Cachots

[July Andrews]

- Que veux tu Andrews ? Que... Non. Je ne peux pas.

// July se renfrogna, il ne " peux pas " ? Forcément ça ne veux pas dire que il voulait pas... La Gryffondor mit cette information de côté elle la ressortirait et méditerait là dessus plus tard. Consciente qu'il faisait à présent très sombre dans cette classe désaffectée elle entreprit de lui donner plus de lumière, d'un coup de baguette elle alluma les quelques bougies qui étaient restées dans cette salle. //

- Et pourquoi ça ? Ne me dis pas que... Pourquoi ? Tu m'as bien em...embrassé tout à l'heure ! Pourquoi tu es distant maintenant ?

- Comprends moi si tu ne veux admettre. Nous sommes trop différents. Tu le vois bien, d'ailleurs: tu es incapable de comprendre ce que je fais. Et incapable de me faire confiance, comme je suis incapable de te faire confiance, à toi !

- Je cherche justement à comprendre ce que tu fais ! Mais tu ne m'aides pas beaucoup toi non plus ! Et c'est totalement faux, je te fais confiance, tu devrais en faire de même, je t'ai apporté de multiples preuves de ma fidélité, je n'ai jamais répété quoi que ce soit à propos de ton passé, à personne ! Je suis toujours restée auprès de toi ... Toujours ! Comment oses-tu me dire qu'on a aucune confiance l'un envers l'autre ?

// Elle marqua une pause, la colère grondant au fond de son estomac, lui lança un regard noir et continua sur sa lancée. //

- Trop différent hein ? En quoi ? Ah oui ton statut de sang... Ouvres bien tes oreilles Amarel Prince, mon père est un sang pur, oui il vient d'une famille noble comme la tienne. Il était aussi à Serpentard tout comme toi, bon bien sûr il n'a pas eu ton passé.. Mais il avait exactement la même vision des choses en ce qui concerne le sang, et pourtant ça ne l'a pas empêché d'épouser ma mère née d'un parent moldu, mon grand-père, et d'être heureux avec elle aujourd'hui, même si il s'est mit la moitié de sa famille à dos avec ce mariage ! Ma grand-mère me hais, elle ne cherche qu'a me tuer moi et ma mère, elle m'a même envoyé un collier d'opale pour Noël ! Les sangs-pur je les connais. Alors arrêtes tes simagrées je t'en prie ! En quoi sommes nous différent hein ? Tu as peur de perdre ton statut de sang pur ? Ou est ce que c'est encore un de tes mensonges pour mieux t'enfuir comme tu le fais toujours ? Cesses donc d'être un lâche et comportes toi comme un homme à présent ! Et maintenant dis moi toute la vérité ! Pourquoi tu ne veux pas enfin plutôt pourquoi tu ne peux pas ? Que cherches-tu donc à faire ? Qu'est ce qui te fais peur ?

// July était en colère, pourquoi se comportait il comme ça à présent ? C'est injuste ! Il l'avait embrassé bon sang ! Il ne méritait pas de souffrir mais bel et bien d'être heureux. Il fallait qu'elle réagisse, qu'elle trouve quelque chose pour Le faire craquer. Il était si ... Indéchiffrable ! July angoissa, sa respiration s'accéléra, elle manquait d'air ! C'était une crise d'angoisse. Sentant qu'elle perdait le contrôle de la situation et se rapprocha de lui et la plaqua avec ses mains contre le mur et posa la tête contre son torse, son sang bouillait dans ses veines, c'était la première fois qu'elle ressentait ça... Comme si ... Comme si quelque chose essayait de sortir, de prendre le contrôle de son être, quelque chose de longtemps enfoui dans son sang, dans son ascendance. //

[Marelle]

// Amarel écoutait July s'énerver contre lui. Elle n'avait pas compris. Elle n'avait rien compris et cela la rendait encore plus attachante... et dangereuse. D'ailleurs, elle lui en apprenait beaucoup sur elle, dans cet élan de colère qui le laissait, lui, figé contre la porte en bois verrouillée. Ainsi son père était un ancien Serpentard. Et un Sang Pur. Pourtant il ne connaissait rien des Andrews, leur nom n'apparaissait pas dans les grands récits historiques aux côtés des Prince et des Black. Un Sang Pur bien pathétique s'il s'était marié à une née moldue, ou plutôt une sang mêlé. Un Sang Pur irrespectueux de son rang s'il n'avait pas transmis à sa fille le savoir ancestral des Sang Purs et les codes de leur classe. Un Sang Pur qui devait faire la honte de sa famille. Un fin sourire s'étira sur les lèvres d'Amarel lorsque, justement, il entendit : //

... même si il s'est mis la moitié de sa famille à dos avec ce mariage ! Ma grand-mère me hait, elle ne cherche qu'a me tuer moi et ma mère...

// Voilà ce que c'était de se marier avec une sang mêlé direct. Lui était de sang pur et quoiqu'en dise July, il en était fier et savait ce que cela voulait dire. Qu'il cesse d'être lâche ? Encore une marque du gouffre de valeurs qui les séparait et qui les séparerait toujours un peu plus. Il était lâche, et alors ? Ce n'était pas toujours un défaut ! Est ce que la témérité et l'excès de gentillesse n'était que des qualités ? Non. Pourquoi fallait il être aussi obtus ? Fuir se révélait souvent comme la meilleure solution. Fuir comme il comptait le faire. Fuir, comme il allait le faire. July acheva sa tirade par la question qui semblait lui tenir à cœur. Qu'est ce qui lui faisait peur. Excellente question... mais il était presque incapable pour le moment d'y répondre. Parce qu'il ne voulait pas admettre tenir à quelqu'un d'autre que lui. Parce qu'il ne voulait pas tenir à quelqu'un d'autre que lui. Parce que s'il échouait à la protéger, jamais il ne pourrait s'en remettre. Parce qu'il ne pouvait pas supporter l'idée qu'elle avait souffert plus que maintenant par sa faute. parce qu'il ne voulait pas d'une nouvelle faiblesse. Malheureusement, alors qu'il allait fuir de nouveau, July se précipita sur lui et le plaqua contre le mur. Amarel était ainsi immobilisé, sa faiblesse physique ne lui ayant pas permis de riposter et de se dégager. July semblait... différente. Comme si il se passait quelque chose en elle. Aussitôt Amarel se sentit craquer. Fondre. Perdre de sa verve. Elle était si fragile... il ne devait pas la laisser comme ça...

Le Serpentard tentait de se dégager, mais pas pour fuir cette fois: pour enlacer July et lui faire comprendre qu'il était là, même s'il ne voulait pas être là. Que puisqu'il était là, il n'avait pas d'autre envie que de la soutenir. D'une voix qui semblait plus être un murmure qu'autre chose, il murmura à l'oreille de July : //

- Qu'est ce qu'il se passe Ju... Andrews ? Qu'est ce qu'il y a ?

// Il sentait clairement le sang de la jeune fille pulser dans ses veines et Amarel prit peur. Plus doux qu'un agneau, il fit des cercles dans le dos de la jeune fille, comme sa mère faisait pour le consoler. Pourtant, elle ne pleurait pas, mais il avait envie de faire ça... tout simplement. Pourtant il allait la laisser. Parce qu'il le devait, tout simplement. Pourtant, il l'aimait. Plus fort qu'il n'avait jamais aimé quelqu'un. Et il allait partir. Demain. Dans un souffle, il sut qu'il allait lui dire. Parce que sinon, jamais elle ne le laisserait partir. Et puis... mentir... ce n'était pas si grave. //

- Je vais partir. Pour réfléchir. Mais je reviendrai.

// Voilà. Il l'avait fait. Il lui avait dit qu'il allait partir. Ça, on ne pouvait pas dire que c'était faux. Pour réfléchir, c'était un peu moins vrai, puisque c'était déjà tout réfléchis... ou pas. Et c'était ces deux mots qui faisaient de ce énoncé une demi vérité. Le "je reviendrais" en revanche était faux. Tout à fait faux. Il n'avait pas l'intention de revenir à Poudlard. Peut être allait il faire un tour en Russie. Ou en Chine, voir les Boutefeu que sa Grand Mère aimait tant ! (après tout, c'était son patronus...). L’Égypte aussi semblait être riche en histoire. Et bien sur, la Grèce. La Grèce et ses métamorphoses. La France aussi. Peut être. Amarel n'avait juste pas envie de retourner en Grande Bretagne où on allait sûrement le chercher. En Norvège non plus. Ou peut être au Nord de la Norvège, sous un camouflage. Histoire de voir son Manoir qui était entretenu par les domestiques jusqu'à sa majorité. Et dire qu'il n'avait pas le droit d'y loger pendant les vacances... //

[July Andrews]

- Qu'est ce qu'il se passe Ju... Andrews ? Qu'est ce qu'il y a ?

- Je...Je... Je ne sais pas !

// S'agrippant encore plus à Amarel, elle se blottit contre lui en espérant que sa douleur passerait. Elle avait l'impression que son sang s'ébouillantait, comme du lait qu'on laisserait dans une casserole sur le feu. July priait pour qu'il ne s'évapore pas. Et c'est alors qu'elle sentit les mains d'Amarel qui décrivait des petits cercles dans son dos, c'était très réconfortant, tellement réconfortant que July crut enfin se calmer. Hélas pauvre naïve ... //

- Je vais partir. Pour réfléchir. Mais je reviendrais.

- Partir ? Non... Non ne pars pas ! Amarel je t'en prie...

// July poussa un cri strident, ainsi donc il allait partir ... Sans elle, ne cherchant plus à comprendre elle tomba à genoux et pleura de rage, de tristesse, quand tout à coup une voix sombre, machiavélique à en faire glacer le sang retentit : //

- Enfin ! J'ai cru ne jamais pouvoir sortir de là !

// July releva la tête, c'était ses lèvres qui avaient bougées, sa voix qui était beaucoup plus glaciale qui avait parlé. Non impossible ! Elle n'a jamais dit ça. //

- Tu te crois malin Amarel Prince ? Penser que tu vas partir ... Sans moi ! HAHAHAHA ! Même pas en rêve petit serpent ! Tu m'appartiens et ce pour toujours !

// July poussa un second cri de terreur, elle n'avait jamais dit ses mots non non, elle ne les pensait pas ! //

- N..Non.. Ne l'écoute pas... C'est pas vrai... Qui... Qui... Est là ?

- Tu es désespérante ma fille, crois-tu vraiment pouvoir le retenir comme ça ? Laisse-moi te contrôler et alors seulement il restera... Ou bien non... Il me restera !

- V... Va t'en ! Va t'en ! SALE MONSTRE ! Amama... Amarel ne l'écoute pas s'il te plaît... Je ne pense pas ça ! Je... Je te le jure !

// July se blottit contre ses genoux, qu'est ce qui lui prenait bon sang ! Son sang recommençait à bouillir... Il fallait qu'elle se calme ! Qu'est ce qui lui prenait ? Puis d'un coup, son sang s'arrêta de bouillir, mais sa peau se glaça. Sa température chutait dangereusement et elle le sentait. C'est alors que tout devint clair. Vampire. Parmi l'ascendance de July, se trouvait un humain à moitié vampire, avec les siècles la soif de sang s'envola ainsi que la puissance monstrueuse propre aux vampires. Elle devait en parler à sa mère, tout de suite. //

- Maman... Maman... Qu'est-ce que je dois faire ? Je ne veux pas en devenir un... Tu as fait comment toi avec Papa ?

- Pauvre fille naïve. Voilà que tu appelles ta mère maintenant, tu ne peux pas te défendre seule ? Laisses moi prendre le contrôle de toi...

- VA T'EN ! TU NE M'AURAS PAS ! AMAREL ! FUIS !

// Elle releva la tête une seconde fois et fixa Amarel de ses yeux noirs comme l'ébène, sa peau blanche reluisant au soleil, July était magnifique mais terrifiante. //

[Marelle]

- Partir ? Non... Non ne pars pas ! Amarel je t'en prie...

// Amarel sentit son cœur fondre sous les larmes de July. Non. Non. Il ne devait pas faiblir, il ne devait pas... July poussa un cri strident et tomba à genoux. Trop rapidement pour qu'Amarel ne la rattrape. Il allait l'aider à se relever lorsqu'une voix lui glaça le sang. Une voix sombre, machiavélique et inhumaine. Le cœur d'Amarel s'affola. Salazar mais qu'est ce que... C'était July qui parlait et en même temps, ce n'était pas elle. //

- Tu te crois malin Amarel Prince ? Penser que tu vas partir... Sans moi ! HAHAHAHA ! Même pas en rêve petit serpent ! Tu m'appartiens et ce pour toujours !

// Amarel était incapable de bouger. Comme tous les sang-pur, il avait une faiblesse évidente : la fascination. Il était fasciné par tout ce qui avait trait à la magie pure, à la magie ancestrale et familiale. Et ce qu'il voyait là était terrifiant. Terrifiant mais fascinant. D'autant plus qu'il était comme pétrifié et retenu prisonnier par la voix. Amarel se surprit à penser qu'il était ligoté bien plus fermement que par des lianes et pourtant, il n'avait pas peur. Charmé. Hypnotisé. Il ne pouvait faire un geste. Assistant à la lutte entre July et l'entité qui était elle sans être elle, Amarel était désemparé. Mais charmé. Son coeur qui s'était tout d'abord accéléré comme celui d'une proie pourchassée, était maintenant calme. Battant la mesure dans une implacable régularité. Boum. Boum. Boum. Au rythme du coeur de la proie qui est à la merci du prédateur. Au rythme du cœur de la proie qui sait qu'elle ne peut rien faire. Amarel ne comprenait même plus ce que disait July. Il n'entendait que la voix de l'autre. En oubliait même de respirer. Il était à elle. Il ne devait pas partir puisqu'il était à Elle. Il n'avait pas à partir. Il devait rester. Il... //

- VA T'EN ! TU NE M'AURAS PAS ! AMAREL ! FUIS !

// Le cri de July tira Amarel de l'hypnose qui le maintenait amorphe. Reprenant soudainement conscience de ce qui l'entourait, Amarel regarda celle qui venait d'entrer dans son univers. Celle qui était, pour lui, l'équivalent d'un phare dans la nuit au bateau naufragé. Celle qui, à présent, avait besoin de son aide. Amarel n'arrivait pas à comprendre ce qu'il se passait. Il avait envie de fuir loin d'ici. Le voulait. Mais ne le voulait pas. Car si Amarel était lâche, qu'il ne lésinait pas sur les moyens pour se tirer d'affaire, le mot MOI dans son vocabulaire avait depuis quelques jours, sans qu'il ne s'en rende compte, fait place au NOUS. Elle et Lui. Ne sachant pas ce qu'il risquait, sachant simplement qu'il était prêt à mourir pour que July vive en paix, qu'il était prêt à souffrir pour qu'elle ne risque rien, il s'agenouilla au niveau de la jeune fille et croise ses yeux devenus noirs. Sa peau devenue blanche et glaciale. Amarel, hésitant, la prit dans ses bras. Elle était magnifique et terrifiante, mais elle était fragile. Et il était de son devoir de la protéger. //

- July... j'ai dis que j'allais partir. Mais pas maintenant. Pourquoi veux-tu toujours tout précipiter ? Calme toi. Calme ce qui habite en toi. Cal...

// Amarel se sentit soudain suffoquer. Le Lynx en lui qui s'était épanoui entièrement il y a peu, voulait fuir le plus vite possible, comme s'il faisait face à un prédateur. Un prédateur nocturne qui se proclamait son maître. Amarel toussa. Inspira. Tenta d'inspirer. Toussa de nouveau. Il avait du mal à respirer, comme si quelque chose voulait de nouveau le manipuler. Il croisa de nouveau les yeux de July. Noirs. Comme les siens. Alors qu'ils auraient du être bleu-vert. Merlin, il devait comprendre quelque chose. Il avait le mot sur le bout de la langue mais l'oxygène qui commençait à lui manquait lui faisait défaut pour réfléchir convenablement. Amarel hoqueta. Des étoiles commençaient à passer devant ses yeux, points lumineux que l'on ne pouvait fixer. Points lumineux et trous noirs. Amarel n'était pas capable de résister à l'attraction et à la puissance d'un vampire, mais il ne savait pas à quoi il faisait face. Alors il tenta. Banda sa volonté. Et l'étreinte empira. Filet du diable, filet du diable... imaginaire. Amarel se sentit tomber en arrière, fut rattraper par le mur de pierre. Toussa de nouveau, suffoquant toujours. Il tentait de résister mais, plus il résistait, moins il respirait. July était incroyablement proche de lui. Ses yeux noirs envoûtants maintenaient Amarel immobile, plus efficaces que le moindre sortilège. //

- July... non... aide-moi...

[July Andrews]

- July... j'ai dis que j'allais partir. Mais pas maintenant. Pourquoi veux tu toujours tout précipiter ? Calme toi. Calme ce qui habite en toi. Cal...

- HAHAHAHAHA ! Me calmer ? Certainement pas pauvre mortel ! Tu ne peux que dépérir sous mon charme, tu n'es qu'un pion que je m'efforce de garder de côté. Tu ne peux rien contre moi !

- Mm...Mensonges ! Elle dit n'importe quoi !

// July pleurait à présent, elle ne voulait pas oh ça non, elle ne voulait pas et ne devait pas devenir un monstre. Maman s'était maîtrisée, pourquoi pas elle ? July était forte, oui ! Pourtant... Elle était certaine que ça arriverait, maman l'avait prévenue... Le seul moyen d'y échapper était ... De se rapprocher de ce qu'on aime le plus, alors seulement on serait capable de se calmer. Juliana s'était rapprochée de Kaname, July devait faire pareil avec Amarel. Consciente qu'il était agenouillé près d'elle, elle se jeta dans ses bras et l'enlaça priant tout les dieux existant sur cette terre pour que la rouge et or soit délivrée de son mal, ses yeux noirs fixaient toujours l'être aimé. //

** Va t'en... Sors de là, je ne t'autorise pas à m'utiliser à ta guise, c'est mon corps et je tuerai le monstre qui y sommeille ! TOI ! Hors de moi vampire ! **

- July... non... aide-moi...

// A présent retenu contre le mur, Amarel était coincé. Le mur, Amarel, July, la sortie. Sa proie. Heureuse, July/Vampire se rapprocha encore jusqu'à ce qu'elle puisse sentir entièrement les battements du cœur d'Amarel. Ils étaient si faible, si ... Excitant.
Elle rapprocha ses lèvres près des siennes et lui donna un baiser, répugnant aux yeux de July, " une autre " avait osé l'embrasser... Elle était furieuse. Soudain la solution s'imposa à elle. Le vampire avait surgit lorsque son Prince lui avait dit qu'il partirait... Alors... Si elle se résignait à le laisser partir... Le vampire ne sera plus. S'écartant de son visage, elle ferma les yeux. //

** J'espère que tu en as bien profité sale monstre, adieu. **

- Am...Amarel... J'accepte ton départ, fais ce que tu as à faire et reviens-moi vite s'il te plaît... Je t'attendrai.

// Elle fit mine de se frotter la nuque, mais en réalité, elle décrochait son pendentif, un petit papillon en argent qui la représentait assez bien, et se rendit compte de quelque chose le vampire n'avait rien dit. RIEN ! July émit un petit sourire, elle avait gagné ! Il avait disparu ! Elle eut un petit rire, si propre à sa vraie personnalité puis se lova dans les bras d'Amarel, déposant dans sa main son pendentif, elle lui murmura d'une voix douce : //

- Tiens, prends-le, il est pour toi comme ça... Je serais toujours avec toi en quelque sorte.

// July posa sa tête contre son épaule épuisée, elle avait envie de dormir, mais les sept étages à monter ne lui faisait pas envie, la jeune fille voulait rester là dans ses bras et se reposer, avant qu'il s'en aille. //

- Je t'aime

// Puis ne tenant plus elle s'endormit, heureuse, contre l'héritier Prince. //

[Marelle]

// July était toute proche de lui. Et il avait peur. Amarel Prince n'avait aucuns soucis d'orgueil à se l'avouer: il était tout simplement mort de trouille. Son cœur était comme affolé dans une faiblesse irrégulière. July semblait possédée. Elle s'approcha de lui et l'embrassa, sans la douceur et la délicatesse de l'infirmerie. C'était plus... sauvage. Amarel se sentait comme une proie acculée. Exploitée. Aimée aussi... un peu. Soudain, July-qui-n'était-pas-vraiment-elle s'écarta et Amarel put voire les yeux de la Gryffondor s'éclaircir peu à peu pour retrouver la couleur bleu-vert qu'ils avaient normalement. Le coeur d'Amarel ralentit et ses battements redevinrent réguliers. //

- Am...Amarel... J'accepte ton départ, fais ce que tu as à faire et reviens moi vite s'il te plaît... Je t'attendrai.

// Le Serpentard fut surpris de cette déclaration. Qu'elle rende les armes aussi vite était... étrange et surtout, il se prit à se demander si c'était bien SA July qui se trouvait en face de lui. Sa July. Comme s'il la possédait. Comme s'il la reconnaissait comme... comme quoi d'ailleurs. Il se refusait de l'aimer. Il n'en avait pas le droit, d'ailleurs ce devait juste être un béguin passager. Irréel. Impensable. Irréalisable. Une Gryffondor et un Serpentard ne pouvaient pas se côtoyer. Se comprendre. Amarel pensait qu'à présent, alors qu'elle avait retrouvé un semblant de maîtrise, July allait se dégager de ses bras. Au contraire, elle se lova davantage contre lui, à son grand étonnement et, pire, son grand plaisir, et lui glissa quelque chose dans les doigts. Amarel fronça les sourcils. Qu'est ce que... //

- Tiens, prends-le, il est pour toi comme ça... Je serais toujours avec toi en quelque sorte.

// Elle lui donnait quelque chose ? Comme.... comme on donne quelque chose à quelqu'un qu'on apprécie ? Il ne pouvait pas l'accepter. Peut être y avait il un traceur, ou du poison qui allait se répandre dans son sang dès qu'il allait l'accrocher à son coup, comme il comptait le faire ? Amarel chassa de son esprit ces hypothèses aussi stupide qu'impossible et serra le poing sur la petite chose. Un papillon. Un petit papillon semblable en tout point à son patronus. Charmant. July posa sa tête contre son épaule et Amarel cessa de combattre ses sentiments. Cette fille allait le rendre dingue, plus dingue qu'il ne l'était déjà. Elle pouvait, en deux trois mots, le faire passer de la rage à la sérénité, du sourire léger aux larmes... Amarel serra davantage les bras autour de July et s'installa confortablement, avant de l'installer confortablement. S'il ne disait rien, c'était qu'il n'avait rien à lui dire. Juste à lui transmettre. De toute manière, elle allait l'oublier. Il avait le droit de s'offrir cela. Juste un soir. //

Je t'aime.

// Amarel esquissa un semblant de sourire. Les trois petits mots voletaient comme des papillons de brume tout autour de lui. Je. Te. Aime. Trois mots chargés de sens, d'idée, de... de responsabilité aussi. Amarel ne savait pas si il aimait July. Il ne savait plus ce que le mot "aimer" signifiait. Mais ce qu'il savait c'était qu'il tuerait ceux qui oseraient la toucher. Y compris Lestranges. Certes, cet incapable n'avait aucun moyen de faire le lien entre July et le fils des Prince, mais Amarel ne voulait rien laisser au hasard. Quoique... elle lui avait donné son pendentif et si lui... Amarel fronça les sourcils et chassa l'idée fugace qu'il avait eu pendant un quart de secondes. Donner à July le pendentif que lui, portait serait irresponsable. Si Lestranges le voyait... Non. Il n'en était pas question.

Alors qu'Amarel sentait ses paupières devenir lourdes, il passa un main délicate, plus légère que de la buée, sur la joue de July, puis déplaça une boucle châtain. Une mélodie lui revint alors à l'esprit. Plus... ancienne que celles que sa mère lui chantait. Une mélodie qu'il avait du entendre à la radio, une chanson, plus précisément, française, qui convenait bien à ce qu'il éprouvait pour July... et qu'il hésitait encore à admettre. Doucement, de sa voix grave mais ferme. Assez mélodieuse pour tout dire, mais aussi un peu rouillée pour avoir peu servie depuis longtemps pour chanter, il murmura à July : //

- Je sais ton amour, je sais l'eau versée sur mon corps, sentir son cou jour après jour, j'ai remonté les tourments pour m'approcher encore....

Viens, rien ne nous retient à rien...

Je fais de toi mon essentiel, tu me fais naître parmi les hommes...
Je fais de toi mon essentiel...

// Amarel ferma les yeux, sentant contre son cou la respiration calme de July. Rythmé par ce souffle régulier et par soulèvement régulier des poumons de la Gryffondor, Amarel se sentit glisser dans la quiétude du sommeil. Quiétude qui, pour une fois, n'était pas synonyme de cauchemars et autres horreurs de la même famille. Car Amarel, pour la première fois depuis bien des semaines, voire des mois, ne vit pas Lestranges dans ses rêves, ni le regard accusateur et déçu de Ryo (bien que ça, ce soit un élément relativement récent). //

[RP fini]

[Arsenic Rosidae]

// Arsenic se faufila dans les cachots à pas de loup. Les couloirs étaient sombres, humides et tous identiques. Le sens de l'orientation était si mauvais que la Serpentarde mis plusieurs minutes à s'y retrouver. Elle se colla au mur froid qui s'offrait à elle et plongea la main dans la poche de sa cape. Elle en ressortit un petit coffret en bois, élégamment sculpté. Malgré l'obscurité, elle distingua parfaitement la petite serrure en bronze ornée de deux gravures d'épines noires. Elle détacha alors l'une de ses petites barrettes couleur ébène glissées dans ses cheveux et tenta de l'insérer dans le verrou. Malheureusement, ce fut vain. La jeune Rosidae frappa de rage son poing contre la cloison, égratignant salement sa main droite au passage. //

- Dieu où peut donc se trouver cette clef ?!

// La jeune femme aux cheveux rouges tenta une nouvelle fois de forcer la serrure avec une pince. À nouveau, ce fut un échec. De colère elle lança sa broche sur le sol en pierre. C'est alors qu'elle remarqua que sa main droite saignait. Elle soupira, blasée par la vision du sang. Elle s'était tellement de blessée au fil des années qu'elle ne ressentait presque plus la douleur. Elle rangea son petit coffret et tourna les talons. Arsenic se retrouva soudainement face à une élève de sa maison - vu son blason - qu'elle n'avait jamais vue auparavant. Elle retint un sursaut ; elle ne l'avait pas entendu arriver. L'obscurité ne lui permit pas de la détailler pleinement, mais elle put tout de même deviner la couleur de ses cheveux : un blond cendré étonnant. Elle était également bien plus petite que la septième année. Cette dernière hésita, elle avait grandement envie de faire comme si elle ne l'avait pas vu mais cela aurait été peu vraisemblable. Elle lui fit donc l'honneur de lui adresser la parole. //

- Usuellement, lorsque l'on se faufile derrière une personne aussi discrètement que tu viens de le faire, c'est que l'on cherche à tuer cette même personne. Est-ce ton dessein ?

// Ce n'était pas une entrée en matière très agréable mais Arsenic n'était pas dans un mauvais jour et s'était donc retenue de lancer quelques plaisanteries malsaines. Elle fit naître sur son visage un sourire courtois, comme à l'accoutumée. //

[Drayalla]

// Drayalla, ajusta ses cheveux dans sa broche, alors qu'elle n'était que dans la salle commune. Depuis quelques temps, des pensées la tracassaient... Et la jeune hybride n’en regrettait que plus profondément la perte de sa mère, qui ne lui avait laissé qu’un pendentif. //

** Si seulement Mère était encore là ! Elle pourrait m’aider **

// La jeune femme soupira, puis attrapa son sac de cours. Elle fourra dedans son devoir de potion, de toute façon elle n’y arriverait jamais. Elle claqua la porte de sa salle commune avec des gestes saccadées. Elle ne demandait rien d’autre qu’un peu de calme, pour comprendre ce qui lui arrivait. //

** Cesse de remuer ces pensées, Dray’ et regarde où tu poses les pieds. T’étais pas censée juste sortir de la Salle Commune, pour aller dans le Parc ? En six ans, j’arrive encore à me perdre ! Par Merlin, comment je fais ! Voyons voir, si la lumière... Non... la lumière est trop diffuse pour... Foutu mur ! Je veux sortir ! Laissez-moi sortir ! Calme-toi, Dray’, calme-toi. D’abord, pense à respirer calmement. Invoque dans ton esprit les étoiles, les cieux qui veillent sur nous... **

// La respiration de Drayalla s’apaisa, sous les mantras qu’elle connaissait. Sa tante les lui avait appris quand elle comprit à quel point sa nièce paniquait vite. Par exemple dans un endroit humide… ou loin de la surface... Une fois totalement calmée, la jeune fille secoua lentement la tête, tentant de comprendre où Diable elle s’était encore perdue.
Elle entendit soudain un bruit sourd. //

** Peeves ? Peu de chances... Alors ça veut dire qu’il y a quelqu’un ! Proche de moi ! Allons voir ! **

// Elle s’avança à pas de loup, discrètement, car même si elle était dans les cachots, elle ne voulait pas tomber sur un de ces brutes de Gryffondor, qui avait l’habitude de l’utiliser comme tête de turcs. Peut-être car elle faisait trente centimètres de moins que la moyenne ? Peut-être aussi car elle passait totalement inaperçue, et du coup, aucun Serpentard ne venait à son aide. Peut-être pour les deux…
Dans ses pires déprimes, elle doutait même qu’un seul Serpentard ne soit capable de donner son nom de famille, excepté, certainement, Mlle River, la chef de la maison de Serpentard. Pourtant… Son nom n’était-il pas l’un des plus fameux noms sorciers de France ? Oui, bien sûr, mais elle n’est pas en France, là.

Elle avança donc avec précaution jusqu’au coude du couloir, pour jeter un discret coup d’œil. Une fille. Grande. Elle lui disait vaguement quelques choses. Surtout la couleur tirant sur le rouge de ses cheveux. Les gestes de l’autre fille devinrent saccadés, et soudain, elle s’approcha à grand pas. Drayalla n’avait pas bougé, et une voix hostile et froide siffla ses mots : //

- Usuellement, lorsque l'on se faufile derrière une personne aussi discrètement que tu viens de le faire, c'est que l'on cherche à tuer cette même personne. Est-ce ton dessein ?

// Drayalla recula d’un pas. La peur qui l’enserrait quelque temps auparavant revint à la charge. //

- Je... Je... Je me suis perdue ! Je... je ne veux pas te tuer. Je ne te connais pas de toute manière !

// Elle souffla un long coup. Quelle déplorable tirade. Ses deux mains se joignirent, et elle tenta de se calmer à nouveaux. Dieux ! Qu’elle n’aimait pas ces cachots humides et noirâtres. Une fois qu’elle fut sûre que sa voix ne la trahirait plus, elle reprit la parole, avant que l’autre (une Serpentard, elle aussi) ne s’énerve davantage. //

- Je ne voulais pas te faire peur. Je ne voyais pas ton écusson. J’ai quelques problèmes en ce moment...

// Drayalla lui fit un timide sourire. //

- Tu peux m’aider à ressortir ? J’étais perdue dans mes pensées quand je suis arrivée là. Je me suis approchée car j’ai entendu du bruit. Un objet qui tombait... Et comme je me suis perdue...

** Pfff, t’es pathétique, ma vieille. Enfin, je vais bien voir ce qu’elle va me dire. Brrr, et la prochaine fois, j’attends d’être dans le parc, pour divaguer sur mes problèmes ! **

[Arsenic Rosidae]

- Je… Je… Je me suis perdue ! Je… je ne veux pas te tuer. Je ne te connais pas de toute manière !

// La nouvelle venue avait reculé de quelques pas, apparemment effrayée par Arsenic. Cette dernière resta un instant interdite. Elle ne se sentait pas de lancer une nouvelle pique à une fille qui ne répliquait pas. Elle se contenta donc de ricaner et passa sa main ensanglantée dans ses cheveux rouges. L'autre fille souffla, comme pour se calmer, et reprit la parole, un timide sourire sur les lèvres : //

- Je ne voulais pas te faire peur. Je ne voyais pas ton écusson. J’ai quelques problèmes en ce moment… Tu peux m’aider à ressortir ? J’étais perdue dans mes pensées quand je suis arrivée là. Je me suis approchée car j’ai entendu du bruit. Un objet qui tombait… Et comme je me suis perdue…

// La jeune Rosidae eut presque envie de l'arrêter dans sa tirade tant elle élucubrait un peu trop à son goût. Pourtant elle n'en fit rien, et l'écouta patiemment, le visage fermé. Intérieurement, elle profitait de l'effet qu'elle produisait sur sa camarade. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas croisé une fille sans répartie. Lorsqu'enfin la petite vert et argent se tut, Arsenic plongea ses yeux dans les siens. //

- Penses-tu réellement que ta petite personne eût pu me terrifier ? C'est une hypothèse assez amusante bien qu'éhontée...

// La septième année s'approcha de sa cadette et prit son menton dans sa main blessée. Elle observa son visage ; elle était si proche qu'elle sentait son souffle frais. Ses doigts glacés laissèrent une petite marque sous sa bouche. Arsenic fit ensuite glisser son regard vers les yeux de sa condisciple. Elle put ainsi remarquer les quelques tâches de rousseur sous l'œil gauche. Son regard bistre fut ensuite attiré par les reflets émis par un petit médaillon en argent, accroché autour du cou de la jeune fille. L'aînée Serpentarde observa longuement le bijou, de manière un peu trop soulignée peut-être. Alors qu'elle se reculait, ayant terminé son examen, elle parla : //

- Sortir des cachots ? À dire vrai, je serais bien incapable de t'aider - et il faudrait déjà que j'en ai l'envie. Cependant, si tu le souhaites vraiment, je pourrais appeler un elfe de maison pour te guider. Il se nomme Ranfer et connaît le château comme les imperfections de sa peau.

// En proposant l'assistance d'Hander, Arsenic espérait qu'il pût en apprendre davantage sur cette fille. Il semblait à la jeune Rosidae qu'elle avait déjà croisé un pareil visage auparavant. Et ce médaillon... Elle soupira. À ce moment, la Serpentarde ne fut certaine que d'une chose : sa camarade avait un accent étranger. //

[RP fini]

[Angels]

// Angels, contente qu'il ait réagi, l'emmena vers les cachots. Longeant les murs, à pas légers ils arrivèrent aux cachots. Elle lui dit : //

- Viens, suis-moi !

// Elle traversa un grand trou qui devait être l'emplacement d'une porte. Puis elle atterrit dans une petite pièce ovale. Dans un coin, il y avait une pile de gravats. Elle les déplaça doucement pour ne pas faire de bruit. Puis un trou apparut. Elle sortit sa baguette et murmura Lumos ! Sa baguette diffusait une petite lueur. //

- Allume ta baguette aussi, pas trop fort. Et suis-moi.

// Elle passa de l'autre côté. Derrière on débouchait sur une toute petite pièce. Pas de fenêtre, il y avait trois caisses, trois renversées pour servir de sièges et de table et une autre dans un coin. Il y avait deux bougies sur la caisse servant de table. Angels les alluma et invita Elyopathe à s'asseoir. Puis elle alla reboucher le trou avec les gravats. //

- Voilà où je vais quand je ne peux pas dormir, ou quand Billybork n'est pas loin pour me cacher. Tu veux une chocogrenouille ?

// Angels prit des chocogrenouilles dans la caisse au fond et lui en proposa. Puis elle se rassit et lui dit : //

- Promets-moi que cela restera entre nous d'accord ?