Hiboux Nomade Notes
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Couloir du Deuxième Etage, Aile Nord

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Editorialiste


Messages : 1427
Guilde : Les Marchombres
Maison : Gryffondor
Poudlard : 4e année
MessageDate du message: Jeu. 21 Oct 2010, 19:21  Répondre en citant

- Il est possible que je sois comme lui.

// Cette remarque n'étonna pas vraiment Lunilo. Elle refusait visiblement d'entrer dans la norme de l'élève lambda, se comparant à quelqu'un de beaucoup plus puissant. Quoi qu'elle puisse en dire, elle n'était certainement pas comme lui. Quant a Wil, il éclata de rire. //

- Ahah ! Trop drôle. Les deux maisons ne sont pas ennemies, enfin plus maintenant. Je n'ai rien contre Gryffondor, mais ce sont leurs mentalités qui me font rire, votre courage a toute épreuve, lorsque que vous lécher les bottes aux professeurs, je trouve ça dégoutant. C'est parce que vous êtes de la même maison que le célèbre Harry Potter que vous êtes supérieurs ?

- C'est un exemple de préjugé là... Un Gryffondor n'est pas plus "lèche-botte" qu'un Serpentard ou qu'un élève d'une autre maison. Le courage n'existe pas sous une seule forme, et je n'ai jamais dit que les Gryffondor étaient supérieurs, ni aucune maison d'ailleurs. Nous sommes tous censés être sur un pied d'égalité, peu importe quelles célébrités sont passées par nos maisons.

// Hum, cette discussion devenait ennuyeuse, le Gryffondor n'avait pas envie de parler de ça. D'ordinaire, il se fichait de ce que pense les autres à son égard, enfin tant que ça reste général. Arsenic, elle, semblait fascinée par la discussion. //

- Mais tu n'es pas mon ennemi. Non, tu fais seulement partie du décor. Comme un tableau. Plutôt agréable à regarder, soit dit en passant.

- Je trouve qu'il s'agite un peu pour rien quand même, comme une nature morte en déplacement, renchérit Wil.

// Lui, décoratif ? Lui un tableau ? Un Tableau ?! Il n'était certainement pas un tableau, splendide ou non. Si elle avait pu savoir... Mais justement non, Goupilo n'était pas du genre à crier sur tous les toits qu'il n'était pas ordinaire. De plus, même si ses quelques années à Poudlard lui avaient servies, on ne pouvait pas dire qu'il se maîtrisait, c'était toujours problématique. Lunilo rétorqua : //

- Excusez-moi mais je ne pense pas. Et une nature morte est en fait quelque chose d'inanimé, d'immobile... Et de toute façon, je ne vois pas de quoi tu parles.

// En rappelant sa chouette Scandinave, Arsenic découvrit son avant-bras recouvert de cicatrices. Évidemment, une sorte de défis pour un Serpentard. Résister à la douleur plus longtemps que les autres sans montrer d'émotions, et savoir souffrir suffisamment pour ce à quoi on est attaché, quoique ce dernier point puisse convenir à tout le monde. //

- Tu évites d'oublier les gens ? Mh... Heureusement que je n'ai pas précisé mon patronyme, je n'aime pas être fichée. Et donc, que faisons-nous maintenant ?

- C'est trop tard, Arsenic associé à ton visage suffit. Et puis, je crois que même sans ton prénom je me serais souvenu de toi et ton apparition avec ta chouette dans ce couloir.


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Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 21 Oct 2010, 20:06  Répondre en citant

- C'est trop tard, Arsenic associé à ton visage suffit. Et puis, je crois que même sans ton prénom je me serais souvenu de toi et ton apparition avec ta chouette dans ce couloir.

- Je vais le prendre comme un compliment.

// Arsenic avait senti que le Gryffondor commençait à s'ennuyer. Elle un peu moins. N'importe qui d'assez observateur aurait pu se rendre compte que ce Lunilo étouffait quelques secrets. À l'instant, il avait été tenté de s'emporter, la jeune femme l'aurait juré. Néanmoins, Arsenic était si peu curieuse qu'elle ne s'attarda pas sur ce détail. Elle le glissa quand même dans un coin de son esprit, prête à en faire allusion si nécessaire. Puis, elle se dit que puisqu'il la reconnaîtrait, autant donner son nom. //

- Rosidae.

// Les deux autres ne comprirent pas instantanément. Arsenic se montra du doigt et les yeux du Gryffondor s'illuminèrent. Au moins l'un deux avait capté l'information. La jeune femme soupira et caressa la poitrine de sa chouette. //

- Peut-être devrais-je me retirer pour que vous puissiez terminer votre discussion ? Bien que vous sembliez l'avoir oubliée...

// Elle les questionna du regard, un sourire las sur le visage. Se sentir de trop l'indifférait mais il fallait qu'elle s'entraîne à interagir poliment avec les individus. Sept années à Poudlard et toujours sans relation. Son père l'avait prévenue. Elle devait faire des efforts. //


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Sally River

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 28 Déc 2010, 23:19  Répondre en citant

// Sally, contrairement à la majorité des habitants de Poudlard, ne craignait nullement d'emprunter le couloir du deuxième étage, aile nord. Même que la plupart du temps, lorsque tout le monde se déplaçait entre deux cours, elle préférait l'emprunter plutôt que de se faire prendre à sens inverse dans une tumulte de sorciers rendus impatients par les études.

Ce jour-là, de plus, il faisait particulièrement froid et gris. L'atmosphère était tellement morose que même les armures étaient un peu plus penchées qu'à l'ordinaire. Tout sentait l'ennui et l'envie de voir cette journée se terminer. Dans ce couloir, donc, un silence de mort régnait et tout ce que l'on pouvait entendre était le claquement des talons de Miss River sur le plancher. Elle avait l'intention de se rendre à l'infirmerie, au troisième étage, afin de demander conseil à l'infirmière bien qu'elle eut préféré ne pas avoir à le faire, ne l'appréciant pas beaucoup. //

** Stupide vélane, vaudrait mieux que je trouve une personne plus intelligente et au plus vite. **

// Alors qu'elle passait devait l'une des grandes fenêtres, Sally entendit un tapotement sur la vitre s'apparentant beaucoup à celui que faisaient les chouettes. Elle regarda dans cette direction et, en fait, c'était bien un oiseau. SON oiseau !? //

- Kaya, tu m'étonneras toujours, murmura-t-elle en ouvrant la fenêtre rapidement pour ne pas laisser trop d'air vif entrer. Comment as-tu réussi à... oh, et puis on s'en fiche, donne-moi cette lettre que tu tiens, ma belle.

// À sa patte était (un peu trop, le pauvre rapace devait avoir mal) solidement attachée une lettre. Doucement, Sally retira la missive et flatta un peu les plumes de Kaya qui tourna ses grands yeux à l'éclat luminescent vers sa maîtresse en signe de reconnaissance. Puis cette dernière ouvrit la fenêtre à nouveau pour laisser sa chouette s'envoler. Elle s'intéressa à la lettre, sur laquelle aucun nom n'était écrit mis à part le sien. Mais elle reconnut instantanément le nom. Dans un hoquet de surprise, elle rebroussa chemin en oubliant complètement l'infirmerie. Il lui fallait à tout prix lire cette lettre dans son bureau, et maintenant. //


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Joueuse


Messages : 3745
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année
MessageDate du message: Sam. 01 Jan 2011, 14:20  Répondre en citant

// Amarel resta figé, la bouche entrouverte de stupéfaction. Sa respiration accéléra alors qu'il se laissait glisser le long du mur, indifférent au fait que certaines personnes puissent le surprendre. Ce n'était pas possible. Endoloris, son hibou, venait de lui apporter un parchemin cacheté au seau du Ministère de la Magie. Dès qu'il avait vu le M mauve, le Serpentard avait compris que quelque chose clochait. Mais jamais il n'aurait pensé que cela puisse lui arriver, à lui, orphelin depuis six ans, sans famille connue, avec des antécédents juridiques, du côté moldu au moins. Et un meurtre sur les bras.

Amarel avait bien songé à une exclusion de Poudlard pour faute grave, au renvoi de l'orphelinat. Il avait même imaginé un minuscule instant qu'on lui avait trouvé un oncle au cinquième degré qui voulait bien de lui ou un truc dans le genre. Il était prêt depuis longtemps à subir une arrestation en règle, un jugement, une amende ou autres, puisqu'il se savait parfaitement plongé intégralement dans l'illégalité depuis qu'il avait commencé à manipuler la magie noire. Mais l'adoption, jamais au grand jamais il n'y avait pensé.

Adopté. Il allait être adopté. Juste avant sa majorité. Le pire, c'était que l'initiative venait de Norvège. Son pays d'origine. La pensée qu'il allait retourner en Norvège fit apparaître sur son visage une esquisse de sourire. Esquisse qui disparue bien trop rapidement lorsqu'il relut le parchemin pour lire le nom de celui qui souhaitait l'adopter. Merlin. Pourquoi le destin s'acharnait il sur lui, orphelin de père et de mère, simple préfet de Serpentard. Certes, le nom de son futur tuteur expliquait tout mais... déjà il ne pensait pas qu'IL peut avoir un frère, ni que les guerres mafieuses de son père allaient lui pourrir la vie aussi longtemps. Car celui qui comptait adopter Amarel était nul autre que Grégoire Lestranges, lointain descendant des Black au sang mêlé, frère de celui qui avait péri sous les coups d'Amarel. Frère de celui qui avait kidnappé Amarel, qui l'avait battu, frappé, violé. Frère d'August Lestranges.

Amarel commença à trembler. D'une main peu assurée, il agita sa baguette pour lancer un sort d'insonorisation et de camouflage. S'il n'avait plus pleuré depuis la mort de ses parents, il sentit une larme s'échapper de ses yeux. Suivie par des dizaines, et des dizaines d'autres. Amarel se recroquevilla contre le mur. Le Ministère était d'accord pour l'adoption, sinon il ne lui aurait pas fait parvenir ce message. Enfin, le Ministère n'avait pas son mot à dire, Lestranges étant passé par la Norvège pour les démarches juridiques, et Amarel était encore rattaché à son pays natal.

Le parchemin s'échappa des mains et glissa par terre. Hors du camouflage du jeune sorcier. Le sortilège qu'Amarel avait lancé était suffisamment puissant pour qu'un élève passe devant lui sans le remarquer, mais le Préfet de Serpentard doutait qu'il puisse résister à un professeur. Mais pour la première fois de sa vie, il s'en fichait. //


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Zougui Akane

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 02 Jan 2011, 21:22  Répondre en citant

// Zougui marchait tranquillement dans le couloir du deuxième étage, profitant des derniers instants de répit qui restaient. Les cours recommençaient le lendemain et les vacances n'avaient pas duré assez longtemps à son goût. Quand pourrait-elle à nouveau profiter de ces longues balades solitaires dans le château déserté ? Quand pourrait-elle à nouveau passer du temps avec ses amies ? Elle grimaça à cette pensée. Durant ces deux semaines de congé, elle n'avait toujours pas recroisé Sally et ne s'était donc pas réconcilié avec elle. Mais dans un sens, peut-être que cela était mieux car la Serdaigloise n'avait aucune intention de s'excuser alors qu'elle estimait ne rien avoir fait de mal. Contrairement à la jeune directrice de Serpentard. Même si cette dernière avait trop de fierté pour l'avouer. Perdue dans ses pensées, la préfète baissa lentement son regard au sol quand son pied heurta un bout de papier qui traînait là. Un bout de papier ? Non. C'était une lettre. Marquée du seau du Ministère de la magie. La jeune fille se baissa et la ramassa du bout des doigts. //

** Une lettre du Ministère... si c'est important... va falloir que je la ramène à l'abruti qui l'a perdue... **

// Maudissant son grade de préfète qui l'obligeait à faire ce genre de bonne action, elle déplia le parchemin et lu le nom du destinataire. //

** Amarel Prince... **

// Elle replia aussitôt le papier. Le reste ne l'intéressait pas de toute façon. Zougui soupira. Pourquoi fallait-il qu'elle tombe toujours sur lui ? Elle n'avait pas spécialement envie de revoir sa tête. //

** Tant pis, je vais la remettre à Sally, elle se débrouillera avec lui. **

// A peine eut-elle cette pensée qu'elle perçut comme un vacillement dans l'air non loin d'elle. Elle plissa ses yeux émeraude, concentrée. Rien. Mais elle était sûre de ce qu'elle avait vu. Un sort de camouflage ? Au point de s'en rendre invisible, ce n'était pas du niveau d'un élève. A moins que... Prise d'une intuition soudaine, la préfète s'accroupit et posa la lettre au sol, avant de donner une pichenette dedans qui l'expédia sous la bulle de camouflage (si il y en avait vraiment une). Arrivé à une certaine distance, le parchemin disparut purement et simplement. Zougui se releva gracieusement. Elle avait raison finalement. Mais si c'était bien Amarel Prince là-dessous, il préparait sûrement un mauvais coup et il fallait mieux ne pas rester dans les parages. Elle commença à s'éloigner, ne souhaitant pas spécialement lui servir de cobaye. //


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Joueuse


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Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année
MessageDate du message: Lun. 03 Jan 2011, 11:13  Répondre en citant

// Amarel restait immobile, recroquevillé contre le mur, les jambes serrées contre la poitrine et la tête entre ses bras. Il n'avait pas envie de bouger. Il ne voulait pas continuer à étudier, innocemment, en attendant que Lestrange vienne le chercher. D'autant plus qu'il était encore sous la juridiction de la Norvège et que là-bas, la majorité sorcière était à 21ans. Amarel se leva brusquement, veillant à rester sous le champ de camouflage. Dans un excès de rage, désespoir et fureur il frappa le mur dans un coup de pied agacé. Une bêtise. Alors qu'il sautillait et se tenant son pied endoloris, il remarqua quelque chose, à terre.

Sa lettre. Il n'y avait pas prêté attention. De rage, il fit de la lettre une boule qu'il envoya loin dans le couloir. Il n'y avait personne heureusement. Amarel ne songea même pas un seul instant que son sort pouvait être défaillant et lui masquer partiellement la réalité. Sortant de sa bulle de camouflage, Amarel se dirigea droit vers la plus proche fenêtre, sans voir la Préfète de Serdaigle. Là, il regarda le Parc. Et la forêt. Presque inconsciemment, il se passa une main sur les cicatrices qui s'étaient ajoutées sur son torse à celles déjà anciennes. Et s'il ne se trompait pas sur le compte de son futur père adoptif, il y en aurait de nouvelles sous peu.

Amarel ferma les yeux. //

- Par Salazar, ce n'est pas possible. Qu'est ce que je peux faire, Merlin Tout-Puissant ?

// Amarel se retourna lentement, gardant les yeux fermés, pour se mettre dos aux vitraux. Il se passa une main dans la nuque puis sur le visage, suivant la cicatrice qui lui barrait la tempe et qu'il masquait le plus souvent avec ses cheveux et des lunettes de soleil. Qu'il avait laissées dans sa salle commune d'ailleurs. Il connaissait par coeur les marques immondes qui marbraient son corps. Son pouce traça, sur sa chemise, celle qui était sur son bras. //

- Combien, combien de temps vais-je devoir payer les erreurs de mon père ?

// Amarel se détendit contre le mur, cherchant activement une énième pirouette pour se sortir de là. Son père l'avait souvent loué pour son esprit d'analyse et de manipulation. D'ailleurs, il avait réussi, à dix ans, à leurrer un sorcier aguerri et rompu à la magie noire. A seize ans, il n'avait aucuns doutes quant à manipuler le Ministère. S'énerver ne servait à rien. Il devait juste corrompre quelques politiciens, à la rigueur, aller voire ce Lestrange... Il pouvait...

Amarel interrompu ses pensées. Il ne pouvait rien faire. Il n'avait ni argent, son compte étant bloqué jusqu'à sa majorité, et il n'avait aucune crédibilité au Ministère. Le Préfet de Serpentard ouvrit brusquement les yeux. Faisant une nouvelle fois volte face, il leva son bras pour frapper le vitrail. Il s'immobilisa alors que ses yeux noirs rencontraient ceux de Zougui Akane. Ses yeux noirs se fixèrent ensuite sur le parchemin que tenait la Préfète. Parchemin déplié. Défroissé. Lu. //

- Oh non, Merlin, ne me dis pas que... Depuis combien de temps es tu là ?


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Zougui Akane

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 03 Jan 2011, 20:21  Répondre en citant

// A peine avait-elle fait quelques pas dans le couloir désert qu'un léger bruit se fit entendre près de ses pieds. Zougui baissa lentement les yeux, s'attendant au pire, mais ce n'était qu'une boule de papier. Formée à partir de la lettre qu'elle avait expédie sous la bulle de camouflage. Elle la ramassa à nouveau du bout des doigts en la contemplant, sourcils froncés. la seule explication était que ce n'était pas Amarel prince la personne qui se cachait. Mais alors qui ? Il n'y avait pas tant d'élèves capables de tels sortilèges...
La jeune fille entreprit de défroisser la lettre en soupirant. Elle allait finalement devoir s'en rendre au plan initial, soit remettre le parchemin à Sally. Et celle-ci risquait fort de se poser des questions si la serdaigloise lui confiait une boule de papier. Alors qu'elle avançait en lissant le papier, des pas se firent entendre derrière elle, suivis d'un monologue dont Zougui reconnut vite l'auteur. Elle leva les yeux au ciel. //

** Finalement, j'avais raison sur tout la ligne. **

// Mais pourquoi avait-il chiffonné et jeté la lettre dans le couloir ? Visiblement, il se croyait seul pour parler de la sorte, car elle entendait distinctement ses paroles. Alors qu'il se retournait, poing levé, dans l'intention de déverser sa rage contre les pauvres vitraux, son regard noir se ficha soudain dans celui émeraude de la préfète à demi-retournée, sa lettre à la main, son habituel air totalement indifférent affiché sur son visage fin. //

- Oh non, Merlin, ne me dis pas que... Depuis combien de temps es tu là ?

// A ces mots, la jeune fille hésita sérieusement entre plusieurs réponses. 1) Lui répondre "Un soucis ? une angoisse peut-être ?" première phrase qu'il avait prononcé lors de leur première rencontre. 2) lui répéter mot pour mot tout ce qu'il avait dit et le laisser déduire la réponse lui-même. Finalement, elle opta pour un grand sourire ironique, ce qui revenait au même en fait. Elle reprit enfin la parole, désinvolte. //

- Eh bien je suis là depuis que j'ai vu un parchemin traîner dans le passage, que je te l'ai renvoyé sous ta jolie bulle de camouflage avant de m'éloigner et que tu la relances dans le couloir. Pas très intelligent si tu ne veux pas qu'on la lise.

// Son regard restait fixe, et son visage sans émotion. //

- J'attendais donc patiemment que tu aies fini ton monologue et ta crise de colère avant de te rendre ce bout de papier, parce que désolée mais je n'avais pas l'intention de partir à ta recherche dans le château après.

// Elle ouvrit la paume de sa main qui tenait la lettre et pointa sa baguette sur celle-ci. Des plis se formèrent et elle se transforma bientôt en un petit avion en papier, qui s'envola vers Amarel avant d'atterrir dans ses mains et de se redéplier. Ses traits demeuraient impassibles et son regard, orné d'une lueur hantée que seuls les gens attentifs pouvaient discerner, restait fixé sur le préfet de Serpentard. //

- Si tu veux savoir, non je ne n'ai pas lu cette lettre. Je me fiche des affaires des autres. Et tu ne fais pas exception.


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Sally River

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 05 Jan 2011, 17:58  Répondre en citant

// Sally, fidèle à son habitude, devait encore une fois passer par ce fameux couloir du deuxième étage. Cette fois-ci, par contre, elle n'avait nullement l'intention d'aller s'imposer l'insupportable présence de l'infirmière puisqu'elle avait réglé son problème par elle-même. Alors que de ses grandes et gracieuses enjambées elle parcourait le corridor soit disant ''hanté'', la directrice de maison s'arrêta à la grande fenêtre où, quelques jours plus tôt, sa chouette l'avait apostrophée afin de lui remettre une missive. Missive qui, sois dit en passant, lui trottait toujours dans la tête depuis cet instant. Elle l'avait lue, certes, mais son contenu occupait une grande partie de son esprit déjà surmené.

Perdue dans ses pensées, la dame eu un léger sursaut lorsqu'elle entendit deux voix familières s'élever au tournant du couloir. Ne pouvant pas s'assurer de l'identité des deux personnes puisqu'elle était littéralement de ''l'autre côté du tournant'', Sally se redressa et, silencieusement, alla voir ce qui se passait. Comme en avaient jugé ses oreilles, les individus mystère étaient son préfet, Amarel Prince, et celle de Serdaigle, Zougui Akané. Sa Zoug'. Sa jeune amie, à qui elle n'avait pas parlé depuis une éternité. Avant qu'ils n'aient pu remarquer la présence de la Serpentarde, l'étudiante eut le temps de dire : //

- Si tu veux savoir, non je ne n'ai pas lu cette lettre. Je me fiche des affaires des autres. Et tu ne fais pas exception.


// La professeur s'éclaircit la gorge afin d'attirer l'attention des préfets. Apparemment, ni l'un ni l'autre ne s'attendaient à la trouver là. Mais alors vraiment pas. Amarel semblait troublé, ses yeux étaient hagards, alors que Zougui, imperturbable, avait un air plus cynique qu'autre chose. //

- De quelle lettre parlez-vous, Miss Akané? Celle que vous tenez dans vos mains, Prince? demanda-t-elle de sa voix cristalline, n'aimant pas spécialement user du vouvoiement à son égard. Que s'est-il passé?

// Son ton était ferme. Sachant que les deux personnes devant elle étaient très intelligentes, elle ne tenait pas à se faire envoyer promener. Aussi ne se retenait-elle pas de regarder la Serdaigloise, bien qu'elle évitait de très habile et subtile façon son regard. //


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Joueuse


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MessageDate du message: Mer. 05 Jan 2011, 20:46  Répondre en citant

// Amarel s'apprêtait à dire à Akane de se taire et de se mêler, justement de ses affaires lorsqu'une voix à laquelle il ne s'attendait plus résonna un peu plus loin. Alors qu'il avait définitivement perdu le masque impassible qui le caractérisait pourtant si bien, sa directrice de Maison prit la parole. //

- De quelle lettre parlez-vous, Miss Akané? Celle que vous tenez dans vos mains? Que s'est-il passé?

// Les deux dernières phrases s'adressaient au Préfet de Serpentard. Aussi tenta t il de reconstituer un visage calme et serein. Chose difficile à faire. Amarel froissa la lettre une nouvelle fois et, masquant partiellement le seau du Ministère de ses mains fines, il la mit dans sa poche. Il était nerveux et cela se voyait. Jamais encore depuis le meurtre de ses parents il avait perdu autant de son sang froid et de son impassibilité. De plus, si Sally River se souvenait des trois cours qu'il avait séchés ces dernières, de l'insolence dont il avait fait preuve face à son professeur de Runes ou pire, si July Andrews avait rapporté le fait qu'il avait utilisé au coeur de l'école un sort de Magie Noire... Il était cuit. D'une voix ferme cependant, avec un petit sourire légèrement forcé mais suintant l'assurance, il répondit à la responsable des Serpentard : //

- Oh ! Mais rien de bien grave Madame. Juste un malentendu.

// Amarel ne connaissait que peu sa directrice mais les échos qui lui étaient parvenu lui avaient appris qu'elle détestait les pirouettes et les mensonges. Faisant mentalement une grimace, Amarel pria Salazar, Dieu et autres bienfaiteurs pour que Zougui Akane ne la ramène pas et qu'elle taise le fait qu'il eut par deux fois envoyer promener une lettre du Ministère. Une petite voix en lui lui murmura qu'il allait peut être, un jour, devoir se confier à quelqu'un et qu'il ne pouvait tout régler tout seul. Amarel tâcha de faire taire cette voix sournoise selon lui et reprit, fixant ses yeux noir onyx dans ceux de son homologue Bleu et Bronze. //

- Juste un malentendu que nous avons réglé. N'est ce pas, Akane ?

// Discrètement, Amarel agita sa main dans sa poche pour déchirer la lettre et y mettre le feu au plus vite. Malheureusement, les parchemins du Ministère devaient être renforcé car malgré tous ses efforts, il ne parvint à rien. //


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Zougui Akane

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 06 Jan 2011, 19:43  Répondre en citant

// A peine sa dernière phrase prononcée, Zougui entendit un raclement de gorge derrière elle qui la fit légèrement tressaillir. Elle se retourna lentement, son regard vide d'expression cherchant l'auteur de ce bruit. Ses yeux d'émeraude tombèrent alors sur Sally. Pendant une brève seconde, son visage fin sembla s'éclairer et prendre vie. Puis elle se rappela que la jeune femme et elle étaient fâchés et l'étincelle de joie disparut aussi vite qu'elle était venu, parant son regard d'une infinie tristesse. La voix qu'elle avait tant aimé, qui l'avait consolé dans les pires moments de sa vie et qui a présent lui faisait l'effet d'un coup de poignard s'éleva dans le silence qui régnait dans le couloir aux murs de pierre. //

- De quelle lettre parlez-vous, Miss Akané ? Celle que vous tenez dans vos mains, Prince ? Que s'est-il passé ?

// Les yeux irréels de la serdaigloise allèrent de la Directrice vers Amarel qui s'agitait. Celui-ci, froissant la lettre dans sa poche tentait visiblement de se reconstituer un visage impassible. Zougui ne l'avait jamais vu paniqué à ce point. A part peut-être quand il avait fait un malaise près des Cuisines. Incident qu'elle avait gardé pour elle. Le préfet assura qu'il s'agissait d'un malentendu avant de planter ses prunelles sombres dans celles de la préfète. //

- Juste un malentendu que nous avons réglé. N'est ce pas, Akane ?

//La préfète retint un ricanement. Pour une fois, elle contrôlait la situation. Situation qui pouvait tourner en la défaveur de Prince si elle révélait tous les détails. A nouveau son sourire ironique se dessina tandis que son regard restait fixé dans celui du serpentard. Cela ne dura que quelques secondes avant que son habituel air indifférent ne reprenne la place, secondé par sa voix neutre. Cela l'amusait brièvement de le voir douter de la tournure de la situation, mais après tout elle n'en avait rien à faire de sa vie. //

- Bonjour professeur River. Il y avait juste un bout de papier à son nom qui trainait au milieu du passage. J'ai cru bon de le lui redonner.

/ /La jeune fille s'efforçait de garder son masque impénétrable face à celle qui faisait toujours parti de ses meilleures amies malgré leur différent. Même si elle estimait que c'était à Sally de fournir des explications, lorsqu'elle voyait la jeune femme arborer une attitude si froide, elle se sentait presque obligée de lui pardonner, de s'excuser pour tout et pour rien afin que tout redevienne comme avant.

Elle s'était pourtant jurée longtemps auparavant de ne plus s'attacher aux gens de cette façon pour ne pas se retrouver dans une telle situation, et elle avait presque réussi à tenir cette promesse. Mais avec Emy et Sally, cela avait été différent. Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Elles étaient devenues sa seconde famille. Sa force et sa faiblesse. La seule chose qu'elle ne supporterait pas de perdre. //


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