Hiboux Nomade Notes
 Joueur :    Mot de passe :    Automatique :         Inscription  


Antre des Hiboux

Page: <--  1 ... 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 ... 17  -->
   Répondre au sujet   Forum >> La Volière
Auteur Message
Ancien(ne)

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 18 Sep 2011, 08:49  Répondre en citant

// La théorie de Ryo était très intéressante, lui un Serpentard pourquoi pas après tout le garçon était mystérieux à souhait donc rien ne l’étonnerait plus venant de sa part. //

- Bon. On se retrouve à l'entrée de Pré-au-Lard demain, alors ?

// Ah oui c’est vrai, son accès de folie lui avait fait oublier la principale raison de son enthousiasme. Une journée à Pré au Lard avec Ryo, que rêver de mieux que de la détente en compagnie d’un ami précieux ? //

- Ok, on mange là-bas où tu préfères qu’on mange ici et qu’on y aille après ? Oh et puis on verra bien demain. Je serai là-bas vers les 10h30 le temps d’arriver à me tirer du lit. Si tu n’es pas là bah je prendrai en compte que tu manges ici et on se voit à 13h chez Honeyduc. Bon allez j’y vais. Bisous à demain !

// Mayako, n’attendit même pas la réponse de Ryo et excitée comme une puce elle dévala les escalier jusqu’à la salle commune des Serdaigles. Elle était aux anges !


Couleurs utilisées dans ce message : #200050, #003399
Emy Looney

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 02 Jan 2012, 23:19  Répondre en citant

    // Il commençait à se faire tard, le temps n'était pas au beau fixe, comme si le ciel hésitait encore à laisser les nuages partir pour d'autres contrées lointaines. Bien enroulée dans sa cape, Emy traversait de son pas tranquille et gracieux le parc pour rejoindre la volière. Cela faisait bien trop longtemps que la jeune fille n'avait pas été voir sa chouette, et sachant le caractère exécrable qu'avait l'oiseau, Emy avait peur que le nyctalope lui en porte rigueur, et refusa d'envoyer le prochain courrier que sa maîtresse lui remettrai. Autant dire que la PeC avait amené de quoi faire la paix avec son oiseau, autrement dit, une nourriture spéciale qu'elle avait acheté à l'animalerie tout spécialement. Effleurant comme à son habitude, le mur de pierre du bout de ses doigts fins, repérant ainsi la moindre anfractuosité, le moindre changement dans cette roche vieillie et quelque peu poli par toute personne ayant réalisée le même geste avant elle, Emy gravit sans se presser les marches qui menaient à la cachette des hiboux et autres oiseaux nocturnes de toutes sortes.
    La dernière fois qu'elle y avait mit les pieds, elle c'était enfin retrouvé hors de porté de son tuteur, l'orphelinat lui avait envoyé une lettre, lui déclarant que devenu majeur, du point de vue des moldus, elle pouvait, dans la mesure ou elle le souhaitait, quitter officiellement son tuteur et habiter ou elle le voulait sans que Jo n'ai à donner son accord. Un sourire dur étira les lèvres de Emy en repensant à son tuteur, à tout ce qu'elle avait subit, manquée, oubliée, par sa faute. Sa cicatrice au poignet la démangea, tandis que le projet qu'elle préparait depuis un moment déjà lui revenait en tête. Secouant doucement cette dernière, Emy refoula ses pensées, les gardant pour plus tard, lorsqu'elle pourrait y réfléchir plus posément.
    Arrivait en haut des marches, elle se retourna, observant un instant le parc, calme, ou le vent faisait naître des myriades de bruits qui attirés tous ses sens félins. De même, le silence qui y régnait était d'une délectation sans égale pour la solitaire qu'était la jeune fille, préférant de loin baigner dans la tranquillité que dans le vacarme quotidien qui régnait dans le château. Peut-être était-ce pour ça qu'elle allait à la volière à cette heure-ci, alors que la plupart des élèves étaient en train de faire leurs devoirs. En tout cas, Emy trouvait qu'ainsi, le parc était d'un charme sans nom, lui donnant envie de remettre sa visite à plus tard pour être une des seules à bénéficier de cette atmosphère. Mais la PeC tenait beaucoup trop à sa chouette pour céder à ses envies, aussi fit-elle demi tour, évitant in extrémis un petit hibou qui sortait de la tour, portant dans ses serres une proie qu'Emy ne fut que trop heureuse de ne pas avoir croisée.
    Le soir approchant, il faisait assez sombre dans la tour, aussi Emy utilisa-t-elle une once de son pouvoir, afin que ses yeux passent outre cette obscurité. Devenu à son tour nyctalope, elle se faufila dans la pièce, évitant autant que faire se pouvait, les fientes qui jonchaient le sol, réprimant une vague grimace lorsque son regard se posait sur le cadavre d'une souris, ou une pelote de déjection. Ayant enfin atteint son but, la fenêtre sans vitre, Emy s'assit sur le rebord, et observa les petites alcôves emplis d'oiseaux, cherchant celui qui lui appartenait. Ne le trouvant point, la jeune fille tourna la tête vers l'extérieur, et joignant le pouce et l'index, les porta à sa bouche avant de lâcher deux courts sifflements qui retentirent au loin, déclenchant par le même temps les hululements outrés des hiboux présents.
    Elle n'eut pas à attendre longtemps. Une poignée de minutes tout au plus, avant qu'une chouette gracile et d'un blanc lumineux, qui équivalait presque au teint de porcelaine de sa maîtresse, aux ailes ornaient de tâches sombres fit son apparition. Emy baissa la tête par automatisme en entendant le cri de Ibista, qui ne fit que frôler le crâne de la jeune fille se ses ailes. Bien que vexée de la non réussite de son attaque, le nyctalope vint tout de même se poser sur le bras sans protection, autre que ses vêtements, qu'Emy lui tendait, enfonçant légèrement plus que nécessaire ses serres dans la peau de la PeC. //

    - Oui, bonjour à toi aussi Ibista.

    // Déclara ironiquement Emy en croisant le regard ambré de l'oiseau, ou brillait une vive intelligence. Pour toute réponse, se dernier hulula, voulant pincer la main qui se tendait vers lui pour caresser ses plumes duveteuses. Un soupir échappa à la PeC, qui retira vivement sa main, avant de prendre le sac de biscuits qu'elle avait amené avec elle. //

    - Tu me pardonnes si je te dis que j'ai apporté une offrande ?

    // Nouvelle hululement, tandis que la chouette détournait la tête de façon presque humaine Quand elle voulait, cette chouette pouvait vraiment ressembler à une gamine entêtée et hautaine... Tout comme sa maîtresse en fait. Le proverbe " Tel chien, tel maître" semblait apparemment se révéler vrai pour ces oiseaux nocturnes également.
    Mais c'était une des raisons pour laquelle Emy appréciait tant sa chouette. Cette dernière l'avait accompagnait dans les étapes de sa vie depuis qu'elle l'avait acheté pour sa première rentrée à Poudlard, elle avait longtemps été la seule amie de la jeune fille avant qu'elle ne rencontre Sally et Zougui. Emy lui devait beaucoup.
    Perchant la chouette sur son épaule, tout en ignorant la douleur familière qui lui inonda le bras, la PeC ouvrit le sac de biscuit, avant de s'en emparer d'un et de le tendre à sa chouette, qui le regarda sans pour autant y toucher. //

    - Très bien Ibista, je te promets, et cette fois je m'y tiendrais, que je viendrais te voir plus souvent.

    // Le nyctalope pencha la tête sur le coté, attendant visiblement une suite que la Jaune et Noire n'avait pas prévu. Elle éclata cependant d'un rire jaune en comprenant ce que Ibista souhaitait l'entendre dire. //

    - Non je ne te promets pas de te faire plus travailler. Je n'ai personne à qui écrire au loin, et tu le sais. Donc tu te contentera de ma venu, tête de piaf.

    // N'appréciant visiblement pas le descriptif, Ibista se saisit du biscuit, réussissant cette fois au passage à pincer Emy, qui ne réagit pas, ce contentant d'un vague sourire sarcastique. Peut-être la prendrait-on pour une folle si les autres savaient qu'elle parlait plus gentiment à sa chouette qu'à ceux de son espèce. Mais contrairement aux hommes, les animaux n'avaient aucun préjugés, se contentant de rendre ce qu'on leur donnait au centuple. De plus Emy pouvait être aussi proche des animaux qu'elle le souhaitait en faisant appel à son don. Alors, c'était comme de tout ce que les tierce pouvait raconter, la PeC s'en fichait éperdument. Recommençant à donner les biscuits à sa chouette, la jeune fille dut réprimer un soupir en entendant un léger pas dans les marches, annonçant un visiteur. Visiblement, elle était encore venu trop tôt. Tant pis. //


Couleurs utilisées dans ce message : #223456
Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 03 Jan 2012, 00:36  Répondre en citant

Ryô trouva enfin un moment. Pour enfin découvrir ce que contenait le colis qu'il avait reçu de son demi-frère, qui n'avait pas donné signe de vie depuis de nombreux mois. Peut-être allait-il enfin avoir la réponse à ses questions !

Pourquoi cet accident avait-il eu lieu ? Qu'est-ce qu'on leur voulait ? Pourquoi lui avait-on effacé la mémoire à propos du monde de la sorcellerie ? Et aussi...pourquoi personne ne lui avait répondu à ses nombreux appels à l'aide par la poste, qui avait fait qu'il était coincé en Angleterre depuis 9 mois maintenant...ce qui était énorme. Bien que les 4 derniers s'étaient légèrement arrangés, car ils correspondaient à la période où il avait posé les pieds ici.

Pourquoi ici, d'ailleurs ? Pourquoi cette lettre de Poudlard, alors que, s'il était sorcier, pourquoi ne l'avait-on pas renvoyé à l'école de sorcellerie de son pays ? ça aussi, il se le demandait bien...

Mais le dortoir était évidemment commun. Pas top pour la discrétion. Alors Ryô était sorti, le soir, emportant son paquetage avec lui qu'il n'avait pas trouvé le temps d'ouvrir. Combattant son appréhension, car forcément, après autant de temps, et ce vécu sombre, il ne pouvait pas s'empêcher de ressentir un mélange de joie, intense, mais aussi de crainte de ce qu'il pourrait découvrir.

Aussi, après le diner du soir, au lieu de remonter au dortoir, il était sorti dans le parc, marchant jusqu'à la Volière, lieu plus ou moins isolé.

S'adossant contre la paroi de la tour, à l'opposé de l'entrée, donc hors de la vue des gens passant sur le chemin, il se laissa tomber au sol, et défit enfin le noeud du colis.

...

Forcément très serré, et compliqué. Encore une blague pourrie de son frère, qui avait toujours aimé le mener à la baguette depuis qu'il était né. Ce fut toujours ainsi que tous les deux se disaient qu'ils s'appréciaient.
Alors le message derrière, il le comprit. Son frère voulait lui signifier qu'il n'avait rien oublié.

Via un sort, Ryô ne s'énerva pas, sachant que Kentarô aimait jouer avec sa patience souvent très courte, il défit la cordelette qui tomba sur ses genoux. Il déchira ensuite le papier kraft, pour découvrir deux paquets enveloppés à l'intérieur encore, et une enveloppe.

Il mit l'enveloppe de côté pour le moment, et ouvrit le petit paquet qui se trouvait au-dessus d'un un peu plus épais et plus large.

...

Deuxième ânerie de Kentarô, emballer plusieurs fois le paquet en laissant ces mots : "Je savais que tu ouvrirais celui-là en premier. Mais je voudrais que tu l'ouvres seulement après avoir ouvert l'autre paquet, et lu ma lettre."

Ryô leva les yeux au ciel. Son demi-frère le connaissait décidément par coeur. Comme s'il l'avait fait, du début jusqu'à la fin.
Bon. Il y obéit, se méfiant, du coup. Qu'est-ce que Kentarô allait lui sortir, encore ?

Il ouvrit donc l'autre paquet, où cette fois, il n'y eut pas de sous-emballage, ni de mot, cette fois, le véritable cadeau.
Un album.
Que Ryô ouvrit les doigts légèrement tremblants. Et manqua de lâcher une brève exclamation en voyant le contenu. Des photos. Bon, là, en version sorcière, qui bougeaient, donc. Ce qui le surprit, car n'en ayant plus le souvenir, mais ce n'était pas vraiment ça qu'il regardait. Sur ces images, il y avait sa famille. Les divers moments de sa vie, les bons moments passés, et divers autres.

Revoir ainsi ses parents, son frère, son épouse, leurs deux petits jumeaux adorables, et deux-trois autres membres les plus proches...

Et Ryô qui depuis tous ces longs mois, pour survivre, s'était renfermé, au point de rester impassible, de se forger des masques de froideur et parfois d'agressivité pour se protéger, pour dissimuler son véritable fond, ne pas montrer la douleur qui l'étreignait sans cesse...ses masques se brisèrent. Il porta une main sur son visage. Pleurant silencieusement.

Depuis combien de temps, n'avait-il plus versé une seule larme ? Depuis longtemps. Cela n'arrivait que très rarement, réellement quand le trop-plein déjà débordant se déversait.

Tous lui manquaient. Il ne s'était pas du tout attendu à ce genre de présent. Qui était comme une retrouvaille, quelque part...il était toujours aussi seul, mais déjà, les choses semblaient vouloir s'arranger.

Il ne sut combien de temps il demeura ainsi, à tenter de se reprendre, si bien qu'il ne s'aperçut même pas que quelqu'un était rentré dans la volière de l'autre côté.

- Crétin...je suis sûr que tu l'as fait exprès en sachant la réaction que j'aurais...

ne put-il s'empêcher de penser doucement, dans sa langue natale.

Le plus frustrant était le fait que Kentarô ne soit pas là, en face de lui. Au moins aurait-il pu lui dire ce qu'il pensait en face. D'ailleurs, pourquoi n'était-il pas venu directement ?

Ryô passa à la suite, ouvrant le petit paquet, y découvrant avec surprise...un téléphone portable. Version monde sorcier, mais ces caractéristiques, Ryô ne les avait pas encore découvert, et le ferait plus tard. Il se rappela que son frère travaillait dans une entreprise de technologie de pointe, et dans ses derniers souvenirs retrouvés, il les adaptait pour le monde sorcier.
Le Japon était le pays où la technologie de pointe était présente, donc bon, au final, ce n'était pas très étonnant. Mais bien plus que le gadget, Ryô vit là un espoir...de le recontacter. De contacter le restant de sa famille. Et ça, c'était déjà un cadeau inespéré.

Plaçant tout très rapidement dans son sac, il déchira avidemment l'enveloppe pour en sortir la lettre, et enfin la lire, bien qu'il fut obligé de plisser un peu les yeux à cause de la lumière du soir, très faible, la nuit s'installant peu à peu.

"Cher Petit Frère,

J'ai enfin trouvé le moyen de te contacter sans être intercepté. Vraiment désolé du temps que j'ai mis à trouver une solution. Te connaissant, je me doute que la première chose que tu as fait une fois livré à toi-même, ce fut de m'écrire. Mais je n'ai jamais rien reçu. Nos correspondances semblent être surveillées, mais je ne peux t'en dire plus...c'était juste pour t'expliquer la transformation étrange sur ton nom et prénom sur le paquet que j'ai du faire pour pouvoir te contacter.

Là où tu es, les gens ont une belle conception de Noël, j'espère que ça te plaira, et que ce que je t'ai envoyé arrivera à ce moment-là...ce qui m'étonnerait.

Bref ! J'espère que ça te plait, et ne t'en fais pas pour le téléphone, je prends l'abonnement à ma charge. ça ne te plait pas ? Parce que tu refuses de t'imposer de cette façon ? Je t'emm****. Et tu acceptes, c'est tout. Je te contacterai bientôt, ne t'en fais pas, cette fois, ça ne mettra pas des mois ! Je pourrai répondre à certaine de tes questions, comme ça, les explications prendraient plusieurs pages !

Et tel que je te connais, après avoir lu ma lettre, tu vas immédiatement t'empresser de me répondre.

C'est pourquoi je t'ai inscrit tout en bas de ce parchemin l'adresse à laquelle tu dois me l'envoyer pour que ta réponse échappe aux yeux de la bande qui ont tué ta mère et notre père.

Sérieux, tu nous manques beaucoup. Quand nous avons été mis au courant de votre accident, ça nous a tous ébranlé. J'ai tout de suite mené mon enquête, et j'ai pu découvrir que tu étais vivant, par miracle, un mois plus tard.

Et depuis, je n'arrive plus à faire patienter mes gosses qui se demandent quand est-ce que tu reviens !

Patiente donc encore un peu, et surtout, garde espoir, bientôt, tout sera fini."

Ryô leva son regard de la lettre. Le ton, c'était bien son frère. Typique de Kentarô. Mais dans le fond, il savait que son frère s'était réellement inquiété pour lui, mais comme un bon nombre de la famille, Kentarô était assez fier, et mettre à jour ses véritables sentiments, il n'était pas doué. Et ce malgré son tempérament malgré-tout plus posé que celui de Ryô.

Qui sortit aussitôt une feuille de parchemin, écrivit à la va-vite sa réponse. A sa manière.
Puis, une fois fini, il sauta littéralement sur ses jambes, fourrant le parchemin dans son sac, courant à vive allure jusqu'à l'entrée de la tour.
Une fois-là, il avala quatre à quatre les marches. Oh que oui, il allait répondre ! Et pas plus tard que maintenant !

Alors qu'il atteignait le haut, il s'arrêta brusquement. Il entendait une voix. Qu'il ne reconnaissait pas trop trop. Et zut, il semblait y avoir du monde !

Bon, il fallait qu'il se calme. Pas facile dans l'état où il était ! Son anxiété mélangée à sa joie se peignait sur son visage, et le résultat de ce mélange n'était pas très simple à décrire, en fait.
Il inspira. Souffla doucement. Il se l'était promis. Il ne devait plus "craindre" d'approcher la moindre personne.

Alors il monta les dernières marches, cette fois plus ou moins plus normalement, et poussa la porte, apercevant en fait une seule personne, contrairement à ce qu'il avait cru.

Il n'eut aucune expression moqueuse ni rien. Combien de personnes seules pensaient de façon haute, comme il l'avait fait quelques instants plus tôt par exemple, ou parlaient à des compagnons ? Au contraire, il l'enviait, presque ! Elle avait une amie. Une oreille attentive, quelque part.


- Hum, euh...bonsoir.

sortit-il poliement, toutefois, pour éviter de passer pour le froid de service qu'il devait oublier. Même si le ton n'était pas tout à fait serein, c'était déjà ça ! Disons que tant qu'il ne connaissait pas personnellement la personne et vice versa...il avait toujours du mal. Et ce soir, pire encore !
Car il avait encore du mal à réaliser. Après tant de mois ! Il croyait rêver, à tel point que si c'était le cas, eh bien il aurait peur de se réveiller. Et là, il s'effondrerait. Si tout ceci n'était pas réel.

Il se dirigea ensuite vers la fenêtre de la volière, y ressortit la lettre afin d'avoir l'adresse, sortit une plume et commença à recopier l'adresse sur son propre rouleau, prenant l'appui de la fenêtre...bah comme appui.


Couleurs utilisées dans ce message : indigo
Zougui Akane

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 03 Jan 2012, 18:53  Répondre en citant

    //Zougui soupira pour ce qui lui sembla être au moins la centième fois de la journée. Tous les élèves repartis chez eux pour les fêtes étaient revenus au château et elle avait préféré attendre que la plupart d’entre eux finissent de dîner avant de se rendre à son tour dans la Grande Salle. Elle sortit de la pièce dans les dernières, une pomme verte entamée dans la main, fruit qu’elle s’empressa de terminer avant de jeter le trognon dans une poubelle proche. De son pas harmonieux, elle monta habilement les marches de pierre pour ensuite se diriger vers les Toilettes des filles où personne ne se trouvait à cette heure-ci mis à part Mimi Geignarde : la plupart des élèves étaient remontés dans leur dortoir. Tandis qu’elle se lavait les mains, ce qui était une manie chez elle qu’elle répétait au moins cinquante fois par jour, elle repensa à la lettre qu’elle avait reçu de sa tante le matin-même. Elle lui souhaitait tout d’abord de bonnes fêtes et exprimait son regret de ne pas avoir pu les fêter avec elle cette année encore. Zougui avait beaucoup d’affection pour sa tante et ne lui avouerait jamais que cela ne la dérangeait pas vraiment : elle avait toujours eu besoin d’un minimum de solitude et d’indépendance et n’avait jamais été très « fête de famille », même lorsque ses parents étaient encore vivants. Et même si sa famille se résumait aujourd’hui à sa tante et elle. De toute façon, fêter Noël à Poudlard était loin d’être triste et il lui restait Emy & Sally.

    La Préfète se passa une main dans sa chevelure brune et, réajustant la lanière de son sac en bandoulière sur son épaule, se dirigea vers la Volière. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle allait répondre à sa tante mais elle trouverait bien quelque chose sur place. Et puis de toute façon, ce n’est pas comme s’il y allait avoir foule à la Volière à cette heure-ci.

    Il allait aussi falloir qu’elle la remercie pour son cadeau pour le moins inattendu. Quelle n’avait pas été la surprise de la serdaigloise quand elle avait ouvert le papier cadeau pour trouver à l’intérieur un fin paquet de feuilles qu’elle n’avait pas mis longtemps à reconnaître : des partitions de piano.

    Peu étaient au courant du goût de la jeune fille pour la musique, et encore moins du fait qu’elle jouait du piano depuis son enfance. A vrai dire, c’était le seul vestige de son passé qu’elle tenait à garder et quoiqu’elle en dise, il n’y avait que quand ses mains se promenaient sur les touches d’ivoire et que sa voix de cristal s’élève qu’on pouvait sentir des émotions venant d’elle. C’était pour cette raison qu’elle en jouait rarement, et toujours à l’abri des regards ou des oreilles indiscrètes. A sa connaissance, seules Emy & Sally l’avaient déjà entendue jouer. Sa tante regrettait toujours que sa nièce ait abandonné toutes les activités qu’elle pratiquait en une époque plus heureuse, et même s’il en était de même pour la Bleu & Bronze, c’était bien encore une chose qu’elle n’avouerait jamais.

    Quoiqu’il en soit, elle fut heureuse que sa tante n’ait pas cherché à lui reparler de son violon, malgré son intention de lui faire faire la paix avec son passé. L’instrument était toujours rangé dans son étui, lequel prenait la poussière au fond d’un placard depuis quelques années maintenant. Elle refusait absolument de retoucher à cet instrument maudit et même si elle avait déjà dû mentionner devant ses plus proches amies qu’elle savait également en jouer, elle avait toujours éludé leurs questions sur le pourquoi elle n’avait pas continué à en jouer à l’instar du piano. Ses amies n’avaient pas insisté, devinant sans doute qu’il s’agissait de l’une des nombreuses choses que Zougui n’était pas encore prête à leur dévoiler.

    En parlant de cadeau, la serdaigloise eut un sourire amer en repensant au cadeau qu’elle avait envoyé à sa tante. Elle n’avait jamais d’idée pour les cadeaux et s’était finalement décidé au dernier moment pour un stupide sachet de confiseries de chez Honeydukes dont sa tante avait été ravie. Celle-ci était moldue, ce qui simplifiait les choses, mais cela n’empêchait pas Zougui d’avoir parfois honte de son remarquable manque d’imagination.

    Alors que la Préfète poussait les lourdes portes du Hall d’entrée et s’engouffrait dans l’air froid de cette soirée de janvier, elle resserra sa cape et son écharpe aux couleurs de Serdaigle autour d'elle avant de retenir un nouveau soupir (sa résolution de l’année était de s’imposer un quota de soupirs par jour à ne pas dépasser). Elle ne savait toujours que penser de sa récente découverte sur l’Incendie qui aurait été provoqué par la magie noire et ne voyait toujours pas, même en réfléchissant bien et en remontant ses plus lointains souvenirs, ce qui aurait pu rattacher ses parents au monde de la sorcellerie. Elle aurait voulu poser des questions à sa tante mais préférait de la voir face à face pour cela. Malheureusement, celle-ci était en voyage dans un pays perdu au milieu d’on-ne-savait-quel-continent et on ne pouvait jamais très bien prévoir ses dates de retour. Zougui avait toujours eu du mal à comprendre l’enthousiasme de la sœur de sa mère pour les voyages dans des pays lointains où personne sain d’esprit n’aurait eu l’idée d’aller. Mais celle-ci était avide des cultures étrangères, des paysages uniques et des rencontres avec les indigènes. Elle avait un talent pour se faire des amis qui frisait l’insolence. Surtout quand on comparait avec la Bleu & Bronze.

    A cette époque de l’année, la nuit tombait très tôt et manque de chance, elle était d’un noir total : peu d’étoiles brillaient dans le firmament et les lueurs de la lune étaient masquées par des nuages. Zougui dût donc se fier à sa seule mémoire pour trouver le chemin de la Volière et gravier les marches sans se casser la figure. Elle aurait pu utiliser un Lumos mais elle répugnait à répandre de la lumière quand elle pouvait se débrouiller sans. Elle avait beau ne pas être capable de voir dans le noir, elle se sentait dans son élément lors de ces nuits sombres où personne ne pouvait la voir. Comme si les ténèbres lui procuraient un sentiment de liberté. Quoiqu’il en soit, sa mémoire eidétique lui permit de parvenir jusqu’en haut des escaliers aux marches inégales sans trébucher une seule fois, ce dont elle ne fut pas peu fière.

    Elle poussa la porte de la Volière qui s’ouvrit en grinçant, contraste avec les pas silencieux de la jeune fille tout le long de sa montée. Ses yeux mettant du temps à s’accoutumer à l’obscurité de la pièce qui était presque égale à celle à l’extérieur, elle mit quelques secondes à remarquer les deux silhouettes déjà présentes//

    **Super, j’ai choisi le seul soir où tout le monde a décidé de se retrouver pour envoyer des lettres…**

    - Bonsoir //lança-t-elle néanmoins sur le ton poli mais indifférent qui la caractérisait tant//

    //Une des personnes se trouvait devant la fenêtre et l’autre près de l’un des perchoirs où quelques chouettes s’agitaient. C’est en s’y dirigeant que Zougui reconnut la personne qui s’y trouvait.//

    - Oh, salut ma Pintade //dit-elle à voix basse, un sourire se dessinant malgré elle sur ses lèvres comme à chaque fois qu’elle croisait sa meilleure amie//

    //L’obscurité ne lui permettait pas de voir en détail le visage de la Préfète-en-Chef mais elle était quasi-certaine que celle-ci esquissait en ce moment même un sourire malicieux, elle qui pouvait voir dans la nuit sans problème et qui avait dû la repérer dès son entrée dans la Volière. A cette heure-ci et à cet endroit, la Bleu & Bronze n’était pas vraiment surprise de la rencontrer. Se tournant vers les oiseaux devant elle, elle prononça d’une voix tout aussi basse// :

    - Azuline.

    //A ce simple nom, une chouette blanche tachetée de gris hulula et s’envola dans un bruit d’ailes pour quitter le perchoir et se poser sur le bras de la jeune fille qui fouilla quelques secondes dans son sac avant de lui donner un biscuit. Une fois satisfaite, le volatile alla se reposer au milieu des autres chouettes. Zougui n’avait jamais eu aucun don avec les animaux, ne les aimait pas particulièrement et c’était réciproque. La vérité, c’est qu’ils avaient plutôt tendance à la fuir dès qu’elle s’approchait. Ce dont elle se fichait royalement, car ça l’arrangeait bien. Elle avait donc été surprise que la chouette s’attache autant à elle. Sortant de ses pensées, elle attrapa un parchemin et de quoi écrire de son sac : elle allait maintenant devoir réfléchir sur ce qu’elle allait dire à sa tante… Se souvenant que l’appui de la fenêtre, son support favori, était déjà occupé, elle se résigna à plaquer le parchemin sur le mur pour rédiger son message. La silhouette accoudée à côté d'elle lui paraissait vaguement familière, peut-être l'avait-elle déjà rencontré. Mais elle devait avouer qu'au moment même, cela ne l'intéressait pas vraiment.//


Couleurs utilisées dans ce message : indigo
Emy Looney

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 07 Jan 2012, 23:38  Répondre en citant

    // La main perdue dans les plumes de sa chouette, Emy ne tourna même pas la tête vers la porte pour savoir qui était entré. Il ou elle la dérangeait, mais ce n'était pas une raison suffisante pour accorder au nouveau venu une attention particulière. Après tout le couvre feu n'était pas encore passé, il était normal de croiser encore quelques personnes, Emy aurait dut y penser avant. De plus, son grade pouvait être une excuse pour flâner si tard à l'extérieur, elle l'avait d'ailleurs souvent utiliser, lorsque ses, désormais habituelles, insomnies la prenait, il n'était pas rare qu'elle parcourt le parc, chassant de son esprit les cauchemars qui revenaient sans fin, prétextant une ronde tardive si elle croisait quelqu'un. Parfois même, pour plus de discrétion, elle c'était laissé aller à ce transformer, se balader sous sa forme de chat la nuit était une des choses qu'elle adorait plus que tout, mais elle avait eut se blocage, ce que sa mère, dans son journal, appelait la transition, qui l'avait empêché durant trop longtemps de changer son apparence. Aujourd'hui cependant, elle parvenait à nouveau à passer d'humaine à animal comme bon lui semblait, seule chose pour laquelle Emy lui était redevable après ce qu'il leur avait fait subir. Elle ressentait encore parfois, les effets de ce sortilège qui lui avait fait perdre la tête. En effet, parfois sans prévenir, Emy était prise de vertige, et elle devait attendre cinq bonnes minutes avant que le paysage arrête de valser tout autour d'elle. Elle n'en avait encore parler à personne, et refuser d'aller voir l'infirmière qui n'avait que trop tendance à se mêler de ce qui ne la regardait pas.

    Emy se rendit compte qu'elle c'était une fois encore perdue dans ses pensées lorsque Ibista lui mordilla le poignet pour réclamer un nouveau biscuit. Sûr que cette nuit l'oiseau ne quitterai pas la volière pour aller chasser avec tout ce qu'il engloutissait ! Après un bref regard à sa chouette, Emy se rendit compte qu'un "Oir" c'était perdu dans l'air. Selon toute vraisemblance, le nouveau venu l'avait saluer, sans qu'Emy n'entendit entièrement. Ne voulant pas paraître grossière, bien que l'opinion d'autrui lui importait peu, mais n'étant pas sûr que l'arrivant l'avait bel et bien saluer, après tout peut-être son hibou s'appelait-il... Entonnoir, Soir, Boudoir, ou autre "Oir" ? aussi la PeC releva t-elle doucement la tête pour fixer l'élève: //

    - Bonsoir.

    // Simple mot glissé sur un ton qui laissé sous entendre quelque chose dans le genre " Oui bonjour à toi aussi !" qui pouvait être intégrer dans plusieurs sens selon l'action de l'interlocuteur. Dans ce cas-ci, le non salut, où le "Bonsoir" paraîtrait un reproche face à l'impolitesse, et dans le cas du salut...une réponse banale, quoi.

    Les yeux fendus de la pupille verticale, habituellement spécifique aux félins pour voir dans le noir, se posèrent sur le nouvel arrivant, qui se révéla être un adolescent... Asiatique ? Emy fit la moue avant de hausser les épaules dans le noir. Elle n'avait jamais entendu parler d'un étudiant étranger, mais qu'importait ? C'était un élève comme un autre. Un garçon comme un autre.
    Emy se dépêcha de revenir sur cette dernière pensée, elle avait commencé à apprendre depuis son arrivée à Poudlard que toute la gente masculine n'était pas forcément le reflet de ce qu'était son tuteur. Et même si elle avait du mal à intégrer l'idée, elle arrivait parfois à passer outre son préjugé. Parfois. Très rarement, mais il faut dire que celui là, dans ses habits trop larges et son air perdu faisait peser la balance du coté de l'indifférence positive. Et oui, Emy c'était rendu compte il y a peu que l'indifférence pouvait avoir un coté positif et négatif. Disons que dans le cas du positif, elle se montré moins froide et fière, mais la différence s'arrêtait là.

    Ibista remua à nouveau, fouettant de ses ailes le visage de la Jaune et Noire qui lâcha un claquement de langue réprobateur avant de servir un nouveau biscuit à sa chouette qui le happa avec joie. Au même moment, la porte s'ouvrit à nouveau dans un grincement. Avec un soupir, Emy se leva; prête à partir face à ses élèves qui venaient la déranger. Cependant, elle arrêta son geste en découvrant que le nouvel "intrus" n'était autre que sa meilleure amie, qui s'avança vers elle sans la voir, avant que ses yeux ne s'accoutume à l'obscurité. La PeC retient un ricanement face à la salutation de Zougui; qui en s'approchant un peu plus, la reconnue enfin. De suite, le visage de la Serdaigle laissa un sourire l'éclairer, sourire auquel Emy répondit, parant le sien d'une touche moqueuse. //

    - Yo. Alors même plus capable de reconnaître une Pintade quand on en croise une ?

    // Elle n'avait put résister à cette pique sarcastique, glissée à voix basse. Zougui parfaitement au courant de son secret comprendrait la moquerie. Tandis que la Serdaigle s'occupait de sa propre chouette, Emy se tourna vers la sienne, qui avait gonflé ses plumes et rentré la tête dans les épaules. Autrement dit, son estomac était plein, et elle comptait bien sur sa maîtresse pour faire une petite sieste les serres bien au chaud, contrairement aux pierres des alcoves. Lorsque Emy se tourna à nouveau vers Zougui, cette dernière était en train de rédiger un message, prenant appuie sur le mur. La jeune fille réprima un léger rire face à cette posture peut coutumière pour son amie, avant que son visage ne se ferme.
    Les deux personnes présentes rédigées un message. Connaissant Zoug', c'était certainement à sa tante, quand à l'autre, peut-importe le destinataire, il en avait un également. La Poufsouffle lâcha un soupir, en se mettant à regarder au loin par la fenêtre. Outre Zougui et Sally, elle n'avait personne à qui écrire. Aucune famille à qui donner des nouvelles, raconter sa vie, ses progrès... Ah ! Bien sûr elle aurait put écrire à Jo', son cher tuteur, mais elle n'était pas certaine qu'une lettre de reproche, de menace, ou simplement envenimé, plaise fortement à l'homme, bien que cela libérerait la conscience de la PeC. Elle risquait de se retrouver avec les moldus sur les talons à vouloir chercher le pourquoi du comment, lui posant des questions sur sa santé mentale. Mais oui après tout, qui irait menacer l'homme qui l'avait secourut, logé, nourrit et l'avait laisser ce rendre dans cette prestigieuse école ?!

    Alors non, elle n'avait personne. Si ce poids resté volontairement ignorer la plupart du temps, il se mit à peser sur Emy avec force à cet instant, lui nouant la gorge. Avec un nouveau soupir inaudible, la Jaune et Noir se passa une main sur le visage, qui vient se perdre dans ses boucles, repoussant ses mèches en arrière. Cet été, elle devrait à nouveau chercher. Il n'était pas normal qu'aucune information ne divulgue la mort de ses parents. Même pas un article de presse moldue. Depuis trois ans qu'elle cherchait un peu partout à la recherche d'un passé oublié, encore heureux, elle n'avait put trouver que son adresse.

    Quand elle avait été voir la maison dans laquelle elle avait vécut les trois premières années de sa vie, elle n'avait découvert qu'un taudis. La demeure avait dut être belle, mais les année avaient passé, et maintenant elle n'exprimait plus que l'abandon qui la rongeait. Il avait fallut trois jours à Emy avant qu'elle ne ce décide à entrer précautionneusement, peur de ce qu'elle allait trouver, ressentir. La poussière s'accumulait, et certaines personnes c'étaient déjà accordé le luxe de visiter la maison et de la vider de ses meubles, bien qu'a l'écart de la ville. A ce demander pourquoi elle n'avait pas été mise en vente après le décès des propriétaires. Emy avait d'abord pensé que c'était parce que ses parents lui avaient léguaient, cependant elle doutait qu'ils aient rédigés un quelconque testament, et si c'était le cas, aucun notaire n'était jamais venu la chercher. En fouillant, elle avait retrouvé des bribes de son passé, et simplement trouvé quelques documents concernant la personnalité de ses parents, une photo d'eux, avec elle encore bébé, et le journal rédigeait par sa mère qui lui expliquait le fonctionnement de son don.

    Tout cela était devenu ses biens les plus précieux. Elle pouvait encore trouver d'autre chose, elle en était sûre ! En cherchant elle trouverait ce qui avait tué ses parents. Accident, meurtre... Elle devait savoir pour que son équilibre mental soit à nouveau présent.

    Sur cette pensée futuriste, elle repris pied avec le présent, tournant la tête pour observer sa meilleure amie. //

    - Ecrire à l'horizontale n'aurait-il pas été plus simple ?

    // Avec un sourire narquois, Emy quitta son perchoir pour laisser la place à la Serdaigle, qui en avait visiblement plus besoin qu'elle. Refermant le sac de biscuit, elle le cala sous son bras, avant de regarder sa chouette qui somnolait. Au risque d'attirer les foudres du nyctalope sur sa petite personne, la PeC poussa le bac de l'animal avec son index, récoltant un hululement outré. Relevant l'épaule sur laquelle elle reposait, Emy fit comprendre à Ibista qu'il fallait qu'elle parte. Peu heureuse de cette décision, la chouette s'envola, avant de partir à toute vitesse vers la sortie, heurtant légèrement de ses serres le jeune homme arrivait plus tôt. Maudissant l'oiseau, Emy réprima un soupir, elle était prête à partir, et voilà qu'elle devait s'excuser pour le sale comportement de sa chouette. Se retournant vers l'élève qui cherchait visiblement le coupable de l'acte, elle s'avança d'un pas, avant de déclarer sur un ton neutre: //

    - Hum désolée, c'est ma chouette qui t'a heurté en sortant. Elle... A un sale caractère et n'a visiblement pas apprécié le fait que je veuille partir sans la ramener au dortoir avec moi.

    // Elle haussa les épaules, comme pour signifier l'idiotie de la chose, avant de se détourner. Jetant un coup d'oeil par dessus son épaule, elle demanda, histoire de ne pas paraître plus impolie qu'il ne le fallait : //

    - Elle ne t'a pas blessé j'espère ?


Couleurs utilisées dans ce message : #223456
Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 08 Jan 2012, 10:53  Répondre en citant

L'échange se fit très court. Pendant qu'il écrivait très vite, raturant la moitié des choses tellement il était nerveux en cet instant, à cause de cette impression d'abandon qui semblait enfin prendre fin après tant de mois de solitude et de désespoir, cette réaction pouvait se comprendre.

Il se contenait encore. Enfin !

Ses mots lui semblaient confus sur le parchemin, dit dans n'importe quel sens, il n'avait pas su par où commencer. De nombreux caractères qu'il avait écrit avaient un peu débordé avec l'encre, écrire sur la pierre n'étant pas un bon support. Mais il s'en fichait.

Dedans, toutes ses impressions. Tout son ressentis. Son coeur explosait. Mais il s'était habitué à ne rien montrer quand il y avait des tiers. Alors il se ferma. Tout en rebouchant son encrier, roulant le parchemin et cherchant un hibou qui voudrait bien traverser le monde pour apporter cette lettre qui recevrait pour la première fois depuis 8-9 mois une réponse...enfin, normalement.

Devant les perchoirs, l'appréhension put se lire sur son visage. Il ne comptait plus toutes les lettres qu'il avait envoyé, et qui n'avaient reçu aucune réponse, car interceptées. Son frère lui avait donné une autre adresse. Ryô l'avait inscrite. Mais est-ce qu'elle passerait ?

Si celle-ci échouait aussi...il serait mal. Combien de fois il s'était fait de faux espoirs, des espoirs qui s'étaient retrouvés déçus, et qui avaient contribué à le détruire peu à peu, car ignorant ce qu'il se passait, accentuant cette lourde vérité qui disait : "tu es seul, il n'y a plus personne pour te venir en aide." Abandonné. Dans un pays de l'autre côté du monde.

Là, à force d'avoir eu ces échecs, il redoutait en cet instant que cette lettre ne parvienne pas à destination. Là que son espoir s'était réalisé, malheureusement bien trop tard, après trop de mois à devoir survivre seul, il le savait, il se connaissait suffisamment, si cette lettre-là, avec cette nouvelle adresse censée fonctionner, était interceptée...il ne le supporterait pas, et serait anéanti. Cela ne serait donc pas sans conséquence.

Il aurait voulu que Kentarô l'appelle là, maintenant, puisqu'apparemment, désormais, il pourrait le faire.

Dans tout ça, il n'entendit pas la discussion des deux autres, cherchant un hibou qui voudrait bien lui rendre service, ce qui était un peu rude, lorsqu'il sursauta un peu en sentant des serres le frôler, et un hibou s'envoler par la fenêtre.

Pendant que sa propriétaire venait et...s'excusait ? Ryô la regarda d'un petut air interrogateur. Pourquoi s'excuser pour ça ? Ce n'était pas elle qui avait ordonné ceci à son animal ! De toute façon, on ne savait jamais ce qui traversait l'esprit des animaux...non, pour lui, elle n'était pas fautive.

Mais quelque chose le troubla un peu chez elle. Son air. Cet air, il le connaissait parfaitement.

C'était le sien. Trois jours après son accident mortel qui l'avait plongé dans le coma. Voir en pire. Disons quelques jours plus tard. Et pendant un bon moment, jusqu'à ses débuts à Poudlard. Sourire véritablement ? Il ne savait plus.
Désormais, en ce moment, il essayait de faire des efforts pour remonter la pente, mais une fois qu'il se retrouvait de nouveau seul, sa solitude recomençait à lui peser.

Il hésita un peu au début, mais finalement, il lui répondit, très calmement, et toujours aussi fidèle à lui-même, donc, sincère et...pas si dénué de sens que ça :


- Ce n'est rien ! Elle n'est pas la seule à vouloir retrouver des proches. A côté de la solitude, des serres sont de la pure rigolade à côté.

Certainement pas mauvais, il n'avait aucune raison de l'être, alors il ne l'était pas. Tout simplement.

L'autre personne qui était entrée demeurait silencieuse.

Il était toutefois un peu surpris de rencontrer d'autres cas plus ou moins comme le sien, sans rentrer dans les détails. Quelque part...ça ne faisait pas rien. Même si ce genre de malheur, il ne le souhaitait à vraiment personne, sauf au meurtrier qui les avait heurté, et qui avait survécu...s'en tirant juste avec de la prison et une somme à payer...Ryô en rageait encore.
Pas pour rien que dès qu'il fut réveillé de son coma et qu'il l'avait aperçu à côté de lui, ça lui avait donné suffisamment de force pour lui sauter dessus et lui casser la figure à proprement parler. Mais affaibli par ses plaies qui s'étaient du coup réouvertes, il n'était parvenu qu'à lui casser le nez et deux ou trois dents.

Ce fut la seule et unique fois où Ryô fut ainsi, dans une telle rage douloureuse. Bagarreur, certes, mais jamais à ce point-là. Mais fallait dire que ce jour-là, avoir la tête sur les épaules était difficile. Après un coma de trois jours, se réveiller dans un hôpital, déjà, on en prenait un sacré coup, il avait paniqué intérieurement, s'étant demandé ce qu'il fichait là, branché et pansé de partout, tout le corps douloureux.
Ensuite, tout était venu d'un seul coup, il avait cherché ses parents. Et avait vu cet homme. Qui lui avait fait un mauvais sourire assez victorieux...pas besoin de savoir parler une langue commune pour comprendre, Ryô s'était aussitôt jeté sur lui.

ça aurait été pire si les médecins n'étaient pas intervenus.

A cet homme, il lui souhaitait tous les malheurs du monde.

Il espérait juste que quelque part, ce terrible vécu, personne d'autre ici ne l'avait eu...dans tous les cas, il avait juste voulu signifier par derrière un "j'ignore ce qu'il t'est arrivé, mais dans tous les cas, faut jamais baisser les bras".
Car c'était d'expérience. Il avait désespéré pendant huit mois, jusqu'à aujourd'hui. Il parlait donc en connaissance de cause, et toujours avec "des mots derrière les mots", après, à la personne de savoir traduire.

Mais ça, ça avait toujours été un peu le langage de Ryô. Il disait les choses honnêtement, mais indirectement.

Il était certes imprévisible, téméraire, impulsif, à tendance mauvais caractère, très réservé, naïf sur les bords parfois, et ne sachant pas se mettre en valeur, ça ne l'empêchait pas d'avoir l'esprit vif, contrairement à ce qu'on pouvait croire...note à toutes les personnes qui l'avaient un jour pris pour un imbécile fini.

Toutefois, sans qu'il ait pu s'en rendre compte, sauf là justement, ce fut que les serres tranchantes avaient déchiré les coutures de sa manche droite, ce qui fit un peu tomber le tissu, découvrant son épaule droite.
Celle que Ryô ne voulait justement pas montrer, car c'était là où il y avait l'une de ses trois énormes cicatrices. Celle-ci partait de l'épaule jusqu'au dos de la main correspondante, d'où les vêtements larges pour le dissimuler.

Sursautant en sentant le mouvement du tissu, rapidement, il releva sa manche de l'autre main pour dissimuler la partie de la blessure qui était visible, bien que dans l'immédiat, cela ne servait à rien...bref, ce n'était pas qu'une simple coupure anodine. Un truc moche, pas discret du tout et effrayant sur les bords.

Ryô eut un petit air gêné, ayant encore toujours un peu de mal avec ce genre de chose qu'il préférait dissimuler, malgré ses mots de tout à l'heure qu'il avait voulu réconfortant, finissant par demander, genre comme si de rien n'était :


- Je ne connais pas très bien les hiboux d'ici...lequel parmi ceux qui restent est le plus robuste, s'il vous plait ?


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 08 Jan 2012, 10:53) ; édité 1 fois

Couleurs utilisées dans ce message : indigo
Zougui Akane

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 01 Fév 2012, 17:54  Répondre en citant

    //Un léger sourire esquissé sur ses lèvres, Zougui ignora la remarque sarcastique de son amie et se mit à rédiger son message de son écriture élégante et serrée, sa plume virevoltant habilement sur le parchemin malgré la position dans laquelle la jeune fille se trouvait. Mais elle n'y prêtait pas vraiment attention, cela la dérangeant peu en vérité. Parfois on aurait dit que sa passivité l'aidait à s'adapter à n'importe quelle situation. C'est pourquoi, lorsqu'Emy la railla sur le choix de sa posture en lui laissant sa place, la serdaigloise se contenta d'hausser les épaules. Après tout, elle n'avait pas l'intention de s'éterniser. Après avoir écrit quelques lignes contenant les traditionnels "Salut", "ça va ?" "quoi de neuf ?" qui étaient absolument vides de sens pour la préfète mais qui les écrivait par politesse, elle leva sa plume en se mordillant la lèvre. Comme à chaque fois qu'elle en venait à écrire une lettre à sa tante, elle ne savait pas quoi lui raconter sur sa vie. Lorsqu'elle essayait de se souvenir de quelque chose de notable dans sa vie quotidienne, elle ne trouvait rien. Rien qui ne sorte de l'ordinaire (ou du moins pas plus que d'habitude étant donné qu'on était à Poudlard...). Rien qui ne l'intéressait. Rien qui ne la marquait. Depuis quand était-elle devenue si vide, si étrangère à son propre monde ? A chaque fois que cette question surgissait dans sa tête, posée par une petite voix qui avait encore conscience de celle qu'elle était au plus profond d'elle-même, Zougui ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle connaissait déjà la réponse. Et que ce glacis protecteur qu'elle avait mis en place entre elle et la réalité avait été son propre choix. Ne plus ressentir, mais ne plus souffrir. Et même quand cette question refaisait surface, elle n'arrivait pas à regretter ce choix. Sans un quelconque changement d’expression sur son visage, la jeune fille reprit l’écriture de sa lettre, ne se contentant que de phrases simples. Oui, tout se passait bien en cours. Oui, elle avait des bonnes notes. Oui, elle étudiait bien. Oui, elle dormait & mangeait bien. Oui, ses amies allaient bien. Ses amies étaient peut-être la seule chose de vraiment personnel que la préfète avait mentionné à sa tante.

    Alors qu’elle finissait de rédiger cette phrase, elle se remémora l’affiche qu’elle avait vue le matin-même dans le Hall d’Entrée, à proximité de la Grande Salle, impossible à manquer, annonçant le match de Quidditch Gryffondor-Serdaigle. Bien qu’étant poursuiveuse de Serdaigle, elle n’avait rien ressenti de particulier à l’annonce de cet événèment et s’était contentée de soupirer en entendant déjà ces gryffons prétentieux se pavaner et lancer des vannes pitoyables sur les Aiglons. La période précédent un match de Quidditch était toujours d’un ennui mortel du point de vue de Zougui. Surtout lorsqu’on était un joueur de l’équipe. Il fallait se préparer à recevoir tout un tas de sorts plus repoussants les uns que les autres destinés à vous empêcher de jouer le match. C’était toujours les semaines où il fallait se balader avec la baguette en main, prête à lancer un audacieux « Protego » ou posséder une réserve de potions diverses et variées dans son sac. Précaution que la préfète avait rapidement prise. Cette rivalité stupide l’agaçait. Les lions n’étaient-ils pas censés être courageux & fiers ? Dans ce cas, pourquoi s’abaissaient-ils à des moyens aussi bas ? Zougui se fichait que les gens utilisent des attaques sournoises, mais elle ne supportait pas les entendre se pavaner après. Elle essayait donc de rester aussi loin que possible de ce tumulte en attendant que la tempête passe. Et de maîtriser ses condisciples qui voulaient déjà organiser une fête pour leur future victoire. Au moins, ils avaient confiance.

    Mais le pire, c’était également les séances d’entraînement qui s’étaient multipliées. A croire que leur capitaine était la seule personne qui n’avait pas de vie à côté du Quidditch. Entre ces entraînements, les BUSE, les devoirs, ses obligations de préfète, et tout cela ajouté à ses mauvaises nuits, Zougui avait du mal à tenir le coup et faire face à la fatigue. Ce qu’elle s’évertuait à dissimuler, avec succès. Elle aussi était fière de sa Maison et ressentait l’envie de triompher (d’ailleurs elle n’était pas sûre de supporter une défaite) mais il y avait des limites à son enthousiasme, lequel était déjà peu débordant à l’accoutumée.

    La serdaigloise écrivit donc quelques lignes pour parler de ce match à sa tante, à laquelle elle avait déjà dû brièvement expliqué les règles du Quidditch. Elle espérait que ces quelques nouvelles insignifiantes lui suffirait. Elle se sentait vaguement coupable de ressentir comme une corvée le fait d’écrire au seul membre de sa famille qui lui restait, alors que sa tante faisait de nombreux efforts pour prendre soin d’elle et gagner de quoi les faire vivre. Après tout, elle n’était pas seule, pas comme Emy qui était livrée à elle-même depuis qu’elle avait quitté son tuteur. Même si cela devait plutôt être une libération pour elle.

    D’ailleurs, elle n’avait pas vraiment fait attention si Emy était toujours là ou pas. Elle s’était comme enveloppée dans sa bulle au moment de la rédaction de sa lettre, lui faisant oublier la présence des deux autres personnes dans la Volière. Elle ne leva ses yeux émeraude de son parchemin qu’au moment où un bruit d’ailes se fit entendre dans la pièce, suivit d’un léger impact. Ibista, la chouette d’Emy, en avait encore fait à sa tête (elle possédait décidément le même caractère rebelle que sa propriétaire) juste au moment où la Préfète-en-Chef allait s’en aller. Celle-ci se sentit donc obligée d’aller s’excuser à la personne accoudée à la fenêtre dont Zougui n’arrivait pas à distinguer les traits dans la pénombre. Ce ne fut pas tant l’évènement que la réponse l’élève qui la marqua// :

    - Ce n'est rien ! Elle n'est pas la seule à vouloir retrouver des proches. A côté de la solitude, des serres sont de la pure rigolade à côté.

    //La voix, masculine, lui disait quelque chose. Elle était persuadée de l’avoir déjà entendue quelque part. Mais à vrai dire elle ne faisait pas vraiment d’efforts pour se rappeler où. Toutefois, ses paroles résonnaient dans sa tête. Peut-être ignorait-il à quel point des mots prenaient sens pour les deux jeunes filles présentes dans la pièce. Oui, parfois, les sentiments étaient bien plus douloureux que la douleur physique. Une cicatrice laissée sur la peau guérit toujours. Se résorbe comme si de rien n’était, comme si rien ne s’était passé, comme si rien n’avait changé. Et que la vie reprenait son cours. Mais certains événements ou sentiments laissent des traces indélébiles au plus profond de notre être, nous faisant tel que nous sommes. Rien ne disparaît jamais vraiment…

    Alors que la jeune fille était sur le point de terminer sa lettre, la voix du jeune homme retentit à nouveau// :

    - Je ne connais pas très bien les hiboux d'ici...lequel parmi ceux qui restent est le plus robuste, s'il vous plait ?

    //Il était étrange pour un élève de Poudlard de ne pas connaître une telle chose. A moins qu’il ne soit arrivé récemment ? C’était pourtant étrange, la plupart des élèves suivait l’enseignement au château depuis leur première année, les transferts étaient rares. Quoiqu’il en soit, Zougui s’en fichait totalement et lui répondit sur ce ton calme mais neutre & vide qui la caractérisait// :

    - Je te conseille les hiboux moyens-ducs. Ils sont moins « élégants » que les grands-ducs mais plus robustes //dit-elle sur sa voix basse et musicale sans s’arrêter d’écrire//

    //Elle prit tout de même la peine de lui indiquer l’emplacement des volatiles avant de signer son parchemin. Elle le secoua légèrement afin que l’encre sèche et ne fasse pas de tâches lorsqu’elle l’enroulerait. Ceci fait, elle se dirigea vers le perchoir à sa droite et attacha sa lettre à la patte d’Azuline qui se laissa calmement faire.//


Couleurs utilisées dans ce message : indigo, #200050
JijoGeeketteHimeSama

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 28 Mar 2012, 15:23  Répondre en citant

[RP avec Mao]


//La jeune Kazama était pressée. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle l'était. C'est pourquoi en montant la dernière marche de la volière, elle manqua de tomber, et ce n'est qu'avec un bon coup de chance qu'elle put rester debout. Elle arrêta tout mouvement, lâcha un léger soupir, et tenta de se calmer. Oui, se calmer. Cela devait être la meilleure solution. Elle ne savait même pas pourquoi elle était excitée à l'idée d'envoyer les trois lettres qu'elle tenait dans la main. La première, adressée à ses parents, ne contenait que le compte-rendu bref et concis de son mois passé à Poudlard. Son père gardait un certain contrôle sur sa vie, et au moindre faux pas, elle pouvait se retrouver humiliée par sa propre famille.
La deuxième, guère plus passionnante, était destinée à la personne qu'elle appréciait le moins, Lois Adcock. Elle avait écrit, encore une fois, quelques mots à son futur mari, et elle doutait que ceux-ci lui fassent plaisir, étant dépourvus de sentiment.
Quant à la troisième, il s'agissait d'une correspondance entre elle et Ayumi Hameda,son amie d'enfance. C'était la seule personne à qui Jijo se confiait, et à qui elle pouvait faire confiance aveuglément . Avec Ayumi, elle pouvait être elle-même...
La Serpentarde lâche un léger soupir, et un sifflement suraiguë sortit de sa gorge. Elle vit alors un hibou noir jais voler autour d'elle et se poser délicatement sur sa main droite, levée afin de l'accueillir. Jijo fit un micro-sourire, et caressa affectueusement Annara, sa chouette.
Elle alla dans un coin reculé de l'endroit, elle s'assit contre le mur, s'occupant toujours de sa chouette. Elle repensa alors à toute cette pression créée par le stress des BUSEs, et ferma les yeux tentant de détendre ses nerfs à vifs... Même si elle était particulièrement douée, et étant sûre de passer l'examen sans problèmes, elle gardait cependant une certaine appréhension.
Ce fut à ce moment qu'elle entendu quelqu'un gravir d'un pas lourd les marches de la volière... Elle ne bougea pas, restant dans son petit coin, et attendit patiemment l'arrivée de la personne. Jijo ne comptait pas avoir de contact avec celle-ci aussi priait-elle intérieurement pour qu'elle ne reste pas trop longtemps dans la volière.
Elle vit alors une élève de petite taille entrer ... Surement une 2ème ou 3ème année, pensa t-elle.
Jijo ne bougea pas, et attendit patiemment, pensant qu'elle déposerait sa lettre en vitesse.
Cependant, ce n'est pas ce que fit la personne. Au contraire, elle avança doucement dans l'endroit, et laissait son regard vagabonder d'un bout à l'autre de la pièce. //

*Il ne manquait plus que ça... Une Serdaigle, d'après la couleur de son écharpe, et la tête dans les nuages, en plus ! J'espère vraiment qu'elle partira, parce que je n'ai pas que ça à faire, moi, de m'occuper de gamines... M'enfin, espérons-juste qu'elle ne nous adressera pas la parole...*


//Elle regarda alors Annara, qui lui mordillait affectueusement l'oreille... Elle se retint de lâcher un petit rire discret, n'ayant pas le moins du monde envie de montrer qui était la vraie Jijo Kazama. Non, elle ne s'abaisserait pas en adressant la parole à une 2ème année...
Elle la regarda passer, sans même que la Serdaigle ne l'aperçoive. Elle était pourtant dans le passage! La jeune aigloise voulait apparemment prendre son temps, si elle en jugeait ses gestes. Elle ne dit rien, et attendit patiemment, refermant les yeux, retournant dans ses pensées, imaginant l'élève en question se prendre quelques sorts, les uns plus horribles que les autres... //


Couleurs utilisées dans ce message : #228B22
Mao

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 30 Mar 2012, 22:54  Répondre en citant

*Je me suis encore perdue*pensa Mao.

//Mao avait beau faire de son mieux,son sens de l'orientation était toujours aussi déplorable. En fait, ce n'était pas seulement à cause de son sens de l'orientation si elle se perdait souvent,c'était surtout car elle réfléchissait beaucoup,et faisait abstraction de tous ce qu'il l'entourait.
Cette fois,son instinct l'avait amenée à une grande tour délabrée,qui ressemblait plus à un nid à pigeon qu'à autre chose. Elle avait entendu parler de cette tour par des 4ème années,elles disaient que c'était de là que toutes les lettres étaient envoyées vers le monde extérieur.
Personnellement,Mao avait déjà envoyé des lettres,mais jamais par hiboux; cela semblait totalement absurde pour elle.
Mais la curiosité l'avait piquée à vif,elle voulait savoir comment cela fonctionnait.
Elle regarda à droite,puis à gauche...Personne.//

*C'est ma chance*

//Elle se précipita à l'intérieur du grand bâtiment. Elle détestait être vu lorsqu'elle était,sois disant,en exploration, car à ses yeux, elle ressemblait plus à un gamine de 5 ans au zoo qu'à une jeune fille de 13 ans.
Elle monta les marches une à une,jusqu'à arriver au sommet de la tour. Fatiguée,elle poussa la porte et entra dans la pièce.
Mio n'avait que trois mots pour décrire cet endroit: petit, puant et sale. Les trois seules choses qui lui on traversée l'esprit était seulement en rapport avec ce lieu.//

*C'est donc ça, la ... volière ?*

//Il est vrai que la pièce n'était pas très accueillante,mais Mao lui trouvais quand même un certain charme; ce lieux surélevé dont on peut contempler le ciel, ces poutres en bois qui soutenaient avec peine le toit de la bâtisse. Non, cet endroit n'était pas si moche en fait.
Elle balaya la salle d'un regard,puis avança jusqu'à la grande cavité qui permettait au hiboux de rentrer dans le lieu-dit.
Soudainement,un hiboux arriva à pleine vitesse sur elle. Elle trébucha et se retrouva le dos contre le sol//

«-Aïe,aïe,sa fait mal,stupide oiseau de malheur»

//Elle mis du temps à se relever,son dos lui faisait mal et sa vision était un peu troublée. Elle scruta de nouveaux la pièce,cherchant des yeux le stupide volatile. Son regard s'arrêta sur une forme un peu plus dense que celle d'un hiboux. Sa vue lui revenait peu à peu et ainsi,elle pouvait maintenant voir distinctement la chose en face d'elle: une fille blonde avec une écharpe verte,une chouette sur la main et les yeux clos.//

*Elle dort?? Attend,une écharpe verte!!!!HHII,Une Serpentarde, au secours. J'ai entendu dire qu'ils étaient les pires et les plus cruels élèves de Poudlard .
...
Elle ne m'a pas entendu j'espère. S'être fait attaquer par un hibou messager,je suis sûr que demain, ca aura fait le tour de l'école... LA HOOOONTE ! Que faire???? Je lui demande?Je lui demande pas?... *

//Mio continua de s'agiter dans son coin et de remuer dans tous les sens,se posant tout pleins de questions qui n'avait pas lieu d'être.//

«Et puis mince alors, j'en est marre de ces conneries.....OUPS!! »

//Mao posa sa main sur sa bouche,et rougit de honte,elle venait de crier ses pensées. La voilà se trouvant encore plus dans l'embarras//

*Mais qu'es-ce que je fiche, depuis quand je laisse emporté comme ça moi? Aller ma vieille, ressaisis toi un...*

//Un son vint l'interrompre dans ses pensées, le son d'un rire étouffer quelque peut moqueur. Elle se rendit compte que la serpentarde était réveillé et qu’elle la regardait avec un regard à la fois meurtrier et amuser. Mao la fixa dans le blanc des yeux et il y eu un moment de silence,Mao se décida à rompre la glace//
« -Bon..Bonjours,es-ce que je t’ai….réveiller ??
... Tu viens souvent ici? »

//Aucune réponse ne lui vint ... Elle ne savait plus où se mettre, mais elle cherchait un moyen de faire parler la Serpentarde... Hum oui... peut-être que cela marcherait ... //
JijoGeeketteHimeSama

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 10 Avr 2012, 20:07  Répondre en citant

//Jijo patientait calmement dans la volière, fixant la jeune fille présente à l'entrée du lieu-dit. Celle-ci avait d'ailleurs l'air d'observer curieusement les environs, et cela l'amusait, bien qu'elle désirait surtout que la Serdaigle s'en aille, n'ayant pas le moins du monde envie d'être dérangée.
Sa chouette lui mordilla légèrement l'oreille, aussi, elle tourna la tête en sa direction, posant son nex contre le front d'Annara. Elle avait toujours eu des liens étranges avec les animaux, particulièrement ceux qui lui appartenaient... Des bruits de pas retentirent tout près d'elle, et Jijo se rendit compte que la jeune fille se trouvait beaucoup plus proche de sa personne qu'elle ne l'aurait du, s'avancant doucement, observant avec attention la volière, mais ne voyant pas la Serpentarde, étrangement . Jijo n'apprécia pas sa soudaine proximité, et chuchota à peine quelques mots à Annara. Cette dernière s'envola, et fonca droit sur la jeune Serdaigle, qui apeurée, tomba sur le sol, telle un vulgaire chiffon //

-Aïe, aïe, ça fait mal, stupide oiseau de malheur !

//L'oiseau de malheur en question retourna sur l'épaule de Jijo, regardant avec un sourire moqueur la Serdaigle se relever lentement. Elle n'en avait pas espéré tant de la part de sa chouette, mais elle était ravie du résultat....
La jeune fille finit par se relever, mais d'après l'air que son visage affichait, il lui semblait donc qu'elle ne voyait plus très bien, de par son choc. Cependant, son regard finit pr se poser sur la jeune héritière. Jijo soupira, et regarda la Serdaigle, qui avait l'air effrayée, et inquiète, cependant, elle ne s'attendait pas à ce que cette dernière se mette à parler, surtout pour dire ce qu'elle pensait ....//

-Et puis mince alors, j'en ai marre de ces conneries... OUPS !

//Jijo arqua un sourcil, un nouveau sourir narquois apparaissant sur ses lèvres... Elle voyait la jeune fille se mettre dans tous ses états, et cela l'amusait... C'est pourquoi elle lacha un rire froid et cristallin, qui résonna dans la pièce, tout en la fixant d'un air sarcastique, et meurtrier... La personne présente en face d'elle, à la sute d'un long silence, se décida à parler, au plus grand désarrois de Jijo //

-Bon... Bonjour, est-ce que je t'ai réveillée ? ... Tu viens souvent ici ?

//Jijo s'arrêta de sourire, et la fixant d'un air contrariée, et meurtrier. Cette dernière s'adressait à elle comme une amie, et lui demandait à elle, de raconter sa vie ?
La Serpentarde se releva rapidement, remettant ses affaires en ordre, et s'adressa à elle d'une voix cassante : //

-Je vois que vos parents ne vous ont pas appris la politesse .... Je dois pour ma part vous applaudir pour le magnifique plongeon qu'Annara vous a fait faire.

//Jijo regarda sa chouette, et reprit la conversation d'un ton hautain : //

Quant à ce que je fais ici, cela ne vous regarde en rien. Cependant, je vous rassue, vous ne m'avez pas réveillée, vu que vos pas de pachydermes s'entendaient depuis les marches ....

//Jijo accompagna ses paroles d'un sourire en coin, et s'adossa contre le mur avec une nonchalance mesurée.... Elle attendrait patiemment la réaction de son interlocutrice, et en fonction de cela, elle pourrait peut-être ... s'amuser ...


Couleurs utilisées dans ce message : #228B22
Montrer les messages depuis:   
Page: <--  1 ... 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 ... 17  -->
   Répondre au sujet    Forum >> La Volière
Page 11 sur 17