Hiboux Nomade Notes
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Antre des Hiboux

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   Répondre au sujet   Forum >> La Volière
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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 04 Fév 2011, 12:40  Répondre en citant

Aujourd'hui était une journée où Ryô n'était pas trop d'humeur. Il ne cessait pas de repenser à Amarel et July. Enfin, normal, mais il s'y habituerait, c'était toujours un peu difficile au début. Il espérait seulement que July parviendrait à convaincre Amarel de sa bêtise...en attendant, il n'osait plus trop s'approcher d'eux. Pas qu'il les évitait, car bon, si l'un ou l'autre cherchait à lui parler si jamais, Ryô leur répondrait bien volontiers, mais pour une fois...il n'irait pas vers eux de manière spontanée. En ce moment en tout cas.

Et comme rien n'arrivait seul, la matinée avait commencée en enchaînant diverses choses : d'une, la veille, Ryô avait prétexté qu'il avait du travail, il était donc retourné tout naturellement dans la salle commune des gryffondors, sauf qu'il n'avait...rien fait. Il s'était même endormi sur une table, assis sur une chaise, carrément. Heureusement que c'était le week-end, sinon, il se serait fait remarquer par un retard certain au premier cours de la journée...
Petit déjeuner dans la Grande Salle, il n'avait pas pris grand chose...

Et à présent, il se dirigeait vers la volière. En fait, il n'y avait pas que ce qu'il s'était passé la veille qui le mettait ainsi. Parce que bon, quand même, si c'était juste ça, ça serait un peu exagéré. C'était disons plus dû...à une accumulation de choses désagréables, qui le faisaient momentanément déprimer, mais cela ne durait jamais trop longtemps, après tout, Ryô était du genre à se battre pour tout. S'il se laissait aller, voilà bien longtemps qu'il ne serait plus de ce monde...alors il ne s'inquiétait pas trop, il savait que dans deux-trois jours, ça lui passerait, un peu. Disons qu'il n'était jamais à l'abri de moments de faiblesses, comme toute personne normale.

Là, ça lui était donc revenu. Avec ce qu'il s'était passé la veille, des moments d"sagréables s'étaient de nouveaux imposés à lui : la mort d'Ayumi, celle de ses parents à Londres, ses mois de solitude et de misère dans les bas quartiers de Londres en faisant tout pour survivre, toutes ces lettres envoyées désespérément pour avoir une réponse de ce qui lui restait de famille...tout ce monde lui manquait. Et ce manque était de nouveau en train de lui peser aujourd'hui. Plus de trois mois sans nouvelles...si Ryô les avait quitté dans d'autres circonstances, il ne serait certainement pas comme ça, mais là...il trouvait vraiment le temps long.

C'était donc toute cette accumulation de chose qui était en train de l'écraser aujourd'hui, comme un énorme boulet à la cheville qu'il n'arrivait pas à déplacer. La solitude commençait sérieusement à lui peser. Surtout sans pouvoir voir des visages familiers.

Mais borné, il avait quand même tenté cette fois une lettre via Poudlard...il avait attendu quelques jours, et là, il y revenait. Habitué aux non-réponses, Ryô ne s'attendait pas à en recevoir une, comme d'habitude, mais...dans le fond...il espérait, toujours, quelque chose lui criait de ne jamais abandonner.

Ainsi, il arriva à la Volière. Ryô y pénétra, et posa son regard sur tous les hiboux disponibles. Et chercha son nom sur les parchemins qu'ils portaient. Et comme il y en avait beaucoup, cela lui prit un peu de temps, même si les recherches allaient quand même plus vites car logiquement, les noms des destinataires écrits en japonais, ça ne devait pas représenter une bonne partie du courrier qui était arrivé !

L'adresse, en anglais, forcément. Mais le contenu...non.

Ryô chercha donc, mais arrivé au dernier hibou...il lâcha un faible soupir, murmurant pour lui-même, las :


- Ôtô nashi...

Aucune réponse, de nouveau. Tant pis. Il attendrait encore.

N'empêche que...non, il ne pouvait pas abandonner ! Ryô posa donc son sac, en sortit un parchemin et une plume, se releva et appuya le parchemin contre un mur, sur lequel il écrivit. Encore. Bien qu'il se disait que ça ne servait à rien. Il continuait quand même. Il le devait. Absolument. Si seulement il pouvait savoir ce qu'il se passait...sa famille ne pouvait pas le croire mort, ce n'était pas possible !! Et puis...non, pourquoi l'abandonneraient-ils ? C'était insensé !

Une fois terminé, Ryô roula le parchemin, écrivit l'adresse de son destinataire dans sa langue, le nom du pays en anglais, avant de l'accrocher à la patte d'un hibou et le mena à la fenêtre.

L'oiseau partit, Ryô le regarda disparaître au loin dans le ciel...avant...de s'installer, sur la fenêtre, carrément, ramenant une jambe contre lui, un bras dessus, le regard dans le ciel décidément vide...


***Que se passe-t-il...? Pourquoi ne me répondez-vous donc jamais ? Ce qui est arrivé...on a dû vous mettre au courant, alors pourquoi ne faites-vous rien ?***

Il se sentait un peu trahi avec cette histoire. Mais des paroles lui revinrent en mémoire, ceux de July, quand ils étaient aux Trois Balais : "Il s'est peut-être passé quelque chose !". Oui, ça devait être ça. Cet accident mortel, ce mauvais sourire de la part de cet assassin, ces nons-réponses, ces souvenirs effacés...est-ce que tout cela avait-il vraiment un lien ?
Du coup, cela inquiétait Ryô. S'il se passait quelque chose du même style que ce qui lui était arrivé, mais à ses proches...non, il ne voulait pas penser à ça ! ça lui...faisait peur. Très peur, même. Se dire qu'un proche pouvait courir un danger...non, il ne supportait pas. D'un coup, les visages de ses proches s'imposèrent à son esprit. Ceux de ses grands-parents, de son oncle, de son demi-frère, de sa femme et de leurs deux enfants...qui n'avaient que 4 ans...et si un malheur leur était arrivé ?


***RAH NON ! Pas ça !***

D'un coup, il se prit le crâne entre ses mains, crispées, non, il ne voulait pas y penser ! S'imaginer les perdre...non, il ne pouvait pas ! Ils allaient très bien ! Ils ne craignaient rien !

Ryô tenta de se calmer, de se maîtriser. C'était fou comme quoi, dans des situations comme ça, on s'imaginait souvent les pires choses...du coup, Ryô s'imposa à son esprit qu'ils allaient tous bien, qu'ils n'avaient pas dû recevoir ses lettres ou quelque chose dans le genre...


- Demo...!!!

Là, son expression changea. Et si c'était ça ? Si, effectivement, ils n'avaient jamais reçu ses lettres ?

Là, Ryô eut mal de nouveau. Il ne savait plus comment faire pour les contacter, leur dire qu'il était bel et bien vivant...pourtant, quelque chose clochait : quand il s'était réveillé à l'hôpital, on avait du les conctater en disant que ses parents étaient bien morts mais pas lui...dans ce cas, sa famille n'aurait pas traîné pour l'aider. Mais il n'y avait rien eu. Tout cela était franchement bizarre comme histoire. Et ça ne manquait pas d'inquiéter Ryô :


***Bon sang, mais...qu'est-ce qui se passe, à la fin ?***

Il restait, ainsi dans ses pensées, sur la fenêtre, tant qu'il ne se rendit pas compte que quelqu'un arrivait...


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Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 04 Fév 2011, 22:46  Répondre en citant

La jeune Weyna avait trébuché et s'était retrouvé allongé sur lui, Franck la regarda dans les yeux durant quelques secondes avant que la porte de la volière se mit a trembler et a laisser entrer un élève, Franck écarta délicatement la jeune fille et épousseta sa cape, a travers les hiboux, Franck aperçu l'élève en question...

**Ryo...**


A ce moment, un hululement se fit entendre et Peppers la chouette de Franck alla se poser a coté du jeune Gryffondor... Franck ne savais pas si Ryo lui en voulais pour son altercation avec le préfet arrogant de Serpentard ou si il avait déjà oublié tout cela, en tout cas Peppers tenait entre ses serres une enveloppe plutôt petite et Franck devait aller la prendre quoi qu'il arrive, il se dirigea vers sa chouette et lança au jeune garçon un peu timidement


Salut Ryo... Excuse moi, je prends juste mon courrier et je m'en vais


Franck prit en main la lettre et observa le liseré noir sur la partie droite de celle ci, il revit le Sinistros dans sa tête et s'empressa d'aller embrasser la jeune fille sur la joue afin de la saluer avant de quitter la pièce pour lire cette sombre nouvelle, quand il franchit la porte, Soudain..


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 04 Fév 2011, 23:40  Répondre en citant

Ryô était toujours assis sur la fenêtre, les yeux dans le vague, dehors, ne semblant pas avoir le vertige vu la hauteur où se situait la volière...s'il avait quitté le Japon dans d'autres circonstances, si ces vacances n'avaient pas tourné au drame...il ne serait certainement pas comme ça. Dans cette situation. Et puis, il aurait toujours son téléphone portable ou autre chose dans le genre pour pouvoir contacter ses proches. Mais là...rien. Depuis des mois.

Un hululement se fit entendre, Ryô n'y fit pas attention, ne bougeant pas de sa position, mais en revanche, il entendit très bien :


Salut Ryo... Excuse moi, je prends juste mon courrier et je m'en vais.

Cela eut au moins le mérite de le faire sortir momentanément de ses sombres pensées qui le torturaient. Les moments passés à apprendre aux côtés de son oncle, aider ses grands-parents dans diverses tâches qu'ils ne pouvaient plus faire, les mauvaises blagues de son demi-frère, serrer dans ses bras les enfants de celui-ci...Ryô avait treize ans de différence avec eux, il les avait donc toujours considéré un peu comme un petit frère et une petite soeur plutôt qu'autre chose...tout ça, ça lui manquait. Cruellement.

Il tourna donc la tête vers Franck. D'un air un peu surpris. Lui qui pensait que Franck lui en voudrait à mort ! Au final, c'était lui qui s'excusait ?! Alors là, ça n'allait pas le faire...Ryô n'aimait pas qu'on s'excuse envers lui. Pour quoi que ce soit. Même quand c'était raisonné. ça l'affolait, souvent. Il ne savait jamais comment réagir. Surtout quand il s'agisait de personnes pour qui il avait de l'estime, en fait.

Avant que Ryô ait pu formuler une réponse tant il était surpris, Franck se dirigea vers la sortie. Non, Ryô devait absolument lui parler ! Mettre tout au clair ! Ne pas laisser s'échapper cette occasion !

Si bien que, rapidement, il sauta à terre en envoyant vivement :


- Matte ! Rah, attends !! Oneg...s'il te plait !

Ryô se maudissait dans ces moments-là. Le pire, c'était qu'il savait très bien parler anglais, mais dans ces moments-là, il n'y pensait plus de façon automatique. En gros, quand il n'était pas came ou à l'aise, il commençait à hésiter, s'embrouiller entre les deux.

Rapidement, il arriva à la hauteur de la porte et la claque, sous le nez de Franck, lui bloquant un peu le passage. Ryô lui disant, d'abord la tête basse :


- Faut qu'on parle...

Comme toujours dans ces instants-là où il baissait le regard, ce qu'on lui disait souvent lui revint à l'esprit, comme à chaque fois : "Un Masaki ne fuit jamais et ne baisse jamais le regard !". Ryô avait grandi dans ce concept-là. Dans ce concept qui signifiait en gros "ne fuis jamais, assume toujours les conséquences de tes actes". Alors du coup...

Il décida d'affronter la situation. D'assumer. Comme d'habitude. Alors il releva la tête. Regarda Franck dans les yeux, avec cette lueur habituelle, déterminée, pleine de défi, genre "je ne changerais pas d'avis alors ne réplique surtout pas". Et il expliqua, cette fois à sa manière, et non-pas avec le ton implorant qu'il avait employé à l'instant pour que Franck puisse rester encore un peu :


- T'excuse pas. Je n'aime pas quand on s'excuse pour moi. ça me met mal à l'aise. C'est idiot mais c'est comme ça. Mais Franck, je...j'ai vraiment cru que vous alliez vous blesser l'un et l'autre, j'ai eu peur. Pour vous deux. Mais vous étiez tellement emportés...que vous n'écoutiez personne. Alors j'ai réagi. J'ai voulu détourner votre attention sur moi. ça a plutôt bien fonctionné car vous avez cessé de vous battre après. J'aurais pu employer d'autres méthodes, c'est clair. Mais...je ne suis pas doué dans ce genre de chose. C'est donc à moi d'être désolé. Donc...pardon.

ça avait l'air de "je m'en foutiste" mais pas du tout. Là, Ryô avait été honnête. Très direct, certes, mais honnête. Disons...que c'était juste sa façon de parler, sans se faire envahir par l'appréhension de ce que pourrait penser l'autre personne, et du coup, éviter des "je...euh...excuse-moi..." faibles.

Mais n'empêche qu'en prononçant le dernier mot...il inclina la tête. Et resta ainsi, n'osant pas trop regarder Franck de nouveau, redoutant tout de même un peu sa réaction, derrière les apparences, que Ryô ne montrait pas. Mais il était malgré-tout sincère. A sa manière, certes, mais sincère quand même. Parce que bon, on lui avait souvent en quelques sortes imposé de ne jamais baisser la tête comme on dit, mais ça n'empêchait pas de garder un certain respect quand même. En fait, fallait savoir trouver le juste milieu. Ce que Ryô n'arrivait parfois pas à faire...après tout, une fois, il s'était fait très mal voir exprès quand il avait répliqué froidement un "je ne vois pas pourquoi je te saluerais alors que tu ne fais que me provoquer". Ici, ça pouvait paraître rien. Mais au Japon, le "protocole" était de rigueur, du coup, Ryô l'avait fait exprès, ce jour-là.

Mais aujourd'hui...non, il tenait à mettre les choses au clair et puis il appréciait beaucoup Franck, alors s'il y avait une chance pour bien repartir...pourquoi ne pas tenter ? Chez lui, on disait bien "Demander ne coûte qu'un instant d'embarras; ne pas demander c'est être embarrassé toute sa vie", alors du coup, pourquoi rester fier et ne pas s'excuser, demander à se faire pardonner comme en cet instant précis ? Ryô avait toujours vécu dans cette mentalité-là, alors bon, du coup, il prenait la peine de souvent ravaler un peu sa stupide fierté pour arranger les choses...peut-être...et donc, il fonçait. Et s'il se prenait un mur, ce n'était pas grave. Tant pis. Il se relèverait. Comme toujours.

Et puis, ça lui ferait peut-être oublier un peu sa déprime du moment ?


- Donc, euh...tu veux bien...me pardonner ?

demanda-t-il finalement, un peu hésitant, redoutant comme toujours les réponses des autres dans ce genre de moment...

***"Un Masaki ne baisse jamais le regard" ! Raaah, foutus préceptes à la noix !!***

Et aussitôt, au lieu de fuir du regard au risque de se considérer comme un "lâche", Ryô se força à affronter le regard de Franck...en le regardant donc de nouveau, attendant sa réponse qui n'allait pas tarder à venir...


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Ancien(ne)

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MessageDate du message: Sam. 05 Fév 2011, 12:25  Répondre en citant

Elyna s’était levée d’excellente humeur ce matin-là. Le week-end était toujours un moment qu’elle attendait impatiemment, car elle était enfin libre de faire ce qu’elle voulait. Aucun enseignant pour la submerger de cours théoriques rébarbatifs, aucune contrainte mis à part les quelques devoirs qui l’attendaient. La plupart des élèves de cinquième année se plaignaient de la quantité colossale de travail qu’ils avaient à fournir, et il était rare de ne pas les voir coloniser la bibliothèque ou leurs salles communes respectives. Elyna, pour sa part, avait adopté une attitude bien différente. Fidèle à ses habitudes, elle se concentrait sur ses matières de prédilection et se contentait du strict minimum pour le reste. Sa mère avait beau la menacer de toutes les punitions possibles si jamais sa fille ne lui ramenait pas un nombre de BUSE satisfaisant, il n’y avait rien à faire. Elyna n’en avait toujours fait qu’à sa tête, et elle était bien décidée à occulter les paroles de sa mère. Et comme elle l’avait expliqué à ses professeurs, à quoi pourrait bien lui servir la botanique et l’histoire de la magie dans sa carrière future ? Elle était d’avis de ne pas déployer d’efforts inutiles. Les premiers de la classe l’avaient toujours insupportée.

Etant donné que la jeune Serdaigle disposait donc d’un temps libre considérable, elle emprunta le chemin de la Volière afin de répondre à l’un de ses amis qui lui aussi habitait à Londres. Il était moldu et était allé à la même école qu’Elyna, avant que celle-ci prenne le large pour Poudlard. Il faisait partie du petit groupe d’amis d’Elyna, et ceux-ci lui manquaient beaucoup. Ils échangeaient donc très régulièrement des lettres. Certains parents ne s’étaient toujours pas habitués à voir un hibou débarquer dans leur beau salon, mais ils se contentaient de penser que la jeune Elyna Cahill était un peu spéciale et laissaient faire. Elyna n’avait aucun ami sorcier. Pourtant, elle se montrait toujours très loquace dès qu’elle était au sein d’un groupe, mais son caractère désarçonnait beaucoup de ses camarades. Elle entretenait de bonnes relations avec la plupart de ses camarades, sans toutefois s’approcher de quelque chose qui ressemblât à de l’amitié. Elle ne s’en formalisait jamais, cependant, sachant que ses amis l’attendaient à Londres à chaque période de vacances.

Lorsqu’Elyna entra dans la Volière, celle-ci était déjà bien encombrée. Ne se préoccupant pas plus des trois personnes présentes, elle sortit sa lettre de sa poche et se dirigea vers Freya, sa chouette, qui somnolait tranquillement dans un coin. Tout en attachant sa lettre à sa chouette qui n’appréciait visiblement pas d’être dérangée, Elyna prêtait l’oreille aux paroles échangées entre le Gryffondor et le Serdaigle qui étaient là à son arrivée. Franck et elle était dans la même maison, mais Elyna ne lui avait jamais accordé grand intérêt, à cause de sa trop grande timidité. Elle préférait de loin discuter avec des gens un peu plus extravertis. Quant au Gryffondor, elle l’avait aperçu à de nombreuses reprises mais son nom refusait de lui revenir en mémoire. Elle ne pouvait quand même pas connaître tout les habitants du château.

Leur conversation avait l’air des plus sérieuses et pourtant, elle avait du mal à se retenir d’éclater de rire. La jeune fille n’aurait su dire pourquoi. Quelque chose dans les paroles du Gryffondor l’amusait énormément.


- Donc, euh...tu veux bien...me pardonner ?

A cet instant, Elyna laissa échapper un petit rire qu’elle camoufla aussitôt en un toussotement. Elle savait que ce n’était pas très sympathique de sa part mais c’était plus fort qu’elle.

*Comme ils sont touchants.*

Pour une fois, Elyna avait réussi à garder cette pensée pour elle. Nul doute que ses deux camarades n’auraient guère apprécié sa remarque, indubitablement sarcastique. Et bien, leur discussion était des plus intéressantes, mais elle ne comptait sûrement pas rester jusqu’à la fin. Elle avait prévu de rendre visite aux elfes dans les cuisines et ne voulait pas s’éterniser ici. Elle se dirigea donc vers la porte pour s’apercevoir que les deux amis en pleine séance de pardons lui bloquaient carrément la sortie. Voilà qui était bien embêtant et légèrement agaçant.

- Sans vouloir interrompre votre petite entrevue si touchante, pourriez-vous dégager le passage ?

Ce n’était pas aimable, certes, mais les gens qui se croyaient seuls au monde dans une pièce et l’empêchait d’avancer l’agaçaient bien vite.


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Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 05 Fév 2011, 12:57  Répondre en citant

Franck poussa la lourde porte de la volière, tournant le dos au jeune garçon et a la jolie Weyna qui lui avais fait tourner la tête.
Soudain,


- Matte ! Rah, attends !! Oneg...s'il te plait!


Franck n'y prêta pas attention, ses doigts serraient la petite enveloppe mais rapidement Ryo s'interposa entre lui et la porte, lui bloquant le passage et lui dit
:

- Faut qu'on parle...


Ryo le regarda dans les yeux, Franck évitait son regard, il appréhendait a la fois les mots du jeune homme et le contenu de la lettre


-Ryo c'est pas le moment... Désolé


Mais le Gryffondor pris la parole et d'un ton qui lui était propre lui dit


- T'excuse pas. Je n'aime pas quand on s'excuse pour moi. ça me met mal à l'aise. C'est idiot mais c'est comme ça. Mais Franck, je...j'ai vraiment cru que vous alliez vous blesser l'un et l'autre, j'ai eu peur. Pour vous deux. Mais vous étiez tellement emportés...que vous n'écoutiez personne. Alors j'ai réagi. J'ai voulu détourner votre attention sur moi. ça a plutôt bien fonctionné car vous avez cessé de vous battre après. J'aurais pu employer d'autres méthodes, c'est clair. Mais...je ne suis pas doué dans ce genre de chose. C'est donc à moi d'être désolé. Donc...pardon.


Franck ne voulais pas s'expliquer a ce sujet, ce n'était pas lui c'était un autre... Il ne ferait jamais de mal a une mouche, d'ailleurs il avait tout oublié... Tout ce qui c'est passé la bas...

Le Serdaigle tapotait nerveusement son enveloppe, qui sais ce qu'elle cachait... Un héritage d'une grande tante fortunée peut être... Impossible d'attendre une minute de plus


-Ryo, laisse moi passer! Il ne s'est jamais rien passé... Pousse toi!


- Donc, euh...tu veux bien...me pardonner ?


Franck ne repondit pas, derrière le Gryffondor une jeune Serdaigle avais pris la parole:


- Sans vouloir interrompre votre petite entrevue si touchante, pourriez-vous dégager le passage ?


D'un coup d'épaule, Franck libéra le passage et lanca un regard noir a la jeune fille, puis il descendit les marches de la volière en direction d'un lieu calme et a l'abri des regards pour pouvoir lire sa lettre...

Le ciel se couvrait et les gouttelettes de pluie commencèrent a couler, Franck ne rentrera pas au château sans avoir pu savoir ce que contient la petite enveloppe a liseré noir dans ses mains


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Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 05 Fév 2011, 13:18  Répondre en citant

-Ryo, laisse moi passer! Il ne s'est jamais rien passé... Pousse toi!

Le ton était un peu sec, les traits de Ryô s'assombrirent de nouveau. Déjà qu'il n'était vraiment pas bien depuis la veille...ne cessant de revoir cette image où Amarel embrassait July...il n'avait certes rien vu mais il l'avait très bien senti...il essayait de se chasser cette image de torture de son esprit, mais c'était encore trop frais, et donc trop difficile...

Et Franck n'arrangea rien. Parce que du coup, Ryô se disait que finalement...ben Franck lui en voulait, finalement. Ce qui lui fit mal. Encore quelque chose qui n'allait pas l'aider à se relever...enfin, Ryô avait l'habitude depuis plusieurs mois. Plus personne ne lui avait tendu la main. Sauf Poudlard, avec cette lettre que Ryô avait suivie, du coup...mais c'était tout.

Mais là...Ryô n'insista pas. Il ne se sentait pas bien, et Franck ignorait complètement ses paroles, refusait ses excuses, alors...pourquoi insister ? Cela brisait Ryô, mais...tant pis. Il commençait à avoir l'habitude de toute façon, en ce moment, de toutes ces déceptions...il n'arriverait peut-être jamais à se faire véritablement une place ici, finalement...du coup, ça lui fit remonter son malaise qui durait depuis un bon moment et qu'il cherchait à étouffer depuis qu'il était là :


***Si seulement je pouvais rentrer chez moi...au moins je me ferais accepter...par les gens qui me restent...les seules personnes en qui je peux avoir confiance, au final...***

- Sans vouloir interrompre votre petite entrevue si touchante, pourriez-vous dégager le passage ?

Une jeune fille se tenait là, un peu plus loin derrière eux. Avant que Ryô ait pu dire ou faire quoi que ce soit, Franck le bouscula par un coup d'épaule, et comme il était bien plus grand et plus bâti que Ryô, celui-ci fut du coup bien écarté sur le côté, mais resta bien debout, pendant que Franck disparaissait dans les escaliers de pierre...

Et là, Ryô réagit. Il eut de nouveau une de ses réactions qui camouflaient en fait ce qu'il ressentait vraiment. C'était sa façon de se contenir. Alors il envoya :


- Tss, c'est ça, vas-y, pars, tourne-moi le dos, de toute façon je m'en fiche, ça m'est com-plè-te-ment égal !

Ben voyons ! C'était pour ça qu'il s'était excusé à l'instant ! Mais bien sûr, on y croyait !

Ryô se retira donc de là où il était, rejoignant un peu le centre de la Volière pour ramasser son sac qu'il avait laissé traîner là pour sortir de quoi écrire une énième lettre qui n'aurait certainement pas de réponse encore une fois...

Il était donc en train d'épousseter au mieux son sac, avant de se le jeter par-dessus son épaule, tandis que la jeune fille...


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Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 05 Fév 2011, 15:16  Répondre en citant

Elyna s’était attendue à bien des réactions de leur part, telles que des exclamations de colère. Mais au lieu de ça, elle avait récolté un simple regard furieux de Franck qui avait ensuite quitté la Volière. Au moins, sa phrase avait eu le résultat escompté : la porte était de nouveau accessible. Mais étrangement, elle n’était désormais plus si pressée de partir. C’est que ce Gryffondor avait l’air si perdu, si sombre, qu’elle s’en voulait de le laisser tout seul dans cet état. Malgré ses propos parfois blessants, Elyna faisait preuve d’une certaine empathie et elle n’aimait pas laisser les gens si désespérés tout seuls, sans avoir essayé de les réconforter un peu.

- Tss, c'est ça, vas-y, pars, tourne-moi le dos, de toute façon je m'en fiche, ça m'est com-plè-te-ment égal !

Ryô, ainsi nommé par le Serdaigle, venait de lancer ces paroles en direction de Marshall. Elyna fit la grimace, ce qu’elle avait entendu confirmant que ce garçon semblait ne pas aller bien du tout. Elle n’avait pas très envie de se mêler de ses histoires, qui paraissaient très compliquées, mais elle se sentait responsable du départ précipité du Serdaigle. Sachant que son expédition dans les cuisines serait moins savoureuse si elle partait sans prononcer quelques mots, Elyna rejoignit Ryô au centre de la Volière. Elle était bien consciente qu’après l’avoir un peu brusqué quelques minutes plus tôt, le jeune homme ne serait sans doute pas très réceptif à ses excuses, mais après tout, ce qu’il se passait dans sa tête était son problème. Pour sa part, la jeune fille souhaitait simplement être en paix avec sa conscience. Le reste ne la regardait pas.

- Ce doit être mes paroles qui l’ont fait fuir. Cette discussion avait l’air importante pour toi alors… désolée.

Bon, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Elle n’allait sûrement pas s’excuser pour s’être montrée si peu aimable. Mais au fond d‘elle, Elyna sentait sa conscience lui murmurer que ce n’était pas suffisant, qu’elle pouvait faire plus pour aider son interlocuteur à se débarrasser de cet air si abattu. Elle soupira. La diplomatie n’était pas son fort, et elle craignait de le blesser si elle parlait. Elle ne se posait jamais de telles questions d’habitude, mais les personnes dans un tel état se révélaient imprévisibles et Elyna ne souhait pas le mettre en colère. Cette journée était censée être magnifique. Elle n’avait pas de temps à consacrer à une dispute.

*Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur le dépressif de Poudlard… Parfois, je ferais mieux de me taire.*

Se rappelant qu’elle avait prévu de ne pas s’éterniser dans la Volière, elle décida d’en finir rapidement.

- Je ne sais pas ce qui te met dans cet état et je ne veux surtout pas le savoir, mais si Marshall ne s’est pas rendu compte que tu n’allais vraiment pas bien aujourd’hui, est-ce qu’il vaut la peine que tu perdes encore ton temps avec lui ? Tu ne veux sûrement pas de mes conseils – après tout on ne se connaît pas – mais je vais t’en donner un quand même. Trouve des amis sur lesquels tu peux vraiment compter quand ça ne va pas.

Sur ces mots, elle croisa les bras et darda ses yeux marrons-verts sur le Gryffondor. Elle était peut-être allée trop loin. Elle se moquait pas mal de Franck Marshall, du Gryffondor et de leur relation. Du moins, elle le croyait, mais son sens de la loyauté avait pris le dessus. Peu importait ses problèmes, quand un ami allait mal, elle prenait le temps de le réconforter ne serait-ce qu’une minute. L’une de ses amies lui avait déjà dit que chacun réagissait différemment face à ce genre de problèmes, mais Elyna se montrait toujours aussi catégorique sur ce point. Elle s’était donc sentie obligée de donner son avis sur l’attitude très discutable, selon elle, de Franck.


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 05 Fév 2011, 17:49  Répondre en citant

[HRP : désolée de la lenteur, ma connexion refusait de m'afficher la page, j'ai passé un quart d'heure à essayer de poster :S heureusement que j'avais sauvegardé cette fois >_<"]

Une fois qu'il eut ramassé ses affaires, Ryô allait se retourner vers la sortie mais la jeune fille - une Serdaigle vu le blason qu'elle portait - était toujours là. Avait-elle oublié quelque chose pour s'attarder ainsi ? Enfin, ça n'avait pas d'importance.

Ryô allait donc partir, sauf qu'il surprit le regard de la jeune Serdaigle, si bien qu'il s'immobilisa, pour le coup, se demandant ce qu'elle pouvait bien lui vouloir. La réponse ne tarda pas à fuser :


- Ce doit être mes paroles qui l’ont fait fuir. Cette discussion avait l’air importante pour toi alors… désolée.

- Vous excusez pas, ce n'est rien. Vraiment...rien du tout. Je ne pense pas que vos paroles y soient pour quelque chose...

Franck avait eu une réaction bizarre. Ryô l'avait bien vu, malgré tout. En regardant son enveloppe, il avait un air inquiet. Il se passait donc quelque chose, et de suffisamment fort pour qu'il puisse se trouver dans cet état...

- Je ne sais pas ce qui te met dans cet état et je ne veux surtout pas le savoir, mais si Marshall ne s’est pas rendu compte que tu n’allais vraiment pas bien aujourd’hui, est-ce qu’il vaut la peine que tu perdes encore ton temps avec lui ? Tu ne veux sûrement pas de mes conseils – après tout on ne se connaît pas – mais je vais t’en donner un quand même. Trouve des amis sur lesquels tu peux vraiment compter quand ça ne va pas.

Au moins, c'était direct. ça ne dérangeait absolument pas Ryô, qui était capable de se montrer aussi sous ce gabarit. Il préférait même des gens comme ça plutôt que ceux qui étaient "trop polis pour être honnêtes" comme on disait souvent...ces gens-là, Ryô avait tendance à les détester, à s'en méfier, comme la peste. Les hypocrites, il n'avait jamais supporté.
Et comme la finesse et lui, ça faisait dix, alors qu'on soit ainsi avec lui, ça ne l'embêtait franchement pas non-plus.

Mais il avait de l'estime pour Franck. Ryô se souvenait de leur première rencontre, il était venu à lui, et l'avait aidé, ils avaient fait ensuite un petit peu connaissance. Derrière ses grands airs, Ryô pouvait s'attacher très vite aux gens. Du coup, quand ça clashait, ben ça lui faisait très mal à chaque fois. Et malgré tout ça...exactement comme il y a quelques instants...il ne put s'empêcher de le défendre tout de même :


- Oui, il en vaut la peine. C'est quelqu'un qui a du mérite, il ne mérite pas de souffrir. Il se passe quelque chose, j'ignore quoi, mais visiblement, ça le perturbe. Et question ami...je ne peux faire confiance à personne. Tu offres ton amitié à quelqu'un, ce quelqu'un en profite pour te poignarder dans le dos plus tard, une fois ta méfiance endormie.

Il avait parlé calmement, mais très sérieusement. Bon, okay, vu la situation, ce qu'il venait de dire contredisait un peu ce qu'il pensait de Franck, mais...c'était un peu compliqué, Ryô ne savait pas trop comment expliquer la façon dont il voyait les choses, après ses mauvaises expériences, et notamment à Londres. Il était convaincu par ce qu'il disait, mals malgré-tout, borné, il continuait d'espérer, de croire en quelque chose de...mieux.

Mais il était vrai que, depuis, Ryô ne comptait plus que sur lui-même, n'attendant plus rien des autres. En même temps, ça pouvait se comprendre : voilà presque un an, il ouvre son coeur à une fille qu'il aime, bam, elle meure. Plusieurs mois plus tard, il part en vacances pour l'Angleterre, accident meurtrier, il perd ses parents et tout le reste. Pour s'en sortir, il survit comme il le peut mais en profite du coup pour écrire à ce qui lui restait de famille...et voilà plusieurs mois que Ryô était resté sans réponse. Aurtant dire que ça lui fichait un sacré coup au moral. Et maintenant, Poudlard, quelques jours plus tôt, il semble enfin retrouver le sourire, un sincère, un véritable, et non, il faut de nouveau que ça casse. Ryô en avait marre. Vraiment marre.
Et le comble, c'était que malgré-tout, il défendait encore tous ces gens qui l'avaient soit quitté, soit déçu. Il ne saurait pas l'expliquer, il était juste...comme ça, point barre.

Mais désormais, il était en train de se dire qu'à l'avenir, il ferait mieux de mieux choisir les personnes avec qui se "rapprocher" un tant soi peu...comme le disait cette fille. Seulement...comment reconnaître ces personnes ? Comment être certain que ces personnes ne finiraient pas par le blesser un jour ou l'autre ?


***Enfin...c'est juste une mauvaise passe, comme d'autres...ça me passera...avant de recommencer à la prochaine blessure...***

Il se rappela de nouveau ce que lui avait dit July, à la taverne des Trois Balais : "Ryô nous reste deux ans à Poudlard. Si tu veux créer des liens alors ouvres toi". A ce moment juste précis, il s'était dit mentalement "elle a raison" et s'était alors décidé à faire des efforts, à être moins méfiant envers tout le monde, commençant alors à révéler des choses que normalement il gardait pour lui. En gros...être plus direct, moins dissimuler les choses. Sauf une chose. Amarel avait eu le courage de le faire, lui, au moins.

***Désolé July, mais...si c'est pour que je me blesse chaque fois que je fais l'effort de m'ouvrir à quelqu'un...ça n'en vaut pas le coup. J'en ai assez de tous ces "échecs" qui font mal à chaque fois. Je préfère encore continuer à protéger mon coeur et le rendre inaccessible de nouveau...***

Puis, regardant la jeune Serdaigle, reprenant cette lueur habituelle déterminée dans le regard et très sérieuse, il envoya :

- Je ne le laisserais donc pas tomber.


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Ancien(ne)

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MessageDate du message: Sam. 05 Fév 2011, 19:19  Répondre en citant

[Pas de soucis, j'ai tout mon temps ^^ Par contre, désolée, ce n'est pas génial u_u]

Elyna n’espérait aucune réponse particulière. Elle ne savait même pas pourquoi elle se trouvait encore là. Elle avait dit ce qu’elle avait à dire, et il était temps pour elle de vider les lieux. Oui, mais ce garçon semblait vraiment avoir de nombreux problèmes et personne ne devait avoir à y faire face tout seul. Un vrai dilemme se présentait à elle, car elle était persuadée qu’intervenir dans la vie du Gryffondor ne lui apporterait rien de bon. On finissait toujours par regretter ce genre d’actes inconsidérés. Et pourtant, Elyna ne bougeait toujours pas. Elle écoutait attentivement la réponse du jeune homme et se sentait de plus en plus désolée pour lui, alors que celui-ci ajoutait :

- Je ne le laisserais donc pas tomber.

Elyna fronça les sourcils. Elle comprenait de moins en moins. L’instant d’avant, il reniait toute forme d’amitié et l’instant d’après, il affirmait ne pas laisser tomber Marshall. Il ne savait clairement plus où il en était pour être si contradictoire entre deux phrases. Elle soupira, hésitante sur la meilleure façon d’aborder la situation.

- Tu ne peux faire confiance à personne, vraiment ? C’est dommage, parce que tu te prives de quelque chose de merveilleux.

Elle avait prévu de s’arrêter là, de tourner les talons et de quitter la Volière. Mais le Gryffondor avait grand besoin d’avoir les idées remises en place et si ses "amis", peu importait leur identité, ne s’en chargeaient pas, elle le ferait.

- Écoute, je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais tu ne réussiras jamais à aller mieux tout seul. Pour commencer, si tu te décidais une bonne fois pour toutes à choisir entre la solitude et l’amitié, ça aiderait beaucoup. Le monde est rempli d’imbéciles et d’hypocrites, c’est vrai, et même si je ne l’ai jamais expérimenté moi-même, une trahison fait toujours mal. Mais si tu ne prends aucun risque, tu passeras à côté des bonnes choses, et ce serait vraiment bête de ta part.

Ses mots étaient durs, Elyna en était consciente. La vérité était souvent dérangeante mais elle était aussi très efficace pour faire réagir les gens. Un court instant, elle se demanda en quelle année il était. Était-il Préfet, ou pire, Préfet-en-Chef ? Parce que si c’était le cas, il n’apprécierait sûrement pas qu’une vulgaire cinquième année lui fasse la morale sur un ton pareil.


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 05 Fév 2011, 19:36  Répondre en citant

[HRP : t'inquiète, ça convient très bien ^^]

- Tu ne peux faire confiance à personne, vraiment ? C’est dommage, parce que tu te prives de quelque chose de merveilleux.

***Pff, tu parles !***

Il jouait de nouveau la mauvaise foi, mais il savait pertinnement qu'elle avait raison, ce qu'elle disait, il ne le savait que trop bien. Mais à force d'avoir essayé...maintenant, il hésitait. Il préférait toujours apprendre à connaître la personne avant de lui accorder sa confiance, et ainsi montrer son vrai fond. Que July avait finalement très vite décelé, si bien qu'il avait du coup décidé de laisser tober tous les "masques" qu'il portait la plupart du temps. Et zut, voilà qu'il repensait de nouveau à elle. Aussitôt, il chercha à chasser cette image de son esprit, car il allait se revoir encore le moment où elle embrassait Amarel...trop tard...

***Raah, mais c'est pas vrai ! Amarel, pourquoi m'avais-tu demandé de rester, aussi ?!***

- Écoute, je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais tu ne réussiras jamais à aller mieux tout seul. Pour commencer, si tu te décidais une bonne fois pour toutes à choisir entre la solitude et l’amitié, ça aiderait beaucoup. Le monde est rempli d’imbéciles et d’hypocrites, c’est vrai, et même si je ne l’ai jamais expérimenté moi-même, une trahison fait toujours mal. Mais si tu ne prends aucun risque, tu passeras à côté des bonnes choses, et ce serait vraiment bête de ta part.

Là, gardant une voix à peu près assurée, il lui répondit simplement, comme si c'était tout à fait normal :

- Tu as certes raison. Mais faut pas s'en faire. Vraiment. ça fait plusieurs mois que ça dure, si j'avais attendu qu'on vienne me tendre la main, je ne serais pas ici ***Voire même plus de ce monde***. Dans la vie, faut savoir apprendre à marcher par soi-même. C'est tout. Après, si des gens exceptionnels t'accompagnent...tant mieux pour toi. Sinon, tant pis. Je dis juste qu'il ne faut compter que sur les valeurs dont nous sommes certains de ne jamais perdre. Ce qui n'empêche pas d'aider les autres si besoin. Les "bonnes choses"...je finirais peut-être par les retrouver, un jour. Tout simplement.

Mais quelque chose le...enfin, du coup, il ne put s'empêcher de lui demander, curieux :

- Mais pourquoi est-ce que tu me dis tout ça ?

Pas que ça le dérangeait spécialement, juste parce que ça l'intrigait. Il avait tellement peu d'estime pour lui-même que ça lui faisait toujours un peu bizarre quand on lui témoignait la moindre attention, lui qui cherchait souvent (à tord, souvent) de se faire discret, de s'effacer...pas pour rien qu'il se mettait toujours tout au fond des classes à chaque cour, sans jamais rien dire, juste écouter, pratiquer, noter. Point barre. Sauf dans les cours d'Arts du Combat. C'était bien le seul où il allait de l'avant facilement.


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