Jour 5 : L'humain en est à son troisième cake en 3 jours...

[Pizza]

Jour 10.

Ca y est. J'en suis sûr. Elle n'aime plus que moi. Je m'en doutais un peu parce qu'elle reste tout le temps avec moi maintenant, mais j'ai eu la confirmation aujourd'hui. On est sortis se promener, et on a croisé la maîtresse de Patate, un basset philosophe qui me fait bien rire. D'habitude, elle lui fait des papouilles à la maîtresse de Patate. Et là non. Elle lui a parlé un peu, mais pas longtemps, et elle ne s'est même pas approché d'elle. Ca y est, elle n'aime plus que moi.

[Bourriquet]

Jour 3 :

Ce soir, l'humaine m'a sorti de ma somnolence. Pendant deux heures, elle a écouté des gens baragouiner dans une langue inconnue, en prenant des notes devant son ordinateur. J'ai pas tout compris et vu sa tête, elle non plus. Sayonara, je retourne dormir.

[Micha]

Jour 2 : Il n'a pas recommencé ! Youpi ! Je vais peut-être pouvoir continuer ma petite vie tranquille en cohabitation.

[Aquilea]

Vous me vendez tellement du rêve les gens

Citation de Selena Edelwes :

Je ne connais pas, mais je pense que certains vont l'ajouter à leur pile à lire ! Sans attendre, les participations d'hier.

C'est... particulier dirons-nous. Mais ça ne m'empêchera pas d'acheter le dernier tome à sa sortie (aa)

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[Cookie]

Jour 3

Hier je n'ai pas eu une seconde à moi pour pouvoir écrire mon journal. Mon humaine m'a sollicité toute la journée pour envoyer une quinzaine de courriers à tous ses proches aux quatre coins de la France. A cause d'elle j'ai carrément fait une journée blanche ! Mais je l'apprécie, ma petite maîtresse, et j'ai bien senti au ton de sa voix qu'elle attachait une importance très élevée à ma mission du jour. Cette inquiétude qui l'assaille ne m'a pas échappé, et j'ai mené mon travail à bien, même si je ne comprends pas encore les tenants et les aboutissants de ce qui se trame chez les humains. Curieusement, certaines de personnes que j'ai visitées ne m'ont pas accueilli avec les caresses et les friandises dont j'ai l'habitude... Certains portaient des gants autour de leurs mains ; d'autres n'ont même pas daigné ouvrir la fenêtre et m'ont fait comprendre que je devais déposer leur lettre sur le paillasson... Heureusement, la sœur de mon humaine m'a ouvert sa porte à la fin de mon périple et m'a câliné gentiment. J'ai pu prendre le temps de me rassasier grâce à deux belles souris bien fraîches et de faire une petite sieste avant de rentrer à la maison ce matin avec une réponse de mon hôte à l'attention de ma maîtresse.

Il est actuellement 16h45 - Mon humaine a fait de la pâtisserie aujourd'hui. Ça pue le sucre et le chocolat dans tout son appartement. Elle a condamné sa cheminée et remisé sa Poudre de Cheminette en haut d'un placard. Comment va-t-elle faire pour rendre visite à son mâle ? Elle n'a pas son permis de transplanage...

Je ne sais toujours pas ce qui se passe pour l'espèce humaine, et je suis fatigué de ma journée épuisante d'hier, donc je n'ai pas la force d'investiguer aujourd'hui. Ça attendra demain matin...

[Pizza]

Jour 11 : Aïe. Je crois que je me suis foulé la queue à force de la remuer trop. Accident de bonheur. Elle s'est occupé de moi avec gentillesse et ne m'a même pas amené chez l'horrible en blouse blanche qui m'avait mis la tête dans un pot la dernière fois. Elle m'aime d'un amour exclusif et possessif, je le vois bien. Il faut vraiment que je me retienne d'en frétiller de joie.

[Micha]

Jour 3 : J'ai parlé trop vite. Mais heureusement j'ai réussi à me faufiler à l'intérieur pendant que mon humain cuisinait. Il n'avait qu'à pas aérer la pièce s'il voulait que je reste dehors !

[Kyo]

Jour 9 : Je ne sais même plus pourquoi j'ai commencé ce journal. L'humaine fait encore et toujours les mêmes choses. Elle reste dans son lit, elle se trimballe toujours un objet rempli de feuilles et tape des doigts sur un objet encore plus étrange. Aujourd'hui, elle ne m'a pas trop embêtée. Elle m'a juste couru après ce midi pour me caresser, je l'ai fui si rapidement, j'étais fier de moi ! Mais grosse erreur : je suis revenu trop tôt et elle m'a vu, j'ai été obligée d'aller la voir sinon elle va encore se vexer. J'en peux plus, elle est trop susceptible celle-là.

[Onyx, Freya, Fuego &]

Jour 11: Fuego : Aujourd'hui les bipèdes ont tenté de m'intoxiquer ! Alors que je venais, tel un ninja roux, manger rapidement 2/3 croquettes, la petite humaine a secoué l'assiette à pâté. Je sais, je suis faible, mais je suis donc allé jeter un coup d'oeil, renifler, et n'étant pas convaincu j'ai fait demi-tour. S'était sans compter sur la rapidité de la bipède, elle m'a attrapé et remis devant l'assiette, tel un chaton qui n'a pas fini son repas ! Outre l'immense sentiment d’infantilisation et mon dégoût pour la chose visqueuse et rosée devant moi, j'ai ressenti comme un moment de panique : La petite humaine avait été plus rapide que moi ! J'avais des doutes quand à leur coup d'état, mais là c'était sûr ! Ils s'entraînent pour prendre le pouvoir ! Elle croit qu'elle peut m'amadouer avec des caresses, mais je l'ai percée à jour, de plus elle me répète : "c'est du saumon" en me montrant ma gamelle. Elle pensait sans doute que je ne comprendrais pas mais je ne suis pas bête ! Saumon, rime avec POISON ! J'ai donc attendu qu'elle est le dos tourné pour filer par la porte fenêtre. Certes, je ne suis pas fier d'avoir fuit, mais il faut savoir se replier quand la situation est critique. Quoi qu'il en soit, je vais me méfier encore plus des deux jeunes humains, surtout celui aux grands pieds qui fait beaucoup de bruit. Je l'ai vu encore enfoncer des piquets dans le sol aujourd'hui. Une vraie brute, frappant avec une puissance énorme et enfonçant les bouts de bois morts à main nue dans le sol ! Oui à mains nues, je n'exagère jamais ! Je n'ose pas imaginer ce qu'il pourrait me faire s'il m'attrapait ... Ce soir, je dormirais dans le garage, pour garder un oeil discret sur eux pendant la nuit, épier leur conversations, et pouvoir déjouer leur incantation du démon Belzébuth ! Ils veulent la guerre ... Ils l'auront, et pas de pâté !

[Ketchup]

Jour 3, c'est celui qui envoie. Ça, c'est parce qu'il fallait trouver une rime, parce que sinon ce n'est pas le verbe "envoyer" que j'aurais choisi pour décrire ma journée. A vrai dire, il ne s'est rien passé. Plouf s'est levé tard et n'est descendu que pour se faire à manger, avant de retourner aussi sec dans sa chambre. Pas un mot, pas un regard, rien ! Mon petit cœur de poisson s'indigne. J'ai une âme, moi aussi ! Une âme blessée ! Je m'en vais bouder près de Mayo, pour la peine.