King's Cross

[Elerinna Calaelen]

[Début de RP entre Ambros Fadraig et Swaran H. Walter]

// Swaran avait cette allure d'homme pressé, comme l'ont très souvent les passants dans une gare. Cliché du père de bonne famille occupé, il marchait d'un pas souple et déterminé vers les quais, regardant sa montre à gousset de temps à autre. Mallette de cuir dans une main, paperasse administrative dans l'autre, il semblait absorbé par ses pensées. Pourtant il n'était ni père de bonne famille, ni réellement occupé. Il aimait à se donner cet air pour se fondre dans la foule, comme ces hommes d'affaires faisant mine de tout faire à la hâte alors que rien ne les presse ni ne les retient.

Bien que donnant l'impression d'être particulièrement stressé à l'idée de rater son train ou de faire attendre un rendez-vous important, il gardait cette coiffure soignée et cette chemise impeccable. Il aurait pu traverser le désert, se faire balayer par le Simoun, être emporté par les flots ou revenir d’Antarctique, il aurait toujours la barbe parfaitement entretenue et les vêtements repassés.

Les coups de sifflets annonçaient le départ d'un train, puis la venue d'un autre. La gare de King's Cross était une fourmilière où jamais l'activité ne cessait. Des gens montaient, descendaient, flânaient, râlaient mais jamais ne s'arrêtaient un seul instant. Les immenses locomotives noires soufflaient leur fumée grisâtre pour annoncer un départ imminent, et bientôt le train tout entier n'était plus qu'un point à l'horizon.

Toujours en marche, Swaran observait. La jupe de la jeune femme à sa droite était tachée, du café très certainement. Le bambin dans sa poussette avait fait tomber son hochet, qu'un voyou avait balayé d'un coup de pied en hurlant d'un rire gras. Droit devant, un couple se disait au revoir. Pas l'un de ces jeunes couples qui s'embrasse langoureusement pendant des heures, non, plutôt un couple marié, un petit baiser et aucune inquiétude, car ils savent qu'ils vont se retrouver sous peu. A sa gauche, un vieil homme avec une canne tente de se frayer un passage, Swaran s'écarte et lui sourit.

Paradoxalement, il ne se sent jamais aussi seul que lorsqu'il est dans la foule d'une gare. Personne ne le regarde, personne ne fait attention à lui, pas un mot, pas un geste ne lui est destiné. Chacun mène son petit bout de vie sans prêter attention à ceux qui les entourent. 'C'est normal' lui répondrait les gens à qui il ferait la remarque. Et bien si ça c'est normal, il faudrait revoir la définition de la normalité.

Perdu dans ses observations, il ne voit pas le jeune homme brun arriver vers lui. Un simple coup d'épaule suffit pour faire chuter tous ses papiers sur le sol. //

- Enfin jeune homme, vous pourriez faire attention !

// Quelque peu agacé, Swaran commence à ramasser ses feuilles. Le visage de ce jeune homme lui semble familier, mais il n'arrive pas à remettre un nom dessus. Une connaissance d'une connaissance très certainement. L'ami d'un ami ? Le fils d'un ami plutôt ? Le filleul d'u.. //

- Ce n'est pas parce que vous êtes le filleul du directeur de Poudlard monsieur Fadraig, que vous pouvez vous permettre de bousculer tout le monde, dit-il, cette fois sur le ton de la plaisanterie.

// Ambros Fadraig, septième année à Poudlard. Cooper lui avait déjà parlé de son filleul à plusieurs reprises. Un élève prometteur parait-il. //

[Jade Ogreaney]

// Un autre train partit devant les yeux du jeune Fadraig. Il jeta pour la troisième fois un coup d’œil à sa montre, ce qui ne fit que rendre le jeune homme encore plus furieux. Cela faisait déjà une demi-heure qu’il attendait maintenant. Il avait peut-être était patient, mais ça il atteignait ses limites.

Ce n’était pas les vacances scolaires à Poudlard, le garçon était en septième année et il lui restait pas moins de trois mois pour finir sa scolarité. Il n’avait aucune idée de ce qu’il voulait faire et il avait décidé de rentrer chez lui le temps d’un week end pour en parler avec ses parents.

Ses yeux se baissèrent sur son nouveau jean. Il avait fait quelques achats avant de prendre revenir dans la gare, il avait quelque peu adopté la mode moldue qu’il trouvait surprenante. Il tenait sous son bras un paquet emballé précautionneusement. Il avait commandé un livre chez Fleury et Bott par correspondance mais suite à un vol de hibou, il avait dû se déplacer lui-même pour récupérer son ouvrage chez le packager. Si certaine personne aurait préféré attendre et ne pas se déplacer, Ambros était pressé de pouvoir lire son nouveau livre, un registre antique des créatures magiques.

Et maintenant il attendait son père, qui était encre une fois en retard. Le jeune homme regarda autour de lui, tous l’environnement de la gare était pressé. Les personnes avaient toute adoptés une allure vive, les contrôleurs étaient muée dans le silence mais marchaient à vive allure. La gare était bondée.

Ambros en avait marre. Il décida sur un coup de tête de sortir sur le parvis de la gare, peut être que son père daignerait apparaitre à ce moment-là. Il aimait énormément son père mais il avait la fâcheuse tendance à arriver toujours en retard. Si seulement le garçon avait passé son permis de transplanage… Mais ce n’était pas possible avant deux semaines, et après il pourrait se déplacer beaucoup plus librement.
Il adopta l’allure des voyageurs, il se fit un peu bousculé et il se retourna pour raler auprès de la personne qui n’avait pas regardé où elle allait. //

- Enfin jeune homme, vous pourriez faire attention !

// Ambros avait à peine regardé devant lui qu’il ne put éviter la collision. Il avait bousculé une personne qu’il n’aurait pas cru rencontrer. Swaran Hamilton Walter of Bradford, membre d’une famille puissante.
En le percutant, Ambros avait fait s’éparpiller les affaires de l’aristocrate qui semblait agacé. //


- Ce n'est pas parce que vous êtes le filleul du directeur de Poudlard monsieur Fadraig, que vous pouvez vous permettre de bousculer tout le monde, dit-il, cette fois sur le ton de la plaisanterie.

// Ambros se figea. Comment le connaissait-il ? Il sourit d’un sourire poli, et aida Swaran à ramasser ses affaires avant de s’excuser platement. //

- Je vous prie de m’excuser Monsieur, je venais tout juste de me faire percuter par une personne et je ne vous ai pas vu. Répondit doucement le garçon.

Si je peux me permettre de vous demanda, commença t-il, vous connaissez mon père ? ou bien serait-ce mon parrain, peut être ? Je ne pensais pas que ma famille connaissait des personnes influentes, rajouta t-il pour lui-même.

[Elerinna Calaelen]

// Le jeune homme l'aida poliment à ramasser ses affaires, ce qui poussa Swaran a revoir son jugement à son sujet. Le garnement avait simplement fait preuve d'inattention .. Ah les jeunes ! Aussi fougueux et énergique que son parrain. //

- Je vous prie de m’excuser Monsieur, je venais tout juste de me faire percuter par une personne et je ne vous ai pas vu.
Si je peux me permettre de vous demander, vous connaissez mon père ? ou bien serait-ce mon parrain, peut être ?

// Excuse tout à fait acceptable dans cette gare bondée. L'air passablement impressionné qu'il prenait, mélangé à de si plates excuses fit sourire Swaran. Il est vrai qu'il s'était construit une petite notoriété dans le coin depuis le temps qu'il y habitait. Et comme Cooper avait bien su le lui faire comprendre, il alimentait récemment les ragots de Pré-Au-Lard et Poudlard. Mais dans le fond, il s'en moquait comme de sa première chemise. Il n'avait rien d’impressionnant. Un air un peu guindé d'aristocrate occupé, comme on en voit des tonnes aux alentours de Londres, rien de plus.

A tout bien y réfléchir, Swaran ne savait rien du père du jeune homme. Le directeur de Poudlard ne lui en avait jamais parlé, et ne lui avait même jamais dis pourquoi il était le parrain d'Ambros. Il se nota de lui demander, à l'occasion. Quoi qu'il en soit, il avait beaucoup plus un air de famille avec Eilis. Le regard pétillant et l'air studieux, ainsi que les résultats scolaires semblerait-il. //

- Non je n'ai pas l'honneur de connaître votre père, mais je connais en effet bien votre parrain. Cooper aime à parler de vous. En bien rassurez-vous, il parait que vous faîtes des merveilles en classe, un futur sorcier prodige à en croire ses dires.

// Alors qu'il s'apprêtait à ranger les derniers papiers ramassés dans sa mallette de cuir, il s'aperçu qu'il en manquait un, et pas des moindres. C'était Ambros qui l'avait récupéré, et qui lui tendait sans mauvaise intentions. Swaran le lui pris un peu sèchement des mains, et le fourra dans son sac. //

- Navré, c'est que ce papier est en quelque sorte ... top secret. Et il ne doit pas tomber entre les mains d'un élève de l'école. Il en avait déjà trop dit. Il se racla la gorge et repris, comme si de rien était : Merci pour votre aide. Vous attendez un train en particulier ?

[Jade Ogreaney]

// Le jeune homme avait rougit, ou plutôt rosit légèrement. Le directeur de Poudlard vantait ses réussites. Ambros était content, il ne connaissait que trop peu son parrain et il le regrettait. Son père et le directeur étaient amis de longues dates et le jeune homme avait bien croisé plus d’une fois son parrain dans sa maison mais c’était tout.

Ambros se promis d’envoyer une lettre à son père, cela serait peut être une bonne idée d’organiser une soirée entre son parrain, son père et lui, entre hommes. L’homme qui ramassait ses affaires devant lui avait l’air plus que pressé, Ambros l’aida à ramasser les dernières feuilles qui jonchaient le sol de la gare. Un papier attira son attention, beaucoup plus petit que les autres, il l’attrapa, il était tenté de le lire mais il avait des manières, il se retint et le tendit sans mauvaise intention vers Swaran qui le lui arracha vivement des mains avant de le ranger précipitamment dans sa mallette.

Tout ceci venait d’attiser la curiosité du jeune homme, il regarda attentivement l’homme devant lui fourrer ses affaires dans son porte document, il s’était rendu compte que son geste brusque avait paru étrange aux yeux du serpentard. //

- Navré, c'est que ce papier est en quelque sorte ... top secret. Et il ne doit pas tomber entre les mains d'un élève de l'école. Il en avait déjà trop dit. Il se racla la gorge et repris, comme si de rien était :Merci pour votre aide. Vous attendez un train en particulier ?

// Le jeune homme sourit. Non il n’attendait pas un train, il attendait son père qui était tout le temps en retard, cela devenait une habitude. Au début, Ambros avait mis tout cela sur le compte de son métier, en effet être Auror ce n’était pas de tout repos et il pouvait être appelé à tout moment, mais il avait vite compris que son père était en retard parce qu’il avait la tête ailleurs. //

- Je ne voulais pas vous embarrassé, loin de moi cette idée, je m’excuse. Non j’attends justement mon père, j’ai demandé un week end de permission pour rentrer chez moi afin de parler de mon avenir avec mes parents, car bien malheureusement, les notes ne font pas tout et je n’ai aucune idée de ce que je pourrais faire dans moins de 4 mois. On est si bien à Poudlard, on aimerait y rester le plus longtemps possible, pas vrai ? demanda-t-il rêveur.


// Ambros en était à un point, qu'il se demandait si redoubler sa septième année n'était pas une solution pour lui permettre de réfléchir une année entière de plus. Il regarda sa montre moldue, sa mère lui avait offerte pour ses 11 ans et depuis il ne s'en séparait pas, il avait réussit à l'ensorceler pour qu'elle fonctionne dans l'enceinte de Poudlard - la magie déréglait tout les objets moldus, y compris les engrenages d'une montre.

Il se dit qu'il avait bienf ait de voyager légèrement, il n'avait pas pris la peine d'emmener Blue, son hibou pour deux jours et il n'avait que son sac à dos sur le dos avec le strict minimum pour le week end. Si son père n'arrivait pas dans les 30 minutes qui suivaient ils seraient bien obligé de faire appel au magicobus ou à un taxi. //

[Elerinna Calaelen]

// Fort heureusement pour lui, Swaran s'était repris et avait rapidement changé de sujet. Rien n'augurait de bon à qui se mettait à bafouiller dans une telle situation. Il avait l'art de ne paraître ni gêné ni coupable, et espérait donc que le jeune homme n'ait pas une mémoire visuelle et oublierait donc bien vite la vue de ce papier. Et puis quoi ? Même s'il avait aperçu le sigle de l’hôpital de Ste Mangouste sur le haut de la feuille, il ne pouvait pas se douter le moins du monde de ce qu'elle contenait réellement. Et il avait le mérite d'être poli et trop bien élevé pour poser des questions, ce qui satisfaisait Swaran au plus haut point ! //

- Je ne voulais pas vous embarrasser, loin de moi cette idée, je m’excuse. Non j’attends justement mon père, j’ai demandé un week end de permission pour rentrer chez moi afin de parler de mon avenir avec mes parents, car bien malheureusement, les notes ne font pas tout et je n’ai aucune idée de ce que je pourrais faire dans moins de 4 mois. On est si bien à Poudlard, on aimerait y rester le plus longtemps possible, pas vrai ?

- Je ne vous comprend que trop bien, si ça ne tenait qu'à moi, je crois que retournerais m'asseoir sur les bancs de l'école ! On vous presse bien trop souvent dans un avenir que vous n'avez pas envie d'affronter. Je ne sais pas ce que vous ont conseillé vos parents, mais si vous voulez l'avis d'un presque-inconnu percuté dans une gare : voyagez, voyez un peu du monde, d'autres horizons. Vous aurez pleinement le temps de réfléchir alors, et je suis presque sur que vous reviendrez avec une idée de métier.

// Swaran avait dit cela comme une vérité toute simple, convaincu que c'était la solution qu'il avait été incapable de s'appliquer à lui-même. Faîtes ce que je dis, pas ce que je fais. Quel bel exemple montrait-il là à ce jeune homme. Oh pour avoir voyagé, il avait voyagé ! Mais avait-il réellement réfléchi ? Il n'était pas revenu avec une idée, loin de là. Il était revenu avec une blessure immuable, une cicatrise du passé, et un avenir imprécis. Qu'est-ce-qui avait cloché chez lui ? Les voyages sont supposés forger la jeunesse, et il était certain que pour ce jeune Ambros Fadraig tout fonctionnerai comme sur des roulettes. Mais pourquoi diable chez lui tout allait de travers ? Pourquoi ne s'était-il autorisé le bonheur que maintenant ? Il avait fallu attendre la rencontre qui avait tout changé. Comme la vie peut sembler étrange parfois...

S'abstenant de faire part de ses grandes réflexions au jeune homme, il se contenta de quelques formalités. //

- Si votre père est très en retard, je peux vous déposer. Mon chauffeur est supposé venir me chercher aux alentours de 17h devant la gare, il sera ravi de faire un petit détour par Poudlard. Enfin sauf si vous souhaitez attendre votre père pour lui dire au revoir, ce que je comprendrai parfaitement bien entendu.

[Jade Ogreaney]

// Ambros avait écouté attentivement l’homme lui parler avec un ravissement certain de Poudlard. Le jeune homme n’avait absolument pas envie de quitter l’enceinte du château, c’était sa maison, l’endroit où il s’épanouissait et où il se sentait réellement lui-même. Si il faisait preuve de quelques fredaines, il ferait exprès de rater ses examens. Il se retrouverait une année de plus entre les murs de pierre de l’école de magie, plutôt que de se soucier de son avenir, qui n’était absolument pas tracé dans son esprit.

Le quai de la gare regorgeait de personne partant pour des aventures, du moins c’est ce que ce disait Ambros. Le garçon aurait aimé partir sans se soucier de rien. Mais il n’aurait jamais osé. C’était un garçon fait pour les études, selon les termes de ses parents. Il avait passé la plupart de son enfance le nez dans des livres, il avait été d’abord surpris d’être envoyé à Serpentard, il se voyait déjà avec le blason des aigles sur la poitrine, à côté de l’insigne des préfets en chef. Mais il n’avait eu ni l’un ni l’autre. Il avait été déçu mais il s’était fait à sa maison, à l’antre des serpents, et pour rien au monde il ne voudrait la quitter aujourd’hui.

Il ne voulait pas non plus s’emballer dans des projets d’avenir, il avait bien eu vent d’une université de sorcier spécialisée dans la recherche d’artéfact… mais il ne cessait de penser encore et encore à Leana, qui ne donnait plus aucun signe de vie, il ne la voyait plus ni dans le château, ni dans la salle commune. Elle semblait avoir tout bonnement disparu. Tous les deux ne s’était pas vu beaucoup de fois mais ils y avait eu comme une connexion entre eux deux. //


- Je ne sais pas, je préfèrerais profiter un maximum de Poudlard et l’université d’Angleterre est pas al du tout et puis il y a cette fille aussi… mais il y a aussi l’université en Amérique du Sud, elle a un département de recherche qui est impressionnant et qui a l’air des plus passionnant. Honnêtement je ne sais que faire. J’aimerais me jeter un sort de sommeil éternel quelque fois. Cela semble peut être incongru, mais que feriez vous à ma place ?


// Le jeune homme était totalement perdu, comme son père apparemment, qui n’avait toujours pas montrer ne serait-ce qu’un millimètre de son chapeau favoris. Swaran lui proposa de le ramener, ce qui était fort poli de sa part. //

- J’espère que mon père ne tardera pas à venir mais dans le pire des cas si cela ne vous dérange pas, j’accepterais votre proposition. J’espère surtout que ce n’est pas une affaire sensible qui le retiens, rajouta le garçon en soupirant.

[Elerinna Calaelen]

- Je ne sais pas, je préfèrerais profiter un maximum de Poudlard et l’université d’Angleterre est pas al du tout et puis il y a cette fille aussi… mais il y a aussi l’université en Amérique du Sud, elle a un département de recherche qui est impressionnant et qui a l’air des plus passionnant. Honnêtement je ne sais que faire. J’aimerais me jeter un sort de sommeil éternel quelque fois. Cela semble peut être incongru, mais que feriez vous à ma place ? Il ajouta : - J’espère que mon père ne tardera pas à venir mais dans le pire des cas si cela ne vous dérange pas, j’accepterais votre proposition. J’espère surtout que ce n’est pas une affaire sensible qui le retiens

// Le jeune Ambros semblait bel et bien perdu dans ses projets d'avenir. Bien trop perdu pour avoir remarqué le fameux papier tombé du fameux sac au sujet duquel Swaran ne voulait même plus accorder la moindre pensée sous peine de s'angoisser pour rien. Même si les mots "affaire sensible" l'avaient fait tiqué, il n'en montra rien et se concentra sur ce jeune plein d'ambitions. Après réflexion il se retrouvait quelque peu en lui. Oui, il avait face à lui un miroir dans lequel il se reflétait des années auparavant. Indécis, ambitieux, déjà mélancolique de ce qu'il va devoir quitter, pas encore conscient de ce qu'il l'attend. //


- Par principe je ne juge pas de ce que les autres devraient faire ou ne pas faire. Mais je vais faire une exception dans votre cas jeune homme, car j'ai un peu l'impression de me retrouver en vous, après une courte pause, il continua : Vous êtes plus jeune et plus vigoureux, je vous le concède, dit-il en regardant tristement sa jambe jamais remise de sa blessure. Maus usez donc de cette vitalité. Les jeunes comme vous n'ont pas besoin de sommeil, et encore moins d'un sommeil éternel. Ne choisissez jamais la voie de facilité. Partez en Amérique du Sud, bourlinguez, et celle fille : envoyez-lui un hibou, allez la chercher à l'autre bout du monde si vous pensez qu'elle en vaut la peine. Vivez avec un bon souvenir de Poudlard mais ne vivez pas le passé. Voyez donc tout ce que vous pouvez accomplir.

// Rêveur, Swaran se mit à penser. Comme il aurait aimé qu'on lui dise ces mots, il y a longtemps. Comme il aurait aimé être encouragé à suivre une voie, être tiré vers le haut, et pas jeté dans l’arène sans être préparé. Ce n'était pas la faute de ses parents, après tout, ce n'était la faute de personne. Mais ainsi avait été les choses, et ce n'est pas ce qu'il souhaitait pour ce jeune homme. //

- Pardonnez-moi, je m'emporte en peu. C'est que vous éveillez en moi beaucoup de souvenirs de jeunesse. Quoi qu'il en soit, si vous ne devez retenir qu'une chose : tout ce que vous faîtes, faîtes le audacieusement, dit-il enfin.
Il jeta un coup d'oeil autour de lui.
Rien ne me retient, nous pouvons discuter ici en attendant votre père, et s'il n'est toujours pas là lorsque nous serons fatigués de parler, alors nous partirons.

[Jade Ogreaney]

- Par principe je ne juge pas de ce que les autres devraient faire ou ne pas faire. Mais je vais faire une exception dans votre cas jeune homme, car j'ai un peu l'impression de me retrouver en vous, après une courte pause, il continua : Vous êtes plus jeune et plus vigoureux, je vous le concède, dit-il en regardant tristement sa jambe jamais remise de sa blessure. Maus usez donc de cette vitalité. Les jeunes comme vous n'ont pas besoin de sommeil, et encore moins d'un sommeil éternel. Ne choisissez jamais la voie de facilité. Partez en Amérique du Sud, bourlinguez, et celle fille : envoyez-lui un hibou, allez la chercher à l'autre bout du monde si vous pensez qu'elle en vaut la peine. Vivez avec un bon souvenir de Poudlard mais ne vivez pas le passé. Voyez donc tout ce que vous pouvez accomplir.



// Ambros écoutait attentivement l’homme devant lui. Il semblait passionné par ce qu’il disait, comme si il avait toujours voulu faire ce qu’aujourd’hui il lui conseillait.


A dire vrai, Ambros avait envie de voyager, de partir aux quatre coins du monde, de manger de la mozzarella à Rome, de faire du flamenco à Madrid, il rêvait de faire le tour du monde mais il voulait également parfaire ses études, il ne savait pas qu’elle métier pourrait faire son bonheur mais il avait énormément envie d’apprendre.

Il sourit cordialement à cet homme qui lui était de si bon conseil. //

- Pardonnez-moi, je m'emporte en peu. C'est que vous éveillez en moi beaucoup de souvenirs de jeunesse. Quoi qu'il en soit, si vous ne devez retenir qu'une chose : tout ce que vous faîtes, faîtes le audacieusement.

// Ambros soupira. Il aurait aimé que ses parents lui disent la même chose. Mais ils avaient insisté sur le fait que le monde du travail était impitoyable et que contrer cela il fallait que le jeune homme ait un bagage solide pour s’assurer un bon emploi. //

- Je ne sais pas, ce n’est pas si facile que ça de choisir sa voie. Nos directeurs de maison nous aide c’est certain mais ils nous demandent vers quel métier nous allons nous diriger et quand on ne sait pas, on passe pour un bon à rien, du moins c’est l’impression que j’en ai. Madame Laners, notre conseilleire d’orientation est de très bon conseil par ailleurs, elle m’a justement dis, à ceci près de quelques idées, la même chose que vous, rajouta le garçon.

// Il chercha encore une fois son père, il avait de longues minutes de retard à présent, mais Ambros avait envie de lui dire au revoir, il avait toujours été plus proche de son père et il s’inquiétait toujours pour lui et surtout pour son métier d’auror. Il savait que c’était un métier plus que dangereux et il savait également que son père travaillait actuellement sur des affaires sensibles, il ne connaissait pas l’objet de ses affaires mais rien qu’en le lisant dans ses hiboux, ou en l’ayant vu la veille, il voyait bien que son père était tendu, à cran. //

- Je ne voudrais pas abusé de votre temps toutefois. Puis-je vous offrir un café, un thé ? Je vois que la vendeuse a encore quelques boissons chaudes et ce n’est pas de refus d’avoir une boisson qui me réveille.

[Elerinna Calaelen]

// A l'évocation du nom de sa dulcinée, le regard de Swaran s'éveilla. Il paraissait pourtant bien difficile d'être plus passionné qu'il ne l'était déjà par le sujet de la conversation qu'il entretenait avec le jeune homme. Ce fut cependant une toute autre passion qui illumina son visage à ce moment. Piqué par la curiosité, des étoiles dans les yeux, il semblait s'intéresser particulièrement au monde professionnel de Loreliese Lanners. Tentant de masquer son attirance, il se retint de poser une question, laissant quelques secondes s'écouler. //

- Je ne voudrais pas abuser de votre temps toutefois. Puis-je vous offrir un café, un thé ? Je vois que la vendeuse a encore quelques boissons chaudes et ce n’est pas de refus d’avoir une boisson qui me réveille.

- Et bien ce n'est pas de refus, mais c'est moi qui vous invite, j'y tiens. Je ne voudrais pas vous déposséder de votre budget d'étudiant.

// Alors qu'ils s'assirent face à face à la terrasse du café, la vendeuse souriante se pressa à leur rencontre. Les derniers clients de la journée étaient souvent les plus précieux, car ils représentaient ses derniers espoirs de pourboires. Rares étaient cependant les serveurs qui en avaient conscience. Fatigués de leur journée de travail, ils se montraient souvent mal aimables dès qu'elle touchait à sa fin. Heureusement pour Ambros et Swaran, cette jeune femme n'en fit rien. Ils passèrent commande sans attendre et Swaran, innocemment, ramena la conversation à ce qui l'intéressait au plus haut point. //

- Cela ne m'étonne guère que Mademoiselle Laners vous ait tenu ce discours, dit-il en insistant sur le "mademoiselle". Elle est de bon conseil vous dîtes ? Je crois savoir que c'est une femme passionnée, plus encore que n'importe lequel de vos directeurs de maison. S'apercevant du favoritisme évident qui transparaissait dans ses paroles, il tenta de se rattraper : Enfin, je suis sur qu'ils sont eux aussi très compétents. Ce ne sont simplement pas vers eux qu'il faut se tourner quand on est en recherche de projet professionnel comme vous l'êtes.

[Jade Ogreaney]

// Ambros remercia d’un sourire Swaran qui lui offrait généreusement une boisson. Ils avaient beau être au début de l’été, les changements météorologiques et les perturbations du climat donnaient plutôt l’impression d’un mois d’octobre.

Le jeune homme frissonna. Les deux hommes s’installèrent sur la terrasse du café juste avant de commander. Le brun opta pour un thé au lait qu’il commanda en souriant à la jeune serveuse. Il respectait énormément les personnes qui travaillaient dans ce genre d’endroit, il était impensable pour lui d’y passer ses journée pour la simple raison qu’il n’était pas assez ordonné et il savait qu’il était incapable de retenir les commandes des clients sans faire d’erreur. Peut-être que tout ceci s’apprenait avec l’expérience mais le jeune homme n’était pas tellement tenté par cette expérience professionnelle.

La voix de Swaran le ramena à la réalité, il semblait vouloir en savoir plus sur la conseillère d’orientation de Poudlard. //



- Cela ne m'étonne guère que Mademoiselle Laners vous ait tenu ce discours, dit-il en insistant sur le "mademoiselle". Elle est de bon conseil vous dîtes ? Je crois savoir que c'est une femme passionnée, plus encore que n'importe lequel de vos directeurs de maison. S'apercevant du favoritisme évident qui transparaissait dans ses paroles, il tenta de se rattraper : Enfin, je suis sur qu'ils sont eux aussi très compétents. Ce ne sont simplement pas vers eux qu'il faut se tourner quand on est en recherche de projet professionnel comme vous l'êtes.


// Le serpentard sourit, était-il possible que l’homme qui se tenait devant lui connaisse mademoiselle Laners, comme il aimait l’appeler. Après tout le monde sorcier britannique n’était pas très grand et il était tout à fait possible que les deux adultes se connaissent.
Ambros se recula dans le fond de la chaise pour laisser la place à la serveuse de déposer les boissons, puis but une gorgée du liquide brulant. //


- Je pense que, nos directeurs de maison sont compétents, à leurs manières. Mademoiselle Laners n’a surement pas été embauché à la légère et elle semble être une source de bon conseil inépuisable. Elle a été capable de trouver plusieurs offres de stages dans des domaines différents mais à la fois complémentaires pour mes vacances d’été afin que je sache vers quoi me tourner, je trouve cela très professionnel de sa part. On sent qu’elle se donne à fond pour son travail et pour le bien-être de ses élèves. Enfin je ne sais pas si c’est très convenable de parler de mes professeurs avec vous, heureusement que je n’en dis que du bien, rigola le jeune homme