Hôpital Ste-Mangouste

[Nelyss Hastweid]

- Maximilian O’Neil. Je suis interne stagiaire. Département de gynécologie magique.

// Un stagiaire. A l’entente de ces paroles, Zephyr fit un terrible effort pour ne pas balancer un « J’avais deviné ! » à l’autre homme ; par contre, il ne retint absolument pas le sourire satisfait qui étira ses lèvres. //

- Et je promets que toute cette … enfin, tout ce … Tout ceci n’était ni moqueur, ni prémédité et je suis navré si j’ai pu vous paraître cinglé. Je ne le suis pas. Promis.

// Typiquement le discours d’un cinglé quoi. Ou d’un maladroit chronique. Est-ce que Zephyr devait vraiment avoir peur maintenant ? Peut-être que oui. Surtout avec cette espèce de grimace bizarre que fit l’autre homme. Ou peut-être était-ce une sorte de sourire ? Le jeune étudient fronça les sourcils en ricanant, amusé. Son interlocuteur était vraiment déroutant. //

- Et je ne voulais pas te … Vous. Vous gêner. Ni vous faire rougir.

// Zephyr acquiesça prestement, n’ayant pas très envie de s’éterniser sur ce sujet. Il avait déjà assez honte comme ça et ne souhaitait pas vraiment se ridiculiser encore plus en sortant une excuse minable pour se justifier. Cependant, pour son plus grand malheur, le stagiaire en gynéco continua sur sa lancée. //

- Pas qu’il soit négatif de rougir. C’est très joli quand quelqu’un rougit, j’adore les gens qui rougissent.

// Euh oui .. d’accord. Il adorerait sa sœur alors. Mais ce serait bien qu’il passe à autre chose quand même. Il n’allait pas lui faire un discours sur les gens qui rougissent. Zephyr fixa l’homme en face de lui, puis se dit que si, il semblait en être tout à fait capable et s’il était comme ça avec ses patients il devait vraiment être amusant. D’ailleurs, cette pensée fit légèrement rire le brun, qui s’imaginait très bien la situation. //

- On devrait aller plus loin. Je te … vous paie un café ?

- Volontiers ! Surtout si ça peut vous faire arrêter de parler du fait que j’ai rougi ! Mais ... ça ne va pas vous mettre en retard ?

// Et bien oui, un café ça ne se refusait pas. D’autant plus que Zephyr raffolait du café. Noir le café, sans sucre ni "petite" touche de lait pour faire passer le gout. Pour le jeune McGregor, ceux qui buvait leur café en rajoutant ne serait-ce qu’une pierre de sucre ou un soupçon de lait, n’étaient pas de vrais buveurs de cafés. C'était juste de vulgaires imposteurs essayant de faire croire qu'ils aimaient le café. Alors que c'était faux. //

- Ah et vu que vous avez l’air d’absolument vouloir le faire, je vous autorise à me tutoyer, j’en ferai juste de même, clarifia-t-il en balançant un nouveau clin d’œil à l’homme.

// A cet instant, Zephyr avait terriblement envie de se cogner la tête contre le mur. Très fort. Très, très fort. Non mais bon sang, qu’est-ce qui lui prenait de faire des clins d’œil à un homme dont il ne connaissait que le nom et la profession ? L’ancien Serdaigle ne se reconnaissait plus .. et Miranda, elle, n’en finissait pas de rigoler. Tellement qu’il finit par se demander si rire autant pouvait déclencher un accouchement prématurément. Bon, certes, elle le connaissait bien, lui ses préférences et sa timidité donc, de fait, son comportement devait beaucoup l’amuser. Mais si Zephyr ne s’était pas encore vexé, ça n’allait pas tarder à arriver. Surtout si elle continuait de se moquer ainsi.

Déjà un peu boudeur il décida de lui tirer la langue … puis il se rappela qu’en face de lui se trouvait Maximilian. //

- Euh …, dit-il avec éloquence et la tête d’un gamin qui venait de faire une connerie. Vous n’avez rien vu ! décida-t-il.

[Cassiopee]

- Volontiers ! Surtout si ça peut vous faire arrêter de parler du fait que j’ai rougi ! Mais ... ça ne va pas vous mettre en retard ?

// Maximilian se retint de lever les yeux au ciel. Il ne demandait que ça, être en retard. Il aurait même pu aller jusqu'à lui acheter tous les cafés inimaginables pour éviter d'aller prendre son service trop tôt. //

- Pas de soucis, un accouchement peut durer des heures. De très très longues heures. Pas de quoi courir trop vite.

- Ah et vu que vous avez l’air d’absolument vouloir le faire, je vous autorise à me tutoyer, j’en ferai juste de même.

// Maximilian regarda avec un étonnement non feint, le nouveau clin d'oeil qui lui était adressé. Ce n'était pas quelque chose de fréquent. Enfin, si on exceptait cette fille qui vendait des bagels au coin de la rue qui s'acharnait à lui en faire le plus possible. A point, qu'exaspéré de voir ce tic, il avait fini par lui recommander un spécialiste de la vue. depuis lors, il évitait de manger des bagels ou de la croiser.

Puis, avisant qu'on venait de lui proposer le tutoiement, il approuva d'un simple : //

- Parfait.

// Mot qui était tout sauf approprié au vu du clin d'oeil précédant.
S'il recommençait à rougir, Maximilian allait faire une remarque.
Remarque qui allait faire mourir de rire encore un peu plus Miranda.
Miranda, cette mégère, qui rigolait à ne plus pouvoir s'en remettre présentement à l’accueil.
C'était... agaçant. Réellement agaçant. Et ça lui donnait envie de la secouer - délicatement - comme un prunier.
Pire encore, son côté serpentard était en train de vouloir se venger en lui faisant ravaler son petit rire stupide et agaçant.

Et malheureusement pour lui, ses idées n'étaient vraiment pas convenables, ni modérée, ni digne d'un O'Neill s'il en croyait sa sainte mère.

Zephyr, lui semblait aussi perdre la tête face à Miranda. Il darda une langue rose entre ses lèvres. Il tirait la langue en plein milieu du hall de l'hôpital. //

- Euh …Vous n’avez rien vu !

// Oh si, il avait tout vu. Et pire encore, il entendait parfaitement la secrétaire hoqueter à force de rire. Les larmes perlaient désormais et s'accrochaient à ses longs cils.

Et il savait parfaitement qu'il y avait une solution totalement idiote pour la stupéfixer sur place sans sortilège - bébé à bord oblige.

Dans un élan qui relevait de la folie pure, il attrapa le col de son collègue guérisseur et plaqua ses lèvres contre ses lèvres.

Oh, ça ne dura pas longtemps. Quelques secondes, une minute maximum. Juste assez pour que le rire cesse.
Ahhhh, le silence. Quel bonheur.
C'était presque trop beau. //

- Allons donc nous assoir là bas. Les places autour du distributeur de café sont libres.

//Maximilian était, il faut bien l'avouer, un peu sous le choc de son acte. Assez gros, le choc. Iris allait hurler pendant six mois. Et il venait probablement de perdre un ami potentiel. Enfin, si le dit ami avait pu lui pardonner la potion de libido de femme enceinte...
//

- Quoi de beau chez les guérisseurs, sinon ? Demanda-t-il d'un air nonchalant.

[Nelyss Hastweid]

// Zephyr regrettait. Oh oui, jamais il n’aurait dû tirer la langue à Miranda. Jamais. Cela n’avait fait que renforcer son rire et c’était juste insupportable. En fait, Zephyr se demandait même si elle arrivait encore à respirer tellement elle riait.

Il fallait absolument la faire taire avant qu’elle n’attire encore plus l’attention des gens présents dans le hall, sur eux. Les deux hommes s’étaient déjà suffisamment affichés comme ça l’un devant l’autre, pas besoin que tout le monde soit au courant … Même si le cadet des McGregor savait déjà que dès le lendemain, la plupart des secrétaires de Ste-Mangouste sauraient ce qui avait tant fait rire Miranda. Et de fait, les membres du personnel aussi. Bien que leurs noms seraient –heureusement- égarés d’ici là. Après tout ils n’étaient que de simples stagiaires.

Zephyr était déjà parti loin dans ses pensées quand il sentit une paire de lèvres se poser sur les siennes. Ce qui le fit revenir à la réalité immédiatement. Ce fut bref, mais assez long toutefois pour stopper le rire incessant de la future maman et .. faire rêver trois secondes le futur guérisseur. Trois secondes oui, parce que bien que Maximilian soit plutôt vraiment pas mal, Zephyr doutait fortement que celui-ci soit intéressé par les hommes. //

- Allons donc nous assoir là-bas. Les places autour du distributeur de café sont libres.

// Il suivit l’homme sans discuter, soulagé de partir loin du regard pesant d’un certaine secrétaire. Il s’installa sur un siège, son café en main et, toujours un peu perturbé ne fit pas vraiment attention à ce qu’on lui demanda. Il finit cependant par lever les yeux de son gobelet et fixa le blond. //

- Vous .. Tu n’aurais pas dû faire ça, dit-il simplement avant de se rendre compte que sa phrase pouvait avoir plusieurs significations. Enfin pas que cela m’ait dérangé hein, s’empressa-t-il de préciser. Au contraire, marmonna-t-il ensuite, tout en se passant une main dans les cheveux. Mais tu ne sais pas ce que tu viens de créer.

// Zephyr détourna le regard. Il ne venait pas de dire implicitement à Maximilian qu’il avait aimé son baiser ? N’est-ce pas ? Il décida donc de reprendre la parole, espérant noyer cette « révélation » sous .. autre chose ? //

- Je veux dire, Miranda va devenir infernale avec nous. Enfin, avec toi surtout, moi je viens de terminer mon stage. Mais… bref.

// Les lèvres pincées, le jeune homme se dit qu’il parlait trop. Il ne se reconnaissait pas, cette timidité nouvelle lui faisait vraiment faire n’importe quoi. Il se racla la gorge et bu une gorgée de café pour reprendre contenance, mais se brûla presque la langue tant le liquide était chaud. //

[Cassiopee]

// Maximilian était prêt à se mettre des baffes. Réellement. Son vis-à-vis semblait tellement tourneboulé par son acte totalement dépourvu de toute bienséance qu'il parlait encore et encore et encore. Fort heureusement, l'ancien serpentard était ravi d'avoir eu ce matin son frigo vide. Il avait donc avalé ce qui trainait dans ses armoires, ce qui pouvait se résumer en une boîte de fils dentaires à la menthe et quelques baguettes réglisse dont il raffolait. Au moins, son haleine devait être correcte.

Pire encore, il lui sembla percevoir dans ses propos que Zephyr semblait avoir apprécié le baiser. Apprécié vraiment quoi. En somme, il avait une touche ? Maximilian n'avait jamais réellement envisagé que cela puisse être une possibilité. Enfin si. Le jour où sa petite sœur, absolument hors d'elle pour changer, avait hurlé à leur mère qu'elle épouserait une femme juste pour l'enquiquiner profond. Là il s'était posé la question et il avait réalisé que ce n'était pas inenvisageable. Sans être son choix principal, ça ne le rebutait pas complètement de s"imaginer avec un homme.

Avait suivi une discussion familiale totalement aberrante où leur grand-tante Gerda O'Neill avait fait part que sa compagne de voyage depuis vingt ans était sa compagne tout court et où tout la famille avait du se rendre à l'évidence : la sexualité chez les O'Neill était un sujet tabou, voire pire. //

- Je sais ce que je viens de créer. Le plus gros scandale du siècle, je pense. Quoique, je manque peut-être de modestie là tout de suite. Mais au moins, un scandale assez grand pour que je passe de 'Maximilian le stagiaire en gynéco' à 'Maximilian le stagiaire en gynéco qui dévergonde le stagiaire guérisseur'. Ça semble prometteur à mes oreilles en tout cas.

// Il rigola un instant. Mais à bien y réfléchir, c'était bien ça.

Il avait troqué une réputation pour une autre. Sa mère allait surement l'apprendre assez vite mais il n'en avait cure. Même si elle lui envoyait une beuglante à l’hôpital - ce qui allait arriver au vu du chapitre 6 de son dernier livre 'l'impossible homosexualité pour les sang-purs, il y avait des chances pour que ça fasse encore bien plus jaser.

Et plus cela jaserait, plus on oublierait qu'il était en gynéco. Ou du moins, ce ne serait plus le seul point important à son sujet.

On parlerait de sa détraqué de maternelle. Et de ses horribles bouquins. //

- Et Miranda est infernale. Elle est enceinte. On ne peut pas lutter. Par contre, tu viens bien de dire que tu as fini ton stage ? Je n'aurai pas la chance de te revoir ici du coup ? Ou tes cours sont donnés ici ?

// Pour un peu, le ton de sa voix aurait pu paraitre déçu. Il fallait dire qu'il se sentait un peu seul et avoir enfin de la compagnie était vraiment très, très agréable. //

- Ne m'abandonne pas McGregor. Pitié.

[Nelyss Hastweid]

// Zephyr sourit doucement et leva les yeux au ciel en entend la remarque sur Miranda. Le sang-pur ne semblait vraiment pas apprécier les femmes enceintes. Enfin bon, c’est vrai que depuis qu’elle était enceinte, la jeune secrétaire était devenue un brin plus malicieuse et manipulatrice qu’elle ne l’était déjà. Le dernier des McGregor n’était pas certain que ce soit une très bonne chose, mais ce qui en ressortait surtout, c’est qu’elle était heureuse et les grands et lumineux sourires qu’elle vous servait le matin quand vous arriviez avaient le don de vous réchauffer le cœur. Impossible de ne pas lui sourire en retour, ou d’aller discuter cinq minutes avec elle pour ceux qui la connaissaient. //

- C’est bien ce que j’ai dit oui, j’ai terminé mon stage. En fait, je viens chercher mon rapport. Je l’avais laissé à mon maitre de stage pour qu’il le regarde et j’ai complètement oublié de le reprendre en quittant le service l’autre soir. J’avais envie de me frapper la tête contre le mur façon elfe de maison quand je m’en suis rendu-compte.

// Il ne l’avouerait jamais, mais il l’avait vraiment fait. Une seule et unique fois, parce qu’il s’était vraiment fait mal. Bon pas au point d’avoir une bosse, mais ça l’avait bien sonné quand même. Il s’était même dit que les elfes de maison devaient avoir la tête molle et non dure. Ou alors peut-être était-ce pour ça que certains devenaient alcooliques ou fous. Enfin, ce n’était pas vraiment son problème. //

- Pas qu’oublier son rapport de stage soit très grave. C’est juste qu’il y a cette fille qui faisait son stage en même temps que moi : plus collante tu meurs. Alors je n’ai pas très envie de la revoir, même si ce n’est que pour dix petites minutes, termina-t-il en grimaçant. Il n’avait vraiment pas envie de la croiser, Merlin seul sait, ce qu’elle serait bien capable d’inventer pour le retenir cette fois-ci.

Bref, j’ai une semaine de vacances là et après je commence un autre stage. Donc désolé, mais oui, je t’abandonne. Tu devrais survivre quand même, non ? Tu l’as bien fait jusqu’à présent.

// Zephyr se tut et tira sur les manches de sa chemises pour les remettre normalement. Il ne se souvenait même pas les avoir relevées. Sans doute était-ce pour éviter de se tacher au moment où il avait dû soigner sa sœur. La coupure étant plutôt profonde, le flux de sang qui s’en échappait était assez abondant.

Ses manches remises correctement, il jeta un coup d’œil autour de lui et aperçu Miranda en train de les regarder. Les paroles de son collègue lui revinrent en mémoire instantanément et il décida de détendre l’atmosphère une bonne fois pour toutes. //

- Et donc, au vu de tout ce que j’ai pu voir et entendre jusqu’à présent, je ne me peux m’empêcher de me demander une chose, commença-t-il en fixant l’homme en face de lui.

// L’ancien Serdaigle fit une pause et porta le gobelet de café à ses lèvres pour masquer le sourire qui menaçait de s’y installer. Il reprit contenance et remua doucement son café avant de relever les yeux vers Maximillian. //

- Alors, explique-moi : Comment tu feras quand ce sera ta femme qui sera enceinte ? Lâcha Zephyr en envoyant un sourire terriblement narquois à son interlocuteur.

[Cassiopee]

- C’est bien ce que j’ai dit oui, j’ai terminé mon stage. En fait, je viens chercher mon rapport. Je l’avais laissé à mon maître de stage pour qu’il le regarde et j’ai complètement oublié de le reprendre en quittant le service l’autre soir. J’avais envie de me frapper la tête contre le mur façon elfe de maison quand je m’en suis rendu-compte.

// Maximilian s'imaginait trop bien cette scène. Il n'y avait qu'à voir les urgences qui arrivaient à Sainte-Mangouste. Combien de personnes avaient tenté de s’assommer avec une poêle par dépit ? Beaucoup trop s'il se rappelait son stage aux urgences. Le plus drôle avait été le type qui s'était coincé l'orteil dans une tasse mordeuse de son plein gré. Il rigolait autant qu'il pleurait de douleur. Et le pire, c'était que son rire était communicatif. Maximilian cacha son sourire comme il le pouvait, il ne voulait pas que Zephyr pense qu'il se moquait de lui. //

- Pas qu’oublier son rapport de stage soit très grave. C’est juste qu’il y a cette fille qui faisait son stage en même temps que moi : plus collante tu meurs. Alors je n’ai pas très envie de la revoir, même si ce n’est que pour dix petites minutes.

- Merlin, tu es donc un sex symbol de Sainte-Mangouste ! Fit O'Neill en oubliant totalement qu'il venait d'embrasser le dit sex symbol un instant plus tôt.

- Bref, j’ai une semaine de vacances là et après je commence un autre stage. Donc désolé, mais oui, je t’abandonne. Tu devrais survivre quand même, non ? Tu l’as bien fait jusqu’à présent.

- J'ai quatre accouchements probables aujourd'hui... N'en sois pas si sûr. Elles auront ma peau...

- Et donc, au vu de tout ce que j’ai pu voir et entendre jusqu’à présent, je ne me peux m’empêcher de me demander une chose.

// Maximilian haussa un sourcil. Si cela finissait en 'comment tu fais exactement pendant l'accouchement, foi de O'Neill gêné, il était capable de tout, vraiment tout pour ne pas répondre à une question technique.

Et pire, si Zephyr insistait, il l'embraquerait directement en salle d'accouchement pour lui montrer le niveau d'horreur. Il avait finit son stage, il était donc bien plus libre, non ? //

- Alors, explique-moi : Comment tu feras quand ce sera ta femme qui sera enceinte ?

// L'ancien serpentard fixa d'un air hébété son interlocuteur. Comment en était-il venu à cette idée ? //

- Comment diable... C'est une idée que j'essaie de ne pas avoir en tête. Tout comme avec mes deux jeunes sœurs. J'espère de tout cœur ne jamais être mis face à une telle situation. Je pense même sincèrement que le père devrait soutenir son épouse... pas l'aider à accoucher.

// Maximilian frissonna à l'idée d'accoucher Tatiana ou Iris... Diantre. Non. Hors de question ! Quant à l'idée d'une épouse... Sa mère lui avait sélectionné une liste de sang-pures de bonne famille qui lui donnait de l'urticaire. //

- Et rare sont les filles qui finissent par m'apprécier en fait. Je suis trop... sage. Je pense. Et toi ? Tenté par la gynécologie ? Tu veux visiter le service peut-être ? Tu es libre maintenant que ton stage est fini, non ?

[Adhara]

// Malgré l'heure plus que matinale, Adhara avait décidé de faire une surprise à sa mère. En effet, cette dernière avait été de garde cette nuit et la jeune femme s'était dit qu'il serait divertissant de venir chercher la matriarche des O'Callaghan sur son lieu de travail, afin qu'elles puissent aller prendre leur petit-déjeuner rien que toutes les deux. Avec sa scolarité à Poudlard, ce genre d'occasions s'était fait rare.

Ce fut donc avec enthousiasme que la Poufsouffle entra dans le hall de Ste-Mangouste. Enthousiasme qui retomba bien vite quand elle vit sa tête se reflétait dans l'immense glace qui recouvrait l'un des murs de l'entrée. Bien que cela faisait plus d'une heure qu'elle était debout, elle gardait encore un visage chiffonné de sommeil et presque au blanche et translucide qu'un cadavre. Un peu plus et on pourrait qu'elle était l'une des patientes de l'hôpital.

Ne souhaitant pas s'effrayer encore plus, la brunette se dirigea vers la borne d'accueil, avisant sa secrétaire préférée. //

- Salut Miranda ! Comment vous allez, le Bout'd'chou et toi ? Au fait, sais-tu si ma mère a fini et si je peux monter la voir ?

// Au vu de la mine désappointée de l'assistante, elle comprit vite que ses projets risquaient de tomber à l'eau. Et cela fut confirmé quelques secondes plus tard quand Miranda lui avoua qu'Holly en avait encore pour une à deux heures. Mais qu'elle pouvait, tout de même, parfaitement l'attendre dans son bureau.

Après avoir remercié et souhaité bonne chance pour sa grossesse, Addy laissa la secrétaire retourner à ses occupations. Décidant qu'il était hors de question qu'elle se soit levée pour rien, la Jaune-et-Noire commença à se diriger vers les ascenseurs, dans l'idée d'aller attendre sa mère dans son bureau. Cependant, en chemin, elle avisa les distributeurs de boissons et de nourriture, et se dit qu'un petit café, bien noir et bien corsé, ne serait pas trop pour l'aider à enlever toute trace de sommeil et à retrouver face humaine.

Impatiente de ressembler à nouveau à quelque chose de non cadavérique, elle ne vit point les personnes assises près de la machine à café. Sortant quelques noises de son sac à main, elle se dépêcha de payer son expresso, tout en vérifiant bien que les options "lait" et "sucre" furent bien décochées. Il était inimaginable pour elle de boire un café qui aurait été pollué par tout autre ingrédient que de la caféine et de l'eau.

Pendant que sa boisson était en cours de préparation, Adhara décida de regarder autour d'elle et qu'elle ne fut pas sa surprise de voir, à deux mètres d'elle, l'homme qui hantait ses pensées depuis pas loin de six mois. //

** Par tous les caleçons à petits coeurs de Merlin et tous les strings verts à plumes de Morgane ! Pourquoi suis-je aussi maudite ? Fallait que je le revois le seul jour de l'année où je ressemble plus à un gobelin qui aurait fait un match de boxe contre Zaranki qu'à une personne du sexe féminin. Allez, ma fille, respire un bon coup et reste discrète. Avec un peu de chance, il ne te verra pas. **

[Nelyss Hastweid]

- Comment diable... C'est une idée que j'essaie de ne pas avoir en tête. Tout comme avec mes deux jeunes sœurs. J'espère de tout cœur ne jamais être mis face à une telle situation. Je pense même sincèrement que le père devrait soutenir son épouse... pas l'aider à accoucher.

// L’ancien Serdaigle sourit et secoua doucement la tête de gauche à droite. C’était typiquement le genre de réponse qu’il s’attendait à recevoir de Maximillian. Enfin, sur ce point Zephyr comprenait l’autre homme. Jamais au grand jamais il ne voudrait aider sa sœur à accoucher. Cette pensée le rebutait au plus au point et il maudit presque l’autre pour l’avoir amené à imaginer pareille situation. //

- Et rare sont les filles qui finissent par m'apprécier en fait. Je suis trop... sage. Je pense.

- Elles sont rares, mais pas inexistantes. Tu l’as peut-être même déjà rencontrée, la femme de ta vie !

- Et toi ? Tenté par la gynécologie ? Tu veux visiter le service peut-être ? Tu es libre maintenant que ton stage est fini, non ?

// La gynécologie ? Houla, très peu pour lui. Il ne serait pas à l’aise en travailler dans ce domaine. Lui il préférait quand c’était plus général et c’était bien pour ça que le métier de guérisseur l’attirait tant. En fait, il était à peu près certain que voir cette partie-là d’une femme plusieurs fois par jours et tous les jours finirait par le rendre malade. //

- Oh non, non, la gynécologie ce n’est définitivement pas pour moi, répondit-il en secouant la tête de droite à gauche dans un geste nerveux, et je ne suis pas sûr d’avoir le temps de visiter le service non plus, surtout si on tombe sur des bavardes. J’ai pas mal de choses à faire cet après-midi en plus. Une prochaine fois ? proposa-t-il tout de même d’un air désolé.

// Le silence commençant à s’installer doucement mais surement et ne sachant pas quoi dire d’autre pour relancer la conversation, Zephyr décida qu’il était peut-être temps pour lui d’aller chercher son rapport. Il avisa le gobelet de café maintenant vide posé devant lui et chercha du regard une poubelle. Il en repéra une, près d’une machine à café, à côté d’une jeune femme dont le comportement était quelque peu étrange. //

- Dis-moi, la fille près de la machine à café là-bas, tu la connais ? Demanda-t-il en montrant discrètement la dite jeune fille d’un signe de la tête. Elle t’as vu, a semblé surprise et maintenant j’ai l’impression qu’elle essaye de se cacher.

[Cassiopee]

// Maximilian fronça les sourcils lorsque Zephyr inventa quelques prétextes pour ne pas visiter le service de gynécologie et maternité. Mais il pouvait bien inventer ce qu'il voulait, un jour, le guérisseur finirait dans son service. Pas pour un accouchement, juste pour une visite. Maximilian était optimiste, pas complètement cinglé.

Il s’apprêtait à faire du chantage lorsqu'il fut interrompu. //

- Dis-moi, la fille près de la machine à café là-bas, tu la connais ?

// D'un geste de la tête, il indiqua les machines à café où une brunette tentait de se faire toute petite. Cette silhouette lui disait quelque chose. Au moins, sa physionomie ne lui était pas inconnue. Venait-elle de Poudlard ou de ses cours de médecine ? //

- Elle t’as vu, a semblé surprise et maintenant j’ai l’impression qu’elle essaye de se cacher.

// Maximilian ne pouvait pas le contredire sur ce coup-là, il avait exactement la même impression. Mais qui était cette fille et pourquoi serait-elle en train de le fuir ? Il n'avait pas franchement l'habitude de draguer une fille pour ne pas lui donner de nouvelles. Ce n'est qu'en voyant un bout d'écharpe de Poufsouffle qu'il crut la reconnaitre. Lorsqu'elle bougea d'un quart de centimètre, permettant à Maximilian de voir un peu plus son profil, cela corrobora son idée première. C'était bien Adhara O'Callaghan. L'amie de Cassiopée qui lui avait hurlé dessus en pleine rue ! Ce qui expliquait pourquoi elle l'évitait. //

- Je crois qu'elle a honte, en fait. Avant que Zephyr ne tique ou ne lui demande plus d'informations, il reprit. La première fois qu'elle m'a adressé la parole, elle m'a hurlé dessus en me traitant de tous les noms possibles et imaginables. Et m'accusant des pires bassesses.

// Il sourit en repensant à la situation totalement improbable de cette dispute avec une inconnue. //

Mettons-la à l'aise et invitons-la. Il sourit, tel un vrai serpentard, fit un clin d’œil complice à Zephyr et haussa la voix pour qu'elle porte bien dans le hall de l'hôpital. Bonjour mademoiselle O'Callaghan ! Comment allez-vous aujourd'hui ?

// Toutes les personnes dans le hall s'étaient retournées pour voir qui était le malotru qui parlait si fort dans un hôpital, faisant sourire Maximilian encore plus fort. Malheureusement pour lui, la fille ne se retourna pas, elle ne prétendit même l'avoir entendu ou aperçu. Elle se retira dans le fond du hall pour s'en aller.

Maximilian fronça les sourcils puis se tourna vers son nouvel ami. //

- En fait, je pense que je me suis trompé. Ou que la gente féminine m'en veut particulièrement. Mais dis-moi, tu as cours ce soir ?

// L'ancien serpentard avait une idée derrière la tête. Mais il valait mieux demander avant de proposer quoi que ce soit. //

[Nelyss Hastweid]

- Je crois qu'elle a honte, en fait. La première fois qu'elle m'a adressé la parole, elle m'a hurlé dessus en me traitant de tous les noms possibles et imaginables. Et m'accusant des pires bassesses.

// Zephyr était à la fois amusé et étonné. Comment pouvait-on insulter une personne à qui on n’avait jamais parlé ? Enfin, les gens agissaient vraiment bizarrement parfois. //

- Mettons-la à l'aise et invitons-la.

// Le clin d’œil que lui servit Max fit sourire le jeune McGregror, mais il demeura tout de même un peu inquiet. Il n’était pas vraiment sûr qu’interpeller la jeune fille soit une bonne idée… Que voulait faire le stagiaire en gynéco ? Avait-il des envies de vengeance ? //

- Bonjour mademoiselle O'Callaghan ! Comment allez-vous aujourd'hui ?

// Bon, et bien, il allait vite le savoir. Comme tout l’hôpital en fait, vu que Max venait de pratiquement hurler pour saluer la brune. Zephyr secoua la tête de gauche à droite, légèrement dépité. Visiblement Maximilan n’arrêtait jamais d’attirer l’attention. Volontairement ou non.

Cela étant, la jeune fille ne se retourna même pas et s’enfuit aussi vite qu’elle était arrivée. //

- En fait, je pense que je me suis trompé.

- Je ne pense pas, répondit Zephyr en fronçant les sourcils. Tout le monde s’est retourné pour voir qui parlait aussi fort. Tout le monde sauf elle. Je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais elle a l'air d'avoir vraiment quelque chose à te reprocher…

- Ou que la gente féminine m'en veut particulièrement

- Peut-être aussi. Mais vu comment la blonde là-bas te regarde, j’ai quelques doutes sur la véracité de cette hypothèse, en désignant la dite blonde d’un discret mouvement de la tête.

- Mais dis-moi, tu as cours ce soir ?

- Non pas ce soir, on peut aller boire un verre si tu veux. On a qu’à dire 20h au Chaudron Baveur ? Ça te va ?

Par contre je suis désolé, enchaina-t-il dès qu’il eut une réponse positive de Max, mais il va falloir que j’y aille. J’ai une journée chargée et il est plus que temps que je récupère mon rapport. Si t’es encore en avance, je suis sûr que la demoiselle là-bas serait ravie de te tenir compagnie, taquina-t-il en faisant un signe de la main à la jolie blonde dont il avait déjà parlé un peu plus tôt. Allez, à ce soir !

[Fin du RP]