Hiboux Nomade Notes
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La patinoire

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Joueuse


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MessageDate du message: Dim. 06 Sep 2015, 12:14  Répondre en citant

// Thalia entendit Loréline monter l'escalier pour la rejoindre, puis s'avancer derrière elle pour contempler à son tour la vue splendide s'étalant derrière les vitres du bâtiment. Puis elle pointa l'horizon de son doigt, désignant sûrement quelque chose.

- Il est déjà loin si c'est lui, décréta la rousse.

// La brunette remarqua alors ce que sa camarade désignait, qui était en fait un point noir s'éloignant vers d'autre contrées. La jeune fille le fixa un instant, fascinée. C'était si incroyable ce qu'elle venait de vivre, et elle voyait à présent la touche fantastique qui était entrée dans sa vie s'envoler au loin... //

-Thalia, merci d'avoir fait tout ça pour moi, je t'en suis vraiment reconnaissante, décréta soudain Loréline d'une voix solennelle.

// Prise de court, Thalia ne sut pas trop comment réagir. Si elle répondait par un simple "de rien", elle passerait probablement pour la fille qui n'en a rien à cirer, ce qui était bien sûr totalement faux. Elle ne comprenait pas l'entièreté du problème de sa camarade, mais elle s'en souciait, comme elle se souciait de n'importe quelle personne ayant besoin de soutien lorsqu'elle traverse un moment difficile et qui, de prime, lui avait demandé son aide. D'autant plus que les problèmes de Loréline paraissaient sérieux et qu'elle ne pouvait pas s'en gausser. Cela aurait été bien bête de sa part d'agir comme la fille égoïste et égocentrique qu'elle n'était pas. //

- C'est normal... finit-elle par répondre. Je veux dire, c'est normal que je t'aide. Je ne peux pas ne pas t'aider alors que tu me l'as demandé. Mais ne me remercie pas trop, au final je ne sais pas vraiment comment tu pourrais faire... D'après ce que tu m'as raconté, ton père mériterait d'être envoyé à Azkaban, mais tu ne peux rien faire contre lui pour l'instant, et te conformer à l'attitude qu'il attend de toi que tu aies est une question de survie actuellement... Arrête-moi si je te blesse, ce n'est certainement pas mon objectif.

// A vrai dire, Thalia ne savait même plus ce qu'elle racontait. Elle laissait simplement les mots découler de sa bouche, au risque de sortir de façon naturelle de titanesques conneries qui ne feraient qu'empirer la situation et le trouble de Loréline. //

- En ce qui concerne la pierre, tout ça... continua-t-elle, Je n'ai aucune idée de ce que ça signifie et, s'il s'agit de ton père, du message qu'il veut te faire parvenir. Mais...

// Thalia se tut d'un coup, en jetant un simple coup d’œil à l'extérieur. La tâche noire que les deux jeunes filles avaient pris pour l'hydropogriffe grossissait à vue d’œil, comme si elle se rapprochait au lieu de s'éloigner. Comme si elle fonçait droit sur elles.

Un sérieux doute traversa en trombe l'esprit de la brunette. Elle revit toutes les scènes depuis le début. L'hippogriffe sorti de l'eau aussitôt après que Loréline lui ait confié ses problèmes. La pierre noire, avec un "2" gravé au dos. L'hippogriffe réapparaissant pour les emmener toutes les deux vers la patinoire. La pierre, virant au rouge sang aussitôt après qu'elles aient atterri pour délivrer un petit dessin de pendu. //

- Loréline... bégaya Thalia, au bord de la panique. Tu ne trouves pas bizarre que la Patinoire soit déserte, en plein milieu de l'hiver ?

// A l'ultime seconde, alors que la tache noire faisait à présent la taille d'un ballon de foot, Thalia sut avec conviction qu'elles étaient tombées droit dans un traquenard. Un piège. Une embuscade. L'endroit où il ne fallait surtout pas se trouver en ce moment.

La brunette eut la présence d'esprit de se jeter sur le côté, alors qu'elle voyait Loréline faire de même.

Le mur vitré explosa. //


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Ninalol

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 12 Sep 2015, 10:48  Répondre en citant

- C'est normal... finit-elle par répondre. Je veux dire, c'est normal que je t'aide. Je ne peux pas ne pas t'aider alors que tu me l'as demandé. Mais ne me remercie pas trop, au final je ne sais pas vraiment comment tu pourrais faire... D'après ce que tu m'as raconté, ton père mériterait d'être envoyé à Azkaban, mais tu ne peux rien faire contre lui pour l'instant, et te conformer à l'attitude qu'il attend de toi que tu aies est une question de survie actuellement... Arrête-moi si je te blesse, ce n'est certainement pas mon objectif.

// Loréline avait écouté avec attention la longue tirade de Thalia. Mais loréline avait peur. Son père savait tout d'elle, minutes par minutes, il saurait forcément que sa fille avait été parler avec une autre, lui racontant ses mésaventures. S'il venait à le découvrir, que ferait-elle? Loréline serra sa baguette sachant que c'était surement sa seule protection. //

- En ce qui concerne la pierre, tout ça... continua-t-elle, Je n'ai aucune idée de ce que ça signifie et, s'il s'agit de ton père, du message qu'il veut te faire parvenir. Mais...

// Cela était la deuxième fois que sa camarade s’attardait à regarder dehors. Tout d'abord, Loréline cru qu'elle observait le paysage. Mais elle vit un léger froncement de sourcils, imperceptible à l’œil nu mais que Loréline pu voir. que ce passait-il donc dehors pour que son regard fixe un point si particulier? Loréline se risqua à regarder à travers de la baie vitrée et ce qu'elle vit la stupéfia. L'Hippogriffe n'en était plus un, mais bel et bien une forme ronde...mais pas tout à fait. Le sang de Loréline ne fit qu'un tour dans son corps. C'était une immonde créature des ténèbres qui s'approchait. //

** Mon dieux mais c'est quoi ce... **

// La rousse eut tout juste le temps de se jeter à terre au moment ou la vitre se brisa. Le vacarme fut amplifié car la bâtisse était d'une immensité impressionnante. Elle attrapa sa baguette et à quatre pattes, longea le petit muret juste en dessous de la baie vitrée jusqu’à une table, comportant une nappe assez grande pour ne pas voir des pieds dépasser. Elle fit un signe désespéré à Thalia qui était recouverte de débris de verre. //

** A nous deux immonde créature des ténèbres! **

// Baguette sortie et aux aguets, Loréline serrait de plus belle le bout de bois dans sa main qui était sa seule arme dont elle disposait. Elle la leva doucement faisant le moins de bruits possible et souleva un peu la nappe. Ce qu'elle vit l’horrifia. L'"hippogriffe" avait pris l'apparence d'un griffon... noir. Elle pouvait voir ses serres aiguisés et luisants. Son bec fin et coupant. Ses plumes elles étaient noires de geai. et une queue de lion dépassait de son arrière train. Cette créature était-elle un animagus? //

-Thalia, souffla t-elle. A ton avis, les griffons noirs existent?

// Tout en attendant la réponse de sa camarade, Loréline repris son souffle. Et si c'était son misérable père qui était l'investigateur de tout ce vacarme? Il n'oserait pas si?
Elle s'épousseta ses vêtements en prenant soin de ne pas se couper avec les débris de verre qui jonchaient le sol de la patinoire.
En fin de compte, les deux amies allaient pouvoir se servir ENFIN de leurs cour de défenses contre les forces du mal. Elle passait en revue tout sortilèges possibles pour venir à bout de cette... chose. //

** Si on y arrivent,on est des génies... Pourvu qu'on viennent nous sauver avant que cette bête nous tues. Aller, on peut se battre un peu! **


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Joueuse


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MessageDate du message: Mar. 22 Sep 2015, 18:30  Répondre en citant

    // Le mur vitré explosa. Brouillard.

    Roulée en boule au sol, Thalia se couvra la tête de ses mains dans un geste protecteur lorsque la vitre fut soufflée, et qu'une multitude d'éclats de verres furent violemment projetés contre son dos et contre le sol, provoquant un concerto de tintements aigus et grinçants. Aussi regretta-t-elle énormément en cet instant que la nature ne l'aie pas pourvu d'une carapace. Ça aurait été tellement pratique. Oh comme elle haïssait Maestro. N'était-ce pas comique qu'elle se remette à penser à l'Animagus tortue en cet instant critique ? Qu'elle supposait critique plutôt, car elle n'avait pas trop de moyen de vérifier cette hypothèse en gardant sa tête enfermée entre ses mains et son champ de vision réduit à une parcelle de sol en verre... Transparent. Quelle bonne idée. La vue était belle d'ici. Si elle mourrait maintenant, ce serait en gardant à l'esprit une belle image de patinoire étincelante bordée de magnifiques plantes verdoyantes. En fait, ce n'était pas si mal la vie d'une autruche.

    Ainsi perdue dans sa contemplation, la brunette aurait presque pu oublier ce qui l'entourait, et rester ainsi recroquevillée et abritée dans sa bulle jusqu'à la fin des temps, en comptant le nombre de feuilles de chaque plante, et comptant au son des tintements le nombre de cristaux de verre retombant au sol en cet instant, en calculant le nombre de secondes qu'il lui restait avant de se faire réduire en un petit tas de cendres, en se perdant dans les divers recoins de l'épistémologie, mais un ange lui souffla à l'oreille : //


- Thalia. A ton avis, les griffons noirs existent ?

    // Ce qui interpella la Serdaigle en premier, c'est probablement que l'ange en question avait la voix de Loréline, mais qu'elle ne se souvenait pas avoir vu des ailes dans le dos de la rousse ; elle releva donc timidement la tête pour vérifier et constater que non, elle n'en avait effectivement pas. Tout redevenait logique. Elle n'était pas au Paradis, mais en Enfer, et son démon gardien n'était non pas Loréline, qui n'était que sa compagne de mésaventure, mais le gros oiseau de cendre là-bas, près du trou dans la vitre. //


- J'en ai bien l'impression, répondit la jeune fille, fort amusée que son démon-gardien soit couvert de plumes.

    // La deuxième chose qui interpella Thalia, c'est l'effroi qu'elle lut dans les yeux bleu glacier de Loréline. Il n'y avait pourtant pas de quoi s'effrayer. Puisqu'elles étaient en enfer, elles étaient immortelles, non ?
    Il y avait aussi cette flamme de détermination qui s'alluma soudain comme un brasier ardent au milieu de la glace, mais sans la faire fondre. La demoiselle aux cheveux rouge feu tenait fermement sa baguette dans sa main crispée. Elle avait la mine d'enterrement d'un soldat se préparant à partir à la guerre. //


** Quelle idée. Je vais lui montrer, moi, que ce moineau infernal est inoffensif... **


    // Thalia se redressa brusquement, et bascula vers la droite. Wow, ça tanguait vachement, en enfer. Étaient-elles en fait dans une énorme embarcation prise dans une effroyable tempête au milieu d'une mer de lave ? Ce serait une explication pertinente qui justifierait dans un même temps la chaleur ambiante, à cause de laquelle la brunette se sentait un peu... engourdie. Mais elle n'allait pas se laisser arrêter par ça. Elle avait le pied marin.
    Nouveau pas... Son pied se posa à 50 bons centimètres de l'endroit où elle avait prévu de la faire atterrir, manquant de la déstabiliser pour de bon. Sans freiner son allure, elle enchaîner sur un deuxième pas, et se prit cette fois-ci le pied dans sa jambe croisée devant elle, ce qui lui valut de retrouver la belle vue qu'on pouvait admirer en collant le nez contre le sol de verre du balcon.
    Thalia éclata joyeusement de rire.

    Heureusement, elle n'aurait pas à se relever et s'arracher une nouvelle fois à sa vue en plongée sur l'étage du-dessous, car son ami volatile s'approchait à présent d'elle avec le visage de Satan, celui qu'elle surnommait à présent le B.B.B, Blig Bad Birck, ou Bid Back Blirg ? Big.... Bl.. Bleuck... Bard... //


- Hey ! Toi ! L'espèce de gros oiseau noir ! L'interpella-t-elle. Je retrouverai ton surnom ! Hahahaa, et puis d'abord, "Black" c'est trop dur à prononcer. Je devrais te peindre en rose, peut-être, se marra-t-elle en sortant sa baguette. Ne bouge...

    // Thalia n'eut malheureusement pas le temps de poursuivre sa phrase. L'animal agit à une vitesse stupéfiante. L'instant d'avant, il se tenait, là, immobile, le regard courroucé et les muscles tendus. L'instant d'après, il avait déjà bondi et posé ses pattes griffues sur les épaules de Thalia, la plaquant au sol et cognant violemment sa tête contre le sol.

    La 4ème année cria de douleur. Le brouillard se dissipa.

    La brunette n'eut pas le temps de comprendre ce qui s'était passé. Elle nota juste que griffon couleur de jais la tenait à présent à sa merci, le bec diablement pointu ouvert pour émettre un cri de guerre menaçant, et ses redoutables griffes acérées enfoncées dans ses épaules.

    Son état de confusion s'étant envolé, une alarme rouge s'alluma et clignota bruyamment dans le cerveau de Thalia. Se rappelant alors la présence de sa baguette dans sa main droite, elle hésita à peine avant de la brandir dans le peu d'espace qui la séparait du bec du monstre, et lança le premier sortilège qui lui venait à l'esprit : //


- Lashlabask !!

    // Des étincelles brûlantes dignes du ventricule de dragon qui constituait le cœur de la baguette de chêne jaillirent à son extrémité. Le griffon piailla de mécontentement et desserra son emprise, permettant ainsi à Thalia de s'échapper. La jeune fille ne se fit pas prier pour reculer précipitamment à quatre pattes, en essayant de ne pas poser ses mains sur des éclats de verre.

    L'instant de surprise passé, le griffon repassa à l'attaque. La quatrième année fit la première chose stupide qui lui passa par la tête. Elle jeta sa baguette dans la tête de la créatures infernale.

    Claquement sec. Le griffon referma son bec autour de la baguette de bois, qui se brisa en deux comme une brindille sèche.

    Si elle en avait eut l'occasion, Thalia aurait pleuré de sa propre crétinerie. Si elle avait un peu un caractère d'émule en temps normal, il était clair qu'elle n'avait personne à égaler ou à surpasser en matière d'idiotie. Mais elle n'avait pas de temps pour ça. Elle enterrerait sa baguette plus tard. Pour le moment, elle avait d'autres soucis plus graves à gérer, comme le fait qu'elle était à présent sans défenses et sans échappatoires face à l'envoyé de la Mort...
    Affolée, elle déglutit et lança un regard désespéré à Loréline... //

[NB: Comme ce n'est pas dit explicitement, je précise que Thalia est sous l'effet d'un sortilège de confusion dans la première partie du texte (aa)]


Dernière édition effectuée par Thalia Gilsayan (Mar. 22 Sep 2015, 18:33) ; édité 1 fois

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MessageDate du message: Ven. 16 Oct 2015, 18:34  Répondre en citant

- Hey ! Toi ! L'espèce de gros oiseau noir ! L'interpella-t-elle. Je retrouverai ton surnom ! Hahahaa, et puis d'abord, "Black" c'est trop dur à prononcer. Je devrais te peindre en rose, peut-être, se marra-t-elle en sortant sa baguette. Ne bouge...

// Loréline restait figée sur place, le regard encré sur l'affreuse créature aux plumes noires. Peut être que Thalia avait eut un égo surdimensionné à se moment puisque la bête semblait ne pas apprécier la réflexion de la jeune fille. Il poussa un cris des plus stridents que Loréline n'ai jamais entendu et propulsa sa proie sur le sol.

Thalia hurla à pleins poumons ce qui fit trembler Loréline, et si elles mourraient sous les griffes de cette immonde bête démoniaque? Ni une ni deux, Loréline sortit de sa cachette pour aider sa nouvelle amie. Les griffes de l'oiseau s'enfonçaient lourdement dans les épaules de la brune, lui arrachant des gémissements douloureux. //

** Mais Par la barbe de merlin, que fait elle! elle à sa baguette à.... **

// Thalia brandit sa baguette et sembla lancer le premier sort qui lui venait à l'esprit, un sortilège basique mais Loréline craignait que sa n'ait aucun effet sur la bête. //

- Lashlabask !!

// Contre toute attentes, Le griffon recula et desserra ses griffes de Thalia et poussa un cris perçant, qui fit perdre l'équilibre de Loréline. Mais comme si le pire venait à arriver, Le monstre passa à l'attaque et fonça sur sa précédente proie qu'il lui avait échappé. Thalia au lieu de reculer pour pouvoir se défendre correctement leva le bras, baguette en main qui lorsque l'animal entra en contact avec elle se brisa en deux. Thalia était donc seule avec ce griffon et sans baguette ni arme de défense.
Elle lança un de ces regards les plus désespérées à Loréline qui ne se fit pas prier pour lui venir en aide. //

-Espèce de sale vermine malfaisante, pas touche à mon amie!

// Loréline eut le temps de lever sa baguette et attendis que l'animal se désintéresse de Thalia, transie de peur. //

-Expéliarmus!

// Le volatile se cabra sous l'effet du sortilège et frappa trois fois du sabot avant de charger tout droit vers la serdaigle à la chevelure rouge. Loréline fit un mouvement rotatif de la baguette qui écarta tous les morceaux de verre en un grand rayon, pour ne pas qu'elle se blesse. Le griffon sembla étonné mais continua sa course folle en sa direction.
Il n'était plus qu'à quelques centimètres de Loréline, lorsque celle ci se jeta au sol à ses risques et périls et passa en dessous de l’animal. Elle se retrouva derrière lui et et serra le poing gauche de peur. De sa main droite, cette qui tenait sa baguette, elle l'aggripait fortement. //

-Ce que je m’apprête à faire n'est pas très admis, je ne te demande pas de me couvrir si je suis convoquée au ministère de la magie. Je ne laisserait JAMAIS mon père me causer des tors! Alors si je meurs, ou si je suis renvoyée, je voulais te dire que je t'adore, et que tu es une personne formidable.

// Le griffon s'était retourné et frappait le sol tu sabot. ses narines fumant, et ses yeux lançant des éclairs. Le nouveau, il chargea, mais Loréline était au bord des larmes. Elle savait pertinemment que son père était dans toute cette histoire et qu'il cherchait à la tuer. Elle ne se laisserait donc jamais faire quel qu’en soit les conséquences.

Alors que le griffon se trouvait une seconde fois à deux centimètres d'elle elle respira un bon coup et hurla de tout son être: //

-AVADAKEDAVRA!!!!!!!!


// La bête s'immobilisa, pendant peut être une seconde et se réduit en cendres. Tout était à présent fini, une larme coula le long de sa joue et s'éclata au sol. Les cendres au sol s'élevèrent dans la patinoire et un grondement se fit entendre, celui que Loréline redoutait, c'était son père, il voulait tuer, déchirer, mutiler sa fille.

Les cendres volant toujours en plein milieu de la patinoire, semblaient êtres vivantes. Elle tournoyèrent comme si rien n'était encore fini et créa une tornade, si puissante qu'elle balaya tout sur son chemin. D'un revers de baguette, Loréline projeta Thalia à un endroit ou elle ne serait surement pas touchée par la force de son père et observa les alentours, toutes les vitres explosèrent en milles morceaux. Baguette levée, elle lançait des protégo,mais la tornade fut plus forte et prisa le sortilège de protection de Loréline.

Les morceaux de verre s'arrêtèrent tous de tournoyer et à grande vitesse foncèrent sur Loréline qui les évitait comme elle pouvait. Mais un des débris heurta Loréline qui hurla le martyr et s'effondra au sol, une entaille à l'épaule qui se prolongeait jusqu'au début de sa poitrine.//

-Il ne me laissera pas...En vie

// Loréline avait soufflé ces derniers mots, tremblant comme une feuille et pleurant.
Elle savait que son geste lui avait couté, mais elle l’avait fait pour Thalia, elle ne devait pas mourir pour une histoire de famille qui n'était pas la sienne. Elle priait encore pour que Thalia vienne la sauver, avant qu'elle ne perde connaissance.//


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Ven. 16 Oct 2015, 18:47) ; édité 1 fois

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MessageDate du message: Mar. 27 Oct 2015, 18:20  Répondre en citant

- Espèce de sale vermine malfaisante, pas touche à mon amie ! s'écria Loréline en levant sa baguette.

    // Si la situation n'avait pas été aussi critique, Thalia se serait jetée à son cou de bonheur, tant la vague de soulagement qui l'envahit fut grande. Loréline ne l'avait pas laissée tomber. Elles se battaient à deux. Ensemble. Quelle que puisse être l'issue du combat. Et ce fait était irréfragable. //


- Expelliarmus !

    // La brunette profita que l'hydropogriffe couleur cendre soit distrait par le sortilège de sa sœur d'arme pour s'enfuir à reculons, toujours à quatre pattes, jusqu'à heurter la barrière du balcon qui, pour une raison miraculeuse, tenait toujours debout. Démunie de sa baguette, la jeune fille ne valait plus grand chose. Et cela la tuait de devoir assister au spectacle de Loréline, seule face au monstre, sans pouvoir agir. Alors que la bestiole fonçait droit sur elle au galop, la rousse écarta d'un mouvement de baguette les débris de verre éparpillés sur le sol. Le mammifère plumeux était à présent presque sur elle. //


** Mais qu'est-ce qu'elle fiche !!!** s'affola Thalia.


    // La cinquième année lâcha un gémissement étranglé. Ça y est, la collision était inévitable... Son amie était-il suicidaire ? Mais non. Au dernier moment, l'intrépide demoiselle se jeta sur le ventre, tandis que la créature des ténèbres passait au-dessus d'elle et poursuivait sa course sur encore quelques mètres, entraînée par son élan.
    Waouh. Loréline lui avait déjà prouvait à quel point elle était courageuse, mais alors là, elle l'épatait.
    Soudain, les poings de la jeune fille se crispèrent ; son regard s'assombrit, puis elle annonça gravement : //


- Ce que je m’apprête à faire n'est pas très admis, je ne te demande pas de me couvrir si je suis convoquée au ministère de la magie. Je ne laisserais JAMAIS mon père me causer des torts ! Alors si je meurs, ou si je suis renvoyée, je voulais te dire que je t'adore, et que tu es une personne formidable.

    // Sans comprendre tout à fait ce qu'elle avait entendu, Thalia était émue. Le discours de Loréline l'avait profondément touchée, quoi qu'il fût un peu trop solennel à son goût... C'était comme si elle signait son arrêt de mort.

    Un frisson glacial parcourut l'échine de la Serdaigle. Elle aurait voulu se recroqueviller dans un coin, sans bouger, et attendre que toute cette histoire finisse ; puis elle se serait réveillée au fond de son lit, et aurait oublié en rigolant ce mauvais rêve. Mais ce n'était pas possible. Tout ce capharnaüm était diablement réel.
    Alors que le Griffon aux plumes de jais revenait à la charge, et que Loréline tendait son bras devant elle, la baguette pointée vers l'animal, un mauvais pressentiment traversa l'esprit de la brunette, et elle se redressa d'un bond. Elle voulut crier à son amie d'arrêter, lui dire qu'elle allait faire une bêtise, alors même qu'elle n'avait fichtrement aucune idée de ses intentions. Mais il était trop tard. //


- AVADAKEDAVRA !!!!!!!!

    // Un silence de mort suivit la prononciation de la formule interdite.
    L'hippogriffe noirâtre se figea en pleine course. Puis il s'émietta en une multitudes de cendres, qui se dispersèrent sur tout le sol du balcon. Une larme roula sur la joue de Loréline. Les yeux de Thalia s'embuèrent. Elle avait eu son compte d'émotions pour aujourd'hui.

    Puis tout s'enchaîna avec un rapidité fulgurante.

    D'abord, les cendres se regroupèrents et s'élevèrent en tourbillonnant dans les airs, tandis qu'un grondement orageux et sinistre retentissait dans tout le bâtiment. C'est alors que les cendres se mirent à tournoyer de plus en plus violemment, créant comme une tornade, qui rasait tout sur son passage.
    Avant d'avoir pu réaliser ce qui se passait, Thalia se sentit projetée en arrière. Elle glissa le long de la rambarde jusqu'au fond de la terrasse, où elle se cogna violemment contre la seconde barrière, perpendiculaire à la première. Un peu sonnée, la jeune fille eut du mal à se remettre sur pieds, et du s'agripper avec désespoir à ce qui se trouvait à sa portée. Elle ne s'étonna presque pas lorsque toutes les vitres explosèrent en concert. Les débris de verre s'étaient regroupés et fusaient à présent en vol groupé.
    Un hurlement de douleur tira Thalia de sa torpeur. Son amie gisait au sol, un peu plus loin, secouée de tremblements, et un long filet de sang barrant sa poitrine. //


- Il ne me laissera pas... En vie. Sanglota-t-elle, dans un murmure.

    // Horrifiée, Thalia accourut en direction de la rouquine. Elle évita aisément sur son chemin le vol serré de débris de verre en se baissant ; le tir ne la visait pas. Une fois arrivée au niveau de sa camarade, elle s'accroupit à ses côtés et examina sa blessure. L'entaille était profonde, mais pas fatale, ce qui rassura la brunette. En revanche, le teint blafard de son amie ne laissait pas de doutes sur sa condition. Elle était vraiment dans un sale état.

    Pendant ce temps, le tourbillon de cendres d'était condensé, devenant de plus en plus opaque. En tournant la tête, la cinquième année sursauta en croyant apercevoir le contour d'une silhouette ; était-ce son imagination qui li jouait des tours ? Cependant, elle commença à ressentir une aura étrange et malfaisante, lui confirmant que ce qui était en train de se matérialiser sur le balcon, quoi que ce soit, était tout sauf amical. Et puis, elle avait déjà ressenti cet aura. Quelques minutes plus tôt. Lorsqu'elle avait été victime d'un sortilège de Confusion.

    Un plan. Il leur fallait un plan, ou elles ne s'en sortiraient pas en vie. Sous l'effet de la panique, Thalia s'accrocha à la première idée qui lui traversait l'esprit. Il fallait qu'elles s'extirpent de cet endroit rapidement. Si seulement elle avait son balai sous la main... Oui. C'était un bon plan désespéré. Elle voulut empoigner sa baguette. Se rappela que celle-ci gisait sur le balcon en deux morceaux distincts. Par défaut, attrapa celle de Loréline, et chuchota : //


- Accio Friselune !

    // Il ne restait plus qu'à prier pour que ça marche, et pour que son balai vienne leur porter secours. Dans le cas contraire... Mieux valait ne pas y penser.
    En attendant, il fallait gagner du temps. Thalia pointa la baguette de Lorélie vers le sol, et s'exclama : //


- DEFODIO !

    // Le plancher de verre se craquela, puis un grand bruit de fracas retentit, et la balcon s'effondra. Ouille. Les dégâts allaient coûter cher.
    L'amas de cendre volantes descendit brutalement d'un étage, ce qui eut pour effet de le disperser l'espace d'un instant. Il n'y avait plus de temps à perdre. //


- On y va, souffla la Serdaigle.

    // Thalia se précipita vers les escaliers et les dévala à toute vitesse, en soutenant du mieux qu'elle pouvait Loréline, dont les jambes avaient du mal à la porter. Puis les deux jeunes filles se réfugièrent derrière un grand pot de plantes tropicales, qui pourrait les dissimuler le temps d'accomplir ce qu'il y avait à faire. //


- Je vais essayer de nous rendre invisibles, expliqua précipitamment Thalia. Enfin, pas totalement, mais un peu comme des caméléons. Notre ennemi pourra toujours apercevoir en regardant bien, mais pas précisément. Plutôt comme un mouvement flou dans le décor. Avec un peu de chance, ça le déstabilisera.

    // C'était le moment. Elle n'aurait pas droit à un nombre d'essais infini. Le temps leur était compté. Combien de temps s'écoulerait avant que l'entité maléfique lancée à leur poursuite ne les découvre ? Certainement pas très longtemps. Il fallait faire vite...

    La jeune Sandway respira un bon coup, puis pointa la baguette de Loréline, qu'elle tenait toujours fermement agrippée dans sa main, vers sa propriétaire. Est-ce qu'elle accepterait de lancer le sort ? Comprendrait-elle que la vie de sa maîtresse en dépendait ? Il le fallait, ou elles étaient perdues. La brunette se concentra, et tenta de se remémorer la fois où Erika les avaient camouflées à l'aide ce sort, à Honeydukes. Ça remontait à tellement longtemps... A l'année dernière, en fait... Alors qu'elles venaient à peine de se rencontrer, Erika et elle-même s'étaient lancées dan l'exploration d'un passage secret reliant Poudlard à la confiserie magique. Et maintenant, un an plus tard, la Bleue-et-Bronze se trouvait au seuil de la mort le jour de sa rencontre "officielle" avec Loréline.

    Thalia retint de un cri de jubilation en voyant son amie disparaître devant ses yeux, en se fondant dans le paysage. Elle avait réussi ! Sans attendre, elle se lança le sortilège à elle-même, et grimaça en ressentant la sensation étrange qu'on lui brisait un œuf sur la tête.
    Puis elle tendit sa baguette à Loréline. //


- Tiens, reprend-la...

    // La jeune fille aurait voulu dire autre chose, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Il n'y avait rien à ajouter...
    ... Et c'est maintenant que débutait la partie de cache-cache mortelle. //


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Ninalol

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 31 Oct 2015, 15:16  Répondre en citant

// Loréline souffrait atrocement, elle sentait au fur et à mesure le liquide chaud qu'était son sang sur sa poitrine. Elle avait fermé les yeux et n'osai pas les ouvrir. C'est à ce moment précis qu'elle senti quelque chose s'approcher rapidement, elle ouvrit un œil puis constatant que ce n'était que Thalia, elle ouvrit entièrement ses deux yeux.

Son amie semblait désespérément chercher quelque chose pour ce défendre, maline, elle s'empara de la baguette de Loréline qui essayait de respirer calmement de peur de s’étouffer ou de s'évanouir en voyant la flaque visqueuse rougeâtre qui jonchait le sol, c'était son sang. //

- Accio Friselune !

// Comment une Serdaigle comme elle pouvait croire que son sort fonctionnerai. Loréline tenta de se relever, il était hors de question qu'elles S'acagnardent tandis qu'un bandit des forces des ténèbres voulait s'emparer de leurs vies, Thalia semblait réfléchir, puis elle orienta la baguette vers le sol et s'efforçant de rester calme pour lancer un sort. //

- DEFODIO !

// La respiration de Loréline s'accélérait, si le sol venait à s'effondrer, elles y resteraient, mais quelle était donc cette Nescience dont sa camarade faisait part. Mourir était surement la dernière chose dont Loréline avait envie. Soudain, à la suite du sortilège de son amie, le sol se fissura pour s’effondrer. Les cendres qui avaient provoqués plutôt la tornade de débris de verre abattu sur le sol se dispersant.

- On y va

// Thalia s'approcha de loréline. Celle ci s'efforçait de se relever extirpant quelques bruits rauques de sa gorge. Loréline et Thalia se dirigèrent vers un gros pot de fleur. Loréline lâcha son amie pour se tenir au rebord du pot. Si elles arrivaient à s'en sortir vivante, ce serait surement du domaine du miracle. //

- Je vais essayer de nous rendre invisibles, expliqua précipitamment Thalia. Enfin, pas totalement, mais un peu comme des caméléons. Notre ennemi pourra toujours apercevoir en regardant bien, mais pas précisément. Plutôt comme un mouvement flou dans le décor. Avec un peu de chance, ça le déstabilisera.

// Hein? Des caméléons?
Loréline ne comprenait décidément rien de ce que son amie lui expliquait, des images de son père la hantait, ses oreilles bourdonnaient et sa tête lui faisait mal. elle pris quand même le temps de regarder Thalia parler. Celle ci Pris la baguette empruntée plus tôt et la pointa vers Loréline qui pris une mine étonnée. //

** Elle va pas me tuer quand même ! **


// Diable non, Thalia ne tua pas sa camarade, mais semblait lancer un sort muet, ne remarquant rien de nouveau a part une étrange sensation, Loréline ne bougea pas, ce n'est que lorsqu'elle se lança un sort à elle même que la rousse eut un léger choc, l'histoire de caméléons de son amie avait bel et bien fonctionné, son amie se fondait dans le décor. //

- Tiens, reprend-la...

// Thalia tendis la baguette à son amie? celle ci la lui prise mais la garda à la main, une nouvelle attaque serait peut être à prévoir. Elles marchèrent, mais bientôt, le sourire s’effaça des lèvres de Loréline, un homme en capuche se trouvait la, devant elles, qu'allait-il faire? Les tuer? Les mener jusqu’à leur maitre? Ça, Loré n'en savait rien. Elle fixait intensément l'homme à la capuche, il avança, c'est alors que loreline recula et se mis à courir encore, prenant en vitesse la main de Thalia. mais bientôt, elles furent essoufflées, et le sortilège menaçait surement de ne plus fonctionner d'ici peu. //

** Dites moi que je vais me réveiller **


// Loréline reprenait son souffle quand elle se figea, elle sentait un souffle frai derrière elle. Elle ferma les yeux pressant de plus belle sa baguette et se retourna doucement, tout doucement, l'homme à la capuche les avaient rattrapées. Il se tenait la, avide de sang et de vengeance. //

-Pauvre insouciante! Tu croyait vraiment pouvoir m'échapper? Et puis regardez vous, deux imbéciles prise dans un piège, mais quel déshonneur pour Serdaigle, je croyait qu'elles étaient intelligentes?

// Inutile de paraphraser, Loréline tremblait de peur devant la voix du mage qui se trouvait en face d'elle, elle senti les larmes venir mais rien n'en sortit. Elle perçut une lueur d'espoir en voyant la porte de la dite patinoire s'ouvrir. si elles se dépêchaient, elle y arriveraient. //

-C'est vous qui êtes faible monsieur, voyez, vous même êtes faible, je suis plutôt hargneuse pour une serdaigle, mon amie pourra vous le confirmer, mais il me semble que vous feriez mieux d'aller tyranniser d'autres élèves. Ce n'est pas que votre présence m'ennuie monsieur le mage de la ou je pense mais il es temps pour nous de vous faire nos au revoir!

// Loréline poussa violemment l'homme en face d'elle sans penser aux conséquences occasionnées ni le sort qu'il leurs réserverait pour les punir et pointa sa baguette vers la porte. Elle allaient s'en sortir, elles étaient à quelques mètre du but, même si il les poursuivait, les professeur ainsi que d'autres élèves se joindraient à elles et tout serait alors finit. //

-Accio Porte!

// Elle attrapa pour la seconde fois la main de sa nouvelle amie et aventurière avant de se sentir projetée vers la porte, elle attrapa la poignée en vol et avec un dernier élan, sortit de la patinoire qui de dehors ressemblait à une serre botanique ravagée par les intempéries. //


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MessageDate du message: Lun. 13 Juin 2016, 12:11  Répondre en citant

// Loréline empoigna la baguette, d'un prise pas très convaincue, mais tout de même ferme, les muscles du bras déjà crispés à l'idée de devoir se tendre à tout moment pour contrer un quelconque maléfice. Pas folle, Thalia, ne possédant pour défense désormais que ses poings - il y aurait eu la magie des graphèmes, si elle avait révisé les cours de Mrs Hayden dans une autre optique que pour réussir le questionnaire de fin de cours -, restait dissimulée dans l'ombre de son amie. C'était un comportement assez lâche, mais elle venait tout juste d'avoir 15 ans, elle n'était pas prête à affronter le regard de ses parents en face à face depuis le ciel pendant qu'ils liraient son certificat de décès.

Un frémissement de Loréline la fit sursauter à son tour. Elle glissa sa tête sur le côté pour apercevoir ce qui avait pu l'effrayer : bien sûr, le tueur en série avec lequel elles étaient enfermées les avaient retrouvé. Baignant dans des sueurs froides, Thalia se mit à implorer son karma, pourvu qu'elle n'ait pas commis trop de péchés dans une vie antérieure, car elle tenait fortement à celle-ci. Il était inespéré de tenter un duel de sortilèges, alors leur dernière carte se jouait sur le sort de Dissimulation qu'elle avait lancé deux minutes plus tôt. Alors que l'homme encapuchonné avançait d'un pas, Loréline se mit à courir, en saisissant la main de la brunette, qui n'eut pas d'autre choix que de la suivre. Leur course s'acheva très vite lorsque, à bout de souffle à force de tourner en rond, elles furent contraintes de faire une halte.

Haletante, Thalia promenait son regard dans tous les sens, cherchant en vain à repérer l'ennemi. Elle se figea en apercevant la silhouette noire dans le dos de son ami. Que faire ? L'avertir ? Ou peut-être ne l'avait-elle pas vu ? Elle pouvait toujours s'enfuir maintenant, c'était une belle opportunité. Non, impossible, abandonner Loréline était impensable. Peut-être que, de dos, elle avait une chance de surprendre ce psycopathe, il suffisait d'un bon coup de coude dans la nuque pour l'assommer quelques instants. A pas de loups, elle s'approcha... et s'arrêta net lorsque Loréline se retourna. Elles échangèrent un regard caméléonesque empreint de peur et de désespoir. Mais déjà l'homme élevait la parole. //

- Pauvre insouciante ! Tu croyais vraiment pouvoir m'échapper ? Et puis regardez vous, deux imbéciles prises dans un piège, mais quel déshonneur pour Serdaigle, je croyais qu'elles étaient intelligentes ?

// Aucunement frustrée par la remarque acerbe - il y avait d'autres choses plus importantes dont elle préférait se préoccuper, du genre sauvait leurs peaux - Thalia sentit cependant un vague malaise l'envahir dès les premiers mots de l'ennemi. La voix du mage recelait cette folie interne caractéristique des fous furieux... Elle commençait à avoir sérieusement peur, enfin encore plus qu'avant. Non, elle ne devait pas. Thalia balaya d'un mouvement mental ses doutes et ses remit en mouvement, prête à asséner son coup de coude. Elle fut stoppée une nouvelle fois en percevant un changement dans le regard de Loréline, qui perdait déjà en camouflage. Comme une lueur d'espoir. La brunette sentit un souffle frais effleurer sa nuque. Un frisson. Elle comprit. Elle se tint prête. //

- C'est vous qui êtes faible monsieur, gronda soudain Loréline. Voyez, vous même êtes faible, je suis plutôt hargneuse pour une serdaigle, mon amie pourra vous le confirmer, mais il me semble que vous feriez mieux d'aller tyranniser d'autres élèves. Ce n'est pas que votre présence m'ennuie monsieur le mage de là où je pense mais il est temps pour nous de vous faire nos aux revoirs !

// D'un regard concerté, elles se mirent en action. Alors que Loréline bousculait de toutes ses forces le mage noir, Thalia lui asséna un violent coud de pied à revers, comme Zaranki leur avait enseigné, qui repoussa leur adversaire de quelques mètres, suffisamment pour laisser le champ libre. Elle comptaient sur l'effet de surprise. Il ne leur restait plus qu'à atteindre la porte de la Patinoire, qui s'était entrouverte, comme un nable dans l'embarcation qui constituait leur prison. Et elles étaient deux gouttes d'eau avides de d'échapper. Sans tarder, Loréline tendit le bras, attrapa la main de Thalia, et s'exclama "Accio Porte !". Les Serdaigle se sentirent projetées vers la sortie, et le franchirent dans le même mouvement. Elles atterrirent en vol plané sur la neige.

La neige... Thalia sentit les larmes couler sur ses joues. Un flot de larmes continu, qui se libéra d'un coup. Elles étaient sorties. Hors de danger. Peut-être. Et en vie.

La brunette releva la tête. Les dominant de hauteur, Siméon Garm, le professeur de Défense contre les Forces du Mal, se tenait là, et les toisait d'un regard interrogateur. Elles étaient sauvées. Thalia bondit sur ses pieds et, les yeux humides et la voix tremblantes commença à expliquer la situation sur un ton effréné. //

- Mr Garm ! Il... il était là, il y avait un mage noir, il nous menaçait... Il est encore à l'intérieur, armé, il voulait nous tuer... Et il y avait cet hippogriffe, c'est lui qui nous a menées ici ! La patinoire est une embuscade, nous étions prises au piège, j'ai... j'ai cru qu'on allait mourir ! Et...

// Ses yeux clairs la coupèrent dans son élan, vifs et tranchants. Un regard suffisait. Thalia se tut. Leur directeur de maison s'avança vers l'entrée de la patinoire, baguette à la main, s'y engouffra. Les deux amies retinrent leur souffle. Il ressortit quelques secondes plus tard, indemne, placide. //

- Je sens de la magie noire, mais je vous assure que nulle présence n'est détectable, il n'y a pas même un ectoplasme. En revanche, j'aimerais bien savoir comment vous vous y êtes prises pour ravager et réduire en miettes ce bâtiment tout neuf. Mesdemoiselles, dans mon bureau. Tout de suite.

// Thalia fut frappé de plein fouet par l'attitude froide de leur professeur. De toute évidence, il ne la croyait pas. Elle échangea un regard inquiet avec Loréline. Le mage noir avait du s'enfuir, il n'y avait pas d'autre explication. Et manifestement, il ne demeurait pas l'ombre d'une preuve, le bougre avait bien couvert ses traces... Toutes deux allaient devoir bien surveiller leurs arrières. Et Thalia allait devoir se racheter une nouvelle baguette. Bouleversée, la jeune fille suivit Siméon Garm à travers la neige, ne parvenant pas à remettre de l'ordre dans ses pensées. Cela allait être difficile de convaincre qui que ce soit qu'elles n'étaient pas des charlatantes... //

[Fin du RP]


Dernière édition effectuée par Thalia Gilsayan (Lun. 13 Juin 2016, 12:19) ; édité 3 fois

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MessageDate du message: Ven. 26 Aoû 2016, 22:20  Répondre en citant

[Début de RP entre Katleen Makerley et Diaval Handerson (Nighty)]





//Diaval s'approcha de l'immense bâtiment d'un pas hésitant, puis s'arrêta devant la grande porte en verre. C'était la première fois qu'il venait ici depuis tellement longtemps... C'était là que les souvenirs les plus douloureux étaient restés, et il ne se sentait pas près la dernière fois qu'il était revenu à Poudlard. Mais désormais cela faisait deux ans.

C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il se trouvait dans le Monde Certain et non pas au Pays d'Ys. Il était revenu une deuxième fois pour faire un hommage à sa sœur. Cela faisait déjà deux ans qu'elle avait quitté ce monde. Et même si la blessure cicatrisait de mieux en mieux, elle lui manquait terriblement, et revenir dans des endroits qu'ils avaient fréquenté ensemble lui faisait un bien fou, le plongeant dans un passé qu'il regrettait.

Il leva les yeux sur la bâtisse de verre et, d'une main tremblante, ouvrit la porte pour se glisser à l'intérieur du bâtiment désert. Rien n'avait changé. Le toit était ouvert à cet instant, la patinoire maintenue gelée grâce à un puissant sortilège, les bancs accueillants autour de la glace, les murs blancs couverts de photos d'élèves, d'affiches de Quidditch ou autres. Diaval eut un petit sourire. Rien n'avait changé, vraiment.

Avant de se laisser envahir par les souvenirs qu'il maintenait difficilement hors de son esprit, il attrapa une paire de patins mis à disposition et les enfila, puis se laissa aller sur la glace, et lâcha prise.

Quatre ans auparavant. Diaval à 15 ans. Sa sœur 13. Il glisse sur la glace, patinant en arrière pour pouvoir guider une jeune fille aux longs cheveux bruns qu'il tient par les mains. Ils rient, de francs et larges sourires qui leur coupent le visage en deux, et illuminent les yeux marrons dorés de la jeune fille. Au regard que Diaval a sur elle, on comprend qu'il tient à elle plus qu'à la prunelle de ses yeux. Ils patinent avec légèreté, un frère guidant sa sœur et l'empêchant de tomber, ou l'aidant à se relever quand la force des choses balaie le frère. Ils rient. Ils rient si fort, ont l'air tellement heureux.

Une larme coule sur la joue de Diaval, il n'a pas pu l'empêcher de partir, il n'a pas pu retenir la souffrance que le manque lui inspire. Mais, contrastant la tristesse de cette larme, un sourire s'étire sur les lèvres du jeune homme. Malgré la mélancolie de ce temps-là, son souvenir le rend heureux. C'est un beau souvenir, qu'il conserve précieusement, comme tous ceux qu'il a d'elle, les plus jolis, comme les plus tristes.
Comme cette horrible fois où elle avait voulu tout laisser tomber.

- Non Élia arrête ! Mais qu'est-ce que tu fais ! Arrête !
Le jeune garçon crie, tend les mains, voudrait empêcher le déferlement indubitable, mais n'ose pas s'avancer. Ne veux pas être rejeté. Il hésite. Face à lui, une tempête. Sanglotant et hurlant à moitié, se griffant le visage de ses ongles, fracassant au sol tous les objets qui lui tombent sous la main, sa sœur, en proie à une terrible crise d'angoisse. Elle crie.
- Je ne veux pas ! Non non non non je ne peux pas, non !
Dans un geste presque incontrôlé, elle tend la main et attrape des ciseaux posés sur une petite table. Laissant libre cours à sa colère et sa peur, elle commence à taillader sa chevelure dans des gestes désordonnés. Une fois les mèches coupées elle les jette au visage de son frère. Incapable de la laisser risquer de se mutiler en un geste malencontreux, le frère s'avance, en dépit de l'arme pointée vers lui. Il s'approche de la jeune fille, attrape la paire de ciseaux et enserre les lames dans ses paumes, puis l'enlève des mains de sa sœur. Il la lance au loin, et malgré les convulsions du corps de celle qu'il essaie de protéger, la force à s'assoir et la serre le plus fort qu'il peut dans ses bras.
- Respire. Tout vas bien se passer je te le promet. Il ne va rien lui arriver ne t'en fais pas. Il reviendra.


C'était il y a trois ans. Un jour où le petit-ami de sa sœur, qu'elle aimait au-delà du raisonnable, avait à nouveau quitté Poudlard sur un coup de tête. Il avait reçu un hibou et avait quitté l'enceinte du château précipitamment, prenant juste le temps d'embrasser Élia et de lui dire qu'il s'agissait de son père. Disparu depuis 9 ans à cette époque. Connaissant l'histoire de celui qu'elle aimait, la sœur de Diaval s'était affolée, persuadée qu'il allait y laisser la vie. Sujette à des crises d'angoisses plus ou moins régulières, celle-ci avait été particulièrement violente. Et lorsque son petit-ami était rentré deux semaines plus tard, complètement brisé, apparemment blessé en plusieurs endroits mais ne voulant pas en entendre parler, Diaval n'avait pu s'empêcher de se dire qu'il finirait par tuer sa sœur en lui donnant toutes ses angoisses.

Il eut un rire amer qui le sortit de ses pensées. S'arrêtant de patiner, il s'assit sur la glace, au milieu de l'étendue gelée, sans prendre attention au froid qui s'insinuait en lui, et laissa les souvenirs l'immerger complètement.//


Dernière édition effectuée par Nighty (Ven. 26 Aoû 2016, 22:20) ; édité 1 fois
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MessageDate du message: Sam. 27 Aoû 2016, 17:04  Répondre en citant

// Katleen était de retour au château après avoir passé les meilleures vacances de sa vie. Tout allait au mieux pour elle. Dorénavant, quand elle pensait à son cousin, elle ne versait plus aucune larme, seul un sourire nostalgique se montrait sur son visage. Il ne fallait pas non plus trop aborder le sujet sinon il était sûr qu'elle allait se transformer en fontaine. Bref, Katleen allait bien et rien n'aurait pu gâcher son bonheur.

Elle se baladait dans le parc, ayant une heure libre, et se surprit à se diriger vers la patinoire. Elle n'avait jamais patiné de toute sa vie et n'avait donc jamais visité ce lieu. Pourtant, étrangement, aujourd'hui, elle était attirée par cet endroit. Peut-être était-ce le garçon qui était actuellement en train de pleurer puis de rire à l'intérieur qui l'appelait inconsciemment ?

Après être entrée dans l'espèce de forêt tropicale faisant office de vestibule, elle découvrit l'inconnu, en débouchant sur la patinoire. Il était assis au centre, ignorant complètement tout ce qui l'entourait. La Poufsouffle, quant à elle, frissonna à cause de l'air froid qui se dégageait de l'endroit. Néanmoins, les rayons de soleil pénétraient dans la pièce ce qui ne la rendait pas glacée. Elle tourna la tête dans tous les sens, émerveillée par la beauté du lieu. Après quelques instants d'observation, elle reporta son attention sur le jeune homme. Il n'était pas commun de trouver une personne assise seule dans de tels endroits.

Un peu curieuse, Katleen tenta tant bien que mal d'enfiler des patins et de rejoindre le garçon au milieu de la piste. Arrivée en face de lui, elle tomba sur les fesses et laissa échapper un petit cri. Elle reprit contenance très vite et croisa les jambes en tailleur. Ne sachant trop comment aborder le jeune homme, elle fit une approche un peu hésitante. //

- Tu viens souvent ici ? Je ne t'ai jamais vu. Après je ne suis jamais venue ici... Enfin, à la patinoire je veux dire.

// Un peu moins timide qu'avant, elle le restait quand même et elle avait un peu cafouillé, s'emmêlant les pinceaux dans ce qu'elle voulait dire. //


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MessageDate du message: Dim. 28 Aoû 2016, 20:38  Répondre en citant

//Alors qu'il était assis au milieu de l'étendue gelée de la patinoire, plongé dans ses souvenirs qui affluaient, lui faisant tourbillonner l'esprit, passant d'un souvenir à un autre aussi vite qu'ils lui étaient arrivés, Diaval fut soudain sorti de ses pensées par un léger cri, totalement inattendu.

Surpris, il ouvrit les yeux, et découvrit face à lui une jeune fille. Brune, longs cheveux, yeux chocolat et teint légèrement bronzée, elle avait un visage délicat, les joues rosies par le froid ambiant et un sourire gêné sur le visage. Après quelques secondes où ils se dévisagèrent, lui de surprise et elle avec gêne, elle prit la parole avec une petite voix.//

- Tu viens souvent ici ? Je ne t'ai jamais vu. Après je ne suis jamais venue ici... Enfin, à la patinoire je veux dire.

//Diaval eut un sourire. Pas étonnant qu'elle ne l'ait jamais croisé, ou qu'elle ne se souvienne pas de son visage. Premièrement parce qu'elle avait l'air plutôt jeune, aux alentours des 16/17 ans et que lui venait de célébrer sa vingtaine, elle était donc trop jeune pour le croiser régulièrement à Poudlard quand il y étudiait encore. Deuxièmement parce que le nombre d'élèves étudiant dans ce château était conséquent, et même s'ils avaient été dans la même maison ils auraient pu ne jamais se croiser.

Diaval lui répondit donc gentiment, toujours surpris et un peu amusé de son arrivée pour le moins originale.//

- A vrai dire cela faisait deux ans que je n'avais pas mis les pieds dans cet endroit, et tu es la première personne que j'y croise depuis ce temps-là.


//Alors que le jeune homme observait attentivement les traits de la jeune femme, troublé par le sentiment de l'avoir déjà croisé en compagnie de sa sœur, il se rendit compte que c'était très impoli de dévisager quelqu'un de cette manière, et légèrement rougissant détourna le regard. Il reprit la parole d'une voix cependant posée.//

- Je m'appelle Diaval Handerson, anciennement Serdaigle dans cette école. Je suis seulement de passage pour les souvenirs. Et toi ?


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