Hiboux Nomade Notes
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[Event] Une Saint-Valentin nébuleuse

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Joueur


Messages : 3901
Guilde : Escape Guilde
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Lun. 30 Avr 2012, 01:25  Répondre en citant

//Darren avait rencontré la jeune fille il y a à peine quelques heures, et pourtant, il se sentait apaisé à ses cotés et avait une totale confiance en elle. La luminosité diminuait de plus en plus, et le chant des oiseaux, se faisant plus discret, annonçait l’arrivée de la nuit. A quelques centaines de mètre de la, on pouvait voir les premières lumières de Pré-au-lard s’allumer.//


-Je m’appelle Darren, on ne s’est jamais croisé, je suis nouveau ici. Mentit-il sans le savoir.
Tu t’appelles Tamika n’est-ce pas ? J’ai entendu tes amies prononcer ton nom dans le magasin. C’est un joli prénom.
Il se fait tard, on risque d’avoir des ennuis si on ne rejoint pas le groupe à temps. On devrait y aller.


//Les deux adolescents se levèrent pour rejoindre le cœur du village. Ils marchèrent côte à côte, dans une grande allée bordée de cyprès. Discrètement, les doigts de Darren vinrent se mêler à ceux de Tamika. Poursuivant leur chemin, ils arrivèrent devant une fontaine. Dans l’eau, se reflétaient toutes les nuances de bleu et d’orange qui nimbaient le ciel. Tout deux s’arrêtèrent devant celle-ci pour observer le spectacle des lumières qui dansaient à la surface de l’eau. Harmonieuses, elles se mélangeaient et virevoltaient, agitées par les remous.
Darren posa son regarde sur le visage de Tamika. Elle resplendissait au milieu de toute l’élégance qu’offrait le parc par ce coucher de soleil. Ses yeux se posèrent sur les lèvres de Tamika. De petits cristaux de sucre y étaient restés collés et brillaient, renvoyant la douce lumière que l’astre du jour leur envoyait encore. Un frisson le parcouru dans tout le corps. Leurs regards se croisèrent. Tout en douceur, Darren approcha son visage de celui de Tamika. Il pouvait à présent sentir son souffle chaud caresser sa peau.//


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Tamika

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 30 Avr 2012, 18:48  Répondre en citant

//Les heures passaient , et Tamika vivait un véritable rêve, pour la première fois dans son existence elle avait pu éprouver ce sentiment, qu'est l'amour. Le soleil se couchait, et les quelques rayons jaunes qui transperçaient les nuages, s'évanouissaient peu à peu. Les sorciers et sorcières regagnaient leurs dortoirs respectifs, mais la jeune fille, elle, ne sembla pas vouloir bouger. Darren l'a regarda longuement puis dit enfin quelque chose, pour combler le silence qui les séparaient.//

-Je m’appelle Darren, on ne s’est jamais croisé, je suis nouveau ici.

//Tamika repensa subitement à la question quelle se posait auparavant, elle était pourtant presque sûre d'avoir aperçue un regard semblable au sien. Avant qu'elle n'eut dit un mot, celui-ci reprit la parole.//

-Tu t’appelles Tamika n’est-ce pas ? J’ai entendu tes amies prononcer ton nom dans le magasin. C’est un joli prénom.
Il se fait tard, on risque d’avoir des ennuis si on ne rejoint pas le groupe à temps. On devrait y aller.


-Merci, Oui tu.. tu as raison, il vaudrai peut être mieux rentrer en même temps que les autres.

//La sorcière, lança une petite grimace en guise de réponse à sa dernière phrase, qui ne lui avait guère plus. Ce qu'elle voulait, c'était juste être avec lui, elle se contenta de se lever et de marcher à côté de lui. Une grande allée de cyprès bordait le chemin, et les deux adolescents continuaient de marcher, doucement, vers le soleil couchant. Tamika sentie une sensation de chaleur au niveau de sa propre main. Les doigts de Darren glissaient furtivement sur la paume de la jeune fille pour la prendre par la main. Celle ci rougie, ce laissant faire. Était-ce la réalité ? En cet instant, elle n'aurait su le dire. Une fontaine se tenait au centre du chemin, donnant un aspect poétique au lieu. L'eau semblable à de multiples petites perles, s'agitait formant des cercles bien distincts. Tamika ce retourna brusquement vers Darren et vit qu'il l'a regardait. Elle n'avait d'yeux que pour lui.Aujourd'hui elle n'avait besoin de rien, si ce n'était que de lui. Son poignet, qui avait repris une couleur presque semblable à celle d'auparavant , la brûlait, pas d'une brûlure qui ferait souffrir, tout au contraire, une brûlure comme elle en avait toujours voulut.
Leurs visages se rapprochèrent, illuminés par le soleil couchant, d'un geste lent et plein d'émotion, ils s'embrassèrent. Puis, ce fût le noir total.//


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Joueur


Messages : 3901
Guilde : Escape Guilde
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Lun. 30 Avr 2012, 19:51  Répondre en citant

//Leurs lèvres se joignirent et pendant un instant, bref mais intense, ils ne firent plus qu’une. Un court instant qui changerait à jamais la vie de Darren. Une douce chaleur le parcouru des orteils à la pointe des cheveux, en s’attardant dans sa poitrine. Toute noirceur, toute tristesse disparut momentanément de son être. Il n’était plus humain, il n’était que bonheur et amour. Semblant s’élever dans les airs, il avait perdu toute conscience de son environnement. Tout devin d’un blanc immaculé quand soudain, ce fut le noir total.//



//Darren rouvrit les yeux péniblement. Il se trouvait devant la taverne des trois balais assis sur un tonneau, adossé contre un mur. Il avait du s’assoupir, il ne se souvenait pas des événements qui avait succédés à sa sortie de la tente. Il se souvenait juste d’avoir rêvé. C’était un doux rêve, un rêve au goût sucré. Il y avait une jeune fille, mais il ne se souvenait plus de son visage, il n’avait gardé comme souvenir que la couleur de ses yeux. Quelque chose avait changé en lui, il se sentait libre, libre de se confier, libre de se laisser approcher, libre d’aimer. Il regarda alors son poignet. Le nom qui y était inscrit avait disparu et il ne s’en souvenait plus. Il commença à se demander si cette étrange vielle dame ne faisait pas elle aussi partie du rêve. Autour de lui, s’agitaient les ouvriers qui mettaient en place un scène qui serait probablement le théâtre de multiple animation en cette soirée de saint-valentin. Il se leva et entra, entra dans le pub et se dirigea vers le comptoir. Derrière celui-ci, se tenait un homme à l’épaisse barbe à qui s’adressa Darren: //


-Excusez-moi, ou puis-je trouver la dame qui se trouvait dans la tente cette après midi ?

-Ca fait bien longtemps qu’elle a plié bagage. Elle doit se trouver bien loin de Pré-au-lard maintenant. Désolé jeune homme. Mais entre nous, je pense que c’était un charlatan. Lui répondit le tenancier.

-Peut être… Je vous remercie !


// Darren quitta le bar, déçu et décida de se rendre la où tout avait commencé, devant la boutique ou se tenait le cupidon. Ce dernier n’avait pas bougé d’un pouce et ne semblait pas affecté par la fatigue, il continuait à agiter ses petites ailes, mais ne déclamait plus son discours maintenant que la tente avait disparue. Darren allait s’apprêter à regagner le château quand il aperçu, au pied cupidon, un petit bracelet d’argent, serti de pierres bleues-grises, lui rappelant les yeux qu’il avait vu dans son rêve. Il le ramassa et le mis dans sa poche. A qui pouvait-il bien appartenir ?//


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Tamika

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 30 Avr 2012, 20:41  Répondre en citant

// Tamika se réveilla étalée de tout son long dans les rues de Pré-au-Lard, près de ce stupide petit Cupidon tout rose. Quand elle se releva, maints sorciers et sorcières la fixait étrangement, celle ci alla s’adosser au mur d'un magasin. Tout était flou, elle ne se souvenait que d'un jeune garçon, d'un rêve. Maladroite comme elle était, elle aurait très bien pu se cogner contre un poteau ou même un mur. Le seul souvenir qui refit surface était ce prénom, gravé dans sa peau. Dans un mouvement brusque elle releva sa manche, tourna son poignet et l'inspecta dans tous les sens. Mais rien, rien qu'une simple marque rouge. Au début Tamika pensa être folle, et chassa vite cette idée de sa tête. Un instant passa et la jeune fille se rendit compte que son bracelet auquel elle tenait tant avait disparu. La sorcière chercha des yeux son précieux bracelet en se faufilant entre les élèves qui se précipitaient pour rentrer vers le château. Après quelques minutes de recherche elle tomba nez à nez avec un jeune homme à l'air déboussolé. Dans sa main pendait son bracelet, qu'il mis rapidement dans son sac, celle ci très mécontente voulu crier pour qu'il lui rende, mais elle n'en fit rien. Elle connaissait ce regard, ce regard de tristesse, elle l'avait ressenti tant de fois.//

-Je... heu...

//La jeune fille balbutia quelques mots incompréhensible , avant de fixer le visage du sorcier. Tamika se raisonna et pris sont courage à deux mains, elle n'agissait pas d'elle même, mais une petite voix dans sa tête ne cessait de lui répéter ://

*"Cour tête baissée vers l'amour jeune sorcière !". *

//Cette phrase, elle en était sur elle l'avait déjà entendu.//

-Il..il est... à moi... mais... mais garde le !... Je... je n'en veux plus !

//Elle sentie les larmes lui monter aux yeux, et vis sur le visage du garçon, un regard interrogatif. //

-Heu... tu...il...

//Elle fut stopper par ce stupide Cupidon qui cessait de gigoter dans tout les sens.//

-Pardon, murmura t-elle en s'inclinant rapidement.

//Tamika courue à en perdre haleine, bousculant toutes les personnes qu'elles croisaient, et manquant de tomber à la renverse à chaque secondes. Quand elle fut assez éloigné du jeune homme, elle se stoppa net, et le fixa. Ce visage, ce visage oui, auparavant elle l'avait connu, mais c'est comme ci celui avait changé, comme si ils s'étaient connus il y a des années, des amis d'enfance. la sorcière se retourna, fit quelques pas, et regarda par dessus son épaule, lui lança un bref regard, et repartie. Les larmes roulaient tels de la rosé sur ses joues rosies par le froid. Pour elle cette journée avait durée un siècle. Avant de trop s'éloigner du Cupidon, Tamika remarqua une chose, ce n'était rien d'extraordinaire mais dans sa poche, un petit paquet de patacitrouille attendait d'être mangées. Elle ferma les yeux, et vis une ombre, avec une écharpe, une fontaine. Tant de choses incompréhensibles. Une nouvelle fois une voix retenti dans sa tête://

*"Cour tête baissée vers l'amour jeune sorcière !". *

//S'en était assez, Tamika s’effondra par terre, un léger chatouillis démangeait sont poignet, elle remonta brutalement sa manche, et vis inscrit sur celui ci un "D", qui disparu aussitôt. Le coeur pleins d'émotions elle regagna l'école, en murmurant un mot, ou plutôt un prénom ,qu'elle même ne voulait pas dire, comme si quelque chose le lui obligeait.//

-Da...Darren...

//Aussitôt qu'elle l'eu dit elle l'oublia.//


FIN


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Cupidon

Personnage
Non Joueur





MessageDate du message: Dim. 27 Mai 2012, 17:35  Répondre en citant

    - [...] On raconte que quiconque entre ici, ressort avec un nom gravé dans la peau. Un nom qui résonne, un nom qui attire. Mais impossible de savoir ce que fait la gitane, cela dépendrait de la personne concernée. Donc... Ce nom nous appelle, et ce nom a un visage. En fait... on tomberait amoureux de l'individu dont le nom est inscrit sur notre main !

    // Le Cupidon à la voix si atone avait répété son texte mille-cent-trois fois exactement, du petit matin au crépuscule de cette journée particulière pour les amoureux - si l'on ne comptait pas la fois où un lancer de chocogrenouilles sur son visage enfantin l'avait obligé à recommencer. Il allait sans dire qu'il s'amusait comme un fou. Il avait mené des dizaines et des dizaines de personnes dans les griffes de la gitane mystérieuse, sans jamais être inquiété de complicité. Mais ce soir-là, il était las. Tant de couples formés, et tant d'indifférence à son égard ; le Cupidon était jaloux ! La tzigane lui avait promis une reconnaissance éternelle en échange de ses bons services, mais il n'avait récolté qu'un vague "sot d'ange !" (un bon point à ceux qui noteront le jeu de mots, foi de narrateur !).

    Le Cupidon doté de parole avait été roulé ! Il avait même entendu un drôle d'elfe de maison jacasser à propos de la disparition soudaine du chapiteau ; la gitane s'était envolée, laissant derrière elle un grand nombre de victimes. En rogne, il était en rogne. Soudain pris d'une idée, il s'entêta à rafistoler les esprits de ces gens déboussolés. Ainsi, tous ceux qui passaient devant lui voyaient leurs souvenirs de la Saint-Valentin plus ou moins effacés... Comprenant que seul, il ne pourrait pas aider tout le monde, il appela à la rescousse la horde de cupidons en sucre magiques - au grand dam de leur vendeur qui vit tout son stock de sucreries s'envoler sous ses yeux.


    [Tamika & Darren]

    - Il... il est... à moi... mais... mais garde-le ! ... Je... je n'en veux plus !

    Tamika se faufila dans la foule, sous les yeux écarquillés du Cupidon ; l'amour faisait bien trop de dégâts. Il était temps d'agir pour lui rendre sa sérénité d'antan. Il envoya à sa suite le capitaine de son armée ailée et décida de s'occuper du binôme de la demoiselle. Darren, qui venait donc de ramasser le bracelet d'argent de sa camarade, se tenait près de la porte de l'échoppe. Ne semblait-il pas plus jeune qu'à son arrivée dans le village ? Le Cupidon fronça ses sourcils invisibles ; le garçon avait été victime d'un maléfice de rajeunissement ?

    - Que l'enfance se retire, que les jambes se voient agrandir et que le visage cesse de blêmir ! lança le Cupidon au Poufsouffle.

    Sa formulation laissait certes à désirer, pourtant cela sembla fonctionner. Darren reprit son allure passée, et vieillit de quelques années en quelques secondes. Désireux de l'aider encore, le Cupidon s'infiltra dans ses pensées. Quelle ne fut sa surprise de découvrir que les lettres inscrites sur son poignet avait déjà disparu !

    ** Sûrement qu'l'une de mes miniatures s'en est déjà chargée ! **

    Le Cupidon sourit, ravi que le jeune homme fût libéré de l'emprise aussi maléfique que romantique. De bonne humeur, il lui laissa le bracelet serti de pierres bleues-grises et l'abandonna dans sa confusion - il était fort probable que le visage de Tamika lui soit familier par la suite mais tout souvenir lié à cette journée s'était envolé.

    Plus loin, un petit Cupidon en sucre s'acharnait à souffler sur le poignet de ladite Tamika - allongée sur le sol - dans l'espoir de faire disparaitre le nom écrit sur le poignet de la sorcière. Aussi étonnant que cela put paraitre, les cristaux de saccharine qui se posèrent sur la peau semblèrent dissoudre les lettres, jusqu'à la dernière. Finalement, la demoiselle se releva tant bien que mal et rejoignit le château, un sachet de patacitrouilles dans la poche.


    [Keiru & Jijo]

    Un couple curieux s'approcha ensuite du Cupidon. Deux filles, l'une à Gryffondor et l'autre à Serpentard, se tenaient par la main, défiant du regard quiconque osait les juger. Il semblait qu'elles s'étaient bien trouvées, mais il était temps de se séparer. À nouveau, la représentation du dieu de l'amour s'égosilla à en perdre la voix, bien que personne ne l'écoutât :

    - Voyons les mains se lâcher, les esprits s'éloigner. Que dans leur marée de souvenirs l'autre ne soit plus qu'écume, et que les lettres gravées s'estompent bientôt.

    Et les mots furent respectés. Les deux jeunes sorcières relâchèrent leur étreinte, jusqu'à récupérer leur main libre. Elles allaient redevenir des inconnues, l'une Préfète des Rouge-et-Or, l'autre adepte du grand Salazar. Il n'était pourtant pas exclu qu'une amitié naisse de nouveau entre elles, mais la relation établie en ce jour n'était plus qu'un lointain rêve. Les sourires restèrent pourtant affichés, comme reliquats de la joie ressentie tout au long de la journée. Ou peut-être n'était-ce que le charme du Cupidon qui n'avait fonctionné qu'à moitié... Ce dernier ne put s'en assurer pleinement : déjà le vent glacé guidait les deux élèves vers le château.

    ** Au pire, elles resteront peut-être amies ! **


    Il n'y avait plus qu'à espérer pour Jijo que Loic Adcock voie en Keiru une adversaire de taille et que cette dernière trouve finalement un prince charmant pour laisser cois ses amis ! En guise d'adieu, deux petits cupidons en sucre allèrent se fourrer dans les poches des demoiselles sur ordre de leur grand maître chapeauté.


    [Nariwen & Alek]

    Le Cupidon s'agitait là-haut ; il en avait assez d'être ainsi suspendu - et pire encore, d'être affublé d'un si ridicule couvre-chef ! Il se concentra, et se concentra, et se concentra encore, grimaçant sans relâche, jusqu'à ce que l'une de ses attaches disparût ! Il tanguait désormais au rythme du vent, balancé dans un sens puis dans l'autre. Avec sa volonté digne d'une vache sur le chemin de l'abattoir, il parvint à se détacher totalement. Il voleta parmi les passants, jetant maints sortilèges sur les couples formés magiquement. Il tomba finalement nez-à-nez avec un binôme à l'allure plutôt timide.

    - Que faites-vous là ?

    Bon, peut-être pas si timide... Nariwen s'était intercalée entre le Cupidon et Alek, disposition peu habituelle ; elle devait être celle qui portait la culotte dans le couple ! Pris de compassion pour le jeune homme, l'ange décocha une de ses flèches en carton dans l'abdomen de la Serpentarde. Forcément ensorcelée, la flèche retira toute envie à Nariwen de s'intéresser à son camarade. Quelque peu déboussolée, la demoiselle s'écarta du Cupidon, laissant libre champ à ce dernier pour répéter son action sur Alek.

    - Je viens de sauver ton honneur, gamin, chuchota-t-il à l'oreille du Vert-et-Argent.

    Et l’emblème de l'amour macho en profita pour effacer de tous les murs de Pré-Au-Lard les lettres multicolores magiques qui continuaient de mener au jeune homme. Ainsi, Nariwen et Alek demeuraient seulement deux disciples de Salazar, rien de plus.


    [Mirabelle & Artemis]

    - Plus que tout
    Ce qui faisait ma tristesse
    Nuit et jour
    C'est que j'étais plein d'amour...


    Le Cupidon volait bas, rasant les têtes des gens et chantant de vieilles chansons d'amour, déformées pour l'occasion. Il volait bien trop bas. Il heurta la nuque de Mirabelle, seule et éplorée et le choc fit se répandre alentour ses pauvres flèches en carton. La Serdaigle, quant à elle, fut si sonnée qu'elle en perdit toute notion élémentaire : elle ne savait plus où elle était, quel jour on était et avait bien du mal à se rappeler son nom... Le dieu publicitaire avait mis au point plusieurs techniques efficaces pour effacer les mémoires, mais celle-ci - rentrer dans les gens - était de loin la meilleure ! Il ricana et entreprit tout de même d'effacer le prénom d'Artemis du poignet de Mirabelle.

    Artemis... Où était-elle d'ailleurs ? Par talkie-walkie cupidonien, il lança toutes les sucreries ailées à la recherche de la demoiselle. Il ne fut prévenu qu'une bonne demi-heure plus tard qu'elle avait été retrouvée dans la Forêt Interdite, exténuée au possible. Le Cupidon ne se posa aucune question - les gens avaient tous un côté délirant - mais s'assura cependant que le souvenir de Mirabelle avait été effacé chez la quatrième année. Ainsi, toutes deux n'étaient plus que deux camarades élèves de Rowena.


    [Mina & Arsenic]

    Le village était envahi, autant par les sorciers que par les cupidons ailés. Et l'un d'eux était littéralement attiré par les objets magiques vendus dans une petite boutique pittoresque. Il faisait des aller-retour devant la vitrine, comme aimanté. Soudain, deux ombres se dessinèrent sur le sol et il se retourna brusquement. Il fit ainsi face à Mina et Arsenic, main dans la main.

    ** Encore un couple magiquement créé ! ** résonna la voix du grand Cupidon dans l'esprit du petit.

    Il ne fit guère attention à ce que les deux demoiselles tenaient dans leur main libre - une cage contenant un hérisson et une tablette de chocolat - et se concentra sur les poignets découverts. Des lettres gravées étincelaient étrangement ; la sucrerie vivante se devait de les faire disparaitre. Il débuta alors une danse plus qu'insolite - comparable à celle de la pluie effectuée par les Indiens, accompagnée de wooh, wooh, woooh, woooooh... Malgré le ridicule de la scène, cela fit effet et les lettres s'estompèrent. Les doigts des jeunes femmes se délièrent et elles s'écartèrent par réflexe. Elles s'étaient mutuellement oubliées, mais conservaient tout de même de beaux souvenirs matériels de leur journée ! Le petit hérisson couina, invitant Mina à rentrer au château ; bientôt suivie par Arsenic.


    La journée s'acheva rapidement. Le Cupidon ailé rejoignit sa boutique d'origine, de même pour ses miniatures sucrées. Et le propriétaire les désenchanta avant de les ranger dans de vieilles caisses ; peut-être les ressortirait-il l'année prochaine ! //


[Event terminé]


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