Antre des Hiboux

[Morgahne]

//Morgahne se retourna entendant un bruit de pas précipités //

-Tu sais je suis un peu comme toi j'ai un peu de mal à me lier aux autres .

//Une des filles qui étaient dans le dortoir les avait rejointes et s'avançait vers elles .//

-Mais j'essaye de changer car les amis c'est ce qu'il y a de plus important non? Je n'ai jamais eu d'amis avant mon entrée à Poudlard. Voulez vous être mes amies ? Appellez moi Ella, ravie de vous connaître. Continua t elle .

-Hum...enchantée? Je suis Synthia, désolée du dérangement... Qu'est-ce que vous avez?

// Avant que qui que ce soit ait pu répondre quelque chose , une jeune gryffondor aux cheveux noirs courts et quelque peu ébouriffés avait pris la parole . Les bronze et bleu échangèrent un regard . //

**Elle a l'air sympa ! Rien à voir avec ce que papa m'avait dit des gryffondors !**

-Moi rien ! Au fait je m'appelle Morgahne . Vous ne croyez pas que l'on devrait discuter ailleurs ?

[Synthia.E Aleksei]

// La Gryffondor sautillait sur place face à l'attente de réponse, littéralement. Une furieuse envie de taper du pied la démangeait mais elle se retenait tant bien que mal, évitons de faire peur aux Serdaigles. En les observant plus,elle remarqua que les trois bleus et bronzes étaient de son âge. Ouf! Enfin,une Serdaigle ouvrit la bouche. Une petite blonde,rousse de quelques centimètres plus petits qu'elle aux yeux clairs.//

-Moi rien!Au fait je m'appelle Morghane. Vous n'en croyez pas que l'on devrait discuter ailleurs?

-Enchantée! Moi je n'y vois pas d'inconvénient!

// Synthia se rapprocha d'elles et sourit, elle pencha la tête vers les deux autres Serdaigles qui restaient silencieuses.//

-Comment vous appelez-vous? Pourquoi tu pleures? Mauvaises nouvelles, des ennuis en cours? Dans ta maison?Et-

// Elle se tut brusquement,la main sur la bouche et les joues rouges. Zut! Encore une fois, elle avait laissé sa curiosité débordait et elle bombardait de questions les trois Serdaigles. La Gryffondor se dandina d'un pied à l'autre avant de changer de sujet.//

-Euh...Désolée à ce sujet, j'parle souvent trop vite. Hum j'allais envoyer mes lettres ainsi que des bonbons à ma famille,vous en voulez?


// Synthia couina presque à l'évocation des ses seuls et uniques amours:les sucreries! Sans attendre la réponse, elle piocha dans ses poches et sortie plusieurs chocogrenouilles qu'elle gardait toujours en réserve. Elle leur lança un à chacune et sans tardait elle siffla deux notes dans la volière. Une note aigu et une autre plus doux, un oiseau parmi tant d'autres lui répondit et fonça droit sur elle. Pendant un moment elle oublia la présence des filles et se mit à sautiller en voyant son hibou.//

-Hiya Kinder![HRP:XD Pardon j'ai pas pu résister... ] Tiens emmène ça à Baba!Et cette lettre aux filous! Et ces crèmes canaris aussi!Oh!Et les Berty Crochus à papa!Et ces patacitrouilles à Cassy!

// Le pauvre hibou des marais hullula son accord et battit des ailes quelques instants pour s'habituer à la charge et partit après avoir grignoté du miam'hibou que sa maîtresse un peu folle lui avait donné. Puis il partit. Synthia se retourna pour voir que les trois jeunes filles la dévisageaient avec incrédulité et amusement pour certaines.//


*Ah bah bravo,elles vont vraiment croire que tu es folle!*

[Rhea]

-De.. De quoi ? Vous.. vous voulez bien être mes amies ? Balbutina t'elle

Je.. je m'appelle Rhea..continua t'elle

//Rhea se demanda si elle avait mal compris, peut être avait t'elle posé la question a la gryffondor et non a elle ? Tant pis, valait mieux essayer. Elle se retourna vers la Gryffondor//

-Oh et sinon, mes probleme viennent de se résoudre dit elle avec un grand sourireMais oui allons ailleur pour discuter

//Elle venait de se trouver deux amies, rien ne pourrait plus jamais la faire pleurer.//

[Ellanafly]

// Une Gryffondor venait d'arriver une sucette à la bouche , elle avait l'air bien sympathique se disait Ellana //

-Hum...enchantée? Je suis Synthia, désolée du dérangement... Qu'est-ce que vous avez?

-Moi rien!Au fait je m'appelle Morghane. Vous n'en croyez pas que l'on devrait discuter ailleurs?

-Enchantée! Moi je n'y vois pas d'inconvénient!

-De.. De quoi ? Vous.. vous voulez bien être mes amies ? Balbutina t'elle
Je.. je m'appelle Rhea. Oh et sinon, mes probleme viennent de se résoudre dit elle avec un grand sourire .Mais oui allons ailleurs pour discuter

-Et moi c'est Ellana mais ça vous le savez déjà dit-elle en souriant Oui allons autre part , la Volière n'est pas l'endroit rêvé pour discuter .

// C'est avec un accord commun que les quatres jeunes filles se mirent à se mettre en quête d'un endroit tranquille au calme , toutes les quatres de bonne humeur oubliant les pleurs et autres choses désagréables //

[Isuki]

[Nouveau RP avec Alek Petrov & Maya Brown]


// Il était peu commun de voir un élève se balader hors du château un dimanche, tôt dans la matinée ; en général, tout le monde profitait de cette journée de repos pour faire la grasse matinée, traîner dans sa salle commune avec ses amis... Et pourtant ! Isuki Hadley, Poufsouffle de 5ème année, s'était rendue à la volière, missive à la main, ses cheveux bleu-vert négligemment noués en une queue de cheval. Elle n'avait pas besoin de plus de sommeil, et la compagnie des autres élèves ne lui était pas vraiment agréable ; rien de tel qu'un peu d'air frais de bon matin... Elle poussa la vieille porte ternie par des décennies d'usage, et fut à la fois surprise et satisfaite de constater que dans la pièce régnait, pour une fois, un certain calme. La plupart des volatiles somnolaient encore ou venaient de se réveiller ; sûrement n'étaient-ils pas encore d'humeur à piailler et à se chamailler entre eux. Isuki était d'ailleurs toujours étonnée de voir comment les hiboux sorciers semblaient s'adapter au rythme de vie de leurs propriétaires, dormant souvent la nuit et restant actifs le jour. Elle aperçut alors sa chouette Elirys, un magnifique harfang des neiges, culminante dans sa "niche" - faute d'un meilleur terme, car les niches n'étaient ni plus ni moins que des vulgaires trous taillés dans l'épais mur de pierre - située vers les plus hautes de la volière. La Jaune-et-Noir eut un sourire en songeant au fait que l'animal s'était sans doute placé à cette hauteur dans une envie de symboliser sa supériorité et domination. Elle ne savait pourquoi - et cela pouvait paraître tout à fait absurde -, mais elle avait l'impression d'être, en quelque sorte, liée à la créature : elles étaient étrangement semblables en matière de caractère et se comprenaient à la perfection, Isuki en était sûre, et ce malgré le fait qu'elles ne se connaissaient que depuis quelques mois. La chouette harfang était occupée à détacher la tête d'une souris à l'aide de ses serres et n'avait pas remarqué l'arrivée de sa maîtresse. //

- Elirys.

// L'intéressée posa sur la fille Hadley son regard brillant d'intelligence, puis lâcha sa proie - ou plutôt, son repas - et se lissa les plumes sans précipitation à l'aide de son bec, avant de venir la rejoindre d'un battement d'ailes, prenant pour appui son avant-bras tendu devant elle. L'heure inhabituelle de sa visite ne sembla nullement désarçonner la jeune femelle ; pareillement à la Poufsouffle, son regard était impassible et ne trahissait jamais aucune émotion - si ce n'est une certaine fierté et parfois du mépris. Elle s'ébroua d'un air détaché, tandis qu'Isuki la caressait. //

- J'aurais une lettre à te confier. Tu pourrais faire ça, après avoir fini ta souris ? C'est pour...

// La 5ème année s'interrompit. Des bruits de pas se faisaient entendre, et se dirigeaient sans nul doute vers la volière. Elle soupira. Etait-elle maudite ? A chaque fois qu'elle cherchait un peu de tranquillité, il fallait qu'un être indésirable vienne... N'y avait-il pas, à Poudlard, un endroit, une heure, où personne ne risquait de la déranger ? Alors que la porte s'ouvrait dans un grincement sonore, la jeune fille, sans se retourner, déclara d'un ton neutre : //

- Amusant de constater qu'aux moments et aux endroits auxquels je m'attends le moins, d'autres font toujours irruption.

[Alek Petrov]

// Tôt, il était tôt. Bien trop tôt. Alek se tourna et se retourna dans son lit, luttant contre son réveil, avide de repos. Il batailla avec ses draps cinq bonnes minutes avant de se faire une raison: il n'avait plus qu'à se lever. Il étira son mètre quatre-vingt-huit et se hissa sur ses pieds. La plupart de ses camarades de dortoir étaient encore plongés dans leurs songes; le jeune homme prit garde à faire le moins de bruit possible alors qu'il s'apprêtait. La journée s'annonçait aussi lumineuse que chaude, de quoi enthousiasmer le Serpentard. Les malheurs de sa vie l'avaient amené à se contenter du bonheur présent, même infime, et à ne jamais trop demander. Ainsi, il s'égayait pour un rien et trouvait du plaisir dans les actions les plus banales. Le sourire aux lèvres, Alek opta pour un jean et un marcel bleu. Il jugea sa "coiffure" du saut du lit présentable et sortit de la chambre sans peigner ses cheveux blonds. Il croisa quelques élèves dans la Salle Commune mais les Vert-et-Argent n'étaient manifestement pas des lève-tôt.

Le Russe fit un ou deux signes de tête pour saluer ses semblables et se dépêcha de quitter la pièce; il voulait à tout prix éviter les garçons de sa "bande". Tous n'étaient que des individus sans morale et exempts de compassion. Il ne traînait avec eux que par dépit, lui, seul homme qu'il (auto)jugeait humain dans cette maison de Poudlard. Il n'avait jamais compris la sélection du choixpeau. Son seul soulagement était qu'il était parvenu en septième année sans être lynché une seule fois. Sa force de caractère, sa joie de vivre et sa bonté avaient eu raison de la méchanceté apparemment naturelle des étudiants de Serpentard. Il se faufila donc hors de la salle qu'il comparait à une geôle sombre, humide et glaciale et gagna le rez-de-chaussée. Les couloirs étaient assez désertés, il espérait pourtant croiser des élèves normaux qui ne chercheraient pas à lui nuire.

Alek Petrov était en mal d'amitié, il fallait bien l'avouer. Il avait bien rencontré une jeune Gryffondor, Luna, mais une seule personne n'était pas vraiment suffisant. Il décida de suivre son instinct et sortit dans le parc. La luminosité était telle qu'il dut dissimuler ses yeux bleus derrière sa grande main. Il gonfla ses poumons de l'air matinal et ne regretta pas de ne porter qu'un haut sans manche: il faisait déjà chaud. Il prit la direction de la volière, soudain décidé à écrire à sa tante. L'herbe sous ses pieds portait encore la rosée, perles d'eau que le soleil ne tarderait pas à voler. Il parvint enfin au pied de la tour et amorça son ascension. Le Vert-et-Argent perdit le compte des marches, hypnotisé par leur couleur taupe semblable à celle des murs des cachots. En ce jour, tout semblait lui rappeler sa malchance d'être à Serpentard. Il aurait tant préféré vivre entouré de rouge ou de jaune; au lieu de ça, les cloisons de son dortoir donnaient des allures de grotte gris foncé à la pièce et troublaient le sommeil de tous ceux n'étant pas habitués à une atmosphère aussi obscure.

Alek soupira et se promit de ne plus perdre son sourire en ce beau dimanche. Il avait presque atteint la porte en bois de chêne lorsqu'il fut surpris par un cri déchirant au-dessus de lui. Il sursauta et manqua de dévaler les escaliers en sens inverse. Le cri fut bientôt suivi d'un autre, puis d'une dizaine d'autres. Le septième année leva les yeux vers le sommet de la tour tout en agrippant du mieux qu'il le put la paroi -pour éviter de perdre son équilibre. Une vingtaine de paire d'yeux, jaunes pour la plupart, l'observaient avec attention depuis les cavités dans les murs de la volière. Les hiboux huaient en cœur. Le jeune Petrov pensa l'espace d'une seconde que les oiseaux avaient voulu le faire tomber; il secoua la tête, conscient de l'absurdité de cette idée.

Il passa une main dans ses cheveux, réflexe qui lui permettait de retrouver sa contenance. Il acheva sa montée d'un pas un peu plus rapide qu'auparavant et ouvrit vivement la porte en bois. Il dut se baisser pour pénétrer dans la volière et fut immédiatement pris par l'odeur nauséabonde des lieux; il se rappela aussitôt pourquoi il évitait de grimper jusqu'ici. //

- Amusant de constater qu'aux moments et aux endroits auxquels je m'attends le moins, d'autres font toujours irruption.

// Trop assommé par l'odeur, le garçon n'avait pas de suite remarqué la présence de la demoiselle. Elle lui tournait le dos, occupée à caresser une élégante chouette, très différente de tous les autres hiboux empâtés que l'on pouvait trouver ici. Il supposa que le volatile appartenait à la fille; les rapaces personnels des élèves étaient généralement beaucoup plus en forme que ceux prêtés par l'école. //

- Bonjour à toi aussi ! s'exclama-t-il d'un ton enjoué, cependant d'une sonorité étrange à cause de son accent.

// Le jeune homme était habitué à l'incivilité d'une grande majorité des sorciers, il n'y faisait guère plus attention. Selon lui, ceux dotés de pouvoirs magiques avaient vu leur ego prendre en ampleur et en poids par rapport aux moldus. La plupart des sorciers étaient tellement fiers de leurs capacités qu'ils prenaient plaisir -plus ou moins consciemment- à rabaisser et écraser les autres -même ceux qui n'étaient pas issus de Serpentard. Lui s'était juré de toujours rester poli et son arrogance naturelle provenait plus de son physique que de sa condition de sorcier. Il pensa que la jeune femme devant lui était de ceux-là. Pourtant, il essaya de poursuivre la conversation, de façon classique. Peu lui importait l'apparente froideur de la fille. //

- Tes cheveux, la couleur est naturelle ? demanda-t-il tout en cherchant du regard un hibou convenable.

[Maya Brown]

// C’était la première fois depuis le début de l’année que Maya avait voulu rester au lit jusqu’aux heures de l’après-midi, mais l’habitude l’empêcha de se le permettre. Il était très tôt, et pourtant la chaleur était étouffante pour une heure pareille. Malgré la chaleur accablante, Maya était incapable de ne pas mettre un chandail aux manches longues, pour camoufler ses cicatrices aux poignets ainsi qu’un long pantalon confortable pour dissimuler celles au niveau de ses chevilles. Elle ne se préoccupa pas de la blessure derrière son cou, car ses longs cheveux noirs aux mèches violettes la cachait très bien d’eux-mêmes. Aujourd’hui, elle se décida à écrire une lettre à sa grand-mère, à Little Hangleton. Elle prit donc un morceau de parchemin et une plume pour écrire, et se promena dans les couloirs de l’école en direction de la volière. Maya écrirait sa lettre là-bas, pour passer un peu plus de temps avec sa chouette. De toute façon, il lui semblait faire une éternité qu’elle n’était pas allée la voir à la volière, elle se sentait sûrement très seule, malgré la compagnie des autres oiseaux-sorciers.
Durant sa petite promenade au château, elle rencontra quelques personnes qui avaient sûrement dû essayer de trouver sommeil, sans succès, puis certains professeurs matinaux qui lui firent un grand sourire qu’elle leur renvoya. La Serdaigle sentait de plus en plus la lourde chaleur peser sur elle, alors elle s’épongea doucement le front mais n’enleva aucune couche de vêtements.
Arrivée au bas des marches de la volière qu’elle entreprit tout de suite d’escalader, Maya remarqua qu’elle n’était pas la première à avoir eu l’idée de passer son dimanche matin à rendre visite à son oiseau ou à envoyer une lettre de nouvelles; la porte était entre-ouverte et elle entendait déjà les cris réveillés des oiseaux. Elle monta quelques marches de plus pour essayer d’apercevoir qui pouvait bien être dans la volière. //

- Amusant de constater qu'aux moments et aux endroits auxquels je m'attends le moins, d'autres font toujours irruption.

// Elle sursauta, et regarda tout autour d’elle, mais ne vit personne. La bleu et gris pensait que la voix féminine –qui lui disait d’ailleurs quelque chose- s’adressait à elle, mais si elle ne voyait pas celle qui venait de parler, celle-ci ne pouvait pas la voir non plus de son poste. Alors, à qui parlait-elle, si ce n’était pas à Maya? //

- Bonjour à toi aussi !

// Maya était surprise de la gaieté et de la joie dans la voix masculine qu’elle venait d’entendre. Pourtant, son interlocutrice lui avait été assez insultante, et on aurait pu penser que le garçon lui aurait répondu sur le même ton. Il enchaîna tout de suite avec une remarque qui aurait pu être adressée à la Serdaigle: //

- Tes cheveux, la couleur est naturelle ?

// Elle sourit, car la voix du jeune garçon était équipée d’un accent fort mignon. Espagnol? Ou peut-être Russe? Elle décida de faire son entrée à ce moment-même et répondit avant même que l’autre fille puisse lui répondre bêtement. //

- Oui, c’est la couleur naturelle de mes cheveux. Noir, doté de magnifiques mêches violettes. Et toi, d’où vient ce si bel accent?

[Isuki]

[HRP : Mes excuses pour cette réponse tardive, je m'étais absentée ! $:
RP assez concentré sur la... psychologie d'Isuki...]


- Bonjour à toi aussi !

// Une voix d'homme lui répondit d'un ton enjoué, et Isuki remarqua qu'il avait un accent étranger. Russe, identifia-t-elle. Il ne s'était apparemment nullement offusqué de son attitude peu engageante ; Erilys, sa chouette, se redressa alors et déploya légèrement ses ailes, signifiant un certain intérêt pour l'élève. La Poufsouffle se retourna donc vers l'arrivant, se fiant au jugement de son animal, quoique un peu surprise ; la créature affichait généralement une expression de suffisance hautaine, ne trouvant rien digne de son attention...

C'était quelqu'un de plutôt bien bâti, de grande taille et aux cheveux blonds éclatants. Un 6ème ou 7ème année, pensa la fille Hadley. Dans un soupçon de paranoïa, cette dernière referma imperceptiblement sa main sur sa baguette magique, d'une manière semblable à celles des escrimeurs moldus avec leur sabre, fleuret ou quelconque autre arme, lorsqu'ils se mettaient en garde. Qui sait si son ton enjoué n'était pas, en vérité, que façade ? Que cherchait-il ? Tant de gens étaient indignes de confiance, et celui-là, selon le jugement d'Isuki, pouvait certainement s'avérer dangereux... //

- Tes cheveux, la couleur est naturelle ?

// Isuki arqua un sourcil, quand même un peu décontenancée. En général, on l'approchait peu ; elle adoptait un regard glacial qui n'était pas des plus accueillants, et une phrase cinglante par la suite suffisait à décourager les tentatives amicales... Une pression sur le bras de la part de son animal la détendit : Elirys l'aimait bien - ce qui, soit dit en passant, était un fait plutôt rare... Tout en réfléchissant, Isuki observa un hibou de la Volière avaler un rongeur, os et fourrure y compris, selon les us et coutumes des rapaces. « Quel incroyable système digestif... », pensa-t-elle. La jeune fille était d'un naturel curieux et s'intéressait à beaucoup de choses - choses qui pouvaient paraître tout à fait inutiles, mais qui la fascinaient. Elle se perdait souvent dans ses pensées et, du même coup, perdait souvent le fil de l'instant présent. Non pas qu'elle était du genre distraite, mais elle estimait que la plupart des élèves ne méritaient pas plus d'attention que ces petits détails... La Poufsouffle remarqua donc à peine l'arrivée d'une autre fille, qui se chargea de répondre à sa place à la question posée par le jeune homme : //

- Oui, c’est la couleur naturelle de mes cheveux. Noir, doté de magnifiques mêches violettes. Et toi, d’où vient ce si bel accent?

// Bien qu'Isuki ne fût nullement intéressée par la nouvelle arrivante, sa voix lui donna le sentiment de lui être familière, et sa première impression fut qu'elle ne l'appréciait guère.

Elle se racla la gorge puis, d'un ton pensif, questionna : //

- Y a-t-il déjà eu une garde forestière, en cette école ?

// Le cours des pensées de la Jaune-et-Noir pouvant paraître assez difficile à suivre, je vais tâcher de le décrire de manière simple : les rapaces lui firent penser à la forêt, et l'on apercevait la Forêt Interdite de la tour de la Volière. Aussi en vint-elle à penser à Gordon Malher, le garde forestier / garde-chasse, et à ses prédecesseurs... et ainsi remonte-t-on jusqu'à son interrogation. La fille Hadley n'avait pas, au départ, l'intention de poser sa question à voix haute, mais cette conversation commençait à l'ennuyer, et elle eut alors cette subite envie. Elle songea à tous ces bavardages inutiles qu'elle entendait à Poudlard, à leurs lamentables "amitiés"... Ils étaient tous si... stupides... Ils ne comprenaient rien...
En vérité, au fond d'elle-même, Isuki avait toujours été envieuse. Petite, la mort de son père lui avait causé un choc profond, dont elle s'était remise difficilement, et non sans séquelles. Voir les autres enfants si heureux, insouciants... Elle en avait été, en quelque sorte, extrêmement jalouse. Puis, au fil du temps, cette jalousie s'était en partie muée en mépris. Mépris face à ces êtres qui, à ses yeux, ne connaissaient rien, ne savaient rien. Ils étaient pitoyables... Démoralisants même, quand on les voyait se disputer pour une chocogrenouille... Une moue dégoûtée passa sur son visage, bien vite remplacée par un regard détaché - car Isuki est une personne très lunatique. Ses yeux admirèrent pour la énième fois les détails du magnifique plumage de sa chouette, qui avait comme souvent l'air de s'ennuyer. //

[Alek Petrov]

// Il fallait l'avouer, c'était une question étrange qu'il venait de poser. Mais c'était bien la première fois qu'il rencontrait une personne avec de tels cheveux, d'un bleu teinté de vert. La demoiselle sembla tout aussi surprise par l'interrogation mais n'eut pas le temps de répondre. Une autre jeune fille pénétra dans la volière, sans paraître vraiment dérangée par l'odeur des lieux puisqu'elle parla instantanément. Peut-être était-il le seul à être aussi sensible au niveau de l'odorat. //

- Oui, c’est la couleur naturelle de mes cheveux. Noirs, dotés de magnifiques mèches violettes. Et toi, d’où vient ce si bel accent?

// Alek se tourna vers le seuil de la porte, comme pour vérifier les dires de la nouvelle arrivante. Et en effet, sa chevelure était telle qu'elle l'avait décrite. Le garçon écarquilla les yeux et se demanda comme pareille couleur était possible. Il se sentait presque hors-norme avec sa blondeur banale. Les habits de la brunette le surprirent quelque peu: la chaleur était étouffante et pourtant elle portait un chandail à manches longues et un pantalon. À côté, lui s'avérait presque nu! Il passa une main dans ses cheveux non-peignés et observa avec plus d'attention les visages de ses camarades -rapidement pour ne pas paraître insistant ou malappris. Il ne connaissait aucune des deux adolescentes, elles n'étaient sûrement pas de Serpentard. //

- Je suis Russe, et fais mon possible pour effacer mon accent mais je ne suis pas certain qu'il disparaisse un jour, répondit-il tout sourire.

// Puis, se tournant de nouveau vers la première arrivée, la plus petite des deux, il attendit une réponse à sa question. La chouette à ses côtés semblait presque suivre la conversation, attentive à chaque mot prononcé... À moins que ce ne fût qu'une impression. Néanmoins, Alek en était certain, un lien étrange les unissait, fille et rapace. //

- Y a-t-il déjà eu une garde forestière, en cette école ?

// Le septième année resta un instant sans voix, perturbé par ce brusque changement de sujet. Il laissa une moue de déception glisser sur son visage et la retira la seconde suivante; il avait ennuyé la demoiselle, l'avait compris et en était désolé. Elle s'était de nouveau plongée dans la contemplation de sa chouette, le visage neutre. Alek se demanda s'il lui arrivait de sourire; son visage déjà agréable devait certainement s'en trouver éclairer. //

- Eum... pas que je sache. Tu devrais demander à Malher directement si ça t'intéresse, il doit connaître ses prédécesseurs.

// Supposant que les deux demoiselles souhaitaient peut-être faire plus ample connaissance sans qu'un grand -et plus âgé- gaillard tel que lui les importune, il se recula vers les niches improvisées dans le mur derrière lui. Il était venu à la volière pour envoyer de ses nouvelles à sa tante, désormais seule à Londres. Alek était partagé entre son envie de voir sa seule tante s'épanouir et sa crainte qu'elle l'oublie; il espérait tout de même qu'elle trouve un homme bon pour l'accompagner tout au long de son existence. Il repéra un de ces hiboux grassouillets prêtés par l'école et l'appela maladroitement. Il n'était pas vraiment habile avec les oiseaux, préférant de loin les chats ou mêmes les chiens. Le rapace sifflé s'approcha malgré tout, la tête dodelinante. Son allure un peu folle fit s'échapper un petit rire de la gorge du Vert-et-Argent: il avait vraiment le chic pour attirer les animaux éclopés ou dérangés. //

- Allez mon gros, j'écris ma lettre et je te la passe, vse v poryadke?

// Les quelques mots en russe étaient sortis naturellement mais le hibou eut l'air de comprendre. Ses yeux jaunes fixaient inlassablement le Serpentard qui finit par se demander s'il devait vraiment faire confiance à un volatile ivre. Il soupira et sortit des poches de son jean un morceau de parchemin et une plume déjà badigeonnée d'encre. Il griffonna quelques mots sur le papier, à l'écoute de ses cadettes quand même. //

[Versipellis]

[RP avec Luna]

// Aglaé entra dans la volière, deux lettres à la main. L’une d’elle était un simple mot de quelques lignes griffoné sur un carré de parchemin. C’était la lettre pour sa mère : //

Je suis bien arrivée à Poudlard. J’ai été répartie à Gryffondor. Tout va bien.
Aglaé

// C’était suffisant pour qu’elle ne s’inquiète pas, mais Aglaé n’avait aucune envie de lui écrire plus. Elle n’avait rien à lui dire, de toute façon.
L’autre lettre était pour Tikazar. Elle était bien plus longue. Là, elle avait eu tant de choses à raconter ! Comment était Poudlard, le dortoir, l’Angleterre… Tikazar avait beau avoir une dizaine d’années de plus qu’elle, Aglaé avait vraiment l’impression qu’elle la comprenait, qu’elle s’intéressait à elle, qu’elle voulait sincèrement son bien. Elle avait passé une bonne partie de la soirée précédente à lui écrire, une fois les rideaux de son lit tirés. Cette lettre-là était signée « Versipellis ».
Aglaé n’avait pas grand-chose d’autre à faire de ses soirées, de toute façon. Si peu de temps avant la rentrée, les cours n’étaient pas suffisamment entamés pour qu’elle ait réellement du travail. La plupart des autres élèves profitaient de ce moment pour passer du temps avec leurs amis, qu’ils n’avaient pas vu pendant deux mois. Aglaé, elle, avait laissé toutes ses connaissances à Beaubâtons. De toute façon, même là bas, elle aurait été seule, puisque tout le monde la détestait.
Cependant, elle qui s’imaginait pouvoir rester anonyme à Poudlard se trompait. Tout le monde avait remarqué l’étudiante de cinquième année parmi les nouveaux élèves prêts à être répartis. Il n’y avait pas tant d’élèves que ça en programme Albus Dumbledore. Elle aurait dû s’en douter. Elle sentait bien que les gens chuchotaient dans son dos. Mais elle avait connu pire.
Heureusement, pour l’instant, personne n’était venu lui parler. Elle avait donc, vaguement, l’impression d’être seule qu’elle recherchait. L’impression que personne, en voyant ses cheveux roux, ne la prenait pour une moins que rien. L’impression qu’elle était une fille sans histoires.
Aglaé fut ramenée à ce qu’elle voulait faire par un battement d’ailes d’un hibou non loin d’elle. //

** Ah oui, c’est vrai, les lettres. Bon, où sont les hiboux communs ? **

// Elle parcourut la volière du regard. Des dizaines d’oiseaux, bien droits sur leurs perchoirs, la regardaient d’un œil perçant. Mais elle était incapable de déterminer lesquels elle avait le droit d’utiliser.
Elle regarda autour d’elle, à la recherche d’un élève qui puisse la renseigner. //

** Ce serait bien le comble si, pour une fois que j’ai besoin de parler à quelqu’un, je suis dans le seul endroit désert de ce château ! **