Près du Lac, au Pied d'un Hêtre

[Thorkil Dovahkiin]

// C'était un jour Normal de début novembre. Le temps était couvert avec parfois quelques éclaircies, laissant les rayons du soleil refléter sur le beau lac qui se trouvait dans le parc de Poudlard. Elyopathe était heureux car il avait rendez-vous avec une très belle demoiselle, qu'il avait rencontré un jour à l'infirmerie. Il grimpa dans l'arbre et s'assit sur la plus grosse branche , pour qu'ils puissent avoir de la place pour discuter, et pour manger le pique-nique qu'Elyopathe avait apporter pour la mi journée. Il avait donner rendez-vous à la demoiselle vers dix heure trente / onze heure du matin. Il se demandait si elle allait venir, car il n'avait jamais eu de chance avec les filles. En attendant il fredonna une chanson pour lui même. //

- Sa senit conectos
Onda bocca nene
Rionti onda boca ne
On barnaunom ponc nit
Issintor sies eianepian
Digs ne lisantim ne licia
Ne rodatim biont
Utu semnanom sagitiont
Seuerim lissatim licia
Tim anandognam acolut
Utanit andognam da bocca diomine

Inside se bnanom brictom
In eainom anuana sanander

Aia cicena nitianncobueðliðat
Iasuolsonponne
Antumnos nepon
Nesliciata neosuode
Neiauodercos nepon
Su biiontutu semn
Anom adsaxs nadoc
Suet petidsiont sies
Peti sagitiontias seu
Erim tertio lissatim
Is anandogna ictontias.

[Meliane]

// Pour un début novembre, il était plutôt chanceux, la météo était plutôt clémente. Outre le fait qu'il faisait assez froid, le soleil rayonnait dans le parc (entre deux nuages). Emmitouflé dans un manteau chaud et les mains dans les poches Méliane, marchait en direction du lac. //

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// Un petit oiseau de papier était venu se poser près d'elle le matin même dans la grande salle.



Citation :

Pique-nique au bord du lac, rendez vous à 10h30, 11h à l'arbre. Elyopathe



Ce garçon de Poufsouffle qu'elle avait rencontré, ou plutôt à qui elle avait adressé la parole, pour a première fois à l'infirmerie, c'était révélé bien moins effrayant qu'elle ne le pensait. Même si il était dans la même maison, avant cet évènement, elle avait toujours craint de lui parler. Pourtant pendant tout une journée, ils avaient discuté. Depuis ce jour, il était fréquent qu'ils se rencontrent et échangent dans la salle commune. Il lui avait promis une surprise, et ce pique-nique devait surement l'être. //

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// Il était 10h45 à sa montre lorsqu'elle arriva près de l'arbre aux murmures. Elle l'appelait comme ça car il était fréquent que des élèves le côtoient et lorsqu'on était à son pied on entendait leurs murmures. Cette fois ci ce n'était pas des murmures, mais une chanson qu'elle pouvait entendre. Elle écouta quelques paroles, avant de se signaler. Elle ne comprenait pas un traitre mot de cette chanson, mais l'air était plutôt joli chanté par cette voix grave. //

- Bonjour Elyopathe

// Meliane regardait dans l'arbre en souriant. Les grandes jambes du Pouffy pendaient à l'une des plus grosse branche. //

[Thorkil Dovahkiin]

- Bonjour Elyopathe

// Meliane regardait dans l'arbre en souriant. Les grandes jambes du Pouffy pendaient à l'une des plus grosse branche.

Elyopathe entendit soudain la voix de la belle Méliane, il tourna doucement la tête vers elle. //

- Salut Méliane, comment vas-tu ?

// Il se laissa glisser et atterrit devant elle pour lui faire la bise. Il l'a trouva encore plus magnifique que d'habitude et il adorait toujours autant ses beaux et longs cheveux qui pour une fois, et pour son plus grand bonheur, n'étaient pas attachés en tresse. Il invita donc Méliane à s'installer sur l'arbre. //

- Ça me fait plaisir que tu sois venue, je passe toujours de très bons moments avec toi.

// Il regarda celle qu'il aimait du plus profond de son cœur, lui fit un clin d'oeil et lui dit. //

- Je suis aussi très content que tu n'aies plus peur de moi.

[Meliane]

// Elyo sauta à terre juste devant elle. Elle se sentit d'un seul coup très petite fasse à ce géant de plus de 2m, mais ça taille lui donnait aussi un sentiment de sécurité. //

- Ça va bien, il fait un peu frais, mais on a de la chance, il pleut pas et on a même du soleil.

// Comme si celui ci l'avait entendu il sortit de derrière le nuage qui l'avait englouti quelques minute avant et caressa les joues lui donnant momentanément une sensation de chaleur. D'un geste Elyo l'invita à monter sur la branche où il se trouvait un peu plus tôt. S'accrochant à la branche, elle prit appuie sur un noeud du tronc pour monter.Elle s'adossa au tronc regardant dans le vague, un sourire rêveur sur le visage. //

- Ca me fait plaisir que tu sois venue, je passe toujours de très bons moments avec toi.
Je suis aussi très content que tu n'aies plus peur de moi.

// Revenant sur le visage du garçon, elle y vit un sourire attendri. Son visage était barré d'un cicatrice, mais Méliane avait appris à s'y habituer et même à l'apprécier. Plongeant dans ses yeux gris envoutants, elle se sentit bien. //

- C'était donc ça la surprise ? Un pique-nique ? Tu as prévu quoi ? En tout cas c'est une idée originale que de faire un pique-nique au mois de novembre mais j'aime bien.

// Elle avait parlé de son ton frais et enjoué. Mais sa curiosité était palpable, elle avait envie de savoir ce qui l'attendait. //

[Thorkil Dovahkiin]

- Ça va bien, il fait un peu frais, mais on a de la chance, il pleut pas et on a même du soleil.

// C'est vrai qu'Elyo ne craignait pas le froid, mais il avait tout prévu. //

- Ne t'inquiète pas si tu as froid j'ai ramené une veste bien chaude elle est sur la branche tu n'auras qu'a la prendre.

// Une fois sur la branche, Meliane demanda : //

- C'était donc ça la surprise ? Un pique-nique ? Tu as prévu quoi ? En tout cas c'est une idée originale que de faire un pique-nique au mois de novembre mais j'aime bien.

// Elle avait parlé de son ton frais et enjoué. Mais sa curiosité était palpable, elle avait envie de savoir ce qui l'attendait. //

- Eh oui c'était ça la surprise, j'ai pensé que ça serait cool en plus vu que ce mois on fête chacun notre anniversaire. Par contre je ne sais pas ce qu'il y a à manger, car j'ai tout été voler aux cuisines haha.

// Elyo riait de bon coeur, il voulait dissimuler le plus possible son côté nul en cuisine. //

- Wingardium Leviosa !

// Le panier vola jusqu'a Elyo qui l'attrapa d'une main et l'ouvrit. //

[Meliane]

// Meliane ne put que sourire en le voyant lui montrer un geste. Il avait pensé à tout, et c'était plutôt agréable de se laisser porter par le mouvement sans avoir à faire quoi que se soit. Même si les nuages venaient de recouvrir une nouvelle fois le soleil, rafraichissant l'air, cette journée lui parut chaleureuse et agréable.
L'allusion à leur anniversaire respectif, finie de la convaincre sur la délicatesse de son collègue. Heureuse de savoir qu'il s'était renseigné, elle fut en même temps un peu confuse de ne pas avoir fait de même. //

- Tu es aussi né en novembre ? De quel jour ?

// Elle accompagna son rire lorsqu'il avoua ne pas savoir ce que contenait le pique-nique. Les cuisines étant à coté de leur maison, il était légèrement privilégié à poufsouffle, avec un peu de tact il pouvait tout demander au elfe de maison.
Utilisant ça baguette il amena le panier à lui pour regarder son contenu. Méliane regarda avec grande curiosité par dessus son épaule. Elle ne put voir qu'un récipient contenant un liquide orange, jus de citrouille ou soupe ? ainsi qu'un gâteau noir, surement au chocolat.
Rien que la vue de ce dernier lui mis l'eau à la bouche. Mais ce n'était pas le moment de manger. Reportant son regard dans le vague en direction du lac, elle questionna son comparse avec l'envie d'en savoir plus sur lui et d'apprendre à le connaître. //

- Comment peut on être demi démon ?

[Zougui Akane]

// Il était déjà début Décembre. Le temps avait commencé à se refroidir et les pluies glacées, qui se déversaient soudainement à intervalles réguliers, n'étaient pas rares. Zougui avait dû se cantonner au château durant les derniers jours, regardant avec nostalgie le parc depuis les fenêtres. Finalement, elle avait profité d'une accalmie pour aller prendre l'air : l'air était toujours froid mais des rayons de soleil timides éclairaient l'herbe verte gorgée d'eau. Un vrai tableau typique de l'Angleterre ou de l'Irlande.
La préfète avait donc enroulé son écharpe aux couleurs bleu & bronze de Serdaigle autour de son cou et avait enfilé sa cape avant de descendre de sa salle commune et de pousser les portes du Hall d'entrée, fuyant la foule et la chaleur diffusée par les torches placées ça et là dans les couloirs de pierre. En dessous de sa cape, elle portait l'un de ses habituels jeans noirs et un fin T-shirt noir également. Le froid l'atteignait moins que certains de ses condisciples. La jeune fille avait en revanche enfilé des bottes (dont je vous laisserai deviner la couleur), ce dont elle se félicita en posant les pieds sur le sol détrempé qui peinait à sécher malgré le soleil.
Enfin elle pouvait s'éloigner des autres élèves, de leurs discussions incessantes et la plupart du temps inintéressantes. Marchant d'un bon pas, elle avisa un arbre gargantuesque dressé près du lac. Ses branches offraient des prises faciles pour quiconque sachant grimper et personne ne viendrait la chercher ici. Après tout, ce lieu n'attirait que les solitaires en quête de tranquillité ou de méditation.
Arrivée au pied de celui-ci, elle leva son regard émeraude vide et, prenant un léger élan, sauta en agrippant une branche au-dessus d'elle. Elle contracta ses abdos et se hissa sur celle-ci. Les autres branches à proximité étaient encore plus faciles à escalader, et tout en mouvements habiles et fluides, elle se retrouva rapidement à une branche près du sommet. Lentement, elle s'y assis en repliant une jambe et en laissant l'autre pendre dans le vide. Respirant la sérénité, elle parcourut les alentours des yeux. Là, en-dessous, le lac. Plus loin, les tribunes et les anneaux du terrain de Quidditch étaient visibles à travers la brume. Vers la gauche on pouvait également apercevoir la cabane de Gordon, le garde-chasse. La rumeur courrait qu'il voulait se lancer dans la culture bananière, à l'aide de sortilèges spécifiques qu'il avait appris récemment. Cette idée fit vaguement sourire Zougui. Vu le climat qu'il régnait, tous les sortilèges du monde n'allaient pas pouvoir l'aider.
Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, un masque sans émotion lui servant de visage, elle entendit des pas légers en sa direction. La jeune fille tourna lentement son regard irréel vers la personne qui approchait. //

[Kaoru Ishikawa]

// Un visage souriant. Une bousculade. Des cris, des coups, du sang. //

« Manami ! »

// Son cri déchira le silence pesant du dortoir dans lequel elle s’était réfugiée, bien que la soirée fût encore loin. Épuisée par les efforts qu’elle avait fournis pour ses devoirs ces derniers jours, Kaoru s’était assoupie sans s’en rendre compte. Son cauchemar revenait à intervalles réguliers à cette période de l’année, mais ça ne rendait pas les choses plus faciles pour autant. Ce dont elle avait besoin, c’était d’une oreille attentive envers qui se décharger de sa culpabilité. Mais son confident habituel était inaccessible, et personne à Poudlard ne ressemblait assez à un ami pour jouer ce rôle.

Kaoru soupira. Elle soupirait beaucoup ces derniers temps. Ça n’allait pas du tout. Il était temps qu’elle se reprenne en main, car elle doutait que les Médicomages acceptent la candidature d’une jeune fille au bord de la dépression. Tiens, demain, elle irait asticoter son binôme de Botanique. C’était un peureux notoire, amoureux des plantes, qui avait dernièrement entrepris d’étudier les relations entre polymorphisme végétal et propriétés magiques. La jeune Serdaigle convenait qu’il était exceptionnellement doué, mais jamais elle ne l’aurait admis devant lui. Lui par contre, ne manquait jamais une occasion d’étaler sa science, au point de la faire passer pour la dernière des imbéciles. Certains avaient le goût du risque. Kaoru, elle, avait de l’orgueil, et pas qu’un peu. Elle décida qu’il méritait une petite leçon. Elle prendrait un malin plaisir à l’humilier demain.

Revigorée, la jeune fille se leva. Il ne faisait pas grand soleil mais la pluie avait cessé. Parfait. Après de tels rêves, rien de tel qu’un peu d’air frais au pied de son arbre favori pour la requinquer. Attrapant sa cape et son écharpe, elle traversa la salle commune quasiment déserte et se dirigea vers le parc. L’air froid lui coupa le souffle, mais elle ne put retenir un sourire éclatant. Elle adorait le froid, bien plus que la chaleur étouffante de l’été. Farfouillant dans ses poches, Kaoru tomba sur un rogaton de pain qui datait du repas de midi. Elle l’engloutit. Elle avait horreur de laisser des restes.

Elle s’approchait de son arbre, près du lac, quand elle aperçut une silhouette perchée au sommet. Passé l’instant de stupeur – certaines personnes n’avaient décidément pas toute leur tête - elle adopta un air outré. Qui osait venir ici, pile au moment où elle en avait expressément besoin ? Un inconscient, probablement. Car il ou elle allait le regretter.

Furieuse, Kaoru s’approcha et leva les yeux vers l’importun. Elle la reconnut, car oui, c'était une fille. Il s’agissait de la Préfète de Serdaigle. Et bien Préfète ou pas, ça n’allait sûrement pas l’arrêter. //

« Dis donc ! Qu’est-ce que tu crois… »

// Sa diatribe fut violemment interrompue par la présence d’une racine qui dépassait de terre. Avec une élégance digne d’une danseuse classique, Kaoru s’étala de tout son long sur le sol. Raté. Comment pourrait-elle escompter être prise au sérieux après une telle entrée ? //

[Zougui Akane]

// Les yeux d'émeraude de Zougui rencontrèrent ceux d'une autre jeune fille de Serdaigle qu'elle avait déjà croisé à plusieurs reprises dans la salle commune. Elle ne lui avait jamais vraiment parlé, respectant l'apparente solitude la jeune fille tout comme elle aimait qu'on respecte la sienne. Elle s'était vaguement intéressée à elle en sachant qu'elle était japonaise, mais la seule chose qu'elle avait appris c'est qu'elle était bonne élève, orgueilleuse et solitaire. La préfète n'avait pas poussé plus loin et comme à son habitude, avait porté son attention sur autre chose aussi vite qu'était venu son intérêt.
Même si elle fut légèrement surprise de la colère qu'elle lisait dans ses pupilles, elle n'en laissa rien paraître jusqu'à ce que sa condisciple l'apostrophe à brûle-pourpoint. //

- Dis donc ! Qu’est-ce que tu crois…

// Elle fut interrompu par une racine vengeresse qui lui crocheta les pieds et la fit s'étaler de tout son long sur le sol. Zougui haussa imperceptiblement devant cette entrée qui aurait sûrement été impressionnante sans cet... aléa du direct. Elle attendit patiemment qu'elle se relève, son visage éburnéen ne montrant qu'indifférence et impassibilité devant la situation. Détournant son regard vers le lac, elle prit la parole de sa voix douce qui ne perdait jamais ce calme olympien qui la caractérisait. //

- Dès que tu te seras remise de tes émotions, peut-être pourras-tu finir ta phrase ?

// Si cela avait été un élève d'une autre Maison, elle ne se serait même pas pris la peine de lui parler et l'aurait royalement ignoré. Mais elle était toujours plus... ouverte avec les membres de sa Maison. Ou du moins, elle essayait. Ce n'était pas une tâche facile pour quelqu'un comme elle et après tout, elle préférait largement passer inaperçu et faire ce qui lui plaisait sans qu'on ne porte un jugement sur elle. //

[Kaoru Ishikawa]

// Kaoru s’était relevée en s’efforçant d’être la plus digne possible. Elle devait sûrement s’être fait un ou deux bleus, mais ce n’était rien comparé à la blessure qu’avait reçue son ego. Elle bénissait Merlin de ne pas s’être ridiculisée ainsi devant plus de monde. //

« Dès que tu te seras remise de tes émotions, peut-être pourras-tu finir ta phrase ? »

// Kaoru finit de se débarrasser des brins d’herbe accrochés à ses vêtements avec des gestes brusques. La situation s’était renversée et ça ne lui plaisait pas : c’était elle qui aurait dû mener la conversation, et pas miss Préfète. Son calme et son indifférence l’agaçait. En temps normal, la jeune Japonaise prenait un malin plaisir à se comporter de la sorte pour déstabiliser les autres. Pour la première fois depuis longtemps, c’était elle qu’on déstabilisait. Alors qu’elle aurait dû lancer une réplique cinglante, les mots lui manquaient. Il fallait avouer qu’elle n’était pas vraiment d’humeur à bartaveler aujourd’hui. Elle ne s’était pas préparée à une joute verbale, et elle n’en avait aucune envie. Elle aurait pu faire déguerpir n’importe qui d’autre en quelques secondes, mais vu la tournure que prenait la conversation, la partie était perdue d’avance.

Consciente qu’elle fixait son interlocutrice depuis deux bonnes minutes, mi-hésitante, mi-furieuse, elle se décida enfin à ouvrir la bouche pour se redonner contenance. //

« D’accord, j’ai été un peu agressive. En plus, je comptais te faire dégager de mon endroit favori pour tout t'avouer, alors que tu as autant le droit que moi d’être ici. Mais tu pourrais au moins me regarder quand tu me parles. Je vaux mieux qu’un lac quand même ! »

// C’était stupide. Sa dernière phrase n’avait aucun sens. Mais c’était une sensation nouvelle pour la Serdaigle. D’habitude, elle inspirait soit l’admiration, soit la crainte, soit les deux. Mais quoi qu’il arrive, elle inspirait quelque chose. En cet instant, Kaoru avait l’impression d’être insignifiante, et c’était insupportable. Elle n’avait pas l’attitude qu’on lui témoigne une telle indifférence. C’était d’autant plus exaspérant qu’elle avait ce besoin d’attirer l’attention, de montrer qu’elle était meilleure que les autres. Elle savait qu’il s’agissait de son plus grand défaut, celui-là même qui lui avait coûté si cher. Elle avait du mal à s’en débarrasser, même aujourd’hui. Décidée à faire preuve d’un peu plus de maîtrise de soi, elle reprit la parole d’une voix plus calme : //

« Enfin, quelque part je te comprends. C’est un endroit magique. Ici, on peut s’évader et tout oublier… »

// Elle ne savait pas pourquoi elle disait tout ça, surtout quand on connaissait un tant soit peu Zougui Akane. Elle n’avait eu que de rares contacts avec sa Préfète, mais celle-ci n’avait pas vraiment l’allure de l’interlocutrice idéale. Mais peut-être que c’était pour ça que les mots sortaient tous seuls, justement. Parce qu’au fond, Kaoru avait besoin de quelqu’un qui ne la jugerait pas. //