Grande Salle

[Marelle]

- J'expérimente. Les cachots sont sordides mais au moins je n'ai plus Tatiana dans les pattes. Ça fait plaisir! Une délivrance. Mais tu sais le mieux dans tout ça?


Ismaël tira la langue à Iris, comprenant sans peine qu'avec le départ de Tatiana, ce devait être bien plus sympa dans les cachots. Sa cousine pouvait être très lourde quand elle voulait, avec ses sous-entendus et ses coups d'oeil suspicieux ! Ismaël s'estimait chanceux d'être fils unique, et plus chanceux encore d'être le petit dernier, le petit chouchou, auquel on pardonnait la plupart des écarts. D'autant plus qu'il savait user de tous ses talents, et particulièrement celui de la manipulation... Un petit sourire coquin s'étira sur les lèvres du Gryffondor qui s'installa confortablement sur les genoux de sa cousine, croquant à pleines dents dans le pain au chocolat déjà commencé par sa cousine, et observa le chat quelque peu singulier qui trônait sur la table, quêtant ça et là des gouttes de lait.


- On est libre de faire ce qu'on veut, bébé. Alors, dis moi, ô noble représentant des félidés ronronnant, que penses-tu de cet essai?


La réponse du Gryffondor ne se fit pas attendre, et Ismaël postillonna avec virulence:


Libre, beuuuh ! Libre de che les peler chuste ! Che t'achure que tu cherais mieux dans les tours !


Ismaël avala le reste de pain au chocolat, et se mit en quête d'autre chose à manger en se penchant sur la table pour attraper d'autres victuailles. Il n'y avait rien à boire ici, nan mais oh ? Se souvenant de la question d'Iris, Ismaël finit par attraper le chat par la peau du cou, avec toute la délicatesse que pouvait avoir un Gryffondor hyperactif de onze ans.


C'est de toi ça ? Lool ! Tonton se marrerait bien en voyant cette oreille ! Et regarde moi ce pelage, j'suis sûr que je vais trouver le tampon du fabricant ou le Made In Turkey quelque part sur le ventre !


Le Gryffondor était hilare, ausculta l'animal sous toute les coutures. Assurément, si on présentait un tel animal à un examinateur des BUSEs, voire des ASPICs, voire de n'importe quel diplome post Poudlard, la première réaction serait de l'admiration puis de la curiosité. C'était d'un niveau extraordinaire, mais pour les O'Neill, c'était moyen. Enfin... pour Ismaël, qui en voyait les défauts, c'était moyen, et il ne pouvait s'empêcher de le dire à sa cousine, n'était-ce que pour la narguer. Bon, ce n'était pas parce qu'il voyait ce qu'était l'excellence qu'il pouvait forcément l'atteindre, non, il n'en avait pas encore toutes les capacités magiques, son don étant encore jeune, et sa magie incontrôlable, mais Ismaël savait qu'il serait d'ici quelque année l'un des plus brillants sorciers en métamorphose du monde, à défaut d'être un vrai sorcier tout simplement.

Soudain, Ismaël brandit le chat bien haut, écopant d'un même coup d'une griffure sur la joue par l'animal ainsi malmené:


Haha ! Trouvée ! Regarde, ma-de in Taïwan ! Je me suis trompé sur le pays... En tout cas, c'est un joli chat, cousine adorée, un peu rond sur les bords, mais c'est juste parce que tu as oublié de contrer tout à fait la contradiction de la troisième loi de Gamp sur la métamorphose élémentaire ! Tu sais... "Toute euuuH..." je sais plus exactement le truc, mais comme quoi, même si on ne peut pas transformer d'alimentation, on peut transformer un bol en animal, ce qui est de la nourriture, mais il faut euh... bref, ça me saoule !


Ismaël attrapa une brioche qu'il coupa en deux. Enfournant la moitié dans sa bouche, il tendit l'autre moitié à sa cousine:


Chi ten veut !

[Cassiopee]

Libre, beuuuh ! Libre de che les peler chuste ! Che t'achure que tu cherais mieux dans les tours !

// Iris apprécia à sa juste valeur les morceaux de pain en chocolat qui sortaient en rythme de la bouche de son cousin. Oh oui, elle savoura. Encore l'année passée, un tel comportement aurait été 'totalement inadmissible et hors de question pour les membres de la siiiiiiii noble famille O'Neill'. Et ils auraient eu un bel éloge d'une heure sur le respect de leurs ainés et autres bêtises que Tatiana pouvait inventer. Iris faillit se fracasser le crâne contre la table des Serpentard. Comment pouvait-elle encore penser à sa soeur alors que cette dernière était au loin et qu'elle ne pouvait rien voir.

Elle était libre! Libre!

Et entendre Ismaël parler des tours lui serra le cœur. Avait-elle fait l'erreur du siècle en choissant sa maison? Aurait-elle dû demander Serdaigle, histoire de pouvoir découvrir qui était cette Cassiopée O'Neill qui l’obsédait autant? Ou Gryffondor?

Non, elle ne devait pas y penser... Enfin... Personne ne le saurait si...

Elle faillit poser sa question à son blondinet chéri mais celui-ci était bien réveillé et très rapide. Et il cherchait à manger... Elle le laissa libre de s'amuser sur ses genoux à son aise, c'était la première fois qu'elle se trouvait dans une position aussi originale à Poudlard mais fort heureusement, personne ne faisait attention à eux. Son bol-chat finit en moins d'un quart de seconde dans la poigne ferme du gryffondor et Iris fut ravie de constater qu'il était bien formé. Enfin, à peu de choses près en tout cas. //

C'est de toi ça ? Lool ! Tonton se marrerait bien en voyant cette oreille ! Et regarde moi ce pelage, j'suis sûr que je vais trouver le tampon du fabricant ou le Made In Turkey quelque part sur le ventre !

//Incapable de résister à l'hilarité de son cadet et à sa propre hilarité d'ailleurs, la jeune fille se cacha sous ses longs cheveux roux pour rire. Effectivement, elle n'était pas en forme ce matin, pas assez que pour créer un chat parfait. Mais au moins, Ismaël était écroulé, c'était un très bon point.

Et puis, il pouvait critiquer, elle avait hâte de pouvoir à son tour commenter les premiers essais de son cher cousin. Enfin, si ce crétin survivait à cette matinée. Une patte griffue venait de lui percuter le visage, laissant une belle trace. //

Haha ! Trouvée ! Regarde, ma-de in Taïwan ! Je me suis trompé sur le pays... En tout cas, c'est un joli chat, cousine adorée, un peu rond sur les bords, mais c'est juste parce que tu as oublié de contrer tout à fait la contradiction de la troisième loi de Gamp sur la métamorphose élémentaire ! Tu sais... "Toute euuuH..." je sais plus exactement le truc, mais comme quoi, même si on ne peut pas transformer d'alimentation, on peut transformer un bol en animal, ce qui est de la nourriture, mais il faut euh... bref, ça me saoule !

//Ah il était beau ce O'Neill qui n'était pas capable de citer toutes les lois de la métamorphose. Elle sourit narquoisement en le voyant hésiter puis finalement abandonner toute idée de se souvenir du pourquoi du comment. //

Chi ten veut !

// S'emparant de la demi brioche qui lui était tendue, Iris se souvint de son idée diabolique. Enfin de ses deux idées diaboliques. //

- Ismaël... Dis-moi donc... Tu sais que je serais ravie de mieux te connaitre...

//Hum, ce n'était pas subtil comme entrée en matière, il fallait le reconnaitre mais au moins, elle attirait son attention. //

- Et comme tu as été réparti chez les félidés ronronnant... Je me disais qu'il serait quand même utile qu'un jour tu me montres ta manière de vivre. Tu vois, par exemple, tu pourrais... Je ne sais pas moi... Me faire visiter ta tour? Enfin, si tu l'oses bien sûr.

//Un défi de ce genre allait surement intéresser la partie la plus vile de ce charmant blondinet. //

- Et ça serait aussi l'occasion pour nous de coordonner nos forces à l'abri des oreilles indiscrètes de mes compagnons de dortoirs. J'ai une constellation à découvrir... Tu sais, le trône renversé de Cassiopée... Tu m'as bien dit que l'on voyait bien le ciel et les autres tours de Poudlard de ta chambre, non?

//Décidément, elle n'était pas subtile. Enfin, pas pour lui. Ses condisciples, eux, affichaient un air morne et étaient inconscients de ce qui se tramait à quelques pas. //

[Marelle]

Iris attrapa la moitié de brioche que lui tendait Ismaël, et qu’il aurait bien gardé pour lui, avant de lui demander, d’un ton qui cachait quelque chose :


- Ismaël... Dis-moi donc... Tu sais que je serais ravie de mieux te connaitre...


Ismaël s’arrêta de mâcher, haussant un sourcil. Sa ressemblance avait Amarel fut soudain flagrante pour toute personne qui l’aurait cherchée. Mais personne ne pouvait la chercher parce qu’autant Amarel ressemblait à son père, autant Ismaël était le portrait craché, de ses cheveux blond comme les blés à son nez légèrement retroussé, à Marie Prince née Prewett… Bref. Ismaël, donc, arrêta de mâcher et de torturer dans un même mouvement le bout de brioche qu’il avait si élégamment ingurgité, pour regarder sa cousine, et abandonner du même coup le chat mécontent.


« Me connaître ? Re-loool ! Cousine, tu ne connais pas ton petit cousin adoré ? D’ailleurs faut… »

- Et comme tu as été réparti chez les félidés ronronnant... Je me disais qu'il serait quand même utile qu'un jour tu me montres ta manière de vivre. Tu vois, par exemple, tu pourrais... Je ne sais pas moi... Me faire visiter ta tour? Enfin, si tu l'oses bien sûr.


Ismaël, qui, lorsqu’elle avait repris, avait envisagé de la couper dès que possible, se contenta de sourire et d’attendre, intéressé par l’expression « si tu l’oses », à ce qu’elle racontait. Comme il était chez les Gryffondor, la vile Serpentard qu’elle était voulait en profiter pour se ramener chez les Rouge-et-Or ? Mouahahaha, elle n’allait pas l’avoir comme ça, le petit Ismaël…


- Et ça serait aussi l'occasion pour nous de coordonner nos forces à l'abri des oreilles indiscrètes de mes compagnons de dortoirs. J'ai une constellation à découvrir... Tu sais, le trône renversé de Cassiopée... Tu m'as bien dit que l'on voyait bien le ciel et les autres tours de Poudlard de ta chambre, non?


Une constellation à découvrir ? Ismaël leva les yeux au ciel, toujours aussi hilare ! Bon sang, comme si… en plus, c’était quoi cette excuse ? Bon d’accord, il fallait bien l’avouer le goût du risque et l’idée de faire quelque chose d’ « illégal » tentait bien le petit blondinet qui ne pouvait s’empêcher de relever tous les défis qu’on pouvait lui lancer… s’il avait bien vérifié qu’il ne risquait strictement rien et que ses arrières étaient assurées, au cas où…


« Le ciel, les autres tours ? Tu veux rire ! C’est tout pourri la vue qu’on a ! Enfin pourrie… j’exagère légèrement ! Bref… ça peut trop méga se négocier ! »


Et négocier avec Ismaël, qu’il soit Prince ou O’Neill, n’était jamais sans risque… ou pas. Car le Gryffondor, s’il pouvait se révéler très doué en manipulation dans tous les domaines, pouvait aussi s’avérer très naïf et crédule, voire manipulable, lorsqu’on s’y prenait bien, ou tout simplement lorsqu’on tirait sur ses cordes sensibles, et son côté joueur. Pour le moment cependant, il avait comme objectif de visiter la salle commune des Serpentard, ces êtres étranges et totalement infréquentables, sauf ceux qui s’appelaient O’Neill bien évidemment. Car contrairement à ce qu’on pouvait croire, Ismaël aimait bien Tatiana, même si elle était un peu, beaucoup, trop, à cheval sur ce qu’il était sensé faire, ne pas faire, et comment il était sensé se comporter. Mais tant que ses parents ne disaient rien, il était très dur de faire entendre raison à Ismaël. Même lorsque ses parents intervenaient d’ailleurs, les résultats n’étaient pas toujours probants (comme pour sa scolarisation à Poudlard d’ailleurs…). En parlant de ça, ou plutôt en pensant à ça, le visage d’Ismaël se ferma. Parce que ça l’avait fait penser à son handicap, et de fil en aiguille, de souafles en poursuiveurs, d’ingrédients en potions, Ismaël en était venu à penser aux élèves qui l’avaient bousculé et qui s’étaient moqués de lui quelques jours plus tôt parce qu’il n’avait pas réussi le sortilège aguamenti en cours, et que le professeur n’avait pas été très futé en le grondant devant tout le monde, avant de se souvenir que ce n’était pas la faute du petit blondinet. Se pelotonnant contre sa cousine, Ismaël grommela, totalement hors de propos mais suivant le cours de ses pensées (et en profitant pour changer un peu de sujet de conversation le temps de trouver un plan d’attaque pour marchander une visite chez les Serpentard… d’ailleurs, s’il pouvait utiliser cet épisode pour avoir le droit d’aller la voir « si d’autres étaient méchants avec lui »…)


« Iris… ils ont été méchants avec moi… Ismaël chercha à capter le regard d’Iris en cours, ils se sont moqués… les autres… »

[Cassiopee]

//Iris se retint de secouer son cousin comme un prunier. Ne pouvait-il pas lire entre les lignes et enfin comprendre ce qu'elle sous-entendait? Cassiopée O'Neill est ma cible! Faillit-elle lui dire de but en blanc en désignant la table des Serdaigle. Grand dieu, Ismaël était aussi adorable qu'un empoté de Gryffondor pouvait l'être. Et pour le coup, il faisait extrêmement bien l'empoté! La subtilité de ses phrases lui passait royalement au-dessus de la tête.

Mais tandis qu'il parlait, son visage prenait un air songeur. C'était ce trait-là, entre ses deux yeux qui montrait bien qu'il n'était pas de sang O'Neill. Sa famille ne tenait pas à avoir de rides précoces et froncer les sourcils ne faisait pas partie de leur vocabulaire courant. Oh que non!

Lorsque son cousin tourna son visage penaud vers elle, elle sût que la suite n'allait pas du tout lui plaire. //

« Iris… ils ont été méchants avec moi… en cours, ils se sont moqués… les autres… »

// Iris avait clamé être une serpentard pour ne pas être envoyée chez les lions. Et là, tout de suite, elle savait qu'elle était une pure serpentarde.

Son regard se durcit, de manière presque inquiétante. Les muscles de son visage étaient tendus, de manière très snob et aristocratique, tout ce qu'elle détestait en somme mais qui convenait très bien à son humeur.

D'une voix presque froide et indifférente, elle posa sa question à Ismaël.//

-Les autres... Je veux des noms, des maisons et des années. Une liste complète. Tu as cinq minutes. Pas une de plus.

// D'un mouvement rageur de baguette, elle transforma le chat en parchemin. La métamorphose était impressionnante et le papier était même frappé aux armureries de la famille O'Neill. Le couteau qui était devant Ismaël se transforma en une plume d'oie incrustée d'or et d'émeraudes minuscules tandis que le pot de beurre devenait un encrier.

Sans regarder plus attentivement si son cousin obéissait à son ordre, elle lui expliqua ses intentions. //

Ne t'inquiète pas, ils n'iront pas bien loin. Je vais leur faire passer l'envie de critiquer un O'Neill. Maintenant que je suis l'ainée de cette famille à Poudlard, je pense prendre très à cœur mon rôle. Ne t'inquiète pas, ils vont voir de quoi je suis capable. Pire encore, s'il s'agit d'élèves de Serdaigle ou de Poufsouffle, je te promets que nous irons leur rendre une petite visite dans leur salle commune. Attaquons là où ils se sentent en sécurité. Faisons leur comprendre qui dirige le monde.

// Sa tendance à être grandiloquente lui venait de sa grand mère. Une authentique sang pure qui avait été jusqu'à oublier le nom d'un de ses fils. Une femme forte et imposante. Et cette grandiloquence ferait peut-être sourire Ismaël.

Elle n'avait que faire de son préfet, même si elle savait pertinemment qu'elle allait devoir ruser pour le semer. Il n'était jamais bien loin d'elle. Que ce soit pour contrôler ses faits et gestes ou pour la narguer en métamorphose. Oh, cela relevait de la camaraderie entre serpentard mais tout de même, il pouvait être assez enquiquinant. //

Ne t'inquiète pas, chaton. Je m'occuperai d'eux très vite.

[Marelle]

Le visage d'Iris faisait presque peur à Ismaël à cet instant. Presque, parce qu'il était un Gryffondor et qu'il n'avait peur de rien (officiellement) et parce qu'Iris était sa cousine, et qu'il savait pertinemment que jamais, oh oui, jamais, elle ne lui ferait de mal. Il en était persuadé, comme il était persuadé que ses parents adoptifs le considéraient comme leur réel fils, et comme il était certain que tous les O'Neill le considéraient comme l'un des leurs, malgré ses petits tics et autres défauts qui l'affirmaient comme un sorcier d'une autre famille. Bref. Dans tous les cas, le visage d'Iris était devenu plus dur et plus agressif lorsque Ismaël avait prononcé les quelques mots mettant sa cousine au courant des dernières moqueries qu'il avait du subir.

Du fait de son handicap, Ismaël avait longtemps refusé d'intégrer Poudlard, arguant que de toute manière, en métamorphose il n'avait pas besoin de cours et que dans les autres matières, puisqu'il n'allait rien pouvoir faire, ça ne servait à rien qu'il y aille. Il avait fallu toute la patience de ses parents, et quelques visites d'un professeur de Poudlard, pour le convaincre de mettre les pieds au château.

-Les autres... Je veux des noms, des maisons et des années. Une liste complète. Tu as cinq minutes. Pas une de plus.

En temps normal, Ismaël aurait bondi sur l'occasion pour faire un magnifique Wowowowowow ! Me presse pas ! Sinon ça me stresse, et quand je stresse, je deviens débile ou quelque chose dans le genre, mais là, son rire resta étranglé dans sa gorge, et seul un petit sourire parvint à se faufiler entre ses lèvres. Des noms. Des maisons. Des années... Ismaël n'avait pas tout ça. Enfin... il ne se souvenait pas des noms. Il n'avait pas cherché à les retenir. Il avait juste voulu ne pas pleurer, ne pas craquer, et garder la tête droite. En temps normal, les noms, il est aurait retenu pour se venger justement, mais cette fois, ça avait été au dessus de ses moyens. Le petit garçon haussa les épaules. Sa frêle stature le faisait passer aux yeux de beaucoup pour un garçon et neuf, dix ans, et parfois, la moue sur son visage, comme à cet instant, n'aidait pas à changer cet a priori. Il pointa du doigt successivement deux élèves de Gryffondor et trois élèves de Serdaigle, la maison qui avait cours en même temps que lui lorsque l'incident avait eu lieu.

« J'sais pas leur nom… y’avait lui, lui, elle, et eux. Mais c’est d’la faute de Lyvia… elle m’a interrogé devant toute la classe pour que je fasse un aguamenti… mais j’peux pas en faire, alors j’ai eu un troll, et quand j’ai commencé à râler, elle m’a mis une retenue, et elle a enlevé des points, et alors j’ai plus osé rien dire, et à la fin du cours, ils… »

Si les phrases d’Ismaël étaient à ce point décousues, c’était pour la simple raison que le petit Gryffondor essayait de ne pas pleurer. On avait beau dire, on avait beau faire, à onze ans, les points de maison, c’était important, et plus encore était important de ne pas avoir de retenues pour rendre fiers ses parents. Pour Ismaël, du moins, ça l’était, car même s’il avait un caractère de cochon, et même s’il était particulièrement buté et avait une conception des règles assez particulières, lorsqu’on parlait magie, il avait toujours peur que ses parents adoptifs l’abandonnent, comme l’avaient abandonnés ses parents biologiques. D’autant plus lorsque d’autres de son âge l’attaquaient là où ça faisait mal, comme l’avaient fait les cinq lascars désignés un peu plus tôt. Ismaël, attrapa la plume pour se changer les idées et commença à tenter de dessiner la fabuleuse histoire d’un bol de chocolat devenu chat puis parchemin, porteur de sa propre histoire. Malheureusement pour ledit bol, Ismaël était une catastrophe en dessin, et c’était toujours un grand challenge pour ses parents de deviner ce que leur fils, fier de lui, avait cherché à représenter sur les parchemins qu’il leurs apportait, tout heureux de ses œuvres. Tirant la langue, concentré sur les oreilles arrondies du chat qu’il exagérait d’ailleurs, Ismaël reprit :

« Et là, ils m’ont dit que si j’étais là pour faire perdre des points à Gryffondor alors que j’étais même pas un vrai sorcier, il valait mieux que je rentre à ma maison, et que de toute manière j’avais rien à faire à Poudlard. Et je les ai transformés en fouine. ‘Fin, j’ai commencé, mais y’a un prof qui arrivait, alors ils ont juste eu les poils et la queue. »

Ismaël appuya un peu trop fort sur la plume qui transperça le parchemin après avoir constellé son visage de gouttelettes bleutées. Ismaël se tourna vers Iris, cherchant à camoufler les larmes qui avaient envie de sortir.

« Tu penses que j’aurai pas du venir et aller dans une école moldue ? »

Bien sûr, le sous entendu de la question était « tu penses que je suis un vrai sorcier ? ». Mais Ismaël n’avait pas envie de la poser à haute voix, et surtout pas à la table des Serpentard qui, par ailleurs, se remplissaient depuis quelques minutes.

[Cassiopee]

//Ismaël semblait être sur le point de craquer. nul doute que ses 'camarades' avaient été à la fois aimables et attentifs au bien-être de son cousin. Parfait. Elle n'aurait ainsi aucun remord quand elle mettrait son plan à exécution. Elle vit son bébé désigner deux élèves de Gryffondor et trois élèves de Serdaigle, des freluquets ridicules de première année. Pas que son cousin était un freluquet, lui il était juste choupinoumignon. Les cinq autres par contre étaient aussi laids et ridicules qu'un veracrasse boiteux et c'était méchant pour les véracrasses. //

- J'sais pas leur nom… y’avait lui, lui, elle, et eux. Mais c’est d’la faute de Lyvia… elle m’a interrogé devant toute la classe pour que je fasse un aguamenti… mais j’peux pas en faire, alors j’ai eu un troll, et quand j’ai commencé à râler, elle m’a mis une retenue, et elle a enlevé des points, et alors j’ai plus osé rien dire, et à la fin du cours, ils…

//Lyvia. Comment cette sale petite intrigante de... Iris plissa les yeux, furieuse contre la professeure qui mangeait présentement des pains en chocolat. Se venger d'elle ne serait pas aisé. C'était même presque qu'impossible. Elle allait devoir contacter ses frères. Deux parfaits Serpentard, viles et méchants quand il le fallait.

Ismaël dessinait sur son parchemin, une histoire de bol et de... Iris sourit en voyant que son bol chat avait eu au moins le mérite de passionner son cousin. Il tirait la langue et Iris fut fière de constater que les talents en dessin d'Ismaël prenaient leur essor. De niveau troll, on passait un peu au niveau au dessus. Il serait artiste pour ses cent ans à ce rythme là! //

- Et là, ils m’ont dit que si j’étais là pour faire perdre des points à Gryffondor alors que j’étais même pas un vrai sorcier, il valait mieux que je rentre à ma maison, et que de toute manière j’avais rien à faire à Poudlard. Et je les ai transformés en fouine. ‘Fin, j’ai commencé, mais y’a un prof qui arrivait, alors ils ont juste eu les poils et la queue.

// Iris garda cette idée en tête. Une fouine. Parfait, elle allait pouvoir ruser avec ça. Mais plus tard, dans quelques semaines. Elle comptait bien faire de leur vie un enfer. Ismaël appuya sur la plume qui renvoya de l'encre pour se venger. Ismaël leva son visage vers elle. Iris sentit son cœur rater quelques battements. Sa mère n'avait jamais eu un instinct maternel. Ou si peu. mais Iris était son parfait contraire. Elle avait des sentiments. Une foule de sentiments. De l'amour, de la colère, de la joie, de la culpabilité, de la rage, de l'envie,... Et là, elle aurait pu tout faire pour son bébé. C'était idiot à dire, c'était son oncle et sa tante qui étaient les parents d'Ismaël. Mais elle aurait été parfaite dans ce rôle. Elle l'aurait été pour sûr. Elle éprouvait tellement d'amour pour son cousin que c'était trop fort pour elle. //

« Tu penses que j’aurai pas du venir et aller dans une école moldue ? »

- Et être loin de moi et du monde magique qui sera à tes pieds une fois que tu seras devenu le plus grand spécialiste de la métamorphose? Ne sois pas si modeste mon chaton. Tu es ici chez toi. Et si un gryffondor pense le contraire... ou même un serdaigle, poufsouffle ou serpentard... Qu'il vienne me le dire en face. Nous en parlerons en personne civilisée." Iris n'avait rien d'une personne voulant être civilisée à l'instant et elle avait haussé le ton, faisant sursauter ses proches voisins. "Ismaël. Tu es un sorcier. Le fait que ta magie soit réfractaire à d'autres sorts et spécialités ne t'enlèvera jamais ton rang ou ta famille. Et même, je peux te prouver que l'on peut faire de grande chose grâce à la métamorphose.

// Prenant un autre bol pour feuille, elle la déchira en deux. Elle griffonna les noms des élèves incriminés et y ajouta une note disant 'Voilà les élèves qui vous ont dénoncés au concierge.' Une fois satisfaite, elle transforma en fouine les feuilles de sorte que le pelage des créatures laissait apparaitre le texte.

Elle remua sa baguette et les fouines allèrent rejoindre Gaïa, une serpentarde et Cassiopée, sa serdaigle cible. Ces deux élèves de septième année étaient connues pour leur aversion pour les première année. Chose surprenante, Cassiopée n'avait jamais au grand jamais attaqué Ismaël. //

- La vie de tes amis vient de prendre un nouveau tournant. Le règne de la terreur commence. Crois-moi, ils vont payer. Mais finissons notre déjeuner mon choupinou en sucre d'amour. ' Susurra Iris à l'oreille d'Ismaël pour le faire rire autant que pour préserver sa réputation.

//Elle glissa son nez dans le cou de son cousin, frottant la peau tendre et glissa un ou deux bisous. //

- D'ailleurs, tu as cours ce matin? Parce que vraiment, là, je me sens d'humeur à trainer avec toi et à faire plein de bêtises. Ça te dit?

[Marelle]

// Tu penses que je n'aurai pas du venir La question obsédait Ismaël. La peur de l'abandon, la peur de la solitude était quelque chose de profondément ancrée chez lui, parce qu'il ne l'avait que trop connue. Ou plutôt, son esprit ne l'avait que trop connue, puisque lui, en soi, n'avait pas beaucoup de souvenirs du jour où son père génétique l'avait lâchement abandonné. Ismaël se tortilla sur sa chaise, essayant de se concentrer sur son dessin en attendant la réponse de sa cousine. De sa grande cousine qui ne semblait pas très contente. Heureusement qu'il savait qu'il n'allait pas être la cible de la colère d'Iris, parce que même s'il était Gryffondor et courageux en théorie, lorsqu'il se trouvait face à sa cousine énervée il n'en menait pas large. Comme la fois où il avait saboté une de ses métamorphes alors qu'elle la montrait à son oncle. Que ça avait été drôle de voir sa tête déconfite face à son échec ! Un peu trop drôle d'ailleurs, parce que le fou rire qu'avait eu Ismaël de l'autre côté du salon l'avait un peu trop bien désigné comme l'acteur de cette mauvaise (enfin, lui la trouvait plutôt bonne) farce.

- ... Qu'il vienne me le dire en face. Nous en parlerons en personne civilisée. Ismaël. Tu es un sorcier. Le fait que ta magie soit réfractaire à d'autres sorts et spécialités ne t'enlèvera jamais ton rang ou ta famille. Et même, je peux te prouver que l'on peut faire de grande chose grâce à la métamorphose.

Ismaël cligna des yeux. Une fois. Un petit sourire se fraya un chemin sur ses lèvres. Il était un sorcier, il fallait qu'il se le répète. "Je suis un sorcier. Je suis le plus grand des sorciers du monde. Je. Suis. Un. Sorcier." Et pourtant... ses parents l'avaient abandonné parce que dans les faits, il était à moitié cracmol. Il était une honte pour sa famille, et sans les O'Neill jamais il n'aurait eu le courage de venir à Poudlard. Il regarda d'un air interrogateur sa cousine user à nouveau de la métamorphose, sentit sa baguette le titiller: Ismaël avait un grand esprit de compétition et se demandait bien s'il était capable de faire la même chose qu'Iris, et explosa de rire en voyant ce que sa cousine préparait.

- La vie de tes amis vient de prendre un nouveau tournant. Le règne de la terreur commence. Crois-moi, ils vont payer. Mais finissons notre déjeuner mon choupinou en sucre d'amour. D'ailleurs, tu as cours ce matin? Parce que vraiment, là, je me sens d'humeur à trainer avec toi et à faire plein de bêtises. Ça te dit?

L'avantage, lorsqu'on n'avait que onze ans et qu'on s'appelait Ismaël, c'était qu'on pouvait passer du rire aux larmes, et des larmes au rire en quelques secondes. Et le rire d'Ismaël était clair, franc et pleinement heureux à cet instant. Parce que même s'il ne comprenait pas toute la manoeuvre, il imaginait très bien le résultat et les conséquences d'un tel message. Entre deux éclats de rire - d'ailleurs les Serpentard commençaient à se demander ce qui pouvait tant faire rire un Gryffondor à leur table - Ismaël hoqueta:

"Ce sont pas mes amis, mais je veux suivre tout ça ! Et oui, normalement j'ai cours. Méta d'ailleurs, pas question de le louper: pour une fois que je peux faire la pratique et mettre le bazar en même temps, faut que j'en profite !"

Et ce qu'Ismaël ne disait pas non plus, c'était qu'il y avait toujours cette peur de décevoir, cette peur de l'abandon qui le poussait à donner son maximum en cours, même lorsque ledit maximum n'était pas très élevé. Le Gryffondor arrêta de rire en y pensant, et se mordilla la lèvre. En parlant de décevoir, est ce qu'il venait de décevoir sa cousine ? //

[Cassiopee]

// Iris savait qu'elle avait fait mouche. Ismaël aux larmes, ça n'avait pas de prix. Enfin, uniquement dans le cas précis où il rigolait tellement que des petites larmes perlaient au coin de ses yeux. C'est juste adorable. Et puis, il fallait bien qu'elle massacre sa réputation de méchante serpentard de temps en temps.

Enfin, faire rire Ismaël était anti serpentard. Commander une vendetta contre les élèves de première année l'était quand même moins. Certaines mauvaises langues pourraient même insinuer que c'était parfaitement serpentard comme action. Mais venant de mauvaises langues, elle n'y prêtait jamais attention. //

- Ce sont pas mes amis, mais je veux suivre tout ça ! Et oui, normalement j'ai cours. Méta d'ailleurs, pas question de le louper: pour une fois que je peux faire la pratique et mettre le bazar en même temps, faut que j'en profite !

// Le regard en coin d'Ismaël signifiait beaucoup de choses. Mais principalement, il craignait qu'elle l'envoie bouler dans un coin ou qu'elle le renie sur le champ - les gryffondor pouvaient se révéler si mélodramatique parfois. Tout le contraire d'elle en somme. Enfin, elle se plaisait à le croire...

Choisissant de lui faire une petite frayeur, elle l'attrapa au cou, avec ses deux mains, un peu comme si elle voulait l'étrangler. //

- Espèce d'ingrat! Non mais vraiment. Préférer une harpie très sexy à ta néanmoins adorable cousine harpie! Elle lui chatouilla le dessous du menton. Honteux, monsieur! Honteux!

// Elle lui aplatit les cheveux en un semblant de coupe au bol. //

- C'est inacceptable! Vous me devez au moins trois fondants au chocolat et une religieuse framboise! Au minimum! Et même, je rajouterais bien ceci.

//Le secouant encore un peu, pour la forme, elle s'empara de sa baguette. Un sort plus tard et le jeune garçon se retrouva affublé de vêtements vert et argent. Et d'un chapeau rose à pois orange. //

- Va faire le bazar ainsi affublé. Et ne t'inquiète pas si on rigole de toi. J'ai agrémenté tout ça de quelques sorts défensifs... Rien de très grave. Mais si on te fait la moindre remarque, la personne téméraire se retrouvera en mauvaise posture. Avec un déguisement atroce. Ou pire. Va savoir de quoi je suis capable. Par contre, j'espère que de Tourmente s’apercevra à temps qu'elle ne doit rien te dire, sinon, je suis un peu certaine de le regretter assez vite.

//Iris sourit en voyant son œuvre. Il était vraiment ridicule. Mais elle ne ferait aucune remarque, elle connaissait trop bien son sort pour s'y risquer.

Mais elle attendait avec impatience qu'un crétin de serpentard dise quelque chose. Elle voulait voir les effets en temps réel.//

[Marelle]

Qu’allait elle dire ? Qu’allait-elle dire, qu’allait-elle faire, qu’allait-elle croire ? De multiples questions traversaient les yeux noirs du première année. La peur de l’abandon avait si bien enfoncé ses racines au plus profond de son être qu’elles lui enserraient le cœur, manquant de le faire suffoquer de douleur. De l’inquiétude, des doutes, de l’anxiété… tant de choses qu’exprimaient sa posture tendue et surtout son regard. Lorsqu’elle lui attrapa le cou, Ismaël cessa de respirer. Une fraction de seconde. Le temps qu’il comprenne que loin de vouloir le faire disparaître, Iris affirmait haut et force qu’elle ne lui en voulait pas, quoique puissent en dire ses mots, quoique puissent en dire ses gestes.

- Espèce d'ingrat! Non mais vraiment. Préférer une harpie très sexy à ta néanmoins adorable cousine harpie! Honteux, monsieur! Honteux!

Son rire, sous les chatouillis de sa cousine, eut du mal à éclore à nouveau, s’étranglant dans un premier temps dans sa gorge alors que tout en lui se détendait de soulagement. Il hoqueta un bref « T’es trop bête ‘Risou » avant qu’elle ne s’attaque à ses cheveux, en les aplatissant, il s’en rendait bien compte, dans un simulacre de coupe au bol qu’il rejetait en agitant la tête de tous les côtés.

- C'est inacceptable! Vous me devez au moins trois fondants au chocolat et une religieuse framboise! Au minimum! Et même, je rajouterais bien ceci.

Ceci ? De quoi, ceci ? Ismaël se dégagea de l’étreinte de sa cousine, pour contempler ses nouveaux habits, en répondant avec insolence :

« Tu n’auras jamais mes fondants, vile cousine pas belle ! »

Il ôta le chapeau, en essayant de le mettre sur les cheveux blonds d’Iris. Qu’elle garde un peu de sa création, tout de même, ce n’était pas très joyeux de tout donner à un autre. Il fronça les sourcils en s’apercevant qu’il était totalement aux couleurs de Serpentard.

- Va faire le bazar ainsi affublé. Et ne t'inquiète pas si on rigole de toi. J'ai agrémenté tout ça de quelques sorts défensifs... Rien de très grave. Mais si on te fait la moindre remarque, la personne téméraire se retrouvera en mauvaise posture. Avec un déguisement atroce. Ou pire. Va savoir de quoi je suis capable. Par contre, j'espère que de Tourmente s’apercevra à temps qu'elle ne doit rien te dire, sinon, je suis un peu certaine de le regretter assez vite.

Ismaël explosa de rire. « Cool alors ! Je vais pouvoir provoquer tout le monde pour qu’il essaye de me critiquer. N’empêche, c’est pas très charitable pour les Serpillières de prévoir qu’on va se moquer de moi, ‘Ris. Te moquerais-tu de ta propre maison ? »

Il lui tira la langue pour agrémenter ses propos, avant d’attraper un nouveau pain au chocolat dans la première assiette venue. Il fallait bien prendre des forces avant les cours, non ? Surtout qu’il allait vraisemblablement y aller sans feuilles, livres, cours ni plumes. La métamorphose allait pallier le manque, sans aucun doute. Il poussa un soupir, parsemant de miettes les habits d’Iris, avant de lui faire un sourire.

« Bon allez, je file. Tu penses à moi, hein, hein ! Tu sais que la harpie, elle m’a proposé de participer à un concours de méta ? Ben non, tu le sais pas, j’ai oublié de te le dire ! Bon allez, je t’en parle ce soir ! »

Ismaël fit un clin d’œil à la Serpentard avant de s’éloigner à reculons. Un léger mordillement de la lèvre, un éclat malicieux dans le regard : il hésitait à faire quelque chose. N’hésitait plus. D’un mouvement de baguette, il lança un sort à Iris qui métamorphosa ses habits en une magnifique ode aux Gryffondor. Bon, il n’y avait rien ajouté, parce que ce n’était clairement pas de son niveau, mais ce n’était déjà pas mal. Cela fait, le Gryffondor fit volte face pour quitter la Grande Salle en courant : il n’était pas question d’arriver en retard au seul cours dans lequel il excellait, ça non !


RP FINI trois mois après

[Iris Adams]

rp libre, je suis toute seule !

// Iris débarqua dans la grande salle dans son uniforme, elle l'aimait bien, le blason de sa Maison sur la veste, elle aimait beaucoup le blason, il était réellement beau. La jeune fille ne savait pas qu'il y avait une table pour chaque maison, elle se contenta d'avancer sans quitter le plafond des yeux, c'était incroyable. La jolie blonde baissa la tête quand elle faillit trébucher, pour la troisième fois. Elle ne savait pas trop où aller. Elle se dirigea donc vers une des tables, sans savoir à laquelle elle s'était assise. Elle posa son sac, un peu destroy, disons le, et en sortit son carnet intime et son stylo. Elle réfléchit quelques secondes puis commença à y écrire quelques pensées et a tenter de dessiner le plafond. Ce n'était pas la meilleure dessinatrice du monde, mais elle se débrouillait plutôt bien. Malheureusement, il fallait vraiment un talent incroyable pour représenter le plafond de la Grande Salle de Poudlard. La jeune fille s'y reprit plusieurs fois avant de claquer son journal et le ranger. Elle leva alors les yeux et remarqua qu'il n'y avait pas grand monde la salle. //