Hiboux Nomade Notes
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[Event] Les pantins de Quintus Billybork

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Quintus Billybork

Personnage
Non Joueur





MessageDate du message: Lun. 29 Oct 2012, 15:55  Répondre en citant



    // Quintus Billybork gratta l'arrière de son oreille gauche, à peine couverte par quelques cheveux blancs. Assis à la table qui lui servait de bureau comme de plan de travail, il essayait tant bien que mal de se concentrer sur son journal. Le clock clock de son réveil résonnait de plus en plus fort dans sa tête, irritant chacun de ses neurones ; il l'envoya contre le mur d'un violent coup de poignet. L'horloge miniature s'échoua sur le sol, l'en couvrant de débris de verre. Les aiguilles, quant à elles, eurent le temps de sonner vingt heures avant d'arrêter leur course fatalement. Des perles d'une sueur angoissante glissèrent sur le visage du concierge. Il ne tenait plus en place.

    Le carton plein de poupées qu'il avait récupéré auprès de sa jeune protégée trônait sur son lit en fer rouillé. Et dans son esprit martelaient les rires des créations de chiffon, comme si elles se moquaient de son âge, de sa situation, de son être entier. Le pauvre homme se leva d'un bond, ignora le claquement de sa hanche et se traina jusqu'à sa couchette. Il avança son crâne dégarni au-dessus la boîte et observa les poupées qui s'y trouvaient. Bilieux, comme s'amusaient à l'appeler les élèves insolents de Poudlard, eut un sursaut. Les visages de quelques apprentis sorciers ornaient le haut des corps !

    Quintus Billybork se laissa tomber sur son lit grinçant et porta une main à son front. Il se sentait fiévreux mais ce n'était rien d'exceptionnel. Pourtant, il les voyait, les visages ! Il les reconnaissait parfaitement, cette Serdaigle de troisième année et son aîné de cinquième, cette Vert-et-Argent de dernière année, ce blaireau et ce lion de deuxième... Une vague de mépris le submergea lorsqu'il repensa à tous les tours joués par les étudiants à son égard. Il se saisit de la poupée la plus en évidence dans le carton et la souleva. Il avait tant envie de laisser sa colère éclater... Sans prévenir, ni pouvoir s'arrêter, il entreprit de déchiqueter la malheureuse. Ses doigts abîmés et ses dents jaunâtres ne laissèrent que des lambeaux ; les yeux en papier de la poupée - il le jura - exprimèrent alors une infinie douleur.

    Emporté par ce besoin d'exprimer sa fatigue, son dédain, sa tristesse et son exaspération, il s'acharna sur les poupées comme un molosse sur un os... Sa cruauté nouvelle - jamais il n'avait expérimenté telle émotion - le poussa à accomplir des actes d'une violence inouïe. Heureusement, il ne s'agissait que de chiffons à figures humaines et non pas d'humains réels... Quoique... //

    Infortuné élève que vous êtes ! Vous et quelques uns de vos camarades avez été touchés par le maléfice de Ricky Stimpton ! Votre esprit est prisonnier d'un corps de chiffon et, bien que vous ne puissiez guère bouger ou parler, vous ressentez tout ce que votre nouvelle enveloppe subit ! Voilà que la main du concierge se porte sur vous... Espérons qu'il ne vous fasse pas cuire ! Racontez cette expérience traumatisante, en vous attardant sur les éléments les plus ignobles !


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Adhara

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 01 Nov 2012, 19:01  Répondre en citant

// En cette veille d'Halloween, la Préfète des Poufsouffles avait décidé de se coucher de bonne heure pour être en forme pour les festivités du lendemain. Sage décision qui ne put aboutir. En effet, Adhara se réveilla brusquement en ayant l'impression qu'on la soulevait de son lit. Quand elle voulut ouvrir les yeux pour voir ce qui se passait, elle ne vit rien. Et quand elle essaya de demander qui était là, rien ne sortit de sa bouche. Elle avait envie d'hurler, mais ne pouvait le faire. La Jaune-et-Noire se sentit alors projetée dans les airs, puis tout d'un coup, eut l'impression de rebondir comme une balle magique. //

** Mais c'est quoi ce binz ? Pourquoi je ne vois plus rien ? Pourquoi ne puis-je parler ? Où suis-je ? **

// Durant quelques minutes, voire peut-être quelques heures, tout redevint calme. Mais comme d'habitude à Poudlard, cette absence d'agitation n'annonçait rien de bon.
Effectivement, juste après avoir pensé que ce n'était qu'un cauchemar, la plus jeune des O'Callaghan eut le souffle coupé. C'était comme si un 15 tonnes moldu venait de se garer sur elle. Ce fut comme si son corps, ou plutôt ce qu'elle pensait être son corps, était aplati en son centre. Puis, aussi vite qu'elle fut venue, la douleur disparut. Elle se sentit plus légère. Mais la jeune femme eut à peine le temps de s'en réjouir qu'elle se sentit soulevé par le bas.

Le plus dur, à cet instant, n'était pas forcément la douleur physique qu'elle pouvait ressentir. Non, elle était beaucoup plus effrayée par le fait de ne pas savoir ce qui lui arrivait. Etait-elle encore vivante ? Etait-elle en train de subir mille et une tortures en Enfer ? Etait-ce un élève qui lui avait jeté un sort ?
Elle aurait aimé que quelqu'un lui explique ce qui lui arrivait et pourquoi elle ressentait tout son corps, sans pour autant pouvoir le toucher, ni le voir. Malheureusement, elle était seule.

Adhara ne put se morfondre plus longtemps sur son sort, car, sans prévenir, une douleur horrible lui vrilla la tête. Si elle avait pu la résumer, elle aurait dit qu'on était en train de lui enfoncer des tisonniers brûlants dans les yeux. Mais cela était-il encore possible ? Elle n'y voyait plus, alors avait-elle encore des yeux ? Si tel était le cas jusqu'alors, elle était certaine que ses deux petits globes oculaires viendraient à manquer à l'appel quand toute cette histoire serait finie. Et comme le sort avait décidé de s'acharner sur elle, le tiraillement de ses yeux empira. Elle avait l'impression qu'une personne essayait de lui visser encore plus loin les deux tiges de fer dans le crâne. Elle voulut mettre ses mains sur ses orifices visuels pour que tout s'arrête, mais elle en fut incapable. Ses bras refusaient de lui obéir, tout comme ses jambes. En réalité, pas la moindre infime parcelle de son corps ne lui répondait. Et pourtant, il devait bien être là puisqu'elle ressentait la douleur. //

** AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH ! J'ai maaal ! Je vous en suppliiiiie, arrêtez ! Je ferai tout ce que vous voudrez ! Mais rendez-moi mon corps et faites stopper cette douleur ! **

// Il était rare de voir la 7ème année s'apitoyer sur son sort, mais même si le professeur Zaranki avait dû subir mille fois plus de mauvais traitements dans sa vie, pour elle, c'était déjà beaucoup trop. L'élève pensa alors que son professeur était sans doute l'une des personnes les plus courageuses qu'elle n'ait jamais connu. Elle en vint même à prier tous les dieux qu'elle connaissait pour que son calvaire prenne fin.

La douleur endurée jusqu'à présent ne représentait rien en comparaison de ce qui lui arriva par la suite.

La torture arriva à son paroxysme quand elle sentit son corps violemment tiraillé dans tous les sens, tel un linge qu'on essorerait. Quand la torsion se relâchait, ce n'était que pour mieux recommencer dans l'autre sens. Elle subit tellement de fois ce supplice qu'elle était dans l'incapacité de dire si son bourreau avait stoppé ou non ses gestes malfaisants. //

** Tuez-moi ! Achevez-moi ! Mais pour l'amour de Merlin, laissez-moi en paix ! **

// Pour ne sombrer dans la folie, la préfète des blaireaux n'hésita pas à utiliser ses pensées pour pouvoir hurler à la face du monde sa souffrance.

Elle savait qu'elle n'était pas forcément la personne la plus aimée du château, mais qui pouvait bien être assez sadique pour lui infliger autant de tourments ? Qui pouvait être autant méphistophélique pour pouvoir fomenter un plan pareil ? Peut-être ne le saurait-elle jamais. Cela ne l'empêcha pas de jurer solennellement que si elle s'en sortait vivante, elle condamnerait son tortionnaire à moults et moults châtiments.

Bien sûr, les chances pour elle de s'échapper de cet enfer lui semblaient dérisoires.
Ses espoirs se réduisirent encore plus quand un déchirement se fit ressentir au niveau de son épaule droite. Presqu'instantanément, une sensation de brûlure prit naissance sous son aisselle et s'étira jusqu'à sa clavicule. Quelle ne fut pas sa stupeur quand elle réalisa qu'elle ne pouvait plus sentir son bras, comme si ce dernier lui avait été arraché. Sans aucune surprise pour la jeune femme, la même impression de déchirure et d'inflammation apparut simultanément sur son autre bras et sur ses deux jambes.

La dernière pensée cohérente d'Addy fut de souhaiter sa propre mort. En effet, n'ayant plus aucune perception de ses différents membres, il lui était facilement venu à l'esprit qu'elle ne devait plus être qu'une femme-tronc.

Alors, après encore quelques heures de pur calvaire, quelques heures où elle avait l'impression que son esprit était emmuré dans son corps immobile, elle décida de se laisser sombrer petit à petit dans une léthargie morbide. //


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Editorialiste


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Guilde : Les Marchombres
Maison : Gryffondor
Poudlard : 4e année
MessageDate du message: Ven. 02 Nov 2012, 20:45  Répondre en citant

// Ce soir-là, une sinistre atmosphère s'était emparée du château. Outre un imposant brouillard qui s'entrelaçait avec les tours de pierre et enduisait les fenêtres d'une épaisse buée, un vent glacé parcourant les longs couloirs de Poudlard produisait un sifflement aigu, lugubre, terriblement oppressant. Lunilo Goupil, comme les autres élèves, sentait bien qu'il allait se produire quelque chose.
Où ? Et quand ? Le jeune Gryffondor se posait ces questions lorsque le portrait de la Grosse Dame dégagea le passage de sa salle commune. Il s'engouffra dans l'ouverture, fit quelques pas, et puis plus rien. Du noir. Du vide. Sans doute avait-il perdu connaissance...

Des bruits et des formes apparaissaient aux sens de Lunilo, comme dans un songe. Une silhouette commença à tourner... Des bandelettes de tissu défilaient devant lui... Troublant comme songe.

Enfin, le garçon s'éveilla. Le garçon ? Non, c'était plutôt une sorte de poupée de toile, il n'était qu'un assemblage de fils et bouts de ficelle. Lunilo ne pouvait ni bouger, ni parler, il avait juste froid. Ses yeux étaient fixés sur un plafond crasseux, très loin au dessus de lui. Pourquoi était-il si petit ? Qu'avait-il bien pu se passer ? Comment était-il arrivé dans ce corps de chiffon ?!
Très vite, il se rendit compte que d'autres poupées l'entouraient dans cette sorte d'énorme boîte. Alors qu'il se demandait si ses camarades se trouvaient ainsi dans les autres poupées, le visage d'un ogre s'avança au dessus de la boîte. Attendez... Ces cheveux gris, cette peau fripée... Ce n'était pas un ogre, non, mais plutôt Quintus Billyborck ! Cela n'était toutefois pas plus rassurant car son visage, d'habitude si calme et posé était troublé par un terrifiant regard diabolique. La colère et la haine le défiguraient, il n'était plus lui-même. Ce visage marqué par le temps laissa place à une grosse main ridée, descendant dans la boîte telle un grappin. Lunilo sentit la main de Quintus le soulever, l'empoigner et l'extirper hors de là. Tout était tellement grand ! Ses yeux se posèrent alors sur de nombreux bouts de ficelle qui jonchaient le bureau de Bilieux le concierge. Quelques étranges et effrayants outils dont le but n'était pas bien précis étaient disposés près d'une longue baguette magique. Un frisson parcouru Goupil intérieurement, comme un mauvais présage. Tout ceci servait sans doute à réaliser les atroces idées pernicieusement imaginées dans l'esprit possédé du concierge. Celui-ci laissa tomber avec force la poupée sur le bureau. Une longue chute. Puis le choc. Un choc. Lunilo eut l'effroyable sensation du choc avec la surface dure. L'angoisse qui agitait Lunilo semblait ainsi réellement fondée.

Une petite pince aux bouts fins tout d'abord. Voilà le premier outil que Lunilo vit s'animer par la main endiablée de Bilieux. Tenant la poupée de l'autre main, ce dernier choisit un morceau de ficelle dépassant du petit corps et tira. Un coup sec. La douleur que Lunilo s'attendait à ressentir n'était rien à côté de celle qui l'assaillit. Ce fut comme si on lui avait arraché une partie de la peau, laissant un large espace de chair à nu. La petite pince agit une nouvelle fois, puis une autre, et à chaque fois le Gryffondor était accablé par cette même douleur. La pince regagna le bureau dans un bruit métallique et aussitôt, sans lui laisser le temps de comprendre ce qu'il se passait, Billyborck s'empara de sa baguette magique. La petite poupée se trouva en lévitation à quelques centimètres de la surface du bureau, ainsi soumise au regard satisfait de Bilieux devant cet air terrorisé.
La baguette pointée sur la poupée, un mot fut articulé. Un mot insupportable. //

- Diffindo

// Lunilo savait parfaitement à quoi servait ce sortilège. Trancher, découper, équarrir. Et au delà d'imaginer les effets qu'il pourrait y avoir sur son étrange enveloppe de chiffon, il en ressentait l'infernal déchirement. L'infâme souffrance qui semblait lui taillader les membres, comme si ses os étaient transpercés par une épée. Le sortilège fut réitéré deux fois encore, jusqu'à ce que des morceaux entiers de tissu se déchirent, tels des bras arrachés à un corps mutilé. S'il avait pu parler, il aurait hurlé. S'il avait pu bouger, il se serait mutilé lui-même tant la douleur était pénible. Il retomba mollement sur le bureau du concierge en même temps que la baguette magique.
Ce fut ensuite ce large maillet que la grosse main ridée empoigna. La masse se leva très haut, et s’abattit violemment sur le petit corps morcelé. Douleur épouvantable, monstrueux élancement. Le jeune Goupil se sentait étouffer, comme écrasé par un poids immense, jusqu'au plus profond de son être. Ses os semblaient se séparer en nombre de petits morceaux, tous ses muscles semblaient se consumer. À nouveau, le maillet se leva avant de retomber lourdement. Bam. Bam. La torture recommençait encore et encore dans un féroce martellement, et l'odieux supplice s'intensifiait au rythme de ce bruit cruel.
Enfin, Billyborck laissa le maillet au profit de sa baguette magique une fois encore. Il la pointa sur ce qui restait de l'informe amas de tissu, et dans un élan d'abominable folie, il prononça un nouveau sortilège. Point final de la douleur, terme du diabolique calvaire. Issue fatale du triste manège que Quintus Billyborck avait mené. //

- Confringo !

// Ce coup-ci, le sortilège ne fut prononcé qu'une seule fois. Le maléfice d'explosion fonctionna à merveille, ce fut un mélange de tous les tourments que Lunilo venait de subir. Comme s'il était écartelé, il se sentait littéralement exploser. Toutes les fibres de son corps criaient à l'unisson, un cri long et inaudible. Chaque bout de ficelle se séparait du pantin en éclatant de l'intérieur. La douleur l'aveuglait, il ne voyait plus que la blancheur éclatante d'un éclair de souffrance. Du blanc. Et puis plus rien. Du noir. Du vide. Il était peut-être enfin mort...

Des ombres au rire démoniaque dansaient dans ce vide vertigineux, cet abîme infini. Songe ou réalité, comment savoir ? La mort était probablement les deux...

Un sursaut anima le corps de Lunilo Goupil, étalé sur le sol froid et dur de sa salle commune. Le feu dans la cheminée était mort depuis plusieurs heures déjà et seules les lueurs de la pleine lune éclairait le pâle visage du Gryffondor. Que faisait-il ici ? Combien de temps était-il resté allongé ainsi ? Tout cela lui avait semblé si réel ! Il décida de s'asseoir sur l'un des gros fauteuils pour reprendre ses esprits et tenter d'oublier cet horrible cauchemar. Par Merlin, c'était bien lui. Son corps, sa peau, il était entier. Mais enfin, pourquoi avait-il les poches remplies de bouts de ficelle ? //


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Astoria M-P

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 03 Nov 2012, 12:16  Répondre en citant

//Astoria venait de passer une journée fatigante : en cette veille d’Halloween, le professeur Zaranki leur avait donné un cours dehors, sous le vent, sous la pluie et SURTOUT dans la boue. La jeune Serdaigle n’aspirait qu’à une seule : une bonne douche brûlante. Alors qu’elle rentrait dans la salle commune, elle sentit un frisson lui caresser le dos. Elle s’arrêta en plein milieu de la Salle commune : elle savait qu’il allait lui arrivé quelque chose et que cela n’allait pas du tout lui plaire.

Elle se dépêcha de prendre sa douche et de s’installer sur son lit. Seulement, elle n’avait pas prévu le vertige qui lui arriva et elle s’effondra sur ses draps. //

0o0o0o0o0o0o0o


//Lorsqu’elle se réveilla, elle sut que quelque chose clochait : son corps ne lui répondait plus, ni bras, ni jambes, ni tête, ni voix et surtout, elle n’était plus dans la Tour Serdaigle, à la place, elle voyait un bout de plafond brun presque noir rempli de fissures. L’endroit où elle se trouvait se mit à trembler, ce qui la fit changer de position. Elle remarqua alors son apparence de poupée et qu’elle n’était pas la seule : des dizaines non, des centaines de poupées se trouvaient avec elle. //

**Par Merlin ! Où est-ce que j’ai atterri ! Astoria commençait à vraiment perdre son calme. Est-ce que je suis la seule dans cette position ou sommes-nous plusieurs à être prisonniers ? **

Elle se sentit attrapée par la taille et soulevée hors du carton. Elle voulut crier, comme tout être humain, mais à cet instant précis, elle n’était plus qu’une petite poupée sans défense. Elle fut lâchée sur un bureau, la chute lui donna l’impression d’être tombée de 20 m, ce qui à l’échelle d’une poupée devait être semblable. Après le rebond, elle put enfin voir le visage de son futur bourreau : Quintus Billybork, le concierge de Poudlard. Il avait des yeux fous ce qui lui donnait l’impression qu’elle ne passerait pas la nuit. Alors qu’il cherchait quelque chose en dessous de la table, il fit bouger celle-ci et donc Astoria et elle remarqua alors les restes de poupées à côté d’elle. Ses yeux s’écarquillèrent d’effroi, elle allait finir comme ses fichues poupées et elle ne savait même pas si elle reverrait un jour la lumière du soleil.

Quintus réapparu alors de sous la table avec un burin et il prit un marteau posé sur la table, il plaça le burin au niveau de son genou droit et là la jeune Serdaigle savait que son cauchemar allait vraiment démarré. Le marteau s’abattit sur le burin lui coupant presque la jambe. Elle se mit à hurler de douleur intérieurement, on aurait dit qu’une tonne venait de s’abattre sur cette zone. Alors qu’elle souffrait encore, le concierge pris une hachette et l’abattit sur les fils qui maintenaient la jambe en place. Si elle avait pu pleurer, Astoria serait en train de vider son corps d’eau tellement elle avait mal. Il posa sa hachette pour prendre un scalpel et le rapprocha doucement de son ventre pour ensuite le lui couper violemment horizontalement. Elle sentit presque ses tripes sortirent sans compter la douleur de la lacération. Elle le vit ensuite prendre une pince et il commença à trifouiller en elle. Elle agonisait sous ce traitement, elle perdait peu à peu ses esprits, devenant complètement folle.

Elle se mit alors à penser très fort à sa famille : son père Matthew, son papa Cloud, son grand-frère Gabriel, son jumeau James, son petit-frère Roxas et ses petits bouts choux Sora et Hope. Le concierge lui rappela sa présence en lui coupant le bras gauche avec une vieille paire de ciseaux, elle avait l’impression qu’on lui enlevait son bras avec des tenailles rouillées. Si elle avait été dans son corps, ce spectacle, car c’était un spectacle pour Quintus, aurait sanglant. Il finit par se lasser apparemment puisqu’il prit une allumette, la craqua et admira la flamme. Il prit sa baguette pour la faire flotter dans les airs ou du moins ce qui restait d’elle puis il avança la flamme sous la poupée qui pris feu rapidement. Astoria savait maintenant ce que ressentaient les personnes brûlées sur le bûcher sans pouvoir s’échapper, elle sentait chaque centimètre de sa peau, une douce caresse qui lui léchait ses chairs et la faisait souffrir, hurler, pleurer. Elle voulait juste que ça se finisse rapidement pour ne plus souffrir. Soudain le froid et le noir l'envahirent et elle les accueillit avec bonheur avant de s’évanouir dans les ténèbres.//

0o0o0o0o0o0o0o


//Astoria se réveilla en sursaut, elle se redressa, les yeux se déplaçant rapidement pour savoir où elle se trouvait. Elle poussa un soupir de soulagement en voyant son dortoir. Elle calma sa respiration qui était saccadée, la main sur le cœur. //

**Ce n’était qu’un cauchemar. Mais ça avait l’air si réel. **

//Elle avait des courbatures de partout et principalement sur les endroits touchaient dans son songe. Elle se calma et ses yeux se firent dangereux, serpentards : Oh oui, Quintus allait s'en mordre les doigts avant de recommencer ce petit tour de passe-passe : Foi de Malfoy-Potter. //


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 04 Nov 2012, 11:14) ; édité 1 fois

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Joueur


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Guilde : Special Circumstances
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Sam. 03 Nov 2012, 19:44  Répondre en citant

30 Octobre 2012 : Couloirs du château de Poudlard. 19 H 30


// Feurico était assis sur un fauteuil de sa salle commune. La nuit commençait à peine de tomber. Dehors, le vent tapait sur les vitres de la salle commune créant un bruit a vous glacer le sang. Les nuages gris, l'absence d'oiseaux et enfin ce vent étaient annonceur d'une tempête. L'espace d'un instant, un éclair apparut. Puis, comme un signe du destin, les lumières de la salle commune s’éteignirent un court moment avant de se rallumer. Ce phénomène peu courant n’annonçait rien de bon. Pourtant, Feurico était là, en train de compléter son jeu de mots croisées croisés.//

- En P, avec 6 lettres : "Représentation stylisée d'une personne humaine " Mhhh... Poupée bien sur !

// Hasard ? Providence ? Ce mot ne présageait rien de bon. Alerté par un bruit perçant le long du couloir, Feurico alla voir quels élèves s'amusaient à courir dans le couloir à une heure pareille. Sûrement des farceurs, se dit-il avant de prendre son insigne de préfet pour avoir la joie de coller ces jeunes importuneurs pour le soir d’Halloween. Il sortit de la salle commune, marcha en direction du bruit qui ne cessait de s'amplifier et il fut surpris, lorsqu'il découvrit au lieu d'une bande d’élèves farceurs, une seule élève. Ou plutôt un membre du personnel. Miss Ricky Stimpton. Une Ex-Serpentarde, assistante du concierge et d'une beauté rare. Feurico n'eu pas le temps de brandir son insigne. La fille le regardait d'un oeil envoûtant. Un oeil qui le dévorait du regard. Elle fit tourner sa langue sur ses lèvres tout en affichant un sourire radieux. Regard malice si sensuel, qui aurait rendu amoureux n’importe quel homme. Pourtant, Feurico savait ce qui se préparait. C’était une des conditions de la Magie noire. Ayant effectué qu’une seule année a Durmstrang, il n'eut pas le temps d'assimiler les réflexes pour contrer une telle puissance magique. Comment cette fille connaissait-elle un sort comme celui-ci ? Feurico ne le saura peut-être jamais. Elle ouvrit la bouche, et un son sortit des plus profondes entrailles de son corps... //

...


30 Octobre 2012 : Salle du Concierge . 20 H 30.


// Feurico ouvrit les yeux en sursautant. La première chose qu'il vu lui donnait déjà envie de les refermer. Un énorme colosse avec des cheveux blancs, des yeux noirs et une peau fripée qui donnait envie de mourir jeune, était là, assis sur une chaise,
avec entre ses mains une poupée. Il se retourna de façon a se mettre de dos, face au regard de Feurico de sorte que celui-ci ne pu voir ce qui allait arriver à cette poupée. Ce n'est qu’après quelques minutes qu'il comprit ce qu'il s’était passé et surtout, ce qui allait se passer. Il était donc bel et bien prisonnier. Le sortilège de Ricky avait capturé son âme et l'avait placé dans l'endroit le plus vulnérable au monde : une simple poupée de paille. Il entendit les couinements du concierge, qui semblait prendre un mal un plaisir à torturer la poupée, au vue des gestes qu'il effectuait avec sa paire de ciseaux dans les mains. Feurico essaya d'analyser la situation en vain. Il n'y avait malheureusement rien à analyser, il était coincé dans un corps de paille, sans pouvoir émettre le moindre son ni bouger le moindre petit doigt. Il attendit donc patiemment son tour, que le colosse vienne se jouer de lui. //

...


30 Octobre 2012 : Salle du Concierge. 23 H 00


// Des dizaines de poupées étaient ? jonchées le sol. Dans cette petite pièce dont le sol est en bois , éclairée par une petite lumière blanche au plafond, le concierge ne cessait de s'amuser a ridiculiser les pauvres âmes des autres élèves coincés elles aussi par Ricky dans ces maudites poupées, sans que ceux là ne puissent rien faire pour se défendre du sort que leur réservait le Concierge. La nuit devenait de plus en plus sombre. La pleine lune était là, à contempler le massacre des poupées, sans rien y faire comme si elle prenait goût à la torture et désirait connaître le sort de ces pauvres élèves. Il restait encore une vingtaine d'autres créatures de paille dans la boîte. Parmi elle se trouvait Feurico. Il sentit son tour venir. Lorsque le concierge de Poudard jeta pour la énième fois une poupée au sol, il se retourna en direction de la boîte, et l'œil espiègle et dévoreur du concierge, qui était à lui seul assoiffé de sang et de vengeance d'une vie misérable à nettoyer un château fixa profondément son regard sur Feurico. Un frisson envahit le corps de Feurico. Il était soumis à l'humeur massacrante de ce Quintus Billybork. Cette vision d'une mort lente créa en lui un sentiment de rébellion. Il voulut se trouver à des kilomètres de là, avec une femme, des enfants, et une vie tranquille sous les plages des tropiques. Mais il était coincé ici. Il sentit la main glacée de Quintus se refermer sur son corps de paille. Il le souleva d'une seule main, comme s'il ne pesait pas plus d'un gramme, le posa sur sa cuisse et commença à appuyer avec son index sur le ventre. Feurico avait envie de rigoler, de se tordre de rire car cette action provoquait en lui des pulsions chatouilleuses. Il suffoquait. Il était prit entre le sentiment de la peur et celui du rire. Enfin, Quintus s’arrêta d'appuyer. Feurico espéra un court instant que celui ci allait le poser doucement par terre, il voulut croire que tout était fini, que Quintus voulait simplement le faire rire, qu'il allait redevenir lui même et que se cauchemars allait s’arrêter. Quintus le pris entre ses deux mains et serra de toutes ses forces sur la poupée. Feurico hurla intérieurement de douleur. La force qu'il exerçait a la vue d'un humain était ridicule, mais pour une mince poupée de dix centimètre, c'était suffisant pour la faire exploser. Il sentit son corps se broyer, il ne pouvait plus respirer, il était là, serré entre deux mains, comme s'il était écrasé par un rouleau compresseur. La douleur était irréelle. Il cru qu'il allait sombrer dans le coma. Quintus sourit. Feurico pu apercevoir ses dents jaunes, ce sourire tellement sadique lui donnait envie de vomir. Soudain, il s’arrêta. Jamais il n'avait connu pareille sensation. Il reprit ses esprits, et espéra que le pire était passé. A la vue du long couteau de chasse du concierge, Feurico se dit qu'il n'allait pas ressortir de cette affaire indemne. Qu'avait t-il fait pour se retrouver dans une pareille situation ? Le couteau s’enfonça dans ses pectoraux. Alors, comme s'il s'agissait d'un stylo et non d'un long couteau qui était capable de dépecer un lion en quelques minutes, Quintus s'amusa à l'enfoncer dans chaque partie du corps de Feurico. Insupportable. Douleur. Mort. Trois mots qui résumaient les pensées de la victime. Il cessa d'exister. Il cessa de penser. Il attendit juste que tout ceci se termine. //

...


30 Octobre 2012 : Salle du concierge. 23 H 59.


// Feurico n'avait aucun moyen de connaître l'heure. Pourtant, cette heure la laissait envisager le pire. Le 31 octobre approchait. Halloween était là. Après que Quintus eut le plus grand plaisir à essayer toutes sortes de distractions sur Feurico, en passant du jeu olympique de lancer de poupée dans la cuvette des toilettes jusqu'au test d’élasticité de la paille, Feurico pensait avoir tout vu. Ou plutôt, tout sentit. Mais ce n’était rien, comparé a ce que lui réservait Quintus. Il le posa sur la table et ouvrit la porte de son placard pour sortit un bocal. Vide ? Non. Un éclair retentit. Puis un autre, et un autre. Le vent se leva et s'abattit sur les vitres de la cabane. La pluie tomba, d'abord quelques gouttes puis rapidement une averse. Les éléments se déchaînaient. //

Lorsque Feurico vu ce qu'il se trouvait dans le bocal. Il...

31 Octobre 2012 : Salle du concierge. 00 H 23.


// Elle était sur lui. Elle ne cessait de le regarder et d'effectuer son travail. C’était le pire cauchemar de Feurico. Le genre de cauchemar que vous n'oubliez pas. Que vous n'oubliez jamais. Devant Feurico se trouvait sa pire peur. Le fruit même du sentiment peur. L’irrationalité face à la rationalité. La bête qu'il détestait le plus, était à quelques millimètres de lui. Tellement proche qu’il pouvait apercevoir ses huit pattes, son corps velu, ses yeux noirs sans âmes. L’araignée se jouait de lui. Elle tissait son fil sur son corps, faisait couler de la bave sur sa tête. Seul la sensation des éléments l'entourant permettait à Feurico de survivre. Sa phobie était là. La seule chose en quoi il avait peur était là et il ne pouvait pas s’échapper. Il voulut pleurer, s’agripper a la robe de sa maman et la serrer fort dans ses bras, avant d'allez se coucher mais la vision d'horreur de cette bête l'aveugler. Le monstre s'agitait dans tout les sens. Les fils s’enroulaient autour de son corps. Bientôt, il finirait dans l'estomac de la bête. Sa peur allait le consumer. Il finirait donc sa vie dans le ventre de la pire bête qui puisse exister à ses yeux. Triste fin que voilà. L’araignée le pris entre ses pattes et l'engloutit d'une seule bouchée, la dernière chose qu’il entendit fut le rire macabre de Quintus qui se délectait de sa mort.... //

31 Octobre 2012 : Couloir du château de Poudlard. 07 H 30.


// Feurico se réveilla en sursaut. A sa droite se trouvait une bouteille de Whisky pur feu vide. Il essaye de reprendre ses esprits. Alors tout ceci n’était qu'un rêve ? Il n'en revenait pas. Il était vivant. Alors Ricky Stimpton, Quintus, la poupée, l’araignée, tout cela n’était qu'un rêve ! Toutes ces sensations semblaient pourtant bien réelles mais il était ici. Dans le couloir du château de Poudlard et non dans la salle du Concierge. Tout ceci ne pouvait qu’être un rêve finalement. Il avait du trouver une bouteille de Whisky dans le couloir, avait un peu trop bu et s’était endormi. Il sauta de joie mais une sensation de douleur l'envahit. Tout son corps souffrait d'une drôle de douleur musculaire.... //

[THE END]


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MessageDate du message: Dim. 04 Nov 2012, 13:17  Répondre en citant

31 octobre. Poudlard.


//Il faisait froid. Et j'avais peur. Réellement peur. J'étais prisonnier d'un corps. Prisonnier des mes sens. Mon corps était mon tombeau. Je ne pouvais pas bouger... Ce terme n'était pas idéal. Il m'était impossible d'imaginer que j'avais la possibilité de bouger. Rien ne réagissait. Au fond de moi, j'essayais de faire réagir mes muscles, mes tendons, tout ce qui pouvait me permettre un mouvement. Mais rien.
Si je me fiais à mon champs visuel, ma fovéa me permettait de voir en détail ce qui était en face de moi. De la poussière voletait dans le rayon de lumière que formait une lampe. Ces petites particules que tout le monde négligeait étaient, à ce moment-là, bien plus libres que moi-même. Un sentiment d'angoisse m'envahit. J'étais prisonnier. Prisonnier de quelque chose dont l'existence me dépassait complètement. Finalement, la condition humaine était bien tragique.
Mon acuité visuelle, certes réduite, me permettait cependant d'apercevoir une masse difforme qui bougeait au coin de la pièce. Il me semblait qu'il s'agissait d'un homme d'un certain âge déjà. Il était penché sur un plan solide, sûrement une table. Je ne pouvais cependant pas le confirmer, je voyais flou ce qui était de chaque côté de ma fovéa. J'entendais parfois quelques grognements qui venaient de cette direction.
Je me sentis mal. J'étais coincé dans un corps, prisonnier dans une salle que je ne connaissais pas. Que m'était-il arrivé ? Si mon corps me permettait de lâcher une larme, un flot de gouttes salées m'auraient envahi. Seulement, je ne pouvais pas. J'étais désespéré, en proie d'une terrible dépression.
Je n'étais plus humain, non. Mon corps me semblait plus petit, et aucune caractéristique ne me permettait de dire que je l'étais. Non, c'était certain. J'étais un objet miniature, inanimé si on me voyait de l'extérieur.
Je n'avais pas essayer de crier. Peut-être que l'homme pouvait entendre. Je tentai alors. Je poussa un "A l'aide !". Mais rien ne sortit. J'avais juste prononcé cette demande à l'intérieur de mon esprit. J'avais l'impression que cela faisait une éternité que je n'avais pas prononcé quelque chose. Mes tentatives vaines furent interrompues pas un grognement de la personne présente. Un mouvement attira mon attention, puis un bruit de quelque chose qui se cassait. Je ne pus savoir de quoi il s'agissait. Un bruit de crissement suivit. Un cliquetis sonore semblait pousser son cri pour la dernière fois. Un silence froid envahit la salle. Je me sentais sur le point de m'évanouir. Mais comment cela aurait-il pu être possible ?
Un petit cri me sortit de ma torpeur. Un claquement laconique ressemblant étrangement à un craquement d'os du corps me permit de comprendre que la personne se levait. Je ne me trompais pas. Je vis apparaître un crâne dégarni dans mon champ de vision. Je reconnus immédiatement le concierge, Quintus Billybork. Voir le responsable de l'entretien et d'autres tâches du château à quelques centimètres de moi était une expérience totalement nouvelle que je n'appréciais guère. Son visage me donna le tournis. J'avais mal.
Le concierge était comme possédé. Je n'avais jamais vu des yeux comme ça. Ses pupilles dilatées paraissaient monstrueuses. Il avait les yeux injectés de sang. Le tremblement que le concierge avait en permanence rendait cette situation horriblement morbide, si ce n'était pas redondant. Pendant une fraction de seconde, il fut surpris par quelque chose dont j'ignorais l'origine. Mais ce ne fut que temporaire. L'instant d'après, une légère secousse souleva mon corps. Il avait saisi un objet juste à côté de moi. Je remarquai alors qu'il s'agissait d'une poupée. Moi aussi étais-je une poupée ? Cette hypothèse était maintenant parfaitement crédible car je pouvais apercevoir un tas de chiffons entassé à côté de moi. Mais je ne pus voir ce qu'il advenait de ces poupées. A ma grande stupéfaction, je vis que la poupée que l'homme avait attrapé était doté d'un visage, et pas n'importe quel visage... non... C'était des traits que je connaissais, je pus reconnaître une jeune fille de Serdaigle avec qui j'aimais beaucoup partager du temps à la Bibliothèque. Un bruit de tissu déchiré, de claquement de dent, et de bruits venus d'ailleurs parvinrent jusqu'à ce qui me servaient d'oreilles. C'était la fin. Il avait tué une poupée. Puisque j'étais moi-même une poupée, j'en déduis que mon visage était également incrusté dans la poupée. Et que par conséquent, la fille que j'avais reconnu était dans la même situation que moi.
Le visage humain réapparut. Des touffes de tissu effiloché souillait son visage ridé.
Au fond de moi, je savais que c'était l'heure. Si j'avais pu fermer les yeux, je l'aurais fait. Un sentiment horrible m'envahit. Je sentais des bruissements dans l'air. J'entendais le bruit d'un tissu froissé qui s'approchait. J'étais résigné. Deux yeux maléfiques me fixèrent. Toujours aussi rougis par le sang, ses yeux ne cessaient de bouger, comme s'il essayait de trouver la moindre faille dans le pauvre corps que j'avais.
Il m'attrapa.
Il me leva en l'air comme un père et son enfant. Sauf que Quintus n'avait pas la même intention. Je sentais ses mains froides qui glissaient sur mon corps de tissu. Je pouvais percevoir le pouls de son cœur qui battait fort, sûrement à cause de l'excitation qu'il ressentait. J'aperçus alors ses dents jaunis et Quintus commença à rire diaboliquement. Son rictus résonnait dans mes oreilles. Il me posa violemment contre une surface dure, sûrement sa table. Une douloureuse sensation m'envahit le corps. Le choc m'avait abasourdi et mon dos me faisait atrocement mal. Il commença à saisir mes bras, il s'arma d'une paire de ciseaux aiguisés. Je ne pus tenir. J'essayai de crier, je n'y arrivais pas. Rien ne sortait de ma bouche. Je ne pouvais pas non plus me débattre. J'entendais le bruit de mon cœur qui frappait contre ma poitrine. Non pas la poitrine du corps de la poupée, mais bien ma vraie poitrine. Tout ce que je ressentais était comme réelle. Il joua avec la paire de ciseaux puis d'un geste vif, enfonça la lame fermée sur mon bras droit. Une douleur affreuse m'envahit. J'avais envie de hurler, de crier. Un liquide chaud m'envahit, comme si mon sang s'écoulait le long de la plaie fraîchement ouverte. J'avais l'impression que mon cerveau allait exploser.
Quintus était apparemment déçu de ne pas me voir réagir. Dans un mouvement continu, il enfonça la lame jusqu'à ce qu'elle traverse mon bras, et qu'elle heurte le bois lisse de la table. Là encore, j'avais l'impression que je me déversais de mon sang dans la salle. Le tissu me collait au corps, comme si le liquide visqueux qui s'était échappé s'était imprégné dans le tissu. Mon esprit hurlait. Un grondement rauque parvint dans mon esprit. C'était moi. Comme j'étais prisonnier d'un corps qui ne pouvait prononcé aucun mot, mes paroles s'inscrivaient dans mon esprit. Ma tête tourna, j'avais horreur du sang, encore plus si c'était le mien qui coulait. Je ne vis plus clair, les yeux sombres de l'homme se confondaient avec les teintes obscures de la salle. Je n'arrivais plus à deviner les formes, et mon regard ne pouvait se fixer sur quelque chose de précis.
Le carnage se poursuivit. J'entendis le bruit de la paire qui s'ouvrait délicatement, dans un tintement de métal artificiel. Il glissa lentement la lame supérieur sur le haut de mon bras, et dans un mouvement violent, trancha le membre en haut. La sensation du sang qui s'échappait s'aggravait. J'étais certain que j'étais à présent vidé de mon sang. J'avais atrocement mal à tête. Mon cœur, en pleine défense, cherchait à donner encore plus du sang à mon membre... qui n'existait désormais plus. Mes tempes me faisaient horriblement mal. Comme si l'on m'avait transpercé le crâne. Le myocarde frappait fort, trop fort. Je sentais l'odeur du sang qui me montait aux narines, qui cherchait à m'étouffer.

Mon bourreau continua son travail. Il me trancha immédiatement après mon autre bras, et j'avais maintenant l'impression horrible qu'on m'avait privé de mes deux membres supérieurs. Je ne sentis même pas la lame qui traversait maintenant mes jambes. Un bruit de tissu parvient jusqu'à mes oreilles, et encore du liquide chaud se répandit le long de mon corps. Ma tête tournait toujours, mon cœur battait maintenant anormalement. J'entendais également des bruits répugnants provenant de mon corps : le bruit du sang qui giclait, qui coulait à flot, comme une bouteille d'eau que l'on vidait.
Il trancha ma deuxième jambe.
Je n'avais maintenant plus de membres. Je n'avais qu'une seule envie : qu'il m'achève, que tout s'arrête là. J'avais assez souffert comme ça. J'étais privé des mes bras, de mes jambes. Mon corps réagissait à l'attaque en envoyant au cerveau des messages nerveux pour témoigner de la douleur. Ma tête était vraiment sur le point d'exploser. J'étais incapable de dire où se situait ma tête, mon estomac. Rien n'était rationnel. Il n'y avait aucune logique dans ce que je vivais. « Tête, corps, yeux »... non rien. Juste « douleur ».
Mon sang continuait à couler, mais je ne sentais plus de nouvelles attaques de le part de mon agresseur. Ma vue était toujours floue, mais je pus remarquer qu'il me regardait avec un sourire féroce. //


- Alors ma petite poupée, tu es dans une sale situation, tu ne crois pas. Oh non, je ne suis pas un homme affreux non non. Je suis simplement un petit concierge. Et crois-moi, il ne faut jamais refouler les pulsions... Non... La bonne méthode serait de les transformer en quelque chose que la société et que les valeurs morales valorisent et acceptent. Mais dans cette chambre de pauvre vieux, on n'a pas besoin d'être moral. Personne ne me blâmera si on me voit en train de trancher une pauvre poupée. Non... Personne. Je passerai peut-être pour un fou, mais ça ne me dérange pas. Maintenant, mon petit, il te reste juste ta tête et ton corps. Plus de membres ! PLUS DE MEMBRES ! RIEN ! HAHAHA !


//Après avoir longuement rigolé, il continua sa tâche. Il s'amusait à faire de petites lamelles en partant du bas de mon corps. Il m'avait ouvert le ventre. J'avais l'impression qu'il tirait mes intestins, qu'il les faisait glisser entre ces doigts ridés. Un bruit sourd s'échappa de mon estomac. La lame métallique avait profondément entaillé les organes qu'il me restait : mon appareil génital, mes reins, mon diaphragme. Tout y passa. Tout cela était totalement irrationnel ! Mon petit corps de poupée, si frêle, me faisait subir ces horreurs. Quintus me narguait, il me gardait en vie pour que ma souffrance dure encore plus longtemps, comme s'il atteint le moment propice pour me tuer, comme s'il attendait qu'il ne me reste qu'une seule goutte de vie pour enfin faire son véritable travail de bourreau.
Je remarquai que ma vision se troubla encore plus. Étrangement, mon champ visuel avait changé. Lorsque je compris enfin l'origine de ce changement, il m'avait tranché l’œil. Une douleur atroce envahit mon cerveau. Je sentais que mon œil avait disparu, qu'il avait laissé l'orbite vide. Du sang ruisselait le long de mon visage. Les nerfs qu'il avait tranché avait réduit ma vision. Je demandais à ce qu'il me tue, qu'il cesse ce carnage, mais rien. Il préféra s'attaquer à mon autre œil.
Au lieu de le trancher net, il approcha sa denture usée et commença à me dévorer, avec une fougue impressionnante. Son travail était maintenant beaucoup plus désordonné qu'avec la paire de ciseaux, et je sentais mon sang qui giclait au fur et à mesure qu'il enfonçait ses dents jaunes dans mon corps. Il bougeait la tête comme un lion en chasse, laissant échapper des bruits de succions interminables. Il hurla de joie, comme si cette folle sensation qu'il découvrait le satisfaisait pleinement. Mon cerveau se brouilla, tout comme ma vision, encore une fois. Tout s'éteignit. Plus aucune son ne me parvenait. M'avait-il tué ? C'était fini ? Étais-je enfin délivré ?
Je vis défiler ma vie entière, mes journée passées auprès de ma petite copine au bord du lac, ou mon entreprise téméraire dans la Forêt Interdite. Je vis le professeur de Métamorphose qui s'énervait contre mon meilleur ami. Je vis le magnifique banquet de fin d'année. J'entendais rire les élèves devant leurs cadeaux à Noël. Je vivais mes derniers instants, j'en étais sûr. Mon état de léthargie commença à s'estomper.
Quelques gouttes tombèrent. Du sang ? Des larmes ?
Peu à peu, je repris connaissance. Je sentais que mon pouls était beaucoup plus faible, mais toujours autant irrégulier. Je sentais que mon corps était sur le point de m'abandonner. Mon corps entier convulsait à cause de l'attaque douloureuse que j'avais subie. J'étouffais, j'avais de plus en plus de mal à respirer. Mes expirations étaient coupées par le bruit gras du sang que me remontait par la gorge. Mon état d'éréthisme était terminé. Je n'entendais même plus mon pouls, peut-être inexistant.
Le grattement incessant que j'entendais me fit comprendre que Quintus était toujours au travail, au paroxysme de sa folie.
Moi, j'agonisais. Seule ma sensation tactile résistait à la douleur. Je n'entendais plus rien, je ne voyais plus rien. Mon corps se raidissait au fil du temps. Après la chaleur du sang qui coulait, un froid m'envahit.
Quitus rit encore un fois, il devait être en train de préparer une tentative létale. Une dernière pour me laisser expirer, pour abréger mes souffrances.

Je n'avais plus la force de me demander l'origine de cette tuerie. D'autres personnes allaient subir le courroux du bourreau aux yeux méphistophéliques. Quant à moi, ma sentence était terminée. Mes sens ne m'obéissaient plus. C'était le vide complet. La douleur n'existait plus. L'odeur de sang était partie. Mon monde disparaissait petit à petit. Et moi, petit être frêle, impuissant et médiocre, je ne pus m'extirper, je devais me résoudre à finir, là, en lambeaux violemment découpé. J'esperais, au fond de moi, qu'il ne s'agissait que d'une vilaine blague qui semblait pourtant tellement réelle. Réelle...//


Dernière édition effectuée par Yoshee (Dim. 04 Nov 2012, 13:22) ; édité 1 fois

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Mirabelle

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 04 Nov 2012, 14:20  Répondre en citant

//Mirabelle reprit brusquement connaissance. C'était comme si elle se réveillait en sursaut après avoir fait un cauchemar. Un détail la chiffona quelques secondes à peine après son réveil : sa respiration n'était pas halletante et elle ne sentait pas son coeur cogner fort dans sa poitrine, comme il aurait dû le faire après une telle émotion. Bizarre.
Elle était allongée sur le dos et n'avait aucune idée de l'endroit où elle se trouvait car la pièce, si c'était bien une pièce, était plongée dans le noir. En se concentrant, la Serdaigle arrivait à percevoir le " tic-tac " régulier d'une horloge, rendant l'atmosphère assez opressante. Il faisait un peu froid. Elle essaya de se relever et un froid plus glaçant encore la pénétra. Elle ne pouvait pas bouger. La jeune fille donnait l'ordre à son corps de se retourner, à ses membres de la soulever mais ceux-ci ne répondaient pas. Etait-elle paralysée ? Mirabelle voulut crier mais aucun son ne sortait de sa bouche. Elle voulut appeller, elle voulut que quelqu'un vienne l'aider à sortir de cet endroit mais personne ne pouvait l'entendre. Elle se rendit compte que son visage n'agissait pas selon sa volonté non plus : la Serdaigle restait figée, elle ne clignait même pas des yeux. La peur grandissait en elle chaque seconde un peu plus. Elle ressentit un violent besoin de pleurer, de se rouler en boule, de cacher son visage entre ses mains pour se protéger mais elle restait désespérement immobile.
Etait-ce un rêve ? Non, tout cela était bien trop réel. Etait-elle morte ? Peut-être. Mirabelle ne comprenait plus rien. Elle essaya de se remémorer son dernier souvenir..

Elle marchait dans un couloir du 5eme étage.. C'était la vieille d'Halloween... Elle se rendait dans la grande salle pour prendre son repas du soir.. Elle jouait avec une noise en la faisant tourner entre ses doigts.. Puis elle entendit des bruits de pas, derrière elle. Elle s'était retournée et avait apperçut Rachael Stimpton, l'assistante du concierge surnommée Ricky, pointant une baguette ( comment avait-elle put se la procurer ? Sa baguette avait été confisquée ! ) vers elle. Mirabelle n'eut même pas le temps de dire un mot que Ricky prononçait déjà une formule magique. Le sortilège l'atteignit en pleine poitrine. La Serdaigle tomba par terre tandis que Ricky éclatait de rire. La dernière chose qu'elle vit avant de perdre connaissance était sa noise qui roulait juste devant ses yeux, dans un léger sifflement métallique.

Et maintenant elle était là et les questions se bousculaient dans son esprit. Pourquoi s'était-elle fait attaquée par l'assistante du concierge ? Où était-elle? Pourquoi ne savait-elle plus bouger ? Les minutes passaient et Mirabelle ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre et penser. Tic, tac, tic, tac.. Après un temps indéterminable, un terrible fracas se fit entendre, comme le bruit d'un objet qui cassait en tombant par terre combiné au bruit d'une horloge qui sonne. Le tic tac s'était enfin arrêté, la Serdaigle en conclut que le réveil ou l'horloge avait été cassé. Mais par qui ? Il y eu ensuite des bruits de pas suivit d'une sorte de frottement et le toit s'ouvrit littéralement. La lumière pénétra dans la pièce et les yeux de Mirabelle devinrent assez douloureux car cette dernière ne pouvait pas fermer les paupières pour les protéger. Les pupilles de la jeune fille s'habituèrent lentement au changement de luminosité. Cette dernière appercevait les contours d'un visage se dessiner lentement. Un visage énorme.
C'est un géant, c'est un vrai géant ! Pensa la Serdaigle, jusqu'au moment où le visage lui devint de plus en plus familier.. Si elle avait put, la Bleue et Bronze aurait écarquillé les yeux de surprise car il s'agissait du concierge, Quintus Billybork. La jeune fille réalisa alors que ce n'était pas l'homme qui était géant, mais elle même qui était devenue toute petite. Elle devait se trouver dans une sorte de boîte ou quelque chose comme ça expliquant ainsi le toit ouvrant et l'intensité des bruits.
Son état était donc pire qu'elle ne l'avait imaginé : en plus d'être paralysée, elle était donc minuscule. Mirabelle se sentait cependant soulagée : le concierge allait la reconnaître et la sortir de là. Mais l'espoir de l'élève s'évanouit rapidement : Le visage du vieil homme était constellé de sueur et le regard de ce dernier semblait hanté par la folie. Etait-il possédé ? La Serdaigle eu plus peur que jamais. Soudain, le concierge plongea sa main dans la boîte et saisit quelque chose qui se trouvait à côté de Mirabelle. Le mouvement fit pivoter le corps de la jeune fille qui put appercevoir sur quoi elle était couchée. Des poupées. Plusieurs poupées, de la même taille qu'elle. Des pantins qui avaient des visages que la Bleue et Bronze reconnut aussitôt : c'était des élèves de Poudlard, de tous les âges et de toutes les maisons. Plus Mirabelle comprenait, plus l'angoisse grandissait en elle. Elle aussi était une poupée. Son regard croisait le regard d'une autre miniature, représentant un Serpentard ayant quelques années en moins qu'elle, un regard tout aussi immobile et remplit de terreur que le sien. La jeune fille entendait des bruits de déchirements et des rires. Puis, plus rien. La Serdaigle avait un terrible pressentiment.
La vieille main ridée revint à l'assaut et attrapa une autre effigie. La Bleue et Bronze se retrouva sur le ventre, cette fois-ci, et ne voyait plus rien du tout. Elle entendit de nouveau les rires aigus et les bruits de déchirement. Elle n'osait pas se rendre à l'évidence que le concierge était fou, que son tour viendrait, qu'il allait la déchiqueter elle aussi.

La main du concierge l'empoigna soudain avec force. L'étau compressait douloureusement la cage thoracique de Mirabelle qui se sentait soulevée. La douleur n'était encore rien comparée à la terreur que ressentait la jeune fille. Elle se retrouva face au concierge, et elle lut dans ses yeux rougis une promesse de mort. Son visage était agité de tics et de convulsions et les flammes de la cheminée y créaient des ombres mouvantes le rendant plus épouvantable encore. En pleine psychose, Quintus entreprit de faire souffrir la Serdaigle. De sa main libre, il saisit délicatement le petit bras de la poupée avant de le tordre en poussant un cri de haine adressé à la terre entière. Mirabelle poussa un hurlement silencieux. Sa vision devint floue, non à cause de larmes qu'elle ne pouvait pas verser mais à cause de la douleur qui était telle qu'elle était prête à s'évanouir. Au lieu du " crac " que faisait un os qui se fracturait, il y eut un bruit de tissu déchiré. Les coutures de la petite poupée n'était pas assez solides comparées à la force du vieil homme. Le bras du patin, qui était désormais l'envellope charnelle de la jeune fille, pendait dans le vide et ne tenait plus qu'à quelques morceaux de coton.
La rage du concierge ne s'était pas dissipée pour autant. Il saisit une épingle qui traînait sur son bureau et l'enfonca profondémment dans la poupée. L'action eu pour Mirabelle l'effet d'un coup de poignard. Au déchirement qu'avait subit son bras s'ajoutait désormais l'élancement de son ventre perforé. J'ai mal, j'ai si mal, pitié, arrêtez cette torture ! Tuez-moi, tuez-moi maintenant, qu'on en finisse ! Faites que ça s'arrête..
Quintus Billybork éloigna le pantin de son visage et contempla son oeuvre. Du coton s'échappait du bras lacéré et la pointe de métal était toujours enfoncée dans le tissu. La Serdaigle commençait à voir des petits points noirs tandis que le concierge éclatait d'un rire méphistophélique qui n'avait rien d'humain.
Estimant son travail accompli, il arracha l'épingle et jeta la poupée à travers la pièce. Il se retourna ensuite pour choisir sa prochaine victime..

La Bleue et Bronze, aveuglée par la douleur, rebondit contre un mur et retomba lourdement sur quelque chose qui sentait fort le bois brûlé. Quintus en avait fini avec elle mais son calvaire n'était pas encore terminé. Car c'était du bois brûlé. La Serdaigle, terrorisée et souffrante, comprit que sa dernière heure était venue. Elle avait atterri dans la cheminée où un feu d'enfer brûlait. Elle n'avait que 16 ans et elle allait mourir dans ce four ardent.
Mirabelle avait toujours craint le feu, et elle avait eu raison. Son corps enkylosé commençait déjà à ressentir les premières morsures des flammes dont elle était la proie. Ces terribles flammes qui s'approchaient lentement d'elle comme pour l'observer et qui se jettaient finalement sur elle pour la dévorer. Tout son être, son enveloppe physique comme son esprit, s'embrasait. Chaques centimètre de sa peau de tissu lui faisaient mal. C'était atroce. La sorcière brûlait vive. La petit poupée se consummait, les billes de verres qu'étaient ses yeux fondirent, et l'odeur de brûlé envahit bientôt la pièce accompagné d'une épaisse fumée noire.
Quelques minutes suffirent et il ne resta de la poupée plus que des cendres. //


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 04 Nov 2012, 15:27) ; édité 2 fois

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Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Dim. 04 Nov 2012, 18:12  Répondre en citant

// Ce soir-là exceptionnellement, Enora était seule dans le dortoir des Serpentards de première année. C'était la veille d'Halloween et ses camarades discutaient encore dans la salle commune de qui allait se passer le lendemain. En effet c'était pour elles le premier Halloween qu'elles passaient à Poudlard et elles se demandaient se qui allait se passer. Mais Enora était fatiguée et avait décidé de se coucher tôt. En se changeant, elle pensant au fait que depuis quelques jours le temps semblait s'être déréglé : la neige tombait sans arrêt depuis déjà une semaine et que le vent soufflait, provocant ainsi l'arrêt provisoire des cours de botanique dans les serres, ce qui en faisait un cours assez ennuyant au grand dam d'Enora. Mais ce mauvais temps se faisait également ressentir dans le moral des habitants de Poudlard et plus particulièrement de son concierge, le vieux Quintus Hagley. Une rumeur courrait depuis plusieurs jours à son propos : il aurait confisqué les poupées de chiffon confectionnées par son assistante, Ricky Stimpton. //

** Je me demande ce qu'il en a fait de ces poupées. Peut-être qu'il joue avec !! **

// Enora rit en imaginant le grincheux concierge s'amuser à jouer à la poupée comme les petites filles. Elle s’endormit au bout de quelques minutes et entra bientôt dans le monde des rêves. Elle rêvait qu'elle se trouvait dans le parc de Poudlard près du lac avec Marie son amie moldue et qu'elle discutaient de tout et de rien sous un soleil éclatant.

Puis le décor changea, elles étaient maintenant dans une salle de classe vide aux murs et plafond couleur rouge sang et continuaient à parler tranquillement. Mais soudain l'atmosphère changea , aussi brutalement que le temps l'avait fait ces derniers jours : la salle devint plus sombre, la nuit était tombée et il faisait froid, très froid. Les deux amies se serrèrent l'une contre l'autre pour se réconforter et elles virent un rai de lumière surgir de nulle part et frapper Enora en pleine poitrine. A première vue il ne s'était rien passé, Enora était toujours entière ; mais alors qu'elles recommençaient à parler, Enora se sentit vivement tirée en arrière et la scène se brouilla.

Il faisait tout noir, Enora ne savait pas où elle se trouvait et se sentait écrasée de toute part. Elle voulut alors se sortir de là en poussant avec ses mains quand elle se rendit compte qu'elle n'arrivait pas à les bouger. Alors elle essaya de remuer chacun de ses membres un à un et lorsqu'elle comprit qu'elle n'avait plus le contrôle de son corps, elle commença à paniquer. Essayant de se maîtriser elle analysa la situation. //

** Bon alors. Je ne sais pas où je suis, je n'ai plus aucun contrôle sur mon corps, je suis écrasée par je ne sais quoi et Marie n'est plus là... **

// Enora commençait à déprimer lorsqu'elle se rappela un détail de la plus grande importance : //

** Oh ! Mais de toute façon, ce n'est qu'un rêve !! Eh bien voilà : plus besoin de paniquer puisque je vais me réveiller ! **

// Au moment précis où elle pensait cela, la lumière vint et lorsque ces yeux furent habitués à ce brusque changement d'éclairage, Enora put constater la présence autour d'elle d'une multitude de poupées de chiffon. //

** Ça alors ! Je suis entourée de poupées de chiffon ! J'en suis sûrement une aussi. On dirait les poupées de Ricky, celles que le concierge a confisquées. Heureusement que ce n'est qu'un rêve. **

// Mais alors qu'elle détaillait les poupées autour d'elle, il lui sembla voir des visages familiers. //

** C'est marrant on dirait que je connais ces visages : la préfète de Gryffondor, un Poufsouffle, une Serdaigle de troisième année, Amarel, Feurico... Mais oui ! Ce sont tous des élèves de Poudlard ! Il devient quand même drôlement bizarre ce rêve. J'espère qu'il ne va pas tourner au cauchemar. Je vais essayer de me réveiller. **

// Cependant, malgré tous ses efforts, la petite Serpentard ne parvint pas à retourner dans le monde réel. //

** Bon bah super. Je crois que je suis coincée ici jusqu'à ce que je me réveille naturellement... soupira-t-elle.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah c'est quoi ça ??? reprit-elle en sursautant **


// Une chose venait de prendre une poupée qui se trouvait à côté d'Enora. //

** Une main ! Je suis sûre que c'était une main ! Sûrement celle du concierge. Oh là là ! Qu'est-ce qu'il va se passer ? **

// Après quelques heures (ou quelques minutes, comment savoir ?), durant lesquelles Enora avait entendu d'affreux hurlements, elle se sentit soulevée dans les airs. Elle se trouvait à présent dans les mains de Quintus Hagley qui paraissait être d'une humeur plus que massacrante. La fatigue et la colère se reflétait sur le visage de ce dernier, d'ordinaire plutôt calme. Dans un hurlement de rage, il entreprit de resserrer sa prise autour du nouveau corps d'Enora qui eu la sensation douloureuse d'être compressée dans un étau.

** Du calme Enora, ce n'est qu'un rêve. Juste un rêve. Tu vas bientôt te réveiller. Il suffit d'attendre que le réveil sonne. Ce n'est qu'un rêve. Mais ça fait maaaaaaaaaaaaaal !!!!!!!!! **

Puis la sensation disparut et Enora entendit la voix du concierge déformée par la haine et la colère : //

- Je vais vous faire passer l'envie de vous moquer de moi, comme vous le faites trop souvent et depuis trop longtemps avec vos sales tours !!

// Sur ce, le concierge avança sa main droite vers celles d'Enora, tenant toujours la poupée de sa main gauche, et lui arracha les doigts un par un. Enora hurla de douleur mais aucun son ne sortit de sa bouche puisqu’elle n'était plus qu'une poupée de chiffon. Elle sentit ensuite une intense douleur lui vriller les tempes : ses oreilles avaient été arrachées par le concierge en folie. //

** Aaaaaaaie !!!! Ça fait un mal de chien. Il est complètement malade ! Je ne lui ai rien fait moi. En plus j'ai peur, mais je ne peux rien faire, je ne suis qu'une poupée. Oh Merlin que j'ai maaaaaaaaaaal !!! **

// Dans un éclair de lucidité, le concierge contempla son œuvre et cru qu'il était devenu fou ; il reposa la poupée sur la table. Enora cru que sa torture était finie, elle poussa intérieurement un soupir de soulagement, mais aussi bref qu'il fut brusque, cet instant pris fin et les yeux du concierge se voilèrent tandis qu'il poussait un cri de colère en s'emparant du couteau au manche rouge posé sur la table. Il s'acharna à enlever les yeux de la poupée, son nez, sa bouche et il ne resta que des trous à la place de ces organes. //

** S'il vous plaît, quelqu'un, n'importe qui, faites que ça s'arrête. Noooon Laissez moi tranquille. Ou alors tuez moi ! Oui c'est ça, tuez moi. **

Puis il se tourna vers les membres inférieurs de la pauvre poupée sans défense et lui arracha les pieds avec ses dents jaunâtres. Puis il attrapa la bougie qui éclairait sa loge et la posa violemment sur sa table. Il s'empara vivement de ce qui restait du corps de la poupée et le fit lentement passer au-dessus de la flamme afin de brûler les jambes et les bras de son innocente victime impuissante face à la cruauté de son agresseur. Ce dernier, l'écume aux lèvres, tremblant de rage, acheva son œuvre en déchirant à mains nues et en piétinant les débris de la marionnette.
Il fit passer ainsi sa colère et sa rage sur les poupées de son assistante pendant toute la nuit.

Au matin, dans son dortoir, Enora se réveilla en sursaut. Elle était en sueur et mit 10 bonnes minutes, si ce n'est plus, à reprendre son souffle et à calmer son cœur qui battait la chamade.

** Ouf ce n'était qu'un cauchemar. Mais quel cauchemar ! **

// La jeune première année tremblait rien que d'y repenser, il lui semblait sentir encore ces énormes mains la déchiqueter en mille morceaux. //

** C'était monstrueusement horrible, horriblement épouvantable , épouvantablement monstrueux ! Heureusement que c'est fini. Mais j'ai mal partout. Ouille !**


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