Hiboux Nomade Notes
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Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 23 Déc 2010, 20:54  Répondre en citant

- Et il n'est pas plus courant qu'un Serpent, aussi prétentieux soit-il, se mêle des affaires des autres. Tu as peur que ton camarade ne sache pas se débrouiller tout seul ?

// La Serdaigle avait le visage aussi froid qu'une statue. En revanche, ses yeux bouillonnaient. Arsenic réprima un sourire. //

- Qui menace qui ? Apprends à discerner la menace de la simple... prévention.

// Alors que la vert et argent allait répondre, un claquement de porte la coupa dans son élan. Le bibliothécaire venait de reconduire le groupe de Serpentards vers la sortie. Et lorsqu'Arsenic détourna le regard pour chercher celui de l'autre fille, elle s'aperçut qu'elle était seule. Elle tourna sur elle-même, à la recherche de ses cheveux noirs. La bleu et bronze était retournée à sa table. Pour la première fois depuis longtemps, la jeune femme au nom de poison eut envie d'agir comme un serpent. Elle se dirigea de son pas disgracieux vers sa camarade et, une fois à sa hauteur, elle parla. //

- Ainsi, la Préfète des Oisillons se comporte en lâche. Tu es sûre de ne pas cacher une écharpe verte dans ton dortoir ?

// Arsenic dévoila ses dents blanches parfaitement alignées dans un sourire plus que malsain. Elle ne se sentait plus elle-même. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas énervée, des années même. Mais cette fille... La première a l'ignorer de cette manière. Cela l'avait offusquée. Pour qui se prenait-elle ? //

- Ton blason te brûle-t-il la poitrine ? N'aurais-tu pas envie de le retirer pour cesser d'agir en exemple ?

// La jeune femme regarda la Serdaigle. Elle n'avait pas bronché aux propos d'Arsenic, mais la lueur dans ses yeux prouvaient qu'elle se contenait. Ravie de pouvoir lui rendre la pareille, la vert et argent salua sa camarade d'un signe de la tête et tourna les talons. Elle en avait presque oublié son livre. Elle marcha lentement vers le comptoir pour emprunter l'imposant volume. //


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Zougui Akane

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 24 Déc 2010, 11:04  Répondre en citant

// A peine retournée à sa place, Zougui entendit les pas de la Serpentard qui la suivait. Tout en rangeant ses affaires dans son sac, elle soupira d'ennui et s'apprêta à sortir une remarque du genre "Tu t'es mise en mode pot de colle ou alors tu ne peux plus te passer de moi ?" mais l'autre jeune fille fut plus rapide qu'elle. //

- Ainsi, la Préfète des Oisillons se comporte en lâche. Tu es sûre de ne pas cacher une écharpe verte dans ton dortoir ?

// En temps normal, la préfète aurait trouvé cette remarque aussi pitoyable qu'inutile. Mais quelque chose dans le ton de son interlocutrice avait totalement changé. Ses mots étaient comme un poison glacé qui s'insinuait dans son esprit, corrompant le sang froid qui pulsait dans ses veines. Certes, elle n'avait pas toujours été aussi neutre, passive et indifférente. Tout cela était dû à une série d'évènements qui, si elle avait eu lieu avant la Répartition, aurait grandement influencé le Choixpeau dans son choix. Mais cela n'était pas le cas et elle avait été envoyée à Serdaigle. Choix dont elle ne s'était jamais plainte. Maison qui lui correspondait parfaitement. Sa lâcheté, tel était donné comme nom à son comportement par la 7ème année, n'était dictée que par son indifférence et sa prudence. //

- Ton blason te brûle-t-il la poitrine ?

** C'est lui qui me fait considérer cet endroit comme mon foyer. **

- N'aurais-tu pas envie de le retirer pour cesser d'agir en exemple ?

** Qui parle d'exemple ? **

// La jeune fille garda ses remarques pour elle. A quoi bon les énoncer ? La Serpentard ne comprendrait pas de toute façon. Elle était si étroite d'esprit. Intérieurement, Zougui la plaignait. La serdaigloise n'avait jamais réellement cherché à agir en exemple. Elle trouvait juste une certaine liberté à travers son insigne. Oui, comme elle plaignait sa camarade qui semblait si hermétique aux autres raisons que celles qu'elle imaginait. Elle ferma son sac et retourna vers son interlocutrice un regard plein de dédain. Visiblement, celle-ci était satisfaite car elle s'en alla. Dès ce départ, la préfète se sentit comme libérée d'un étau de glace, dont elle n'avait pas soupçonné l'existence. Cette Serpentard était...malsaine. Rien que cet aura de folie qui l'entourait quand elle lui avait parlé... On aurait presque dit une autre personne. A peine humaine.
Coupant court à ces pensées négatives, Zougui passa la lanière de son sac à son épaule et se dirigea de son pas harmonieux vers la sortie. Arrivée au niveau du bureau du bibliothécaire, où la jeune femme rousse attendait pour emprunter un épais volume, elle fit une pause. //

- Garde ton venin pour toi. Tes paroles sont vaines, murmura Zougui de voix aussi inexpressive que son visage.

// Sans attendre une quelconques réponse, qui somme toute ne l'intéressait pas trop, elle poussa la porte et sortit de la pièce. //


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Joueur


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Guilde : Escape Guilde
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Lun. 27 Déc 2010, 23:58  Répondre en citant

// Darren a peine sorti de cours, poussa la porte de la bibliothèque et se dirigea vers le rayon ou étaient entreposés la plupart des livres concernant la botanique. Darren était un jeune homme de nature assez curieuse. Il était intéressé par de multiples domaines différents et la botanique en faisait partie. Enfant, il avait pris l’habitude d’aller se perdre dans les plantations du voisin et d’y observer la faune et la flore pendant des heures.
Parcourant les étagères remplies de livres, il fini par tomber sur un ouvrage susceptible de l’intéresser : « Plantes aquatiques nord-européennes ». Après avec exécuté une série d’acrobaties pour s’emparer du livre à cause de l’échelle qui, visiblement, n’avait pas l’intention de se déplacer, Darren se dirigea vers la première table libre qu’il aperçut.
Feuilletant les pages du bouquin, Darren ne vit pas le temps passer. Une bonne partie des élèves avaient déjà quittés la bibliothèque pour rejoindre leur salle commune respective.
Il se leva à son tour pour ranger l’ouvrage qu’il avait emprunté. En replaçant le livre à sa place, Darren fit tomber un journal qui, avant d’atteindre le sol, rebondit sur la tête de ce dernier. Toujours aussi curieux, il ne put s’empêcher d’y jeter un coup d’œil. En l’ouvrant, Darren s’aperçut qu’il s’agissait du journal de l’école avec en première page : « David Brant à Poudlard » la suite précisait que ce dernier assisterait à un match de Quidditch afin d’y repérer de jeunes talents. //

** David Brant ? C’est qui celui là ? En tout cas, vu la façon dont son portrait à été traité, le précédent propriétaire de ce journal ne devait pas beaucoup l’apprécier. **


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Sally River

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 30 Déc 2010, 17:41  Répondre en citant

// Interrompue la veille par sa chouette qui avait fait une apparition impromptue par la fenêtre d'un couloir, Sally n'avait pas pu se rendre (à son plus grand dam (ou pas)) à l'infirmerie afin de demander conseil à Ashley. Le lendemain, elle avait perdu toute volonté de supporter plus de deux minutes que l'infirmière lui prodigue ses conseils et avait décrété qu'il serait plus sage pour la santé des deux demoiselles d'aller chercher un livre à la bibliothèque. Nooj Drosbak, le bibliothécaire, lui fit un discret signe de la tête à son entrée, signe auquel elle répondit de la même façon. La Serpentarde avait beaucoup de respect pour cet homme. Puis elle se mit a arpenter les rangées de cette salle qu'elle commençait à connaître plus que bien. Il lui fallait la version intégrale du «Guide du Guérisseur» ainsi que «Indispositions et affections magiques les plus communes». N'ayant que rarement eu l'occasion de feuilleter ce dernier livre, il lui faudrait un peu plus de temps pour le trouver alors qu'en quelques minutes la DDM tenait le premier dans ses mains. La seule chose dont elle se rappelait concernant l'autre ouvrage... c'est que la reliure était complètement brune. Heureusement elle se trouvait dans la bonne rangée donc la tâche ne serait pas trop ardue. //

** Brun... brun... brun... ah ? **

// Étirant le bras, elle attrapa un livre qu'elle croyait être le bon, l'ouvrit et tomba sur des pages et des pages d'histogrammes de toutes les couleurs. Elle eut un frisson: il s'agissait d'un vieux manuel d'étude des moldus. Sally retourna voir le bibliothécaire afin de lui indiquer que ce livre ne se trouvait pas dans la bonne rangée. À peine arrivée, deux élèves de première année à l'air candide la bousculèrent pour emprunter des ouvrages dont ils avaient probablement besoin pour leurs devoirs. Réalisant que c'était l'imposante Miss River qu'ils venaient de bousculer, tous deux se tournèrent vers elle avec un air effrayé. //

- Vous auriez pu faire attention, messieurs
, fut tout ce qu'elle dit, mais d'une manière singulièrement glaciale.

// Elle déposa l'ouvrage sur le bureau de Nooj et, à bout de nerfs, retourna à sa recherche. Ce n'est qu'au bout de quinze longues minutes que la belle mit enfin la main sur ce qu'elle cherchait. De loin, elle montra à son collègue les deux bouquins qu'elle comptait apporter dans son bureau puis quitta enfin ce havre de silence et d'études. //

** Avec un peu de chance, ils contiendront les informations nécessaires. **

// Avec beaucoup de chance, oui. //


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July Andrews

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 16 Jan 2011, 14:42  Répondre en citant

// July avait une heure de temps libre aujourd'hui, son professeur de potions (hourraaa !) s'était absenté pour une conférence très importante, sur les propriétés magiques d'un nouvel ingrédient, à Londres et il ne serait pas de retour avant le dîner. Voulant tuer le temps, la préfète de Gryffondor décida d'aller se réchauffer à la bibliothèque, vu qu'il faisait vraiment très froid en ce moment, et en plus... Elle avait un devoir de divination à rendre, un truc sur les feuilles de thé...

Bref, pour l'heure elle se rendit à la bibliothèque qui était bondée -comme toujours- d'élèves, le plus étonnant c'était qu'il y avait plus de Serpentards que d'habitude. C'était tout à fait compréhensible vu le froid de détraqueurs qu'il faisait dehors ! A en perdre la raison ça oui ! July passa -discrètement- devant le comptoir de la bibliothécaire, et suivit la rangée menant au fond de la bibliothèque, juste avant la réserve. Au fond il y avait... //

- Amarel...

// La jeune élève passa sa main sur son sac et tata un objet, elle était toujours là. Tant mieux. Elle prit une grande inspiration et s'avança droit vers l'héritier Prince. //

- Amarel Prince ! Ceci est à toi.

// July prit un objet emballé dans du papier journal, le déballa et tendit la statuette de cristal à son propriétaire. //

FLASH BACK ON

// July courait dans les escaliers, il faisait nuit et elle était seule dans le château. Elle revenait de l'infirmerie, sa robe encore tachée de sang. Elle atteignit enfin par miracle le tableau de la Grosse Dame, donna le mot de passe et entra à l'intérieur du petit couloir atteignant ainsi la Salle Commune de Gryffondor. Heureusement pour elle, il n'y avait personne. Elle prit un objet cassé en plusieurs morceaux et sa baguette, puis elle jeta son sac sur le canapé moelleux et s'assit à côté. Un sortilège de glue perpétuelle, oui c'était ça la solution. Elle lança ce sortilège à plusieurs reprises en essayant de coller les bons morceaux à la bonne place, elle ne devait pas se tromper car après ça serait fichu, elle ne pourrait plus rien recoller, ni décoller d'ailleurs. //

FLASH BACK OFF

// July ne trahit aucune émotion lorsqu'elle tendit la statuette, qu'elle avait cassée mais réparée avec soins, au préfet de Serpentard. //


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Joueuse


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Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année
MessageDate du message: Lun. 17 Jan 2011, 14:00  Répondre en citant

// Amarel se gratta pensivement la tête en fouillant du regard l'étagère. Il cherchait un livre ou un grimoire bien précis. Ou plutôt traitant d'un sujet précis. Les maléfices des grandes familles de Sang Pur. En effet, le jeune Prince profitait d'un trou entre deux cours spécialistes (métamorphose et études des runes), en allant à la bibliothèque pour faire des recherches personnelles. Ces derniers jours, il avait parcouru tout le droit sorcier qui s'étalait en une douzaine de volumes de plus de 1000 pages chacun, et avait désespéré de trouver seul une solution à son problème d'adoption. Il s'était donc rabattu sur l'histoire des Prince et des Prewett. Bon, sur cette dernière il n'avait rien appris de particulier, hormis le fait que c'était une vieille famille de sang pur et qu'il était apparenté de très loin à la famille Weasley du livre d'Histoire de la Magie. Mais ça, il s'en fichait.

Les Prince, en revanche, étaient bien plus intéressant. Famille de sang pur elle aussi, elle faisait de lui un des derniers sang pur, de pure souche. Elle remontait jusqu'à Merlin et possédait un Manoir qu'il n'avait jamais vu. Mieux encore, la famille Prince était apparentée au grand Severus Rogue, symbole serpentard de la dernière Guerre. Amarel en avait de suite ressenti une grande fierté bien qu'il n'ait pas une goutte de sang en commun avec ce grand sorcier. Mais les Prince, en tant que vieille famille sorcière, avait outre un Manoir, un riche patrimoine de sortilèges et de grands sorciers. Si ce qu'il avait lu dans un vieux livre d'histoire, un de ses ancêtres aurait été Ministre de la Magie au temps où le Ministère s'appelait encore le Conseil des Sorciers. Un autre, aurait fait passer une loi autorisant l'expérimentation des sortilèges sur les moldus, il a malheureusement (ou pas) fini à Azkaban.

A présent, Amarel recherchait les sortilèges familiaux des Prince. Des sortilèges qui, s'il comprenait bien ce qui était inscrit dans Généalogies et Coutumes des Sang Purs, n'était accessible qu'aux descendants directs des lignées. Donc lui.
Amarel fronça les sourcils lorsque sa main eut dépoussiéré le dernier grimoire de l'étagère. Rien, il n'y avait strictement rien sur les Prince. Ses yeux noirs cachés derrière des lunettes de soleil dérivèrent vers l'entrée de la Réserve. Un bon sort de camouflage, ou même, pour une fois, une autorisation d'un professeur, et peut être trouverait il son bonheur. Alors qu'il allait tout de même apporter le livre sur la Métamorphose Avancée, qu'il avait trouvé un peu plus tôt, pour l'emprunter, quelqu'un l'interpella. //

- Amarel Prince ! Ceci est à toi.

// Le dénommé Prince fit volte face, baissa la tête pour fixer ses yeux noirs dans ceux de July Andrews puis les fit dériver vers l'objet qu'elle lui tendait. Son cœur s'arrêta un instant de battre. Avant de repartir à une vitesse ahurissante. Dans un murmure, ne perdant pas de la tête le fait qu'il était entouré de plein d'élèves, il s'exclama : //

- Méfisto ! Salazar mais...

// Amarel, n'y croyant presque pas, saisit avec prudence le dragon en cristal. C'était un Vert Gallois, comme le patronus de sa mère. Le sien, qu'il n'avait produit qu'une fois et qui était tenté de gris à cause de la Magie Noire employée pour le faire "sortir", représentait un Norvégien à Crête de la taille d'une chimère. Amarel était profondément en colère contre July, mais à présent, il était aussi reconnaissant. Reconnaissant d'avoir réparé à la perfection ce symbole de l'amour de sa mère. Reconnaissant de ne pas juste l'avoir faire refaire, ne lui rendant ainsi qu'une pâle copie. Le Préfet de Serpentard darda son regard profond dans celui de July. Il espérait qu'elle comprendrait. Peut être n'était elle pas un cas désespéré. //

- C'est bien d'avoir songé à rendre ce que tu avais volé. Tu as de la chance, je n'ai pas porté plainte. Mais tâche de garder la bouche fermée ou c'est moi qui te la collerait.

// La menace était claire mais au travers des mots, Amarel remerciait Andrews de tout son coeur. Ses doigts, comme par automatisme, avaient recommencé à redessiner les contours transparents du chef d'oeuvre des Gobelins. Sa voix devenue inaudible, Amarel murmura, comme pour expliquer sa colère, son désarroi et aussi, peut être, sa vengeance qui se préparait. //

- C'était le patronus de Maman. Un dragon. Comme le mien.

// Augmentant le volume de sa voix pour que July n'ait plus à tendre l'oreille pour l'entendre et comprendre ses marmonnements, Amarel siffla entre ses dents, son ton, glacial, étant de nouveau pour masquer ce qu'il pouvait ressentir. Il ne savait pas si July allait encore le voir comme Prince, comme l'avait dit Ryo il y a peu, ou si elle allait continuer à percevoir l'Amarel qui se cachait sous la glace. //

- As-tu un coeur Andrews ? Si tu en as un, tu comprendras qu'espérer mon pardon ou ma reconnaissance est vain.


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 17 Jan 2011, 19:24  Répondre en citant

// Ryô était bien content d'être enfin sorti de l'infirmerie, aujourd'hui. Le temps que la potion pour ressouder ses os brisés agisse, il lui avait fallu une nuit. Ce qui n'avait pas vraiment plu au garçon. Qui n'était pas spécialement d'un naturel très patient, surtout avec tout ce qu'il devait traduire encore, même si en autre jours, déjà, il en avait fait pas mal, déjà. Ryô aimait aller vite, et vite et bien, si possible. ça ne le dérangeait pas plus que ça de travailler d'arrache-pied, après tout, les heures de malade, il s'y était habitué, du coup, c'était devenu quotidien. Disons que là, ce qui l'avait le plus énervé, c'était d'avoir donc perdu du temps sur son travail et de ne pas avoir pu se donner à son entraînement d'art martial quotidien. Surtout que maintenant qu'il était dans le monde des Sorciers, Ryô essayait un peu d'autres méthodes : il faisait tout en même temps. C'est-à-dire intégrer dans son entraînement quotidien les différents mouvements qu'il avait appris avec la baguette tout en jetant des sorts, jusqu'à ce que ça puisse devenir instinctif, qu'il n'ait pas à réfléchir. Après tout, c'était comme ça, dans la vie : quand on était en danger, on n'avait pas le temps de réfléchir à quoi faire pour sauver sa peau. Ryô en avait fait l'expérience, à Londres. Il rentrait tout simplement très tard de son deuxième emploi lorsque des voyous avaient cherché à le menacer, d'une manière pas très douce pour qu'il leur donne tout ce qu'il avait...
Ryô s'était défendu. Ainsi, les voyous avaient été surpris d'être tombés sur un étranger qui ne s'était pas affolé devant eux. Enfin. Si, un peu, tout de même. Mais Ryô avait appris à ne pas montrer ce genre de chose, alors dans ce genre de situation, ben il s'était défendu, tout simplement. Il avait même fait exprès dans les deux premiers coups de se laisser blesser, avant de mettre les deux autres au tapis. Pourquoi s'être laissé blesser ? Tout simplement pour pouvoir prouver à la police que ce n'était pas lui qui avait commencé, que tout avait été légitime défense, ce qui avait été vrai. Même si la légitime défense avait été un peu violente...

A la base, c'était juste un passe-temps pour Ryô, pour se défouler, pour évacuer le trop-plein d'énergie qu'il avait parfois, et aussi pour apprendre à se maîtriser, car à des moments, comme lorsqu'il était avec Amarel...ben son contrôle lui échappait totalement. Jamais il n'aurait pensé qu'il aurait dû un jour s'en servir pour protéger sa vie. Comme quoi...

Ryô se dirigeait vers la bibliothèque. De sa vie, jamais il n'en avait vu de pareilles. Déjà à cause de la magie qui l'animait, mais surtout au niveau de la grandeur et du contenu. Même les bibliothèques du Japon ne valaient RIEN à côté de cette bibliothèque-là. Vraiment rien. Malgré tous les ouvrages qui recouvraient les murs jusqu'au plafond.

Après avoir trouvé son chemin, Ryô inspira, avant de rentrer. Non, il ne s'était pas encore vraiment fait à la splendeur de l'endroit, c'était beaucoup trop grand, trop luxueux, trop...tout, quoi ! Il se sentait si...rien du tout, voire pire, un intrus dans cet immense tableau magnifique et unique. Comme si sa présence ne pouvait pas être tolérée.

Enfin, affrontant toujours tout comme d'habitude, Ryô finit par se lancer et par pousser la porte de bois massif. Et pénétra au milieu des allés, essayant d'ignorer tout le monde, car se retrouver en plein milieu de gens qu'il ne connaissait pas, ça le mettait souvent plus mal à l'aise que ce qu'on pouvait penser. Les regards des gens...dans le fond, Ryô les avait toujours craint. Du coup, il traça. Droit vers sa direction, sans traîner, fonçant.

Il avait le livre des sortilèges à rendre, puisqu'il l'avait scanné, à présent, Ryô allait chercher d'autres livres basiques pour traduire histoire de réapprendre tout ce qu'il avait su autrefois, et en anglais.

Alors une fois arrivé, n'ayant pas aperçu Amarel beaucoup plus loin tant Ryô s'était retranché sur lui-même dans cette ambiance où il se sentait stupidement mal à l'aise, il posa son sac sur une table, en sortit l'épais volume lourd qu'il se trimballait depuis qu'il était arrivé. Maintenant que son traducteur était comme neuf, il avancerait beaucoup plus vite. Et ça serait beaucoup plus léger, surtout. Même si porter du lourd ne dérangeait généralement pas trop Ryô...

Il y avait tellement de livres que Ryô ne savait plus vraiment où ranger exactement le volume qu'il avait emprunté. Alors il consulta tout simplement l'index dont une copie était accrochée un peu partout, puis Ryô chercha. Et eut une moue lasse : l'étagère était inaccessible à partir du sol...forcément, sinon, ça n'aurait pas été drôle...

Ryô sortit donc tout simplement sa baguette, la pointa vers le volume et prononça la formule pour faire flotter les objets. Sauf que le mouvement, il l'avait très bien assimilé, mais avec son accent japonais, "Wingardium Leviosa", c'était catastrophique, contrairement aux autres formules. Le premier mot, ça allait, là, aucun problème, c'était facile, malgré le "r" légèrement déformé. C'était la seconde partie. Le son "v" n'existait pas dans sa langue d'origine, et il n'y avait pas beaucoup de mots en anglais comportant cette consonne, du coup, Ryô avait toujours du mal, là. Ce qui avait toujours le don de l'agacer sérieusement, car il s'entraînait sans cesse, personellement !

Du coup, avant de prononcer, il remua à peine les lèvres, juste pour faire une tentative sans user de la magie, et lorsqu'il pensa que c'était bon, il envoya, en faisant bien le geste : //

- Wingardium Lebiosa !

// A son grand soulagement, le bouquin commença à se soulever, Ryô le conduisit jusqu'à la hauteur de l'étagère pour le placer...sauf qu'au moment de le ranger, justement, le gros volume vacilla et retomba lourdement vers le sol, en plein sur les pieds de Ryô, dont le visage se déforma par cette pression qui avait l'effet d'un gros quéron tombé de plusieurs mètres de hauteur. //

- gnnnnn...Kusooooooo

// Tout ça pour éviter d'envoyer un ridicule "AïE !!!", tout en évitant de faire trop de bruit car les bibliothécaires n'aimaient généralement pas le chahut, du coup.

Enfin, espérant ne pas avoir trop attiré l'attention avec son sort raté et son bouquin qui était tombé de haut, Ryô franchement pas content de se retrouver de nouveau dans une situation "comique", il ramassa le bouquin, sa mauvaise humeur commençant à émaner de lui.

Et là, il fixa l'étagère FACE à lui, à sa hauteur, avec une lueur dans le regard genre "ah, tu veux jouer ? D'accord, on va voir qui de nou deux est le plus fort !!", et d'un coup, écarta des bouquins histoire de faire une place pour son propre volume avant d'enfoncer celui-ci dedans en le matraquant un peu pour qu'il puisse rentrer de force, car forcément, la place était limite et le volume ne voulait pas rentrer.

Ryô y parvint, et là, il eut un air satisfait, genre "Et voilà le travail !" et allait se diriger vers une autre section pour s'en choisir un autre mais à peine tourna-t-il le dos qu'il se reçut un grand coup derrière la tête, lui faisant tirer une tête bizarre, du genre surpris sonné et énervé. En plus qu'il y avait des gens, ça, ça plaisait moins à Ryô...POURQUOI ce genre de mésaventure arrivait TOUJOURS quand il y avait du monde ??! //

** Je suis maudit ! ** déplora-t-il mentalement, commençant à serrer un poing dans sa manche un peu longue de sorcier, en essayant de respirer un bon coup pour ne pas exploser.

// Parce que là, il l'aurait fait, en temps normal. Et il défiait quiconque de rire. Là, furibond, il saisit le gros volume et le posa directement sur la table sans prendre la peine de le ranger, un peu brutalement, mais bon, il le posa tout de même. Fallait pas exagérer, tout de même !! Il voulait bien faire en respectant les règles, mais si ça se retournait en foutage de tronche, ça, non-merci ! Ils n'auraient qu'à se débrouiller tous seuls !

Voilà les pensées de Ryô, de sale poil parce que la honte le submergeait de nouveau. C'était souvent ainsi. Dès qu'il se sentait honteux, il s'énervait. Allant vers une autre étagère, il choisit un autre volume, épais aussi, sur les Potions cette fois, et se retira vers une table, où il s'affala sur la chaise, les pieds sur le rebord de la table, ouvrant son bouquin, et commençant à le traduire tout en ruminant encore un peu. //

- As tu un coeur Andrews ? Si tu en as un, tu comprendras qu'espérer mon pardon ou ma reconnaissance est vain.

// Cette voix venait de plus loin. Ryô la reconnaissait, du coup, il se tassa encore plus, genre "je suis pas là, oubliez-moi !" tant il redoutait les moqueries. //

** C'est pas ma semaine ! **


Couleurs utilisées dans ce message : indigo, #200050
July Andrews

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 17 Jan 2011, 22:53  Répondre en citant

- Méfisto ! Salazar mais...

** Ouais ouais c'est lui ! Enfin je crois ! **

// Amarel saisit le cristal avec prudence et July se retrouva ... Les bras ballants, elle fit mine de croiser les bras pour ne pas exprimer sa gêne, que faire dans une situation pareille ? Et pour s'enterrer encore plus elle se remit une mèche de côté puis elle recroisa à nouveau les bras sur sa poitrine, regardant toujours attentivement la réaction ma foi surprenante de l'héritier Prince. Il plongea son regard dans les yeux de la jeune fille et semblait lui faire passer quelque chose, qu'elle ne put déchiffrer de suite. A coup sûr, elle ruminerait toute la journée et une bonne partie de la nuit pour enfin comprendre ce qu'il voulait lui faire passer. Pour une fois ce n'était pas un regard méchant et dégouté, c'était assez frustrant sur le moment, non ce n'était pas ça. //

- C'est bien d'avoir songé à rendre ce que tu avais volé. Tu as de la chance, je n'ai pas porté plainte. Mais tâche de garder la bouche fermée ou c'est moi qui te la collerait.

- Je ne l'ai pas volé ! Je te l'ai pris quand ... Enfin bref ! Ce fut un jeu d'enfant de le réparer ! Non non ne me remercies pas c'est inutile !

// Elle avait une envie terrible de lui tirer la langue comme une gamine de cinq ans mais elle se contenta de sourire de bon cœur. //

- C'était le patronus de Maman. Un dragon. Comme le mien.

// July dû se rapprocher discrètement pour entendre ce que disait Amarel, ainsi donc elle comprenait maintenant pourquoi le Serpentard avait piqué une crise lorsque July avait accidentellement la petite statuette représentant un vert gallois. Mais elle sursauta vite et se recula quand elle rendit compte que le serpent avait augmenté le volume de sa voix, reprenant alors son masque glacial de tristesse. //

- As-tu un cœur Andrews ? Si tu en as un, tu comprendras qu'espérer mon pardon ou ma reconnaissance est vain.

- Si j'ai un cœur Prince ? Tu penses que j'aurais réparé cet objet qui t'es si précieux si je n'avais pas de cœur ? Et je n'ai que faire de ton...

BOOOOOAAAM !

- Euuh ?

// July se détourna légèrement d'Amarel pour observer le vacarme... En fait, elle ne fut pas surprise de trouver Ryo Masaki, qui était dans la même année qu'elle et surtout dans la même maison. Depuis qu'il était arrivé au château, il s'était montré un peu maladroit sur les bords, mais il n'était pas méchant. Ses camarades de Gryffondor faisaient ce qu'ils pouvaient pour l'aider. July lui lança d'une voix claire : //

- Un coup de main Masaki ? C'est pas ton fort de ranger apparemment !

** Dommage que je n'ai plus ma potion qui permet de comprendre les autres langues, ça avait eu un bon effet sur Prince ! **

- Tu as l'air euh ... Comment dire ? Embarrassé !

// Elle jeta un vif coup d'oeil à Amarel pour vérifier si il était toujours là puis revint à Ryo, et lui fit un grand sourire encourageant. //


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Joueuse


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MessageDate du message: Lun. 17 Jan 2011, 23:47  Répondre en citant

// Amarel eut un rictus méprisant lorsqu'Andrews riposta, ou plutôt tenta de riposter. Ce n'était sûrement pas parce qu'elle avait un coeur qu'elle lui avait réparé Méfisto, c'était plus parce qu'elle avait une conscience et qu'elle se laissait maîtriser stupidement par cette conscience. Alors que le Préfet de Serpentard réfléchissait à la bêtise profonde des Gryffondor, pour s'en convaincre il n'avait qu'à se remémorer le regard perdu d'Andrews un peu plus tôt, elle continuait de parler. Jusqu'à être brutalement interrompue par un bruit assourdissant.

Les deux préfets firent volte face à l'unisson. Amarel reconnut en un instant le responsable de ce vacarme. Ryo. Dans un sens, le Prince était surpris de l'identité du maladroit. Les deux fois qu'il l'avait rencontré, le garçon respirait plus l'adresse et la dextérité de tout combattant aguerri. En revanche, Andrews semblait en avoir l'habitude puisqu'elle éleva la voix et se moqua clairement : //

- Un coup de main Masaki ? C'est pas ton fort de ranger apparemment ! Tu as l'air euh ... Comment dire ? Embarrassé !

// Amarel haussa les sourires et leva un bref instant ses yeux au ciel. Elle rabaissait un élève de sa maison, au beau milieu de la bibliothèque qui était, par ce froid de détraqueur, remplie d'élèves des quatre maisons ? La solidarité gryffondoresque n'était qu'un mythe finalement. Le Préfet de Serpentard posa son regard froid, caché derrière des verres teintés, sur Ryo. Ryo Masaki visiblement.

D'une voix douce mais sarcastique, il tâcha d'écraser l'arrogance de July Andrews par une réplique bien placée après avoir, toutefois, mis sa statuette en sécurité dans son sac. //

- Alors Andrews, toujours à rabaisser les autres ? On dirait que tu n'as strictement rien appris de tes erreurs. Et dire qu'Harry Potter a été un Gryffondor. Il doit se retourner dans sa tombe en voyant dans quelle déchéance est tombée sa maison.

// D'un coup de baguette bien ajusté, il envoya le livre que tenait Ryo en haut de l'étagère, à sa place. Le grimoire hésita entre deux allées, bifurqua en longeant l'étagère pour ne pas frapper un élève puis se plaça sagement entre deux grimoires semblables. Amarel fit tourner sa baguette entre ses doigts. Il voyait bien qu'Andrews était embarrassée, presqu'autant que Ryo qui n'en menait pas large. Oh ! Bien sûr, Amarel avait bien vu que Ryo ne voulait pas ranger le livre de potion puisqu'il le lisait, mais de cette manière, le Préfet de Serpentard lui avait donné la clé pour savoir comment ranger un livre dans cette bibliothèque bien trop haute même pour un troll. Amarel poursuivit d'une voix moqueuse : //

- Alors Ryo, toujours à ne pas savoir se servir de ses mains et de sa baguette à ce que je vois. Ca en serait presque déprimant si on ne savait pas que tu n'es pas d'ici. On accepte vraiment de tout à Poudlard. Cette fois c'est Salazar qui doit être déçu.

// Amarel avait veillé à ne pas parler trop audiblement. Il savait pertinemment que toutes les pensées Sang Pures qui avaient fait le bonheur du Seigneur des Ténèbres et de Grindelwald étaient très mal perçues et pouvaient en choquer plus d'un. Et surtout, si un professeur entendait ses propos, il risquait le renvoi immédiat et donc le départ immédiat aussi en Norvège. Et la Norvège incluait obligatoirement Lestranges.

Amarel haussa imperceptiblement les épaules. Il prit dans sa poche un parchemin, vola une plume à l'élève la plus proche qui, en voyant son visage calme mais impassible, n'osa pas la réclamer. En deux trois coups de plume, il inscrivit des mots calligraphiés comme le lui avait appris sa mère dans le respect des traditions sang pur. Cela fait, il jeta la plume sur la table pour la rendre à la jeune fille et tendit le parchemin plié en deux à Ryo. //

- Tiens, ce sont des nouveaux de livres qui t'apprendront à réfléchir et à te servir de tes mains.


// En vérité, loin d'être des noms de quelconques livres ou aides à la magie, ce qu'Amarel avait inscrit ressemblait plus à un rendez vous. Un rendez vous exprimé en ces termes "Si tu as besoin d'aide en magie, je suis là. Ne brise pas la confiance instaurée ou tu risquerais de ne plus voir Amarel. RDV si tu le souhaites devant la salle commune des Gryffondor, ce soir, 22h." Amarel fixa Ryo, espérant que le Gryffondor n'allait pas s'exclamer dans une pitoyable tentative de faire plaisir, quelque chose comme "Mais c'est une excellente idée, je serais au rendez-vous" ou même un "je préfère voir Amarel que Prince". En réalité, Amarel espérait que pour une fois Ryo allait réfléchir en Serpentard. //


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 18 Jan 2011, 00:44  Répondre en citant

// Forcément, son exploit n'était pas passé inaperçu. Ryô avait un peu trop rêvé, comme souvent. Si les gens les plus proches s'étaient tus, c'était à cause du regard noir que Ryô lançait à ce moment là, défiant quiconque de faire le moindre commentaire. En gros, il se dissimulait dans un masque qui disait "faites-gaffe-je-mords", en gros, qu'il était mauvais, alors qu'en réalité, derrière, ses pensées ressemblaient plus à "LA HOOOOOOONNNNNNNTE elle est où la sortie ?!". Mais il préférait se montrer "méchant" plutôt que lâche ou dans le genre. Alors ça non. Ryô affrontait, la tête haute, même plus fort que lui. Même si ça devait lui porter à conséquence.

C'était exactement comme la veille à l'infirmerie, quand il avait refusé de dire comment est-ce qu'il s'était brisé la cheville. Il trouvait franchement que ça faisait mieux un genre de "je me suis battu contre un troll", plutôt qu'un "j'ai glissé dans les escaliers à cause d'une fiente d'un hibou". Non, très sincèrement, ça ne le faisait PAS DU TOUT !

Mais le coup des trolls, ça faisait un peu gros, du coup, Ryô avait préféré se taire, et s'était énervé de ne plus pouvoir bouger... ne serait-ce qu'une nuit.

Ainsi, il s'était retranché dans son grimoire de potion, espérant qu'on l'oublierait, s'effaçant le plus possible, seulement, ça n'allait pas être avec tout son tapage sans qu'il le veuille et les pieds sur la table qu'il allait se faire oublier. Là-dessus, il avait un peu des choses à revoir, le Ryô ! Le problème, c'était que la maladresse de Ryô ne résidait pas seulement dans certains de ses gestes. Elle était surtout ancrée dans ses paroles, car il avait toujours du mal à dire ce qu'il pensait réellement. Suffisait de se remémorer sa croisade avec Franck, où il n'avait fait que lui dire les choses derrière d'autres phrases, et à Amarel...idem. "J'ai plus d'estime pour Amarel que pour Prince". //

- Un coup de main Masaki ? C'est pas ton fort de ranger apparemment !

// Cette voix, elle lui était familière, il l'avait déjà entendue, c'était certain. Mais apparemment, il n'avait pas encore assez fréquenté la personne pour mettre directement un visage dessus. Fallait dire qu'il y avait tellement d'élèves, ici...
Alors il commença à relever un peu les yeux et là, il reconnut directement July Andrews, la préfète des Gryffondors. Les préfets étant en charge de guider un peu les autres de leurs maisons entre autres, forcément, il l'avait croisée à ce moment-là, dès son arrivée, quand il était en train de monter sa...piteuse valise salement amochée et rafistolée avec le système D.

Alors du coup, en la voyant, là, comme il l'avait déjà croisée et qu'elle n'était normalement pas du genre hostile, Ryô ne s'énerva pas, non, il fit comme la veille à Franck, au début : il osa l'affronter, une expression parfaitement idiote sur le visage, genre "Heeein, mais de quoi tu parles, voyons ?" : //

- Oh, tiens, mais c'est Andrews ! Mais je n'ai absolument AUCUN problème de rangement, c'est juste que j'ai la... la... euh, zut.

// Se rendant compte qu'il dérapait, rapidement, il sortit son traducteur qu'il ne mit tout de même pas à vue et tapa rapidement sur le clavier le terme dont il n'avait jamais encore entendu l'équivalent en anglais, avant de reprendre, essayant au mieux de maîtriser son embarras qui grandissait de plus en plus : //

- La flemme ! Voilà, c'est ça !

- Tu as l'air euh ... Comment dire ? Embarrassé !

- Qui ? Moi ? Nooooon... pas du tout. D'où tiens-tu une idée pareille, enfin ?

// Forcément. Dans les cas comme ça, Ryô jouait la mauvaise foi pure et dure. Ses yeux et parfois son visage étaient à eux seuls un vrai livre ouvert. July avait raison, là, dans le for intérieur de Ryô, c'était plutôt en ce moment un "la honte, la honte, la honte, la honte, la honte" dissimulé par un écran de mauvaise foi. Enfin, ça restait toujours à ce niveau-là, donc, ce n'était pas très grave. //

- Alors Andrews, toujours à rabaisser les autres ? On dirait que tu n'as strictement rien appris de tes erreurs. Et dire qu'Harry Potter a été un Gryffondor. Il doit se retourner dans sa tombe en voyant dans quelle déchéance est tombée sa maison.

// Aïe. Et il fallait qu'Amarel s'y mette. Devant July, à la limite, ça allait, mais Amarel, euh...vu qu'il avait tendance à titiller un peu les autres... Ryô apprit d'autres mots par les derniers mots prononcés par Amarel, et l'idée générale qu'il comprit lui fit comprendre que ces deux-là ne s'entendaient pas vraiment...

Et là, soudain, son livre lui échappa des mains...par magie. Ryô voulut faire un geste pour le rattrapper, mais le grimoire lui glissa tout de même, comme s'il était enduit de savon. //

- Eh, je ne l'ai pas fini ! envoya-t-il.

// Ryô partant toujours sur le coup, réfléchissant souvent après, se levant d'un coup en s’apprêtant à saisir sa baguette pour pouvoir répliquer avec un Accio, sauf qu'il n'en eut pas le temps car Amarel reprit, moqueur : //

- Alors Ryo, toujours à ne pas savoir se servir de ses mains et de sa baguette à ce que je vois. Ça en serait presque déprimant si on ne savait pas que tu n'es pas d'ici. On accepte vraiment de tout à Poudlard. Cette fois c'est Salazar qui doit être déçu.

** Rah, toi, tu as de la chance que nous nous soyons parlés il y a deux jours, sinon, tu n'aurais pas fait long feu... **

// Ryô décida d'encaisser, les poings se serrant sur la table sur laquelle il s'était installé. Oui, il décida d'encaisser. Cela lui demanda pas mal d'effort, car généralement, ce genre de réflexion, Ryô se mettait à répliquer d'une manière brutale. Avec en accompagnement un coup dans la tronche, en option, tout dépendait de la situation. Enfin, sa façon de penser devait se lire dans son regard, même s'il ne regardait pas directement les deux autres, à présent.

Ensuite, il saisit une plume et inscrivit quelque chose sur un parchemin qu'il plia en deux, avant de se redresser et de tendre le parchemin à Ryô, lui envoyant pendant que l'autre saisissait le parchemin, sans toutefois parvenir à changer son expression : //

- Tiens, ce sont des nouveaux de livres qui t'apprendront à réfléchir et à te servir de tes mains.

- Eh, oh, fais gaffe à ce que tu dis, quand même ! Je comprends déjà pas mal de chose, alors les mots bas, on évite, merci.

// Là, il n'avait pas réussi à se la fermer. Disons qu'il n'aimait pas se laisser marcher dessus, et quand on avait vécu la misère pendant trois mois et qu'on s'était battu pour survivre... autant dire que Ryô s'était forgé un caractère de "tu-mords-j'te-mord". Même si là, il essayait de se maîtriser au mieux. Enfin, là, en gros, il lui disait de ne pas le prendre pour un imbécile. Parce que les gens qui se mettaient à jouer les hypocrites en parlant d'untel profitant du fait qu'il était étranger et qui donc normalement ne comprenait pas la langue, eh bien Ryô voulait dire par-là que c'était le contraire. Il ne comprenait parfois pas tout, mais il s'en sortait déjà pas mal, en trois mois d'apprentissage sur le tas. Même si à des moments, il en perdait les mots et n'en avait pas encore la maîtrise parfaite... mais il comprenait la majeure partie.

Sauf qu'Amarel eut un regard assez disons... insistant, pas celui qui narguait. Ryô s'en rendit compte au dernier moment, après sa réplique qui disait en gros "n'en profite pas pour essayer de me marcher dessus, quand même". Encore et toujours des mots derrière d'autres, mais ça, pour le percevoir, souvent, il fallait bien connaître Ryô... qui ne put du coup pas s’empêcher de déplier d'un doigt le parchemin et de le parcourir rapidement des yeux, avant de le replier très vite.

Bon. Une menace. Tout en en étant pas une. Parce que la première phrase, okay, ça allait. La seconde, en gros, Ryô la comprit en tant que "si tu ne viens pas, je te le ferais payer". Mais vu l'attitude d'Amarel il y a deux jours...et Ryô étant un peu de même genre mais à sa façon, il se disait que derrière, ce n'était peut-être pas forcément exclusivement une menace. Disons que...disons qu'Amarel avait sa propre manière d'exprimer les choses, en tout cas, c'était comme ça que le comprenait Ryô.

Qui se rendit compte qu'Amarel attendait une réponse. Ryô rangea le parchemin dans une poche, et, soutenant le regard d'Amarel, il lui répondit avec aplomb, utilisant un peu la langue d'Amarel : //

- Fais gaffe, j'apprends très vite. Et je sais déjà me servir de mes mains.

// Traduction "c'est d'accord, je viendrais". Et s'il n'hésitait pas à affronter son regard, c'était aussi pour bien faire comprendre qu'il ne se débinerait pas. Qu'il viendrait, mais que ça ne voudrait pas dire qu'il se laisserait forcément marcher dessus, si jamais. Enfin, là, contrairement au jour de son arrivée, Ryô s'en rendait compte, mais le langage entre les deux avait un peu changé, depuis...à son arrivée, les tons avaient été glacials, mauvais. Là... c'était comme s'il se parlaient via un langage connue uniquement d'eux.

Après, Ryô espérait que July avait bien saisi qu'il n'avait pas du tout cru au "tu rabaisses les gryffondors", sinon, s'il pouvait en avoir l'occasion, il tenterait de lui expliquer... s'il y arrivait... parce que là, il était de nouveau partagé. D'un côté, apprendre à aller vers les autres, essayer de peut-être mieux connaître July qui lui avait tout de même gentiment tendu la main, il lui en était reconnaissant, dans le fond, même s'il avait joué sa mauvaise foi. Mais d'un autre... il avait l'impression de se retrouver dans une situation genre "ne te montre pas faible, bien au contraire, gronde aussi fort que l'adversaire". En gros, il s'interdisait de se montrer "faible" devant Amarel. Mais qu'il n'avait pas non-plus l'intention de trahir qui que ce soit.
Ryô craignait chaque fois que cette réaction puisse blesser les autres, mais Ryô l'avait appris dans la vie rude qu'il avaut eue : au moindre signe de faiblesse, on mourrait... c'était donc devenu instinctif, chez lui, de réagir de cette manière quand on lui parlait de cette façon... //

** Je ne te trahirais pas, Amarel...mais sache que si tu le fais, tu ne seras pas sourd... **


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