Rues de Londres

[Jade Ogreaney]

- Jade je peux te dire un mot ?

// La jeune femme se leva et suivit son petit-ami dans la pièce adjacente. Ils se trouvaient dans le couloir de la maison, un livre, posé sur la console, intitulé « Ninhydrine, son utilisation par les moldus, tout ce qu’il faut savoir sur ce colorant naturel ». Décidément, cette maison débordait d’objets les plus étranges les uns des autres pensa la jeune femme. Elle se rapprocha d’Erwan et écouta attentivement et en acquiesçant ce qu’il lui disait : //

- Ecoute, pour les sorts de protection je pense qu'on n'a pas besoin d'en avoir et si jamais t'en veux je pense qu'on s'en sort tous les deux assez très bien pour les lancer nous-mêmes.

// Jade approuva une nouvelle fois d’un hochement de tête et rajouta : //

- On est d’accord ! L’eau courante peut être fortement utile mais les sortilèges je veux bien m’assurer de les mettre en place avec joie !

// La bonde sourit une nouvelle fois et glissa sa main dans celle du jeune homme et lui vola un baiser avant de chuchoter : //

- Cette maison est vraiment parfaite ! Aller allons libérer cette pauvre grand-mère de toute cette paperasse !

// Ils retournèrent dans la cuisine où les attendait sagement la propriétaire. //

- Du coup, on s’occupera nous même des sortilèges de protection, on travaille tous les deux au ministère, on saura faire ça dans les normes !

// La propriétaire accepta sans faire d’histoires et Jade put signer le premier chèque qui marquait le début de leur nouvelle vie. Dans les minutes qui suivirent, les deux jeunes signèrent l’un après l’autre le contrat de location et se prêtèrent au rituel magique scellant celui-ci.
La vieille femme se leva de sa chaise avec difficulté et s’adressa à eux tout en se dirigeant vers la porte d’entrée : //

- La maison est à vous le enfants ! Faites ce que vous voulez des meubles et de la décoration ! Le dernier locataire était un fan des moldus et a laissé une réplique d’un jeu ou d’un spectacle sur des sortes de sorciers, c’est un sabre laser de Maître Windu je crois. Je ne sais pas trop ce que c’est mais il y a toute sorte d’objets dans ce genre dans les chambres ! Enfin, je vous laisse les clés ! Vous me ferez parvenir un patronus quand tout sera réglé avec Gringotts ! je vous souhaite du bonheur les enfants et pas de bêtises !

// Elle appuya ses dires tout en montrant un autre objet étrange. Jade était pressée de pouvoir faire le ménage dans cette demeure et de pouvoir décorer avec Erwan leur nouvelle maison. Elle aimait plus que tout, la décoration simple.
Elle passa la porte d’entrée et transplana presque aussitôt, laissant le couple seul dans leur nouvelle maison. La jeune femme se retourna et adressa un sourire rayonnement à Erwan. //

[color=#]- Ya plus qu’à déménager maintenant !

[Katleen Makerley]

// Les deux amoureux se mirent d'accord sur les sortilèges qu'ils lanceraient eux-mêmes. Après tout, ils n'avaient pas étudié à Poudlard pour rien ! Après être retournés auprès de la propriétaire, ils signèrent tous les deux le contrat de location ainsi que les papiers qui y étaient associés. //

- La maison est à vous les enfants ! Faites ce que vous voulez des meubles et de la décoration ! Le dernier locataire était un fan des moldus et a laissé une réplique d’un jeu ou d’un spectacle sur des sortes de sorciers, c’est un sabre laser de Maître Windu je crois. Je ne sais pas trop ce que c’est mais il y a toute sorte d’objets dans ce genre dans les chambres ! Enfin, je vous laisse les clés ! Vous me ferez parvenir un patronus quand tout sera réglé avec Gringotts ! je vous souhaite du bonheur les enfants et pas de bêtises !

// Erwan n'avait aucune idée de ce qu'était ce sabre laser, mais de toute façon s'ils n'aimaient pas les objets qui étaient restés dans la maison, ils s'en débarrasseraient et ce serait réglé, comme les hideux tapis et rideaux à falbala qui décoraient toutes les pièces du logement. Les deux jeunes saluèrent la petite mamie qui transplana immédiatement jusque chez elle. //

- Ya plus qu'à déménager maintenant !

// Au lieu de lui répondre, le brun s'avança vers sa petite amie et la prit dans ses bras. Il était si heureux de pouvoir commencer un nouveau chapitre de sa vie avec elle. Il l'embrassa tendrement durant de longs instants et s'empêcha presque d'aller plus loin. Ils avaient du pain sur la planche, les embrassades seraient pour plus tard. //

- Il va également falloir que je rende mon logement, je vais aller voir le propriétaire après, il n'y aura aucun souci à mon avis pour que je puisse arrêter de payer dès demain. Pour les meubles, on fait comment ? On n'a même pas parler de ça avant les visites.

// Depuis qu'ils avaient pris la décision d'emménager ensemble, ils s'étaient précipité pour prévoir des visites et avaient presque oublié tout le reste. Heureusement, Jade avait prévenu son colocataire qu'ils ne partageraient plus le même appartement. Erwan, de son côté, avait un peu oublié de régler cet aspect administratif et financier, mais il se rattraperait bien vite. //

- Il faudra qu'on aille chez Gringotts aussi, histoire de voir comment on fade le loyer et les charges en deux.

[Jade Ogreaney]

// Jade n’eut que pour seule réponse un baiser rempli d’amour et un sourire si sincère de la part de son petit ami qu’elle ne pût qu’être doublement heureuse.//

- Il va également falloir que je rende mon logement, je vais aller voir le propriétaire après, il n'y aura aucun souci à mon avis pour que je puisse arrêter de payer dès demain. Pour les meubles, on fait comment ? On n'a même pas parler de ça avant les visites.

// La blonde pensa un instant aux nombreuses choses qu’ils allaient devoir préparer avant de pouvoir réellement déménager. Est-ce qu’ils allaient devoir fader leur budget pour s’acheter des nouveaux meubles ? ou bien devenir des sorciers faméliques à trop vouloir acheter des nouvelles choses ? //

- C’est vrai que tout est allé très vite pour le coup là ! Caleb est déjà prévenu que j’allais déménager et je lui laisse le loft et dons les meubles qui vont avec… Je pense aussi que ton propriétaire ne devrait pas être trop chiant, il trouvera vite quelqu’un d’autre ! Ca me fait paniquer dis donc ! Mais dans le bon sens du terme, c’est nouveau !

// Jade était surexcitée et à la fois totalement effrayée de vivre une nouvelle page de sa vie. C’était on ne peut plus sérieux. //

- Il faudra qu'on aille chez Gringotts aussi, histoire de voir comment on fade le loyer et les charges en deux.

// Elle approuva d’un signe de tête et posa un baiser sur la joue de son amoureux. //

- Que dis-tu de fermer à double tour notre nouvelle maison et d’aller régler tous ces détails chiants et administratifs et ensuite d’organiser notre super déménagement ? dit-elle en souriant.

// La jeune femme laissa Erwan fermer la porte à clé et elle se chargea d’un petit sort de protection rapide, le temps qu’ils mettent en place des sorts beaucoup plus puissants. Mains dans la main, ils quittèrent la rue de la demeure et transplanèrent sur le Chemin de Traverse. La journée était loin d’être finie mais qu’elle était belle.
Demain, ils devraient pouvoir commencer à emporter des affaires dans leurs nouvelle maison. //

EDIT : juste pour clorurer le rp ^^'

[FIN DE RP]

[Winona]

[RP unique de Winona Nokomiss]

// Un matin ordinaire, enfin presque, il est 8h et Winona se réveille tranquillement. //

- Gniérkhuuuumf, grommela-t-elle.

// Elle se saisit à nouveau de sa baguette et relança un sort sur le lecteur de musique, mais comme précédemment, rien ne se passa. Elle se tourna et pointa sa baguette vers la bouilloire pour faire chauffer de l'eau.

Quelques minutes plus tard, la norvégienne arriva dans sa cuisine et comme tous les matins, versa l'eau dans sa tasse et se mit à touiller de sa cuillère tout en inscrivant dans son bujo ses tâches de la journée. "Faire des recherches sur les Aloeaceae" pouvait-on lire par exemple. Cependant, lorsqu'elle porta la tasse à ses lèvres et bu la première gorgée, elle faillit la recracher aussitôt sur son carnet. //

- Mais c'est froid, grommela-t-elle.

// Elle remit manuellement l'eau à chauffer et remarqua la gazette glissée sous sa porte, et aucune chouette en vue sur le rebord des fenêtres. En dépliant le journal, la jeune fille le secoua plusieurs fois et regarda à nouveau les images. Elles ne bougeaient pas. //

- Mais qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? L'eau ne s'est pas mis à chauffer, la musique ne s'est pas lancée, je ne vois pas de chouette, les images du journal ne bougent pas, ça commence à faire beaucoup là !

// 2h plus tard, Winona n'avait toujours pas réussi à lancer un sort. //

- Restons calme et allons voir d'autres personnes, se dit-elle à elle-même.

// Dans la cour de son immeuble, elle essaya de transplaner mais sans trop de surprise, elle n'y arriva pas non plus. //

** Il fait beau et le chemin de traverse n'est pas trop loin, j'ai de la chance dans mon malheur. **

// Un bonnet vissé sur la tête, la jeune fille déambula dans les rues de Londres, observant toutes les décorations d'Halloween en vitrine, des toiles d'araignées tissées aux citrouilles éclairées en passant par les chauves-souris suspendues, tout était présent pour que l'ambiance de cette fête règne dans les rues. //

- AAAAAAH, cria Winona.

// Dans la rue les passants se retournaient et la regardaient avec un mélange de surprise et la prenant en partie pour une folle. Elle se frotta les yeux plusieurs fois pour être sûre qu'elle ne rêvait pas, mais non, à l'emplacement du chaudron baveur, il y avait une grosse tache rouge sur le mur qui coulait jusqu'au sol. Et personne ne semblait la remarquer. Dans son esprit tous les scénarios catastrophes y passaient, l'un des pire étant : "la magie avait cessé de fonctionner et le lieu s'était retrouvé écrasé entre les maisons moldues". Tout en tournant en rond sur le trottoir, la norvégienne essaya de rassembler ses pensées et se marmonna pour elle-même. //

- Bon, bon, il faut que je trouve d'autres sorciers. Il faut que je trouve un moyen de les contacter qui ne soit pas magique, donc on oublie les chouettes, les poudres de cheminette, les messages express et tout le tralala. Peut-être que la solution va nous venir des moldus et de leur technologie ? Il me faudrait un téléphone ! Oui, non, je n'ai le numéro de personne. Un ordinateur avec un accès internet ? Je pourrais faire des recherches et... ouais, rêve pas ma vieille, tu ne trouveras rien sur les sorciers là-dessus et encore moins un moyen de les contacter.

// Elle nota mentalement que l'idée de la bibliothèque moldue n'était pas si inintéressante que ça et que si cette période sans magie devait se prolonger, elle pourrait toujours faire des recherches de bases sur ses plantes, notamment sur les Aloeaceae, et rajouter la couche magie par la suite. //

- Au moins, ils ne se trimballent pas avec des piles de gros bouquins sous les bras, on devrait en prendre de la graine ! Faudrait peut-être que je m'installe un ordi avec internet chez moi, au moins pour tester. Mais là n'est pas le sujet du jour. Revenons à nos moutons. Réfléchis ma vieille, réfléchis...

- CALEB !

// À nouveau les gens se retournèrent vers elle. //

** Oups, j'ai peut-être un peu crié. On va arrêter de parler et juste penser. Bon, au moins, j'ai un objectif : prendre ce fichu métro moldu et aller sonner chez mon ami, en espérant qu'il soit là. Il ne manquerait plus que ça, qu'il ne soit absent. **

// D'un pas alerte, Winona se dirigea vers la première bouche de métro qu'elle vit et observa quelques minutes le plan et nota mentalement le changement de ligne qu'elle devait effectuer. Mais alors qu'elle s'apprêtait à descendre, elle vit avec horreur une nouvelle grande tache rouge en bas des escaliers et à nouveau, les gens ne semblaient pas la remarquer. Elle frissonna un coup et fit demi-tour. //

** Tant pis, je vais en avoir pour un moment, mais j'y vais à pied.

Caleb, tu as intérêt à être chez toi !**

[Fin du RP]

[Yasashi]

[RP entre Caleb Wilmery (Katleen Makerley) et Syla Solheim (Yasashi)]

// Syla était assise sur un banc, dans les rues de Londres, silencieuse. Son regard fixait devant elle, mais semblait ne rien voir, vide. La jeune sorcière ressemblait à une coquille vide, comme si on lui avait volé son âme. C'était un peu le cas.

Trois jours auparavant, c'était le début des vacances, et la demoiselle avait fugué pour se rendre sur le Chemin de Traverse, s'évader un peu de l'atmosphère lourde et insupportable qui reignait au manoir Solheim. Elle avait pris le train le lendemain matin, quittant donc Liverpool pour se rendre à Londres. Elle s'était ensuite rendue à Fleury et Bott, y croisant Caleb, un jeune homme qui l'avait aidée à se cacher de son père qui la cherchait, puis avait rejoint le cimetière de Little Hangleton pour s’imprégner plus du lieu afin de faire l’un de ses devoirs. Elle y avait rencontré Félix, un homme assez bizarre, mais qu’elle avait tout de même apprécié. Puis elle était rentrée chez elle, assistant à la scène qui avait fini de la détruire. Huit ans auparavant, les jumelles Solheim avaient perdu leur mère. L’an passé, elles avaient appris qui l’avait tuée, ce qui leur permit de ne plus être dans la bouteille à l'encre. Leur père. Celui-là même qui venait, il y avait deux jours à peine, de tuer sa sœur devant ses yeux.
Le corps de l’adolescente fut parcourut d’un léger spasme en revoyant ce moment dans son esprit, mais elle retourna vite à son apathie globale.

Quand Syla s’était réveillée après s’être endormie près du corps de sa sœur, elle avait vaguement vu Melany, la nouvelle épouse de son père, pointant celui-ci de sa baguette alors que des hommes entraient dans le manoir. Ils prirent le relai de la belle-mère pendant que celle-ci se précipitait vers la jeune fille pour la prendre dans ses bras et l’éloigner du corps de sa jumelle. La sorcière se laissa faire, silencieuse, absente. Elle n’était plus en état de réagir, elle n’était même plus là quasiment…

Elle ne se souvenait même plus vraiment de ce qui avait pu se passer après ça. Elle avait assisté aux évènements, comme prisonnière de son corps, enveloppée de ténèbres qui l’empêchaient de garder contact avec la réalité. On lui avait posé des questions, beaucoup de questions, mais la bouche de la jeune fille était restée désespérément close. Elle restait juste là, fixant quelque chose qu’elle semblait être la seule à voir, sans émettre le moindre son. Elle n’avait plus la force de pleurer, elle n’arrivait plus à parler, elle n’arrivait plus à rien.

Elle ne se souvenait même pas d’être venue là où elle était, ni d’avoir donné une lettre son hibou pour qu’il l'envoie. Pourtant, alors qu’elle était assise sur ce banc, celui-ci revint vers elle, se posant sur ses genoux en lui poussant légèrement le bras pour la faire réagir. Sans succès. Il avait pourtant effectué sa mission, livrant cette lettre à son destinataire :
« Caleb…
Vous p...vez ab...donner article… Peut se voir… ? »
Suivi du lieu où elle était actuellement, et de son nom. L’écriture était tremblante, mal assurée, et certaines syllabes étaient complètement incompréhensibles, mais l’idée générale était, elle, bien compréhensible... //

[Katleen Makerley]

// Prenant son petit-déjeuner affalé dans le canapé, Caleb observait ses bouquins de littérature policière. Il se demandait s'il devait se séparer de ses livres racontant les enquêtes d'un inspecteur de police ou s'il devait les garder. Il les avait déjà lus et ne se voyait pas replonger dedans, connaissant déjà la réponse aux énigmes qui s'y trouvaient. Il finit son café en se décidant à les mettre dans un carton ensuite pour les donner à une association quand un hibou frappa la baie vitrée du salon de son bec.

Cela faisait à peine trois jours que Caleb avait rencontré la jeune Syla Solheim qu'il recevait déjà un courrier de sa part. Il avait peur de ce qu'il pouvait contenir. Remerciant le hibou qui lui avait apporté la lettre, il ouvrit celle-ci dans la précipitation. À la première lecture, il ne comprit pas un traître mot de ce qui était inscrit sur le parchemin. Les lettres étaient écrites à la va-vite et certaines manquaient à l'appel pour construire des mots.

Il relut une seconde fois le message de l'élève et comprit enfin qu'elle avait besoin d'aide. L'hibou ne s'était pas encore envolé et le Serdaigle l'intima de lui montrer le chemin pour rejoindre Syla. Par chance, le jeune homme était déjà habillé. Il s'arma de sa baguette et suivit le volatile en-dehors de son loft. Celui-ci volait vite et le bleu-et-bronze dut presque courir sur tout le trajet pour ne pas le perdre de vue. Bien heureusement, ils trouvèrent vite Syla assise sur un banc d'une rue moins fréquentée que d'autres. Caleb sut tout de suite que quelque chose clochait. Elle avait un air hagard et ne l'avait même pas remarqué alors qu'il avait été discret comme un bœuf. //

- Par Merlin, Syla... Que t'arrive-t-il ?

[Yasashi]

// Malgré le brouhaha de la vie de Londres, Syla ne réagissait pas. Elle qui, d’ordinaire, était attirée par la moindre source de son, pour comprendre d’où elle venait, elle qui était si curieuse, elle ne bougeait pas d’un poil, son regard toujours fixé sur un point inexistant. Elle était dans un piteux état, autant mentalement que physiquement. Son genou montrait encore l’hématome qu’elle s’était fait en sortant de chez elle quelques jours plus tôt, mais on voyait surtout qu’elle était fatiguée. Sa peau était pâle, ses yeux cernés de noir, ses traits creusés… Elle n’avait pas mangé ni dormi depuis l’accident, et ça se voyait.

Sur ses genoux, le hibou tentait toujours de la faire réagir, lui picorant même un peu le bras pour avoir un remerciement, mais c’était comme si un mur était présent dans l’esprit de l’adolescente, la coupant totalement de l’extérieur. Un mur de ténèbres et de froid, la coupant de toute sensation ou de toute réaction.

Pourtant, une voix réussit à transpercer légèrement la coquille, faisant relever légèrement la tête à la demoiselle, qui remarqua enfin la présence du garçon près d’elle. Caleb… Elle se souvenait qu’il l’avait aidée lors de sa petite fugue, puis qu’il lui avait une solution pour son nœud gordien, même si, au final, c’était la mort de sa sœur qui l’avait résolu. Enfin résolu…
Toujours était-il qu’elle ne comprenait pas ce qu’il faisait là, surtout qu’il avait l’air… inquiet… ? C’était étrange pour Syla de voir une telle expression sur le visage de quelqu’un, elle qui, depuis deux jours, n’était entourée que des visages pleins de flegme des enquêteurs qui lui posaient toutes sortes de questions. Seule Melany semblait réellement inquiète pour elle, donnant tort bien trop tard à sa jumelle qui pensait qu’elle ne faisait que jouer la comédie. Vu comme elle s’était liguée contre son époux pour protéger la plus jeune, ça ne pouvait pas être du mensonge…

Son attention se reposa sur Caleb, qui semblait attendre une réponse depuis un certain temps déjà. Pourtant, elle savait qu’elle n’arriverait pas à parler, qu’elle n’en aurait pas la force… Si elle n’avait pas pu le faire lorsqu’on la questionnait, comment le pourrait-elle maintenant… ? Mais alors qu’elle revoyait, une fois de plus, l’accident dans son esprit, la légère faille qu’avait créée Caleb dans ses ténèbres s’élargit. Son corps se mit à trembler et elle éclata en sanglots, incapable de proférer un mot ou de se contrôler, n’essayant même pas de cacher ses larmes. //

[Katleen Makerley]

// La jeune fille leva doucement la tête vers Caleb. Ce dernier essaya de croiser son regard, mais les yeux de Syla ne cessaient de se fixer sur un point derrière lui. L'inquiétude du Serdaigle redoubla. Que pouvait-il bien s'être passé pour qu'il la trouve dans un tel état ?

Il voyait bien qu'elle essayait de lui répondre, de lui expliquer pourquoi elle était dans cet état-là, mais sa bouche se refermait à chaque fois sans laisser échapper aucun son. Quelques instants passèrent puis la jeune fille finit par craquer et éclata en sanglots. Le bleu-et-bronze était peu doué pour réconforter des gens qu'il n'avait vu qu'une fois, mais en même temps Syla semblait en détresse profonde. Il s'approcha un peu plus, esquissant un geste vers elle. Il laissa son bras retomber trouvant son action ridicule. Il décida de s'asseoir simplement à ses côtés et attendit que ses larmes se tarissent.

Il lui laissa tout le temps dont elle avait besoin. Les pleurs aidaient souvent à soulager la peine, même si dans ce cas particulier, il semblait à Caleb que ce ne serait pas suffisant. Il se doutait qu'elle finirait bien par lui répondre, par lui expliquer la raison de son parchemin gribouillé à la va-vite, par lui dire pourquoi elle se trouvait dans cet état-là en plein milieu de la capitale. //

[RP ABANDONNE]