Hiboux Nomade Notes
 Joueur :    Mot de passe :    Automatique :         Inscription  


22 résultats trouvés
Page: 1, 2, 3  -->
Auteur Message
  Sujet : [Event] Les pantins de Quintus Billybork
Yoshee

Réponses : 7
Vus : 7233

MessageForum: Events du passé   Date du message: Dim. 04 Nov 2012, 13:17
31 octobre. Poudlard.


//Il faisait froid. Et j'avais peur. Réellement peur. J'étais prisonnier d'un corps. Prisonnier des mes sens. Mon corps était mon tombeau. Je ne pouvais pas bouger... Ce terme n'était pas idéal. Il m'était impossible d'imaginer que j'avais la possibilité de bouger. Rien ne réagissait. Au fond de moi, j'essayais de faire réagir mes muscles, mes tendons, tout ce qui pouvait me permettre un mouvement. Mais rien.
Si je me fiais à mon champs visuel, ma fovéa me permettait de voir en détail ce qui était en face de moi. De la poussière voletait dans le rayon de lumière que formait une lampe. Ces petites particules que tout le monde négligeait étaient, à ce moment-là, bien plus libres que moi-même. Un sentiment d'angoisse m'envahit. J'étais prisonnier. Prisonnier de quelque chose dont l'existence me dépassait complètement. Finalement, la condition humaine était bien tragique.
Mon acuité visuelle, certes réduite, me permettait cependant d'apercevoir une masse difforme qui bougeait au coin de la pièce. Il me semblait qu'il s'agissait d'un homme d'un certain âge déjà. Il était penché sur un plan solide, sûrement une table. Je ne pouvais cependant pas le confirmer, je voyais flou ce qui était de chaque côté de ma fovéa. J'entendais parfois quelques grognements qui venaient de cette direction.
Je me sentis mal. J'étais coincé dans un corps, prisonnier dans une salle que je ne connaissais pas. Que m'était-il arrivé ? Si mon corps me permettait de lâcher une larme, un flot de gouttes salées m'auraient envahi. Seulement, je ne pouvais pas. J'étais désespéré, en proie d'une terrible dépression.
Je n'étais plus humain, non. Mon corps me semblait plus petit, et aucune caractéristique ne me permettait de dire que je l'étais. Non, c'était certain. J'étais un objet miniature, inanimé si on me voyait de l'extérieur.
Je n'avais pas essayer de crier. Peut-être que l'homme pouvait entendre. Je tentai alors. Je poussa un "A l'aide !". Mais rien ne sortit. J'avais juste prononcé cette demande à l'intérieur de mon esprit. J'avais l'impression que cela faisait une éternité que je n'avais pas prononcé quelque chose. Mes tentatives vaines furent interrompues pas un grognement de la personne présente. Un mouvement attira mon attention, puis un bruit de quelque chose qui se cassait. Je ne pus savoir de quoi il s'agissait. Un bruit de crissement suivit. Un cliquetis sonore semblait pousser son cri pour la dernière fois. Un silence froid envahit la salle. Je me sentais sur le point de m'évanouir. Mais comment cela aurait-il pu être possible ?
Un petit cri me sortit de ma torpeur. Un claquement laconique ressemblant étrangement à un craquement d'os du corps me permit de comprendre que la personne se levait. Je ne me trompais pas. Je vis apparaître un crâne dégarni dans mon champ de vision. Je reconnus immédiatement le concierge, Quintus Billybork. Voir le responsable de l'entretien et d'autres tâches du château à quelques centimètres de moi était une expérience totalement nouvelle que je n'appréciais guère. Son visage me donna le tournis. J'avais mal.
Le concierge était comme possédé. Je n'avais jamais vu des yeux comme ça. Ses pupilles dilatées paraissaient monstrueuses. Il avait les yeux injectés de sang. Le tremblement que le concierge avait en permanence rendait cette situation horriblement morbide, si ce n'était pas redondant. Pendant une fraction de seconde, il fut surpris par quelque chose dont j'ignorais l'origine. Mais ce ne fut que temporaire. L'instant d'après, une légère secousse souleva mon corps. Il avait saisi un objet juste à côté de moi. Je remarquai alors qu'il s'agissait d'une poupée. Moi aussi étais-je une poupée ? Cette hypothèse était maintenant parfaitement crédible car je pouvais apercevoir un tas de chiffons entassé à côté de moi. Mais je ne pus voir ce qu'il advenait de ces poupées. A ma grande stupéfaction, je vis que la poupée que l'homme avait attrapé était doté d'un visage, et pas n'importe quel visage... non... C'était des traits que je connaissais, je pus reconnaître une jeune fille de Serdaigle avec qui j'aimais beaucoup partager du temps à la Bibliothèque. Un bruit de tissu déchiré, de claquement de dent, et de bruits venus d'ailleurs parvinrent jusqu'à ce qui me servaient d'oreilles. C'était la fin. Il avait tué une poupée. Puisque j'étais moi-même une poupée, j'en déduis que mon visage était également incrusté dans la poupée. Et que par conséquent, la fille que j'avais reconnu était dans la même situation que moi.
Le visage humain réapparut. Des touffes de tissu effiloché souillait son visage ridé.
Au fond de moi, je savais que c'était l'heure. Si j'avais pu fermer les yeux, je l'aurais fait. Un sentiment horrible m'envahit. Je sentais des bruissements dans l'air. J'entendais le bruit d'un tissu froissé qui s'approchait. J'étais résigné. Deux yeux maléfiques me fixèrent. Toujours aussi rougis par le sang, ses yeux ne cessaient de bouger, comme s'il essayait de trouver la moindre faille dans le pauvre corps que j'avais.
Il m'attrapa.
Il me leva en l'air comme un père et son enfant. Sauf que Quintus n'avait pas la même intention. Je sentais ses mains froides qui glissaient sur mon corps de tissu. Je pouvais percevoir le pouls de son cœur qui battait fort, sûrement à cause de l'excitation qu'il ressentait. J'aperçus alors ses dents jaunis et Quintus commença à rire diaboliquement. Son rictus résonnait dans mes oreilles. Il me posa violemment contre une surface dure, sûrement sa table. Une douloureuse sensation m'envahit le corps. Le choc m'avait abasourdi et mon dos me faisait atrocement mal. Il commença à saisir mes bras, il s'arma d'une paire de ciseaux aiguisés. Je ne pus tenir. J'essayai de crier, je n'y arrivais pas. Rien ne sortait de ma bouche. Je ne pouvais pas non plus me débattre. J'entendais le bruit de mon cœur qui frappait contre ma poitrine. Non pas la poitrine du corps de la poupée, mais bien ma vraie poitrine. Tout ce que je ressentais était comme réelle. Il joua avec la paire de ciseaux puis d'un geste vif, enfonça la lame fermée sur mon bras droit. Une douleur affreuse m'envahit. J'avais envie de hurler, de crier. Un liquide chaud m'envahit, comme si mon sang s'écoulait le long de la plaie fraîchement ouverte. J'avais l'impression que mon cerveau allait exploser.
Quintus était apparemment déçu de ne pas me voir réagir. Dans un mouvement continu, il enfonça la lame jusqu'à ce qu'elle traverse mon bras, et qu'elle heurte le bois lisse de la table. Là encore, j'avais l'impression que je me déversais de mon sang dans la salle. Le tissu me collait au corps, comme si le liquide visqueux qui s'était échappé s'était imprégné dans le tissu. Mon esprit hurlait. Un grondement rauque parvint dans mon esprit. C'était moi. Comme j'étais prisonnier d'un corps qui ne pouvait prononcé aucun mot, mes paroles s'inscrivaient dans mon esprit. Ma tête tourna, j'avais horreur du sang, encore plus si c'était le mien qui coulait. Je ne vis plus clair, les yeux sombres de l'homme se confondaient avec les teintes obscures de la salle. Je n'arrivais plus à deviner les formes, et mon regard ne pouvait se fixer sur quelque chose de précis.
Le carnage se poursuivit. J'entendis le bruit de la paire qui s'ouvrait délicatement, dans un tintement de métal artificiel. Il glissa lentement la lame supérieur sur le haut de mon bras, et dans un mouvement violent, trancha le membre en haut. La sensation du sang qui s'échappait s'aggravait. J'étais certain que j'étais à présent vidé de mon sang. J'avais atrocement mal à tête. Mon cœur, en pleine défense, cherchait à donner encore plus du sang à mon membre... qui n'existait désormais plus. Mes tempes me faisaient horriblement mal. Comme si l'on m'avait transpercé le crâne. Le myocarde frappait fort, trop fort. Je sentais l'odeur du sang qui me montait aux narines, qui cherchait à m'étouffer.

Mon bourreau continua son travail. Il me trancha immédiatement après mon autre bras, et j'avais maintenant l'impression horrible qu'on m'avait privé de mes deux membres supérieurs. Je ne sentis même pas la lame qui traversait maintenant mes jambes. Un bruit de tissu parvient jusqu'à mes oreilles, et encore du liquide chaud se répandit le long de mon corps. Ma tête tournait toujours, mon cœur battait maintenant anormalement. J'entendais également des bruits répugnants provenant de mon corps : le bruit du sang qui giclait, qui coulait à flot, comme une bouteille d'eau que l'on vidait.
Il trancha ma deuxième jambe.
Je n'avais maintenant plus de membres. Je n'avais qu'une seule envie : qu'il m'achève, que tout s'arrête là. J'avais assez souffert comme ça. J'étais privé des mes bras, de mes jambes. Mon corps réagissait à l'attaque en envoyant au cerveau des messages nerveux pour témoigner de la douleur. Ma tête était vraiment sur le point d'exploser. J'étais incapable de dire où se situait ma tête, mon estomac. Rien n'était rationnel. Il n'y avait aucune logique dans ce que je vivais. « Tête, corps, yeux »... non rien. Juste « douleur ».
Mon sang continuait à couler, mais je ne sentais plus de nouvelles attaques de le part de mon agresseur. Ma vue était toujours floue, mais je pus remarquer qu'il me regardait avec un sourire féroce. //


- Alors ma petite poupée, tu es dans une sale situation, tu ne crois pas. Oh non, je ne suis pas un homme affreux non non. Je suis simplement un petit concierge. Et crois-moi, il ne faut jamais refouler les pulsions... Non... La bonne méthode serait de les transformer en quelque chose que la société et que les valeurs morales valorisent et acceptent. Mais dans cette chambre de pauvre vieux, on n'a pas besoin d'être moral. Personne ne me blâmera si on me voit en train de trancher une pauvre poupée. Non... Personne. Je passerai peut-être pour un fou, mais ça ne me dérange pas. Maintenant, mon petit, il te reste juste ta tête et ton corps. Plus de membres ! PLUS DE MEMBRES ! RIEN ! HAHAHA !


//Après avoir longuement rigolé, il continua sa tâche. Il s'amusait à faire de petites lamelles en partant du bas de mon corps. Il m'avait ouvert le ventre. J'avais l'impression qu'il tirait mes intestins, qu'il les faisait glisser entre ces doigts ridés. Un bruit sourd s'échappa de mon estomac. La lame métallique avait profondément entaillé les organes qu'il me restait : mon appareil génital, mes reins, mon diaphragme. Tout y passa. Tout cela était totalement irrationnel ! Mon petit corps de poupée, si frêle, me faisait subir ces horreurs. Quintus me narguait, il me gardait en vie pour que ma souffrance dure encore plus longtemps, comme s'il atteint le moment propice pour me tuer, comme s'il attendait qu'il ne me reste qu'une seule goutte de vie pour enfin faire son véritable travail de bourreau.
Je remarquai que ma vision se troubla encore plus. Étrangement, mon champ visuel avait changé. Lorsque je compris enfin l'origine de ce changement, il m'avait tranché l’œil. Une douleur atroce envahit mon cerveau. Je sentais que mon œil avait disparu, qu'il avait laissé l'orbite vide. Du sang ruisselait le long de mon visage. Les nerfs qu'il avait tranché avait réduit ma vision. Je demandais à ce qu'il me tue, qu'il cesse ce carnage, mais rien. Il préféra s'attaquer à mon autre œil.
Au lieu de le trancher net, il approcha sa denture usée et commença à me dévorer, avec une fougue impressionnante. Son travail était maintenant beaucoup plus désordonné qu'avec la paire de ciseaux, et je sentais mon sang qui giclait au fur et à mesure qu'il enfonçait ses dents jaunes dans mon corps. Il bougeait la tête comme un lion en chasse, laissant échapper des bruits de succions interminables. Il hurla de joie, comme si cette folle sensation qu'il découvrait le satisfaisait pleinement. Mon cerveau se brouilla, tout comme ma vision, encore une fois. Tout s'éteignit. Plus aucune son ne me parvenait. M'avait-il tué ? C'était fini ? Étais-je enfin délivré ?
Je vis défiler ma vie entière, mes journée passées auprès de ma petite copine au bord du lac, ou mon entreprise téméraire dans la Forêt Interdite. Je vis le professeur de Métamorphose qui s'énervait contre mon meilleur ami. Je vis le magnifique banquet de fin d'année. J'entendais rire les élèves devant leurs cadeaux à Noël. Je vivais mes derniers instants, j'en étais sûr. Mon état de léthargie commença à s'estomper.
Quelques gouttes tombèrent. Du sang ? Des larmes ?
Peu à peu, je repris connaissance. Je sentais que mon pouls était beaucoup plus faible, mais toujours autant irrégulier. Je sentais que mon corps était sur le point de m'abandonner. Mon corps entier convulsait à cause de l'attaque douloureuse que j'avais subie. J'étouffais, j'avais de plus en plus de mal à respirer. Mes expirations étaient coupées par le bruit gras du sang que me remontait par la gorge. Mon état d'éréthisme était terminé. Je n'entendais même plus mon pouls, peut-être inexistant.
Le grattement incessant que j'entendais me fit comprendre que Quintus était toujours au travail, au paroxysme de sa folie.
Moi, j'agonisais. Seule ma sensation tactile résistait à la douleur. Je n'entendais plus rien, je ne voyais plus rien. Mon corps se raidissait au fil du temps. Après la chaleur du sang qui coulait, un froid m'envahit.
Quitus rit encore un fois, il devait être en train de préparer une tentative létale. Une dernière pour me laisser expirer, pour abréger mes souffrances.

Je n'avais plus la force de me demander l'origine de cette tuerie. D'autres personnes allaient subir le courroux du bourreau aux yeux méphistophéliques. Quant à moi, ma sentence était terminée. Mes sens ne m'obéissaient plus. C'était le vide complet. La douleur n'existait plus. L'odeur de sang était partie. Mon monde disparaissait petit à petit. Et moi, petit être frêle, impuissant et médiocre, je ne pus m'extirper, je devais me résoudre à finir, là, en lambeaux violemment découpé. J'esperais, au fond de moi, qu'il ne s'agissait que d'une vilaine blague qui semblait pourtant tellement réelle. Réelle...//
  Sujet : Salle sur Demande
Yoshee

Réponses : 159
Vus : 73349

MessageForum: Les Étages   Date du message: Mer. 18 Juil 2012, 14:16
// Comme prévu, Maya Brown prit la main de Ronan, se releva doucement, sans quitter son regard sur le visage du jeune Poufsouffle. Ce dernier remarqua que le visage hâve de la jeune femme se parait d'une teinte de rose. Une fois sur ses deux pieds, elle enleva la poussière qui s'était collée à son corps pendant la chute, et fit face à Ronan. Celui-ci la dépassait d'une tête et demi. Elle semblait scruter les moindres traits du visage de Ronan, qui fut légèrement surpris d'une telle réaction. Pendant qu'elle le regardait, le silence régnait. Aucun bruit de parvenait de l'extérieur ou de l'intérieur. Ce silence ajouté à l'expression du visage rougissant de la jeune Serdaigle rendit mal à l'aise. Il lança un regard interrogateur à la Serdaigle qui bougea vivement la tête comme comme pour évacuer sa timidité. Ronan s'apprêta à parler mais elle fut plus rapide. //

- Enchantée. Merci beaucoup...pour votre main. Je suis d'une maladresse impressionnante et il me semble toujours devoir faire quelque chose d'étrange lorsque je suis en présence d'un inconnu. Vous pouvez vous asseoir près de moi, si vous tenez à rester. Je me sentirais trop impolie de lire en votre présence. Au fait, je suis Maya Brown, 4ème année, de Serdaigle.

- Mais de rien ! Moi aussi je suis maladroit, mais je le vis bien !

// Il hésita une seconde avant de reprendre. //

- Heu... Maya Brown, que lis-tu ?
  Sujet : Salle sur Demande
Yoshee

Réponses : 159
Vus : 73349

MessageForum: Les Étages   Date du message: Mar. 17 Juil 2012, 23:47
// Ronan attendait, dans le couloir qui menait à la légendaire Salle sur Demande. Il avait lu de nombreux articles sur l'existence d'une telle pièce dans le château aux mille passages secrets. La recherche a toujours éveillé le désir de savoir de Ronan. Au plus profond de lui-même, il ne pouvait se résoudre à quitter un jour ce château sans même voir la pièce. Il connaissait désormais l'étage, l'endroit. Pendant une longue journée, il avait scruté les moindres morceaux de pierres qui s'effritaient, il avait caressé la moie des roches. Mais rien. Pourtant il était sûr de l'existence de cette Salle. Il passa sa main sur une roche qu'il avait déjà examinée, puis s'assit par terre, juste à côté d'une grande armure grise par l'accumulation de poussière. Il réfléchissait intensément. Dans un article intitulé "Une pièce au fil du temps" datant de l'époque de Harry Potter, il avait découvert un indice non négligeable. Il fallait marcher devant un pan du mur, faire demi-tour, et recommencer, tout en pensant à l'image de la pièce que l'on imaginait. Il se releva, convaincu de réussir, avant de penser qu'il ne savait pas combien de fois il fallait faire ça. Il soupira, et entendit un bruit venant des escaliers. Une silhouette féminine habillée de bleu gravissait rapidement les dernières marches qui menaient au couloir où il se trouvait. Vu la démarche que cette fille présentait, il se douta que cela devait être une élève. En effet, Maya Brown, illustre élève de Serdaigle, avait désormais franchi la dernière marche de l'escalier. Elle avança, tourna, et regarda le jeune Poufsouffle. A sa mine étonnée, il pensa que Maya allait s'enfuir. Après tout, une fille qui rencontre un jeune homme dans les coins les plus obscurs du château en ferait fuir plus d'une. Elle rangea le bouquin qu'elle tenait à la main, ainsi que son écharpe et détourna du regard. Elle avança prudemment jusqu'à arriver devant le pan du mur qui s'ouvrait. La démarche qu'elle tenait était comme une invitation à venir lui parler. N'hésitant qu'une seule seconde, il s'engouffra dans le couloir, suivit la jeune fille qui venait de rentrer dans la fameuse salle. Cette fille avait défié l'inanité de la recherche de la Salle. Il continua à marcher dans sa direction, et franchit le seuil de la salle. Maya Brown se retourna. //

- Que me veux-tu? Pourquoi m'as-tu suivi?

// La vivacité de ses paroles stoppèrent Ronan dans son élan. Elle ne prenait pas sa présence à la légère et ne semblait pas effrayée. Il trouva d'ailleurs le ton avec lequel elle venait de prononcer ses paroles un peu sec. Elle s'approcha du mur, glissa le long de la face polie des pierres. Son pied droit dévia de sa trajectoire attendue, et la jeune fille glissa, tomba douloureusement sur le sol. Elle ne put éviter le petit cri, à mi-chemin entre le gloussement et un cri de frayeur. Visiblement, elle s'attendait à ce que Ronan explose de rire. Le jeune homme en question était certes surpris, tellement surpris même, qu'il décida d'être plus courtois et galant. Il s'approcha de la jeune fille, tendit la main. //

- Ronan Dragneel, pour vous servir.
  Sujet : Serres de Botanique
Yoshee

Réponses : 108
Vus : 55430

MessageForum: Le Parc   Date du message: Lun. 16 Juil 2012, 13:24
//La lumière automnale du soleil se reflétait sur les petites pousses de chêne-liège, de Mandragore et autres créatures végétales fascinantes. Ronan avait finalement reconnu les deux personnes devant lui : Feurico, un sixième année, et Luna. //

- Pardonnez moi, M. Meander, mais je n'ai pas vraiment entendu parler de vous. C'est bien la première fois que je vous rencontre. Je n'ai pas vraiment l'habitude de rencontrer de gens si autoritaires.

// Ronan rit intérieurement. Il connaissait un malin plaisir à voir quelqu'un se faire rabrouer de cette façon. Cette fille n'allait pas se laisser faire, indubitablement... Un adversaire de taille face à Feurico. Avant de répliquer, Ronan écouta la suite de la conversation. La jeune fille releva la tête, regardant Feurico droit dans les yeux montrant qu'elle n'avait pas peur d'un sixième année, puis détourna son regard vers la multitude de plantes à côté d'elle. Elle avait l'air de chercher quelque chose. Ses yeux s'arrêtèrent sur une pousse de lys. Après s'être présenté, la jeune femme prit la parole. //

- Oh, il ne faut pas t'en faire, tu sais. Il ne m'a rien fait d'alarmant. Si ce n'est m'avoir parlé trop autoritairement..

// Ronan ne parut pas étonné de la réaction de la jeune fille. De toute évidence, elle était courageuse. Sa maison lui correspondait vraiment. Cependant, elle parut légèrement troublée lorsqu'elle prononça ses paroles. //


- Malheureusement pour toi, Feurico, je ne suis pas du genre à me faire marcher sur les pieds. Ici, ma baguette. De l'autre côté, un couteau. Tu veux te battre?

//Le jeune Poufsouffle resta admiratif devant l'éloquence et la puissance des mots de la jeune femme. Elle proposait un duel, comme ça, sans condition. Ce n'était pas une petite fille frêle. Elle avait beaucoup de puissance d'esprit. //

- Et toi, l'inconnu. Je ne connais pas ton prénom. J'aimerai beaucoup le connaitre. Qu'en-dis tu? C'est quelque peu impoli de s'adresser à une jeune fille dont vous avez connaissance du prénom, et qu'à l'inverse celle-ci ne connait rien de vous. N'est-ce pas?

//L'inconnu... C'était assez osé comme qualification d'un être humain... Mais cela arrangeait Ronan. Contrairement à Feurico qui cherchait sûrement la notoriété, lui ne savait quoi en faire. //

- Je m'appelle Ronan Dragneel. Je suis de la maison Poufsouffle comme Feurico. Je ne sais pas réellement tout de toi. Juste ton prénom, ton nom de famille. Mais je suis ravi de faire ta connaissance, bien que les serres ne soient pas un lieu propice !

- Yo Ronan ! Non.. C'est plutôt cette fille qui m'importune. Je n'aime pas les fillettes qui se croient supérieures ! D'ailleurs, qu'est ce que vous faite la tout les deux ? C'est pas l'endroit idéal pour se promener !

- Bah voyons, une jeune fille aussi charmante qui t'importune... Mais tu n'arriveras pas à détruire les défenses de cette Gryffondor. Elle n'a pas l'air, et je la comprends, de vouloir se soumettre à tes ordres ! Haha !

//Il fixa intensément la jeune fille et saisit sa baguette dans sa poche. Juste au cas où Feurico aurait la mauvaise idée de menacer la jeune fille et de lui lancer un sort dont elle se souviendra. //

- Moi ? Je viens chercher une plante pour dormir la nuit. J'ai l'autorisation du professeur Jack Spire.

//Le jeune Poufsouffle s'approcha de la plante en question, saisit la base, donna un violent à-coup pour la détacher, comme lui avait dit son professeur de botanique. //
  Sujet : Serres de Botanique
Yoshee

Réponses : 108
Vus : 55430

MessageForum: Le Parc   Date du message: Mar. 10 Juil 2012, 20:54
//La journée avait été longue. Trop longue au goût de Ronan. D'abord, ses études en 5ème année lui demandait beaucoup de travail, pour réussir parfaitement les BUSE. Et puis il avait eu la chance de connaître une séance de ménage dans la Salle des Trophées. Il décida de profiter de la fin de la journée. Il aimerait au moins la terminer calmement, si cela était possible. Après avoir vidé son sac, déposé sa longue-vue sur son lit Il descendit les marches du château de Poudlard, passe la porte d'entrée et dévale la pente qui mène jusqu'aux serres de botanique. Il avait besoin, en quelque sorte, de se ressourcer. Et les odeurs que prodiguaient les plantes en cette saison était l'idéal pour se reposer mentalement. Il voulait aussi regarder une plant qu'avait conseillée son beau-frèrepour mieux dormir. Il passa à côté des serres et entendit des pas. Sûrement leur professeur. //

- Qui vient à moi?

//C'était une voix féminine qui venait gracieusement de s'exclamer. La jeune fille parlait à son interlocuteur, et Ronan se demanda une seconde si ce n'était pas à lui qu'elle parlait. Il remarqua alors une forme noire, rendue floue par le caractère semi-opaque des serres de botanique. C'était sûrement un garçon. Il s'approcha, et décida d'entrer. Les serres n'étaient pas interdites à cette heure de la journée. Une voix de garçon lui répondit, confirmant ainsi ce que pensait Ronan. //

- Je vous conseille de baisser cette baguette immédiatement jeune fille. Ou je n'aurai pas d'autre choix que de le faire moi même. Je pense que vous avez entendu parler de moi ? Feurico Meander, sorcier de 6ème année.

//Etrange. Ronan entendit la voix de Feurico. Qu'est ce qu'il faisait là ? Et puis pourquoi vouvoyait-t'il une élève ? Il passa près de la porte d'entrée de la serre où était la jeune fille et Feurico. Il reconnut immédiatement Luna Crowl, élève de 3ème année. Il s'avança de manière à ce que les autres élèves se rendent compte de sa présence. Le soleil dans les yeux, le teint un peu hâve à cause des nuits fatigantes, il s'appuya sur la table à l'entrée. //

- Feurico. Encore en train d'importuner une jeune fille ? Luna Crowl, il me semble.


  Sujet : Hôpital Ste-Mangouste
Yoshee

Réponses : 72
Vus : 38718

MessageForum: Autres lieux   Date du message: Sam. 07 Juil 2012, 13:31
// Bien qu'assez bien musclé, Ronan n'était pas du type "gros lourd", prêt à tout pour attirer et séduire les filles qu'il voyait. Lui prônait plus la sensibilité. Bien sûr, c'était un garçon au fond. Il aimait les jeux de garçon, mais ne se retrouvait pas essentiellement dans la séduction un peu exagérée de certains élèves qu'il connaissait. Mirabelle lui semblait assez jolie, encore plus avec la teinte de rose qui tâcha son visage. Elle aussi semblait assez sensible. Elle ne devait pas être du genre des filles qui aiment être supérieures et hautaines. Une légère lumière filait entre les cheveux bruns de Mirabelle. Ronan en chercha l'origine. C'était la lueur de l'après-midi qui pénétrait dans la salle d'attente. Il remarqua même un rouge-gorge qui faisait un va-et-vient entre les toits des gratte-ciel.
Finalement, Ronan pensa que la présence de la jeune Serdaigle atténuait la persistance de l'angoisse hospitalière. Il était maintenant plus détendu, plus serein. C'était plutôt agréable. //

- Non, je ne suis jamais allée ici en tant que patiente. Je suis du genre à me faire plein de petites blessures, mais jamais des choses assez graves pour se rendre à l'hôpital. Tu n'as pas à t'inquiéter, ils vont seulement te mettre un peu de pommade et un bandage.

// Ces paroles eurent l'étrange effet d'apaiser encore plus le Poufsouffle. Il était vrai que sa morsure ne semblait pas vraiment grave. Elle était d'ailleurs propre, juste avec la trace de crocs bien plantés perpendiculairement par rapport la peau. Le sang qui s'en était échappé avait séché et il avait nettoyé sa plaie. Aucun risque d'infection, donc. //

- Tu as sûrement raison !

// Pendant qu'il parlait, Ronan regardait sa plaie. Elle attirait son regard. De toute évidence, elle allait bientôt être soignée. //
  Sujet : Hôpital Ste-Mangouste
Yoshee

Réponses : 72
Vus : 38718

MessageForum: Autres lieux   Date du message: Jeu. 05 Juil 2012, 23:24
//Mirabelle Lynch scrutait chaque trait du visage du Poufsouffle. C'était assez gênant pour Ronan, si timide. Après avoir regardé son visage, son corps, elle s'attarda sur sa plaie. Elle ne lui paraissait pas hideuse, puisqu'elle reste impassible face à la morsure. Ce n'était finalement pas si grave que ça, et la bête en question avait fait un travail "propre" si l'on pouvait dire cela comme ça. //

- J'attend ma maman, elle travaille ici. Excuse-moi mais.. Je ne me souviens plus de ton prénom..

//Rien de plus étonnant pour un élève sorcier d'une autre maison d'ignorer le nom d'un autre élève dans une autre maison, même s'ils étaient tous deux dans la même année scolaire. Ronan ne lui en voulut pas. Son prénom pouvait être difficile, et l'on ne peut retenir la totalité des noms de Poudlard. Ronan, lui, retenait assez facilement les noms. Il avait un peu hésite avec son nom de famille mais il était quasiment sûr que son prénom était Mirabelle. Mirabelle... Cela sonnait plutôt joli à l'oreille de Ronan. Cette fille devait être aussi tendre que le nom du fruit à goût délicat qu'elle portait fièrement. //

- Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave. Moi, je m'appelle Ronan Dragneel. Élève de Poufsouffle en cinquième année, tout comme moi ! Enchanté !

//Il s'arrêta une seconde, devant le fin visage de la Serdaigle. C'était sûrement la première fois qu'ils se rencontraient de manière directe. Les maisons restaient quand même distantes entre elles, même si elles mangeaient dans la même salle. Ronan continua de regarder Mirabelle. Elle semblait avoir à-peu-près le même âge que lui, à quelques mois près. Au moins, cette jeune fille n'était pas sans-coeur comme certains Serdaigle qu'il avaient connus. //

- Ta mère travaille ici ? Ouah ! Je ne savais pas... Moi l'hôpital me fatigue. Trop de gens, trop de bruits... Vivement que ma visite se termine. Tu es déjà venue à l'hôpital en tant que patiente ? Moi non, c'est la première fois. Je dois avouer que c'est assez angoissant.
  Sujet : Hôpital Ste-Mangouste
Yoshee

Réponses : 72
Vus : 38718

MessageForum: Autres lieux   Date du message: Jeu. 05 Juil 2012, 18:09
//Le magazine que lisait Ronan était un ramassis d'idioties. Encore des fausses rumeurs sur d'éventuels couples de sorciers et sorcières célèbres. Ce type d'informations était insupportable pour Ronan, qui considérait ça comme de la pure propagande hypocrite. On pouvait voir une sorcière chanteuse célèbre et ses blandices, mais aussi un écrivain avec son regard benoît. Il décida de tourner les pages pour arriver jusqu'aux jeux. Là au moins, un peu de réflexion. Il cherchait la réponse à une énigme lorsque quelqu'un entra dans la salle d'attente. Trop concentré, Ronan n'y fit point attention jusqu'à ce que la personne l'interpella. //

- Salut !

//La vive réplique de l'inconnue sortit Ronan de sa torpeur due à l'énigme. Il tourna la tête et regarda la jeune fille aux cheveux bruns qui venait de parler. A sa souvenance, cette fille était une Serdaigle en 5ème année. Il se demanda ce qu'elle faisait là, dans la salle d'attente du 1er étage. Elle ne semblait pas avoir été touché par des créatures vivantes. Celui-ci posa discrètement son magazine pour ne pas que la jeune fille ne croit qu'il aimait ce genre de lecture, juste à côté de son sac-à-dos qu'il avait emporter pour transporter son eau et son casse-croûte. //

- Salut, Mirabelle Lynch, me semble-t'il ! Je n'ai pas fait attention, désolé je croyais que c'était un patient.

//Il hésita une seconde. Que pouvait-il dire à une fille qu'il ne connaissait presque pas et qui n'était même pas dans la maison. Cependant, il l'avait déjà remarqué à Poudlard lors des repas dans la Grande Salle. Elle était dans la même année que lui, elle était donc confronté aux futurs examens : les BUSE. Ronan se surprit à penser qu'il ne réussirait pas ses BUSE en regardant un magazine. Voyant qu'elle avait regardé sa morsure, il continua dans sa lancée. //

- Je ne suis pas valétudinaire hein ! C'est juste qu'une sale bête dont j'ignore totalement le nom m'a méchamment mordu le bras hier soir. On m'a envoyé faire guérir cette plaie qui me fait assez mal, à vrai dire. Et toi que fais-tu là ?

//La jeune fille continuait de l'observer. Ronan espérait profondément de ne pas passer pour un idiot devant cette jeune fille. Parfois, il bégayait, mais pas cette fois. C'était une aubaine. Il attendit que Mirabelle réponde. //
  Sujet : Hôpital Ste-Mangouste
Yoshee

Réponses : 72
Vus : 38718

MessageForum: Autres lieux   Date du message: Jeu. 05 Juil 2012, 13:13
//Il n'y avait rien de plus énervant que d'aller à l'hôpital. Ronan détestait ça, comme sûrement la plupart des sorciers. En plus, la chaleur de l'après-midi le rendait nerveux. Ronan passa le grand seuil de la porte d'entrée, puis découvrit le hall. Ses murs immaculés reflétaient l'ombre des passants, des guérisseurs, de toute la masse qui se ruaient jusqu'à des portes différentes. C'était assez impressionnant à voir et Ronan se demanda même si ce n'était pas la première fois où il voyait autant de gens. Tous paraissaient pressés alors que Ronan, lui, s'amusait à regarder les murs, les plafonds, les personnes qui passaient. Un grand tableau ornait le mur blanc. Il ne savait pas trop ce que cela représentait (sûrement de l'art abstrait). Juste en dessous, il y avait écrit "Chef-d'oeuvre du XXème siècle - Peintre Anonyme" //

** Bon, il faudrait que je me dépêche un peu, en fait. **

// Ronan s'avança discrètement de la secrétaire qui s'occupait de l'accueil. C'était une femme assez mignonne. Des cheveux longs bruns ondulaient sur sa nuque hâve. On voyait le reflet de la salle à travers ses yeux céruléens. Le jeune homme commença à parler, s'il ne tenait pas à rester trop longtemps dans la salle. //

- Bonjour... je suis Ronan Dragneel, 17 ans. J'ai une morsure à la main, dit Ronan, compendieux.

// La jeune femme, qui s'appelait Johanna Vandeen selon son petit morceau de plastique accroché sur sa blouse, se leva, toujours si gracieuse, et observa le bras de Ronan. Elle voulait certainement voir si sa blessure était dangereuse ou bénigne. Elle sourit et lui adressa le chemin à prendre. Il devait aller au premier étage, on s'occupera de lui. Elle déclara que la morsure n'était pas grave. //

** Ouf... **

// Ronan s'assit une seconde sur un banc, sortit une bouteille d'eau de son sac et commença à boire. Sa gorge était séchée, car il était angoissé. L'hôpital en lui-même lui faisait peur, il était vraiment impressionnant et les Médicomages en blouse, presque terrifiants. Il se leva ensuite, non sans peine, et s'approcha d'un tableau d'explication et du plan de l'hôpital. Il chercha avec son doigt le chemin qu'il devait prendre pour se rendre au premier étage, puis fit demi-tour. Il espérait intérieurement que les Médicomages ne seraient pas longs pour qu'il puisse rentrer rapidement chez lui.
Ronan grimpa les marches immaculées de l'escalier pour arriver au première étage. Une large porte se tenait devant lui. En caractères gras était inscrite l'expression "1ère étage - Blessures par créatures vivantes". Il la poussa et entra. Il se trouvait dans le couloir large et droit. De chaque côté, plusieurs portes étaient ouvertes. C'était sûrement l'heure des traitements. Il s'avança vers une femme sans âge qui se tenait derrière un bureau. Elle regarda Ronan à travers ses lunettes rondes. Un peu aigrie, elle ne souriait pas. Ronan lui expliqua son problème. Elle lui demanda alors son nom, son âge, son domicile, son numéro de téléphone et autres futilités. Ronan ricana intérieurement, si c'était possible : la femme écrivait nerveusement sur ses papiers, ce qui lui donnait un peu un air de lutin. Il la remercia, toujours enclin à exploser de rire, puis partit s'asseoir à la salle d'attente, comme avait demandé la secrétaire. Un Médicomage devrait s'occuper de lui sous peu. Il attrapa vivement un magazine posé sur la table pour les patients, puis attendit. //
  Sujet : Little Hangleton
Yoshee

Réponses : 39
Vus : 20662

MessageForum: Autres lieux   Date du message: Dim. 01 Juil 2012, 18:39
- Ce ne sera pas très brillant, parce que je ne suis vraiment pas douée en potions. Désolée d'avance si tu espérais de l'aide.

// Cette phrase résonna tragiquement lorsque Lucy la prononça. Bon sang... Il va falloir s'y faire. Ronan est parfaitement nul en potions, et de l'aide, paradoxalement, ne le sauvera pas de la mauvaise note qui l'attend à la fin de sa cinquième année... Il prit le papier en main. L'écriture était parfaitement soignée. Ronan remarqua l'habilité avec laquelle Lucy écrivait chaque lettre. Propre et soigné, voici comment son devoir était. Les réponses aux questions semblaient claires et longues. Indubitablement, ce n'est pas un travail de quelqu'un qu'on qualifierait de "pas douée". Ronan comprit alors l'ironie. Lucy sourit, tout comme Ronan. Elle plaisantait... Il ressentait une drôle de sensation près de son coeur. Peut-être était-ce la proximité qu'il y avait entre les deux élèves, ou alors ce magnifique tête-à-tête que menaient Ronan et Lucy. Un sentiment d'ataraxie envahit Ronan. Le devoir de potions n'était plus au même plan que la présence de Lucy. //

- Oh, et avant que j'oublie. Quand on sera à Poudlard, rappelle-toi de me demander où sont les cuisines ! C'est un crime de ne pas le savoir, surtout quand on cuisine si bien !

- M... merci ! Mais, ton travail est parfait ! Il y a tout un tas de mots que je n'ai jamais vus de ma vie ! Et puis, c'est vraiment gentil de ta part de me faire un tel compliment !

// Ronan rosit légèrement en raison du compliment. //

- Bon, je vais travailler ce devoir. J'espère que le professeur ne va pas me faire passer au tableau pour servir de porte-parole ! Cela serait l'enfer !

// Il sortit un crayon qu'il commença à mordiller (une habitude énervante). De toute évidence, ce travail allait être long, éprouvant et particulièrement agaçant. Mais, il était obligé de le faire... //

- Alors, il faudrait mettre un foie ici, puis des cheveux humains à ce moment... puis de l'Aconit. "Tourner cinq fois dans le sens horaire".
 
Page 1 sur 3 Page: 1, 2, 3  -->