Hiboux Nomade Notes
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Le pont couvert

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Kinnixx

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 27 Oct 2019, 10:16  Répondre en citant

// Le regard de sa sœur était la chose que Sigrid préférait le plus, dans ces rares moments avec elle. Car même si elle savait à quel point sa jumelle avait sans doute était plus atteinte qu’elle sur le plan psychologique par cette révélation faite par leur père, elle ressentait une certaine énergie qui se dégageait d’elle. Une énergie qu’elle-même avait possédée, avant, quand elle savait tenir tête à son père et qu’elle ne se laissait pas faire par ses rabaissements constants. A cette époque-là, qui n’était finalement pas si lointaine, c’était sa sœur qui puisait son énergie et sa force pour tenir et supporter la situation du mieux qu’elle le pouvait. Aujourd’hui, c’était différent.
Ce n’était plus réellement de la force que Sigrid avait maintenant, c’était de la haine. Cette dernière avait toujours été là, dans un sens, mais elle avait finalement pris le dessus sur tout le reste. Sur le peu de tendresse qui lui restait, mais aussi sur le peu d’envie d’avancer dans la vie et de s’ouvrir aux autres. Tout cela avait été balayé par cette haine immense qu’elle ressentait pour Erik Solheim. Solheim … ce nom, elle en était fière avant. Mais maintenant qu’elle y pensait, elle aurait préféré porter le nom de jeune fille de sa mère, et pas ce nom abject d’un meurtrier sans état d’âme qui voulait faire de ses filles de parfaites petites sang-pures, à son image.
Mais ce qu’Erik Solheim ignorait, c’était que tous ses enseignements et son comportement envers ses filles avaient eu l’effet inverse. Au lieu de les rendre mauvaises dans le sens qu’il voulait, il les avait rendus haineuses et plus fortes. Et c’était cette force et cette haine que les jeunes Solheim allaient pouvoir combiner pour lui faire face, d’une manière ou d’une autre. Haine qui était, en plus, entretenue tous les jours à cause de ce cauchemar récurrent que faisait Sigrid, celui où sa mère était enfermée dans une pièce et lui reprochait de ne pas la laisser partir en paix, de ne pas l’oublier. Cauchemar que la jeune fille aux cheveux roses n’avait jamais évoqué avec qui que ce soit, ni même avec sa sœur.

Le silence qui avait prit place pendant qu’elles se regardaient faisait du bien à Sigrid. Bien qu’elle ne le montrât pas, elle pouvait vider son esprit dans ces moments-là, oublier tout le reste et se focaliser uniquement sur la seule personne qui avait toujours été présente pour elle sans agir comme les autres le font à force de lui demander si ça va, si elle avait besoin de quelque chose, de soutien, de parler, tout ça l’énervait au plus haut point. Car non, ça n’allait pas, pourquoi le demander ? Et qu’est-ce que du soutien pourrait bien y faire ? Absolument rien. Alors, ces instants avec sa sœur qui ressentait la même douleur, la même souffrance, et la même haine qu’elle, ils étaient parfaits. Rares, mais parfaits.

Elle tourna la tête pour observer le grand vide en dessous de leur pied, réfléchissant un instant à la question de Syla. Si elle lui avait dit de venir, ça n’était pas simplement pour qu’elles puissent se voir alors que ça faisait un bon moment que ça n’avait pas été le cas, mais pour discuter de ce qu’elles comptaient faire. Car ne pas pouvoir agir donner l’impression à Sigrid d’être complètement démunie, en plus d’être impatiente. Elle voulait agir au plus vite, même si la précipitation n’était peut-être pas la meilleure des options. Elle prit alors la parole d’une voix blasée, conservant une posture totalement pragmatique.

- Ça fait huit ans que maman est morte. Huit ans qu’il vie tranquillement avec ça sur la conscience.

// Elle soupira et se retourna pour s’adosser à la rambarde, les bras croisés, fixant le sol d’un air sombre. Oh non, elle n’allait pas parler de la pluie et du beau temps avec sa sœur, mais bien du nouveau chapitre Solheim qui s’était ouvert et qui devait être fermé au plus vite, si elles ne voulaient pas définitivement mal tourner. //

- Il faut qu’on fasse quelque chose. J’en peux plus de cette situation. Il nous a prit tout ce qu’on avait, et j’arrive plus à remonter la pente. Toi aussi, je me trompe ?

// Elle observa sa sœur, scrutant la moindre de ses réactions, de ses émotions. Ses paroles étaient dures, sèches, mais elle voulait voir comment elle allait, et s’assurer qu’elle aussi serait prête à tout pour rendre justice à leur mère. Car même si sa sœur avait réellement changé à la suite de cette révélation, elle ne savait pas jusqu’où cela l’avait réellement fait changer. //


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Yasashi

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 27 Oct 2019, 15:01  Répondre en citant

// Les yeux de Sigrid en disait tellement long à sa jumelle. Elles n’avaient rien dit, mais Syla pouvait y lire sa souffrance, sa haine, mais aussi son affection pour elle. Les deux sœurs avaient toujours été très proches, à se soutenir l’une l’autre dans toutes les épreuves de leur vie, et ça, ça n’avait pas brisé leur relation fusionnelle, au contraire, ça l’avait améliorée. Elle n’avait plus besoin de se voir tout le temps, ni de se prendre dans les bras ou de se parler pour se réconforter, un seul regard suffisait pour comprendre tout ce que pensait l’autre, il suffisait de savoir chercher. Et Syla savait chercher, car elle connaissait Sigrid mieux qu’elle ne se connaissait elle-même.

Le sujet abordé par Sigrid ne surprit même pas l’autre serpentard. Elles n’étaient plus là pour profiter de la vie, mais pour tenir les promesses qu’elles s’étaient faites, elles n’avaient plus de temps à perdre. Mais ce fameux sujet, la jeune fille aux cheveux roses était la seule et unique personne à pouvoir en parler sans s’attirer les foudres de Syla. Personne n’avait le droit de parler devant elle de leur père ou de leur mère, ce n’était plus possible, elle ne l’acceptait plus. Sa mère parce que plus personne n’était, pour elle, digne de parler d’elle au risque de salir sa mémoire ; son père parce que c’était l’homme qu’elle détestait le plus au monde, elle qui n’avait jamais connu la haine jusqu’à il y a peu.
Elle ne bougea pas, posant de nouveau son regard sur l’horizon. "Avec ça sur la conscience" ? Non, c’était une erreur de dire ça… Syla se souvenait parfaitement de la phrase exacte qu’avait prononcée leur père, quelques mois plus tôt, par laquelle il leur avait révélé son acte sur un coup de colère. "J’ai enfin réussi à vous débarrasser de cette influence faiblarde !". N’importe quelle influence aurait pu être sujette à cette phrase, certes, mais la dispute venait de porter sur la douce Cailyn Solheim. Au début, l’esprit de la jeune fille ne voulait pas comprendre, faisant résonner en elle les mots qu’il avait prononcés. Considérait-il vraiment leur mère comme une mauvaise influence ? "à vous débarrasser"… Même s’il la considérait comme telle, quel était le rapport ? La seule chose qui avait enlevé leur mère aux jumelles, c’était la mort, une mort surprise et soudaine alors qu’elles n’avaient que huit ans. C’est à ce moment là qu’elle avait compris. Sept ans après, Syla avait compris. Les photos enlevées, les tentatives de leur faire oublier leur défunte mère, de leur faire oublier ses enseignements, de leur interdire de parler d’elle… "J’ai enfin réussi". C’était lui qui l’avait tuée. Quand cette révélation avait pris de l’ampleur dans son esprit, Syla était restée stoïque. Elle n’était plus en était de réagir ou de penser. Le monde disparaissait autour d’elle et un vide s’était emparé de son coeur, s’étendant à tout son être sans jamais repartir. Plusieurs fois, elle s’était targuée d’être plutôt bonne actrice pour cacher ce qu’elle ressentait à son père, mais elle avait cessé d’essayer à cet instant. Elle s’était plusieurs fois demandé s’il avait vu son monde s’écrouler autour d’elle, s’il avait entendu son coeur se briser en mille morceaux, s’il avait remarqué l’effet de ses paroles sur ses filles. Elle avait finit par comprendre la réponse à sa question informulée : oui, il l’avait vu. //

- Il n’a pas de conscience, il en a rien à foutre.

// Autrefois, elle ne se serait jamais permise de proférer de tels mots, mais elle n’était plus la fillette pleine d’ingénuité d’avant, cette fillette était morte quelques mois plus tôt, tuée par les paroles de son père.
Elle écouta attentivement les paroles suivante de sa sœur, sans broncher, l’observant en silence pendant un instant. Non, elle n’arrivait plus à remonter la pente non plus, parce que pour elle, ce n’était plus une pente, mais un ravin comme celui qui se trouvait sous ses pieds, mais elle n’avait pas la carrure nécessaire pour escalader la falaise qui la surplombait. Encore plus inquiétant, elle n’était même pas sûre de vouloir retourner à la surface, ni d’en être capable. //

- J’attends que ça, mais tu veux qu’on fasse quoi ? On a pas le niveau, et qui nous croirait face à lui… ?

// Pas de violence, pas de défaitisme, juste un réalisme à toute épreuve. Syla avait toujours été la plus calme des deux sœurs, celle qui analysait la situation avant d’agir, tandis que Sigrid fonçait dans le tas, et cette faculté n’avait jamais quitté la jeune chapeauflou. Elle continuait d’analyser les situations, même concernant son père, c’était même celles qu’elle analysait avec le plus d’attention, mais que pouvaient-elles faire… ? Erik Solheim était bien plus puissant qu’elles, même si elle était une élève particulièrement attentive en cours, et elles ne pourraient jamais tenir un face à face contre lui… Et elle ne pouvait pas mentir dessus, elle avait peur de lui. Syla avait toujours craint son père, le croyant capable de n’importe quoi pour les briser et faire d’elles ce qu’il voulait qu’elles soient, mais apprendre qu’il avait tué sa propre femme n’avait fait qu’accroître cette crainte, en faisant une peur irraisonnée, mêlée de haine. Non, elles n’avaient aucune chance dans un combat contre lui parce qu’il n’éprouvait aucun amour pour elles et n’aurait aucun scrupule à rétorquer. Et pour ce qui était d’en parler autour d’elles… Honnêtement, qui allait croire deux gamines de seize ans, traumatisées par la perte de leur mère, face à un éminent employé du Ministère de la Magie, très propre sur lui et sans aucun travers ? La jeune fille savait bien qu’il faisait tout pour passer pour un homme modèle et qu’il y arrivait bien, donc qui donnerai du crédit à ce qu’elles pourraient dire, elles ? Elle avait bien entrevu une solution, mais elle savait que celle-ci déplairait énormément à sa jumelle : essayer d’obtenir l’appui de Melany. Sigrid était persuadée qu’elle était du côté de leur père, mais pour sa sœur, c’était différent, elle avait plus l’impression que la nouvelle épouse de leur géniteur essayait de les protéger et voyait bien que le comportement du maître de maison n’était pas correcte. Alors avec l’appui d’une adulte, partageant la vie d’Erik depuis plusieurs années, peut-être que leur témoignage serait plus probant…
Elle n’ajouta rien, taisant son idée, continuant à observer sa sœur, silencieuse. //


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 27 Oct 2019, 15:10) ; édité 1 fois

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Kinnixx

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 31 Oct 2019, 19:30  Répondre en citant

// Le ton employé par sa sœur suivait parfaitement l’air qu’elle avait pris dès lors que Sigrid avait commencé à parler d’Erik. Elle le savait, sa sœur n’aimait pas en parler avec qui que ce soit d’autre, et de toutes les manières peu de personnes avaient osées approcher de nouveau une des deux Solheim depuis leur changement radical de comportement.
Ce changement avait été plus flagrant pour Syla que pour sa jumelle. Sigrid l’avait vu, et en réalité elle n’y était pas restée indifférente. Sa sœur avait toujours été son opposé : gentille, ouverte, curieuse … là où Sigrid avait directement choisi de ne pas lutter, et d’envoyer le monde se faire foutre. Jusqu’à Luen.
La manière dont elle l’avait plaquée il y a peu s’était d’ailleurs répandu dans le château : certains disaient que c’était triste, d’autres disait que c’était couru d’avance, et certains même haussait les épaules en disant qu’ils avaient prévenu Luen et qu’elle aurait dû les écouter. Qui étaient-ils pour juger ? Sigrid avait toujours été sincères dans ses sentiments. Ces mots si violents qu’elle lui avait craché à la figure "Je ne t’ai jamais aimé" ou encore "T’as vraiment cru que j’étais sincère ? " lui avait fait autant de mal qu’à Luen. Mais au moins, elle avait pris ses précautions : elle refusait de rester autant attachée à sa copine qui aurait sans doute fini par la plaquer elle, et alors Sigrid aurait encore perdu quelqu’un. Elle était peut-être égoïste, mais elle n’en avait rien à faire. Et malheureusement, les rumeurs allaient vite à Poudlard. Qu’ils aillent se faire foutre, pensa-t-elle.

Elle soupira et regarda ailleurs un petit moment à la réponse de Syla. Ce qu’elles pouvaient faire … rien, pour l’instant, c’est sûr. Leur père avait bien trop d’influence, personne ne croirait des gamines de 16 ans qui crieraient au meurtre sans preuve. C’était bien là le problème : elles n’avaient rien. Juste des paroles, comme ça, qu’il nierait avoir dit. C’était bien pour cela qu’il s’en fichait de leur révéler, que ça ait été volontaire ou non : elles ne pouvaient rien faire face à lui que ce soit d’elles même ou en cherchant l’aide de quelqu’un.

Elle reposa ses yeux sur Syla, qui l’observait toujours. Ce que cette dernière ne semblait pas avoir compris, malgré le ton et les mots qu’elle avait choisi d’employer, c’était que Sigrid touchait le fond, et qu’elle savait que bientôt elle ne pourrait plus faire marche arrière. Elle avait longuement réfléchi à ce que ce serait, de se servir de la magie noire contre son père. Elle n’en avait jamais parlé à Syla bien sûr, elle hésitait à le faire, mais elle s’y intéressait de plus en plus. Après tout, elles ne pouvaient pas lui faire face, mais peut-être qu’elles auraient plus de chance ainsi, étant donné que la justice ne ferait rien et ne les croirait pas de toutes façons. Néanmoins, elle savait que sa soeur n’approuverait pas, même si c’était pour se débarrasser d’Erik. //

- Eh bien on s’en fou des autres. Merde, il a pris tout ce qu’on avait ! Si personne veut nous croire, alors on s’occupera de lui nous-même. Ça prendra le temps qu’il faut, je m’en assurerait.

// Elle se redressa, les dents serrées et les poings fermés, sentant la colère montait en elle. Pas envers sa sœur, non, mais envers son père. Elle avait le sang chaud, et ce n’était pas compliqué de l’énerver quand elle pensait à ça. N’arrivant pas à se calmer, elle conserva un air énervé en parlant de nouveau, sèchement. //

- Et de toutes façons, qu’est-ce qu’on a à perdre ? Rien de plus. On a plus grand chose, il reste que nous deux. Et je refuse de le laisser nous narguer encore plusieurs années.


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Yasashi

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 05 Nov 2019, 15:03  Répondre en citant

// Syla ne savait pas si cacher des choses à sa sœur était une réelle bonne idée en soi, mais elle n’arrivait pas à aborder certaines choses avec elle. Le sujet de Melany était l’une de ces choses, mais ce n’était pas la seule, loin de là. Il était évident que tout le monde avait vu les changements de caractère chez les deux sœurs, surtout sur elle-même vu qu’elle était jusqu’alors gentille et sociable, mais chez Sigrid, ça avait été plus discret, plus insidieux, mais rien ne pouvait échapper à Syla. La jeune Serpentard aimait sa sœur plus que tout et savait lire dans son attitude, dans les tons qu’elle employait, dans les crispations de son visage et dans la tension de son corps. Tant de choses qu’on ne peut contrôler et qui nous donne un nombre incalculable d’informations quand on sait les interpréter. Elle avait donc bien compris que l’état dans lequel elles se trouvaient l’une et l’autre n’étaient pas identiques, celui de Sigrid était bien plus préoccupant parce qu’elle s’était enfoncée plus profondément dans la souffrance et qu’elle n’arrivait plus à sortir la tête de l’eau. Et elles savaient toutes les deux ce qui se trouvait dans les abîmes, plus bas. Ce que leur père était depuis plusieurs années pour assouvir ses pulsions mégalomaniaques et malsaines, ce vers quoi il essayait de les pousser depuis des années par sa psychorigidité insupportable sur tous les domaines.
Syla avait peur que sa sœur ne veuille se venger par elle-même, à tout prix, même celui de la magie noire. Non, elle n’avait pas peur de ça, elle savait que sa jumelle en était capable pour venger leur mère, mais… Syla espérait qu’elles n’aient pas à en arriver là. Elle voulait faire quelque chose, bien sûr, mais elle se rendait bien compte que, pour le moment, ce n’était pas à leur porté, et qu’il allait falloir qu’elles patientent jusqu’à être réellement capables de lui tenir tête. Ce qu’elle ne voulait pas, en revanche, c’était que sa sœur devienne ce que cet homme voulait qu’elle soit…
Mais elle resterait à ses côtés, quoi qu’il arrive.

Elle ressentait la colère de Sigrid, lui faisant presque l’effet d’une gigantesque vague lui arrivant dans la figure, arrachant tout sur son passage, et elle en trouvait un écho à l’intérieur même de son âme. Pourtant, elle n’était pas comme sa sœur, à serrer les poings et à extérioriser sa haine… Chez Syla, c’était une rage sourde, froide et calme, qui n’attendait que son heure pour s’affirmer, le moment propice qui, elle le savait, viendrait un jour parce qu’elle le préparerait, elle ferait tout pour que cet instant arrive, posant une à une les pierres qui les mènerait à cet édifice. //

- Toi. Voilà ce que j’ai à perdre Sig’…

// S’il y avait une chose que Syla ne supporterait pas, ça serait de perdre sa sœur. Elle savait que ça la rendrait folle et qu’elle serait inconsolable… //

- Je sais que c’est dur Sig’, mais on a pas le choix… On ne peut pas agir dans la précipitation, on doit faire en sorte de pouvoir l’attaquer de front, sans être sûres qu’il nous désarme trop facilement, et surtout, on doit attendre de pouvoir lancer des sorts hors de Poudlard. Si on fait quoi que ce soit avant, on risque de se faire renvoyer, et on ne pourra alors plus jamais se venger. On doit faire comme on avait prévu avant d’apprendre ça, on doit apprendre à se défendre, être excellentes en duel, et ne jamais s’abandonner l’une l’autre. Un jour, notre moment viendra d’une façon ou d’une autre, je peux te le promettre.

// La voix de la Solheim aux cheveux bleus était calme, dénuée de toute colère, une voix de personne qui sait parfaitement ce qu’elle dit, qui a tout planifié. C’était loin d’être le cas, mais elle se devait de rassurer sa jumelle, et elle savait qu’elle finirait bien par trouver un moyen de régler le problème géniteur, sans avoir à recourir à la magie noire. Il était probable qu’elles doivent enfreindre au moins une vingtaine de règles de Poudlard et du monde magique, mais elle n’en avait cure et elle savait parfaitement que Sigrid aussi.
Elle se l’était promis, Erik Solheim paierait pour ce qu’il a fait, et Syla Solheim tenait toujours ses promesses. //


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