[Pluie de comètes] La sécurité, c'est l'affaire de tous

[Rose Carter]

La sécurité, c'est l'affaire de tous...

// Quintus Billybork et sa fidèle assistante Ricky Stimpton avaient installés une table devant leur bureau. En tant que concierge - et assistant du concierge, il était de leur devoir de parer à tous les problèmes de Poudlard. Or, au cours des dernières quarante-huit heures, une pluie de problèmes - sans mauvais jeu de mots - s'était abattue sur le château. Ils n'y arriveraient jamais tous seuls. Dans un soupir résigné, il décidèrent de faire une liste des problèmes. Affichée à côté de leur bureau, la liste montre bien l'ampleur de la tâche. Une plume à papote inscrit au fur et à mesure les problèmes qu'on lui indique.

Assise dans un fauteuil bariolé et les pieds sur la table, mademoiselle Stimpton notifiait dans un calepin les problèmes pris en charge par les élèves ainsi que leurs noms, leur année et leur maison. Il ne serait pas dit qu'un problème sensé être résolu vienne ternir la fête sans qu'une punition exemplaire soit appliquée. //

Citation :

Problèmes à résoudre de toute urgence : - Une grève des elfes de maison couve. Ils réclament de pouvoir fêter le passage de la pluie des comètes comme tous les sorciers. Trouvez un compromis. - Rose Carter et Frey Damaris débattent de la lecture de l'avenir dans les queues de comètes. Il vous faudra les convaincre de participer ensemble à la fête. - Jasmeet Anahita Singh aimerait avoir une chanson pour célébrer le passage des comètes. Saurez-vous l'aider ? - Les bébés mandragores de Jack Spire, influencés par la magie accrue à cause de la pluie se sont enfuis. Sauvez-les et sauvez les autres élèves par la même occasion ! Réservé par Dolgar - Cooper Lawford ne sait pas quel costume choisir pour son discours. Aidez-le à être aussi parfait qu'il le désire. - Eilis Hannay-Lawford aimerait bien que vous l'aidiez à composer le menu du dîner d'ouverture des festivités. Soyez créatifs. - L'enclos des hippogriffes a été ouvert pendant la nuit, aidez Suzan Mills à les rassembler. - Pour observer la pluie de comètes du 26 juin, le parc doit être parfait. Quels aménagements vous semblent judicieux ? - Meg Allen, la célèbre reporter de la Gazette du Sorcier, a été invitée. Préparez au mieux son arrivée et occupez-vous bien d'elle. Poudlard mérite bien un article dithyrambique à la une ! Réservé par Cassiopée - Le Moine Gras et la Dame Grise se disputent depuis trois jours. Que leur est-il arrivé ? Essayez de les rabibocher au plus vite. - La décoration de la Grande Salle n'est pas encore prête. Quelles sont les couleurs de la fête de la pluie de comètes ? Quels éléments décoratifs seraient judicieux ? Venez porter secours à Kathleen Hayden qui ne sait plus où donner de la tête. Réservé par Nelyss Hastweid - Une étrange rumeur concernant une pièce hantée au troisième étage terrorise les élèves de première année. Tentez de percer le mystère. Réservé par Jade O'greaney - Mademoiselle Parish a égaré les quatre tomes de l'ouvrage 'La pluie de comètes à travers les âges'. Elle doit à tout prix les retrouver au plus vite. Ce sont des éditions uniques prêtées par La CMECA (comité magique d’étude du ciel et de ses astres) et sont inestimables. - Davin Marshall, le lunatique professeur de perfectionnement sur l'art de la magie, répand des ragots sur un mariage potentiel au sein du corps professoral ainsi que plusieurs liaisons tumultueuses. Pour éviter tout incident pouvant être rapporté dans la Gazette du Sorcier, essayez de le monopoliser pour qu'il ne rencontre pas la journaliste Meg Allen. Note à l'attention des élèves : si quelque chose vous interpelle dans le château, merci de nous en informer et de le résoudre le plus vite possible.

[Mira]

[RP unique de Amaury Pianzi]

// Amaury avait apprit que de nombreux problèmes surgissaient en ce moment un peu partout dans Poudlard. Il était donc allé se renseigner auprès du concierge et de son assistante pour voir s'il pouvait aider à faire quelque chose. Le liste des choses à faire était impressionnante. Il voulait montrer l'exemple aux Poufsouffles en temps que tout nouveau préfet. Après une petite hésitation, il choisit un problème à résoudre, puis s'inscrit au près de mademoiselle Stimpton. //

- Amaury Pianzi. Je me propose d'aller voir les elfes de maisons et trouver un compromis avec eux. Je suis en septième année chez les Poufsouffles.

// L'assistante prit note, pria le jeune homme de acquitter de sa tâche au mieux afin que la gréve ne paralyse pas Poudlard le jour de le pluie de comètes.

Le jeune Poufsouffle se dirigea vers les cuisines, prêt à écouter et parlementer avec les petits elfes. Arrivé à destination, il se rendit compte que sa ne rigolait pas. Ils étaient même allé exprès dans une vexillologie pour faire faire un étendard de Poudlard, avec un elfe de maison au centre à la place du "P", qu'ils agitaient frénétiquement. C'était leur signe de révolte qui les rassemblaient. Amaury comprit qu'il devrait agir délicatement. //

- Heu... Bonjour. Je m'appelle Amaury. Je suis un élève de Poudlard. J'ai cru comprendre que vous vouliez participer à la pluie des comètes comme nous et que vous étiez prêts à faire le gréve pour ça. Je suis ici pour vous écouter et trouver un compromis.

// Les elfes de maison se regardaient l'air étonnés. L'un d'eux fini par s'avancer, bien décidé à se poser en porte-parole face à cet élève. //

- Bonjour Amaury, je m'appelle Chamby et je serai la voix des elfes de maison de Poudlard. En effet, nous sommes mécontent. On veut nous faire travailler le jour de la pluie de comètes. C'est inacceptable. C'est un événement très importent et très rare, nous voulons en profiter nous aussi.

// L'elfe continua en expliquant que la pluie de comètes faisait partit d'un espèce de dogme chez eux. Tous les elfes de maisons croyaient en l’existence d'une magie puissante provenant de cette pluie. A chaque fois, certains d'entre eux acquéraient des connaissances secrètes et devenaient des personnes importantes dans le monde des elfes de maison. Ce qu'il disait était assez vague, montrant bien que toute leur religion avait quelque chose de secret. //

- Bon, je crois que je comprend. Le problème, c'est que si vous faites la gréve, il n'y aura plus personne pour faire les repas par exemple. Et si ce jour là on vous demandait de faire un travail minimum, vous accepteriez de travailler ?

- Qu'est ce que tu veux dire par minimum ?

- Je veux dire faire une grosse salade composée. C'est rapide à faire, ça nous nourrirait et tout le monde pourrait profiter de la fête.

// Chamby réfléchit, se tourna vers ses amis et collègues. Ceux-ci hochèrent la tête en signe d’approbation. //

- Nous sommes d'accord.

// Amaury et l'elfe se serraient la main. Les petits cuisiniers agitèrent leur pavillon pour fêter leur victoire. Le Poufsouffle alla expliquer le terme des accords passés avec les elfes à mademoiselle Stimpton. Elle félicita le jeune homme, bien qu'elle aurait aimé savourer un festin et il partit se reposer dans son dortoir, fière d'avoir pu aider. //

[Fin de RP]

[Katleen Makerley]

[RP unique de Katleen Makerley]

// Katleen avait eu vent de la fête des comètes et savait qu'il y avait divers petits problèmes à résoudre dans l'enceinte du château. Appréciant les créatures magiques, elle avait décidé d'aider Suzan Mills, la professeur de soins aux créatures magiques, à rassembler les hippogriffes du château s'étant enfuis durant la nuit.

C'est donc pour cela qu'elle se rendit dans le parc aux alentours de dix-neuf heures. La professeur l'informa que les hippogriffes s'étaient rendus principalement dans la Forêt Interdite. Elle lui donna alors de la viande fraiche afin de les attirer jusqu'à leur enclos. Suzan Mills rappela à la Poufsouffle comment fallait il se comporter avec ces créatures mais la jeune fille avait une très bonne mémoire et s'en souvenait donc. //

- Je te propose qu'on se sépare afin de ramener au plus vite les hippogriffes avant que la nuit tombe. Qu'en dis-tu ? demanda la professeur.

// L'adolescente acquiesça et prit donc la direction de la forêt tant redoutée par les élèves. Seulement Katleen n'en avait pas peur. Surtout pas à la lumière du jour. Elle savait qu'on y trouvait de nombreuses créatures mystérieuses mais elle ne craignait pas la forêt. Sachant que les acromentules étaient surannées dans cette partie du domaine de Poudlard, elle ne redoutait pas cet endroit.

Elle prit un chemin dégagé et s'aventura dans les bois. Elle portait un bout de viande fraiche dans la main tandis que le reste était dans un sac en toile qu'elle portait sur son épaule gauche. Elle espérait que l'odeur de la viande attirerait les créatures qu'elle devait trouver. Après une dizaine de minutes d e arche, elle aboutit sur un point d'eau où deux hippogriffes buvaient. Elle s'approcha lentement d'eux et les salua comme il se devait. Les hippogriffes la dévisagèrent et, après quelques secondes de tremblement de la part de la jeune fille, ils la saluèrent aussi. Elle soupira de soulagement et tendit la viande vers eux. Elle recula pas à pas puis elle courut jusqu'à l'enclos. Elle se retournait de temps en temps afin de vérifier que les hippogriffes la suivaient et c'était le cas. Au moment où elle arriva à l'enclos, elle vit sa professeur courir elle aussi et suivie par trois de ces grandes créatures. Katleen ouvrit l'enclos, y jeta toute la viande qui remplissait son sac. Les cinq hippogriffes coururent presque pour manger. La professeur ferma la barrière derrière le dernier animal. //

- Je te remercie de ton aide Katleen, je t'accorde cinq points de maison, déclara Suzan Mills tout en souriant.

// Katleen poussa un cri de joie intérieur, dit au revoir à la jeune femme et rentra au château se laver et se reposer. //

[Versipellis]

[RP unique avec Aglaé d'Aspinge]

// Malgré les bouleversements que connaissait le château depuis l'arrivée du nouveau directeur, Aglaé se réjouissait de la fête de la pluie de comètes, qui devait avoir lieu ce soir-là, à la tombée de la nuit. Des réjouissances réunissant tous les élèves de Poudlard ne pouvaient être que positives, n'est-ce pas ? Toutefois, son énervement à l'encontre de Cooper Lawford était encore monté d'un cran à la lecture de l'invitation à l'événement. Comme si un phénomène astronomique pouvait compenser le redoublement de deux niveaux scolaires entiers !
Cela faisait un certain temps qu'elle entretenait la grogne à Gryffondor. Bien sûr, elle était discrète et ne criait pas son opinion sur tous les toits. Mais les élèves avec qui elle parlait le plus avaient bien compris qu'elle n'appréciait pas les manières de paltoquet du nouveau directeur, ni la nomination de ses deux enfants à la tête de la maison Gryffondor. D'ailleurs, la rouquine les évitait le plus possible en public, de peur de provoquer un esclandre. Elle attendait l'occasion d'en coincer l'un d'eux en privé, mais jusque là, cela n'avait pas été possible.
Mais bon. Malgré tout, elle était décidée à profiter de cette journée. Son amie Cassiopée serait sûrement surexcitée, vu son intérêt pour l'astronomie ! Et puis, peut-être qu'elle croiserait Amaury dans le rassemblement, et qu'ils pourraient regarder les étoiles ensemble ?
L'idée lui sembla étrange. Pourquoi avait-elle envie de contempler les comètes avec un quasi-inconnu ? Elle chassa bien vite cette image de sa tête.
En tout cas, elle s'était faite belle. Elle avait choisi une jolie robe blanche, et portait un collier représentant les graphèmes : cela semblait approprié, comme ils venaient des étoiles… C'était le matin, et elle escortait un groupe d'élèves de première année déterminés à réaliser des cookies en forme d'étoiles pour l'occasion jusqu'aux cuisines. En tant que préfète-en-chef, elle n'avait pris aucune fonction particulière dans l'organisation de la fête, mais se chargeait de faire en sorte que toute sa maison remplisse ses engagements.
En poussant la porte des cuisines, elle rougit jusqu'aux oreilles en découvrant une personne qu'elle ne s'attendait pas du tout à trouver là : Amaury Pianzi, en grande discussion avec un elfe de maison ! Aglaé resta bouche bée là où elle se trouvait, laissant passer tous ses petits camarades devant elle, le cœur battant. Elle s'était préparée à le voir éventuellement pendant la fête, mais pas dans l'immédiat ! Elle ne pouvait pas lui parler comme ça, à l'improviste ! Elle ne saurait pas quoi dire !
Mais elle reprit progressivement ses esprits. Elle n'était pas une cruche. Elle savait parler avec les gens habituellement. Enfin, relativement. Disons qu'elle y arrivait de mieux en mieux. Il n'y avait pas de raison qu'elle reste muette devant Amaury ! Elle allait s'avancer pour le saluer lorsqu'elle entendit une voix derrière elle : //

- Ah, tiens, mademoiselle d'Aspinge.

// Aglaé se retourna, pour se retrouver face au directeur de l'école. Elle essaya de masquer son mécontentement, doutant toutefois de l'efficacité de sa dissimulation. Cooper Lawford lui déclara d'un ton apparemment neutre, mais qui semblait froid: //

- Vous êtes très en beauté, aujourd'hui. Et si j'en crois le planning d'organisation de la fête, vous n'êtes affectée à aucune tâche. C'est parfait. J'aimerais que vous me suiviez dans mon bureau, s'il vous plaît.

// Et, sans attendre sa réponse, il se mit à se diriger vers les escaliers. Aglaé le suivit, la tête en panique. Que lui voulait-il ? Savait-il les sentiments qu'il lui inspirait ? Voulait-il la remettre à sa place ? La chasser de Poudlard ? Il n'avait pas de scrupules, c'était fort possible. Et puis, à quoi rimait sa remarque sur sa beauté ? Il n'était pas de ceux qui reluquent les filles bien plus jeunes que lui, quand même ?
Peut-être souhaitait-il simplement faire un point sur son activité en tant que préfète-en-chef. Mais la nature angoissée d'Aglaé la forçait à penser au pire…
Arrivé devant la gargouille qui marquait l'entrée du bureau du directeur, Cooper Lawford prononça distinctement : //

- Patacitrouille.

// Et le passage s'ouvrit. Aglaé suivit le directeur jusqu'à l'intérieur de son bureau. Elle remarqua tout de suite que trois fauteuils avaient été alignés près de l'entrée, avec, sur chacun d'eux, une tenue complète. La première était stricte, d'un violet foncé avec des rayures fines blanches. La deuxième avait pour attrait principal une cape bleu nuit brodée de centaines de petites étoiles argentées. Enfin, la dernière était très élégante, d'un noir brillant, avec un petit nœud papillon blanc et une broche argentée représentant un panda roux. Le directeur se rapprocha de cet étrange rassemblement et expliqua à la rouquine : //

- Bien. Il se trouve, mademoiselle d'Aspinge, que vous êtes probablement l'une des élèves les mieux habillées de toute l'école. Vous savez ce qu'on dit du goût français… Il se trouve que ma chère Eilis est très occupée aujourd'hui, et n'est pas disponible pour me conseiller… Alors je me suis dit que j'allais me rabattre sur vous… Laquelle de ces tenues me conseillerez-vous pour ce soir ?

// Aglaé haussa un sourcil. Elle avait envisagé de nombreuses raisons à sa convocation chez le directeur, mais pas une aussi futile… En même temps, elle préférait cela à une séance de reproches en règle. Et cela la confortait dans sa piètre opinion de Cooper Lawford… Elle répondit : //

- Laissez-moi observer et réfléchir…

// Et elle s'approcha des tenues. Contrairement à ce que semblait croire le directeur, elle n'était pas spécialement douée pour la mode, mais elle allait faire de son mieux. Et éviter de provoquer un esclandre en révélant ce qu'elle avait sur le cœur – elle avait compris que ce serait jouer un jeu dangereux une fois que sa colère était retombée.
Mais le directeur ne la laissa pas prendre son temps posément. Tandis qu'elle avait les yeux fixés sur les vêtements, il continua à parler : //

- Voyez-vous, mademoiselle d'Aspinge, je pense que ma tenue de ce soir est importante pour donner une bonne image de moi auprès des élèves. J'ai besoin de contrôler cette école, qui semble me rejeter. L'avez-vous remarqué ?

- Hmm.

// Ni oui, ni non. Ne pas se faire remarquer. Ne pas exploser. Faire semblant d'être concentrée sur les tenues. Lawford poursuivit : //

- Mais vous, mademoiselle d'Aspinge, je pense que vous êtes suffisamment intelligente pour ne pas vous laisser obnubiler par vos préjugés. Vous savez ce que c'est que de devoir vous intégrer dans cette école : vous n'y êtes arrivée qu'en cinquième année. Et puis, j'ai confiance en vous pour ne pas vous opposer à mes mesures. La division est mauvaise pour Poudlard. Je vous ai nommée préfète-en-chef : je compte sur vous pour m'épauler, c'est votre rôle. Et puis, pour aider mes enfants à se faire accepter en tant que préfets. On m'a dit que certains dans votre maison critiquaient violemment leur nomination. Je suis sûr qu'avec votre appui ouvert, Aislinn et Evander seraient beaucoup mieux acceptés… J'ai cru comprendre que vous aviez des difficultés familiales et financières : une bonne préfète-en-chef ne devrait avoir aucun mal à obtenir des bourses !

// Ainsi, Lawford avait une arrière-pensée lorsqu'il avait invité Aglaé à le rejoindre dans son bureau : il ne voulait pas seulement qu'elle l'aide à choisir des habits, il voulait également essayer de l'acheter pour qu'elle le soutienne dans ses mesures qu'elle trouvait iniques ! En revanche, et c'était un bon point pour elle, il n'avait pas l'air au courant qu'elle était l'une des sources principales du rejet de ses jumeaux...
Elle ne s'énerva pas : elle était bien trop intimidée pour le faire. Mais elle ne pouvait pas non plus s'incliner. C'était contraire à ses valeurs. Elle fit donc semblant de n'avoir pas entendu la tirade du directeur, et prétendit émerger tout juste de ses réflexions concernant ses tenues : //

- Peut-être, en effet… Pour ce qui est de vos habits, voilà ce que je pense. Chacun d'eux est approprié, aucun n'est laid. Ils donnent tous une différente image de vous. Le premier ensemble vous désigne comme quelqu'un de sérieux, d'organisé et d'attaché à l'administration. Le deuxième indiquerait plutôt que vous êtes dans le vent et sensible aux circonstances, adaptable. Le troisième montre votre raffinement, votre qualité supérieure par rapport aux élèves et au corps enseignant.
D'accord, ce sont des qualités. Mais si j'étais vous, je me trouverais une quatrième tenue. Une qui exprimerait l'amour des élèves, l'honnêteté et l'envie de tous les voir réussir dans les meilleures conditions possibles. Voilà ce que je mettrais, moi, si j'étais directrice de Poudlard. Voilà qui vous permettrait de gagner l'estime de mes camarades. Mais je ne vois rien qui puisse convenir dans ce bureau.

// Aglaé avait parlé à mots couverts, mais peut-être était-elle allée un peu loin. Le directeur la fixait avec un regard soupçonneux. Cependant, elle n'allait pas craquer maintenant. Elle s'était promis qu'elle défendrait Gryffondor, elle n'allait pas reculer devant lui. Mais elle n'allait pas non plus se montrer trop téméraire… Elle allait le laisser réfléchir à ses paroles, cela suffirait. Elle allait s'arrêter juste avant la ligne rouge, et se montrer absolument polie et irréprochable à partir de cet instant.
Elle fit donc une révérence comme on lui avait enseigné à les faire à Beauxbâtons, puis ajouta d'une voix modeste : //

- Voilà mon humble avis, monsieur Lawford. J'espère qu'il vous aidera à faire un choix avisé…

// Et, tournant les talons, elle quitta le bureau, laissant là le directeur à ses réflexions et à son dilemme vestimentaire… //

[Hillja]

// Le fourmillement confus d'élèves de tout âge et de toute maison donnait au rez-de-chaussée des allures de gare, au plus fort de la journée. Jamais Quintus Billybork et Ricky Stimpton n'avaient été aussi populaires qu'en ces jours de liesse ; une file d'adolescents impatients s'était peu à peu formée sur le seuil du bureau du concierge et s'étirait désormais jusqu'à un couloir adjacent. Arsenic se faufila une première fois au travers de cette queue interminable — ou plutôt, rompit violemment la ribambelle de jeunes sorciers en culbutant sur son passage des élèves à peine pubères. Une clameur de mépris s'éleva dans le dos de la septième année, à laquelle elle répondit d'un vague geste de la main, sans toutefois daigner poser les yeux sur les éclopés. Elle progressa encore au milieu de cette foule ramassée et atteignit le grand escalier après maints coups de coude — mouvement qu'elle pensait résolument proposer au professeur Zaranki, comme nouvel enseignement élémentaire des Arts du Combat, dans la catégorie Survie en société. La détermination de la septième année s'évanouit lorsqu'elle constata, les sourcils contrariés, que les marches en marbre avaient été prises d'assaut par une horde d'elfes de maison, tous activement employés à balayer, serpiller, récurer, cirer, de leurs mains aussi répugnantes que flétries, les dalles de roche polie.

L'héritière Rosidae fit immédiatement volte-face et frictionna ses paupières closes afin d'effacer de sa mémoire cette scène horrifique ; bientôt les créatures illusoires, qui grignotaient de leurs dents narquoises sa pensée, se dissipèrent une à une dans un brouillard nébuleux, sous l'effort de ses doigts. Ainsi contrainte d'abandonner ses projets — quels qu’ils fussent, car il était hors de question qu'elle approchât davantage de ces choses remuantes, la Vert-et-Argent s'insinua pour la seconde fois dans la cohue juvénile du hall et des parages. Elle joua de nouveau des coudes et se fraya de cette façon un chemin jusqu'au bureau du concierge. Sur le pas de la porte, Ricky Stimpton, l'air blasé, transcrivait dans un calepin déjà gorgé d'encre noire les promesses de ceux qui se présentaient à tour de rôle devant elle ; Arsenic avisa sur ces entrefaites un curieux catalogue de problèmes, placardé sur un pan de mur défraîchi. Un sourire sardonique étira ses fines lèvres cependant qu'elle lorgnait l'avis : la célébration de la pluie de comètes s'annonçait bien plus réjouissante qu'elle ne l'aurait cru. Elle bouscula sans ménagement le garçon en tête de file — lequel adressa amèrement aux pavés du rez-de-chaussée les mots qu'il réservait à Ricky Stimpton — et interpella la susnommée, renversée avec désinvolture dans un fauteuil bigarré. //

- Veuillez m'assigner la mission la plus en bas de votre liste. Et d'ajouter d'un ton inutilement conciliant : Je suis Arsenic Rosidae, septième année à Serpentard.

// L'assistante rebelle de Quintus Billybork n'offrit en réponse qu'un simple hochement de tête, puis elle griffonna distraitement quelques mots dans son carnet. Sans tarder plus longuement dans ce flot continu de sorciers novices, la jeune femme aux cheveux rouges s'engouffra dans le couloir contigu au bureau, toujours peu fréquenté et mal éclairé : un unique lumignon vacillait dans son bain d'huile et projetait sur les murs suintants des ombres sinistres. Accaparer Davin Marshall, pipelet du château — et accessoirement professeur de Perfectionnement sur l'Art de la Magie, était une tâche rudimentaire... encore fallait-il trouver le bonhomme ! Puisqu'il était pour l'heure impossible de rejoindre par le chemin habituel les étages (souvenons-nous du troupeau d'elfes de maison zélés astiquant le grand escalier), et par conséquent la classe favorite de l'enseignant, sise au quatrième niveau, la Vert-et-Argent s'était rabattue sur la salle des professeurs, opportunément située au rez-de-chaussée. Parvenue au seuil de celle-ci, Arsenic jeta un regard neutre aux deux gargouilles de pierre qui flanquaient l'embrasure de la porte. Elle abattit sèchement son poing sur le vantail et apprécia l'écho du cognement, lequel semblait ricocher sans fin sur chaque paroi du corridor.

Comme elle n'obtint aucune réponse, elle pénétra dans la pièce sans plus de cérémonie ; l'endroit était quasi désert, le seul signe de vie évident provenait d'un tableau fort déplaisant, habité semblait-il par le sosie difforme d'un triton racorni sous les bourrasques d'un vent aigre. La Serpentarde, nullement embarrassée par ses intentions délictueuses, prit place sur une causeuse usée mais somme toute confortable. Que les préparatifs de la fête des comètes devaient être chronophages pour que la salle des professeurs fût abandonnée de la sorte en plein milieu de journée ! Près d'elle, une table de travail croulait sous une pile de documents, visiblement éparpillés sans grande délicatesse. Le regard accroché sur cette instable montagne de parchemins, l'héritière Rosidae entreprit d'échafauder un plan de médiocre qualité afin d'occuper longtemps Davin Marshall ; bâillonnement, enlèvement, enterrement... les possibilités étaient assurément plaisantes mais lui vaudraient toutes — sans doute — quelques ennuis par la suite. Tandis qu'elle imaginait, joviale, le vieil enseignant prisonnier d'une cage, suspendue depuis une fenêtre de la tour d'Astronomie et gardée par un homme unciné — elle avait lu une péripétie semblable dans un livre moldu (que celui qui comprend la référence se manifeste !), la porte de la salle s'ouvrit subrepticement et laissa apparaître dans son embrasure ledit vieil enseignant. Comme à l'habitude, les coins plissés de sa bouche s'efforçaient de rejoindre son menton dans une grimace bougonne. Il braqua son regard sur la Vert-et-Argent, toujours enfoncée dans la causeuse, et lui demanda tout de go : //

- Qui attendez-vous, jeune fille ?

- Mais vous, professeur ! répondit-elle de but en blanc. Elle força ses lèvres en un sourire plus malicieux que courtois et ajouta : Je suis ici au nom de... eum... la Gazette de Poudlard (un tel journal devait bien exister dans ce maudit château), oui voilà, je suis journaliste pour la Gazette de Poudlard et j'ai ouï dire que vous êtes prodigue en... renseignements, concernant vos collègues.

// Arsenic controuvait couramment diverses informations mais elle avait cette fois-ci été prise de court. Elle mit de l'ordre dans son esprit et ourdit une intrigue inébranlable. De son côté, le sexagénaire s'était immobilisé un temps, puis une lueur espiègle pailleta ses yeux gris et éclaira son visage. Il se précipita aux côtés de la demoiselle, laquelle assista avec ébahissement à la transformation de cet homme au physique pourtant grave. Un flot soudain de paroles amphigouriques se déversa dans la pièce et alla déranger le triton jusqu'au fin fond de son tableau ; la septième année s'escrima à décrypter ce discours embrouillé mais n'en retint que quelques passages : //

- ... que la bibliothécaire et notre cher Jack Spire ont partagé une barque ! Ils ont vogué sur le lac noir des heures durant et échangent depuis des regards explicites... sans parler de notre charmante astronome qui voue un culte céleste à Damaris — il faut dire que leur jeu du chat et de la souris (mais qui est le chat et qui est la souris, ah ça !), que leur jeu dure depuis de longs mois déjà ! ... il croyait que je ne l'avais pas reconnu, avec sa fausse barbe et son chapeau en feutre... ah le vilain ! ce cher directeur n'a pas hésité une seule seconde à se jeter dans les bras de notre candide responsable de Serpentard... la bouche en cœur, les yeux languissants... dans le placard à balais ! et Peeves qui contemplait, tout béat, cette effusion d'amour ! ... vous ne prenez pas de notes ? ... il ne manquerait plus que ce toqué de Zaranki s'agenouille devant la harpie ! ... vous vous rendez compte ? une bague ! une bague d'un or des plus fins, sertie d'une émeraude divine, une bague comme celle-ci retrouvée juste là (il désigna de son doigt l'emplacement exact où Arsenic sombrait peu à peu dans une léthargie hypnotique) ... j'ai bien essayé de retrouver le propriétaire, ah ça ! mais personne ne s'est manifesté... peut-être devrais-je publier une annonce dans le journal de l'école... c'est une honte ! ... a surpris Hy et une grenouille dans le même lit... Suzan Mills a avoué... l'utilisation de l'Amortentia... sa vapeur qui s'élève en spirales... ouvrir toutes les fenêtres ! ...

// Davin Marshall poursuivit ainsi son compte-rendu des aventures sentimentales de ses confrères pour une durée qui parut être une éternité à la Vert-et-Argent. Elle peinait véritablement à garder ses yeux ouverts — elle dut à plusieurs reprises relever de ses doigts ses lourdes paupières, et se contentait d'acquiescer de temps à autre pour signifier qu'elle était toujours de ce monde. Ce fut finalement le triton malbâti qui céda en premier à ses pulsions meurtrières : //

- TAAAAAAIIISEEEEEEEZ-VOUUUUUUUUUUUS ! hurla-t-il depuis sa toile, son trident affûté braqué sur le professeur.

// Le hurlement fut aussitôt suivi de vociférations enfiellées à l'endroit des hommes « babillards » (ce fut le terme employé par la créature marine). La clameur eut le mérite de silencer l'enseignant et de sortir Arsenic de sa torpeur ; la jeune femme remua chacun de ses membres comme elle le faisait au réveil et se leva prestement. //

- Professeur, vos informations sont... (elle hésita) sensationnelles ! Il me faut de ce pas transcrire vos propos ! Toutefois, je dois m'assurer que vous ne propagerez pas ailleurs ces précieux renseignements ; vous comprenez, l'effet sera plus spectaculaire si moi seule garde le secret de ces découvertes jusqu'à la parution du numéro spécial — car j'ai décidé que cela valait un numéro spécial — de la Gazette.

// Au grand soulagement de la Serpentarde, Davin Marshall promit de taire ses indiscrétions indéfiniment — mais elle, que ferait-elle de tout ce savoir ? Elle quitta la salle des professeurs, convaincue qu'elle aurait dû s'en tenir au plan premier de l'enterrement. //

[Elerinna Calaelen]

[RP unique Elerinna Calaelen]

// Trop de changement tue le changement. C'était décidément ce qu'Elerinna croyait dur comme fer, si bien que toute l'animation autour de la pluie des comètes l'agaçait de plus en plus. Changement de directeur, d'accord. Après tout, Mr Lawford semblait apporter une bonne humeur communicative qui n'était pas pour déplaire à la jeune fille. Interview, Meg Allen, Eilis, autant de noms qui lui étaient désormais familiers. Annulation des examens, soit. Elle n'en passait de toute façon aucun cette année, peu l'importait. Mais l'organisation de toute une fête, le discours et toute l'euphorie générale, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. On ne pouvait plus faire deux pas dans un couloir sans entendre les élèves tergiverser pour des aspects aussi futiles que l'habillement du directeur, ou le repas des festivités, tout en imaginant comme des paltoquets la robe que porterait Meg Allen le soir venu. Plus courte et moulante elle était, plus les garçons en parlerait pendant des semaines. Autant d'éléments dont se foutait Elerinna comme de sa première chemise.

La seule chose qui avait attiré son attention, et elle était sûrement la seule dans le château à s'en préoccuper, c'était l’événement en lui-même. La pluie de comètes. Phénomène astral qui ne survient qu'une fois tous les trois cent trente ans. L'amatrice d'astronomie qu'elle était s'impatientait de découvrir l'événement, mais également d'en connaître les causes et les conséquences. Et le lieu idéal pour ce faire était bien évidemment la bibliothèque. C'est donc tête baissé qu'elle traversa les couloirs et les escaliers du cachot des Serpentards jusqu'à l'antre du savoir de Poudlard, s'efforçant de ne pas écouter les préoccupations navrantes qui obnubilaient les élèves toutes maisons confondues. //

- Tu crois que Lawford a déjà trouvé son discours ? Il parait qu'il ne sait même pas quel costume choisir. Je le verrais bien se pointer en kilt moi ! s'exclama un 3ème année.

- Arg mais qu'il vienne en kilt ou en bonne sœur on s'en contrefiche.. marmonna Elerinna en sa direction.

// Son humeur maussade ne faisait que grandir et tandis qu'elle continuait sa marche, elle trébucha maladroitement. Bien entendu, il fallait que ça tombe sur elle, et juste devant le 3ème année qu'elle venait d'envoyer sur les roses. Vivement qu'elle atteigne la porte de la bibliothèque et qu'elle retrouve son havre de paix, loin de toute l'agitation. Encore quelques mètres et .. le calme.
En passant le seuil de la porte, elle sentit le silence l'emplir d'aise et un sourire pointa sur le bout de ses lèvres pour la première fois de la journée. Comme elle l'avait espéré, la pièce était vide, tous se pressaient à l'extérieur pour aménager le parc ou préparer le discours, et bien entendu personne n'avait eu l'idée de se renseigner sur l'événement plutôt que d'en préparer les festivités. Ce qui l'étonna bien plus cependant, c'est de ne pas voir à sa place habituelle Mademoiselle Paris, la bibliothécaire. S'avançant dans les rayons d'étagères, elle la chercha du regard en vain, avant de la trouver à quatre pattes sur le sol, l'air désespéré, au coin dédié à l'astronomie. La rouquine aurait voulu lui demander où trouver des livres sur la pluie des comètes, mais devant son affolement elle se trouva bouche-bée et finit par lâcher une salutation banale pour l'avertir de sa présence. //

- Bonjour Mademoiselle Parish.. Je croyais que vous seriez à votre bureau mais ..

- Ah te voilà enfin ! C'est toi que ce vieux croûton de Billybork m'a assignée pour m'aider à retrouver ces foutus bouquin ? Nom de nom ! Où avait-il la tête ? C'est une armée qu'il aurait dû m'envoyer, pas une première année ! A deux c'est impossible de les retrouver, autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

- En réalité je suis en deuxième année et monsieur Billybork n'y est pour rien, je passais simplement vous demander des livres pour me renseigner sur la pluie des comètes. Mais puisque vous semblez occupée je reviendrai plus tard.. répondit timidement la serpentarde.

// Elle s'apprêtait à repartir, car visiblement la bibliothécaire n'était pas dans son état habituel pour associer le mot "foutu" au mot "bouquin" dans une même phrase, et pour déblatérer autant sur le compte du pauvre concierge. Mais Mademoiselle Parish la retint par le poignet en s'exclamant : //

- Oh ! Sur la pluie des comètes ! Tu t'y intéresses vraiment ! Tu vas peut-être m'être d'une plus grande aide que prévu. Vois-tu, j'ai égaré les quatre tomes de "La pluie de comètes à travers les âges". Ils m'ont été prêté par le comité magique d'étude du ciel et des astres et ils sont d'une grande valeur .. Ne me jette pas ce regard accusateur jeune fille, ça arrive à tout le monde d'égarer des choses. Et puisque tu as tout l'air d'une passionnée, ces livres doivent avoir une grande valeur pour toi aussi, alors tu vas m'aider.

// Elle n'avait pas tord. Le fait que des ouvrages aussi uniques soient égarés dans la nature horripilait la rouquine. Et son ton ne laissait de toute façon pas de place au refus. Mais par où commencer ? La bibliothèque était si vaste et si remplie que ces livres auraient pu se trouver n'importe où. La section d'astronomie semblait être un bon point de départ, mais au vu de son état, Elerinna pouvait en déduire que Magnolia Parish l'avait déjà fouillée de fond en combles. Les sections voisines peut-être ?

Sans un mot, elle se dirigea vers le coin destinés aux livres de sortilèges, qui faisait face à celui d'astronomie. A une rangée près, une erreur de rangement aurait pu être commise. En passant son doigt sur chaque étagère, elle lisait les titres un à un, sans succès. Rien que cette section risquait de lui prendre un temps fou, qu'en était-il si elles avaient à chercher dans toutes les sections de la bibliothèque ? Il était vrai qu'une armée ne serait pas de trop.

L'étagère de gauche des sortilèges avait été parcourue entièrement sous le regard concentré de la rouquine, qui passait désormais à l'étagère de droite. Histoire des sortilèges, Les Grandes découvertes magiques, rien ne ressemblait, de près ou de loin, aux éditions de La pluie de comètes à travers les âges. Sa recherche fut interrompue par la voix de Mademoiselle Parish qui s'écria, de la section d'à côté. //

- Tu trouves quelque chose ? Il n'y a rien du côté des potions ... pourquoi y aurait-il eu quelque chose après tout, la pluie des comètes et les potions sont diamétralement opposées mais sait-on jamais ... Tiens tu peux aller chercher ma baguette dans le tiroir de mon bureau s'il te plait ? Je vais tenter un énième sort de localisation, en espérant qu'il fonctionne cette fois ci.

// Sans broncher, Elerinna alla chercher les clés du tiroir du bureau que Mademoiselle Parish lui tendait et obéit sagement. Le bureau était à l'autre bout de la bibliothèque, si bien qu'elle du traverser à nouveau tous les couloirs d'étagères qu'elle connaissait désormais si bien. Le meuble de bois trônait humblement dans un coin de la pièce, près de l'entrée, et en s'en approchant, la serpentarde réalisa à quel point il lui plairait d'y siéger, de faire ce métier. Mais puisque l'heure n'était pas aux projets d'avenir, elle revint bien vite à la réalité et testa chaque clé du trousseau dans la serrure en or du seul tiroir fermé. Comme si la poisse lui collait à la peau encore une fois, il fallu que ce soit la dernière clé qui fonctionna, après que toutes les autres soient restées bloquées dans la serrure. Le tiroir s'ouvrit enfin. Elerinna écarquilla les pupilles à la vue de son contenu, ne sachant si elle devait être désespérée devant l'étourderie de la bibliothécaire ou ravie de sa trouvaille. //

- Mademoiselle Parish ! Je les ai trouvé ! Ils étaient dans votre tiroir fermé.

- Comment ? hurla-t-elle de l'autre bout de la pièce.

- Les livres sur la pluie des comètes ! Vous les aviez rangé dans votre tiroir fermé ! Ils sont là tous les quatre !

- Oh .. répondit-elle dans un soupir de soulagement. Quelle sotte je fais de les avoir laissé là, et dire que je les cherche depuis ce matin .. Merci jeune fille.

- Je peux les emprunter maintenant ?

- Oui mais lis les ici je te prie, je ne souhaite pas les voir à nouveau égarés dans le château.

// Et tandis que la bibliothécaire retourna à ses occupations pleine de soulagement et de reconnaissance, Elerinna s'assit à une table et se mit à rire devant l'encadré d'information qui illustrait la première page du tome de La pluie de comètes à travers les âges. En effet, sur la page blanche était écrit à l'encre rouge :

Toute la collection des ouvrages de cette édition nous a été prêtée généreusement par le comité magique d'étude du ciel et de ses astres. Ces livres sont uniques et d'une valeur inestimable, aucune perte ou dégradation ne sera tolérée, et des sanctions seront prise à l'encontre de quiconque les commettra.

Bonne lecture,
Magnolia Parish, bibliothécaire.

//

[Winona]

[RP unique de Winona Nokomiss]

// Pour la fête des comètes, Winona avait appris que le concierge avait besoin de l'aide des élèves pour que la fête soit parfaite. Or l'entraide était quelque chose de naturel chez la Norvégienne, elle s'était naturellement proposée pour aider. En plus, quand elle avait vu qu'elle pouvait aider à l'aménagement du parc, un grand sourire s'était formé sur ses lèvres. Elle allait pouvoir aider tout en étant en symbiose avec un de ses éléments : la nature.

La fête n'aurait lieu que le lendemain soir, c'est pourquoi elle profita de la soirée pour s'installer dans la salle commune, un œil tourné vers la fenêtre, l'autre sur son parchemin où elle commençait à planifier l'organisation du parc. De nombreuses questions tournaient dans sa tête. //

** Est-ce qu'il vaut mieux qu'on s'installe par-là, ou dans ce coin là ? **

// Ce n'est que quand le soleil disparu à l'horizon, tard le soir, que la jeune fille décida d'aller se coucher et de finir cela le lendemain.

C'est de très bonne heure que Winona descendit dans le parc. Le soleil était tout juste levé et l'aiguail était encore présente sur les feuilles des arbres du parc. Elle aimait cette fraîcheur matinale. Sortant de sa besace son parchemin de la veille et elle se plaça au milieu du parc. //

- Alors, il faut éviter d'avoir de trop grand obstacles faisant un masque à l'horizon pour bien voir les comètes. Donc au Nord-Ouest, nous avons le terrain de Quidditch, la forêt à l'Est et le château avec le lac au Sud. Le lac... on oublie tout de suite, ils trouveront ça sera trop dangereux dans le sombre.

// La jeune fille se tourna sur elle-même, en quête de l'endroit idéal. Elle finit par se décider simplement pour la grande pelouse entre le château et le terrain de Quidditch. Un des dogmes Cheyenne était le respect de la nature, des plantes et des animaux, qui ont tous une âme, alors Winona fit tout pour ne pas les froisser et que les installations soient les plus efficaces et discrètes possible.

Elle alla toquer à la porte de Jack Kenter, le bûcheron de l'école afin de lui demander des rondins de bois. Elle les transporta jusqu'à son espace pour les allongea sur le sol en deux lignes parallèles, afin de former une petite allée. Elle sortit sa baguette et d'un mouvement du poignet bien ajusté, elle fit apparaître des petits points lumineux scintillant au dessus des bois. //

- Voilà qui permettra qui guidera les élèves jusqu'aux sièges, et ce de façon sobre !

// Winona raya de sa liste "Trouver le bon emplacement" et "Faire l'allée d'accès". Le soleil s'était déjà levé depuis une ou deux heures maintenant, et la jeune fille rentra rapidement prendre son petit déjeuner dans la Grande Salle avant de retourner vaquer à ses occupations. Cette fois-ci, elle se dirigea vers la cabane de Gordon Malher, le garde-chasse, pour lui demander les quelques sièges pliables qu'il avait dans sa réserve, et dont se servaient parfois les étudiants pour s'installer dans le parc. La jeune fille les positionna dans la zone qu'elle avait repérée, et s'installa dans l'un deux. //

** Parfait. On peut voir le ciel en étant bien installé ! **

// Une nouvelle fois, Winona bénit la multitude de sort qui existaient chez les sorciers et sa passion pour eux. Elle multiplia les fauteuils et disposa de façon assez aléatoire. Elle aimait bien cet aspect non rangé, alors que pourtant, cela l'était bien. Si quelqu'un prenait un peu d'altitude, il aurait pu voir que l'ensemble des sièges formaient quatre comètes. //

** Plus qu'une petite chose encore. **

// La Norvégienne alla chercher dans la réserve de l'école un pupitre qu'elle installa face aux sièges. Ainsi, le directeur pourra prononcer son discours avant de pouvoir admirer les comètes.

Alors qu'elle allait rentrer tranquillement au château pour se prélasser et se préparer pour le soir, une idée lui passa par la tête. Elle grimpa les marches quatre à quatre et arriva le souffle coupé devant la porte de la tour d'astronomie. S'accordant quelques secondes pour reprendre son souffle, Winona toqua à la porte. Elle voulait savoir si Rose Carter voulait bien installer un de ses télescopes en bas, dans le parc, pour que les élèves qui le souhaitaient puisse observer les comètes de plus près.

Rassurée, la jeune fille se dit que tout allait être fin prêt pour ce soir. //

[fin du RP]

La carte ayant servi de référence pour la description.

Spoiler :

Image provenant de l'encyclopédie Harry Potter

[Cassiopee]

[RP unique de Cassiopée O'Neill]

// Son livre cadeau sous le bras, Cassiopée avait juste eu le temps de troquer sa robe à fleurs pour une robe bleu aux motifs discrets et pour des sandales assorties. Ses cheveux pendaient maintenant allègrement dans son dos et elle avait même sorti quelques bijoux. Une fête astronomique méritait bien ça. Pour ainsi dire, elle faisait un peu trop habillée pour cette fin d'après-midi. Cependant, le souper avait lieu dans une bonne heure et après, les célébrations allaient commencer. Un gouter sur l'herbe avait été mis en place et les invités, pour la plupart des groupes composés d'élèves et d'elfes de maison, se baladaient en discutant gaiement. On avait même fait venir des pâtisseries de la Meringue Gourmande. Avoir une conseillère d'orientation qui était pâtissière était une occasion unique de manger à volonté du sucre. Et les elfes semblaient ravis d'être de la partie sans devoir faire des heures supplémentaires en cuisine. Cassiopée avait même réservé une pavlova pour une elfe de maison qui lui avait avoué ne jamais en avoir gouté. Une fête comme celle de la pluie de comète devait être célébrée comme il se devait et l'elfe semblait assez guillerette.


La magie les affectait beaucoup, aucun d'eux ne s'essayait à un sort même mineur. D'après ce que Cassiopée avait pu comprendre, ils étaient beaucoup plus sensibles aux variations magiques. Ils ressentaient cela presque physiquement. Un elfe du nom de Millis lui avait même affirmé que cela faisait des chatouilles. La serdaigle avait haussé un sourcil d’intérêt mais le petit être avait préféré filer avant de donner plus d'explications à la terreur des cuisines.

A l'autre bout de la pelouse, Meg Allen était en train d'interroger Frey Damaris qui rosissait à vue d’œil. Mélédia de Tourmente avait expressément indiqué à Cassiopée qu'elle allait devoir sauver un peu la mise. La professeur de métamorphose avait bien annoncé qu'elle ne lèverait pas le petit doigt pour aider à l'organisation de la fête. Elle luttait contre ses instincts de harpie qui prenaient le dessus depuis le début de l'arrivée des comètes et son humeur était massacrante. Sans demander son reste de peur de finir en charpie, la brunette avait pris la poudre d'escampette. Et c'était pour cela qu'elle était chargée de l'accompagnement de Meg Allen.

Elle savait qu'elle pouvait le faire. Mais elle avait vraiment plus envie d'aller voir sa cousine. Iris gardait la petite Danny pour les deux jours à venir et cela promettait d'être épique. Au loin, elle apercevait Evander dans un smoking absolument adorable. Loreliese Laners discutait avec entrain avec un homme que Cassiopée ne put identifier.

Bon, allez, courage Cassiopée, courage. Elle évita de marcher sur la longue ligne de lumignons qui bordait la pelouse principale et qui seraient illuminés la nuit venue puis elle demanda : //

- Excusez-moi, mademoiselle Allen. Auriez-vous quelques minutes à me consacrer ? Voir la nuit, pensa-t-elle très fort.

// La journaliste se tourna vers elle, ses lunettes noires étaient parsemées de paillettes et son maquillage était tout aussi festif. Dans un sourire, elle opina du chef. //

- Demandé si gentiment, je ne peux refuser une telle demande. Excusez-moi, professeur.

// Elle avait tressé ses longs cheveux en une natte complexe. Cassiopée faillit siffler d'admiration mais se retint à temps. Chose rare, il fallait bien l'avouer. Comme disait souvent sa mère, si elle décidait de visiter une vexillologie un jour, elle en ressortirait avec un nouveau drapeau comportant entre autre la citation 'je suis trop spontanée' et un autre affirmant 'Vous croyez que je ne peux pas le faire, et bien, regardez !'. Pour augmenter l'effet comique de cette affirmation, Ysaline Seith - O'Neill avait fait faire les deux drapeaux en question. Mais Cassiopée n'avait pas encore eu l'occasion de les arborer fièrement.

Cassiopée s'éloigna un peu, permettant à Frey Damaris de souffler. Le pauvre semblait dans tous ses états. Probablement parce que Rose Carter n'était pas loin. Mais elle n'avait pas le temps de s'en occuper. //

- Meg, je peux vous appelez Meg ? Vous êtes à peine plus âgée et...

- Pas de souci ! Et tu es ? Fit la journaliste.

- Cassiopée. Ton bienfaiteur ! Fit-elle en lui donnant son cadeau. Avec les compliments de la demoiselle O'Neill que je suis. J'ai tiré ton nom dans l'urne en fait. Expliqua-t-elle pour dissiper les incohérences.

- Oh ! C'est très gentil, je ne pensais pas en recevoir un. J'étais persuadée que mon nom s'autodétruirait à cause d'un sort de protection anti squatteur. C'est adorable ! Je suis ravie.

// Sans que Cassiopée puisse réaliser un instant ce qui se passa, elle avait une journaliste dans ses bras pour lui faire un câlin. //

- Tu devrais regarder avant de dire merci. Être certaine que tu aimes.Fit la serdaigle en riant.

// Meg lui tira la langue et ouvrit avec empressement le papier cadeau. //

- Tu m'as écrit un livre ?

- Disons plutôt une nouvelle mais je peux t'écrire la suite si tu veux vraiment. Si tu aimes bien entendu mais...

- Tu m'as écrit un livre. Une nouvelle. C'est... Je te remercie. Vraiment beaucoup. Ça me touche. Il a un banc de libre là-bas. Viens ! Elle semblait réellement bouleversée.

// Sans trop savoir, la brunette suivit la blondinette et s'installa près d'elle. S'en suivit une demande pour le moins étonnante. Meg insista pour qu'elle lui lise sa nouvelle. Comme ça, à voix haute, en public. Cassiopée s'exécuta mais tentait de parler bas. Elle s'était un peu trop déchainée sur certains passages et elle ne voulait pas que tout le monde entende. Or, après quelques minutes de lecture, sans qu'elle s'en aperçoive, une petite foule s'était agglutinée autour d'elles. Meg ne disait plus un mot, parfois, un petit rire ou un petit cri d'étonnement. Mais rien de plus. Lorsqu'elle arriva à la dernière page, la journaliste insista. Elle voulait présenter son texte à la Gazette. En publier un court extrait chaque semaine.

Après une longue série d'arguments, Cassiopée dut se rendre à l'évidence, Meg était définitivement une serpentard aussi fourbe que déterminée. //

- Vile serpent.

- Vile aigle, tu veux dire. Je savais que tu plierais face à ma logique implacable.

// La serdaigle éclata de rire. Elle s'était vraiment fait berner et il était déjà l'heure de manger. Elles discutèrent ensemble encore un moment avant que la question ne tombe. //

- Tu supportes le divorce ?

- Quel divorce ?

- Tes parents...

- Mes parents vont très bien, je t'assure.

- Pourtant toute la grande société parle du divorce O'Neill. C'est un véritable précédent dans ta famille...

- Ceux de ma cousine divorcent. Pas les miens. Je suis la fille d'Alexandre O'Neill. Tu parles du côté de Blake O'Neill, je pense.

- Attends, tu es la fille du frère disparu ?! Mais c'est un scoop ça !

- Meg...

- Imagine un peu.

- Non.

- Si.

- Non. Et puis, Iris ne voudra pas te parler. Elle est avec...

- Avec ?

- Sa filleule.

- Celle que tu m'as présentée... Celle avec le bébé elfe ?

- Meg ! Je t'interdis de faire ça, ou je... je m'occuperai de ça. Elle agita sa baguette, malgré le risque.

- Ok, je te promets de ne rien publier, pour le moment. Mais ça passera. Un jour.

- Meg !

- D'accord, j'avoue, je ne publierai probablement rien. Jamais de coups pareils aux copines. Mais avoue que ça serait magique. La fille disparue et la maman elfe, les conséquences des divorces chez les O'Neill. Un témoignage exclusif pour la Gazette du Sorcier. Je vais devoir aller interviewer les Lawford, je suppose. Tu sais me les montrer du doigt discrètement ?

- Non, tu vas rester ici et profiter de la fête. Oublie ton article, ta plume et le reste. Ce sera pour demain. Aujourd'hui est un jour unique. Carpe diem, Meg.

- D'accord.

// Ravie, la serdaigle entraîna son ainée et réussit avec brio son détournement de journaliste. Elle avait même réussi à s'en faire une amie. Chose qui pouvait se révéler utile et agréable. A elle les potins en tout genre ! //

[Jade Ogreaney]

[DEBUT DU RP SOLO AVEC JADE O'GREANEY ]

// Depuis le début des préparatifs pour la fête de pluie de comètes, Jade ne savait où donner de la tête. Certains élèves étaient trop obnubilés par leurs préparatifs de vacances pour se donner la peine d'aider, et les consignes plus que nébuleuses du concierge ne rendaient pas la chose aisée. La jeune fille venait de déposer son colis surprise dans le dortoir de Gaïa, chose faite elle était partie se changer, le soleil l’accablant de sa chaleur. Elle opta pour une chemise légère et un short, après tout les cours étaient à présent fini, elle n'était plus obliger de porter son immonde uniforme.

A peine avait-elle franchit la porte de sa salle commune, qu'elle fut harponnée par une élève de gryffondor qui la fustigea du regard avant de lui faire remarquer qu'elle pouvait encore se rendre utile et aller voir le concierge afin de régler les éventuels derniers problèmes. Soupirant la jeune fille se mit en route vers le fameux bureau, non sans trop d'entrain, elle aurait nettement mieux préférer se balader dans la forêt interdite ou encore faire de nouvelles découvertes dans les couloirs encore inconnus du château.

Arrivée devant le bureau du concierge, elle remarqua qu'une table avait été installé devant la porte, se demandant la raison, elle se rapprocha et vit la liste anormalement longue de problèmes que rencontraient les professeurs avec les préparatifs de la fête. Jade s'avança, discrètement, et commença à lire les différents problèmes et si par hasard elle pourrait en régler un tout en s'amusant. //

- Tiens, il y en a bien un qui pourrait faire l'affaire. Marmonna la jeune fille avant de reprendre à l'intention de l'assistante du concierge, je vais m'occuper de la rumeur concernant la pièce hantée au troisième étage. C'est noté ? Merci.

// La jeune fille tourna les talons et derechef sortit sa baguette tout en se dirigeant vers le troisième étage. Si il y avait bien quelque chose qui l'emballait c'était les expéditions dans des lieux incongrus. Elle jubilait d'avance à l'idée de tomber sur une pièce hantée, elle s'était déjà faite avoir dans la cabane hurlante avec Leana et elle redoutait de découvrir que la frayeur des pauvre premières années se révèle être un elfe de maison endormi.
Elle montait les marches quatre par quatre, priant que les escaliers n'en fasse pas qu'à leurs têtes. Bizarrement, tout se déroula comme prévu. Soupçonneuse, elle se dit que les escaliers avaient beau bouger de manière aléatoire, ils la dirigeait toujours vers des problèmes. Ralentissant l'allure à la vue d'un attroupement d'élèves à l'intersection de deux couloirs, Jade se racla la gorge avant de s'exprimer. //

- Bougez de là sales marmots, vous avez pas autre chose à faire que de rester planter là ?

- C'est même pas une préfète et elle nous donne des leçons, entendit murmurer la jeune fille.

- Justement, si je ne suis pas préfète ça veut dire que je peux vous lancer des sorts, maintenant, DEGUERPISSEZ ! Résonna la voix de la serpentard.

// L'écho de sa voix s'atténuant de secondes en secondes, un autre son lui mis la puce à l'oreille. Avançant à tâtons pour trouver la source de ce nouveau bruit, Jade avait sa baguette pointé droit devant elle, au cas où une bête féroce ne fasse son apparition, après tout on n'était à l'abri de rien dans cette école de sorcellerie. Le bruit se répercutait de manière de plus en plus forte contre les murs de pierres du couloir, la jeune fille venait de passer devant une demi douzaine de porte, chacune renfermant une pièce vide de personne et de tout mobilier.

Peut être était-ce une farce de Peeves, l'esprit frappeur de Poudlard, qui ne manquait pas une occasion pour se faire remarquer. Encore hier, Jade s'était fait voler tous ses ingrédients pour son cours de potion qui étaient dans son sac. Il restait à présent seulement une porte non explorée du couloir du troisième étage. Jade s'approcha lentement, les sons se faisaient de plus en plus fort, elle tendit sa main gauche vers la poignée de la porte et la tourna. Rien. La porte n'avait pas bougé d'un pouce et les sons s'étaient tut. La jeune fille déglutit difficilement, et remontait par son adrénaline qui coulait dans ses veines, elle lança un sort d'ouverture sur la serrure. Le son familier du déclic du verrou la fit sourire, elle ne s'attendait pas à réussir, après tout si c'était une pièce hantée, les fantômes n'avaient t-ils pas un moyen plus efficace pour bloquer l'accès à un endroit précis. Elle poussa la porte précautionneusement, pointant fermement sa baguette vers la pièce inconnue.

La pièce n'était pas très grande, ressemblant d'avantage à une réserve qu'à une salle de classe. Le peu de lumière qui filtrait au travers des vitres poussiéreuses, donnait une vue d'ensemble de la pièce à la serpentard. Au premier abord la pièce semblait vide, mais à l’affût d'un quelconque bruit suspect, la jeune fille se retourna brusquement quand elle entendit un bruit de fracas à l'autre bout de la pièce, dans son dos. Sans réfléchir elle lança un stupéfix sur son possible assaillant, faisant un plus grand bruit de fracas quand la personne chuta.

Elle n'avait pas eu le temps de voir, ni même d’apercevoir si c'était encore une farce d'un elfe de maison, elle se rapprocha, sur ses gardes, espérant de pas avoir stupefixé un pauvre animal de compagnie. Quelle ne fut sa surprise quand elle découvrit un garçon de serdaigle allongé sur le sol poussiéreux. //

- Oh ben ça alors, je l'aurais jamais cru. jura t-elle avant de lancer le contre sort. Un serdaigle qui fait des farces aux premières années, attention tu vas faire honte à ta maison.

// La jeune fille aida le garçon à se relever non sans s'être excuser des désagréments occasionnés. //

- Ya moyen de connaitre les raisons de cet acharnement sur les larves qui servent de premières années ?

- Je m'ennuyais.répondit le garçon. Et puis cette fête, là, c'est chiant. J'ai pas envie d'aider, alors je m'occupe et entendre les premières années crier que la pièce était hantée, ça, ça m'a bien fait rire ! rajouta t-il fier de lui. Par contre je ne vois pas l’intérêt de m'avoir stupefixé, t'as cru quoi, que j'allais te sauter dessus comme si j'étais un satané loup garou enragé ? Si tu permets je vais retourner à mes occupations, c'est que j'ai des marmots a effrayer moi.

- Non je ne permet pas, et puis ils sont tous partis je les ai viré. Alors toi aussi bouges de là, je tiens à ma récompense, si t'en sois peu qu'il y en ai une. répondit-elle. S'il te plait, rajouta -elle précipitamment en faisant un sourire forcé.

// Le garçon la jaugea un instant, avant de s’esclaffer. //

- Oh nom de merlin je sais qui tu es ! haha, Jade O'greaney en personne. C'est trop d'honneur, la honte de sa maison qui me donne des leçons.

- Je ne suis pas... commença Jade

- Nan tais toi. dit il en lui coupant la parole. Je te propose un marché. Je laisse la pièce vide pendant tout le temps de la fête des comètes et en contreparti de mon futur ennuie à venir tu partages la récompense, si il en a une, à 50%.

- 20%

- Oh je vois que tu négocies, très bien. 40 %

- Pas plus de 30%, si c'est non je te stupefis et je t'enferme dans la chambre des secrets.

- Ok. Deal ?

- Deal.

// Les deux élèves se serrèrent la main, le serdaigle prit la poudre d'escampette et disparut rapidement dans les couloirs, tandis que Jade se redirigeait vers le bureau du concierge avec le sentiment d'avoir accomplis une bonne chose. //

[FIN DU RP]

[Hell]

[Rp unique Hell Castelian]

// Hell venait de finir son cadeau pour la fête des comètes et elle était bien décidée à aider la communauté pour que tout se passe bien. Elle se dirigea donc vers le bureau du concierge car elle savait qu'une liste des tâches qui n'avait pas été prises en main se trouvait à côté. Lorsqu'elle arriva devant la dite liste elle fut impressionnée par le nombre de choses à faire à croire que le château avait été la cible d'une attaque extraterrestre visant à gâcher leur fête. La gryffondor parcourut donc le document des yeux pour trouver le meilleur moyen de donner un coup de main, puis elle eu une révélation : Eilis Hannay-Lawford, la femme du directeur avait besoin d'aide pour composé le menu du dîner d'ouverture de la fête. Comme la gothique côtoyait Katniss Piece qui était une fine connaisseur en matière de nourriture, elle avait fini par acquérir pas mal de savoir sur la question et les idées ne lui manquaient pas. Ne voyant personne pour inscrire son nom à côté de la tâche, la jeune fille pris la liberté de le faire elle même puis se dirigea vers la grande salle où le repas aurait surement lieu et par conséquent où pourrait se trouver la quadragénaire. Bien que très emballée par l'idée de faire le menu de la fête, Hell redoutait de parler avec une des femmes les plus importantes de Poudlard, pourtant elle n'avait aucun soucis de timidité.//

** C'est peut être parce que c'est la première fois que je lui parle... ça doit être ça. Tout va bien se passer, elle ne mord pas. Tout ira bien.** Se rassurait-elle.

// En arrivant dans la grande salle, elle aperçut celle qui ne pouvait être que Madame Hannay-Lawford qui était entrain de placer des lumignons partout dans la salle pour la décorer. C'était une femme plutôt grande, brune et assez fine et elle semblait captivée par son activité. La sixième année s'approcha doucement de la femme du directeur et attendit patiemment que cette dernière eu fini d'accrocher la dernière lanterne. Hell ne comprenait pas vraiment leurs intérêts puisque d'habitude il y avait des bougies au plafond qui se chargeait à merveille d'éclairer la grande salle, mais si Eilis jugeait utile d'en mettre, elle ne la contredirait pas.
Enfin, l'ancienne serpentard se tourna vers l'adolescente et s'adressa à elle : //

- Ho, tu dois être l'élève qui va m'aider à faire le menu pour ce soir. Je dois t'avouer que j'avais pas mal d'idées mais le budget ne nous permettait pas de les mettre en application, par conséquent je suis un peu prise de court pour le repas. Déclara-t-elle en souriant mais en se tordant les doigts, signe de malaise.

- Je m'appelle Hell Castelian, madame. Et comme j'aime cuisiner je me suis proposer pour vous aider à l'élaboration du menu. Je pense que même avec un petit crédit nous pouvons faire quelque chose d'extraordinaire. J'aimerais savoir si il serait possible de donner des noms en rapport avec l'astronomie dans le menu et laissez les élèves découvrir de quel plat il s'agit. J'ai vu ça dans une émission moldue et j'ai bien aimé le principe. Expliqua la rouge et or, qui ne voulait pas perdre de temps et souhaitait également rassurer la femme du directeur sur ses capacités à gérer un budget.

- Enchantée Hell, et j'espère que tu ne vas pas me servir du madame tout le temps, nous somme collègues pour quelques heures donc je souhaiterais, exceptionnellement bien sur, que tu m'appelles Eilis. C'est d'accord jeune fille ? La sermonna gentiment la première dame du château.

- Tout à fait Mad... Eilis. J'espère que notre duo fera que ce repas restera dans les mémoires longtemps. Répliqua joyeusement la Gryffondor

- Alors, dis moi, est-ce que tu as des idées parce que il faut avouer que le temps presse un peu. Nota la nouvelle collègue de Hell

- Peut être est-ce que nous pourrions aller d'abord en cuisine pour voir ce que les elfes de maison ont en stock, parce que si on veut faire des terrines de caviar alors qu'il n'y a que du pâté, on va avoir du mal. Dit la brunette amusé par le ton légèrement pressant qu'avait pris Madame Hanney-Lawford.

// D'un hochement de tête cette dernière montra son acquiescement. C'est donc cotes à cotes que les deux femmes se dirigèrent vers les sous-sols de l'établissement. Eilis appris à la gothique qu'elle avait l'intention de modifier la disposition des tables dans la grande salle pour que la réception soit plus conviviale, et que les professeurs seraient mélangé aux élèves. Elle voulait qu'il y ai quelques amuse-gueule avant de passer à table, mais elle s'en était déjà occupée. Pour le dîner, elle voudrait une entrée, un plat et un dessert, la même chose pour tout le monde, pas le buffet de d'habitude, c'est la fête de la pluie de comètes, il faut marquer le coup, que la soirée sorte du lot. C'est pour ça que les tables seront en rond, que tout le monde se mettra où il veut et que le repas doit être original.
Pendant que l'ancienne serpentard parlait, Hell réfléchissait à se qui pourrait satisfaire tout le monde, parce que les goûts et les couleurs sont très différents et variés, les plats devront être bien présenté pour donner envie mais par trop sophistiqués, Poudlard n'est pas un restaurant cinq étoiles.
En arrivant dans les cuisines la jeune Gryffondor ne vit que trois elfes de maison qui s'activaient dans tous les sens. Ils semblaient débordés et cela pinça le cœur de la gothique. //

- Excusez nous, nous aimerions savoir ce que vous avez en réserve pour le repas de ce soir, pour qu'on puisse faire un menu adapté au stock. Dit Hell d'un ton très doux.

- Mademoiselle, nous n'avons pas grand chose j'en ai peur. Quelques légumes, un peu de saumon, du bacon, du chocolat et d'autres ingrédient à gâteau mais rien de très extraordinaire, nous nous en excusons. Déclara un des elfes, à la fois gêné et dépité.

- Comment ça ? Il n'y a plus rien ? Mais comment on va faire, on a plein d'élève à nourrir. S'affola Eilis.

// La brunette voyait bien que la panique commençait à submerger la femme du directeur, elle décida donc de prendre les choses en main, tout en commençant par rassurer sa partenaire. //

- Je dois vous corriger Eilis, il n'y a pas rien, les réserves sont juste moins pleines que d'habitude. Je suis sûre qu'on va trouver de quoi faire un fabuleux dîner. Est-ce que vous auriez la liste de toutes les victuailles qui sont disponibles s'il vous plait. Lança-t-elle aux elfes qui les dévisageaient.

// Celui qui lui avait répondu la première fois parti chercher ce que la jeune fille avait demandé et revint quelques secondes plus tard avec une ardoise sur laquelle il devait y avoir une vingtaine de lignes. Hell lu rapidement ce qui était inscrit et sourit. Tout n'étais pas perdu et chaque ingrédient était présent en quantité, il suffisait de donner les instructions aux elfes de maison et de trouver comment présenter le menu. Elle pris donc un parchemin et y inscrivit trois recettes, une pour l'entrée, une pour le plats et enfin une pour le dessert, puis elle donna quelques conseils aux petits marmitons et leur dit qu'ils avaient carte blanche pour la présentation des assiettes comme ils avaient l'air très enthousiastes elle se tourna enfin vers Madame Hanney-Lawford. //

- Maintenant que les petits cuisiniers sont occupés retournons dans la grande salle et préparons les menus pour le dîner. Conseilla-t-elle

// Sur le trajet Eilis se calma complètement et commença à lui poser pleins de questions, sur ce qu'elle avait demandé au elfes de maison de préparer. Cela amusait beaucoup la Gryffondor car elle trouvait que cette femme adulte ressemblait actuellement beaucoup plus à une enfant qu'à une femme mature. Elles se dirigèrent donc vers la salle de banquet en marchant rapidement car Madame Hanney-Lawford avait hâte que la jeune fille lui expose son idée. A peine arrivées Eilis s’assit sur un banc et regarda Hell comme si elle aller lui révéler le plus grand secret de l'humanité. L'adolescente sourit, s'installa en face de la femme du directeur pris une grande inspiration et commença à expliquer ://

- Tout d'abord pour l'entrée, ils avaient des poivrons, du thon en miette, des tomates, des échalotes et de la pâtes feuilleté, je leur ai donc donnée la recette de mon mentor pour faire des empanadas aux fruits du soleil, comme elle disait... Pour le plat il y avait des pavés de saumon, du bacon, de la crépine et encore des échalotes, donc j'ai proposé aux elfes de maison de faire des crépinettes de saumon-bacon, comme ça les végétariens peuvent aussi manger du plat et je leur ai conseillé de faire une sauce au vin blanc-échalotes. Enfin, pour le dessert rien de compliqué, du chocolat, des œufs, de la farine, du sucre et du beurre donc ils peuvent faire de super fondant au chocolat. Expliqua la Gryffondor.

// Les yeux d'Eilis pétillaient de joie et de malice, après son épisode de panique dans les cuisines cela faisait chaud au cœur de Hell. Lorsque la femme se réinstalla, la jeune fille sut qu'elle avait des idées pour renommer les plats, et elle en était ravie.//

- Bon, ça m'a l'air succulent tout ça, je suis vraiment épatée par la manière dont tu as pris les choses en main au sous-sol. Je m'excuse, je n'aurait pas dut perdre mon sang froid. Commença la femme du directeur, un peu penaude.

//Hell allait la rassurer et lui dire que ce n'était rien et que cela arrivait à tout le monde de perdre ses moyens dans une situation de stress, mais elle fut stopée par un geste de la main qui l'invitait au silence. Elle se tortilla un peu sur son siège mais regarda quand même l'actuelle première dame de Poudlard. //

- Comme je me suis comportée comme une enfant, je vais me rattraper sur le baptême des plats. Et j'ai quelques idées bien alléchante en tête. Tout d'abord je pense qu'il serait biens que le papier sur lequel le menu sera écrit soit en forme d'étoile, pour mettre dans le thème. Puis ton histoire de fruit du soleil m'a donnée une idée pour l'entrée, je pense que "Bouchées du Soleil" est pas mal. Pour le plat pourquoi pas "Poisson ascendant Taureau" comme le bacon vient du bœuf et que le saumon est un poisson. Par contre pour le dessert je sèche un peu, peut être "Météorites fondantes". Réfléchissait la femme à voix haute.

// Pendant l'heure qui suivie, les deux collègues firent du découpage pour donner forme à leur menu puis elles furent tirées de leur concentrations par une petite voix pris la paroles. //

- Que ces mesdames soient rassurées pour le dîner de se soir, avons bien avancé et nous venons nous montrer nos premiers essais annonça l'elfe de maison qui semblait diriger.

// En fait, les trois marmitons arrivaient avec des cloches qu'ils découvrirent pour montrer à Eilis et à Hell le fruit de leur travail minutieux. En voyant le résultat, elles restèrent toutes les deux bouches bées. L'elfe portant l'entrée s'avança pour leur présenter le plat. //

- Voici les empanadas fourrées aux trois poivrons, à la tomates, au thon et relevé avec des échalotes.

Spoiler :

Voilà le plat que présentait l'elfe : Et en un croissant seul :

- On pourrait aussi les appeler "Croissants de Lune fourrés au Soleil". Proposa Hell.

// Avant qu'elle ai pu obtenir une réponse, un deuxième elfe pris la place du premier pour leur présenter le plats.//

- Voilà vos crépinettes de saumon. Si je me le permettais je vous conseillerais de mettre à volonté les divers pois que nous avons.

Spoiler :

L'assiette ainsi que la présentation du plat de résistance :

- Je vous remercie de ce conseil avisé et je pense que nous allons le suivre. Poisson ascendant taureau est correcte mais je pencherais plus pour "Histoire de Maître Zodiaque : Quand le Poisson et le Taureau dansent ensemble". Et par rapport à l'entrée, je pense, Hell, que c'est aussi correcte alors autant mettre ces noms une fois sur deux. Décida Madame Hanney-Lawford qui avait retrouvé sa prestance de femme du directeur d'une des plus grandes écoles de sorciers au monde.

- Enfin, mes dames, le dessert : un fondant au chocolat. annonça fièrement le dernier des elfes.

Spoiler :

Moelleux fondant au chocolat :

// Les deux femmes n'en revenaient pas du travail accompli par les trois cuisiniers. Elles les remercièrent grandement et leur demandèrent de garder leurs motivations et de continuer comme ça. Puis, elles observèrent le gâteau qu'il fallait rebaptiser.//

- Pourquoi pas... Trou noir ? C'est un corps céleste. Et puis, je vois pas vraiment ce que ça pourrait être d'autre de cette couleur déclara la rouge et or, pas très convaincue.

- Mais c'est une excellente idée ça, je n'y aurais jamais pensé. Tu as vraiment beaucoup d'imagination Hell. La félicita Eilis.

// L'adolescente rougis devant ce compliment puis commença à faire un exemplaire complet d'un menu :

Spoiler :

Puis elle admira son oeuvre et se dit qu'il manquait quelque chose. Elle regarda Eilis qui semblais absorbé par la décoration des menus, ensuite ses yeux se posèrent sur les tables disposées en cercle, et enfin sur les trois plats devant elle et elle se rappela. Au dos elle nota donc :

Citation :

Pour toute personnes souhaitant les recettes, allez demander aux elfes en cuisine et n'oubliez pas de les remercier pour ce repas.

- Je pense que vous n'avez plus besoin d'aide maintenant. Déclara Hell en souriant à la femme du directeur

- Effectivement, je devrais pouvoir me débrouiller pour la suite. Vraiment merci mademoiselle Castelian pour votre aide. Lui répondit Eilis Hanney-Lawford

// C'est donc avec le sourire au lèvre que la jeune fille quitta la grande salle pour aller voir en était les autres préparatifs de la fête.//
** Je me suis vraiment amusé aujourd'hui, pour moi c'est certain que cette journée est une réussite.**songea la jeune fille.