Dans les Marches

[Maya Brown]

- Dis-moi, tu n'aurais pas les pied ronds, toi, par hasard ?

//La jeune fille ouvrit les yeux, et découvrit son ami avec un rictus sur le bord des lèvres, prêt à éclater dans un grand rire. Elle se leva, lui donna un bon coup sur le bras, comme pour se venger qu'il rit d'elle, puis répondit//

- Tu ne l'avais pas encore remarqué, depuis déjà deux jours ?

//Elle avait dit cela, et avait éclaté d'un fou rire. C'était rare les moments où elle riait comme ça, mais ça lui faisait du bien. Elle pouvait rire autant qu'elle le souhaitait, avec son ami ; il ne faisait pas de critique là-dessus. Elle avança sa tête, vers le bas des escaliers, puis retourna son regard vers son ami. Il avait les joues roses comme la fleur qui porte le même nom.//

- Euh.. tu vas bien Marcus ? J'ai fait quelque chose qui t'a gêné ?

//Elle lui dit ça aimablement, sur un ton doux et calme. Puis, en attendant la réponse, elle lui sourit et se recoucha contre les escaliers de pierres où ils étaient installés depuis quelques minutes.//

[Marcus Hitachiin]

- Tu ne l'avais pas encore remarqué, depuis déjà deux jours ?

//Marcus sourit, amusé. Pixounaa éclata alors de rire presque suivi par Marcus, mais il se retint, ils faisaient déjà assez de bruit. La Sersaigle tourna alors la tête et lui demanda, surprise ://

- Euh.. tu vas bien Marcus ? J'ai fait quelque chose qui t'a gêné ?

// Marcus l'a regarda alors interrogateur, se coucher contre les escaliers. Il vit alors dans son reflet dans une vitre, qu'il était rouge pivoine, on ne sait pourquoi. Il se regarda alors quelques secondes, étonné et ne comprenant pas, puis haussa les épaules.//

- Non, tu ne m'a pas gêné. Ca doit être la chaleur, peut-être...

[Marelle]

PNJ Ismaël PRINCE

That tonight’s gonna be a good night
That tonight’s gonna be a good night
That tonight’s gonna be a good, good night

A feeling, woohoo
That tonight’s gonna be a good night
That tonight’s gonna be a good night
That tonight’s gonna be a good, good night

A feeling
Tonight’s the night, let’s live it up
I got my money, let’s spend it up
Go out and smash it like oh my God
Jump off that sofa, let’s get, get off

L'élève qui chantait, ou plutôt braillait comme une casserole ces quelques paroles tout à fait moldues étaient un petit garçon aux cheveux blond comme ses pieds euh... comme les blés, et bête comme ses pieds (et non comme les blés) qui dévalaient la longue série de marches qui menaient de la Volière au Parc de Poudlard. Il venait d'envoyer un hibou et donc, un parchemin, à ses parents adoptifs. Il se plaisait finalement beaucoup à Poudlard mais en pouvait pas voir les Serpentard, même en peinture (et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé, puisqu'il en a transformé un en tableau vivant pour "essayer"). D'ailleurs c'était de leur faute s'il avait déjà eu une bonne dizaine de retenue. Après tout, s'ils ne le provoquaient pas, et bien... il ne riposterait pas. C'était très simple... mais les professeurs ne semblaient pas vouloir accepter cet argument si juste. Et là aussi, ce n'était pas faute d'avoir essayé de les convaincre. La fois où il avait attaqué un Serpentard sous leurs yeux pour leur montrer qu'il ripostait immédiatement ne les avait pas convaincu... et c'était d'ailleurs la raison de sa... euh... huitième retenue. Bon, Amos n'avait pas non plus été un ange dans sa jeunesse, alors, il pourra bien lui pardonner.

That tonight’s gonna be a good night
That tonight’s gonna be a good niiiiiiiiii Merlin !

Ismaël avait failli dévaler le reste des marches la tête la première à cause d'une marche plus petite que les autres. Battant des bras comme une poule essayant de s'envoler ou, selon lui, comme un hippogriffe fier et brave, il se stabilisa à grand peine. Il avait cependant négligé la présence d'un petit caillou sous sa chaussure qui se déroba et chuta sur les fesses, face à un homme qui montait, forcément, péniblement (étonnant non ?), le grand escalier. Le blondinet enleva de son visage toute marque particulièrement voyante de ses émotions, y mit celles d'un Gryffondor de première année qui venait de se casser la figure dans des marches de pierre et lui fit un grand sourire des plus charmeurs.

Bonjour Monsieur ! Vous cherchez quelqu'un ?

[July Andrews]

PNJ Kaname ANDREWS


// Décidément ce n'était pas son jour ! Après une série de sortilèges ultra compliqué sur un moldu à qui on avait fait ingurgiter une dose de trop de goutte de mort-vivant, la panique dans le service des potions, le " moldu " disait on avec beaucoup de curiosité ou bien de dégout si on était un sang-pur avait atterrit dans le service des sortilèges espérant que Kaname Andrews et sa baguette trouveraient une solution vu que les potions ne suffisaient pas... Le directeur du service des sortilèges et père de famille de deux adorable trésors ainsi que le parfait époux d'une femme comblée, reçut un hibou urgent de Poudlard, l'école de sorcellerie. //


- Une lettre ? De Poudlard ? Dieu du ciel ! July ! Qu'est ce que tu as encore fait ?


// Oui, adorable trésor, de sa magnifique rose était né une feuille exquise qui malheureusement... Avait hérité d'une épine... Mortelle ! Celle du genre : " Je suis à Gryffondor alors positive attitude, soleil, lumière, éclat.. " C'en était trop pour les pauvres yeux de Kaname, trop habitué aux ténèbres...
Ah ! Il aurait eu moins de problèmes si son enfant aurait été à Serpentard et si... Il aurait épousé une autre fleur de sang-pur, fanée. Que nini ! Les croisées sont les plus belles !
Il rangea ses affaires et transplana pour arriver devant les grilles de Poudlard. Ah ! Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas remis les pieds au château ! Depuis... Avant la naissance de July. Lors de son inscription lui promettant alors un bel avenir. Et c'est ainsi qu'il passa le portail et qu'il entreprit alors de gravir les marches du château lorsqu'il aperçut un blondinet qui hurlait d'une voix sinistre et fausse, se fracasser violemment la figure et atterrir à ses pieds... Aïe ! Ça doit faire mal !

Le pire ? C'est qu'il se remit debout sans rien broncher ! Comme si rien ne s'était passé ! Et en un sourire charmeur qui ne charmerait que des niffleurs il lui dit : //


- Bonjour Monsieur ! Vous cherchez quelqu'un ?

// Comment ? Un élève se permet de questionner si facilement Kaname Andrews ? Ancien Serpentard et Sang Pur ? Lui à coup sûr, c'était un né moldu ! Il jeta un regard, dédaigneux, vers son blason... Il ne manquait plus que ça ! Un Gryffondor ! Enfin bon, du moins il saurait ou était peut-être sa petite fille chérie ! Il susurra d'une voix doucereuse entre ses dents : //

- Bonjour jeune homme, en effet je cherche une personne sauriez-vous où est July Andrews ? Elle est... Préfète de votre maison. Si vous la voyez dites lui qu'elle vienne me voir dans le bureau de sa directrice, j'ai un tas d'effet personnel à lui transmettre. Oh et pour votre information je suis Kaname Andrews, son père..

// On pouvait apercevoir sous son bras un immense paquet avec écrit au feutre rouge et vert : " JULY ", c'était une écriture d'une petite fille, celle de sa sœur Delia. Encore un paquet de feuilles dessinées aux crayons de couleurs made in moldu ! Ah ! Et Kaname qui devait supporter ses bêtises... Juliana aurait dû l'écouter pour une fois... Abstenir ses filles de tout ce qui est moldu. Ils auraient été plus tranquilles ! Plus sains ! //

- Hmm oui ? Vous avez quelque chose à dire jeune étourdi ?

[Ryo]

C'était...le trou noir.

Ryô avait mis un bon moment avant de se réveiller de nouveau.

Un mois. Un long mois, sans aucune conscience.

Alors quelle ne fut pas sa surprise de se réveiller dans un lieu qui lui était totalement inconnu. Mais dont il reconnaissait très bien le style, ce fameux style qu'il détestait désormais plus que tout au monde : un hôpital.

Ces fameux lieux qui lui étaient synonymes de mort. En plus renforcé par ce blanc horrible qui chez lui était représentatif du deuil et de la mort.
Signification qui dans sa vie avait pris toute son ampleur. Sa meilleure amie était morte dans un hôpital, après tout. Ses parents aussi, et toutes ces personnes, sous ses yeux. Jamais un hôpital n'a sauvé de vie, pour lui.

Alors depuis, chaque fois qu'il s'en retrouvait dans un...dans, vraiment, ce genre d'endroit, chez lui, le mot "hôpital" était synonyme de Mouroir.

Surtout que la dernière fois qu'il était éveillé, il était à Poudlard.
Et là, il se retrouvait danjs un hôpital, ou dans ce qui était un comme un cercueil géant. Génial. Qu'est-ce qui lui était arrivé, encore ?

Ah bah tiens, ça lui revenait. Dispute qui fait mal. Un psychopate. Des déceptions. Et toujours aucune nouvelle du reste de sa famille, à croire qu'ils l'ont abandonné aussi.
Génial. Il allait de nouveau sombrer bien malgré-lui dans cette lourde solitude qui l'étouffait, duquel il tentait depuis des mois d'en sortir, et malgré tout sans y parvenir...dès qu'il semblait trouver une solution, non, il fallait que ça casse...y'avait vraiment de quoi se pendre, ou de mettre fin à sa vie.

Sauf qu'il était plus que borné. Doublé d'un fort instinct de survie, du coup. Alors il continuerait à se battre. Encore et encore.

Ainsi avait-il découvert qu'il était à l'hôpital Sainte Mangouste.
Et voulant à tout prix virer de cet endroit glauque, il partit direct à la recherche de la sortie. Pas besoin de chercher des affaires, il n'en avait pas, à part ses vêtements un peu abîmés sur lui.

Doucement, il se remémora les derniers évenements. Oui, au bout d'un moment, il avait comme vu un éclair blanc et...le trou noir. ça devait sûrement être là qu'il avait dû plonger dans ce coma...sachant qu'il avait duré un mois en ayant jeté un oeil sur un calendrier accroché à un mur.

Il se rendait aussi compte qu'il avait assez mal au crâne, il n'était pas encore au meilleur de sa forme, encore un peu nauséeux, étrange.
Comme s'il venait d'engrenger une foule de chose...

Et là, tout d'un coup, il se figea. Car il se rendit compte...qu'il ne se sentait plus aussi perdu qu'avant. Non. Normalement, dans ce monde de magie, ça aurait eu tendance à le surprendre, et il se serait méfié comme une bâte sauvage.
Là, non, il se rendait compte qu'il marchait en semblant savoir où il allait...

C'était tout bête. Et pourtant, ça avait toute son importance. Il avait retrouvé des souvenirs.

Malheureusement, pas tout ne lui revenait, il y avait encore une foule de choses floues dans sa tête, d'où ses maux, sûrement, mais...il se souvenait qu'il avait été étudiant Sorcier, au Japon. Et d'ailleurs, qu'au début, il avait eu une très rude dispute avec son père parce qu'il refusait d'y aller, refusant d'être séparée de sa meilleure amie qui était justement une moldue...
Une dispute qui lui avait fait assez mal au coeur, bien que forcément, il s'était réfugié sous des masques de froideur, de distance, et...d'aggressivité. Une façon qu'il avait trouvé de se protéger, tant il était réservé. Et qu'à 11 ans, pour se rebeller, il avait même été jusqu'à détruire la baguette qu'il avait eue, histoire de se faire licencier de l'école de Sorcellerie. Pas que ça. En refusant de participer aux cours, répondant mal, bref, en se faisant passer vraiment pour le mauvais genre, alors que dans le fond, il ne l'était pas.
Ce qui avait forcément fait qu'il n'avait pas été sourd en rentrant quand il s'était retrouvé de nouveau face à son père, qui était du genre très droit et très travailleur...voire même beaucoup trop...et qu'au final, ce fut son demi-frère qui parvint à le raisonner, à lui faire voir les choses autrement, qu'il ne serait pas seul, pas séparé à jamais de ceux qu'il aimait, car là avait été le véritable problème, qu'il avait cherché à faire comprendre. D'une manière assez excessive, certes. Mais n'empêche que là, au moins, les gens prêtaient enfin attention à vis pensées, plutôt que des paroles dîtes gentiment. En tout cas, ça lui était souvent arrivé. On ne l'écoutait pas ? Alors il agissait. Et là, bizarrement, ça fonctionnait.

ça, et bien d'autres souvenirs, encore. Comment ça s'était arrangé, ce qu'il avait appris, mais malheureusement...ou pas...toujours pas d'autres souvenirs concernant ce souvenir étrange qu'il avait eu aux Trois Balais avec July. Parce que celui-là, il l'intrigait vraiment.
Bien qu'il était heureux d'en avoir récupéré d'autres.

Bien. Maintenant, où pourrait-il aller ? Devait-il retourner à Poudlard ? Pas simple...personne n'avait dû remarquer sa disparition, bien que, s'il s'était retrouvé ici dans cet hôpital, il devait y avoir eu au moins quelqu'un pour l'y amener...mais qui, il n'en savait fichtre rien.

De nouveau, il ignorait où aller. Il savait ce qu'il voulait, mais pour ce faire...travailler dur de nouveau jusqu'à pouvoir rentrer, et voir ce qu'il s'était passé pour que ses lettres puissent rester sans réponse comme ça ?

Il devait voir.

Bon, Poudlard, peut-être que ça ne lui servait plus à rien. A voir. De toute façon, vu qu'il était seul, qu'il soit là ou pas n'allait pas faire grande différence...après tout...qui se souciait d'un grand orphelin qui était tombé dans la misère à cause d'un assassinat sur les routes de Londres ? Qui s'en soucierait ? Après tout, quand il venait juste de tout perdre, personne ne l'avait aidé...même pas la justice. Juste quelques mois de prison et une belle amende. Ryô se souvenait de ce mauvais sourire pleinement satisfait sur le visage de cet homme qu'il méprisait plus que tout au monde, du coup.

Il finit par sortir, après avoir assuré à l'administration du bâtiment qu'il était en état de partir.

Retrouvant peu à peu ses souvenirs, il put ainsi se diriger jusqu'à la gare King's Cross. A pied, évidemment. Pour rien au monde, il ne remonterait dans une bagnole. Alors les taxis, il les avait TRES vite oublié. ça ne le dérangeait pas, vu qu'il était sportif de nature.

Alors le train, un peu moyen, mais comme à la rentrée, il prit sur lui. Foncer dans le mur illusoire pour accéder à la voie 9 3/4, ça, pas de problème, ça ne l'impressionnait pas.
Le train, oui, un peu, du coup, depuis cet horrible accident qui avait bouleversé sa vie, et pas qu'un peu.

Le voyage lui parut long. Forcément, quand on redoutait les accidents...franchement...ils ne pouvaient pas y accéder en balais volant, sérieux ?

Tiens donc, voilà qu'il retrouvait ce genre d'allusion...alors qu'avant d'être ici, il ne l'utilisait plus, forcément, ayant perdu tous ses souvenirs du monde des sorciers...

Enfin arrivé, après de nombreuses heures qui lui avaient parues infinies, il voulut tenter le diable, et se diriger vers la volière. Ensuite...normalement...se trouver du travail à Pré-au-Lard, un logement, jusqu'à pouvoir financer son voyage du retour.

Parce que bon...l'école continuerait-elle de le recevoir ? Y avait-il réellement sa place, avec tout ce qui était arrivé ? Il ne savait pas. ça le rendait assez triste, d'ailleurs, mais là qu'il avait essayé de s'ouvrir un peu, on l'avait blessé, profondément. Du coup, par sécurité, il se réfugiait de nouveau dans la solitude, convaincu que décidément, il ne pouvait faire confiance à personne.

Ainsi repéra-t-il la tour de la Volière, vers laquelle il se dirigea, mais s'arrêta bien vite plusieurs mètres avant en voyant deux personnes.

Qu'il ne connaissait pas.

Enfin.

La tête du gamin lui disait vaguement quelque chose, il avait dû le croiser, mais pas côtoyé, du coup...

L'autre, c'était un homme, mais après, y mettre un nom dessus, non, il ne voyait vraiment pas.

Enfin, au moins, ce n'était pas ceux qui se disaient "amis". Il ne savait pas comment il réagirait. Pas méchamment, car il avait beau dire, il était incapable de se retourner contre des gens qu'il avait apprécié. Il se la jouait dur pour se protéger, souvent, mais ceci n'était qu'un masque, parce que dans le fond, c'était une véritable patte. Il fallait juste savoir le voir. Et une fois cela fait...Ryô laissait peu à peu tomber ses masques de distance et de froideur parfois, pour se montrer sous son véritable jour, tout en évitant au mieux de se faire marcher dessus, parce que bon, ça n'empêchait pas les disputes et à lui de dire ce qu'il pensait de temps en temps.

Devait-il avancer ?

Oui. S'il hésitait de nouveau, il ne s'en sortirait jamais. Mais quand on était d'un tempérament réservé et qu'on avait vécu une vie où on ne pouvait pas se permettre de faire confiance à qui que ce soit...approcher des inconnus était toujours un peu difficile. Le tout dissimulant un léger fond de timidité, bref, ça n'aidait pas.

Mais battant jusqu'au bout, il avança quand même, d'un pas décidé. Il devait avancer. Sinon, il ne s'en sortirait pas. Il fallait qu'il se batte, de nouveau.

Et ce fut en avançant qu'il surprit des bribes de la conversation, ce qui lui fit avoir un air de surprise qui le figea un peu.
Cet homme était donc le père de July ? La jeune fille lui en avait déjà très brièvement parlé...

Bon, du calme. Il ne le connaissait pas. Il venait JUSTE pour voir si PAR HASARD il avait ô par miracle une réponse de sa famille après 5-6 mois d'attente. Comme n'importe quel péquenaud de Poudlard. Enfin, s'il y était toujours, mais ça, pour le moment, autant le passer sous silence, hein.

Surtout que Ryô se rendait compte que du coup, il n'avait pas l'uniforme de Poudlard, et ni son blason, pour la peine. Bah, ça avait dû petre remis dans ses affaires dans le dortoir des gryffondor.

De toute façon, il s'adressait au gamin étalé à ses pieds. Et lui, en tant que bonne personne réservée, associable et renfermée, il allait pouvoir passer inaperçu. Enfin, peut-être. Parce que le problème, c'était que les deux personnes étaient bien devant l'entrée, forcément, sinon, ça ne serait pas drôle, et qu'en plus que bon, des étrangers venant de l'autre côté de la planète ici, ça ne courait pas forcément les rues.
Et quand on était du genre à ne pas trop aimer se faire remarquer, ben là, il y avait de fortes chances que ça soit loupé.
Tant pis. Dans ce cas, ben...il improviserait. C'est tout. Tant qu'on était poli et respectueux un minimum, il en ferait autant. Sinon...bah il réagirait en fonction. Comme d'habitude, il réagissait en écho. Quand on se montrait correct, il l'était. Si on se montrant insultant, il le devenait aussitôt. Et ainsi de suite.

De toute façon, il y aurait de fortes chances que les deux ne fassent pas attention à lui. Tant mieux, quelque part.

Il était en train de penser à ça, pendant qu'il avalait les derniers mètres qui le séparait de la tour...

[HRP]REPRISE RPEEEEEEEYYYYYYYYYYYYYYY 8D Punaise, ça faisait longtemps ! Puis ayant été invitée gentiment...x) Du coup...post looooonnnnnng désolée, pas calculé, comme d'hab xD En espérant que ça vous ira quand même ^^' et...bon courage xD[/HRP]

[Marelle]

PNJ Ismaël PRINCE

Bonjour jeune homme, en effet je cherche une personne sauriez-vous où est July Andrews ? Elle est... Préfète de votre maison. Si vous la voyez dites lui qu'elle vienne me voir dans le bureau de sa directrice, j'ai un tas d'effet personnel à lui transmettre. Oh et pour votre information je suis Kaname Andrews, son père..

Ismaël se retint à grand peine d'hausser un sourcil comme Am... comme qui ? Comme quelqu'un à qui il tenait beaucoup mais il ne savait pas qui. Am... Ama... Amos ! Son père adoptif tout simplement. Mais pourquoi pensait il à son père déjà ? Ah oui... parce qu'il se retenait d'hausser d'un air très professionnel un sourcil face à cet homme si... semblable à... Ismaël sentit le mal de tête poindre. Ainsi cet homme était semblable à quelqu'un de son passé, puisque seuls les débuts de réminiscences de son passé déclenchaient chez lui de tels maux de tête. Le Gryffondor se redressa dans le but de paraître plus grand mais ce fut un échec. L'homme restait un géant pour lui, un géant fichtrement terrifiant. Enfin... terrifiant pour tout le monde hormis pour quiconque avait le nom d'O'Neill, foi d'Ismaël. D'ailleurs, Monsieur Andrews qui semblait fier de ce nom, daigna l'autoriser à parler. Ah... il ne savait pas qui il avait en face de lui le morveux. Euh... il fallait bien l'admettre, autant Ismaël était consciencieux, manipulateur et réfléchis la plupart du temps, autant, et c'était cela que le Choixpeau avait perçu à sa répartition, cette réflexion pouvait se transformer en morgue et en répliques sarcastiques étonnantes pour son âge.

Monsieur, je me fiche totalement de savoir que vous êtes le père, la mère ou le grand père que quiconque est élève dans ce château si vous m'adressez la parole sur ce ton. Je suis peut être petit, moins cultivé et Gryffondor, je n'en reste pas moins un sorcier de Sang Pur et vous me devez le respect.

Ismaël avait serré les poings et remonté le menton comme pour appuyer ses propos. Ses cheveux blond voletaient dans les airs au grès de la brise qui se levait depuis quelques minutes et faisaient ressortir étrangement le noir de ses yeux. Si Ismaël n'avait pas les cheveux de son frère, ni son teint clair, ni la morgue qui suintait de chacun de ses propos, il avait indubitablement le port d'un Sang Pur élevé dans l'aristocratie sorcière, bien qu'il l'eut oublié. D'ailleurs, ses souvenirs refaisaient peu à peu surface. Par bribes. Comme si sa venue à Poudlard avait été l'électrochoc qui lui fallait. Bien sûr, ils laissaient derrière eux, devant eux et sur eux de violents maux de tête mais Ismaël parvenait désormais à distinguer des visages. Des noms. Une odeur d'embruns gelés qui se fracassaient non loin de là sur les falaises noires des...

Pardon. Vous disiez ?

Ismaël venait de reprendre contact avec la réalité alors que l'homme, le père de July, venait de lui poser ou plutôt reposer une question. Ismaël se passa une main songeuse dans les cheveux, les replaçant proprement. Il ne comprenait pas ceux qui s'ébouriffaient volontairement les cheveux.. comme si le vent, les sorts ratés et les gamineries des autres élèves ne le faisaient pas assez tout au long de la journée ! Ajoutez à cela les adultes qui croyaient intelligents de le faire pour vous rabaisser un peu plus et vous terminez la journée comme si vos cheveux avaient été laissés au soin de Doxys affamés et particulièrement joueurs. Euh... quel était le sujet initial de la réflexion déjà ? Ah oui... le positionnement spatial (parce que le positionnement temporel était relativement simple à trouver) de sa préfète adorée et adorable, autrement dit July Andrews, dont le père commençait à sincèrement s'impatienter.

July Andrews.... Ah oui ! Elle est... euh...

Ismaël vit un mouvement furtif rouge et or à sa droite et sauta sur l'occasion. Il chercha un instant dans sa mémoire surbookée où il l'avait déjà vu. Euh... un Gryffondor. Sixième année. Nouveau plus ou moins. Les rouages du cerveau d'Ismaël se mirent en mouvement et vite il fit le lien entre July et le Gryffondor. Tout en croisant les doigts, Ismaël cria au Gryffondor qui voulait sûrement, à l'instant même, devenir aussi visible que... qu'un... qu'une cape d'invisibilité tiens ! Ismaël ne se souvenait plus du nom de la bébête qui donnait gentiment ses poils pour tresser les capes d'invisibilité alors... il avait improvisé en pensé.

Ryo ! Comme je suis heureux de te voir ! Dis, tu t'entends bien avec Andrews non ? Tu peux aiguiller le gentil monsieur ?

[July Andrews]

- Monsieur, je me fiche totalement de savoir que vous êtes le père, la mère ou le grand père que quiconque est élève dans ce château si vous m'adressez la parole sur ce ton. Je suis peut être petit, moins cultivé et Gryffondor, je n'en reste pas moins un sorcier de Sang Pur et vous me devez le respect.

- Plaît il ? Monsieur est un petit plaisantin, décidément je ne supporte pas les Gryffondors, et ma pauvre petite princesse qui est tombée dans une maison aussi... Pourvu que la chance lui sourit enfin et qu'elle puisse épouser un Serpentard, un vrai !

- Pardon. Vous disiez ?

- Ha... Il est encore plus ignare qu'il en a l'air... Rien, je n'ai rien dis.

// Il se tourna vers le 6 ème année, à Gryffondor visiblement, mais vu son expression lui non plus ne devait pas en savoir plus. Voilà de quoi couper court à la conversation. Il le dévisagea froidement, à coup sûr c'était un sale sang de bourbe ! Ayant maintenu son regard dans celui de l'asiatique, il lui lança un regard plus sombre et plus froid, digne d'un Serpentard... Kaname avait peut-être épousé une sang-mêlé mais, tout son honneur lui était resté propre, sa fierté indemne malgré les efforts de Julianna pour le faire changer. //

- Et bien, me voilà pris de céphalées, je passerai d'abord par l'infirmerie. Vous n'avez qu'a discuter entre idiots. Après tout, vous vous comprenez n'est ce pas ? Je vais donc quérir ma fille, seul.


// Il passa près d'Ismaël, et contre toute attente, il lui lança un sourire chaleureux, oui ! Chaleureux, comme si... Comme si l'insulte qu'il avait proféré juste avant n'était jamais sorti de sa bouche, il dit : //

- Oh et au passage... Vous n'oublierez pas de dire bonjour à Amos de ma part, n'est ce pas Ismaël Gaétan Prince ?

// En vérité, Kaname connaissait bien Ismaël, puisqu'Amos et Kaname travaillaient souvent ensemble, de plus lorsque les parents adoptifs avait soupçonné une maltraitance chez Ismaël, il s'était tourné vers lui et l'avait examiné en personne !
Kaname lui lança un petit clin d'oeil et disparut au tournant. //

[Ryo]

Ryo ! Comme je suis heureux de te voir ! Dis, tu t'entends bien avec Andrews non ? Tu peux aiguiller le gentil monsieur ?

- J'ignore si on peut dire ça...

ne sut-il que lui répondre, un peu sombre, et gêné à la fois. ça l'en rendait malade. Pourquoi, au moment où les choses semblaient s'arranger, les choses avaient de nouveau...dégénéré ? Tout ce qu'il demandait depuis plusieurs mois...c'était de retrouver le sourire.

Pourquoi vivait-il encore ? Parce qu'il était plus que borné. Sinon, avec son vécu, il se serait fichu en l'air depuis longtemps...non, il continuait, à se battre, seulement, ça, personne n'arrivait à le voir...à comprendre sa solitude.

Si les choses pouvaient s'arranger...en restant amis, simplement...et comme il ne tenait pas à décevoir l'enthousiasme du gamin...

Il sentit alors un regard glacé. Habitué aux mauvais regards, il se redressa et soutint le regard de l'homme sans ciller. Pourquoi était-il si froid ? Qu'avait-il fait, ou dit, encore, pour mériter un regard pareil ? Quel c*nnard...

***Kiraina hito...***

Sa pensée fila toute seule. Ce monde était décidément peuplé d'imbéciles. Autant chez les moldus qu'ici. Lui qui aurait osé penser qu'il y en aurait moins.

- Je l'aurai fait sans problème. Mais ce genre de personne refuserait juste par une fierté stupide.

Ce fut tout ce qu'il répondit. Un peu froidement, vers l'homme, exprès. Ismaël n'y était pour rien, alors il n'avait aucune raison pour lui faire quoi que ce soit.

A la limite, s'il avait quelque chose à se reprocher vis-à-vis de cet homme, il n'aurait rien dit, ni l'aurait insulté mentalement, aurait accepté, ayant été élevé comme ça. Mais là, il ne voyait vraiment pas.
Alors soit monsieur s'expliquait comme une personne civilisée, soit il se perdait encore plus dans les méandres de l'imbécilité pure. Cet homme semblait avoir clairement choisi la seconde voie, vu qu'il s'éloigna, après avoir révélé qu'il était le père de July.
Et qu'il n'aimait pas les gryffondors. Raison pas valable, du coup.
Eh ben la pauvre. Décidément, on ne choisissait pas sa famille.

Il se tourna enfin vers le gamin, lui disant ensuite :

- C'était bien répondu, tout à l'heure.

[HRP : message purement RP je précise, au cas où, je ne mélange pas RP et HRP x)]

[Ancien(ne)]

*Céline monta les marches lentement pour ne pas faire tomber plumes et parchemins qu'elle tenait dans ses bras. Lorsqu'elle fut arrivée devant la petite porte en bois elle mit ses parchemins et plumes en équilibre sur son bras gauche et ouvrit la porte de sa main droite. Elle alla s'installer dans un petit coin et commença à réfléchir à se qu'elle pourrait bien écrire. Elle commença alors avec:

"Coucou maman,
J'espère que tout va bien à la maison, moi je vais très bien. Je suis à Serdaigle et mes camarades m'ont offert un accueil super chaleureux. Ils sont tous très sympa même ceux des autres maisons. Vivement les vacances que je puisse tout vous raconter en face.
A très bientôt,
Bisous
Céline.

Céline relut sa lettre et la jugea acceptable, elle l'attacha alors à une magnifique chouette de l'école et la fit s'envoler. Elle resta alors à la fenêtre pour comtempler pensivement les allées et venus des chouettes et des hiboux. Elle était complétement perdu dans ses pensées lorsque qu'elle entendit quelqu'un marmonner.*

-Toujours aussi inégaux ces escaliers!

[Isuki]

// Isuki Hadley, "pour célébrer son entrée en 5ème année", décida de s'offrir une chouette, rien que pour elle. Ces vieux rapaces de Poudlard étaient lents, trop lents ! Et pratiquement jamais disponibles, en plus... Non, elles ne les utiliseraient plus. Malheureusement, elle devrait s'en servir pour cette fois - la dernière, espérait-elle -, pour envoyer sa commande. En effet, Isuki avait une espèce bien précise en tête ; le harfang des neiges, un grand, imposant et magnifique volatile. Et il n'y en avait pas en stock dans le magasin. Elle allait donc commander, patienter, pour enfin qu'on le lui livre à Poudlard.

Elle se dirigea donc vers la Volière, suivie de près par sa minuscule elfe. Que ces escaliers étaient éprouvants ! N'auraient-ils pas pu mieux les tailler ? //

- Toujours aussi inégaux, ces escaliers ! se plaignit-elle.

// La jeune fille se rendit alors compte qu'elle n'était pas seule. Oups. Elle évalua l'autre personne rapidement du regard : vu sa tête, cette fille devait être assez jeune. Mais malheureusement... Il lui semblait qu'elle faisait sa taille. La Poufsouffle émit un imperceptible soupir ; était-elle condamnée à rester aussi pitoyablement petite, au point d'arriver seulement à la hauteur des 1ère ou 2ème année ? Ce n'était pas très imposant... Malgré tout, elle afficha un air plutôt hautain, et feignit de ne pas l'avoir aperçue. Mais c'était sans compter sa stupide elfe qui, comme à son habitude, s'exclama d'un air enthousiaste avec de grands signes de bras : //

- Oooh, mais nous avons de la compagnie, Maîtresse ! Bonjour mademoiselle !

// Isuki voulut lui écraser les orteils, mais c'était trop tard. Le mal était fait. Elle jeta un regard assassin à Milude, et se promit de lui foutre une bonne correction quand elle en aurait l'occasion. Il fallait qu'elle se contrôle, bon sang ! Celle-ci, mortifiée, se recroquevilla et resta derrière les jambes de la Jaune et Gris. Elle se dépêcha de prendre la lettre de sa Maîtresse, de l'attacher à la patte d'un hibou et de l'expédier.
La jeune Hadley se demanda, sans doute pour la cinquantième fois, comment avait-elle pu être stupide au point d'adopter cette créature. Dire qu'avant, son enthousiasme lui paraissait de bon augure !

L'autre fille la regardait désormais, et la moindre des politesses était donc d'engager un semblant de conversation. //

- Bonjour. Belle journée, n'est-ce pas ?