Hiboux Nomade Notes
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  Sujet : [Event] Les pantins de Quintus Billybork
Enora

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MessageForum: Events du passé   Date du message: Dim. 04 Nov 2012, 18:12
// Ce soir-là exceptionnellement, Enora était seule dans le dortoir des Serpentards de première année. C'était la veille d'Halloween et ses camarades discutaient encore dans la salle commune de qui allait se passer le lendemain. En effet c'était pour elles le premier Halloween qu'elles passaient à Poudlard et elles se demandaient se qui allait se passer. Mais Enora était fatiguée et avait décidé de se coucher tôt. En se changeant, elle pensant au fait que depuis quelques jours le temps semblait s'être déréglé : la neige tombait sans arrêt depuis déjà une semaine et que le vent soufflait, provocant ainsi l'arrêt provisoire des cours de botanique dans les serres, ce qui en faisait un cours assez ennuyant au grand dam d'Enora. Mais ce mauvais temps se faisait également ressentir dans le moral des habitants de Poudlard et plus particulièrement de son concierge, le vieux Quintus Hagley. Une rumeur courrait depuis plusieurs jours à son propos : il aurait confisqué les poupées de chiffon confectionnées par son assistante, Ricky Stimpton. //

** Je me demande ce qu'il en a fait de ces poupées. Peut-être qu'il joue avec !! **

// Enora rit en imaginant le grincheux concierge s'amuser à jouer à la poupée comme les petites filles. Elle s’endormit au bout de quelques minutes et entra bientôt dans le monde des rêves. Elle rêvait qu'elle se trouvait dans le parc de Poudlard près du lac avec Marie son amie moldue et qu'elle discutaient de tout et de rien sous un soleil éclatant.

Puis le décor changea, elles étaient maintenant dans une salle de classe vide aux murs et plafond couleur rouge sang et continuaient à parler tranquillement. Mais soudain l'atmosphère changea , aussi brutalement que le temps l'avait fait ces derniers jours : la salle devint plus sombre, la nuit était tombée et il faisait froid, très froid. Les deux amies se serrèrent l'une contre l'autre pour se réconforter et elles virent un rai de lumière surgir de nulle part et frapper Enora en pleine poitrine. A première vue il ne s'était rien passé, Enora était toujours entière ; mais alors qu'elles recommençaient à parler, Enora se sentit vivement tirée en arrière et la scène se brouilla.

Il faisait tout noir, Enora ne savait pas où elle se trouvait et se sentait écrasée de toute part. Elle voulut alors se sortir de là en poussant avec ses mains quand elle se rendit compte qu'elle n'arrivait pas à les bouger. Alors elle essaya de remuer chacun de ses membres un à un et lorsqu'elle comprit qu'elle n'avait plus le contrôle de son corps, elle commença à paniquer. Essayant de se maîtriser elle analysa la situation. //

** Bon alors. Je ne sais pas où je suis, je n'ai plus aucun contrôle sur mon corps, je suis écrasée par je ne sais quoi et Marie n'est plus là... **

// Enora commençait à déprimer lorsqu'elle se rappela un détail de la plus grande importance : //

** Oh ! Mais de toute façon, ce n'est qu'un rêve !! Eh bien voilà : plus besoin de paniquer puisque je vais me réveiller ! **

// Au moment précis où elle pensait cela, la lumière vint et lorsque ces yeux furent habitués à ce brusque changement d'éclairage, Enora put constater la présence autour d'elle d'une multitude de poupées de chiffon. //

** Ça alors ! Je suis entourée de poupées de chiffon ! J'en suis sûrement une aussi. On dirait les poupées de Ricky, celles que le concierge a confisquées. Heureusement que ce n'est qu'un rêve. **

// Mais alors qu'elle détaillait les poupées autour d'elle, il lui sembla voir des visages familiers. //

** C'est marrant on dirait que je connais ces visages : la préfète de Gryffondor, un Poufsouffle, une Serdaigle de troisième année, Amarel, Feurico... Mais oui ! Ce sont tous des élèves de Poudlard ! Il devient quand même drôlement bizarre ce rêve. J'espère qu'il ne va pas tourner au cauchemar. Je vais essayer de me réveiller. **

// Cependant, malgré tous ses efforts, la petite Serpentard ne parvint pas à retourner dans le monde réel. //

** Bon bah super. Je crois que je suis coincée ici jusqu'à ce que je me réveille naturellement... soupira-t-elle.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah c'est quoi ça ??? reprit-elle en sursautant **


// Une chose venait de prendre une poupée qui se trouvait à côté d'Enora. //

** Une main ! Je suis sûre que c'était une main ! Sûrement celle du concierge. Oh là là ! Qu'est-ce qu'il va se passer ? **

// Après quelques heures (ou quelques minutes, comment savoir ?), durant lesquelles Enora avait entendu d'affreux hurlements, elle se sentit soulevée dans les airs. Elle se trouvait à présent dans les mains de Quintus Hagley qui paraissait être d'une humeur plus que massacrante. La fatigue et la colère se reflétait sur le visage de ce dernier, d'ordinaire plutôt calme. Dans un hurlement de rage, il entreprit de resserrer sa prise autour du nouveau corps d'Enora qui eu la sensation douloureuse d'être compressée dans un étau.

** Du calme Enora, ce n'est qu'un rêve. Juste un rêve. Tu vas bientôt te réveiller. Il suffit d'attendre que le réveil sonne. Ce n'est qu'un rêve. Mais ça fait maaaaaaaaaaaaaal !!!!!!!!! **

Puis la sensation disparut et Enora entendit la voix du concierge déformée par la haine et la colère : //

- Je vais vous faire passer l'envie de vous moquer de moi, comme vous le faites trop souvent et depuis trop longtemps avec vos sales tours !!

// Sur ce, le concierge avança sa main droite vers celles d'Enora, tenant toujours la poupée de sa main gauche, et lui arracha les doigts un par un. Enora hurla de douleur mais aucun son ne sortit de sa bouche puisqu’elle n'était plus qu'une poupée de chiffon. Elle sentit ensuite une intense douleur lui vriller les tempes : ses oreilles avaient été arrachées par le concierge en folie. //

** Aaaaaaaie !!!! Ça fait un mal de chien. Il est complètement malade ! Je ne lui ai rien fait moi. En plus j'ai peur, mais je ne peux rien faire, je ne suis qu'une poupée. Oh Merlin que j'ai maaaaaaaaaaal !!! **

// Dans un éclair de lucidité, le concierge contempla son œuvre et cru qu'il était devenu fou ; il reposa la poupée sur la table. Enora cru que sa torture était finie, elle poussa intérieurement un soupir de soulagement, mais aussi bref qu'il fut brusque, cet instant pris fin et les yeux du concierge se voilèrent tandis qu'il poussait un cri de colère en s'emparant du couteau au manche rouge posé sur la table. Il s'acharna à enlever les yeux de la poupée, son nez, sa bouche et il ne resta que des trous à la place de ces organes. //

** S'il vous plaît, quelqu'un, n'importe qui, faites que ça s'arrête. Noooon Laissez moi tranquille. Ou alors tuez moi ! Oui c'est ça, tuez moi. **

Puis il se tourna vers les membres inférieurs de la pauvre poupée sans défense et lui arracha les pieds avec ses dents jaunâtres. Puis il attrapa la bougie qui éclairait sa loge et la posa violemment sur sa table. Il s'empara vivement de ce qui restait du corps de la poupée et le fit lentement passer au-dessus de la flamme afin de brûler les jambes et les bras de son innocente victime impuissante face à la cruauté de son agresseur. Ce dernier, l'écume aux lèvres, tremblant de rage, acheva son œuvre en déchirant à mains nues et en piétinant les débris de la marionnette.
Il fit passer ainsi sa colère et sa rage sur les poupées de son assistante pendant toute la nuit.

Au matin, dans son dortoir, Enora se réveilla en sursaut. Elle était en sueur et mit 10 bonnes minutes, si ce n'est plus, à reprendre son souffle et à calmer son cœur qui battait la chamade.

** Ouf ce n'était qu'un cauchemar. Mais quel cauchemar ! **

// La jeune première année tremblait rien que d'y repenser, il lui semblait sentir encore ces énormes mains la déchiqueter en mille morceaux. //

** C'était monstrueusement horrible, horriblement épouvantable , épouvantablement monstrueux ! Heureusement que c'est fini. Mais j'ai mal partout. Ouille !**
 
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