Bureau du Concierge

[Ryo]

// Fort heureusement, pour le moment, Rosidae ne fit pas de mauvais geste qui aurait pu faire dégénérer la situation. Ryô ne savait plus quoi trop penser d'elle. Enfin, il n'avait pas trop de commentaire à lui faire sur sa réaction car lui-même se montrait souvent sous un autre jour quand il ne connaissait pas bien la personne... alors non, il ne ferait aucun commentaire. Finalement, reprenant le dossier, elle se mit à lui expliquer : //

- Le concierge est la pire fouine qui existe. Il possède un dossier sur chaque élève de ce château. Il est probable que le tien soit déjà crée malgré le fait que tu viennes d'arriver. Le mien, comme tu peux le voir, est plutôt épais. Je n'étais pas un ange à mon arrivée ici. Et pour mon bien, il vaut mieux effacer toute trace de mon passage.

// Ryô l'écouta attentivement, traduisant mentalement ce qu'elle disait, et supposant dans les passages qu'il ne comprit pas immédiatement, comme d'habitude. Du coup, il se mit à réfléchir un peu, avant de lui demander simplement, comme si c'était "normal" : //

- Et tu n'aurais pas un sort qui permettrait de faire une copie, dans ce cas ? Comme ça, si tu tiens vraiment à prendre ce dossier, tu le copies, tu laisses le faux ici, tu arranges ton affaire avant que le concierge se rende compte de la supercherie et après, tu remets tout à sa place... en remettant le dossier original que tu auras modifié. ça fait plus discret qu'un dossier manquant, tu ne trouves pas ? Surtout que le nombre d'élève est très grand, alors avant qu'il se mette à s'intéresser de nouveau à ton cas... tu me suis ?

// Ça, c'était l'histoire de la carte d'identité faussée qui lui avait donné l'idée, du coup. Parce que bon, il n'avait pas trop de commentaire à faire à la jeune fille rousse, il ne valait pas mieux, parfois. Alors les coups tordus pour éviter que l'Etat le prenne en charge, Ryô en avait fait. Malgré les huissiers à ses portes juste parce qu'il ne gagnait pas assez pour couvrir ses fins de mois. Ah, la misère, ça pouvait pousser à faire bien des choses... //

[Arsenic Rosidae]

- Et tu n'aurais pas un sort qui permettrait de faire une copie, dans ce cas ? Comme ça, si tu tiens vraiment à prendre ce dossier, tu le copies, tu laisses le faux ici, tu arranges ton affaire avant que le concierge se rende compte de la supercherie et après, tu remets tout à sa place... en remettant le dossier original que tu auras modifié. Ça fait plus discret qu'un dossier manquant, tu ne trouves pas ? Surtout que le nombre d'élève est très grand, alors avant qu'il se mette à s'intéresser de nouveau à ton cas... tu me suis ?

// L'accent de l'asiatique transformait les sonorités de quelques mots mais Arsenic n'y fit pas attention. Elle secoua la tête. //

- Non, tu ne comprends pas. Je ne veux pas que mon nom soit inscrit quelque part.

// Ce ne fut qu'après avoir parlé qu'elle se rendit compte que l'idée que proposait le Gryffondor était loin d'être raisonnable. Elle se surprit à penser que, finalement, il n'était peut-être pas aussi irrécupérable que ça. La jeune femme ne faisait par ailleurs aucune distinction entre les élèves des différentes maisons. En revanche, elle classait ses camarades en fonction de leur puissance magique et intelligence. Mais la répartition du choixpeau apportait tout de même des indications sur le caractère des personnes. Soudain, son esprit s'embruma. La vert et argent était sujette à de drôles de phénomènes. Elle ne restait jamais trop longtemps "normale". Par moment, des envies inopinées l'assaillaient et l'empêchaient de raisonner clairement. Cela se matérialisait le plus souvent par des gestes enfantins ou même des paroles inappropriées. C'est ainsi qu'elle demanda, comme si cela était normal. //

- Quelle heure est-il ?

// Hander gaussa, habitué à ces changements de comportement fréquents. Il passa la plume de la chouette blanche tachetée de noir dans son autre main et entreprit de caresser son crâne chauve et crasseux avec. Il frissonnait chaque fois que la penne passait sur sa peau. Que sa vision était pathétique ; pis encore, sa maîtresse avait désormais les yeux grand ouverts. Le couple qu'ils formaient était vraiment des plus cocasses. //

[Ryo]

- Non, tu ne comprends pas. Je ne veux pas que mon nom soit inscrit quelque part.

- Eh bien... tu l'effaces, tout simplement, dans ce cas. proposa alors Ryô, toujours de la même façon, comme s'il s'agissait d'une banalité. Avec toutes les choses incroyables que tous faisaient avec leurs sorts, pourquoi pas être capable de ça, aussi ? Ou dans le genre. Suffisait d'avoir un peu d'imagination.

// Ryô ne savait pas trop ce qui lui prenait à proposer des choses pareilles, peut-être parce qu'il avait dû user de ce genre de coup foireux pour s'en sortir, peut-être. Il n'en était pas vraiment fier, sa famille le saurait, autant dire qu'il ne serait pas sourd. Sauf que ses parents étaient morts, tués dans cet accident. Et que pendant trois longs mois, Ryô, à défaut d'avoir les moyens de se payer un aller au Japon, il avait envoyé des lettres là-bas, à ce qui lui restait de famille, et même quelques amis, si jamais, au cas où. Il n'avait eu aucune réponse. Ce qui l'avait encore plus blessé. Il s'était senti abandonné, comme soudainement effacé de la mémoire des gens, comme s'il n'avait jamais existé...il se demandait bien ce qu'il s'était passé, d'ailleurs. Et ça l'attristait. Énormément. L'avaient-ils vraiment tous oublié ? Pourquoi personne n'était venu le chercher ? Ou au moins lui répondre, si les moyens n'y étaient pas ? Un timbre, du papier et une enveloppe, ce n'était pas la mort à payer ! Même pour les envoyer à l'autre bout du monde !
En arrivant ici, Ryô avait recommencé... hier soir, il en avait envoyé une autre, par hibou. En espérant avoir une réponse, cette fois-ci. Parce qu'il était vivant, bon sang, il avait survécu, alors pourquoi toute cette ignorance ?! Non, depuis, Ryô se sentait trahi, trahi et abandonné, et il espérait vraiment que ça soit un malentendu...

Du coup... face à Rosidae, ses explications, tout... d'un coup, il se mettait à lui proposer diverses idées pour s'en sortir face à l'administration de l'école... pourquoi ça ? Pourquoi vouloir aider cette fille qui lui ferait peut-être un sale coup après ? Il n'en savait rien... il agissait, c'était tout.

D'un seul coup, elle sembla changer d'attitude, en lui demandant, carrément, sans aucun rapport : //

- Quelle heure est-il ?

- Je n'en sais rien... je suppose... 16 heures 45.

// "Suppose", oui, parce que Ryô n'avait pas l'heure sur lui. Mais il n'avait quand même pas dit sa réponse au hasard, il l'avait un peu calculée. Il avait fini son dernier cours voilà 5 minutes et là, le temps de se laisser piquer par sa curiosité et de se faire entraîner par Rosidae, ça devait faire à peu près dix minutes qu'ils étaient en train de "parler". Après, ça pouvait avoir une différence de deux-trois minutes, évidemment, mais Ryô s'était toujours débrouillé ainsi. //

[Arsenic Rosidae]

- Je n'en sais rien... je suppose... 16 heures 45.

// La jeune femme semblait perplexe. Elle n'avait ni le sens de l'orientation, ni la notion du temps. Elle vivait dans sa bulle, loin du tumulte humain. Dix-sept heures approchait. L'heure à laquelle le concierge revenait vers son bureau. Hander avait passé une semaine entière à épier ses allées et venues, caché derrière l'une des colonnes du rez-de-chaussée. Il avait noté le plus précisément possible les heures à laquelle Quintus Billybork entrait et sortait. Le vieil homme avait prit de drôles d'habitudes et, généralement, il passait son après-midi à errer dans les couloirs à le recherche de fauteurs de trouble. Arsenic ferma ses yeux. Seize heures et quarante-cinq minutes. Le concierge trainait au deuxième étage. Le temps qu'il traversât le premier et qu'il redescendît à son bureau... Oui, il lui restait du temps. La Serpentarde se dirigea prestement vers le meuble en bois. Elle ouvrit violemment les casiers et fouilla les dossiers. //

- Hander, va sur le bureau. Prends un parchemin et une plume et écris le plus nettement possible ce que je vais te dicter.

// Elle leva les yeux vers son camarade, avant de se mettre à parler. //

- Cher Monsieur Bil... Quel est son nom déjà ?

- Billybork.

- Ah oui, écris-le, ordonna-t-elle à son elfe avant de replonger dans le tas de dossiers. Ensuite... Il a été prouvé par nos services que vous exerciez une surveillance abusive sur les élèves, en particulier ceux appartenant à la noble maison de Serpentard.

// Elle s'arrêta et émit un petit cri de victoire. Elle s'approcha du Gryffondor et lui tendit un dossier rouge. //

- Bienvenue en prison, lui souffla-t-elle. Non, Ronder, tu ne notes pas cela. Reprenons.

// Elle laissa l'asiatique avec son dossier, étonnement épais malgré son arrivée récente. Le concierge était une commère. En plus d'y inscrire les méfaits et les punitions des élèves, il conservait dans ces dossiers tous les ragots qui lui parvenaient. Ainsi, certains adolescents étaient surveillés par Billybork parce que leurs parents avaient mauvaise réputation ou parce qu'ils avaient déjà commis des délits à l'extérieur du château. D'autres encore, et c'était le cas d'Arsenic, auraient pu retrouver dans leur dossier toute leur enfance. Chaque étape de leur vie, souvent déformée, était narrée. Le concierge trouvait sans doute cela amusant de ressortir un tas de feuilles de temps à autre et de les lire tel un bouquin passionnant. Mais cela déplaisait fortement à la Serpentarde. Elle avait eu vent de l'existence de son dossier par Hander qui, un jour pluvieux, alors que sa maîtresse était en cours, s'était amusé à fouiner partout. Il était alors entré par mégarde dans cette obscure pièce et s'était faufilé, plus discret que jamais, derrière le concierge, alors confortablement installé. Une tasse de café fumante trônait sur le bureau, à côté d'une pile de dossiers, tous bleus. Quintus Billybork en écorchait un, riant ou criant d'indignation par moment. Hander avait patienté, piqué par la curiosité. Une fois que l'homme eut été parti, il avait sauté sur le bureau et parcouru des yeux les premières feuilles. Il fut surpris par sa découverte et s'était empressé de prévenir sa maîtresse. //

- Je vous saurai gré de cesser vos agissements contraires à plusieurs libertés. Si nous apprenons que tout cela continue, nous serons dans l'obligation d'intervenir.

// Menaces, menaces. L'adolescente aux cheveux rouges sortit de son jeans un petit sceau qu'elle lança à son elfe, pathétiquement installé sur la chaise faisant face au bureau. Il devait tendre le cou pour parvenir à voir ce qu'il écrivait. Hander attrapa le cachet, claqua des doigts pour l'enduire de cire, plia le parchemin et apposa le sceau. Sceau qui se révéla être du Ministère. Arsène Rosidae se l'était procuré il y a plusieurs années sous prétexte "que cela pouvait toujours servir". Arsenic fit signe à sa créature de mettre la lettre bien en évidence sur le secrétaire, elle se tourna ensuite vers le Gryffondor et lui adressa un sourire étrange. //

- Il doit être seize heures quarante-huit maintenant.

[Ryo]

// Arsenic donna un ordre à sa "chose", qui se mit à écrire. Elle finit ensuite par lui tendre un dossier rouge, en lui souhaitant un genre de "bienvenue en enfer". Super sympathique.

Ryô était surpris. Voilà deux jour qu'il était là, et il avait déjà un aussi gros dossier ? Pourtant, il n'avait pas encore eu le temps d'accomplir des méfaits ! Oui, bon, là, il était en sale posture, oui. Mais Ryô, ne voulant pas se laisser emporter, replaça le dossier dans le tiroir, grognant un : //

- Je n'ai pas envie de le voir !

** Pas question de me faire pincer, en plus ! **

// Le poser sur le bureau, ça aurait tout trahi. On l'aurait directement accusé. D'où le cassage de tête à ranger le dossier à sa place.

N'empêche, en écoutant ce que dictait Rosidae, il eut une esquisse de sourire ironique. Il se demandait quelle tête il ferait, ce concierge en voyant ça. Mais Ryô ne se risquerait pas à aller voir par lui-même. Il venait à peine d'arriver, autant ne pas se faire déjà remarquer avec des faits pas très glorieux. Quand Rosidae sortit un sceau, Ryô ne put s'empêcher de lui envoyer : //

- Hey, pas mal, le coup du papier officiel...

// Le pire, c'était qu'il le pensait vraiment. Lui avait dû galérer et monter toute une histoire pour pouvoir se faire faire une seconde carte d'identité alors que la sienne, très abîmée à cause de l'accident, était encore valide. Et elle, elle sortait un truc qui avait l'air officiel, et ça pouvait passer comme ça comme une lettre à la poste.

Quand Rosidae le regarda de nouveau quand Ryô s'éloigna du bureau pour se diriger vers l'entrée, elle lui fit : //

- Il doit être seize heures quarante-huit maintenant.

- Alors si tu as terminé, qu'attends-tu pour te tirer avant de te faire prendre ? Pas vu, pas pris, comme on dit...En tout cas, c'est ce que je vais faire. Je ne tiens pas à donner des raisons pour épaissir mon dossier. Je suppose que tu es d'accord avec ça.

// De là, il se rapprocha de la porte, mais avant de l'ouvrir, il se montra attentif au moindre bruit provenant de l'extérieur. Constatant que la voie semblait libre, il la poussa, fit signe à Rosidae comme la dernière fois pour dire "à la prochaine", mais en lui envoyant cette fois, une expression ironique sur le visage : //

- En espérant que ta fausse lettre fonctionnera ! J'ai hâte de voir le résultat !

// Oui, bon, ce n'était pas bien, mais Ryô ne pouvait pas s'en empêcher. Évidemment, il ne dirait rien, il se tairait. Alors discrètement, il s'éloigna dans le couloir, rejoignant la foule plus loin comme si de rien n'était, le plus innocemment possible. //

[Arsenic Rosidae]

- Je n'ai pas envie de le voir !

// Arsenic ne l'entendit même pas tant elle était absorbée par les mots qu'elle dictait à Hander. Trouver le dossier du Gryffondor avait été plus facile qu'elle ne pensait. Les photos piètrement agrafées sur chaque première page y étaient pour quelque chose. Il n'y avait pas tellement d'asiatiques ici. Au moins, maintenant, elle connaissait son nom. Elle remarqua à peine le manège de son camarade lorsqu'il passa près d'elle pour remettre son dossier dans le tiroir, toujours ouvert. //

- Hey, pas mal, le coup du papier officiel...

// La Serpentarde sourit imperceptiblement avant de lancer le sceau à Hander. Une fois que la lettre fut terminée et cachetée, la jeune femme regarda le rouge et or, qui se dirigeait vers la sortie. //

- Il doit être seize heures quarante-huit maintenant.

- Alors si tu as terminé, qu'attends-tu pour te tirer avant de te faire prendre ? Pas vu, pas pris, comme on dit... En tout cas, c'est ce que je vais faire. Je ne tiens pas à donner des raisons pour épaissir mon dossier. Je suppose que tu es d'accord avec ça.

// Arsenic haussa les épaules. Elle ne se ferait pas prendre. D'ailleurs, elle ne s'était jamais faite prendre. Les seuls méfaits inscrits dans son dossier vert étaient ceux qu'avaient rapporté les élèves désireux de se venger d'elle. Or, personne n'avait jamais vu la jeune Rosidae voler des livres dans la Réserve ou tuer le crapaud trop hideux d'un première année. Tout n'était que supposition. Le Gryffondor vérifia qu'il pouvait partir sans être vu et, avant de mettre un pied à l'extérieur du bureau, il lança : //

- En espérant que ta fausse lettre fonctionnera ! J'ai hâte de voir le résultat !

// Une fois que la porte fut close derrière lui, la vert et argent se tourna vers Hander. //

- Ressors-moi son dossier.

// Le petit elfe descendit de la chaise et avança nonchalamment vers le meuble en bois. Cependant qu'il se hissait difficilement au niveau du bon tiroir, sa maîtresse se colla à la porte. Le concierge devait être rendu au premier étage désormais. Juste le temps d'accomplir un dernier petit délit. Hander trouva le dossier au bout de quelques secondes et l'apporta à la jeune femme, non sans avoir tout remis en place autour. //

- Monsieur a dit qu'il avait hâte de voir le résultat ? Eh bien, nous allons faire en sorte qu'il soit le premier au courant.

// La jeune femme aux cheveux rouges ne prit même pas la peine d'ouvrir le dossier du Gryffondor ; sa vie ne l'intéressait pas. Elle se contenta d'y retirer quelques feuilles au hasard, en en laissant volontairement tomber une sur le sol et en froissant le dossier. Elle revint ensuite vers le meuble et, au lieu de le ranger à sa place initiale, le classa n'importe où. Une fois que cela fut fait, elle alla éteindre la lampe à pétrole et fit signe à son elfe de sortir. //

- Vous pouvez venir, Madame. Il n'y a personne.

// C'est un large sourire qu'elle offrit au concierge lorsqu'ils se croisèrent dans les escaliers. Elle fit brûler les feuilles volées dans la soirée, dans l'âtre de sa Salle Commune. //

[Maya Brown]

[Nouveau RP avec Wyvern]

// C’était de bonne heure, dans le début de la matinée que Maya s’était levée, incapable de dormir cette nuit-là. Elle se vêtit de ses habituels vêtements longs ainsi que de son foulard avant de prendre son sac et de se promener dans les couloirs de Poudlard pour chercher quelque chose qui peut-être attirerait son attention. Elle passa rapidement devant quelques portes inconnues, et sortit de son sac un petit morceau de chocolat volé aux cuisines par son elfe. Elle croqua dedans, tout en accélérant le pas, vu le peu de choses intéressantes qu’elle voyait au Rez-de-Chaussée. Lorsqu’elle passa devant une porte poussiéreuse, elle continua son chemin, s’en était une porte comme les dizaines d’autres précédentes qu’elle avait croisées. Elle lit tout de même rapidement l’écriteau sur la porte. //

** Bureau du concierge **

// Ayant dépassé de quelques centimètres la dernière porte, elle stoppa le pas, puis recula, le sourire aux lèvres. Le fameux bureau du concierge, avec des centaines et des centaines d’objets interdits à l’intérieur, confisqués par le concierge. Elle s’était déjà fait confisqué bien des choses inutiles, qu’elle avait retrouvées par-ci, par-là ou qu’elle avait volées à d’autres élèves qui en avaient des identiques. Pourtant, ce bureau si petit et peu intéressant était une distraction tout autre pour elle. C’est pourquoi elle regarda à gauche, à droite, et en arrière d’elle, vérifiant une présence humaine et aussi dans le bureau convoité. Puis, ne sentant personne, elle pénétra la porte, dont elle se surprit n’était pas barrée. Peut-être le concierge avait oublié de la barrer en sortant de son bureau. Lorsqu’elle fut à l’intérieur, elle referma la porte derrière elle et s’avança. Pourtant en aillant bien vérifié avant d’entrer, elle sentait que quelqu’un était à l’intérieur. Elle ricana silencieusement. Elle interpella la personne qui ne semblait visiblement pas vouloir se montrer, de sa voix la plus grave tout en cherchant du regard. //

- Qui est là ? Allez, montre toi, je ne vais pas te manger… ! Ou peut-être que si …

[Wyvern]

// Wyvern Kasterll était quelqu'un de plutôt… Organisé. Ainsi, quatre jours sur les sept de la semaine, il sortait de son dortoir. Il visitait Poudlard, trouvait des passages secrets, essayait de s'infiltrer dans d'autres salles communes, bref, la routine. Aujourd'hui c'était quelque peu différent, même si il s'apprêtait à retourner là où il était allé des centaines de fois ; ce fichu concierge lui avait volé tous ses champignons hallucinatoires ! Le bureau ne lui était pas inconnu. Lorsqu'il rentra dedans, comme lors de ses deux dernières visites dedans, il prit garde à ne pas buter sur la marche saillante de l'entrée. Son dernier souci était de savoir si quelqu'un était à l'intérieur. De toute façon, n'était-il pas habitué à se faire passer de drôles de savons ? Il constata néanmoins que personne n'était dans la pièce non-éclairée. Il fourra doucement sa main droite dans sa poche, la seule de sa veste, elle-même mise pour pouvoir cacher ses beaux champignons au retour. Jamais Wyvern n'aurait mis une veste pour cause de température, celle de son corps dépassant la plupart des cas humains. Il en sortit son bâton finement taillé en bois d'Epicéa. //

- Lumos ! chuchota-t-il, les yeux aussitôt aveuglés par la lumière jaillissant de sa baguette magique.

// Wyvern fouilla dans le tiroir de droite qu'il connaissait si bien, avant de réussir à ressortir, malgré la masse incongrue d'objets loufoques présents dans cet "antre", un de ses champignons. Alors qu'il reprenait sa fouille consciencieuse, il entendit des bruit de pas dans le couloir, devant la porte. Il se figea, ne respira plus que par de brefs souffles saccadés. Une ombre passa devant la porte entrebâillée. Wyvern cacha du mieux qu'il pût sa baguette illuminée. La silhouette s'avança, dépassa le bureau, puis s'arrêta. //

** Ce n'est pas le concierge. ** pensa-t-il, ** Jamais ce vieux débris de Quintus n'hésiterait autant. C'est un élève. Cool.* *

// Évidemment, l'inconnu entra. Wyvern se détendit en voyant son dos droit et non voûté, réalisant que si ç'aurait été le concierge il aurait écopé d'un travail d’intérêt général. Aller ramasser des champignons -non-hallucinatoires cette-fois- dans la forêt interdite ? Non merci. Il reconnut néanmoins la personne qui se trouvait en face de lui, ce qui ne l'enchanta guère. Maya Brown, semblait-il. Ce n'était pas vraiment quelqu'un d'aimable, aux yeux de Wyvern. //

- Qui est là ? Allez, montre toi, je ne vais pas te manger… ! Ou peut-être que si …

// Ces derniers mots… Était-ce de l'humour ? Ils avaient quasiment étés chuchotés. Wyvern répliqua, butant presque sur une chaise au passage. //

- Ah, tu ne vas pas me manger ? Tu me vois honoré. Ta face de sorcière m'avait laissé penser le contraire.

// Nul. Oui, c'était nul. La nuit, 50% de sa capacités à blesser de ses mots était active seulement. Du moins, pensait-il. La fatigue ? Que nenni. Plutôt la flemme. //

[Maya Brown]

// En ayant prononcé à voix basse ces derniers mots de façon provocante, elle attendit quelques secondes et décida d'avancer. L'autre personne qui se trouvait dans le bureau du concierge devait sûrement l'avoir vu, car celui-ci, ou celle-ci avait allumer sa baguette un peu plutôt. Cependant, celle-ci ne le remarqua pas vraiment ; c'est seulement au son de la voix, visiblement un jeune homme, qu'elle put savoir qui s'était, à en déduire par son intuition habituelle. Wyvern Kasterll. Le garçon qui était dans le Parc l'autre jour. Elle n'avait même pas besoin de voir son visage pour le déteste tout de suite. //

- Ah, tu ne vas pas me manger ? Tu me vois honoré. Ta face de sorcière m'avait laissé penser le contraire.

// La Serdaigle était en train d'habituer ses yeux à l'obscurité du bureau en scrutant les lieux. Elle avait tourné la tête lorsque le Serpentard l'avait provoquée quelques secondes avant et elle s'était figée, un rictus s'affichant sur son visage. Elle ne put s'empêcher de pouffer de rire face à l'insulte du vert-et-argent. Certes elle n'était pas forte en insultes, mais celle-là, on lui avait fait des centaines et des centaines de fois, ce pourquoi elle n'était pas capable d'arrêter de rire. Elle s'approcha de lui, à pas lents. Elle s'arrêta de rire, en fermant sa bouche, pourtant, ses lèvres bougeaient encore toutes seules. Lorsqu'elle arriva en face de lui, elle tourna autour de lui et s'arrêta à son oreille. Elle avait arrêter de rire. //

- Et bien merci, d'entendre ça m'a fait marrer, mais de voir ta face de Serpent m'a fait arrêter de rire. Tu sais comme j'aime ça répéter. Tu crois qu'une de ces insultes matinales me fiche la trouille ? Je sais comment tu es, Wyvern Kasterll. Pas besoin de le nier, on se ressemble. Quoique tu peux être bien plus rusé que moi en insultes..

// Elle contourna le garçon et ouvrit le tiroir que le serpentard n'avait pas bien fermé par la précipitation. //

- Et je te conseille que si tu veux être plus discret, Monsieur Invisible, tu devrais apprendre à effacer les traces de tes passages... ! Je vois que tu aurais besoin d’aide , je me sens gentille pour t’aider .

// Et elle lui fit simplement un clin d’œil en fermant fortement le tiroir. //

[Wyvern]

// La Serdaigle se mit à rire. Brusquement. il avait du être amusant. Elle resta plantée là, riant silencieusement, puis s'approcha de Wyvern. Il sentait les problèmes arriver, lui souffler dans l'oreille. Si la jeune fille pouvait être comparée à des problèmes. Ayant arrêté de ricaner, elle articula : //

- Et bien merci, d'entendre ça m'a fait marrer, mais de voir ta face de Serpent m'a fait arrêter de rire. Tu sais comme j'aime ça répéter. Tu crois qu'une de ces insultes matinales me fiche la trouille ? Je sais comment tu es, Wyvern Kasterll. Pas besoin de le nier, on se ressemble. Quoique tu peux être bien plus rusé que moi en insultes..

// Oui, le Vert-et-Argent avait déjà remarqué qu'elle aimait répéter ce qu'on lui disait, avec les quelques modifications nécessaires pour que l'insulte soit applicable à la personne en face d'elle. Comment connaissait-elle son nom ? Et comment pouvait-elle affirmer qu'ils se ressemblaient ? Ce n'était pas évident. Tout bien réfléchi, il y avait peut-être un petit air de famille, entre leurs moues narquoises. Mais de là à dire qu'ils se ressemblaient, elle allait un peu vite dans son raisonnement. Très vite même. Quant à la dernière phrase, elle avait indubitablement raison. Elle reprit, après s'être déplacée agilement vers le tiroir que Wyvern avait mal refermé. //

- Et je te conseille que si tu veux être plus discret, Monsieur Invisible, tu devrais apprendre à effacer les traces de tes passages... ! Je vois que tu aurais besoin d’aide , je me sens gentille pour t’aider .

// À peine lui avait-elle fait un clin d'oeil, et refermé le tiroir, la réponse fusa. //

- Je n'ai aucunement besoin de ton aide.

// Le Serpentard avait été direct. Mais pour qui se prenait-elle ? Aide ? C'était la seule chose dont il n'avait pas besoin. //

[RP suspendu]