[Event Fête des couleurs] Aile Sud du Château

[Miss RP]

Vous voici avec votre binôme dans la zone “Aile Sud du château”. Petit rappel, cette zone est divisée en quatre sous-lieux. Cependant, vos objets de recherches, les pigments de couleurs, ne sont dissimulés que dans deux des sous-lieux. A vous de choisir, au cours de votre RP et après vous être concerté avec votre partenaire, quels lieux vous souhaitez parcourir !

La tour gryffondor
Après avoir monté, descendu, puis remonté de nombreux escaliers, vous arrivez enfin devant le tableau de la Grosse Dame. Allez savoir si elle vous laissera rentrer dans la tanière des lions. Faites attention au capitaine de l'équipe de quidditch, il est persuadé que la chasse aux trésors est un prétexte pour fouiller et voler ses tactiques de jeux. Si vous cherchez vraiment dans tous les recoins peut-être trouverez-vous des pigments, voire mieux...

Le club d'art et de musique
Malgré l'hiver bien installé, il fait une chaleur tropicale sous la véranda de la salle du club d'art et de musique. De nombreux instruments de musique sont disséminés partout dans la pièce ainsi que des pots de peinture, des toiles. Un vrai capharnaüm ! Si des pigments sont cachés dans cette salle, bonne chance pour les trouver, qui sait, ils ont peut-être une autre forme que celle d'un sachet en plastique.

Les cachots et la salle commune de serpentard
Si vous vous aventurez dans les corridors les plus lointains des cachots, seules quelques torches enflammées éclairent les murs de pierres grises. Des ombres effrayantes se créées, plus noires que les ténèbres, et dansent sur les façades. C’est ici que se trouvent les anciennes cellules qui permettaient de punir les élèves les plus récalcitrants et non loin de là se trouve également le cachot des serpentards. Attention où vous mettez les pieds, peut être allez-vous réveiller des "choses".

Les toilettes de mimi geignarde
Les toilettes de mimi geignarde sont un haut lieu de villégiature pour les élèves de Poudlard. Salles, mal entretenues, lavabos ébréchés et fuites de tuyaux, à cela se rajoute les cris insupportables d'un fantôme en manque d'action. Peut-être pour ne pas perdre votre temps, vaudrait mieux passer son chemin... Mais les connaisseurs savent également qu'un fameux passage existe dans ces toilettes.. Oseriez-vous ?

Vous posterez à la suite de ce message

[Zlatz]

[RP entre Andrzej Miura et Zlatz Roux]

// Une fête des couleurs pour la saint Valentin se traduisait par une chasse au trésor. C’était évident, d’une logique indiscutable et indémontable, comme la preuve mathématique qui affirmait que 1+1=3, comment Zlatz avait-il pu ne pas anticiper la chose ? C’était cependant bien l’organisatrice de l’événement qu’il critiquait plutôt que de s’en prendre à lui-même. Il y aurai réfléchi à deux fois avant de s’inscrire s’il avait su ce dont il retournait. Peut-être l’aurait-il quand même fait, pour soutenir l’idée de fêter autre chose que la saint Valentin. Pas que le serdaigle ait quoi que ce soit à redire à l’idée de célébrer l’amour, mais les décorations parfois installées dans certaines salles du château pour l’occasion étaient une autre histoire. Le pire étant le salon de thé de madame Pieddodu, qui à la mi-février adoptait une ambiance tellement rose et tellement mièvre que c’en était agressif. Impossible de profiter de la qualité du thé servit là-bas à ce moment là. Oui, décidément, il avait bien fait de soutenir l’événement, même s’il devrait gaspiller sa journée à fouiller le château, trancha Zlatz. Il alla donc voir avec qui il devrait faire équipe et découvrit un nom qui lui était inconnu : Andrzej Miura. Le garçon hésita quelques instants sur la marche à suivre. Il pouvait chercher son partenaire ou attendre que celui-ci ne le retrouve, mais n’ayant pas beaucoup de liens avec les autres élèves, Zlatz risquait d’être difficile à identifier. Il se força donc à interroger quelques élèves jusqu’à ce que quelqu’un lui indique un adolescent brun. Le serdaigle alla donc s’adresser à celui-ci, après avoir attendu qu’il n’y ait presque personne aux alentours. //

- Bonjour. Je suis Zlatz. Toi c’est Andrzej, c’est ça ? Apparemment on nous a collé ensemble, désolé. Au fait, t’es doué pour les chasses au trésor ? Moi non… D’ailleurs, à ton avis, est-ce autorisé de recevoir l’aide des elfes des cuisines ? Probablement pas, hein… Ah, et tu penses qu’ils oseraient cacher les pigments dans les toilettes ? Je veux dire, s’ils tombent aller, ça poserait problème, non ? Du coup, je pensais qu’on pourrai rayer ça de la liste des lieux à fouiller. Au fait, à quelles salles communes peux-tu accéder ? Je peux mettre la main sur les mots de passes via des abus d’autorité, mais si je me met à utiliser mon statut de préfet comme ça, j’ai peur d’avoir des problèmes au bout d’un moment donc je ne le ferai pas, c’est clair ? Enfin, dans tous les cas, je vote pour qu’on fasse la salle de musique. Au moins on sera au calme. Et toi, tu as des préférences ? Au passage, je tiens à faire remarquer qu’en choisissant bien les lieux qu’on visite, on pourrai diminuer les temps de trajets, ce qui nous donnerai plus de marge pour les fouiller. Après, c’est plus une loterie qu’autre chose, alors pas la peine de faire des stratégies. D’ailleurs, pourquoi ne peut-on pas juste lancer des dés pour voir qui réussit et qui échoue ? Il suffit de choisir des dés colorés et voilà, on est dans le thème. Ce serait plus rapide et plus facile pour tout le monde. Mais non, on doit fouiller partout, perdre des heures à passer et repasser aux mêmes endroits en boucle jusqu’à se rendre compte que c’était sous notre nez depuis le début. Au fait, tu veux qu’on fasse équipe ou qu’on fasse nos recherches chacun de noter coté ?

[Anyara]

// Andrzej devait bien avouer qu'il s'estimait chanceux, il préférait de loin chercher des pigments dans le château que de devoir fêter la Saint Valentin de quelqu'autre manière que ce soit. S'il y avait une fête qu'il ne supportait pas, c'était bien celle-ci, pas à cause des décorations ou de sa mièvrerie - pas seulement en tous cas - mais bien parce que l'intérêt lui-même lui échappait.
Selon le principe cette fête devait être une journée spéciale pour les amoureux, non ? Ce qui signifiait en toute logique que toutes les journées passées avec la personne qu'on aimait étaient par définition normales. Et certains s'étonnaient encore qu'une bonne partie des relations ne duraient pas...

Le Serpentard attendit patiemment que le gros des élèves se soient bousculé sans ménagement devant l'affiche avant d'aller la regarder de plus près, il ne mit pas longtemps à trouver son nom sur le parchemin, accolé à celui d'un certain Zlatz Roux. Andrzej était quasiment certain qu'il ne s'agissait pas d'un autre Serpentard, il aurait certainement entendu le nom une fois au moins sinon. Après avoir questionné une poignée d'élèves qui ne l'aidèrent pas réellement il s'éloigna du panneau d'affichage et attendit. Qui que soit son partenaire il devrait bien finir par se montrer, quitte à ce qu'il faille attendre qu'ils soient les deux dernières personnes dans le hall pour qu'ils se trouvent. Et effectivement il était presque seul lorsqu'un élève l'approcha enfin.

Celui-ci se lança dans une tirade comme Andrzej en entendait rarement mais le serpentard l'écouta jusqu'au bout, au moins son partenaire de chasse au trésor semblait capable de tenir une conversation tout seul si besoin est. Il s'attela ensuite à la dure tâche de répondre aux questions sans en oublier une au passage. //

- Je suis bien Andrzej. Je ne sais pas je n'en ai jamais fait avant. Je ne pense pas que demander aux elfes soit autorisé, ne serait-ce que pour le fair-play. Rayer les toilettes de la liste me va. Je peux chercher dans la Salle Commune de Serpentard. J'approuve la recherche dans la salle de musique. Je préfère autant éviter d'avoir à fouiller ma propre salle commune mais s'il le faut je devrais y survivre. Quand aux recherches c'est comme tu veux, si tu tiens vraiment à y passer le moins de temps possibles c'est sans doute plus rapide de se séparer.

// Le Serpentard s'autorisa un sourire avant de conclure sur une dernière phrase. //

- Et au fait, bonjour à toi aussi.

[Zlatz]

// Au moins le serpentard n’avait-il pas l’air d’être un fanatique en matière d’investissement. En plus, il était d’accord avec Zlatz, ce qui faciliterai leur échange. Malheureusement face à quelqu’un d’aussi conciliant, le serdaigle commençait à se sentir légèrement coupable de son propre manque de motivation qui risquait d’être un handicap pour son équipier. Il ferait un effort pour soulager sa conscience. Zlatz soupira, puis reprit la parole. //

- Alors faisons comme ça. Par contre si ça te dérange vraiment de chercher dans ta salle commune, tu peux toujours tenter celle des griffondors. En menaçant la femme du portrait qui leur sert de porte de brûler son tableau, tu devrais pouvoir la convaincre de te laisser entrer. Après, je parles juste de la menacer, pas de mettre en application quoi que ce soit. Ah, et tu peux aussi lui expliquer la situation et tenter de la convaincre de coopérer. Bon, moi j’y vais, à plus tard.

// Ces mots dits, le serdaigle se dépêcha de quitter le vert-et-argent, voulant commencer ses recherches rapidement afin d’en finir avec cette chasse au trésor le plus tôt possible. Zlatz alla donc à la salle de musique et d’arts sans se préoccuper de ce que ferait son équipier. Comme il l’espérait, l’endroit était désert et, comme il l’avait prévu, c’était un véritable capharnaüm. La salle était bien moins rangée que le reste du château, comme toujours. Il était facile de dissimuler un objet ici, mais peut-être que cela tournerait à l’avantage du chercheur, car contrairement à la plupart des autres salles, il n’était nul besoin de se casser la tête pour trouver des idées de cachettes, ce qui pouvait pousser à prendre une décision irréfléchie qui ne résisterait pas à une fouille minutieuse. C’est avec cet espoir que le serdaigle se mit au travail. Il examina tout d’abord tout ce qui serait rapide à faire : les instruments et peintures qui reposaient un peu partout, prêts à l’emploi. Une fois ces cachettes éliminées, il pût passer aux choses sérieuses : ce qui était ‘‘rangé’’. Pour une raison obscure, l’endroit avait un rangement plus chaotique que la majorité des autres pièces du château. Sans doute les elfes de maisons avaient-ils peur de déranger les artistes en touchant outre mesure à leur matériel. D’ailleurs, étaient-ils capables d’apprécier l’art ? D’en faire ? Après des siècles de servages, probablement pas… Ca expliquerait leur manière de traiter la salle des arts différemment du reste de l’école. L’incompréhensible provoque peur, respect confinant au religieux ou haine ; et des trois, ceux qui vivent pour servir étaient plus enclins à choisir la seconde option. Ou peut-être que quelqu’un avait un jour surpris un elfe en train de ranger quelque chose qu’il ne devait pas et le lui avait dit. L’elfe l’aurait répété aux autres, qui l’aurait transmis jusqu’au point où la salle se retrouvait envahie par le chaos qui l’occupait désormais. Dans tout les cas, il en résultait que fouiller les meubles de rangement prendrait beaucoup de temps à Zlatz. Pour ne pas arranger les choses, celui-ci se montrait assez dissipé, prenant le temps de s’intéresser à ce qu’il trouvait. Et il y avait de quoi détourner l’attention : instruments, poèmes, livres de théâtres, peintures, dessins, photos, des livres sur toutes les formes d’arts, des partitions, des sculptures de toutes formes, parfois ensorcelées et du matériel à ne plus savoir qu’en faire. Le bleu-et-bronze trouva également une collection de masques divers et en en voyant un d’oiseau, des souvenirs d’une pièce de théâtre faîte à l’école lui revinrent, le poussant à enfiler le masque et à déclamer la ligne de texte dont il le souvenait d’une voix guillerette et enfantine. //

- Nous sommes les petits hiboux, on nous appelle hiboux de choux.

// L’adolescent retira le masque et le remis avec les autres, poursuivant sa fouille. Il trouva un harmonica ensorcelé dont chaque trou était associé à une chanson de rock qui se jouait toute seule tant qu’on soufflait dedans, un rouleau de pellicule dont chaque image semblait être le film entier qui se jouait sur chacune avec une seconde de décalage sur la précédente et un miroir qui reflétait le monde en cubisme. Il découvrit également une boite remplie de photographie enchantées qui retraçaient la vie d’une sorcière, commençant par des photos de bébé, suivies par des photos d’elle enfant, à Poudlard et dans une maison que Zlatz devina être celle de ses parents, jeune adulte accompagnée d’un fringant jeune homme, parfois en uniforme militaire. Il y eu une photo d’eux deux dans un port, l’air de se faire leurs adieux puis la femme en robe noire, pleurant seule devant une tombe d’un cimetière militaire. Suivait plusieurs photos d’elle avec ses amis et parents où on la voyait remonter la pente puis elle montrant fièrement un parchemin portant l’écusson de Poudlard, dans une maison puis dans un autre lieu, sans doute une salle du château. Il y eu ensuite une série de photographies de la femme avec ses élèves, notamment une blonde qui apparaissait souvent aux cotés de l’enseignante, puis les deux femmes se tenant la main en souriant, malgré l’air maussade des parents de la plus âgée des deux. Lesdits parents ne réapparurent plus durant un certain temps, tandis que se multipliait les images du bonheur des deux femmes. Il y eu ensuite une photo des parents sur leur lit de mort, leur fille à leur coté, puis une poignée de clichés montrant les deux amantes vieillir peu à peu. La série fut vite brisée par une photo de la blonde pleurant devant le corps de sa compagne, suivie d’un cliché la montrant se promenant le long de la mer, grimpant une côte de falaises en tenue de deuil. La photographie qui lui succéda montrait le même endroit, sans personne, ensuite de quoi vint une photo prise du haut des falaises, braquée vers le bas, où l’on pouvait voir le corps brisé de la femme sur les rochers. La dernière photo était totalement noire, mais Zlatz n’eut pas le temps de s’en étonner qu’un message s’écrivit dessus en blanc : ‘‘J’arrives’’. Le garçon se retourna en voyant cela, prêt à sortir sa baguette et s’attendant plus ou moins à voir un fantôme, une forme, quelque chose derrière lui. Bien sûr, il était seul et il n’y avait rien dans la véranda pour exorciser son mal-être. Le serdaigle replaça les photos là où il les avait prises et se remis à fouiller l’endroit, mais sans plus profiter de l’instant, se contentant de travailler mécaniquement afin de fuir son malaise. Ses pensées ne cessaient de revenir sur ce qu’il avait vu, s’interrogeant notamment sur la manière dont les clichés étaient arrivés ici alors que la véranda n’avait été créé que relativement récemment, alors que les styles vestimentaires et surtout l’uniforme du jeune militaire lui faisait penser que la femme dont l’existence était résumée dans cette boite avait vécue il y a beaucoup plus longtemps. Zlatz finit par trouver un coffret contenant des bocaux de peinture séchée et un sachet de poudre colorée. Il pouvait très bien s’agir de matériel n’ayant rien à voir avec la fête des couleurs, mais le serdaigle décida de le prendre et de s’arrêter là. Il rangea ce qu’il avait dérangé puis quitta les lieux pour amener sa découverte à la salle des professeurs. //