Hiboux Nomade Notes
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[Event]La St-Valentin Rougissante

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Adhara

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 12 Fév 2013, 02:02  Répondre en citant



    // En ce 14 Février, tous les élèves étaient réunis dans la Grande Salle, suite à la demande du Directeur. Ils étaient tous assis à la table de leur maison. Aucun n'avait voulu se mélanger en allant s'installer à une autre que la sienne.

    Attendant justement ce dernier, ils admirèrent tous la décoration qui ornait la pièce. Et autant dire que le changement était énorme. En effet, l'estrade sur laquelle résidait habituellement la table des professeurs, était exempte de tout objet. Mais ce n'était pas le pire ! La salle entière était dans les dégradés de... ROSE ! Pas un millimètre n'avait échappé à cette couleur si guimauve. Même les professeurs avaient revêtu, pour l'occasion, des vêtements roses. Le plus hilarant restait, sans aucun doute, l'espèce de peau de bête rose bonbon que portait le professeur Zaranki. D'ailleurs, nombre d'élèves étaient à la limite du fou-rire et ne se retenaient qu'à cause de l'extrême peur que leur inspirait l'ancien guerrier.

    En levant la tête, ils pouvaient aussi voir une vingtaine d'angelots armés d'arcs et de flèches à pointe en forme de coeur, voleter et scruter la foule comme s'ils étaient à la recherche d'âmes-soeurs à réunir.

    Ce fut donc au milieu d'un brouhaha d'élèves plus admiratifs les uns que les autres que le Directeur de Poudlard décida de faire son entrée. Sans attendre plus longtemps, et avec l'élégance et le flegme qui lui sont propres, il se dirigea vers l'estrade, puis monta sur cette dernière. Se tournant vers ses jeunes disciples, il commença son discours. //

    - Chers élèves de Poudlard, nous vo...

    // Malgré toute sa bonne volonté, sa voix n'était pas assez puissante pour couvrir celles des étudiants. Ne voulant pas perdre plus temps, il décida qu'aux grands maux, les grands remèdes. Il pointa donc sa baguette sur sa gorge et prononça distinctement le sortilège de Sonorus. Il sut alors qu'il pouvait enfin avoir l'ascendant sur ses élèves. //

    - SIIIIIIILEEENCEE ! Toute l'assemblée se tut immédiatement. Chers élèves de Poudlard, si je vous ai réuni en ce jour si solennel de la St-Valentin, ce n'est véritablement pour vous gâcher cette magnifique journée. Bien au contraire ! Vous êtes nombreux, chaque année, à vous rendre à Pré-au-Lard pour fêter ce jour béni en compagnie de votre moitié. Mais qu'en est-il de ceux qui sont seuls ? Ils sont obligés d'attendre dans leur coin comme des âmes en peine.

    // Le doyen écrasa discrètement une petite larme qui s'était échappée de son oeil gauche. Cet homme était parfois trop sentimental pour son bien. D'ailleurs, les professeurs Garm et Zaranki devaient aussi être de cet avis, puisqu'ils levèrent, tous les deux, les yeux au ciel dans un synchronisme parfait. //

    - Et c'est pour cela que, cette année, j'ai décidé qu'il en serait autrement. Aujourd'hui, vous passerez les uns après les autres sur cette estrade et vous déclarerez votre flamme à l'élu de votre coeur. Que vous soyez déjà en couple avec ou pas, qu'il soit de Poudlard ou pas. Et ne cherchez pas à trouver d'excuses, personne n'y échappera.

    // Ayant fini son discours, le vieil homme sortit de la poche de sa robe, un petit bout de papier. Il le secoua et ce dernier s'allongea à n'en plus finir. C'était la liste de tous les élèves de Poudlard. Il se racla un peu la gorge. Tout le monde savait ce que ça voulait dire : il allait appeler la première personne de la liste. Et personne ne voulait l'être. Car c'était une chose d'avoir un peu de temps devant soi pour apprendre à ne pas rougir sur commande et réfléchir une déclaration qui aurait un tant soit peu de classe et c'en était une autre de ne pas l'avoir. Malheureusement le premier ou la première qui serait appelé n'aura pas cette chance. //

    - J'invite à venir me rejoindre...


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Préfète


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Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Mer. 13 Fév 2013, 17:07  Répondre en citant

// Storm était dans la Grande Salle, installée avec ses camarades de Serpentard. Elle écoutait comme les autres le discours du Directeur. Et comme ses condisciples, elle se demandait si l'homme n'était pas devenu fou.//

-Quelle cervelle de crustacé... maugréa-t-elle entre ses dents.

// Lorsque le Directeur annonça que tous devraient passer pour faire une déclaration, elle ne put s'empêcher d'ouvrir sa bouche comme un poisson, ce qui n'était pas très gracieux pour une Sang-Pure. Elle savait qu'elle passerait parmi les premiers, et pour cause, son père avait fortement insisté pour qu'elle participe à tous les événements du château. Elle avait donc dû s'inscrire dans une guilde, se trouver une place dans sa maison. Et aujourd'hui, elle devrait participer à cette mascarade ridicule. Tout ça pour une fête niaise! Vraiment, Storm était assez énervée. Elle détourna le regard de l'estrade, et contempla les autres tables : tous semblaient penser comme elle. Elle secoua la tête avec dégoût en voyant un Gryffondor aux dents déformés. //

** Il devrait aller voir ce médecin moldu, ce... cet orthodontiste! Qu'est-ce que c'est moche...**

// Elle refocalisa son attention sur la grande table longue de l'estrade. Même les professeurs ne l'approuvaient pas, et en particulier Mr Garn et Mr Zaranki, ses deux professeurs préférés. Elle était ainsi rassurée d'une certaine façon. Elle fixa ensuite son attention sur le piaf qui accompagnait toujours le Poufsouffle gras, ce fils de moldu... elle ne savait plus son nom. //

**Un jour, tu vas passer à la casserole, espèce d'emplumé!**

// Son visage se frappa ensuite d'horreur : le Directeur venait de prendre la longue liste d'élèves. //

-J'invite à venir me rejoindre... Storm Tenerezza!

// Storm eut envie de se fracasser le crâne contre le bois massif de la table, mais elle se doutait qu'on ne la laisserait pas faire. Elle qui n'avait pas l'habitude de parler, elle devrait faire une déclaration devant toute la Grande Salle. Son coeur n'avait pas été touché par cupidon! Storm essaya de trouver en vitesse une quelconque formule, qui pourrait satisfaire le Directeur, mais elle savait qu'elle devrait faire un effort. Elle se leva, et alla sur l'estrade, se plaçant à côté du Directeur, en évitant de porter son regard sur les décorations rose bonbon ornant la Grande Salle. Ce rose lui donnait envie de vomir. Le Directeur, d'un large geste de la main, l'invita à commencer son discours avec un grand sourire. Storm s'éclaircit la gorge. //

-Hum... Chers élèves... Apparemment, je suis ici pour faire une déclaration... Donc. Je vais vous dire : parfois, il suffit d'une seule petite étincelle pour embraser un bidon d'essence. En l'occurence, c'est une force de la nature. Je me suis entichée d'un garçon formidable. Ce jeune homme, vous le connaissez tous. Il déchaîne les passions, et soit on l'aime, soit on le hait. En l'occurence, je l'aime. Le garçon qui a su toucher mon coeur de glace s'appelle Shinimasu. Oui, le fameux Serpentard. Je m'adresse à toi désormais Shini. Je ne peux te promettre le mariage, je ne peux te promettre le bonheur, ni une fin heureuse, rien de tout ça. Mais je peux te promettre que je veux faire un bout de chemin avec toi, en ta compagnie délicieuse. Alors, Shini, veux-tu être mon Valentin?

// Storm, toute rouge, ce qui n'était jamais arrivé jusqu'à présent de toute sa vie, alla s'asseoir en vitesse, oubliant avec pertes et fracas sa dignité de Sang-Pure sur l'estrade. Elle s'était déjà suffisamment ridiculisée comme ça, elle n'avait aucune envie d'en rajouter. Pauvre Shini! C'était le seul nom qui était venu à son esprit une fois sur l'estrade. Elle n'avait pas su penser à quelqu'un d'autre. C'était très gênant, surtout pour elle, la fille au coeur de glace! Et maintenant, tout le monde la charierait avec ça... Storm se cacha la tête dans ses bras, désespérée. //


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 13 Fév 2013, 19:07  Répondre en citant

// Assise à la table de serdaigle, Cassiopée fixait rageusement le directeur qui osait retarder son repas avec ses sornettes. Ses yeux étaient déjà bien assez traumatisés par tout cet étalage de couleur rose et ses stupides angelots et tous ces crétins qui se fixaient les yeux dans les yeux en se promettant moult promesses – qu’ils ne tiendraient pas – dégoulinantes de guimauves.

Fort heureusement, la première qui passa, Storm quelque chose, parlait assez vite pour ne pas retarder ce diner. Si toute l’école y passait, elle était sûre qu’elle allait mourir de faim. Et c’était vraiment cruel quand on savait que le diner de la Saint Valentin était le meilleur d’entre tous. Il était même bien au dessus de celui de la rentrée et celui de Noël ! Entre les crustacés délicieux en entrée, les petits légumes doucement gratinés avec amour, les viandes braisées et les desserts à damner un saint, Cassiopée gémissait de frustration. Elle n’avait pas pris de petit déjeuner pour pouvoir apprécier à sa juste valeur ce déjeuner ! Elle n’avait que faire de la future sortie et de la Saint Valentin !

Alors que tous les élèves tremblaient à l’idée d’être appelés, la jeune femme ne pensait qu’à son estomac. Bon, c’était surtout pour ne pas penser qu’elle était à deux doigts de se retrouver sur l’estrade pour dévoiler à l’école entière sa passion secrète pour le frère de sa meilleure amie. Enfin, plus aussi secrète depuis quelques jours. Cassiopée se demandait encore comment cette petite poufsouffle avait découvert son secret.

Un autre élève, un jeune de première année qui souriait béatement – avec des jolies bagues moldues qu’un orthodontiste sadique lui avait surement imposé – étalait ses sentiments. Magnifiquement ridicule. Et alors qu’il parlait, la jeune femme s’imaginait les elfes qui préparaient avec amour le repas. Elle voyait d’ici les poêles qui faisaient sauter des piles de crêpes. Les rôtis qui grésillaient dans leurs casseroles. Les… //

- Cassiopée O’Neill ! C’est à votre tour, damoiselle ! » Affirma son directeur avec un sourire.

// Un peu paniquée, la jeune femme, rougissant comme jamais, se trouva bien dépourvue. Qu’allait-elle inventer pour se sortir de cet enfer ? Simuler un malaise ? Isadora la força à se lever. La sadique ! Un pas après l’autre, elle s’avançait vers l’estrade. Elle devait faire court. Pour sa survie, son envie de manger et pour ne pas faire durer le spectacle lamentable qu’elle allait leur servir, elle devait se dépêcher. //

- Bonjour à tous. Alors… Je… » Fermant les yeux un instant, elle s’admonesta pour le manque de sang froid dont elle faisait preuve. « J’aurais pu vous faire une déclaration pour les elfes et leur travail de titan pour chaque repas qui est une merveille. J’aurais également pu vous parler du type dont je suis plus ou moins éprise, ridicule petit béguin de rien du tout. Malheureusement, il n’est pas ici donc ça serait à la fois malvenu de vous en parler tout en étant totalement idiot. Et je pense même ne jamais lui dire. Pour être franche, il vaut mieux que j’oublie cet imbécile qui finira marié à une grande blonde écervelée totalement bidon.

// Voyant que la salle était atterrée par ses propos totalement contraire à la fête de la Saint-Valentin, Cassiopée grogna doucement. //

- Mais cela n’a rien à voir avec ce qui m’amène ici. Puisqu’il faut que je révèle mes sentiments en public pour vous faire rêver, pour vous faire… vibrer ou que sais-je encore. Et bien, écoutez ! Adhara. Oui, toi. C’est à toi que tout revient toujours. Parce qu’en plus d’être mon amie, ma confidente, ma précieuse enquiquinante petite chose qui découvre toujours ce qu’elle ne devrait pas savoir par je ne sais quel moyen frauduleux, tu es celle à qui je dois faire cette déclaration. Parce que notre relation, je la vois au-delà de l’amitié. C’est de l’amour. Simple, délicat, explosif. Je ne compte même plus les heures à refaire le monde avec toi. C’est presque effrayant de se dire que bientôt nous ne vivrons plus sous ce toit. Parce que Poudlard avec toi a été ma vie pendant sept longues années. Et je ne veux même pas penser à ce que ça va être après. Alors, je te rassure tout de suite. Il est hors de question que je te roule une pelle, que je t’offre des cadeaux ou que je te demande en mariage. Soyons clairs, tu es totalement invivable comme petite-amie, j’en suis sûre. Mais pour ce qui concerne mon amour pur et sincère, et bien, considère le comme acquis et dévoilé publiquement face à toute l’école ! Joyeuse Saint Valentin, ma poufsouffle au cœur tendre. Puisse ce jour être dans ta mémoire éternellement.

// Cassiopée descendit de l’estrade avant d’y remonter aussi vite. //

- Et sinon, je proclame que les elfes sont les meilleurs cuisiniers de l’univers, que je nierai avoir parlé de mon béguin et le premier qui essaiera de sortir avec Adhara devra d’abord me convaincre qu’il est digne de confiance avant de l’approcher sous peine de souffrances éternelles ! En attendant, vivez heureux !

// Souriant niaisement au directeur qui affichait un air désespéré, Cassiopée retourna à sa place. //


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Shintaro Wanuki

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 13 Fév 2013, 23:25  Répondre en citant

//C'était fait. Shintarô était désormais convaincu qu'il était dans une école de fou. Le directeur les avait pris sur le fait, leur demandant à chacun de faire une déclaration d'amour en public. C'est-à-dire devant un petit millier d'élèves. Et personne ne pourrait se défiler, à moins de vouloir passer pour un poltron.

Bon. Au moins ne les obligeait-on pas à chanter. Parce que s'il était très doué en Arts du Combat, Shintarô aurait chanté comme une casserole. Et il n'avait franchement pas envie de se ridiculiser. Le directeur ne se rendait pas compte qu'il était en train d'imposer une véritable épreuve, là !

Enfin, au moins, les élèves étant trop jeunes, il n'y aurait donc pas carrément des demandes en mariage avec les anneaux et tout le tralala, avec des personnes qui auraient pris des rendez-vous chez un orthodontiste pour être certain de ne pas fourcher leur langue pendant leur déclaration publique, ce qui aurait largement cassé leur coup.

Puis décidément, le romantisme et Shintarô, ça faisait deux. Puis flûte, c'était...personnel quoi ! Qu'allait-il dire ? Allait-il tenir ? ça serait dur...alors il se mit à...prier. Prier pour qu'on oublie son nom, s'enfonçant presque sous la table des Gryffondor, enfonçant un peu son chapeau de sorcier sur la tête pour mieux se dissimuler. Voulant se faire le plus discret possible, se découvrant soudainement une passion pour le plat proposé sur la table. C'était toujours mieux que d'écouter en plus des déclarations bidons de tout le monde, espérant ne pas en faire parti.

Il fallait dire qu'ils avaient l'air très appétissants, ces crustacés. Bien rosé, bien cuit, sans paraître sec, et...//

- ...Shintarô Wanuki !

//Le concerné se glaça sur place. Le monde sembla s'écrouler autour de lui. Il était...mort. Il se sentait chuter. De très haut. Vraiment très haut. Il allait être aussi ridicule que les autres. Et étant forcément étranger, son identité n'était pas commune, aussi, impossible de rater son prénom dans la liste des élèves.

Bon. Il n'avait plus le choix. Hors de question de se défiler. Entre le ridicule et une réputation de chiffe-molle, Shintarô avait vite choisi : il préférait se ridiculiser courageusement.

Ce fut donc tendu qu'il se leva, se montrant le moins hésitant possible. Il devait affronter tous ces gens. Une véritable épreuve pour lui !

Il traversa les rangs, en se sentant comme un condamné allant droit sur sa pendaison en pleine place publique. Vision plutôt glauque, il devait l'admettre ! Mais là...là, vraiment, c'était difficile.

Mais pas question de reculer. Il en avait dans le ventre, et il allait le prouver. Alors il se força à marcher, se refusant d'hésiter, même si là, sa première envie était d'hurler et de se réveiller de ce cauchemar.

Enfin, l'estrade. Il se sentait mourir. Il ALLAIT mourir. Allez. Hara kiri public. Sauf que ce n'était pas avec une lame, mais avec des mots pour se rendre ridicule. Bizarrement, il préférait le couteau, tiens, ça allait plus vite et on subissait moins, comme ça. Comme quoi, la torture mentale, c'était encore pire que celle qui était physique.

Alors Shintarô se surpassa. Hors de question de baisser la tête ou de fuir comme le lui suppliaient ses jambes. Non. Il DEVAIT rester là. Et parler. Sans timidité. Sans hésitation. Il sauta donc dans le gouffre ://

- Bon. Déjà, pour éviter les confusions, je tiens à préciser que cette déclaration ne s'adresse qu'à une seule et unique personne. A une fille de ma classe, qui a fini, je dois l'admettre, par meséduire. Erinyes Lindorië. Au début, il faut que je l'admette, je détestais cette fille. Je la trouvais hautaine, à juger sans savoir, j'avais horreur de ça. Mais...votre ange de l'amour, Cupidon, je crois que c'est comme ça que vous l'appelez ici, semble être passé pour lever tous ces voiles. A vrai dire, je ne sais même plus pourquoi nous nous sommes remis à nous parler. Comment nous en sommes arrivés là. La maladresse d'Erinyes lui donne un certain charme, malheureusement, très peu sont du même avis que moi, ce qui est triste. Enfin, pour elle. Pour ma part, c'est tant mieux, parce que je suis quelqu'un de jaloux et possessif. Bon, d'accord, ça paraît surprenant de dire ça comme ça, mais...contrairement à beaucoup, je suis du genre à assumer mes défauts.
Au début, nous n'étions que des amis. Même si cette amitié restait fragile. Puis un jour...sans entrer dans les détails...Erinyes m'a...sauvé la vie.
Qui aurait pensé ça d'elle, catastrophe ambulante et empotée comme elle est, et en plus super accro aux règles de l'école ? Même moi je ne l'aurai pas cru. Et pourtant elle l'a fait. Je lui dois la vie, et pas que moi d'ailleurs. D'autres personnes aussi qui sont sûrement dans cette salle, et qui ne s'en sont même pas rendus compte.
Si ces personnes n'ont pas su se montrer reconnaissantes, même si Erinyes ne le demandait pas, moi je l'ai été, et je le suis toujours. Mon estime d'elle est monté d'un seul coup. Parce que sérieusement...quelle fille pourrait rivaliser avec elle ? Sauver la vie de quelqu'un...ce n'est quand même pas rien.
C'est là que je me suis rendu compte : je suis tombé amoureux d'elle. Je le lui ai donc fait comprendre, elle a accepté. Puis des choses se sont passées, depuis que je suis avec elle, mon bonheur n'a pas cessé d'augmenter. Je vis cet amour...
passionnément. Vraiment.

Merci pour tout ce que tu m'as apporté, Erinyes. J'espère pouvoir un jour te rendre tout ça. Pour pouvoir te mériter. Je t'aime.


//C'était...fait. Il n'en revenait pas. Toutefois, il ne s'attarda pas. Il s'inclina poliment et se retira de l'estrade, bien content de ne plus être sur cette estrade. Et se forçant à garder la tête haute, car sachant que tout le monde le regardait. Il était un lion. Il était dans la maison du Courage. Il devait donc l'être jusqu'au bout. Et se demandait surtout comment Erinyes allait le prendre...//


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Jeu. 14 Fév 2013, 00:50) ; édité 3 fois

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Erinyes Lindorie

Ancien(ne)





MessageDate du message: Jeu. 14 Fév 2013, 00:42  Répondre en citant

// La Saint Valentin... Une fête qu'Erinyes avait trouvée idiote très vite, car... Frustrée, à la longue. A force de la passer toute seule.
Elle trouvait que c'était stupide, gnangnan, tous ces couples à se faire des mamours bêtement... Bref, ça avait finit par l’écœurer.
Sauf que cette année et bien... C'était... Différent. Et la jeune fille y avait pensé avec déjà un peu plus d'euphorie. Cette année, elle n'était pas seule. Et trouvait du coup un certain charme à cet évènement.

Ou presque.

...

Cette année, plus que les autres, elle aurait VOULU être seule !
Ou plutôt non. Elle aurait voulu être en couple avec la grippe, un bon quarante de fièvre, et son lit. Et ne surtout pas se trouver dans cette salle !

C'était quoi cette idée bidon qui avait fauché le cerveau du Directeur, franchement ?

Déclarer sa flamme face à TOUT LE MONDE ?
Non mais mais mais... Pas moyen ! Impossible ! Hors de question !

D'une, elle était aussi adroite qu'une huître, oui, le célèbre crustacé là, et en plus, elle était timide comme pas deux, au point d'en devenir aussi muette et expressive qu'une carpe cuite à la casserole quand elle devait ainsi s'exprimer face à une assemblée de cette taille !

Donc hors de question de monter sur scène ! Limite, elle préférait un rendez-vous chez un orthodontiste moldu, plutôt que déballer une déclaration à la personne pour qui elle avait le béguin depuis quelques temps. Ok, elle aimait beaucoup Shintarô, oui. Passionnément même. A ne pas en douter. De là à s'imaginer le mariage, non peut-être pas, mais ça lui semblait déjà plus accessible que cette épreuve à la noix !

D'ailleurs, en parlant de Shintarô, il était où ? Elle le vit alors tenter de se planquer sous la table, et eut la folle idée de faire de même, quand le nom résonna. Pas le sien, mais celui du concerné... Qui se glaça, bien qu'il finit par se jeter à l'eau, pas le choix...
Aussi les mots qui suivirent eurent de quoi chasser l'anxiété de la Gryffondor le temps de quelques minutes, touchée et émue par les paroles qui étaient prononcées à son égard, qu'elle n'avait jamais eut l'occasion d'entendre.

A tel point qu'elle se mit à en pleurer comme une madeleine, car vraiment pas habituée à ce type d'attention, même si elle savait que son petit ami n'avait pas plus envie qu'elle de participer à tout ça. Toutefois, il avait le mérite d'avoir sorti un très joli texte, qui avait réussi à toucher bien comme il fallait la personne visée.
Du coup, elle cherchait un mouchoir dans sa poche quand...

Elle fut appelée juste après.

Ce fut radical. Plus aucune crise de larmes, mais une désagréable impression de voir le monde s'écrouler. Tous les regards se braquèrent sur elle, n'ayant pas plus de choix que les autres, elle dut s'avancer à son tour, les yeux encore brouillés.

Ce fut donc grâce à cette émotivité que tout le monde pu admirer une jeune fille aux yeux humides, rougis et bouffis s'avancer dans l'allée, un mouchoir dans une main, et sa fourchette dans l'autre (qu'elle n'avait pas arrêté de tripoter de la soirée pour tenter de mieux gérer son stress).

Jeune fille qui trouva le moyen louper la dernière marche qui servait à monter sur l'estrade, manquant de s'étaler sur le sol, sous les rires du public.
Elle se releva plus ou moins difficilement, se mouchant un bon coup, bien que pas discrètement, avant de se demander POURQUOI elle tenait toujours sa fourchette, et surtout quoi en faire.
Premier réflexe donc : la ranger dans sa poche. Mais vu qu'elle était crispée comme un manche à balai, tout ce qu'elle parvint à faire fut que l'objet lui échappa des mains, pour atterrir par terre dans un bruit métallique.

Bon.

Parfait tout ça dites donc !
Mais maintenant, il était temps de se dénouer la langue...

C'était fou comme tout d'un coup, ses chaussures étaient dignes d'un intérêt comparable à un croyant face à la bible !
Et cette capacité qu'avait l'être humain à imiter la couleur de la tomate...//

"Heu... Et bien... Je... Je ne suis pas douée pour les discours mais... Ben... Ma déclarafion (Oups, fichue langue qui fourche ! Vilaine !) va bien entendu à Shi... Shin... Tarô."

// Non, elle ne venait pas d'oublier son prénom, juste que décidément, elle n'aimait pas s'afficher DU TOUT ! C'était privé quoi zut ! //

"Déjà, merci pour tous tes mots... Je... Enfin... J'ai été vraiment touchée et..."

// Elle renifla bruyamment, se mordant la langue pour ne pas pleurer à nouveau. De stress, cette fois-ci, ce qui était un peu moins classe. //

"Et moi aussi, je... Ne t'appréciais pas, au début. Je te.. Hem... Voyais comme un type pas fréquentable, à toujours faire le beau et enfreindre les règles mais... Mais j'avais tord. Mes parents m'ont toujours apprit à ne jamais juger sans connaître, mais... Mais finalement, je n'ai pas pu le faire... Mais j'ai appris à te connaitre, et j'ai vu mes erreurs. Découvrant en toi une personne serviable, gentille, respectueuse, mais aussi très touchante, qui m'a apporté ce que j'avais toujours espéré sans jamais l'atteindre. Mais j'avais raison d'y croire. Tu es arrivé dans ma vie, et je n'ai pas envie de te voir partir. Sache que je me sens nulle avec mes mots comparés aux tiens, mais... Je t'aime vraiment, et tu pourras toujours compter sur moi... Et euh... Voilà. J'ai finis... Hem, merci de votre attention..."

// Et voilà, c'était fait.

Après un ballet de dandinement de chevilles, et huit "mais" plus tard, sans compter les bafouillages et les soucis de réglage de son vocal, elle en avait ENFIN terminé avec cette épreuve. Tremblante de tous ses membres, elle quitta la scène, aussi maladroitement qu'attentive pour ne pas se rétamer à nouveau par terre, avant de se précipiter à sa place, son teint toujours aussi rouge. Morte de honte.

Mais il restait toujours un petit soucis...

Comment allait-elle manger maintenant, sans fourchette, restée elle, sous le feu des projecteurs ? //


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Joueuse


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Guilde : Special Circumstances
Maison : Gryffondor
Poudlard : 2e année
MessageDate du message: Jeu. 14 Fév 2013, 14:38  Répondre en citant

// Aujourd'hui, c'est la saint valentin. La fête des amoureux, le jour des pétales de roses, le jour où même une catacombe décorée ferait un joli lieu de rendez-vous pour y faire des choses que Luna n'ose même pas s'imaginer.. dîner avec l'être aimé. La guimauve et le rose, c'est pas son truc. Et pourtant elle a bien voulu se prêter au jeu lorsque les préfètes ont ouvert les rideaux et ont annoncé que les élèves avaient rendez-vous dans la grande salle pour un évènement, je cite « sensationnel ». //

- Sensationnel tu parles, si il faut se prêter au jeu et manger des crustacés comme l'an passé non merci. - avait marmonné Luna.

// Car oui, l'an passé, le personnel de Poudlard avaient réservé de grandes assiettes de fruits de mer et crustacés venus du monde moldu. Répugnant. Après une seule huître, Luna a dû quitter rapidement la salle. Évidemment elle s'est dirigée vers les toilettes.. et je vous épargne les détails. Enfin bref, cette année sera peut être meilleure que la précédente.. ou pas. //

- Wake up Lilou !

// Lunie se prit une sorte de baffe dans la tête et se sentit rougir immédiatement : sa préfète l'avait interrompue en pleine remémoration de souvenir, et la cinquième année fut contrainte d'obéir aux ordres de sa préfète, et surtout de ne pas lui arracher le visage en vue des surnoms hypocoristique qu'elle osait lui donner - et ce régulièrement. La rouge-et-or détestait ce genre d'attitude. La seule chose qu'elle voulait faire c'était de renverser à sa Ô combien détestable préfète un gros bidon d'huile sur la tête. Cependant, elle s'en est abstenu : pour commencer elle n'en avait pas à portée de main, et dans quinze minutes chrono c'était l'heure du rendez-vous dans la grande-salle.. Étant donné que la saint-valentin est la fête préférée du directeur de Poudlard, il fallait à tout prix éviter d'être en retard!

Pour cette fête, l'effrontée décida de se vêtir dans le thème : son père, en voyage à Paris, lui avait rapporté une espèce de robe étrangement rose, recouverte d'un tissu livide de couleur saumon, mais aussi de plein de rubans, qui, par un sortilège magique, flottaient autour de Luna, tout en restant accrochés à sa petite merveille.

Lunie essaya tant bien que mal d'enfiler sa crinoline, mais, n'y arrivant pas, elle se résolut à demander à la première venue de l'aider. Ne s'attardant pas trop, elle la remercia, et les deux jeunes filles filèrent à la grande salle : elles étaient très en retard. //

- Hey, tu vas la faire à qui ta déclaration, t'as pas d'ami, et encore moins d'amoureux! - pouffa un Serpentard, non loin de Luna.

- Certainement pas à toi en tout cas.

// Elle releva la tête, lançant un regard en coin à ce gamin qui resta béat un bon bout de temps. Soudain, un grand bruit résonna et la grande porte de la salle s'ouvrit. Toutes les personnes laissèrent échapper un « waw » d'admiration, mais pas l'effrontée. Elle n'aimait pas ce genre de décorations. Et le blanc cassé était un très mauvais choix. //

- Y'a des claques qui se perdent.. - se dit elle à elle même.

// Personne ne semblait avoir entendu cette remarque, et c'est dans la joie, la bonne humeur et l'impatience que les élèves de Gryffondor - et les autres - rejoignirent leurs tables. Le directeur prit la parole. //

- SIIIIIIILEEENCEE ! Chers élèves de Poudlard, si je vous ai réuni en ce jour si solennel de la St-Valentin, ce n'est véritablement pour vous gâcher cette magnifique journée. Bien au contraire ! Vous êtes nombreux, chaque année, à vous rendre à Pré-au-Lard pour fêter ce jour béni en compagnie de votre moitié. Mais qu'en est-il de ceux qui sont seuls ? Ils sont obligés d'attendre dans leur coin comme des âmes en peine. Et c'est pour cela que, cette année, j'ai décidé qu'il en serait autrement. Aujourd'hui, vous passerez les uns après les autres sur cette estrade et vous déclarerez votre flamme à l'élu de votre coeur. Que vous soyez déjà en couple avec ou pas, qu'il soit de Poudlard ou pas. Et ne cherchez pas à trouver d'excuses, personne n'y échappera.

// Beaucoup d'élèves poussèrent des « roh nooon » ou encore des « mais c'est naze », il me semble même avoir entendu un « je préfère encore aller chez l'orthodontiste ». Curieux petit personnage. Cependant, elle n'eut pas le temps de placer sa réplique que le directeur reprit la parole, très enjoué. //

- J'invite à me rejoindre Storm Tenerezza

// Il faut croire que ce n'était même pas l'ordre alphabétique, c'est fou. La Serpentarde qui venait d'être invitée était une gamine, probablement de première année, voire deuxième. Elle ne dépassait pas le mètre trente, et était à croquer. Cependant, Luna ne s'y attarda pas, et regarda d'un oeil la personne qui allait être citée dans sa déclaration. Elle s'en mordit la lèvre d'avance et retroussa le nez - signe de grand stress chez elle.

Puis vint le tour de Cassiopée, son amie de guilde, et d'autres personnes, quelques Gryffondor, d'autres maisons, une préfète aussi, et puis.. //

- Luna Crowl, c'est votre tour.

// Il avait encore déformé son prénom, encore une fois, il avait dit Luna au lieu de Louna. C'était énervant à la longue. Casse-pieds. Et même.. //

** CHIANT. **

// Tout était pensé. Alors, l'effrontée se munit de sa baguette, puis monta sur l'estrade et lança à sa gorge un Sonorus - moins puissant que celui du directeur, évidemment. Elle toussa légèrement, se racla la gorge, et commença à parler //

- Je commence par informer à vous tous, chers élèves et même aux professeurs hein, que mon prénom se prononce LOUNA et non pas "luuuuuuna". Merci.

// Elle balaya alors de ses yeux la salle et fut prise d'un vertige qui la fit tomber à la renverse. Refusant l'aide du directeur, elle épousseta sa robe et se releva rapidement afin de poursuivre - ou bien de commencer - son discours. //

- Bon, bon, bon. Je me présente, je suis Luna.. et euh.. je suis en cinquième année à gryffondor.. passons. Je suis là pour déclarer ma flamme, or, je n'ai pas de quoi alimenter le feu donc je me contenterai de déclarer ma fumée, disons. Je suis pas douée, en déclaration ni autre trucs dans le genre, et je suis totalement contre le mariage. En fait, je suis détestable, amoureusement. Donc, donc, donc, je viens surtout demander.. euh.. bah si quelqu'un a le béguin pour moi.. qu'il se présente parce que euh.. j'oserais jamais venir vers toi mon coco. Par contre je préviens, à toi mon futur homme : si tu as une voix de casserole, pitié, évite la sérénade. Et je ne suis pas et ne serais jamais ta juliette. Oh et puis si une fille veut tenter sa chance, je suis pas contre non plus!

- Sourdinam - se hâta de dire Luna, visant sa gorge.

// Après avoir fini son étrange discours, elle se dirigea vers sa table, affrontant les regards médusés des autres élèves.. //


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Poudlard : 7e année
MessageDate du message: Jeu. 21 Fév 2013, 22:18  Répondre en citant

// Ce ne pouvait être qu’un rêve. Le nom d’Aglaé Bourbon de la Camelière ne pouvait pas avoir été appelé, ici, devant tous les élèves. Ce devait être un cauchemar, car c’était bien trop horrible pour être réel.
Ce ne pouvait être qu’un rêve et pourtant les jambes d’Aglaé répondirent à l’appel. Elles se dressèrent d’elles-mêmes et portèrent la jeune fille tremblante jusque sur l’estrade. Elle regardait les visages de ses camarades. Certains étaient hilares, d’autres terrifiés, d’autres encore curieux. Tout était précis, si précis… Est-ce qu’un cerveau endormi pouvait produire de si nombreux détails ?
Si ce n’était qu’un rêve, alors pourquoi tant de mal-être ? Pourquoi Aglaé se sentait-elle soudain aussi faible ? Pourquoi ce vide, cette impression de n’être guère plus qu’un bidon abandonné, privé de son contenu ? Cette douleur sourde dans le ventre, comme des mots rentrés hésitant à sortir ? //

- Mademoiselle Bourbon de la Camelière ? Nous attendons !

// Cela ressemblait à la voix du Directeur. Qu’attendait-il ? Une déclaration d’amour, oui. Tout était flou, si flou dans l’esprit d’Aglaé. Tout se mélangeait sous l’effet de la terreur sourde, cette angoisse de l’enfant que l’on traîne chez l’orthodontiste, cette peur née des profondeurs de soi qui annihile toute conscience.
Il fallait parler mais Aglaé ne pouvait prononcer un mot. Elle voulait seulement se réveiller. Se rendre compte qu’elle était dans son lit, au sommet de la Tour de Gryffondor, et oublier ce cauchemar. Oublier qu’elle était seule, debout sur une estrade devant la moitié de son école, et qu’elle allait devoir révéler le fond de son cœur, la partie d’elle-même qu’elle avait enfouie depuis son enfance. //

- Mademoiselle Bourbon de la Camelière, si vous ne faites pas votre déclaration immédiatement, je retire 10 points à Gryffondor !

// Bizarrement, ce fut cette considération si bassement matérielle qui provoqua un déclic dans le cerveau d’Aglaé. Un lambeau de voix commença à sortir de sa bouche, comme un crustacé s’extirpant péniblement de sa coquille : //

- J’ai en moi de l’amour, une quantité d’amour que personne ici ne peut se représenter…

// La partie sensée de l’esprit d’Aglaé rua brusquement, et tenta de retenir la confession qui commençait. Mais ce n’était plus possible. La machine était lancée, maintenant, elle ne s’arrêterait pas. Rêve ou pas, Aglaé allait les dire, ces mots qu’elle méditait parfois le soir, seule, la nuit, lorsqu’elle se sentait si triste qu’elle ne pouvait que les assembler pour éviter de fondre en sanglots. Rêve ou pas, elle irait au bout, c’était la seule solution, la seule voie possible à présent. //

- …Un amour qui presse si fort les parois de mon cœur que j’en ai mal. Car cet amour voudrait déborder. Il voudrait s’épancher, couler vers l'extérieur, l'adoucir de sa tendre prévenance et s’enrichir du contact de l’Autre. Mais mon drame est de n’aimer personne. Ce qui revient à aimer tout le monde.
Je m’explique. Dès que je vois quelqu’un - un garçon ! - je me prends à rêver. Les mêmes questions reviennent : pourrait-il y avoir quelque chose entre nous ? Il m’a souri, est-ce un signe ? Mon cœur s’emballe, pourquoi ? Ces constructions bâties sur du sable peuvent s’élever très haut : il m’arrive régulièrement de penser à ce que pourrait être mon
mariage avec un quasi-inconnu qui, éclairé par la lumière des circonstances, me semble être le ponton auquel la barque de mes sentiments souhaite s’arrimer.
Loin des yeux, loin du cœur, dit-on… Et ainsi, ces constructions s’effondrent aussitôt que la personne qui les a suscitées s’est éloignée. C’est une douleur toujours répétée, une sorte de malédiction. On parle souvent des tourments de la passion, moi, je vous dis que ceux de l’incertitude sont bien pires : celui qui a rencontré l’élu de son cœur entrevoit au moins le chemin menant à son apaisement…
Mais c’est une déclaration et non une dissertation qui m’a été demandée. Je voudrais donc vous parler de mon dernier « coup de foudre », si le mot est approprié pour désigner quelque chose qui se répète toutes les semaines, tous les jours, voire même toutes les heures.
Vendredi dernier, j’étais allée étudier à la Bibliothèque. J’avais besoin d’un livre de Divination très précis, qui se trouvait malheureusement sur une étagère trop élevée pour ma petite taille. J’ai donc tourné la tête, espérant que quelqu’un vienne à mon aide. Et il était là. Je ne connais même pas son nom. Il était grand, suffisamment grand pour attraper le livre que je regardais. Il avait de grands yeux bleu-gris, suffisamment beaux pour que je veuille y plonger lorsqu’il m’a tendu l’objet que je convoitais avec un sourire. J’ai bredouillé un vague remerciement et je l’ai regardé s’éloigner. J’ai vu ses cheveux noirs s’agiter à chaque pas qu’il faisait. J’ai vu son écharpe de Serpentard pendre dans son dos, comme la matérialisation de l’impression persistante qu’il me laissait.
Et, je vous le répète, c’est pour moi un parfait inconnu, dont j’ignore jusqu’au nom, mais cette rencontre si anodine me tourmente.


// Le temps sembla ralentir. Aglaé, regardant en direction de la table de Serpentard, croisa le regard de l’inconnu de la Bibliothèque. Elle se sentit rougir. Lui, en tout cas, dût la reconnaître, puisqu’il détourna vivement la tête. Trop vivement, même. Un de ses camarades le remarqua et cria en effet : //

- Mais, c’est Wyvern !

// Le sang battait aux tempes d’Aglaé, déformant tous les sons, comme si elle était plongée dans un aquarium. Mais ce n’était pas un rêve, elle en était persuadée, désormais. Seule la réalité pouvait la blesser autant. Son propre cerveau ne pouvait pas avoir conçu des chimères aussi vicieuses, ne pouvait pas s'imposer à lui-même cette torture.
Tenant à peine sur ses jambes, sa voix, éraillée d’avoir trop parlé, rendant un son comparable au fond d’une casserole qu’on racle, Aglaé trouva cependant la force de dire : //

- Wyvern… C’est donc Wyvern que tu t’appelais… Je suis désolée, tu sais. Que cela se soit passé ainsi. Cela doit être horriblement gênant pour toi. Et dire que si l’on m’avait envoyée sur cette estrade il y a une semaine, ou dans quelques jours, j’aurais prononcé un tout autre nom, probablement. Mais c’est ainsi. C’est le hasard. Une rencontre improbable, au mauvais moment. Désolée.

// Aglaé voulut faire un pas pour regagner sa place, soulagée d’en avoir enfin terminé, terriblement fragilisée par l‘ouverture brusque de son coeur. Mais ce qui, en elle, lui avait permis de tenir debout jusque là, disparut tout d’un coup. Elle s’effondra sur l’estrade. Ses yeux se fermèrent malgré elle et elle se sentit emportée vers le noir qui se créait dans son esprit… //

** Puissé-je ne jamais plus me réveiller… **

// Telle fut sa dernière pensée avant de sombrer dans l'inconscience où, peut-être, les rêves, eux, se montreraient bienveillants envers elle... //


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Isara

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 24 Fév 2013, 22:54  Répondre en citant

// La journée commençait bien mal pour la jeune Serdaigle. Elle se réveillait à la suite d'un cauchemars effrayant sur son orthodontiste, celui qu'elle avait vu juste avant d'intégrer Poudlard. Elle n'était pas passé loin de porter un de ses horribles appareils dentaires qu'avaient les moldus. Heureusement, elle y avait échappé de justesse en découvrant la magie. Elle se demandait ce qui avait bien pu la refaire penser à tout ça.

La cinquième année se secoua la tête pour se sortir toutes ces affreuses images de la tête et se leva. Elle s'habilla rapidement et c'est en voyant du rose, un peu partout qu'elle se rappela qu'aujourd'hui était le jour de la St Valentin. Elle aurait du se réjouir, après tout, elle n'était pas seule et elle aimait passionnément la crevette comme ils s'amusaient à l'appeler dans la guilde. Sauf que "l'adorable crustacé" qui lui servait de compagnon était une tête de mule doublé d'un macho. Pour lui, une femme était désignée d'office aux casseroles et au ménage. Et Isa était tout sauf une ménagère. De plus, alors qu'en cette période ils fêtaient leur un an de couple, la Bleue-et-Bronze avait plutôt l'impression qu'ils approchaient de la fin, ce qui la terrifiait. Pour elle, leur relation n'était pas une bagatelle, loin de là mais elle se demandait de plus en plus ce qu'il en était pour Nuno.

C'est morose qu'elle se dirigea vers la Grande Salle. Elle s'assit à la table de sa maison, à côté de Nuno, une habitude plus qu'autre chose. Elle écouta d'une oreille distraite le directeur. //

** Une déclaration ? Tiens, je me demande comment Nuno va s'en sortir, lui qui est incapable de dire "Je t'aime" et qui trouve que la St Valentin est BIDON... **

// Elle, elle n'était pas inquiète, au contraire, cela tombait bien. C'était un bon moyen d'ouvrir son cœur et de lâchait un peu de pression. Elle attendit donc patiemment son tour, écoutant à peine les autres, perdue dans ses pensées. //

- J'invite à venir me rejoindre Sara Ster.

// L'aiglonne fit la grimace, la plupart de ses professeurs l'appelaient bien Isadora mais le Directeur, lui gardait son premier prénom. Elle s'avança sure d'elle, elle savait ce qu'elle allait dire, elle avait tellement de mots qui ne demandaient qu'à sortir. Cet événement lui donnait l'occasion qu'elle attendait. //

- Nuno... J'ai tellement de chose à te dire et si peu de mot qui conviennent. Où sont passés les mots doux, les attentions, le garçon romantique que tu étais quand tu m'as séduite. J'ai fait bien des erreurs, mais tu es autant responsable que moi. Ton éloignement me tue à petit feu. Joues-tu avec moi ? Ne comprends-tu pas ou au contraire as-tu bien trop compris que je t'aimerais quoique tu fasses ?
Depuis toute petite, je rêve de mariage, depuis que je te connais j'en rêve toujours mais avec toi et uniquement toi. Tu sais aussi combien j'aimerais avoir des enfants et tu sais que je voudrais que tu en sois le père.
Tu dis tenir à moi, alors pourquoi ? Pourquoi ne me dis-tu pas je t'aime ? Où sont passés le "ma princesse", le "mon coeur" ? Pourquoi me fais-tu autant souffrir ?
Et le pire, dans tout ça, c'est que je t'aime réellement et que je pense que toi aussi, alors pourquoi se faire autant de mal ?
Si tu ne l'as pas encore compris, je le répète et ce autant de fois qu'il le faudra. Tu es le seul qui compte pour moi, tu es tout pour moi, ma joie de vivre, mon soleil. Sans toi, ma vie est vide de sens, mon ciel obscurcit par les nuages.
Alors je t'en prie, pour nous, pour moi, redeviens celui que tu étais ! Pour que je puisse de nouveau attendre impatiemment que tu me demandes d'être ta femme. Je connais la réponse que je te donnerais, mais quel intérêt si tu ne poses pas la question ?


// Isa reprit son souffle, planta son beau regard dans les yeux de celui qu'elle considérait comme son prince, lui adressa un sourire triste. Une larme coula doucement sur sa joue, elle n'y prêta pas attention. //

- En ce jour de St Valentin, période au combien précieuse à mes yeux et j'espérais aux tiens, je te le demande, veux-tu être mon Valentin ? Veux-tu encore de moi à tes côtés ?

// La jeune fille ne se sentait pas d'affronter son condisciple de suite et devant tous les autres élèves. Elle reprit donc place à l'autre bout de la table, loin de lui. Elle respira profondément pour essayer de se calmer, mais ça ne marcha pas. elle était toujours aussi bouleversé. Si elle avait été distraite avant sa déclaration maintenant elle était totalement inattentive. //


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Flambya

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 24 Fév 2013, 23:59  Répondre en citant

// Eileen sortit des cachots la tête encore un peu embrumée. Elle avait passé la moitié de la nuit à réviser ses cours d'Etude des Moldus. Pas que cette matière la passionnait pour qu'elle la poursuive même en ASPIC, mais elle avait bien du faire quelques... concessions avec ses parents. Toutefois, à quoi ça lui servirait d'apprendre toutes choses plus qu'inutiles sur les moldus ? Ils étaient d'un bizarre... Après tout le dentiste ne leur suffisait plus pour se faire charcuter la bouche, ils étaient passés à l’orthodontiste qui lui vous redressez les dents. Elle ne pu s'empêcher de penser que ces moldus ne savaient plus quoi inventer.
Elle se dirigeait vers la Grande Salle dans l'intention de prendre son petit-déjeuner quand elle fut bousculer par de minuscules personnes, sûrement des crevettes de première année.
Et fut prise d'une violente envie de meurtre à leur égard. On ne la bousculait pas ! Elle se contenta de les toiser d'un regard noir, jusqu'à ce qu'ils marmonnent des excuses en s'éloignant à grande vitesse. Ils ne devaient pas avoir envie de passer à la casserole finalement et savaient peut-être encore ce qu'était le respect.
En arrivant dans la Grande Salle les décorations affichées lui rappelèrent quel jour on était. La Saint Valentin... Elle avait beau aimer à la folie, cette fête ne lui inspirait que mépris.
Les cadeaux bidons, les futiles déclarations de gamins la dégoûtait. Ce n'était pour elle qu'une fête commerciale. Malgré tout elle devait avouer, que son ressenti était aussi peut-être du au fait qu'elle était seule.
C'est alors qu'elle était en train de déjeuner tranquillement assise à côté de Gabriel comme à son habitude, qu'elle entendit le Directeur faire un discours qui l'abasourdit. Ils devaient tous faire une déclaration ?! Sans blague ?
Apparemment oui, c'était tout ce qu'il y a de plus sérieux.
Elle entendit les autres faire les leurs, et si elle écouta avec plus ou moins d'attention, elle ne put s'empêcher d'éprouver une certaine condescendance. Beaucoup n'étaient même pas sérieux !

Puis enfin vint son tour quand elle entendit le Directeur l'appeler. //

- J'invite à venir me rejoindre... Eileen Risley !

//Eileen se leva et rejoignit tranquillement l'estrade. Elle n'avait pas spécialement d'appréhension. Elle n'avait pas peur de dévoiler ses sentiments si forts qu'elle éprouvait pour lui. Elle n'en aurait jamais honte en tout cas. Et si tous voulaient être témoin de sa passion, qu'ils le soient ! Qu'ils admirent, puisqu'ils ne pourraient jamais comprendre. //

Arkandias, ces quelques mots sont pour toi. Entends les, comprends les.
Je ne sais pas si je suis celle que tu veux, mais je serais celle qu'il te faut. Parce que je veux l’être. Laisse-moi être ton soutien, ton ombre et ta lumière. Ton sourire, ta joie et tes larmes. Laisse-moi t’empêcher de sombrer dans cette folie, dans cette haine. Garde ta chaleur, continue à la partager, je serais là. Laisse-moi porter le poids de cette vie, pour toi. Laisse-moi alléger ton fardeau. Je veux être à tes côtés, parce que personne d’autre ne saura te comprendre comme je te comprends. Personne ne saura t’aimer, comme je t’aime. Un amour fou et dangereux pour les autres, parce que toi seul a de l’importance à mes yeux. Laisse-moi me salir les mains à ta place et continue de rêver. Idéaliste, et utopiste, sois le à ta guise. Rêve ce monde parfait pour nous, je le bâtirais de mes mains, pierre après pierre s’il le faut. Laisse-moi combler tes vides et tes manques, comprendre ce qu’il te faut, avant toi. Je ne rêve pas mariage, comment vouloir brider un être libre comme toi ? Qui oserait briser ces ailes qui te laissent flirter avec le firmament. Ensemble tout nous est permis. Allons chanter avec les étoiles et danser avec le vent. Regarde-moi, pense à moi comme tu m’obsèdes, et sers-toi de moi, si tel est ton désir. Je veux être celle qui pourra marcher à côté de toi, avec la fierté qui est la nôtre, sans jamais baisser les yeux. N’ayons honte de rien, le pire des actes est beau si c’est toi qui l’accompli. Laisse-moi te guider, fais-moi confiance et je resterais fidèle, à tes côtés. Tes faiblesses seront miennes, tes douleurs je te les volerais, pour que jamais tu ne plies. Je te donne tout ce que j’ai, sans restriction aucune, pour toi rien ne m’est impossible.

Comprends ces quelques mots, bien faible hommage de l’amour que je te porte. Ridicules, sont ces quelques phrases qui laissent à peine entrevoir l’immensité des sentiments qui sont miens.

Un jour tu auras le monde à tes pieds, mais aujourd’hui j’y dépose mon amour. Fais en ce que tu veux, mais laisse-moi te protéger et t’aimer.


//Eileen fixa la salle avec un sérieux qui ne détonnait pas chez elle, mais pour la première fois pour beaucoup, ils voyaient une flamme dansait dans ses yeux. Cette passion que lui inspirait Arkandias. //


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Lun. 25 Fév 2013, 00:00) ; édité 2 fois

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