Bravo à tous les participants et gagnants
Je m'étais amusé à composé un truc, mais je ne l'avais pas présenté, parce qu'il était un peu trop "à côté" de l'idée...
Je vous le livre malgré tout :
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La tatamarelle
De tous les animaux fantastiques recensés par Norbert Dragonneau, la tatamarelle commune constitue sans doute l’un des plus étranges (notamment par ses stéréotypies communicationnelles) mais aussi l’un des plus émouvants.
Désignation générique : tatamarelle commune
Désignation scientifique :
Tatamarellus Communis Europaeus
Apparence : longiforme, de couleur dominante vert pâle, de musculature faible, avec des extrémités réticulées que la tatamarelle utilise… comme des plumes d’encrier, pour laisser des traces.
Localisation : la tatamarelle commune est assez répandue en Europe du Nord et de l’Ouest.
Stéréotypies communicationnelles (exemples extraits du corpus) :
- Jeveu Lakoupdémayzon !
- Serpent tôt, serpent tard !
- Onhaperdhu, onhaperdu !
- Onahankorperdu, maizonganieralaprochaynefoy !
Habitat : se niche fréquemment dans les caves de maisons d’édition, les hangars à dépôt de presse, les bibliothèques (publiques ou privées).
Relation à l’espèce humaine : la tatamarelle commune a un temps été considérée comme très voisine de l’espèce
Homo, du fait de ses modes d’expression (incluant un langage pré-verbal, dont les stéréotypies ont pourtant finalement conduit à répertorier la tatamarelle commune dans le groupe des « animaux fantastiques intelligents », mais à ne pas l’inclure dans le genre humain), ainsi que d’une adoration quasi-religieuse pour
Lakoupdémayzon (la question de savoir ce qu’est « Lakoupdémayzon » est encore aujourd’hui discutée).
Pathologies spécifiques :
- addictions plus fréquentes que la normale à l’encre d’imprimerie et au papier journal ;
- tendance marquée à la dépression (on rencontre souvent des tatamarelles communes en train de pleurer sur les marches de la salle commune de Poudlard, devant l’armoire aux trophées) ;
- nombreux cas de masochisme. Il est frappant de constater que l’année où Serpentard a gagné le tournoi de Poudlard une très vieille tatamarelle hébergée à l’animalerie de Poudlard répétait sans arrêt « Onhaperdhu, onhaperdu ! » en se frappant le front contre des murs (il ne fut jamais possible de la détromper -
cf. plus haut le paragraphe consacré aux stéréotypies communicationnelles de la tatamarelle commune) ;
- propension à la mégalomanie (cette même tatamarelle imaginait être la préfète de Serpentard).
Alimentation : à l’état sauvage, se nourrit de lamelles de bois tendre émincées. En captivité, elle a curieusement tendance à privilégier les supports d’écrit - papyrus, parchemin, etc.
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On attend avec impatience les textes des lauréats - et peut-être bien ceux de tous les autres participants aussi !
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