Hiboux Nomade Notes
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Palais impérial

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Zlatz

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 02 Aoû 2020, 20:51  Répondre en citant

[RP entre Clothilde Gil'Flarian (Rosalie) et Laïln Arfëy (Zlatz)]


// Laïln se faufilait dans les couloirs du palais d'Al-Jeit en longeant les murs, conservait sa tête baissée tout en lançant des regards dans toutes les directions. Depuis qu'il savait qu'il y avait quelqu'un prêt à payer pour sa tête, il avait perdu beaucoup de son assurance naturelle et ne pouvait que stresser en parcourant un lieu comme celui-ci où erraient un nombre important d'inconnus et son imagination débordante avait vite fait de faire de chacun d'entre eux un assassin potentiel prêt à lui sauter dessus. C'était épuisant psychologiquement, mais il espérait pouvoir régler cela rapidement. C'était pour cela qu'il se trouvait ici : quel meilleur endroit pour demander de l'aide que le cœur de l'autorité impériale ? Il y avait forcément un endroit où il pourrait obtenir de l'aide. Quel meilleur endroit pour se protéger d'un membre de la noblesse qu'au centre du pouvoir qui conférait leur légitimité aux siens. Il était malheureux qu'il ne connaisse pas vraiment les lieux et n'osait pas aborder un inconnu de peur de se faire remarquer. Il errait donc dans le palais à la recherche, sinon d'un visage familier, au moins d'une personne qui lui inspirerait suffisamment confiance pour qu'il puisse lui demander de l'aide. Au bout d'un certain temps, il vit quelqu'un qui pourrait faire l'affaire : une adolescente qui n'avait pas l'air de travailler là. Il ignorait ce qu'elle faisait dans le palais, mais il doutait avoir à craindre quelqu'un d'aussi aussi jeune qu'elle. Il ne devait pas y avoir beaucoup de personnes de cet âge qui pratiquait déjà la profession de tueur à gage. Quoique... Ils pouvaient commencer jeune. Non, il n'allait pas commencer à partir dans cette direction ou il n'arriverait jamais à rien. Le Dessinateur se mordit la main pour que la douleur l'aide à se secouer avant de parcourir la distance qui les séparaient. Il tapota l'épaule de l'adolescente pour attirer son attention et se força à lui sourire. //

- Bonjour. Vous êtes bien jeune pour travailler ici, non ? Que faites-vous ici ?

// Ah. A peine avait-il abordé la jeune fille – cette phrase gagnerait sans doute à être reformulée – que sa paranoïa s'était réveillée, le poussant à l'interroger avant même de lui demander ce pour quoi il était allé à sa rencontre ou de se présenter. A la réflexion, se présenter serait sans doute une mauvaise idée : il était improbable qu'elle soit une ennemie incapable de le reconnaître sans son nom, mais aussi minime soit-il, le risque existait. La politesse valait-elle le risque ? Laïln hésita, se mordit l'intérieur des joues et se contraint à se comporter comme quelqu'un de civilisé. //

- Je m'appelle Laïln, je cherche quelqu'un qui pourrait m'aider à résoudre un différent qui s'est envenimé. Saurais-tu à qui je pourrai m'adresser ?


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MessageDate du message: Lun. 03 Aoû 2020, 11:38  Répondre en citant

// La mère de Clothilde avait une réunion importante et très confidentielle ce jour-là. Aussi n'avait-elle pas chargé sa fille de prendre des notes. Le sujet était trop secret pour risquer qu'une adolescente s'y mêlât. Ainsi Clothilde devait patienter sagement devant la porte. Au début, elle s'était énervée. Elle avait pesté intérieurement contre sa mère qui la poussait à rester là bêtement dans le couloir, à faire le pied de grue. Elle aurait aimé faire un petit tour dans les rues d'All Jeit, pour jouer avec le vent et les dalles. Elle adorait sauter de pavés en pavés. Mais sa mère avait insisté pour qu'elle restât, prétextant avoir besoin d'elle un peu plus tard.

Au bout d'une quinzaine de minutes, l'adolescente s'était finalement calmée. Elle faisait les cent pas quand quelqu'un lui tapota l'épaule. Elle se retourna vivement et se trouva nez à nez avec un jeune homme de haute stature qui pourtant paraissait tout timide, à croire qu'il la craignait. //

- Bonjour. Vous êtes bien jeune pour travailler ici, non ? Que faites-vous ici ?

- Bonjour monsieur. La jeunesse ne rend pas incapable l'homme. Au contraire, elle me procure une vivacité et une lucidité d'esprit parfois oubliée par les adultes.

// Clothilde, impertinente, presque faquine, n'hésitait pas à contredire les adultes. Elle ne les craignait pas encore, croyait avoir de la valeur et répliquait aux piques lancées. En l’occurrence, l'inconnu avait suggéré qu'elle était trop petite pour travailler, mettant en doute ses capacités. Même si la formulation interrogative n'était pas insultante, la demoiselle était partie au quart de tour. L'énigmatique ne se démonta pas et poursuivit. //

- Je m'appelle Laïln, je cherche quelqu'un qui pourrait m'aider à résoudre un différent qui s'est envenimé. Saurais-tu à qui je pourrai m'adresser ?

// Cette fois-là, Clothilde laissa son cœur parler plutôt que son impulsion. Elle réfléchit. Elle savait que ses parents pouvaient sans doute arranger la situation de Laïln. Mais cela ne se ferait pas sans contrepartie. Il fallait que le demandeur exprimât plus clairement son besoin, qu'il se présentât plus en détails. En s'investissant dans son affaire, les Gil'Flarian se lieraient à lui. Ils devaient donc vérifier qu'il fût digne de confiance d'une part, et qu'il était dans son droit d'autre part. Pas question de défendre l'injustice. Les Gil'Flarian ne profitaient pas de leur position pour faire triompher l'escroquerie. La demoiselle hésita : //

- Je m'appelle Clothilde Gil'Flarian. Je pourrais vous aider en demandant de l'aide à mes parents. Mais... comment dire... il faudrait que votre cause soit juste. Nous n'allons pas défendre des aigrefins.

// L'adolescente ne savait pas trop que faire. Elle désirait vivement aider l'homme qu'elle ne connaissait pas et qui l'avait fait sursauter. Mais elle ne pouvait accorder son aide à n'importe qui. Elle n'avait pas le droit. En outre, si l'inconnu était en conflit direct avec ses parents, elle ne pourrait pas l'aider. Elle ne pouvait aller à l'encontre de ses géniteurs. //

- Pourriez-vous m'en dire un peu plus ? M'expliquer votre problème ?

// Clothilde espérait ne pas avoir affaire à un zouave. Elle détestait les zouaves. Si l'homme se jouait d'elle, il le paierait. //


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Zlatz

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MessageDate du message: Dim. 09 Aoû 2020, 21:03  Répondre en citant

- Je m'appelle Clothilde Gil'Flarian. Je pourrais vous aider en demandant de l'aide à mes parents. Mais... comment dire... il faudrait que votre cause soit juste. Nous n'allons pas défendre des aigrefins.

// Laïln failli demander ce qu'était un aigrefin, mais le contexte lui permettait d'en deviner le sens. Les nobles parlaient-ils tous comme cela ? Rien d'étonnant à ce que les gens se plaignent qu'ils ne se sentent pas compris par leurs dirigeants s'ils ne parlaient pas la même langue que les membres des autres classes de la société. Outre le problème de l'organisation socio-politique impériale et des injustices inhérentes à celle-ci, qui, quoique certes plus grave, était à la fois beaucoup plus difficile à résoudre et bien moins urgent. Plus important, si l'adolescente faisait partie de la noblesse comme son nom l'indiquait, elle pouvait effectivement l'aider. Cependant, ses parents choisiraient-ils vraiment de s'opposer à une autre famille noble pour lui ? La jeune fille pouvait lancer toutes les belles paroles sur tous les idéaux de justices qu'elle voulait, elle ne pouvait contraindre ses parents de faire de même et ils auraient plus à gagner à l'offrir sur un plateau à Nil'Otay. C'était justement pour cette raison que le Dessinateur avait désiré faire appel à une organisation officielle et non à un individu. Cela ne s'était cependant pas très bien passé, il n'avait rien trouvé après tout le temps qu'il avait déjà passé dans le palais. //

- Pourriez-vous m'en dire un peu plus ? M'expliquer votre problème ?

// Jusqu'à quel point Laïln pouvait-il expliquer la situation ? Il lui fallait être clair pour que les Gil'Flarian puissent accepter, mais s'il était trop complet, ils pourraient le vendre à Nil'Otay. Ils faisaient partie des mêmes cercles sociaux, après tout. L'avantage qu'il avait, c'est qu'il était douteux que Nil'Otay aie rendu l'affaire publique. Après tout, il n'avait certainement pas envie d'admettre qu'un Dessinateur lambda (d'après sa perception limitée des choses) soit capable de lui dérober quoi que ce soit. D'ailleurs, il n'avait jamais eu de problème avec les autorités durant son trajet du Nord jusqu'à la capitale (enfin, sauf une fois, mais pour une raison totalement différente), ce qui pouvait prouver la validité de sa théorie. S'il avait raison, alors il lui suffirait d'éviter de donner les noms des autres partis pour empêcher qu'ils le livrent. //

- Et bien, en fait, un membre d'une famille noble m'a offert un objet précieux pour un service rendu, mais il s'avère qu'elle n'a pas demandé l'autorisation au chef de la famille, lequel croit que je l'ai volé et a envoyé des mercenaires le récupérer. J'aurai bien voulu lui rendre l'objet en question, mais je l'ai vendu et l'argent m'a été volé par ses mercenaires.


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MessageDate du message: Mer. 12 Aoû 2020, 10:03  Répondre en citant


// Clothilde, fine observatrice, guettait la réaction de son interlocuteur tout en parlant. Elle n'avait nullement voulu l'impressionner. Pourtant, ses yeux immobiles pouvaient révéler une réflexion intérieure, voire un jugement. Clothilde voulait être simple, mais sa langue fière s'agitait de son mieux. L'homme réfléchit ensuite, se demandant sans doute ce qu'il pouvait révéler. Clothilde le laissa à ses pensées et observa la porte devant laquelle ils étaient. Cette dernière menait à un couloir qui lui même débouchait sur une salle de réunion. L'homme s'expliqua.

Il avait des ennuis avec une famille noble disait-il. À ces mots, Clothilde tendit l'oreille de crainte d'être entendue. Les mots résonnèrent dans le couloir désert sans rencontrer une respiration étrangère. Le friselis avait été imaginé. Clothilde ne comprenait pas le sens de noblesse. Elle avait volontairement révélé son nom complet. Mais ses parents n'étaient pas au-dessus des autres. L'un dessinateur, l'autre diplomate. L'un jouant avec les spires, l'autre avec les mots. Ils travaillaient, dormaient, s'occupaient de leur famille. Leur place leur assurait la sécurité du lendemain. Clothilde suivait le récit de Laïln et sentit un sentiment de révolte monter en elle. //

- Et bien, en fait, un membre d'une famille noble m'a offert un objet précieux pour un service rendu, mais il s'avère qu'elle n'a pas demandé l'autorisation au chef de la famille, lequel croit que je l'ai volé et a envoyé des mercenaires le récupérer. J'aurai bien voulu lui rendre l'objet en question, mais je l'ai vendu et l'argent m'a été volé par ses mercenaires.

- Mais... Ce n'est pas de ta faute ! C'est à l'homme qui t'a donné l'objet de s'expliquer avec son parent.

// Le cœur éprouvé de la petite Clothilde avait parlé plus vite que sa politesse. Elle était spontanément passée au tutoiement dans la confidence, alors que l'homme qui lui faisait face était bien plus âgé. L'adolescente faillit rougir. Mais l'injustice criait plus fort que sa gêne. //

- En outre, si l'argent t'a été, pardon vous a été reprise, vous êtes quitte. Vous ne devez plus rien. Vous ne pouvez plus rien. Qu'attendent-ils de vous désormais ? Votre fin ? Votre mort, soyons vrais.

// Enfin, se révoltait toujours Clothilde, c'est une histoire de famille, cet homme n'a pas à être puni d'une erreur qui n'est pas sienne, s'il dit vrai du moins. Le rôle de la famille Gil'Flarian n'était pas encore défini. Une idée germa dans l'esprit de la demoiselle, mais elle la garda pour elle afin de laisser son interlocuteur réfléchir et libre de décider. //




Dernière édition effectuée par Rosalie (Sam. 05 Sep 2020, 11:36) ; édité 1 fois

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Zlatz

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MessageDate du message: Dim. 23 Aoû 2020, 21:23  Répondre en citant

- Mais... Ce n'est pas de ta faute ! C'est à l'homme qui t'a donné l'objet de s'expliquer avec son parent. En outre, si l'argent t'a été, pardon vous a été reprise, vous êtes quitte. Vous ne devez plus rien. Vous ne pouvez plus rien. Qu'attendent-ils de vous désormais ? Votre fin ? Votre mort, soyons vrais.

// Laïln fronça les sourcils devant le malentendu entre lui et la jeune fille puis sourit. C'était agréable de rencontrer quelqu'un d'honnête, qui n'avait même pas l'idée que les gens puissent se comporter comme ils le faisaient, c'est à dire en chiens cyniques, égoïstes et nihilistes. Le Dessinateur étant lui-même un chien cynique, égoïste et nihiliste se fit la réflexion que cela était un bon présage quant à la probité de ses parents. //

- Alors, qu'on soit bien clair : cet argent, il en a pas vu la couleur. Je veux dire, pourquoi ils le lui auraient rapporté ? Il est très bien dans leurs poches. Enfin, de leur point de vue uniquement, mais c'est un peu eux les seuls qui pouvaient faire ce choix. D'ailleurs, ils sont probablement les seuls à avoir gagné quoi que ce soit dans cette histoire. Le bijoutier qui m'a racheté le diadème a aussi probablement fait du bénéfice. Ah, et celle que j'ai aidé n'a rien perdu dans cette histoire, puisqu'elle m'a payé avec la possession de son père. Entre nous, je doute qu'elle soit au courant de ce qu'il ce passe. Vu ce que j'ai vu, ils n'ont pas l'air d'avoir une communication saine dans cette famille. C'est très triste et en temps normal je me proposerai volontiers pour me mêler de leurs affaires sans que personne ne me le demande pour leur venir en aide, mais en ce moment, je vais éviter d'interagir avec cette famille pendant, je sais pas moi, une paire de siècles ?

// Le jeune blond imagina un monde où les choses se passaient parfaitement : la fille n'aurait pas caché à son père qu'elle voulait le récompenser. En toute logique, elle n'aurait pas eu à demander son aide si elle pouvait s'ouvrir à son paternel, mais le monde parfait de Laïln impliquait évidemment qu'il soit payé. Les mercenaires auraient été morts et son cheval vivant. Ces deux points étaient très important. Juste ne pas rencontrer ses poursuivants ne serait pas suffisant. Le simple fait de savoir qu'ils existaient entachait l'univers selon lui. Ah, et il serait le plus puissant Dessinateur de tous les temps, tant qu'à faire. Il sursauta en entendant quelqu'un tousser derrière lui et se détacha de ses fantaisies pour vérifier qu'il n'y avait personne de suspect dans les alentours avant de reporter son attention sur Clothilde. //

- De toute façon, je doute que lui accepte de remplacer son diadème par de l'argent : il s'agit d'un trésor de famille transmit de génération en génération, peut-il vraiment le remplacer par quelques piécettes ? Les héritages sont quelque chose d'important. Et je sais ce que tu es en train de penser. Tu te dis que sachant cela, je dois être sacrément égoïste pour avoir accepté ma récompense. A cela je répondrai qu'il ne faut pas se soucier de pareils détails. Et puis, j'ignorais qu'elle l'avais volé à son père. Bon, j'avoue que l'idée m'avais traversé l'esprit, mais je n'allais pas lui demander si elle avais volé sa propre famille, si ? Bien sûr, si je pouvais refaire cette conversation, je le ferai. Quoiqu'en fait non, je me contenterai de lui dire que je n'ai pas besoin de récompense. Si c'est pour refuser, autant le faire de façon à paraître classe, tu ne crois pas ?


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MessageDate du message: Sam. 05 Sep 2020, 11:32  Répondre en citant

// Le jeune garçon, très volubile, relata toute l'histoire. Il évoquait le vol des mercenaires, qui avaient probablement gardé l'argent du diadème. Ils ne l'avaient subséquemment pas remis à leur maître. Le maître n'avait donc rien récupéré en échange de son précieux bijou de famille. Il croyait sans aucun doute à la culpabilité de Laïln. Il devait lui en vouloir. Il se vengerait sûrement dans les jours qui suivraient. Cette prise de conscience effraya la jeune Clothilde, qui s'enfonçait dans une obscure histoire. Elle connaissait les confidences de son aîné, puisqu'elle les lui avait demandées.

Clothilde peinait à comprendre les réflexions du dessinateur. Son aîné s'adressait à elle, mais elle ne savait que répondre à ses nombreuses interjections. Elle était dépassée par la situation. A plusieurs reprises, elle fronça les sourcils. Enfin, l'homme se tut. La demoiselle mit quelques secondes à s'apercevoir que son récit était fini. Elle ne sut réagir à la dernière plaisanterie de Laïln. //

- Et maintenant ? Que comptez-vous faire ? Fuir ? Le rencontrer avec d'autres personnes pour qu'il vous écoute jusqu'au bout ?

// Le "il" faisait référence à l'homme possédant initialement le diadème dont Clothilde avait oublié le nom. L'esprit de l'adolescente était agité tel un ressac. Son intelligence rencontrait son cœur pour discerner les décisions à prendre. Mais le marin d'eau douce peinait à diriger son embarcation. La barre lui échappait des mains. //




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Zlatz

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MessageDate du message: Sam. 26 Sep 2020, 10:03  Répondre en citant

- Et maintenant ? Que comptez-vous faire ? Fuir ? Le rencontrer avec d'autres personnes pour qu'il vous écoute jusqu'au bout ?

// Laïln se figea, le regard vide, avant de baisser les yeux, embarrassé. Il n'avait aucune idée de quoi faire, aucune ombre de plan. Il était tellement dépassé par les événements qu'il n'avait fait qu'avancer à l'aveugle en espérant que les choses s'arrangent. Il n'avait aucune espèce de plan, de prévision, rien que l'espoir déraisonné de retourner à sa vie normale. Il était un aveugle accroché à une corde tendue au dessus d'un précipice tentant de rejoindre la terre ferme. Sa fuite en avant était la seule chose qu'il avait, la seule chose qui l'empêchait de s'écrouler sous le poids de sa situation. Il n'avait aucune idée d'où il allait, de quelles pourraient les conséquences de la situation, de comment se sauver lui-même. Le dessinateur rit tristement pendant une seconde avant de laisser son sourire disparaître de son visage. //

- Je n'en sait rien. Je n'en sais rien ! Que dois-je faire ?

// Sa voix se brisa, empêchant Laïln de continuer à parler. Il se mordit le poignet. L'os était particulièrement sensible et la douleur l'aida à se reconcentrer sur le présent. Ne pas réfléchir au futur, ne pas penser à ce qui pouvait arriver, ne pas se perdre. Avancer. Toujours un peu plus loin, où que son chemin puisse le mener. Qu'importe la destination, qu'importe le chemin lui-même, seul le mouvement comptait. //

- Essayer de communiquer peut fonctionner, non ? Peut-être, je ne sais pas. Ou juste trouver quelqu'un qui pourrait me protéger. En rétrospective, j'aurai vraiment dû me réfugier chez les Frontaliers. Je ne sais pas pourquoi j'ai cru pouvoir mieux faire que me planquer dans la Citadelle. Non, je peux trouver une solution. Je vais trouver une solution. Je sais pas encore quoi, mais je trouverais, je ne peux pas ne pas trouver.

// Le Dessinateur laissa ses yeux errer dans le vague alors que sa voix se muait en un simple marmonnement incompréhensible dont quelques mots d'auto-encouragement obsessifs sortaient de temps à autre, répété ad nauseam comme ils l'étaient. Plus le temps passait, plus facilement il craquait lorsqu'il était forcé à faire face à l'absence totale d'espoir réel qu'il avait. Il sentait soudain un poids écraser sa poitrine, comprimant ses poumons, le laissant à haleter comme s'il venait juste de cesser de courir. Mais il aurait mieux valu qu'il courre, au vu de l'état dans lequel s'arrêter le laissait. //


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MessageDate du message: Lun. 19 Oct 2020, 15:02  Répondre en citant

// Face à la question de l'adolescent, Laïln se troubla. Il semblait perdu, désespéré. Le chemin à prendre était caché, invisible, introuvable, inexistant peut-être. Comment pouvait-il se tirer d'une telle situation. Il s'y était plongé trop hâtivement peut-être. Il aurait dû être plus vigilant. Clothilde assistait aux troubles de l'âme de son aîné sans prononcer un mot. Elle respectait sa souffrance intérieure et l'acceptait. L'homme perdu semblait chercher une solution. Une lueur traversa soudainement ses yeux vides, un rire jaune éclata, avant de disparaître aussi furtivement qu'il était apparut. Le visage se distordit de détresse, sans hypotypose cher lecteur. //

- Je n'en sais rien. Je n'en sais rien ! Que dois-je faire ?

- Allons, allons monsieur.

// La petite Clothilde voulait rassurer ce grand homme qui la dépassait de plus de vingt centimètres. La demoiselle passa son bras tout doucement dans le dos de son imposant interlocuteur et la frictionna. Mais Laïln ne s'apaisa pas. Au contraire, sa voix se brisa. L'homme se mordit violemment le poignet. Clothilde, effrayée retira sa main et constata tristement le sang s'échappant de la chair de son interlocuteur. Ses dents s'étaient enfoncées profondément. La douleur eut au moins l'avantage de ramener l'homme à des pensées plus raisonnables. Il réfléchissait à haute voix. //

- Essayer de communiquer peut fonctionner, non ? Peut-être, je ne sais pas. Ou juste trouver quelqu'un qui pourrait me protéger. En rétrospective, j'aurai vraiment dû me réfugier chez les Frontaliers. Je ne sais pas pourquoi j'ai cru pouvoir mieux faire que me planquer dans la Citadelle. Non, je peux trouver une solution. Je vais trouver une solution. Je sais pas encore quoi, mais je trouverais, je ne peux pas ne pas trouver.

// Clothilde suivait les pensées de son interlocuteur en essayant de prendre du recul sur la situation. Elle ne devait pas compatir trop fortement à ses souffrances au risque de perdre elle aussi ses moyens de raisonnement. Elle devait se montrer forte, sans quoi ni lui ni elle n'avancerait. La demoiselle ferma son visage. Elle n'était pas béotienne. Son esprit n'était pas inculte, elle pouvait réfléchir, s'encourageait-elle. //

- Réfléchissons...

// Fuir ne pouvait être qu'une solution relative. Il fallait à un certain moment faire face à ses problèmes. Si le propriétaire de l'objet familial était décidé à se venger, il ferait tout son possible pour retrouver Laïln. //

- Pourquoi les frontaliers ?

// s'enquit soudainement la demoiselle, qui ne percevait aucun lien avec le reste de l'histoire. La frontaliers étaient certes puissants. Mais ils ne protégeaient pas des règlements de compte. //


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Zlatz

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MessageDate du message: Dim. 22 Nov 2020, 19:19  Répondre en citant

- Réfléchissons...

// Malgré l'incitation de la jeune fille, Laïln ne réfléchit pas plus à sa situation, portant plutôt son attention sur sa main. Il s'était mordu avec plus de force qu'il ne le pensait et avait été jusqu'au sang sans même sans rendre compte. Il sortit un mouchoir et s'essuya délicatement la main en évitant soigneusement sa blessure. Sa main nettoyée, il plia soigneusement son mouchoir afin d'éviter de salir sa poche en l'y remettant. Cocasse la façon dont il se préoccupait toujours de petits détails sans importance alors même qu'il craquait pour tout le reste. //

- Pourquoi les frontaliers ?

- Oh, ça ? En fait j'étais assez proche de la Citadelle lorsque mes problèmes ont commencés. D'ailleurs une frontalière m'a sauvé à l'époque. Si je m'étais réfugié là-bas, j'aurai été protégé de toutes les attaques par surprises et vu que la majorité de ceux qui me cherchent sont du mauvais coté de la loi, ils ne se seraient pas approché de moi. Bon, si un noble venait pour m'accuser de vol, les choses n'auraient pas été si simples, mais au moins j'aurai pu m'attendre à un procès... Je n'irai pas jusqu'à dire équitable, ça reste un noble après tout, mais au moins j'aurai pu donner ma version des faits. A l'époque, je me suis dis que je ne pouvait pas perdre mon temps à me tourner les pouces et que je pourrais résoudre la situation moi-même. Résultat, j'ai galéré pendant des jours, j'ai failli mourir, j'ai été emprisonné par un pirate aline naufragé – toujours pas compris ce qu'il s'est passé pour le coup –, j'ai été viré d'un casino et tout ça pour quoi ? Pour qu'une fois arrivé ici j'en sois réduit à désespérément tenter d'obtenir le résultat que j'aurai pu avoir depuis le début ?

// Une porte se ferma dans le dos du Dessinateur, faisant sursauter ce dernier qui se retourna pour découvrir une servante qu'il fusilla du regard. Elle haussa les sourcils, ne comprenant sans doute pas pourquoi un inconnu se montrait agressif envers elle. Laïln se détendit un peu, la femme n'étant nullement menacante, et la laissa à son travail. Il se décala cependant légèrement afin de pouvoir la garder dans son champ de vision tout en parlant à Clothilde. Si la prudence est mère de sureté, la paranoïa elle est mère de survie. Ce qui tombait bien, il avait une furieuse envie de survivre ces derniers temps. Et puis, le fait que la servante s'installe ici, à l'endroit où lui était,n'était-ce pas extremement suspicieux ? Quelle était la probabilité qu'il s'agisse d'une coincidence ? Il commença à se tapoter nerveusement les paumes du bout des doigts, mais à peine sa main était-elle effleurée que sa morsure se rappela à son bon souvenir. L'alavirien réprima tant bien que mal une grimace de douleur. //

- Bon, c'est bien beau tout ça, mais pourrait-on aller un peu plus vite ? Alors mettons les choses simplement : peux-tu m'aider, le feras-tu et sinon, qui pourrais me venir en aide ?


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MessageDate du message: Ven. 18 Déc 2020, 10:33  Répondre en citant

// Laïln perdait son sang froid. Il ne parvenait plus à réfléchir. La situation le dépassait. Il se sentait impuissant. Que pouvait une fillette de quinze ans face à la détresse d'un homme adulte ? Elle n'était pas assez forte, songeait-elle. Comment arriverait-elle à aider cet alavirien ? Clothilde possédait quelque chose que son interlocuteur n'avait pas, des relations. Sa mère, diplomate reconnue descendait d'une fière famille. Les Til Avalon avaient toujours été proches de l'empereur.

Une porte de ferma à proximité du duo, qui se tourna aussitôt vers le perturbateur. Laïln capta le regard de la servante par son agressivité faciale. Celle-ci le dévisagea avec curiosité. Clothilde, invisible dans cette échange se contenta s'analyser les expressions. Sa flegme la gardait imperturbable. //

- Bon, c'est bien beau tout ça, mais pourrait-on aller un peu plus vite ? Alors mettons les choses simplement : peux-tu m'aider, le feras-tu et sinon, qui pourrait me venir en aide ?

// Clothilde était patiente. Elle n'apprécia pas le ton précipité du grand homme, mais ne le lui reprocha nullement. Il était en danger de mort, elle ne devait pas l'oublier. Son inquiétude était toute naturelle. Clothilde prit l'homme par le bras et le mena dans un autre couloir. Ils marchèrent sur les dalles bicolores assez rapidement. Ils tournèrent à droite, poursuivirent leur route, puis à gauche. Ils changeaient d'aile du palais. Ils avaient été dans l'aile consacrées aux réunions et se dirigeaient vers la réserve. Bien sûr, Clothilde ne donna aucune explication et laissa l'homme en prise à ses pensées. Elle marchait d'un pas sûr, adressa un sourire cordiale à un groupe au détour d'un couloir et poursuivit sa route.

Les deux personnes ne furent point arrêtées en chemin. Personne ne leur posa de questions indiscrètes, alors qu'ils passèrent devant deux groupes. Avec la servant initiale, cela faisait trois entités distinctes qui les avaient vu. La deuxième, au vue des habits onéreux et de l'air fier, appartenait sans nul doute à la noblesse d'All Jeit. Ils avaient souri à la pucelle. Le dernier groupe était constitué de deux ouvriers, qui restauraient un coin de mur. Eux aussi avaient souri des pas précipité de la fillette.

Enfin, après avoir monté un escalier, Clothilde poussa une vielle porte de bois grinçante. La poussière se détacha au mouvement. Laïln était dans la bouteille à l'encre. Clothilde venait tout juste de s'y plonger à sa suite. //

- Voyons, voyons... Comment s'appelle votre agresseur déjà ?

// La demoiselle sortit une liasse de papier d'une boîte rose fushia, probablement dessinée par son Papa pour sa Maman. La couleur détonnait dans cette pièce austère. //

- Oui je vais vous aider. Mais nous ne pouvions discuter sous le regard de la servante. D'ailleurs, je ne sais pas ce que vous lui avez fait, mais elle était toute craintive. Vous n'auriez pas dû passer vos nerfs sur elle, Laïln. Faites des serviteurs vos amis et ils vous aideront.

// La bienveillance des réparateurs des moulures du plafond s'expliquait à présent. Clothilde était une des rares enfants des lieux et elle leur apportait la vie juvénile.//


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