Hiboux Nomade Notes
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Salle de Bain des Préfets

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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 15 Jan 2011, 19:52  Répondre en citant

- La vie est injuste. Mais plus juste que la mort de ceux qu'on aime.

// Ryô se figea un peu de nouveau, plus occupé à se contenir qu'autre chose, toujours en évitant de croiser le regard de l'autre dont il aurait bien voulu connaître le nom, mais qu'il n'osait pour le moment pas vraiment demander. Normalement, là, si Ryô n'était pas aussi atteint, il se serait rebiffé et aurait répliqué plutôt abruptement, avec de la colère dans la voix.

Comme le jour où il s'était réveillé... à l'hôpital, forcément. Là, il avait paniqué. En se souvenant d'un seul coup de ce qui était arrivé, et pourquoi du coup, il s'était retrouvé ici. Mais à ce moment-là, ne parlant pas vraiment un mot d'anglais, il avait eu bien du mal à se faire comprendre, mais il n'en avait pas eu à faire grand chose. Inquiet, il avait cherché ses parents et avait ainsi découvert qu'ils étaient morts...le chauffard était dans une chambre d'à côté, bien blessé, un peu comme Ryô, qui s'était alors mis à réellement pêter un câble. La fureur et la peine ayant pris son contrôle, Ryô s'était énervé comme il ne s'était jamais énervé de sa vie, ça en avait fait presque peur. Il s'était mis à hurler, tout en se jetant sur le chauffard avec haine, lui déballant toute sa façon de penser, on aurait presque cru qu'il allait le tuer sur place. Évidemment, des gens étaient intervenus pour le maîtriser, Ryô s'était débattu, plutôt violemment, mais ça n'avait pas duré longtemps car avec toute cette agitation, ses blessures s'étaient ré-ouvertes, et pas qu'un peu, le faisant flancher. Mais sans pour autant perdre sa langue. Il avait regardé le chauffard qui venait de détruire sa vie ainsi que celle de sa famille avec un regard terrible, en continuant à proférer des mots pas forcément très agréables si jamais ils avaient été traduits... Ryô l'avait traité de tout, il avait même proféré des menaces. Avant qu'on puisse le maîtriser, il avait eu juste le temps d'assener un terrible coup de poing dans le visage du chauffard, lui cassant le nez et quelques dents encore...

Deux semaines plus tard, lorsque le chauffard avait remis la somme de son amende, Ryô avait aussi pêté un câble. Il l'avait regardé avec haine, un peu comme un lion prêt à bondir sur sa proie, prêt à le déchiqueter en plein de morceaux. Le chauffard s'était approché, un peu méfiant tout de même, Ryô n'avait rien dit au début. Mais quand il avait tendu ce qu'il devait donner... Ryô s'était brutalement levé et lui avait tout renvoyé à la figure, lui en collant une autre par la même occasion, en lui hurlant dessus de nouveau, hurlant qu'il ne toucherait jamais à l'argent d'un assassin qui s'en sortait finalement indemne, que ce n'était pas ça qui changerait les choses, cela ne referait pas revenir ses parents à la vie... faisant ressortir toute cette peine qu'il accumulait et qu'il avait senti ne jamais finir... Le problème, c'était que Ryô se faisait mal en même temps, car dès que l'homme avait disparu de la pièce, et que Ryô s'était enfin retrouvé de nouveau seul, il avait de nouveau éclaté, il avait cru qu'il ne s'arrêterait jamais de pleurer...

Ryô s'en souvenait encore comme si c'était hier, quand on lui annonçait que le chauffard serait de nouveau libre. Là, ça l'avait achevé. Le chauffard l'avait ensuite regardé, avec un mauvais sourire aux lèvres. Là, Ryô avait de nouveau manqué de lui casser la figure, si on ne l'avait pas retenu. Finalement, il avait disparu, et Ryô n'avait pas manqué de dire aux agents qu'ils n'étaient que des incapables aveugles, bref, il avait sorti toute la panoplie, évidemment en japonais.

Jamais Ryô n'avait ressenti des choses pareilles. Cette envie d'étrangler quelqu'un, lui faire du mal, de le haïr à un point tel qu'il ne se maîtrisait plus. Depuis, il s'était considérablement renfermé sur lui-même et évitait les gens, il n'y avait que depuis cette rencontre avec Franck que Ryô s'était décidé à faire des efforts, de réapprendre à aller vers les autres... même s'il avait encore bien du mal, la preuve là en ayant des difficultés mêmes pour rejoindre bêtement une personne... voire même lui adresser la parole... Du coup, face à la réplique du Serpentard, Ryô se tut, pour une rare fois, il ne répliqua rien.

Puis l'étudiant reprit la parole, après un silence : //

- Mon père était versé dans la Magie Noire. Très doué. Il a offensé un ami. Comme mes parents sont morts, ce... Lestranges m'a retrouvé. Il s'est vengé. Je l'ai tué. Froidement.

// Ryô fut assez surpris que le serpentard lui dise ces choses-là. Il fut même aussi surpris par ce qu'il lui confiait. Ainsi, il avait tué quelqu'un... et lui aussi, était seul. Mais Ryô ne le jugea pas. Lui-même n'avait pas été capable d'aller jusqu'à une telle extrémité, mais qui sait, il aurait peut-être pu si on ne l'avait pas arrêté dans ses élans plutôt violents. Il lui avait certes cassé la figure, lui ayant fait une magnifique marche en biais sur son visage.
Alors en pensant à tout ça, Ryô ne se permit pas de juger l'étudiant à côté de lui. La peine et la misère pouvaient décidément conduire à des actes assez sombres... //

- ...

- Je le hais.

// A nouveau, il prenait ce ton glacé...Ryô ne sut quoi lui dire. Même pas oser un "je te comprends". Il préféra même ne rien dire, il cherchait plutôt à se calmer, là... en même temps, il n'avait jamais été spécialement doué pour les mots, Ryô se faisait souvent comprendre en réagissant, en disant les mots derrière d'autres. //


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Joueuse


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MessageDate du message: Sam. 15 Jan 2011, 21:40  Répondre en citant

// Amarel remonta ses jambes et les enlaça de ses bras musclés. Son frêle voilier prenait l'eau comme sa vie. Le bois qui le composait n'était pas tout à fait naturel et comportait de multiples défauts. Comme Amarel.

Le bois, assemblage de cellulose, pouvait être coupé si finement qu'on voyait à travers mais représentait une surface isolante, lorsqu'il était suffisamment épais. Amarel, lui, se cachait derrière de multiples barrières mais lorsqu'on enlevé les masques d'acier et de glace qui le camouflaient il était aussi frêle qu'une feuille de papier. D'une feuille tout simplement. Facilement emporté par le vent des évènements, qui l'avait promené de Norvège en Angleterre et, à l'occasion d'un tourbillon néfaste, risquait de se retrouver projeté dans le pays nordique de ses origines. Comme le bois, Amarel avait construit autour de lui une carapace à chaque année de sa vie. De même, à l'image des arbres millénaires, Amarel avait le corps marqué, à vie, par les sombres évènements qui l'avaient frappés dans son enfance. Et à présent, Amarel était plus fragile qu'un roseau, la résistance de son écorce de glace ayant été dépassée par les évènements récents. Ébranlé au fond de lui, il ne savait plus ou il en était ni même ce qu'il devait faire. Il avait ressenti la même détresse et le même sentiment d'abandon face aux cadavres de ses parents.

Il se souvenait encore de la main froide de son père, crispée dans celle de sa mère, alors qu'ils s'étreignaient dans un dernier baiser. Une première balle avait touché son père entre les omoplates, alors qu'il tentait de protéger sa femme. Une autre en pleine tête avait mis fin à ses jours et sa femme avait vu le fou pointer vers lui une arme à feu, instrument qui lui était inconnu, avant de baisser ses yeux bleus clairs sur le visage aristocrate de son mari. Et l'autre avait tiré. Amarel savait tout cela car les policiers et les aurors le lui avaient décrit fidèlement suite à l'autopsie, parce que le petit garçon qu'était Amarel leur avait demandé.

Le voilier de bois d'Amarel allait couler définitivement et le Préfet de Serpentard se sentait comme lui, noyait dans les eaux profondes de la malchance et du désespoir. Il n'était pas courageux. Il n'était pas battant. Il était juste lui, non pas têtu mais déterminé. Et à présent seule cette détermination lui permettait de ne pas flancher. Murmurant pour lui même, en oubliant la présence de Ryo, il demanda à ses parents : //

- On ne vous a pas sauvé. Et qui sauvera Amarel Prince ?

// Qui le sauvera, lui ? Chaque jour, chaque minute, des gens mourraient et d'autres étaient sauvés par ce qu'on appelait l'humanité de l'être humain. Chaque jour se réveillait chez certaines personnes un don de soi qui les poussait à se jeter sous une voiture qui allait écraser un petit enfant, qui leur soufflait de saisir la main d'une petite fille et de la ramener vers sa mère éplorée. Si Amarel n'avait pas été autant plongé dans sa dépression il aurait ri de cette question, se demandant si c'était le titre d'un nouveau polar. Qui sauvera Amarel Prince ? Qui récoltera les honneurs, la gloire et le bonheur pour avoir sauvé un orphelin, mage noir et meurtrier ? //


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 15 Jan 2011, 21:59  Répondre en citant

// Ryô n'osait plus en placer une, il écoutait l'étudiant, sans rien dire, se retranchant un peu sur lui-même. Enfin, déjà, il se sentait déjà plus calme, il ignorait bien pourquoi, d'ailleurs. Mais ce jeune homme, qui lui avait parlé si froidement la veille, voilà qu'il lui avait adressé la parole d'une manière à peu près normale. Au bout d'un moment, ce fut comme si Ryô n'était plus là, quand l'étudiant se mit à parler pour lui-même. Cela eut au moins le mérite d'attirer le regard de Ryô qui se demandait bien quoi dire, comment réagir.

Alors dans le silence, après un moment qui lui parut long, Ryô, en silence, se releva et se dirigea de nouveau vers ses affaires, et se rhabilla, semblant enfin au moins soulagé de de voir recouvrir ses blessures qu'il trouvait hideuses. Et comme aujourd'hui ça avait été une journée de cours, Ryô avait donc l'uniforme de Poudlard, pas ses véritables affaires qu'il avait pu récupérer dans l'accident. Enfin, quoi qu'il en soit, c'était toujours large, pour une raison étrange, Ryô prenait souvent au minimum une taille au-dessus de la sienne. Les rares vêtements qu'il possédait qui lui allaient à peu près étaient à la limite son vieu jean un peu troué au niveau des genoux et une veste noire, faux cuir. Même si les manches lui allaient au moins jusqu'au milieu des mains. Enfin, c'était déjà mieux que rien.

Une fois prêt, il revint vers l'étudiant, restant debout cette fois, avant de sortir sa baguette tout en fixant l'eau, soufflant doucement un : //

- Accio.

// Ceci eut l'effet escompté, le bateau de l'étudiant lui vint en main, Ryô la lui tendit carrément, sans oser toutefois encore regarder le Serpentard encore dans les yeux, mais en lui disant tout de même : //

- A un moment de notre vie, nous avons coulé. Comme ce bateau. Nous avons atteint le fond. J'ignore ce que tu as vécu réellement, mais... je pense que c'est du même style que moi, à quelques différences près. La différence, c'est que je me suis battu corps et âme pour remonter la pente. J'ai mis trois mois. De très longs mois. Aujourd'hui, cette pente, je ne l'ai toujours pas remontée. Je commence à peine à en apercevoir la base. Si je ne m'étais pas battu, j'aurais péri, crois-moi. J'avais perdu espoir, pourtant, il y a une semaine. Mais en recevant cette lettre de Poudlard, j'ai repris espoir. Et je m'y accroche. Comme si ma vie en dépendait. C'est un peu le cas, en même temps... et je reprends espoir. J'ose y croire. Alors fais de même. Bats-toi, et là, tu réussiras certainement à remonter. Et je sais de quoi je parle. Maintenant, fais ce que tu veux de mes paroles.


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MessageDate du message: Sam. 15 Jan 2011, 23:15  Répondre en citant

// Amarel regarda le petit bateau sombrer dans un tourbillon. Alors qu'il contemplait la sombre descente de ce qui n'était guère plus qu'un esquif, il fronça les sourcils. En effet le voilier remonta à la surface pour se poser bien docilement dans la main de Ryo. Amarel leva les yeux et les fixa dans ceux du Gryffondor, conscient que ce dernier allait prendre la parole. Ce qui ne tarda pas. //

- A un moment de notre vie, nous avons coulé. Comme ce bateau. Nous avons atteint le fond. J'ignore ce que tu as vécu réellement, mais... je pense que c'est du même style que moi, à quelques différences près. La différence, c'est que je me suis battu corps et âme pour remonter la pente. J'ai mis trois mois. De très longs mois. Aujourd'hui, cette pente, je ne l'ai toujours pas remontée. Je commence à peine à en apercevoir la base. Si je ne m'étais pas battu, j'aurais péri, crois-moi. J'avais perdu espoir, pourtant, il y a une semaine. Mais en recevant cette lettre de Poudlard, j'ai repris espoir. Et je m'y accroche. Comme si ma vie en dépendait. C'est un peu le cas, en même temps...et je reprends espoir. J'ose y croire. Alors fais de même. Bats-toi, et là, tu réussiras certainement à remonter. Et je sais de quoi je parle. Maintenant, fais ce que tu veux de mes paroles.

// Amarel eut un rire amer tout en se relevant et saisissant le bateau. Remonter ? Périr ? Pente ? Sa vie, dépendre de quelque chose ? Voilà que le Gryffondor était bien présomptueux pour affirmer connaître, ou plutôt savoir, ce que vivait Amarel. D'ailleurs, le Vert et Argent rétorqua, glacial mais aussi un peu moqueur : //

- Parle pour toi Ryo. Et exactement, je fais ce que je veux. De ma vie, de mes actes. De tes paroles sur tu en as envie. Et que veux tu que je fasse de cela ?

// Amarel lui désigna le petit navire en bois qui se déformait totalement à présent. D'un mouvement nerveux il fit du bateau une boule de papier qui redevint tissu. Sa métamorphose était vraiment ratée pour avoir duré aussi peu de temps. Certes, ce qu'il avait fait été au delà du niveau des ASPICs mais Amarel était habitué à l'excellence en métamorphose et il détestait l'échec. D'un mouvement rageur, il envoya le tee-shirt de l'autre côté de la pièce.

Alors qu'il se dirigeait là ou il avait entreposé ses vêtements, il songea à ce qu'avait dit Ryo. Malgré ce qu'il avait affirmé, les paroles du Rouge et Or avaient résonné comme en écho avec ce que son coeur et sa raison lui clamaient haut et fort. Lentement, s'habillant d'un coup de baguette, il mit son sac sur son épaule. Ryo était encore près du bassin. Amarel se tourna vers le Gryffondor et hocha la tête, imperceptiblement. Ne sachant pas si le Gryffondor était assez... subtil pour comprendre, il murmura un mot qu'il n'avait jusque là jamais donné à quelqu'un d'autre que ses parents. //

- Merci.


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 15 Jan 2011, 23:48  Répondre en citant

// Ryô se tut, il sentit l'étudiant lui prendre ce qu'il lui rendait, et avoir un mauvais rire, qui assombrit l'expression de Ryô, plus qu'il ne l'était déjà. En reprenant une voix glaciale. //

- Parle pour toi Ryo. Et exactement, je fais ce que je veux. De ma vie, de mes actes. De tes paroles sur tu en as envie. Et que veux tu que je fasse de cela ?

// Cela attristait un peu Ryô qu'il ait cette réaction, il aurait pourtant osé penser que cet étudiant n'était pas aussi primaire que ce qu'il avait cru la veille où ils s'étaient croisés au croisement d'un couloir. Pendant que le préfet s'éloignait vers ses affaires, laissant l'autre dans ses sombres pensées, en train de murmurer doucement, plus pour lui qu'autre chose : //

- Anata wa baka, Surizarinte iru.

// Dans ce genre de moment, Ryô en oubliait presque qu'il était en Angleterre, du coup, il reprenait bien malgré-lui la langue à laquelle il était habituée, qu'il prenait souvent par réflexe, même dans sa tête, il pensait encore en japonais. Le reste du temps, il traduisait, rapidement, d'où son débit assez fluide, même en ayant appris sur le tas, en écoutant simplement les gens.

Normalement, il se serait un peu énervé, mais là, bizarrement, il restait calme, malgré tout. Peut-être parce qu'il venait d'évacuer encire une infime partie de sa peine tout à l'heure. Ryô lâcha un faible soupir, déçu, un peu blessé, même s'il cherchait à ne pas le faire voir. Il était d'ailleurs en train de pivoter histoire de contourner le grand bassin pour sortir et laisser le Serpentard tranquille, mais celui-ci se tenait droit devant lui et le fixait d'une manière étrange. Avant de lui dire carrément : //

- Merci.

// Ryô fut surpris, et comme souvent, ses expressions se lisaient souvent facilement sur son visage. Il regarda le Serpentard dont il ne connaissait toujours pas le nom mais qu'il estimait, bizarrement, malgré-tout. D'abord surpris, tant qu'il en resta encore sans voix, mais tout de même un peu touché, Ryô... esquissa ce qui semblait être un léger sourire. Légèrement triste, mais sincère, lui répliquant simplement, la voix étrangement calme ! //

- Je ne t'ai dit que la vérité. C'est du vécu. Et...pardon pour le coup de tout à l'heure.

// De nouveau des mots qui en cachaient d'autres. Ryô n'y arrivait pas. Il n'osait pas lui demander son nom, ou même lui dire qu'il avait malgré tout de l'estime pour lui, ou même oser dire un simple "je peux même t'y aider, si jamais". Non, ce genre de chose, il n'y arrivait plus depuis longtemps, tant il s'était replié sur lui-même, il n'osait plus du tout. Il n'y avait que depuis la veille qu'il semblait commencer à émerger de son retranchement, pour pouvoir enfin s'en sortir, même si ce n'était pas encore gagné. Déjà, il avait dit quelque chose, c'était déjà pas mal.

De là, il commença à se diriger vers la sortie, repensant à cette étrange entrevue. Il venait de découvrir une autre petite facette de cet étudiant qui semblait lui ressembler en certains points, c'était si étrange... c'était peut-être ça qui avait donné le courage à Ryô de se dévoiler un peu... il se disait que ça ne continuerait pas, enfin, il y avait eu au moins une fois, ce n'était déjà pas si mal... //


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Joueuse


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MessageDate du message: Dim. 16 Jan 2011, 16:19  Répondre en citant

// Amarel vit que le Gryffondor n'avait pas compris son mouvement et se félicita de ne pas avoir parlé pour rien. Il n'aimait pas parler pour rien et chaque mot, en temps normal, était pesé, analysé avant d'être utilisé. Aussi n'aurait il pas voulu avoir parlé pour ne rien dire, surtout en ces circonstances.

Sortant de la salle de bain sans regarder derrière lui, il arrangea le col de sa chemise qu'il avait enfilé par magie. Le lin était un tissu très agréable à porter et lui allait bien mieux que le lourd uniforme de Poudlard. Il avait cependant accroché à sa poitrine son badge de préfet et son blason de Serpentard, comme ça on ne pouvait ignorer son rang. Amarel se passa une main dans les cheveux, les décoiffant encore plus, pour faire tomber une mèche humide sur sa cicatrice à la tempe. Il espérait d'ailleurs que Ryo ne l'avait pas vue, celle là. C'était la pire. Elle le défigurait à son avis et surtout, elle lui rappelait sans cesse quand le cauchemar avait commencé. Ce n'était pas une cicatrice immonde, boursouflée, très visible. En fait, elle avait presque disparue, formant juste une fine ligne de sourcils blancs et de même, une petite frange blanche à la base des cheveux. Un simple coup de poing (simple par le manque de technique, par par le manque de puissance).

Le Préfet de Serpentard s'immobilisa au milieu du couloir. Il ne savait pas ou il avait mis son poignard en argent. Poignard qui représentait beaucoup pour lui. Déjà qu'il avait perdu sa statuette de cristal (il n'avait que de très vagues souvenirs de la forêt), s'il égarait son poignard, plus rien n'allait. Amarel fit volte face et tout en se redirigeant vers la salle de bain, aperçut Ryo qui partait. Le Préfet regarda à droite, à gauche et sur tout l'étage et étrangement il n'y avait personne. Puis il se souvint qu'il devait avoir cours, à cet instant précis, et que les autres aussi. Alors il courut vers Ryo et lui attrapa l'épaule. //

- Si tu veux qu'on parle... Demande Amarel Prince.

// Et Amarel fit quelque chose qu'il n'avait plus fait depuis bien longtemps. Il offrit à Ryo un sourire, ou plutôt une esquisse de sourire. Pas un de ses sourires narquois tant redoutés, ni un rictus. Un vrai sourire qui, totalement épanoui, pouvait réchauffé le coeur des attristés. Bon, là c'était un bébé sourire, assez timide. Mais c'était un début qu'Amarel n'aurait jamais cru possible. D'un coup de baguette, il fit venir à lui son précieux poignard et le fixa à sa cuisse d'un sortilège bien placé. //

- On me connait je crois. Enfin, ils connaissent Prince...


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 16 Jan 2011, 17:16  Répondre en citant

// Ryô venait de franchir les grandes portes, l'étrange discussion encore bien en tête. Il n'en revenait pas encore de s'être laissé emporter devant le Serpentard. C'était limite s'il n'avait pas envie de se cacher, de nouveau. Il commençait donc à pénétrer le couloir, lorsqu'il s'immobilisa d'un seul coup, surpris par une main posée sur son épaule : //

- Si tu veux qu'on parle... Demande Amarel Prince.

// Ryô était si surpris qu'il ne répondit pas tout de suite, ni ne bougea pendant quelques secondes. Ce genre de contact, voilà longtemps qu'on ne lui en avait pas témoigné... ça lui faisait tout drôle, mais il jeta un regard vers...Amarel, puisqu'il s'appelait comme ça, apparemment. Ryô lui répondit alors simplement, avec la même expression que précédemment : //

- D'accord.

// Il ne put en dire plus, inutile de se présenter lui-même, Amarel connaissait déjà son identité, apparemment, puisque lors de sa dernière réplique, juste avant le "merci", il avait prononcé son prénom. Alors Ryô jugea inutile de répondre un "je suis untel". Là, Amarel fit un peu comme Ryô il y a quelques instants, il eut lui aussi... un semblant de sourire. //

- On me connait je crois. Enfin, ils connaissent Prince...

- J'ai plus de...** zut, comment on dit "estime", déjà ? ** j'apprécie plus Amarel, que j'ai croisé aujourd'hui, que Prince que j'ai croisé avant, lui répondit Ryô, simplement, inhabituellement calme, mais avec aussi un semblant de sourire.

// Si les choses s'arrangeaient ainsi, c'était toujours mieux. Comme souvent, Ryô avait parlé avec des mots qui en dissimulaient d'autres derrière, après, aux autres d'en comprendre la signification. C'était idiot, Ryô le savait, mais non, il n'arrivait pas souvent à dire directement ce qu'il pensait... réellement, au plus profond de lui. //


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Loukass

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 17 Avr 2011, 15:17  Répondre en citant

// Franck sifflotait, c'était rare chez lui, et de part son registre polyphonique peu élaboré, résonnait dans les couloirs désert la stridente mélodie de "La panthère rose" et ses fausses notes. Beaucoup de gens aurait pu se demander pourquoi Franck avais l'air aussi bien portant mais tout le monde s'en moquait, a part peut être Ryo, qui en avait vraiment quelque chose a faire du jeune Serdaigle?

Dans cette école comme dans toute les autres tout fonctionnait a la cote de popularité, les joueurs de Quidditch était un peu comme les roi de Poudlard, chacun connaissait leurs noms, toutes les filles se précipitait sur eux a l'annonce du bal de fin d'année car chacune voulait toucher des doigts l'espoir d'être une fois dans leurs vie, reine du bal et d'avoir un soir de gloire dans leurs petite vie tranquille. Ce scénario était le même chaque année, et depuis bientôt 7 ans, à chaque bal de fin d'année Franck attendait seul dans un coin, tel l'invisible et finissait seul, a vider le bol de punch...

Oui Franck rêvait de popularité, oui Franck avait tenté de rentré dans l'équipe de Quidditch de Serdaigle mais le fait d'avoir confondu Cognard et Souaffle lorsque l'on est poursuiveur est assez éliminatoire... Si Franck sifflait ce matin c'était surement dans l'espoir d'attirer l'attention des gens autour de lui, se sentir un peu aimé ou admirer dans cette école...

Passant devant une grande porte en bois plutôt massive, Franck s'arrêta de siffler, il fut comme emporté par une voix mélodieuse et envoutante, Il ne savait pas ce qui pouvait bien se cacher derrière cette porte et même si il connaissait cette école comme sa poche, jamais il n'avait prit le temps, ni la peine d'ouvrir la porte de cette salle. Dans un élan de curiosité, le Serdaigle lança un regard furtif a gauche et a droite, et après s'être assuré d'être seul il entr'ouvrit la porte et s'engouffra à l'intérieur.

Jamais il aurait pu s'attendre à cela, une Salle de Bain en plein dans Poudlard, trônant au fond de la pièce sur un vitrail, une sirène, qui était à l'origine de la douce mélodie... Quel était donc cet endroit ou l'eau joue avec le luxe... Franck aurait pu contempler cette pièce durant des heures si quelqu'un ne l'aurait pas tiré de ses pensée. //
Zougui Akane

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 17 Avr 2011, 15:50  Répondre en citant

// Zougui ne savait pas très bien ce qu'elle faisait là. Elle marchait au hasard dans le château depuis près d'une demi-heure sans aucun but et sans prêter une quelconque attention aux chemins qu'elle empruntait. Ses yeux émeraude restaient fixés sur la lettre que lui avait donné l'infirmière et qui lui recommandait de se rendre à Sainte-Mangouste. Au plus vite. Depuis combien de temps avait-elle cette lettre ? Seuls les plis et les froissures du papier témoignaient de la lecture et relecture intensive qu'elle avait subie. Pourtant la jeune fille n'arrivait pas à se décider. Sa peur des hôpitaux restait encore trop profondément ancrée en elle pour qu'elle s'y rende comme si de rien n'était. D'ordinaire, elle vainquait ses peurs en les affrontant face à face. Mais à chaque fois qu'elle pensait au mot "hôpital", son corps se recouvrait de frissons à la vue des scènes qui rejouaient dans son esprit. Zougui passa machinalement un doigt sur l'endroit où se trouvait sa brûlure. Si ancienne qu'elle n'aurait jamais du lui refaire mal. Que s'était-il donc passé pour qu'elle s'infecte ? Ce n'était pas logique, et la serdaigloise détestait cela. Alors que ses pas légers résonnaient faiblement dans le couloir de pierre, son regard irréel fut soudain attiré par une porte. Grande ouverte. La préfète mit quelques secondes à reconnaître le lieu où elle se trouvait. //

** La salle de bain des préfets ? Pourquoi la porte est-elle restée ouverte ? **

// Pestant mentalement contre l'imbécile responsable de cet oubli, elle se dirigea vers le panneau de bois de sa démarche harmonieuse afin de le refermer. Alors que sa main se posait sur la poignée, elle aperçut un élève, debout au milieu de la pièce, entrain d'admirer la décoration. La jeune fille arqua un sourcil, et, tout en repliant sa lettre, apostropha le jeune homme. //

- Tu n'as jamais vu une salle de bain de ta vie ?

// Le ton sans émotion, vide qu'elle employait ne dissimulait pas l'ironie de la question. Tandis qu'elle rangeait le papier dans sa poche, ses yeux à la lueur hantée fixés sur l'élève. //

- N'étant pas préfet ni capitaine de Quidditch tu n'as rien à faire ici. Elle s'écarta légèrement de la porte. La sortie c'est par là.


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Loukass

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 17 Avr 2011, 18:55  Répondre en citant

// Le jeune Serdaigle sursauta lorsque une voix qu'il connaissait malheureusement trop bien lui dit: //

- Tu n'as jamais vu une salle de bain de ta vie ?


// Franck ne se retourna pas, il savait qui était derrière... //

** Pourquoi faut-il qu'elle me suive partout celle là. **


// Là était la question, le destin avait-il une leçon a donner a Franck Marshall? Ou simplement la poisse le suivait comme la peste... Dans tout les cas il fallait trouver une solution, de toutes manière elle ne pouvait rien lui faire il n'était pas en faute! C'était même une grande première! //

- N'étant pas préfet ni capitaine de Quidditch tu n'as rien à faire ici. La sortie c'est par là!


// Franck eu une illumination et un sourire se dessina sur son visage, il se retourna et d'un air des plus innocents lui dit: //

- Ah désolé, je savais pas que c'était interdit d'être ici...


// Mais Franck ne s'arrêta pas là. //

- D'ailleurs plus pour longtemps, selon le règlement il doit y avoir 2 préfets, un garçon et une fille, je m'en vais de ce pas voir Miss River pour lui soumettre mon idée.


// Franck avança vers la sortie avec une idée bien précise derrière la tête... //


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