Hiboux Nomade Notes
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L'Arche

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MessageDate du message: Sam. 27 Sep 2014, 13:55  Répondre en citant


L’Arche


Ça y est, vous venez enfin d’attendre le Pollimage.
Courbaturé, fatigué et assoiffé, vous descendez de votre monture et mettez pieds à terre avec soulagement. Vous levez la tête vers l’horizon et vous la voyez.

Le souffle coupé, vous ne pouvez plus quitter des yeux ce qui se dresse entre les deux falaises. Majestueuse, impressionnante, magnifique. Elle défie les lois de la physique et du possible. L’Arche.

Sa courbe s’élance vers le ciel en un gracieux arrondi et s’arque au bord des étoiles, pour redescendre sur terre, parmi les mortels, de l’autre côté de la rive.

Étincelante, elle reflète chaque éclat du soleil comme des milliers de gouttes d’or et la lumière traverse ses cristaux pour exploser en millions de nuances de couleurs qui se dispersent dans tous les sens. L’Arche n’est plus que lumière. Vous sentez votre cœur rater un battement et, les yeux brillants, vous ne pouvez que sentir la paix et la majesté du pont. Vous prenez une grande inspiration, ému.
Tout n'est plus qu'harmonie. Vous n'avez plus envie de partir, vous voulez seulement rester là, à contempler une merveille de grâce et de magie, pendant le restant de votre vie.

Mais comme tous les voyageurs qui vous ont précédé, il faudra bien à un moment ou un autre détourner le regard et reprendre la route, le souvenir de ce moment de pure perfection encore au fond du cœur et les yeux brillants d'émerveillements.

Lieu de Nighty


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MessageDate du message: Sam. 11 Oct 2014, 22:03  Répondre en citant

[RP entre Aïleen Camdell-Liannem et Uralys Trimari]


// Silence. Admiration. Bonheur. Fascination. Splendeur. Élégance. Stupéfaction. Contemplation. Harmonie.

Le souffle coupé, Uralys ne pouvait détacher les yeux de la courbe parfaite s'élançant vers les étoiles à une allure vertigineuse, avant de redescendre gracieusement vers la rive opposée.

C'était donc ça. L'Arche. La fameuse, la magnifique, l'inégalée... La fierté de Gwendalavir. On ne lui avait pas sur-vanté l'émerveillement que produisait l'édifice. Il n'y avait pas de mot pour la décrire, juste un silence ému qui puisse la respecter. Ce monument incarnait la grâce, l'audace et la perfection à lui seul. C'était un défi lancé au ciel et aux éléments. Un défi particulièrement bien réussi. En dessous coulait lentement le Pollimage, sans bruit, dans un calme parfait. Dans les eaux sombres se reflétait le portrait de la lune.

Tornade renâcla. La jeune femme caressa tendrement l’encolure du grand étalon à la robe gris foncé mouchetée. L'impatience de sa monture la rappela à la réalité. Ce spectacle était féérique, mais un encore plus fantastique l'attendait, si elle se dépêchait. Il fallait qu'elle soit exactement au milieu de l'Arche au lever du soleil. Ou alors elle camperait toute la nuit à son sommet pour assister à l'aube du lendemain.

C'est lors de son escale à Al-Vor qu'on lui avait recommandé cet endroit. De plus, c'était le chemin le plus court pour se rendre à Al-Jeit, capitale de Gwendalavir, qu'elle n'avait encore jamais visité. Depuis le début de son périple à travers le monde trois ans plus tôt, lorsqu'elle avait débarqué quelques part au milieu des Grandes Plaines, elle goûtait chaque instant de son voyage avec curiosité et plaisir. Chaque nouvelle découverte l'enthousiasmait au plus au point. Il faut dire qu'elle n'avait pas été déçue... L'Océan du Sud était vaste, certes, mais le paysage était plutôt monotone. Aucun relief. Juste des vagues à perte de vue.

Elle avait tout de suite aimé la montagne lorsque, il y a de cela neuf mois, elle s'était jointe à une caravane partant de d'Al-Chen qui se rendait aux Montagnes de l'Est. La folie des hauteurs s'était emparée d'elle. Elle voulait grimper. Toujours plus haut. Jusqu'aux étoiles. C'était l'occasion idéale.

Uralys murmura quelques phrases à l'oreille de Tornade, qui s'élança au galop jusqu'au pied de l'Arche, tel un souffle de vent dans l'obscurité de la nuit. Une obscurité où l'Arche brillait comme un phare. //


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MessageDate du message: Dim. 12 Oct 2014, 12:12  Répondre en citant

// Aïleen trempa ses mains dans l’eau claire, et se les passa sur le visage. Elle leva les yeux vers la lune.

Il était très tard. La nuit était tombée depuis longtemps. Mais la Frontalière n’arrivait pas à trouver la volonté de s’arrêter. Elle ne pouvait pas. Pas avant d’être arrivée.
Elle jeta un regard en arrière. La Citadelle des Frontaliers lui semblaient si loin derrière elle ! Mais elle s’en fichait. Elle ne voulait qu’une chose : que ce voyage ne prenne jamais fin.
Car la jeune femme était partie en voyage. Oh non, ce n’était pas la première fois. Mais elle n’avait pas quitté la Citadelle des Frontaliers durant les dix-huit premières années de sa vie. Après sa majorité, elle avait entreprit de faire des voyages dans Gwendalavir, mais ils avaient tous été brefs, ne duraient pas plus de quelques jours. En effet, les Raïs se moquaient bien de ses envies de découvertes. Ils tentaient d’envahir Gwendalavir si souvent que les Frontaliers étaient constamment occupés. Il s’agissait rarement de grandes guerres ; les Raïs étaient assez stupides pour ne venir qu’avec une petite centaine des leurs. Quand c’était le cas, les Frontaliers faisaient le nettoyage en 1 demi heure. Quelques jambes tranchées et c’était réglé. Mais ce genre de chose se produisait bien trop souvent pour que n’importe qui puisse quitter la Citadelle quand il le souhaitait. De ce fait, elle n’était jamais allée aussi loin de la Chaîne du Poll.

Cependant, il y a 4 jours de cela, Aïleen avait enfilé de solides vêtements en cuir noir et rouge, comme à son habitude, puis avait empaqueté quelques petites choses dans un sac et l’avait chargé sur le dos de son cheval noir, Ombre. Et, sans plus se poser de questions, elle avait sauté sur son dos, et était partie au galop après un rapide au revoir à sa famille.

La Frontalière avait longé la Chaîne du Poll, et avait traversé le Pollimage pour atteindre la rive opposée, estimant que son voyage n’en serait que plus excitant. Mais elle avait tout de même pris garde à ne pas trop s’éloigner du fleuve. Même en bordure des Plateaux d’Astariul, elle avait dû décapiter un nombre non-négligeable de brigands et de bêtes sauvages, notamment un brûleur qui n’avait pas déjeuné. Rien de tout cela ne l’avait arrêtée, au contraire. Et puis, que serait un voyage sans quelques péripéties ? En fait, elle avait même espéré que ce serait plus… intéressant.

Puis Aïleen avait continué son chemin en longeant toujours le Pollimage. Mais quand elle était arrivée sur les rives du lac Chen, elle avait hésité.
Rester sur l’Ouest de Gwendalavir et traverser la forêt Ombreuse ? C’était dangereux. Cette forêt abritait la totalité des Mercenaires du Chaos et des animaux beaucoup trop nombreux, beaucoup trop démesurés, avec beaucoup trop de dents et assez dépourvu de conscience pour se curer les dents avec ses os. Même une Frontalière ne pouvait gagner contre des centaines de Mercenaires du Chaos, accompagnés de leurs toutous. Elle y laisserait sa vie.
Dans ce cas, passer par le Sud d’Al-Far pour contourner la forêt Ombreuse et passer entre cette dernière et la forêt de Baraïl ? Ça rallongerait aussi considérablement qu'inutilement son chemin et il n’y aurait pas grand chose à voir. De plus, ce chemin la mènerait vers les Collines de Taj, là où les ogres habitaient. Ce serait une perte de temps de tous les tuer, en estimant qu’ils ne lui arrachent pas les membres.

Il ne lui restait donc qu’une solution : traverser de nouveau le Pollimage pour contourner le lac Chen. Mais elle avait très envie de voir les Dentelles Vives…
Tant pis. Après être arrivée à Al-Jeit, elle repasserait pas l’Arche, franchirait la passe de la Goule où elle verrait enfin les Montagnes, puis parviendrait à Al-Vor avant d’effectuer un retour en épingle à cheveux pour passer par les Grandes Plaines. Ensuite, il lui suffisait de refranchir la passe de la Goule avant de rejoindre Al-Jeit en passant par l’Arche.
Et pour retourner à la maison, elle ferait un petit détour par Fériane, longerait les Montagnes de l’Est, la bordure des Plateaux de l’Est, traverserait le Gour. Elle passerait alors dans la petite forêt sans danger, ce qui la ramènerait tout droit à la Citadelle des Frontaliers, sans même qu’elle ai à longer de nouveau la Chaîne du Poll. N’était-ce pas un plan génial ?

La jeune femme, fière de son idée, était alors remonté sur Ombre, avait traversé Al-Chen sans s’arrêter, puis avait franchi de nouveau le Pollimage. C’était là qu’elle s’était arrêtée.

Un bruit furtif parvint à ses oreilles. Aïleen se redressa d’un coup, sortit un couteau.
Contrairement aux autres Frontaliers qui se battaient exclusivement avec des sabres ou des épées, Aïleen privilégiait les arcs et les armes courtes, comme les dagues ou les couteaux. Elle en avait accroché sur ses cuisses, à sa taille, bref, le premier qui tenterait un geste baladeur verrait sa main se réduire à l’état de steak haché. Elle avait bien sûr un sabre accroché avec ses autres armes, mais elle s’en servait rarement. En fait, c’était surtout pour impressionner les autres.

Le bruit retentit de nouveau, comme une patte fourrée et griffue écrasant les feuilles mortes. Mieux valait ne pas traîner par ici. Elle sauta sur le dos d’Ombre, d’un claquement de langue le mit au galop, et ils fendirent ensemble la nuit. La Frontalière laissa tout derrière elle. Elle ne pensait qu’à profiter encore plus de la course, laissant le vent frais porter ses courts cheveux blonds. Ombre était particulièrement rapide et elle l’avait choisi pour.

Enfin, elle la vit. L’Arche. Dans un geste presque inconscient, Aïleen tira sur les rênes. Elle ne pouvait pas ne pas s’arrêter. C’était impensable.

Au cours de sa jeune vie, la Frontalière avait vu des choses. Des tas de choses, plus magnifiques les unes que les autres. Mais l’Arche était autre. Rien n’était comparable à son irréelle magnificence. Au-delà des mots, elle s’émerveillait. Chaque parcelle de son corps se nourrissait de sa beauté, de sa lumière, de son aura. La courbe parfaite luisait d’un éclat qui défiait l’imagination, comme sculptée dans le plus pur et le plus scintillant des diamants. Elle frôlait la voûte du ciel, embrassait la lune, retombait gracieusement, telle une étoile filante, sur la terre, de l’autre côté du Pollimage. L’Arche pleurait des millions d’éclats multicolores. C’était… beau. C’était tout simplement indescriptible, impossible. Une telle beauté de pouvait exister. Et pourtant, elle était là, elle se dressait devant Aïleen dans une majestuosité et une grâce incroyable. Elle sentit une larme jaillir, pâle reflet des scintillements de l’Arche, de ses yeux bleu-gris, perler sur ses cils, avant de couler le long de sa joue.

La jeune femme contempla l’Arche. Longtemps.
Un bruit la tira de son émerveillement. Elle sursauta. C’éait un bruit de sabots.
Aïleen se redressa. et tendit l’oreille. Oui, un bruit de sabots, incontestablement. Sans doute les sabots d’un cheval.

Elle leva de nouveau les yeux vers l’Arche. Mais cette fois-ci, elle aperçut une silhouette noire qui se découpait dans la lueur de la lune, silhouette qu’elle n’avait pas remarqué, tout à sa contemplation. Elle venait d’entamer la montée du pont.

Aïleen monta de nouveau sur le dos de son cheval. Elle avait un peu d’avance, mais Ombre était plus rapide. Elle lui donna un coup de talon, et ils s’élancèrent.
La Frontalière gagnait du terrain. Encore quelques mètres et elle arrivaient à sa hauteur. Elle arrivait sur l’Arche. Si elle stoppait son cheval, il n’aurait plus d’élan et il faudrait tout redescendre. Et zut. Autant grimper jusqu’en haut maintenant. Mais c’était haut. Vraiment très haut… Ombre ne pourrait pas atteindre le sommet se reposer, c’était sûr. Elle se décida à héler la personne devant elle. //

- Hé ! Arrête-toi !!

// Elle stoppa sa monture et mit pied à terre. Elle se tourna vers celui qu’elle suivait. //

- Bonsoir. Désolée de t’interrompre dans ta course. C’est beau n’est-ce-pas ?


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MessageDate du message: Sam. 18 Oct 2014, 00:06  Répondre en citant

// Absorbée dans sa course, sa tresse brune volant derrière elle, Uralys ne remarqua pas tout de suite la cavalière qui la suivait. Elle remarqua des bruits de sabots autres que ceux de son propre cheval lorsqu'une voix féminine la héla : //

- Hé ! Arrête-toi !!

// Surprise, l'ancienne pirate tira sur les rênes de Tornade qui ralentit sa course, fit demi-tour et revint sur ses pas au petit trot. Elle se rapprocha jusqu'à distinguer la personne qui l'avait appelée. C'était une jeune femme fine et élancée, un peu plus petite qu'elle, mais pas fébrile, loin de là. Vêtue de vêtements souples de cuir noir et rouge, elle avait des cheveux blond courts, sûrement pour ne pas la gêner dans ses combats. Elle avait tout l'allure d'une guerrière. Elle se tenait debout à côté de son cheval - une très belle bête. //

- Bonsoir. Désolée de t’interrompre dans ta course. C’est beau n’est-ce-pas ?

// Uralys sourit. En d'autres circonstances, elle aurait pu s'énerver : elle avait perdu tout son élan, et atteindre le sommet de l'Arche serait désormais beaucoup plus long et laborieux. Mais l'aura de paisibilité que dégageait l'Arche rendait cette perspective impossible. Elle descendit à son tour de sa monture et salua son interlocutrice : //

- Bonsoir à toi aussi. C'est magnifique... C'est sans doute le plus beau monument que j'ai vu dans toute ma vie...

// La jeune femme contempla quelques instant les étoiles en silence, avant de reprendre : //

- Que fais-tu ici à une heure aussi tardive ? Je pensais ne trouver personne !


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MessageDate du message: Sam. 18 Oct 2014, 16:38  Répondre en citant

// La personne-non-identifiée arrêta son cheval en tirant d'un coup sec sur les rênes de sa monture. Elle effectua un demi-tour, avant de revenir vers elle. Quand elle fut assez proche, Aïleen put la détailler plus distinctement.

C'était une femme, qui devait avoir dans les 20 ans, comme elle, mais elle la dépassait d'au moins 5 centimètres. Ses yeux gris étaient soulignés de noir. Presque masquée derrière quelques mèches de ses cheveux bruns et lisses, une unique boucle d'oreille luisait légèrement dans le clair de lune. Elle avait la charpente d'une coureuse de fond, mince et musclée. Sa peau était bronzée, et elle avait la mine et le hâle de celle qui vivait constamment au grand air.

Elle portait des vêtements souples, noirs et bruns, cousu d'une façon qui limitait au minimum les mouvements. Une seule arme pendait à sa ceinture, un sabre très différent de celui d'Aïleen. Il était court et sa lame était recourbée. Elle montait également un cheval, mais celui-ci était d'un gris sombre et moucheté.
La jeune femme brune sauta à terre. Elle arborait un joli sourire, ce qui étonna la Frontalière. La plupart des gens lui auraient remonté les bretelles. Celle-ci semblait plus pacifique. Elle prit la parole. //

- Bonsoir à toi aussi. C'est magnifique... C'est sans doute le plus beau monument que j'ai vu dans toute ma vie...

// Après quelques instants de contemplation de l'Arche, elle reprit : //

- Que fais-tu ici à une heure aussi tardive ? Je pensais ne trouver personne !

// Bon, elle avait bénéficié d'une éducation, c'était sûr. Mais à quelle catégorie sociale appartenait cette jeune femme ?

Ce n'était pas une Frontalière. Aïleen ne l'avait jamais vue à la Citadelle des Frontaliers. Une Marchombre alors ? C'était peu probable. Les Marchombres dégageait une aura indescriptible, différente des autres, aura que la brune ne possédait pas.
Une dessinatrice ? Des dessinateurs armés et qui portent des vêtements de combats ne couraient pas les rues, ce serait étonnant qu'elle en soit une.
Une simple vagabonde ? Aïleen en doutait. Rien que ses vêtements et son cheval montrait qu'elle avait affaire à une connaisseuse. Et tout en elle, de ses chausses rigides et ferrées jusqu'à sa longue natte brune, clamait son appartenance aux guerriers.
La Frontalière scruta son teint mat, sa peau tannée, son sabre étrange, sa haute taille, sa carrure solide. Une pirate des Alines ? Voilà qui était plus sensé. Et encore, les pirates ne quittaient que rarement leurs navires...

Toutes ces pensées lui avaient traversé l'esprit en quelques secondes, et la jeune femme brune attendait toujours sa réponse. //

- Je voyage... Je suis partie il y a de cela quatre jours de la Chaine du Poll, je suis une Frontalière. Je veux passer par Al-Jeit avant de faire un détour par les Dentelles Vives. Je retournerai chez moi en longeant les Montagnes de l'Est.

// Aïleen se rendit brusquement compte qu'elle lui racontait sa vie. Elle enchaina donc rapidement : //

- Je m'appelle Aïleen Camdell-Liannem. Enchantée. Tu, euh.. Tu es une pirate des Alines ?


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MessageDate du message: Dim. 19 Oct 2014, 19:10  Répondre en citant

// La jeune femme blonde tarda un peu à répondre. Une foule de questions paraissaient se bousculer dans sa tête. Lorsqu'elle reprit la parole, elle raconta : //

- Je voyage... Je suis partie il y a de cela quatre jours de la Chaine du Poll, je suis une Frontalière. Je veux passer par Al-Jeit avant de faire un détour par les Dentelles Vives. Je retournerai chez moi en longeant les Montagnes de l'Est.

// Ainsi, c'était une Frontalière. Uralys ne s'était donc pas trompée en supposant que c'était une guerrière. La jeune femme n'avait jamais rencontré de Frontaliers jusqu'à maintenant, mais elle en avait souvent entendu parler. Elle considéra avec un regard admiratif son interlocutrice, tentant de percevoir la combattante coriace et impitoyable qui se cachait sous cette enveloppe charmante. La Frontalière enchaîna avec une rapidité déconcertante : //

- Je m'appelle Aïleen Camdell-Liannem. Enchantée. Tu, euh... Tu es une pirate des Alines ?

// Uralys éclata de rire devant la petite hésitation de la jeune femme. Décidément, elle était de bonne humeur ce soir ! Il y a d'autres soirée où elle n'aurait pas hésité à égorger le premier venu. Elle se demanda avec suspicion si les concepteurs de l'Arche n'avaient pas dessiné également une aura qui éliminait les pulsions meurtrières. //

- Je m'appelle Uralys Trimari, et j'étais une pirate Aline, en effet. Mais cela fait maintenant trois ans que je vagabonde à travers Gwendalavir à la recherche d'aventures. Ce soir, je m'apprêtais à rencontrer les étoiles... conclut-elle en laissant flotter un petit sourire sur ses lèvres.

//Son attention dériva de nouveau sur le cheval de la jeune Frontalière. Elle adorait Tornade et ne s'en séparerait pour rien au monde, mais devait reconnaître que ce cheval-là avait énormément de potentiel. D'ailleurs, il avait presque failli les rattraper. //

- Tu as une magnifique monture. Elle vient des Marches du Nord ? demanda-t-elle par simple curiosité.


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MessageDate du message: Mer. 22 Oct 2014, 12:21  Répondre en citant

- Je m'appelle Aïleen Camdell-Liannem. Enchantée. Tu, euh... Tu es une pirate des Alines ?

// La brune se mit à rire. Aïleen la regarda, un peu étonnée. Elle ne s'attendait pas à ce qu'une pirate des Alines -si elle en était une- puisse avoir autant d'humour. //

- Je m'appelle Uralys Trimari, et j'étais une pirate Aline, en effet. Mais cela fait maintenant trois ans que je vagabonde à travers Gwendalavir à la recherche d'aventures.

// Elle avait donc quitté son navire pour la terre ferme... Intéressant. Uralys lui faisait un peu penser à elle. Même soif de nouveauté, de voyage, de péripéties.

Surtout de péripéties en fait. Quand elle était petite -10 ou 12 ans environ-, Aïleen n'avait pas le droit de participer aux combats, ni aux guerres contre les Raïs. La fillette avait donc été forcée de suivre les batailles avec tristesse depuis une des tours, cachée derrière les pierres. Et cela, elle l'avait particulièrement mal supporté. D'un naturel assez vaniteux, Aïleen, même enfant, était persuadée qu'elle pouvait participer à ces combats sans problème. Alors elle s'était contentée d'observer, de détailler, puis de reproduire. Elle regardait de loin les Frontaliers se battre, notant dans sa tête tout ce qu'ils pouvaient faire. Alors, ses couteaux à la main, elle refaisait chacun de leurs mouvements, toute appliquée et concentrée.
Avec cela, Aïleen avait beaucoup apprit.
Ce n'est qu'à partir de ses 14 ans qu'elle avait put -enfin, comme elle le disait- combattre aux côtés des autres Frontaliers.
Jusqu'à sa majorité, Aïleen n'avait pas eut le droit de poser le pied hors de l'enceinte de la Citadelle. Cela l'avait aussi prodigieusement agacée. L'obligation de rester cloîtrée dans un lieu qu'elle côtoyait depuis des années et des années et qu'elle connaissait donc par coeur, le fait qu'elle soit forcée de se plier à des règles qu'elle n'appréciait pas, cela l'avait mise hors d'elle.

Même les guerres entre Raïs et Frontaliers ne lui suffisaient plus. Elle voulait quelque chose de plus grand, de plus... impressionnant. Combattre des Brûleurs ou des Mercenaires du Chaos, n'était-ce pas infiniment plus excitant que de tuer trois stupides guerriers cochon ?

La majorité avait été pour elle une délivrance, un soulagement. La Frontalière ne connaissait pas le déroulement de la vie d'une pirate des Alines, mais ça devait être assez ressemblant. //

- Ce soir, je m'apprêtais à rencontrer les étoiles...

// Aïleen sourit devant la façon dont Uralys interprétait ses rêves. Oui, décidément, elle lui plaisait, cette jeune femme.

Cette dernière jeta un regard curieux et intéressé à son cheval. La Frontalière se raidit un peu, resserrant la prise sur la bride. Puis elle détendit ses muscle. Il fallait qu'elle laisse sa paranoïa de côté. L'ancienne pirate ne faisait que l'admirer. Orgueilleuse, Aïleen pensa que c'était tout-à-fait normal. //

- Tu as une magnifique monture. Elle vient des Marches du Nord ?

- Absolument, répondit Aïleen en passant la main dans la crinière d'Ombre. Je l'ai eu pour mes 18 ans. C'était encore un cheval sauvage au début, de ce fait, il n'était pas très obéissant. J'ai dû... m'en occuper moi-même.

// La jeune femme ne put s'empêcher d'afficher un sourire carnassier. Il était vrai que les mois de dressage avaient été formidablement amusants.

Après ces heureux souvenirs, elle enchaina : //

- Tu veux qu'on monte en haut de l'Arche maintenant ? J'aimerais bien voir ce que ça fait, d'être au sommet...


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MessageDate du message: Jeu. 30 Oct 2014, 13:53  Répondre en citant

// Aïleen répondit non sans un certain orgueil, mais qui pouvait se comprendre. Elle aurait fait de même si il s'agissait de sa propre monture. //

- Absolument. Je l'ai eu pour mes 18 ans. C'était encore un cheval sauvage au début, de ce fait, il n'était pas très obéissant. J'ai dû... m'en occuper moi-même.

// La jeune femme afficha un sourire carnassier. Dompter une telle bête nécessitait beaucoup d'efforts, de temps et de volonté, une qualité qu'Uralys ne doutait pas que la Frontalière ait en sa possession. //

- Tu veux qu'on monte en haut de l'Arche maintenant ? J'aimerais bien voir ce que ça fait, d'être au sommet...

// Le visage de l'ancienne pirate Aline se fendit d'un grand sourire. Enfin, le moment était venu. Et il n'était pas déplaisant d'avoir un peu de compagnie dans son escapade. //

- Dans ce cas, allons-y ! Je crois bien que c'est une expérience qu'il faut vivre pour y croire, s'enthousiasma-t-elle.

// Elle se hissa sur le dos de Tornade, et saisit ses brides, avant de se rendre compte qu'il serait bien trop ardu de démarrer de cette postition. //

- Il nous faudrait par contre un peu plus d'élan...

// Elle recula sur une centaines de mètre, suivie d'Aïleen. Puis, juste avant de partir au galop, elle lança : //

- Et si on faisait une course ? La première d'entre nous qui atteindra le sommet, hum...

// Elle chercha une idée, puis déclara : //

- ... Payera un verre de whisky à l'autre, ça te va ? C'est parti !

// Sans attendre de réponse, elle fit démarrer Tornade d'un petit coup de pied. De toute manière, elle était sûre de perdre, mais elle aimait les défis. Que serait la vie sans un peu de piment ? Elle se coucha sur l'encolure de son cheval, afin de ne pas ajouter de barrage supplémentaire au vent. Ce serait un freinage inutile. Elle oublia tout le reste, son esprit se focalisant désormais sur une seule idée : atteindre le sommet de l'arche. //


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MessageDate du message: Mar. 11 Nov 2014, 16:14  Répondre en citant

// Un sourire étincelant vint découvrir les dents très blanches de l'ancienne pirate. //

- Dans ce cas, allons-y ! Je crois bien que c'est une expérience qu'il faut vivre pour y croire. Il nous faudrait par contre un peu plus d'élan...

// Les deux jeunes femme revirent sur leurs pas, après être remonté sur le dos de leurs montures respectives. Au bout d'une minute, elles semblaient assez loin pour se lancer à l'ascension de l'Arche sans trop de difficulté. C'est alors qu'Uralys se tourna vers elle, une lueur malicieuse au fond de ses yeux gris. //

- Et si on faisait une course ? La première d'entre nous qui atteindra le sommet, hum... Payera un verre de whisky à l'autre, ça te va ? C'est parti !

// Avant que la Frontalière n'ait le temps d'acquiescer, la brune démarra en trombe, sans un regard en arrière.

Aïleen eut un sourire. Décidément, elle avait du caractère.
Elle prit quelques secondes pour réfléchir. Ombre était taillé pour la vitesse et la bataille, mais pas pour l'endurance. Arriver en haut sans ralentir ne serait pas si simple, mais c'était faisable. D'un coup de talon, elle l'élança. //

- Allez, dépêche-toi. Faut la rattraper, chuchota-t-elle à l'oreille de son cheval.

// Ombre démarra comme un boulet de canon. Elle se voyait approcher d'Uralys à vitesse croissante. Elle la rattraperait sans difficulté, mais il fallait tenir le rythme après.

Le vent ébouriffant ses courts cheveux blonds, elle plissa les yeux, cherchant le sommet de l'Arche. Par son cheval, c'était haut. Tant pis si Ombre était un peu fatigué à l'arrivée. Elle laissa son esprit s'envoler au gré de la brise. Les étoiles semblaient lui tendre les bras. Elle se délecta de la vitesse vertigineuse que lui offrait sa monture.

Elle dépassa Uralys comme une ombre noire et rouge. Mais quelques minutes après, talonnée par l'ancienne pirate une dizaine de mètre derrière, elle sentit que son cheval commençait à fatiguer. Ses sabots fins ne frôlaient pas le sol comme si il volait, il le heurtait de plus en plus lourdement. //

- C'est pas le moment, mec, marmonna la Frontalière. On y est bientôt.

// Elle claqua de la langue, les dents serrées. Ombre repartit, telle une flèche dans la nuit. Elle entendait le bruit des sabots du cheval d'Uralys derrière elle, semblant s'éloigner.

Pendant plusieurs minutes, Aïleen soutint son allure. Le sommet de l'Arche se rapprochait, se rapprochait de plus en plus... Mais en même temps, elle sentait les muscles puissants d'Ombre jouer sous ses cuisses, tremblants littéralement de fatigue.

Elle ralentit, ralentit. Uralys se rapprochait, elle l'entendait. Aïleen, les doigts crispés, tenta de le faire redémarrer d'un coup de talon dans les flancs, et Ombre poussa un hennissement de protestation qui retentit dans la nuit, sans accélérer plus que cela. Alors elle freina d'un seul coup, tirant sur les reines. Si ça continuait, Ombra allait devoir se reposer longtemps à l'arrivée. Elle n'avait pas envie de retarder Uralys.

La jeune femme brune la dépassa comme une balle de fusil. Toujours au galop mais bien plus lentement, la Frontalière la talonna de loin jusqu'à l'arrivée, un peu plus tard. Uralys était déjà descendue de sa monture, les yeux levés vers le ciel.

Souriante, Aïleen sauta au bas de son cheval, et s'exclama : //

- Bravo ! Tu as gagné, je te félic...

// La blonde s'étrangla en apercevant les alentours.

Elle se tenait au creux des mains de la lune. Littéralement. Elle frôlait les étoiles. Elle les caressait du bout des doigts. Rien ne venait perturber ce spectacle féerique. Il n'y avait plus rien. Plus de soucis, plus de bonheur, plus de larmes ni rien. Il n'y avait que ce magnifique ciel et ce paysage incroyable qui s'étendait sous ses pieds. //

- Oh, mon dieu... Est-ce un rêve ou une réalité ? murmura Aïleen en s'approchant du bord pour s'y accouder.


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Joueuse


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MessageDate du message: Mer. 12 Nov 2014, 18:01  Répondre en citant

// Uralys se délectait de la caresse du vent sur son visage. Chaque inspiration l'emplissait d'un air délicieux et glacial. Chaque expiration lui permettait d'en ré-inspirer une bouffée. Elle sentait au refroidissement de l'air qu'ils prenaient de l'altitude. Cependant, Tornade maintenait son rythme. Chaque effleurement de sabot sur le sol les rapprochait du sommet, sans qu'elle n'arrive encore à le distinguer. Le Pollimage était loin, à présent. Très loin-dessous d'eux.

Sa tresse ondulait comme une vague, sensible aux remous des courants d'air. Ce n'était pas ce même vent de l'archipel des Alines. Il n'était pas aussi chaud. Pas aussi violent. Pas aussi salé. Pas aussi humide. Ce n'était pas ce vent qui la fouettait de face en tentant de la déstabilisa, alors qu'elle ignorait le danger et la hauteur, perchée à la vigie. Cela était loin, maintenant. Elle avais laissé le navire de son père derrière elle. Mais les souvenirs ne changeaient pas. Son passé ne changerait jamais, et pour rien au monde elle ne l'oublierait. Est-ce qu'elle apercevrait les voiles blanches du navire où elle avait passé son enfance, depuis le sommet de l'Arche ?

Elle ne s'était jamais demandé si elle reverrait un jour l'équipage qui avait si longtemps constitué sa famille. Stenor... Bianca... Heideen... Est-ce que sa plus jeune soeur avait, elle aussi, rejoint le rivage, comme elle en avait tant rêvé ? Cela faisait trois ans qu'elle ne les avait pas revus, et elle n'avait reçu aucunes nouvelles d'eux. Yaniss... Est-ce qu'il allait bien, lui aussi ? Instinctivement, elle voulut porter sa main à sa boucle d'oreille. Mais elle ne pouvait pas lâcher les rennes de Tornade. Tout en songeant à son enfance, les paroles d'une vieille comptine que sa mère lui chantait souvent, lorsqu'elle était petites, se frayèrent un passage dans son esprit. Couchée sur l'encolure de sa monture, elle se mit à chantonner. //

- Sur nos mâts triomphants le soleil plane et brille
Dès l’aube vermeille on aborde et on pille
Par belle mer et par beau temps
En sabrant tout ce qui bouge
On verse tout leur sang
On teinte l’eau de rouge
On est des hommes de courage
On ne craint point les coups,
Ni les naufrages, Ni l'abordage,
Et du péril nous sommes jaloux
Bras solide et coup d'oeil prompt
Nous sommes de fiers camarades,
Et on chante cette chanson
Sous la tornade et les canonades
Faisant feu babord, tribord,
Emparons nous du butin
Vainqueurs nous rentrerons au port
Pour recommencer le lendemain
Les feux mourants du jour ont empourpré nos voiles...
Voici l'heure où là-bas s'allument les étoiles,
Où sous la coque s’embrase la mer
Brodant l'azur moins clair...


// Une ombre pourpre la dépassa telle un éclair de sang. Aïleen. Elle avait fini par la rattraper. L'ancienne pirate Aline maintint son allure : elle n'avait pas encore perdu. Et elle constata avec un sourire triomphant que le cheval de la Frontalière faiblissait. Soudain, il hennit, déchirant le silence. Aïleen tira sur ses rennes, le stoppant subitement. Tornade les dépassa comme une flèche. Désormais, ils n'étaient plus très loin de l'arrivée.

Enfin, la pente s'adoucit, et la montée prit fin. Elle était arrivée. Elle était au sommet. Emue, la jeune femme mit pied à terre, s'approcha du bord, et se pencha au-dessus du vide. Le spectacle était d'une beauté époustouflante. Ils étaient si haut qu'elle ne pouvait qu'imaginer les flots gracieux du Pollimage s'écouler paisiblement à des centaines de mètres sous leurs pieds, sans parvenir à les voir. Devant elle, occupant tout l'espace, des myriades d'étoiles l'encerclaient. Et voilà. Elle avait atteint le toit du monde. La porte vers l'univers. Une larme brillante roula le long de sa joue, puis tomba et se perdit dans les nuages.

Aïleen arriva à son tour, et sauta à terre. //

- Bravo ! Tu as gagné, je te félic...

// La voix de la Frontalière s'étrangla. Le silence régna. Un silence de contemplation, de pure merveille, de simple bonheur. Il semblait impossible que quelque chose d'aussi beau puisse exister. //

- Oh, mon dieu... Est-ce un rêve ou une réalité ? murmura la jeune femme blonde en s'accoudant à son tour au bord de l'Arche.

// Uralys ne répondit pas. Elle préféra laisser Aïleen profiter de paysage féérique qui s'offrait à elles, et continuer à s'en imprégner, jusqu'à atteindre une état d'harmonie intérieure trop parfait pour être vrai.

Mais le plus beau était encore à venir. Le soleil ne tarderait pas à se lever. Il était question d'une vingtaine de minutes, ou moins, avant que ses feux ardents n'inondent le paysage. //

- Tu penses que quelqu'un d'autre est déjà venu ici avant nous ? souffla-t-elle à la guerrière blonde, tout en connaissant pertinemment la réponse. Tout a l'air si... pur, si...

// A défaut de mots pour achever d'exposer le fond de ses pensées, elle laissa sa phrase en suspens, ferma les yeux et inspira une grande goulée d'air frais qui lui glaça les poumons, mais elle ne s'en importuna pas. C'était bien la dernière des choses qui auraient pu lui gâcher un moment pareil. //


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