée, surtout quand il semblait que c’était lui qui vous y conduisait. Mais la curiosité était trop forte, et la chapardeuse finit par se convaincre qu’au besoin, elle saurait se sortir du pétrin. Bien sûr, ce n’était pas gagné du tout, si la jeune femme était réellement moins ordinaire qu’il n’y paraissait, mais Sanya fit taire la petite voix sage qui lui murmurait à l’oreille, serra les poings, et s’avança dans la ruelle, prête à en découdre si besoin. Elle s’était à peine avancée dans l’obscurité qu’elle entendit une voix l’interpeller. //

- Tu aurais pu te faire prendre tu sais.

// Sanya se renfrogna. En fait, ce n’était qu’une fille venue lui faire la morale. Pour qui elle se prenait celle-là ? Elle croyait vraiment qu’une enfant des rues ne connaissait pas les risques qu’elle encourait ? Aussi, ce fut plus sur un ton défensif que curieux qu’elle répondit. //

- Sans blague… Tu crois vraiment que je ne suis pas au courant ? Au cas où ça aurait échappé à ton regard aiguisé, je suis une enfant des rues. Voler c’est mon mode de vie. Je sais ce que je fais, et je sais ce que je risque.

// Sanya allait s’en aller sur ces mots, estimant qu’elle n’avait pas de temps à perdre avec cette jeune femme finalement pas si intéressante, quand la curiosité, et l’espoir de trouver enfin une des personnes qu’elle cherchait, reprirent le dessus. Son ton restait méfiant, mais elle voulait absolument en savoir plus. //

- Mais au fait, t’es qui toi ? Comment tu as fait pour voir le truc ? Les gens ordinaires ne remarquent jamais rien. Ceux d’ici sont bien trop sûrs d’eux et des gardes pour faire réellement attention, et les étrangers sont tellement éblouis par le marché qu’ils ne voient rien d’autre que les merveilles qu’ils veulent bien voir.


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MessageDate du message: Sam. 07 Nov 2015, 12:14  Répondre en citant

// Eylea continua de croquer dans sa pomme avec nonchalance. Elle ne craignait absolument pas la jeune fille et pourrait même la tuer à tout moment dans cette ruelle sans même qu’elle n’ait eu le temps de compter jusqu’à trois. Elle le ferrait si nécessaire, mais cette gamine ne représentait aucun danger et peut-être même qu’elle pourrait lui être utile. En tout cas, cette dernière lui donnait déjà des informations bien utiles sur l’identification et le rôle de certaines personnes dans cette ville ainsi que leurs habitudes au quotidien. //

* Une enfant des rues, mm ?*

// Ce statut n’existait pas de là où elle venait, mais il ne fut pas compliqué à Eylea de devinait de quoi il s’agissait. Des orphelins, des enfants abandonnés qui traînaient et vivaient dans les rues pour survivre tant bien que mal. Elle tentait de survivre comme elle, à différent niveau, certes. Sauf qu’à ce rythme-là, la gamine ne ferrait pas long feu, peu importe son habilité et son aisance. Même le plus grand et le plus doué des voleurs ne pouvaient survivre bien longtemps en continuant de cette façon. Il finissait toujours pas trouver plus fort que lui et le peu qu’avait vu Eylea était suffisant pour qu’elle puisse affirmer que la gamine se ferrait dévorer toute crue. //

- Mais au fait, t’es qui toi ? Comment tu as fait pour voir le truc ? Les gens ordinaires ne remarquent jamais rien. Ceux d’ici sont bien trop sûrs d’eux et des gardes pour faire réellement attention, et les étrangers sont tellement éblouis par le marché qu’ils ne voient rien d’autre que les merveilles qu’ils veulent bien voir.

- Tout est une question de point de vue.

// Eylea esquissa un petit sourire en coin. Elle était intriguée par qui elle était ou plutôt par ce qu’elle était ? Cette enfant devait sûrement penser qu’elle était spéciale, peut-être même une marchombre vu son intérêt qu’elle semblait lui porter. Eylea le devinait tout simplement en la regardant. Elle était un vrai livre ouvert, beaucoup trop d’ailleurs. Comment avait-elle réussit à survivre jusqu’à maintenant alors que ces intentions étaient si flagrantes ? Enfin, elles l’étaient pour Eylea. Mais elle n’était pas une marchombre. Elle était bien pire pour les gens comme eux. Et Eylea devait rester discrète… Cependant, cette gamine pourrait vraiment lui être bien utile en informations… Eylea croqua une dernière fois sa pomme et en un clin d’œil, elle jeta le trognon vers la blondinette. Mais pas de n’importe qu’elle façon. Elle l’avait fait comme si ça avait été un poignard, vif, précis et rapide ; ce dernier aurait éraflé la joue de l’enfant si ça avait été effectivement une arme blanche. //

- Mais qu’importe qui je suis pour une enfant des rues qui a déjà une idée arrêtée ?… Es-tu certaine de cette pensée ? dit-elle d’une voix sombre et énigmatique.

// Eylea était curieuse de voir la réaction de l’enfant des rues. Ces mouvements allaient encore énormément parler, tandis que les siens n’exprimaient rien. On ne pouvait pas prévoir ses futurs agissements, du moins, pas cette enfant, même si Eylea restait toujours sur ses gardes. Toujours. Ne jamais baisser sa garde avec qui que ce soit. //


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