Hiboux Nomade Notes
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Salle de Bain des Préfets

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July Andrews

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 04 Mar 2012, 23:35  Répondre en citant

    - Qu’est ce qu’il y a ? Je sais que je suis beau mais à ce point… ?

    - Tu ne crois pas si bien dire !

    - M’inviter hors Poudlard ? Mais… je... je ne vois pas pourquoi refuser. Il suffit juste de… Les Sang-Purs ont un protocole très… strict là-dessus. Je suppose que tu le connais. Je…

    - Et bien j'en ai une vague idée à vrai dire.. Pour te dire la vérité.. C'est la première fois que je vais assister à ce genre de réunion. Quand j'étais petite, Papa et Maman ne me laissait pas longtemps assister aux grandes réceptions quand ils en organisaient. Mon père m'achetait de jolies robes, me présentait aux invités, fier comme un paon, se fichant éperdument des commentaires, des sangs purs narquois, sur la qualité du sang de ma mère, et me demandait par la suite de monter dans ma chambre tout de suite après le repas. Mmh c'est drôle ! Je me souviens encore de mon elfe, Fitchi, qui me brossait les cheveux alors que je rêvassais devant ma fenêtre en regardant les jolies dames si bien vêtues... J'imagine que toi aussi tu as dû affronter toutes ses mièvreries ?

    - Et puis, ce n’est pas très correct de se fréquenter ainsi sans l’autorisation de votre père. Je serais… honoré d’accepter l’invitation Lady Andrews.

    // July rit de bon cœur, Amarel voulait plaisanter et parler un langage soutenu avec elle ? Fort bien ! Elle lui montrerait qu'elle était autant capable de lui que d'assumer ce rang. Même si son sang n'était pas aussi pur, qu'une partie moldue coulait dans ses veines, elle descendait quand même d'une grande famille de sang pur ! Pour son père, elle lui ferait honneur et se comporterait bien, du moins si sa grand-mère ne faisait rien pour contre carrer ses plans ! Elle s'inclina devant Amarel avec une grâce insoupçonné et dans un ton tout à la fois charmeur et moqueur, elle dit : //

    - Qu'ouïe-je? Père est déjà au courant de notre... Fréquentation frénétique et assez... Inattendue. Il en fût, d'ailleurs, fort bien surpris lorsque mon cousin Hayden, l'ayant sût à cause des commères du château, lui en touchât deux mots. Père a immédiatement envoyé une lettre qui m'était adressée, exigeant alors quelques explications. Et c'est ce que j'ai fait, ne pouvant plus cacher mon amour pour vous, gentleman, ami très cher à mon cœur, je lui ai tout dit. C'est alors qu'il demanda à vous rencontrer. Et quelle belle occasion que cette réunion de famille n'est ce pas ? Mon aïeule en sera toute retournée !

    // Haha ! Dans les dents ! Elle en était sûre... Amarel n'en reviendrait certainement pas ! Oui, July connaissait les règles des Sang-purs, son père avait essayé de l'initier aux bonnes coutumes ce que d'ailleurs, July détestait par dessus tout. Plaire, complaire... Séduire. Être une jeune femme parfaite, pour qu'un sang pur vous épouse. Mais que croyait il donc ? Qu'épouser un sang pur rendra les choses normale ? Que "la mauvaise partie" qui coulait dans ses veines disparaitrait ? Pff ! Stupide ! Foutaises ! Immorale ! Aïe. Si elle commençait déjà à s'énerver alors qu'ils n'étaient même pas encore partis... Bref, elle fut quand même ravie qu'Amarel ait accepté... Elle s'attendait au contraire. En fait, elle était plus que ravie.. C'était un très beau cadeau de la part d'Amarel ! Jeune homme, qui d'ailleurs s'était rapproché et posé ses mains sur ses épaules... et qui avait aussi enlevé ses lunettes... Ses lunettes ??? //

    - Merci… Mais je suppose que ce n’était pas la seule chose que tu voulais me dire ! Tu me chasses d’ici ?

    // July était à présent rouge comme une tomate, pour la dixième fois... Il était sacrément beau, elle en avait mal au ventre.. Tellement mal au ventre ! Son coeur s'était affolé et battait comme la chevauchée des Walkyries.. La préfète n'avait pas beaucoup l'occasion de voir les yeux d'Amarel, tant il s'obstinait à les cacher par ses lunettes de soleil noir, mais quand c'était le cas... Ce n'était jamais pour rien, quelque chose en July avait dû provoquer une sensation, un sentiment en lui. //

    - Euh.. Ça ? C'est euh... Non non je ne veux pas te chasser ! C'est juste que... Les minutes que nous passons ensemble sont tellement courtes en ce moment que... Je suis obligée de trouver quelque chose à faire directement après si je ne veux pas déprimer... Mais là ça ne risque pas ! On s'est vus plus de dix minutes aujourd'hui ! Et je serais vraiment très heureuse si ça pouvait encore durer plus longtemps ! S'il te plaît ne pars pas ! Restes encore un peu !

    // Elle s'accrocha à son bras et le serra très fort contre elle, et posa sa tête contre son cou pour y déposer un baiser. Tant pis si il la rejetait. Elle avait besoin d'un moment de tendresse... Juste un tout petit peu. //


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Joueuse


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MessageDate du message: Lun. 02 Avr 2012, 17:50  Répondre en citant

    - Euh.. Ca ? C'est euh... Non non je ne veux pas te chasser ! C'est juste que... Les minutes que nous passons ensemble sont tellement courtes en ce moment que... Je suis obligée de trouver quelque chose à faire directement après si je ne veux pas déprimer... Mais là ça ne risque pas ! On s'est vus plus de dix minutes aujourd'hui ! Et je serais vraiment très heureuse si ça pouvait encore durer plus longtemps ! S'il te plaît ne pars pas ! Restes encore un peu !

    // Amarel haussa un sourcil, non de manière narquoise comme on pouvait s’y attendre, mais plus pour montrer son amusement, certain, et sa joie, inattendue. Pendant un instant, il songea vaguement à partir, juste pour embêter July. Mais il n’en avait pas vraiment envie… il était vrai qu’ils passaient peu de temps ensemble, de moins en moins pour être franc et Amarel s’en savait personnellement responsable. Pourquoi ? Parce qu’il n’aimait pas s’afficher, faire plaisir aux crétins lambda en se pavanant avec July, comme il pourrait se pavaner avec un trophée gagné. July n’était pas un trophée ! Elle était bien plus que cela… Mais les autres ne pouvaient pas vraiment comprendre. Amarel songea vaguement que ce que les autres ne pouvaient pas comprendre, c’était lui. Son mode de pensée, de fonctionnement. Sa peur d’admettre ses sentiments et son incapacité à les assumer tout en en ayant conscience… Ca l’effrayait rien que d’y penser. Et c’était surtout pour ça qu’il ne pouvait s’empêcher de repousser un peu July lorsqu’elle était trop… elle. Elle qu’il aimait. C’était une faiblesse. Une faiblesse qu’il ne pouvait pas consciemment rejeter sans s’en vouloir et, Merlin, il détestait s’en vouloir. Il était un Prince, et un prince aussi.

    D’une voix grave, il lui murmura à l’oreille : //

    - Je ne pars pas, ne t’inquiète pas. Nous avons un peu de temps devant nous je pense, même si nous ne pouvons pas nous permettre de rester trop longtemps seuls dans la salle de bain… ça risque de jaser. As-tu vu la lettre que j’ai reçue au fait ? Je ne pense pas vu que je l’ai eu hier…

    // Amarel chercha quelque chose dans ses poches, tenant d’une main July par l’épaule, la serrant contre lui, il fouilla sa poche arrière, l’air concentré. Ce fut une boule de papier qui en ressortit. Amarel était plutôt soigneux en général, restes d’une éducation aristocrate qu’il avait préservé. Ca lui faisait bizarre d’avoir maltraité à ce point une lettre… mais il ne regrettait rien. De toute manière, regretter était inutile. Amarel déplia la lettre et la tendit à July, un sourire aux lèvres, mi-crispé, mi-satisfait. Faire enrager le Ministère était puéril mais tellement agréable ! Il n’avait pas d’autre moyen de se faire remarquer… et Amarel n’aimait pas qu’on l’oublie quand il ne voulait pas qu’on l’oublie. D’autant plus qu’on lui reconnaissait sa puissance… //

      Monsieur Prince,

      Vous avez conscience, je l'espère, que votre tumultueux passé ne restera pas sans marquer votre avenir, et que les mesures prises et décidées pour votre santé psychologique ne sont pas sans raisons ni intérêts pour votre bien.

      Lorsque vous avez été appréhendé par les Aurors de Grèce il y a quelques mois, et suite à votre adoption par Sally River, vous avez été tenu au courant des closes du contrat qui vous permettait de rester scolarisé à Poudlard.

      Vous n'êtes donc pas sans ignorer que la visité mensuelle à Sainte Mangouste chez votre Psychiatre et Médicomage traitant n'est pas facultative. Or cela fait deux mois que vous ne vous êtes pas présenté à cette visite obligatoire.

      Vous êtes encore actuellement quelqu'un de faiblesse psychologiquement et votre puissance magique vous rend dangereux. Bien que nous ayons conscience de vos efforts de ces derniers mois pour vous maîtriser et améliorer vos relations sociales mais ce n'est pas suffisant. Nous serions bien sûr prêts à oublier vos écarts récents si vous vous présentiez demain à Sainte Mangouste, la Direction de Poudlard est déjà au courant, et si vous vous inscriviez au club de Théâtre de votre école. Votre Médicomage est persuadé que ça ne vous fera que du bien, un projet en équipe et un travail sur l'expression des sentiments en théâtre étant parfaits pour vous.

      En espérant vous voir sous peu,
      Georg Fritwick,
      Avocamage pour Mineurs Etrangers.


    // Amarel la lut à haute voix en mettant dans sa voix tout le dédain qu’il avait pour Fritwick qui s’occupait de son cas depuis sa fugue… et la mort de Lestrange. Et son enlèvement. Et la mort de ses parents… Avocamage pour délinquants mineurs du monde sorcier… C’était classe comme référent au Ministère non ? Bon… le reste de la lettre n’était pas très agréable mais bon… on ne pouvait pas avoir tout ce qu’on voulait non ? Amarel se rendit compte qu’il était sensé, actuellement, être à Sainte Mangouste en train de raconter sa vie à un Psychiatre ridicule… Bon ben… au mois prochain ! Il faudra toutefois qu'il se calme s'il voulait pouvoir partir en France... quoique... ils n'avaient aucun droit sur un Prince non ? Il était Norvégien et... légalement sous la tutelle de Sally River, il n'avait que trop tendance à l'oublier... Zut. Il avait beau être reconnaissant envers Sally de l'avoir adopter, il avait l'impression tout en sachant que c'était faux, d'avoir perdu un peu plus de liberté de mouvement. //

    - Comme si j'allais vraiment aller les voir à Sainte Mangouste...


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July Andrews

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 28 Avr 2012, 15:52  Répondre en citant

    - Je ne pars pas, ne t’inquiète pas. Nous avons un peu de temps devant nous je pense, même si nous ne pouvons pas nous permettre de rester trop longtemps seuls dans la salle de bain… ça risque de jaser. As-tu vu la lettre que j’ai reçue au fait ? Je ne pense pas vu que je l’ai eu hier…

    - Je suis rassurée ! On se voit tellement peu... Et pourtant... J'ai toujours l'impression d'être trop.. Insistante auprès de toi. Les autres ? Je n'en ai rien à faire. Ils ne savent pas ce qu'il y a entre nous et c'est ça qui les intéresse. Entre les Gryffondors qui croient que j'ai perdu à un pari et que je suis obligée d'être ton esclave jusqu'à la fin de l'année et les Serpentards qui, j'imagine, ne comprennent pas pourquoi tu es avec moi - pour le coup j'imagine bien le "Pourquoi tu t'entiches d'une telle impudeur ? " - c'est dur de s'en sortir. Qu'ils jasent ! Je me fiche d'avoir une réputation de bouse, ici à Poudlard. Toi seul compte à mes yeux. Une lettre ?

    // July rougit. Même si il lui était plus facile, maintenant, de lui parler de ses sentiments et de se confier à lui, cela n'était quand même pas sans effets. Certes, ils formaient un drôle de couple, ils ne se voyaient pas souvent, ne se bécotaient pas pendant des heures dans les couloirs de l'école, ne se donnaient pas en spectacle pour s'impressionner l'un l'autre, ne participaient jamais à des sorties "entre couples" les samedis à Pré-au-Lard, n'allaient jamais boire, ensemble, un café ou un chocolat chaud chez Madame Pieddodu et enfin ils ne se montraient jamais ensemble, côte à côte dans un couloir, salle de classe ou autre. Et c'est d'ailleurs pour ça que les autres élèves doutaient fort de la sincérité du couple Prince/Andrews. Amarel lut la lettre à voix haute. //

    - QUOI ? EST-CE... EST-CE QU'ILS SONT ?? QUOI ?!?

    // La préfète lui arracha la lettre -qui était déjà bien maltraitée signe apparent qu'Amarel était aussi un peu agacé par cette..chose- des mains et la relue. Lorsqu'elle eut finie, la lettre s'enflamma dans les mains de July, sa colère était telle qu'elle avait déclenché, sans le vouloir, une réaction magique. Elle était furieuse ! Comment osait-il ? Saleté de ministère ! Ne pouvaient-ils pas se mêler de leurs oignons au lieu d'enquiquiner des honnêtes gens ? Oui parfaitement ! Honnêtes ! Amarel était quelqu'un de parfaitement normal ! Ils n'avaient pas le droit ! July tremblait de rage. Médicomage... Médicomage... Mais son père était médicomage ! Enfin non, il était directeur des services de pathologies des sortilèges plus exactement. Et sa mère était guérisseuse. Ha ha ha ! July connaissait du monde à Sainte Mangouste ! Il lui suffisait d'être assez influente auprès de son papounet pour qu'Amarel échappe à cette visite pourrie. //

    - Comme si j'allais vraiment aller les voir à Sainte Mangouste...

    - Ne t'inquiète pas mon amour ! " Vous êtes encore actuellement quelqu'un de faiblesse psychologiquement et votre puissance magique vous rend dangereux." Tu es parfaitement normal il veut dire ? Tu n'es pas un monstre, ni un mage noir, tu es l'homme le plus gentil que je connaisse ! July remarqua qu'Amarel avait haussé les sourcils à la prononciation du mot "mage noir", elle avait décidé de ne pas attention mais "Tu... Le plus gentil" le rendit tout aussi sceptique. Elle fit mine de n'avoir rien vu. Tu n'iras pas là bas ou je ne m'appelle pas Andrews ! Je vais, après ma toilette, envoyer un hibou à mon père pour qu'il mette un terme à cette mascarade ! Allez zou dehors ! Tu n'es pas un de ces petits crétins pervers qui tient à se rincer l'oeil pendant qu'une fille se change hein ? Alors vas-t'en ! Je peux t'emprunter Endo ? Merci je t'aime !

    // July poussa Amarel dehors et lui ferma la porte -presque- au nez. Elle avait des choses importantes à faire, elle ne pouvait se permettre de rester trop avec Amarel à ce moment là, sinon ce serait trop tard et Amarel devrait alors rendre visite aux médicomages de Sainte Mangouste ! Une fois sa toilette faite, elle partirait en courant jusqu'à la volière. //


[RP fini]


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MessageDate du message: Dim. 29 Juin 2014, 21:05  Répondre en citant

// Après un long week-end la préfète des Serdaigle entra dans la pièce réservée aux préfets. Elle jeta un coup d'oeil dans les alentours et elle arriva à la conclusion qu'elle était seule. L'immense baignoire trônant dans le centre de ce lieu n'attendait qu'une seule chose, qu'on entre dedans afin de s'y prélasser.

La Norvégienne déposa délicatement son sac sur l'un des porte-manteau puis se déshabilla et plongea aussitôt, tel un dauphin dans l'eau mousseuse. Celle-ci changeait régulièrement de couleur, ce qui accentuait la beauté du lieu. //

- Pfiou quel week-end !

// S'exclama haut et fort Winona. //

- Roooooah

// Ce fut quasiment le rugissement d'un tigre qui retenti dans la salle de bain tellement la jeune fille se prélassait dans la mousse. Elle fit ensuite quelques aller-retour dans le bassin pour se défouler. En effet, avec la sortie du journal de la Voix du Wyrd, elle était restée une partie du week-end enfermé dans le château en alternant des passages à la bibliothèque ainsi que dans la salle commune. Elle ne comptait même plus le nombre de hiboux qu'elle avait dû envoyer pour finir son interview à temps et ainsi boucler l'édition.

Puis, Win' se mit sur le dos et se laissa tranquillement flotter à la surface et se déplacer au gré des courants magiques. La Norvégienne ne vit pas le temps passer tellement ses pensées vagabondaient d'idée en idée. Lorsqu'elle risqua un oeil vers la grande horloge, elle vit avec stupeur que cela faisait déjà deux heures qu'elle était ici.

Après un dernier aller-retour, elle regagnât le bord de la baignoire, se sécha et se dépêcha d'enfiler ses affaires afin de retrouver ses amis et manger un bon dîner dans la grande salle. //


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Gagnant du jeu de l'oie


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MessageDate du message: Mar. 11 Nov 2014, 21:01  Répondre en citant

[RP entre Selena Edelwes, Cassiopee O'Neil et Zoey Seymour]


Bonjour, bonsoir, pour commencer, je m’appelle Narrateur et je me suis dit qu’il fallait peut-être que je vous explique le contexte avant de rentrer davantage dans le vif du sujet. C’est donc le bon moment pour faire un flashback. Il y a quelques jours, la jeune Zoey Seymour avait entendu une discussion fortement intéressante entre deux préfets, celui de Serdaigle et celui de Poufsouffle. Ils parlaient d’une salle secrète et qui était seulement accessible grâce à un mot de passe. Ils en vantaient les mérites, pour la jeune serpentard, cette salle avait vraiment l’air magique, sans mauvais jeu de mots. Elle se mit naturellement immédiatement en tête de trouver d’une part la salle et d’une autre le mot de passe. Pour la première partie, il suffisait de suivre les préfets, mais pour la seconde partie, cela allait sacrément se corser.

Pendant toute une semaine, la jeune fille suivit la plupart des préfets en journée. Malheureusement, jamais elle ne trouva la salle par ce moyen. Sans compter que lorsqu’ils allaient vers cette pièce secrète, en général, ils disparaissaient juste avant et elle ne retrouvait pas leur trace ensuite. Voilà qui compliquait la tâche de Zoey. Cependant, un soir, alors qu’elle lisait au coin du feu de sa salle commune, du coin de l’œil, elle vit son propre préfet, Amarel, s’éclipser discrètement. Très curieuse, elle s’empressa de partir à sa poursuite, glissant docilement dans son ombre. Ce dernier, certainement trop pressé de se rendre dans cette salle, ne remarqua pas son élève. Ainsi, elle vit enfin l’entrée de cette pièce magique ! Et en plus, jackpot, elle entendit le mot de passe qui n’était autre que « Calendula » pour ce mois-ci. Patiemment et très heureuse, elle attendit que monsieur Prince sorte et c’est ce qu’il fit environ deux heures après son entrée. Un détail intrigua la demoiselle, il avait l’air d’avoir pris une douche… ou un bain ?! Mais quelle était cette étrange salle ?

C’est sur cette interrogation que Zoey resta et c’est sur cette même question que notre flashback se termine. Maintenant, repassons aux faits d’actualité et découvrons la suite. La petite fouine dut malheureusement attendre deux jours entiers avant de pouvoir se rendre dans cette pièce. En effet, avec les cours, les farces, les plans à préparer, les entraînements et les courses poursuites pour éviter de se faire prendre, elle n’avait guère eu le temps de s’en soucier. Néanmoins, un jour vint où elle n’avait strictement rien de prévu. Et ce jour-là, elle se rendit très discrètement jusqu’à la porte de cette salle, elle prononça le mot de passe et entra. Elle referma la porte derrière elle et observa. Au centre trônait un bassin gigantesque. Tout, des murs au carrelage, était fait en marbre blanc. L’une des fenêtres, qui était en réalité un vitrail, représentait une sirène dormant paisiblement. Des dizaines et des dizaines de robinets faisait le tour du bassin central. Sur chacun d’entre –eux, on pouvait y admirer une jolie pierre précieuse. Pour couronner le tout, des piles de serviettes se trouvaient de part et d’autre du grand bain. Excitée par cette découverte, la jeune fille voulut l’essayer, mais elle était venue sans son maillot, puisqu’elle ne savait pas ce que la salle contenait. Et si elle y allait tout de suite, c’est-à-dire entièrement nue, et que quelqu’un venait à entrer, elle serait en très mauvaise posture. Cependant, elle se promit d’y revenir très vite, et puis il fallait s’assurer que personne ne viendrait durant sa présence en ces lieux.

Grâce à sa filature des différents préfets, elle connaissait parfaitement leur emploi du temps. Ainsi, elle savait que le mardi, ils étaient tous occupés. Ceux de Poufsoulle faisaient un tournoi de bavboules dans le garde-manger des cuisines de Poudlard. Les préfets de Gryffondor organisaient des activités pour leurs élèves tous les mardis, tout comme leurs camarades de Serdaigle. Quant à Serpentard, Amarel s’enfermait dans la réserve et Lliana lisait des histoires aux plus jeunes dans la salle commune. Pour résumer, le mardi était donc le jour parfait pour s’y rendre. Ce qui fit attendre Zoey encore trois jours, c’était long, terriblement long, mais elle savait attendre. Le soir venu, elle feignit d’être fatiguée et monta se coucher tôt. Personne n’était encore dans le dortoir, bon point pour elle. Rapidement, elle sortit le polochon qui était caché en dessous de son lit et s’en servit pour faire la forme de son corps. Dans sa sacoche, elle glissa ses affaires de bain et s’échappa en passant derrière les tapisseries de sa salle commune. Elle courut jusqu’au cinquième étage sans croiser personne. La serpentard continua de longer les murs jusqu’à la quatrième porte à droite, mais elle fut stopper dans sa course lorsqu’elle entendit du bruit. Elle freina brusquement et se raccrocha à la statue de Boris Le Hagard, mais son élan était trop grand et elle fut entraînée en avant par sa propre force. Désespérément, elle effectua de grands moulinets des bras dans les airs. En vain. Zoey se cassa lamentablement la figure par terre dans un grand bruit sourd.

- Ouch !

Elle laissa échapper un grand cri de douleur et se mit automatiquement une main sur la bouche, puis elle resta tétanisée. Le bruit s’était tut. Néanmoins, elle avait la mauvaise impression que quelqu’un se trouvait derrière elle. Tout doucement, elle tourna la tête.

- Bouh ! Mwahahaha !

Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Heureusement pour elle, ce n’était que Peeves, le fantôme farceur de l’école. Les deux avaient noué une relation assez forte et elle savait qu’il n’irait pas la dénoncer. Elle attendit quelques minutes pour reprendre ses esprits avant de continuer son chemin. Une fois devant la porte, elle prononça le mot de passe en murmurant :

- Calendula…

Le verrou se déverrouilla. Son cœur battait la chamade lorsqu’elle posa sa main sur la poignée et qu’elle l’actionna. Fébrilement, elle poussa la porte et entra. Zoey se réjouissait intérieurement, elle disposait de bien deux ou trois heures devant elle, elle allait en profiter. Rapidement, elle changea de tenue et observa les robinets. Quatre d’entre eux attirèrent son attention. L’un était doté d’une jolie émeraude, elle le tourna. De l’eau, chaude, de la même couleur que la pierre en sortie. Le second portait une pierre violette, comme de l’améthyste, s’en était peut-être. Celui-ci fit sortir des bulles mauves qui vinrent se coller à la surface de l’eau. Le troisième était spécial, une gravure avait été pratiquée au dos, c’était un serpent. Très curieuse, elle s’empressa de l’actionna, une sorte de gel s’en échappa. Pour le moment, elle en ignorait l’effet. Enfin, le dernier, elle l’avait choisi pour la couleur bleue de sa pierre dont elle ignorait le nom. Peut-être était-ce de l’onyx, ou du lapis-lazuli ou encore un saphir ? Elle n’en savait rien. Toujours est-il que c’est une mousse bleue onctueuse qui s’en écoula. L’excitation de Zoey était à son comble, elle allait prendre un bain de toutes les couleurs ! Un sourire jusqu’aux oreilles, elle se glissa dans l’eau. À peine trois secondes et demie plus tard, un déclic se fit entendre, faisant sursauter la demoiselle. C’était celui de la poignée. Elle ne comprenait pas, personne n’était supposé venir ce soir ! Le plus rapidement et le plus discrètement possible, elle se camoufla dans la mousse en espérant que personne ne remarquerait sa présence. Son cerveau tournait à une vitesse hallucinante, cherchant désespérément une issue pour sortir de ce traquenard.


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 14 Nov 2014, 20:29  Répondre en citant

// C'était une soirée tranquille. Cassiopée avait bouquiné son dernier achat - le sang-pur et la vélane - devant la grande cheminée de la salle commune des Serdaigle, surveillant du coin de l’œil les déplacements de ses condisciples bleu et bronze. L'histoire était totalement addictive - la vélane préparait mille et un coups foireux pour séduire son sang-pur alors que ce dernier cherchait à devenir le plus grand chef cuistot de Pré-au-Lard sans que ses parents l'apprennent.

Lorsque le dernier des élèves monta - enfin ! - dans sa chambre, elle soupira de soulagement. Enfin libre ! Comment pouvaient-ils seulement étudier si longtemps ?! C'était inhumain ! Il avait étudié au moins deux cents pages de cet horrible ouvrage d'histoire de la magie sur les guerres des gobelins entre 1200 et 1300. Elle, au moins, ne lisait que des livres totalement récréatifs et instructifs ! Elle savait désormais la différence entre les meringues et leur utilisation dans les bagarres inter-élèves.

La brunette plaça son marque-page à l'endroit voulu et replia le petit plaid en laine qui était sur ses jambes. Calant le tout sous son bras, elle pencha sa tête pour étirer ses cervicales. Elle avait bien besoin d'une pause avant d'aller dormir.

Elle grimpa sur la pointe des pieds dans son dortoir et sur son lit, la serdaigle disposa ses affaires et la quasi intégralité de ses vêtements. Sous son oreiller, roulé en boule, un peignoir de bain l'attendait, l'heure du méfait avait sonné ! Et quel méfait... Mmmmmm.

Toujours avec prudence, elle retraversa en peignoir la salle commune. Déserte à première vue. Ouf. Elle n'avait aucune envie de tomber sur un préfet.

Quoique, vu sa tenue, elle aurait pu inventer un rendez-vous galant dans la tour d'astronomie. En bikini et peignoir. Hum, cela allait être un peu compliqué à leur faire avaler. Quoique, un préfet était toujours influençable.

Et elle ne pouvait tout de même pas expliquer qu'elle avait négligemment appris le mot de passe de la salle de bain des préfets via Adhara et Aglaé qu'elle avait espionnées au fil des semaines. Les deux préfètes, si elles venaient à l'apprendre, lui feraient payer cette fourberie, surtout venant d'une amie. Ou non, Adhara aurait plus tendance à lui renverser de l'eau glacée sur la tête pour lui faire payer et Aglaé lui ferait un sermon avec les gros yeux qui vont avec.

Du coup, elle devait se faufiler en douce et rapidement. Et prier les culottes de Merlin pour que personne ne la découvre.

La tour des Serdaigle était tranquille et il n'y avait pas de gryffons dans les environs. Parfait !

Quelques escaliers plus tard, elle se retrouva devant la fameuse porte. Enfin ! Le Saint-Graal ! //

- Calendula !

// Ravie, Cassiopée constata que la porte acceptait le mot de passe. A elle les bains infinis, la volupté et la tranquillité totale. Elle avait dans sa poche son livre qu'elle avait ensorcelé pour être à l'épreuve de l'eau. Elle espéra un instant qu'il y aurait un endroit aménagé pour s'assoir et se caler confortablement dans l'eau.

Un bruit à l'extérieur lui fit presser le pas. Elle s’engouffra dans la pièce et fut émerveillée devant l'immense baignoire piscine immense qui se remplissait déjà juste à la simple mention d'un mot de passe. Si ça, ce n'était pas le meilleur côté de la magie ! Des dizaines de robinets étaient disposés autour de la cavité d'eau.

Avec délectation, elle ôta son peignoir et admira la sirène qui chantait sur les mosaïques de la salle de bains des préfets. Elle fredonnait avec elle, sachant pertinemment qu'elle chanterait faux si elle s'y essayait. C'était tout simplement une pièce immense. Ces chanceux préfets avaient des bains immenses et n'en profitait que très peu. Tant mieux ! C'était tout bénéfice pour elle.

Par contre, ils n'étaient pas soigneux. Des vêtements trainaient à terre. Etait-ce l'insigne de serpentard ? //

- Faisons une bonne action. Ils me prêtent... Elle ricana devant son pieux mensonge... leur salle de bain, je peux faire un petit geste pour les remercier.

// Elle les ramassa et les suspendit au porte-manteau qui courrait le long du mur au fond de la pièce.

Voilà, c'était déjà mieux. //

- Maintenant, bain, c'est entre toi et moi. Et mon bouquin. Oh bonheur !


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MessageDate du message: Ven. 12 Déc 2014, 15:09  Répondre en citant

[HRP : // Selly se flagelle // C'est nul et j'ai un retard impardonnable... Je vous ferai des cookies.]


// Selena Edelwes était frigorifiée. Elle était sortie se promener dans le parc et, à la tombée de la nuit, avait révisé ses Graphèmes en observant les constellations. Il fallait bien qu'elle se donne bonne conscience après une agréable marche au crépuscule ! Elle tenta de se souvenir des indications de Kathleen Hayden : elle avait bien un livre dans sa sacoche mais la nuit était tombée et elle n'avait pas vraiment envie de le consulter. Après avoir longtemps cherché la Coupe représentant Hagal, elle avait décidé de rentrer.
La studieuse serdaigle n'avait aucune idée de l'heure. Elle se faufila donc sans bruit dans des couloirs qu'elle savait peu empruntés, de peur d'avoir dépassé le couvre-feu... Et redoubla de prudence lorsqu'elle entendit des bruits de pas qui se rapprochaient.
Selly s'attendait à croiser un professeur ou un Préfet, mais n'aurait jamais imaginé voir une élève en peignoir traverser le couloir devant elle, trop pressée pour la remarquer. Bouche bée, la bleu-et-bronze fixa un moment l'endroit où la jeune fille avait disparu. C'est en entendant une voix annoncer distinctement « calendula » que Selena sortit de sa torpeur. Elle se précipita dans la direction qu'avait pris l'inconnue et arriva juste à temps pour voir cette dernière passer une petite porte. Mue par la curiosité, Selly s'approcha et l'examina. Elle ne voyait pas où pouvait mener ce passage... Ce qui l'intriguait grandement ! //

** A moins que... La salle de bain des Préfets doit se trouver au cinquième étage... Se pourrait-il que... Ici ?
Cette fille n'est pas préfète, j'en suis sûre. Je pourrais aller voir par moi-même ce qu'il y a derrière cette porte... Il suffirait de dire...**

- Calendula !


// N'y tenant plus, Selena avait prononcé le mot de passe à haute voix, avant de réfléchir plus longuement aux conséquences. En effet, sa raison aurait sans doute été plus forte que sa curiosité... Il fallait savoir aller au devant de sa propre censure, parfois ! Cependant, son élan fut coupé net et pour la seconde fois de la soirée, Selly resta bouche bée. //

** Qui est l'andouille qui a dit qu'il fallait aller au devant de sa propre censure ? Qu'il se dénonce ! Quand je disais qu'il ne fallait pas m'écouter... **

// Comme elle l'avait supposé, elle était dans la salle de bain des préfets... Mais la jeune fille qu'elle avait suivi était à présent en bikini, fredonnant joyeusement. Selly l'identifia comme étant Cassiopée O'Neill, une serdaigle de son année... Ce qui n'expliquait pas le petit uniforme pendu au porte manteau. Ni l'insigne de Serpentard brodé sur celui-ci. Même en première année, O'Neill devait être trop grande pour entrer là-dedans (en éxagérant à peine, bien sûr) et jamais, au grand jamais, elle n'avait été chez les serpents.
Peut-être était-ce le moment de toussoter discrètement pour signaler sa présence ? Avant d'être témoin de regrettables (ou non) événements ? D'autant plus que l'autre fille n'allait pas tarder à se retourner... Selena ne savait quelle attitude adopter. Faire discrètement demi-tour, s'annoncer ou bien plonger dans l'amas de mousse (étrange, justement, la mousse, elle n'a pas perdu de temps ! la baignoire est déjà remplie)... Selly osait à peine respirer de peur de se trahir. C'est pourquoi elle sursauta violemment quand Cassiopée se mit à parler : //

- Maintenant, bain, c'est entre toi et moi. Et mon bouquin. Oh bonheur !

- Tu savais que j'étais là ? répondit-elle du tac au tac avant de se rendre compte de son erreur. Ah non, "bain"... De toute évidence, tu ne savais pas que j'étais là, reprit-elle, désabusée. Pendant qu'on y est, il y a quelqu'un d'autre dans cette pièce ? Puisqu'on en est aux révélations...


Dernière édition effectuée par Selena Edelwes (Mer. 01 Avr 2015, 15:48) ; édité 2 fois

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Gagnant du jeu de l'oie


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MessageDate du message: Mer. 01 Avr 2015, 13:07  Répondre en citant

[HRP : Désolée de vous faire part de ce sinistre événement, mais au moins, elle est bien entourée pour sa mort :3]


Zoey se faisait toute petite depuis que le grincement qu'avait émis la porte. Elle avait pris une très grande respiration comme elle avait appris à le faire durant des vacances d'été, il y a fort longtemps de cela. Bon, ce n'était pas la solution du siècle, clairement pas, mais elle gagnerait quelques minutes avant de trouver un bobard pour justifier sa présence... ou pas. Son esprit était parfois si volatile qu'elle oubliait des choses essentielles et passait d'un sujet à un autre. Ce qu'elle fit. Cependant, son cœur fit un bond immense dans sa poitrine lorsque la personne qui venait d'entrer dans la pièce passa derrière elle. Flûte de zut de zut ! Ses habits, elle les avait complètement oubliés, comme à son habitude. En plus, ils devaient traîner en vrac, éparpillés sur le sol, son écusson de maison bien visible, et puis de toutes façons, la cravate allait la trahir. Elle se montra plus attentive et tendit l'oreille. La personne, on aurait dit une fille, parlait, mais trop bas pour qu'elle puisse entendre quoique ce soit. Néanmoins, la jeune serpentard se mit à penser que si elle avait voulu demander pour une quelconque présence, elle aurait certainement parlé plus fort, plus distinctement et moins longtemps. Et ce n'était pas le cas, donc elle n'était pas encore repérée, pas encore. Cela n'allait certainement pas tarder. Flûte de reflûte de zut. Dans quel pétrin s'était-elle donc mise... Décidément, il n'y avait qu'elle pour se mettre dans de telles situations.

Enfin, relativisons se dit-elle. Deux possibilités, c'était soit des préfets, soit des élèves. Si c'était des préfets, même si en théorie ils étaient actuellement tous occupés à faire quelque chose, ils feraient et diraient quoi ? Au pire du pire, les préfets exclus de sa maison la dénoncerait aux préfets de Serpentard. Et ces derniers... la réprimanderait certainement, mais n'irait peut-être pas plus loin. Après tout, Zoey n'était pas connue pour être une mauvaise élève ou une casse-pieds, mais plutôt une gentille deuxième année qui faisait quelques farces de temps en temps, et ça cela faisait partie de sa maison... Mais si c'était des élèves... Et si c'était des garçons ?! Ah non, Tim allait encore péter un câble... oh et puis zut, au pire, s'ils étaient trop indécents avec elle, son frère se chargerait de leur cas et sinon elle filerait en catimini. Si c'était des filles... tout dépendait de la maison... Bon, elle n'était guère plus avancée que précédemment, mais si la jeune fille établissait un bilan, elle ne risquait pas grand-chose de grave. La situation n'était pas si désespérée. Ce raisonnement lui avait pris, tout au plus, une vingtaine de secondes, il lui restait donc à peu près trois minutes, peut-être un peu plus si elle réfléchissait un peu moins, cela ferait consommer moins d'oxygène à son cerveau, avant de devoir remonter à la surface et signaler sa présence. Si ça se trouve, il s'agissait juste d'une fille, ou d'un garçon, qui avait oublié quelque chose. Oui, peut-être. Moins réfléchir ! Elle ne pouvait s'en empêcher. Troisième grande secousse dans sa poitrine. Quelque chose n'allait pas.

Un nouveau grincement de porte ! Oh non, il ne manquait plus que ça... un couple. Elle n'était pas sortie de l'auberge. Quoique, en théorie, ils n'avaient nullement le droit de se voir ici, à sa connaissance, il n'y avait aucun couple entre les préfets. Donc, ils seraient autant en faute que elle et elle pourrait partir sans encombres. En plus, ce couple n'était peut-être pas tout à fait officiel s'ils venaient se cacher ici. Bien, bien, le tableau s'améliorait un chouïa plus. Cela faisait bien une minute qu'elle était plongée sous l'eau, et Zoey commençait déjà à avoir mal à la poitrine. Ses poumons manquaient peut-être d'oxygène. Ce n'était pas bon, pas bon du tout, elle n'avait pas encore de bobard. Soudain, ça s'accéléra dans sa cage thoracique, son petit oiseau rouge et palpitant cherchait à s'échapper. Certainement le stress ça, pas bon du tout, il fallait qu'elle pense à un truc de relaxant, de tranquille, de chouette, ça la calmerait et elle trouverait des salades à raconter plus facilement. Les koalas... d'ailleurs, Nessie devait encore dormir, qu'est ce qu'il était chou quand il dormait, tellement chou. Et puis, il y avait ce voyage qui arrivait bientôt ! Celui où les inscrits pouvaient partir en écosse, au Loch Ness ! Bien sûr, la demoiselle y était inscrite depuis des semaines, elle ne manquerait cette occasion pour rien au monde, même pas la mort ! De toute façon, elle était persuadée de devenir un fantôme si elle venait à mourir, un peu comme Peeves. Elle pourrait faire n'importe quoi à longueur de journée, ce serait chouette ! Donc il n'était pas question qu'elle manquât ce voyage !

Depuis toute petite, Zoey rêvait d'aller au Loch Ness, l'une de ses plus grandes passions n'était autre que Nessie, le fameux monstre du Loch Ness. Elle était persuadée qu'il existait et que ce n'était pas une légende. Non, elle le savait. Il existait. C'était un fait irréfutable pour elle. Une véritable vérité générale. Elle en était même venue à nommer son animal de compagnie chéri comme le monstre. Eh bien oui, on est une passionnée ou on ne l'est pas. Les organisateurs avaient vraiment fait un truc chouette cette fois, le Loch Ness, ça allait être supra génial ! Elle ne manquerait pas de prendre ses jumelles super puissantes. Rien à faire, son cœur ne se calmait pas, mais en même temps, qu'elle avait été bête de penser à une perspective super excitante ! Voir le monstre du Loch Ness ! De ses propres yeux ! Si ça c'était pas trop chouette ! Un sourire s'étala en plein sur son visage, malgré la douleur qui... disparut. D'un coup, pouf ! Gravant le sourire d'ange de Zoey sur ses lèvres. Le reste de son corps n'opposa bientôt plus aucune résistance à se maintenir sous l'eau. Alors la poussée d'Archimède fit son boulot. Si les oreilles de la petite fille entendaient encore, voilà ce qu'elles auraient capté, une toute dernière bribe de phrase :

- …quelqu'un d'autre dans cette pièce ? Puisqu'on en est aux révélations...

Oh, si elle savait... Tout doucement, un petit corps, d'un petit mètre soixante, remonta à la surface. Des grandes mèches de cheveux bruns s'étalèrent à la surface, formant une grande auréole à la demoiselle. Ses yeux étaient fermés d'avoir été sous l'eau, son visage souriait au plafond, elle semblait faire un rêve heureux, un rêve merveilleux ! Son corps était encore tout chaud, mais son cœur était tout calme, comme les berges du Lac Noir par beau temps. Plus rien ne s'agitait chez cette demoiselle... Elle aurait pu symboliser la sérénité dans un de ces grands musées moldus... La vie avait quitté cet être et pourtant, rien n'y paraissait. La Mort avait été douce et l'avait plutôt saisie de ses grands bras squelettiques que de sa grande faux. Et peu importe où elle était maintenant, elle était heureuse, comme pouvait encore le témoigner son enveloppe corporelle, aussi paradoxale que cela puisse paraître. En cet instant précis, Zoey Seymour n'était plus qu'un petit ange qui avait dû monter là-haut trop tôt. Heureusement, La Mort n'avait pas été dupe et même si c'était son dur travail, elle était restée douce, telle une mère chérissant son enfant, jusqu'au bout...


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 20 Avr 2015, 14:58  Répondre en citant

- Tu savais que j'étais là ?

// Cassiopée se retourna brusquement, son livre en main, prête à inventer l'excuse la plus loufoque et improbable de tous les temps à ce préfet aux bains nocturnes. Mais ce n'était pas une préfète. Selena ?! Mais qu'est-ce qu'elle fichait là ? Elle n'était pas dans leur salle commune pourtant... //

- Ah non, "bain"... De toute évidence, tu ne savais pas que j'étais là. Pendant qu'on y est, il y a quelqu'un d'autre dans cette pièce ? Puisqu'on en est aux révélations...

Selena ! Par la culotte en dentelle de Rose Carter, que fais-tu ici ? Tu m'as fichu la trouille ! Se détendant un peu, Cassiopée lâcha un soupir amusé, puis un autre franchement ravi. C'était bien sa veine. Mais si elles se mettaient d'accord, les deux filles pouvaient se délasser tranquillement sans qu'aucun prof ou préfet ne soit au courant. Je n'ai qu'un livre mais si tu veux la piscine est assez grande pour nous deux. On pourrait carrément faire une course de nage. Et il n'y a personne en fait. Je viens d'arriver et à part...

// Un mouvement du côté de la baignoire - enfin, disons plutôt de la piscine - des préfets fit tourner la tête de Cassiopée. Que...

Un corps flottait au milieu de la mousse rose bonbon. La fille avait le sourire aux lèvres, ce qui rajoutait un côté surréaliste à la scène. Que fichait-elle donc là ? Et pourquoi ne faisait-elle rien ? Elle était là, immobile, comme prisonnière d'un monde onirique. S'était-elle endormie... Non. Non, ce n'était quand même pas... Non !

Un hurlement traversa la pièce, Cassiopée ne sut jamais si cela venait d'elle ou de Selena mais elle plongea juste après. Il fallait la sortir de l'eau. Lui faire une réanimation. Du bouche à bouche ? La gamine semblait minuscule dans les bras de la brunette et ne réagit pas un instant. //

- Aide-moi !

// Elle poussa le corps encore chaud de la serpentard sur le carrelage glacé de la salle de bain. La sirène qui chatonnait encore quelques instants auparavant s'était tue. //

- Elle est s'est noyée. On doit l'aider. Annonça-t-elle en sortant de l'eau.

// Des centaines de choses passaient dans la tête de Cassiopée. De la pâleur de la petite fille qui ressemblait un peu trop à sa petite sœur, à la vacuité de ses projets d'avenir, au fait qu'elle détestait déjà le monde aquatique mais que là, elle était bonne pour abandonner même son amour des bains,... Pourquoi n'y avait-il pas de cours de secourisme à Poudlard ?! Sa soirée de rêve tournait au cauchemar le plus sombre de tous. //

- Allez, poupinette, respire. Respire !

// Un regard désespéré se tourna vers Selena, la suppliant de faire quelque chose. //


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MessageDate du message: Mer. 22 Avr 2015, 17:58  Répondre en citant

- Selena ! Par la culotte en dentelle de Rose Carter, que fais-tu ici ? Tu m'as fichu la trouille !

// Si jamais Selena avait encore un doute sur l'identité de sa camarade, c'était fini. Seule Cassiopée O'Neill, pouvait sortir des expressions pareilles. Le pire, dans tout ça ? Elle avait sans doute raison concernant les culottes de la professeur d'astronomie. Et elle le savait. Mais là n'était pas la question, puisque déjà Cassiopée poursuivait : //

- Je n'ai qu'un livre mais si tu veux la piscine est assez grande pour nous deux.

** Elle me propose de... Prendre un bain avec elle ? Cette fille est impossible ! **

- On pourrait carrément faire une course de nage.

** Une piscine, une course de nage... Elle est au courant qu'on se trouve dans la salle de bains des préfets ? Devant une baignoire ? **

// Selena ne savait pas trop comment réagir. D'un côté, elle admirait l'inconscience de sa camarade en cet instant précis ; de l'autre, elle trouvait cette même inconscience quelque peu désespérante. Elle réfléchit à la meilleure manière de s'éclipser pendant que Cassiopée répondait à sa dernière question : //

- Et il n'y a personne en fait. Je viens d'arriver et à part...

// Selena n'eut pas le temps de se demander les raisons de ce brutal arrêt. Elle suivit la direction empruntée par les yeux verts et se figea. Elle vit. C'était... Beau. Juste beau. Le corps d'une petite fille qui rejoignait doucement la surface de l'eau. Les yeux clos, souriante, la petite semblait dormir paisiblement. Elle semblait dormir pour l'éternité. Tout ça semblait irréel. Selena avait l'impression de contempler la Jeune Martyre de Delaroche. Elle avait l'impression d'être ce personnage à l'arrière plan qui menaçait la sérénité de la scène...
Un cri déchirant la ramena soudainement à la réalité. Elle vit Cassiopée plonger. Son esprit pratique reprit le dessus. Il était inutile d'entrer à son tour dans l'eau, elle serait plus efficace au bord. La serdaigle courut rejoindre sa camarade qui peinait à sortir le petit corps de la baignoire. //

- Aide-moi !

// Selly s'agenouilla prestement sur le carrelage. Il était froid, ce qui tira une grimace à la brunette qui commençait juste à se réchauffer. En comparaison, le corps de la petite fille était brûlant. Prenant délicatement le petit poignet entre ses doigts, elle essaya de sentir un éventuel pouls... En vain. Elle ne voyait pas non plus la poitrine se soulever... Cassiopée sortit de l'eau à cet instant, annonçant : //

- Elle est s'est noyée. On doit l'aider.

- J'avais remarqué.

// Selena n'avait pas pu s'empêcher de répondre d'un ton froid, même si elle jugerait ça inapproprié, après coup. Elle tenta de se souvenir des gestes à effectuer en pareil cas. Elle l'avait appris, lors d'un de ces étés passés en Angleterre. Réfléchir. Se souvenir. C'était si simple... Mais tout se bousculait si vite, dans sa tête... //

- Allez, poupinette, respire. Respire !

// Respire ! Oui, c'était ça. Selena remercia mentalement l'autre serdaigle et se promit de ne jamais plus préjuger sur son inconscience. Elle devait s'assurer que la petite fille allongée devant elle ne respirait plus. Les beaux yeux verts de Cassiopée semblaient désespérés et la jeune fille semblait perdue. Objectivement, il y avait de quoi. Tout en approchant sa joue de la bouche de la brunette allongée, dans l'espoir de sentir un filet d'air, elle prit la parole d'une voix douce. La panique commençait à étioler le visage habituellement chafouin de Cassiopée et Selena ne voulait pas se retrouver avec une deuxième jeune fille inconsciente sur les bras. Elle devait la calmer, d'autant plus qu'elle avait besoin d'elle pour alerter Mlle Dawon. //

- Cassiopée, regarde-moi. Calme-toi, s'il te plaît. Prends ma sacoche, tu trouveras un morceau de chocolat dedans. Mange, ça ira mieux.

// Selena entrepris ensuite de lui expliquer ce qu'elle faisait, comme elle l'aurait fait à un petit enfant. Des mots simples, un ton rassurant, elle devait pouvoir faire ça. //

- Là, je regarde si cette petite respire toujours, mais je ne sens pas d'air sur ma joue. Je vais lui faire du bouche à bouche pour faire entrer de l'air dans ses poumons, d'accord ? Il faut qu'on prévienne l'infirmière. Tu pourrais lui envoyer un patronus ? Après, tu devrais te sécher, tu vas attraper froid.

// Selena positionna le petit corps comme elle avait appris à le faire, la tête renversée en arrière. Elle inspira un grand coup et commença son bouche à bouche, fixant la poitrine de la noyée en espérant la voir se soulever légèrement. //


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