Hiboux Nomade Notes
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[Event] Pumpkins vs Ghosts

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Auteur Message
Mélédia de Tourmente

Personnage
Non Joueur





MessageDate du message: Dim. 27 Oct 2013, 01:53  Répondre en citant



    // Quel étrange Halloween que celui de cette année ! En effet, personne ne s'attendait à voir les esprits revenir pour les hanter. Certes, les habitants du château avaient déjà l'habitude de vivre avec des fantômes, mais jamais avec des esprits venus d'on-ne-sait où et pour on-ne-sait quelle raison.
    De plus, la plupart de ces ectoplasmes ne sont pas vraiment... Comment dire ? Très amicaux. Même Peeves passe pour un enfant de chœur à côté d'eux.

    Au début, les professeurs arrivaient assez facilement à les maîtriser, mais plus le temps passait, plus il en apparaissait. Et pour finir, les enseignants se retrouvèrent complètement débordés. Quand ils en attrapaient un, dix autres émergeaient du néant.

    Chacun réfléchissait à une solution qui leur permettrait d'éradiquer une bonne fois pour toutes ces poltergeists. Et après des heures et des heures de cogitation, une idée germa dans l'esprit de Mélédia de Tourmente. //

    ** Mais pourquoi ne pas se servir des élèves ?! **

    // Cette dernière était certaine d'avoir trouvé LA solution à tous leurs problèmes. De plus, ça ne la dérangerait aucunement si un ou deux étudiants perdaient la vie au passage.

    Ni une, ni deux, après avoir averti ses collègues de son projet, elle se dirigea vers la Grande Salle. Tous les élèves y avaient été réunis afin de pouvoir mieux les protéger.
    Etant celle qu'elle est, elle monta carrément sur la table des professeurs. //

    ** Quoi de mieux pour attirer toute l'attention ?! **

    // Puis, une fois que tous les élèves eurent tournés leur visage vers leur professeur, Mélédia pointa sa baguette vers sa gorge et s'appliqua un Sonorus. //

    - Chers élèves ! Comme vous avez pu le remarquer, les temps sont durs ! Les esprits sont de plus en plus nombreux et malgré toute notre bonne volonté, nous n'arrivons pas à les vaincre.

    // La harpie inspira doucement. Cette inspiration était, bien entendu, plus théâtrale que vitale. //

    - Mais... Je dis bien, MAIS ! J'ai eu une révélation ! Ces spectres sont certes nombreux, mais beaucoup moins que vous ! Donc vous allez devoir prendre votre courage à deux mains et nous aider.

    // A peine sa phrase fut-elle finie que les élèves se regardèrent déjà entre eux pour voir dans les yeux de leurs amis s'ils avaient bien compris ce que leur demandait leur professeur.

    Mélédia, quant à elle, était sur un petit nuage. Rien n'aurait pu ternir le magnifique sourire qu'elle arborait. Son plan était parfait. Une forte dose de métamorphose et peut-être, quelques élèves en moins. C'était un bon jour pour elle.

    Tout à coup, un fort couinement se fit entendre à la droite de la salle. Effaçant son sourire pour le remplacer par un méchant rictus, la professeur de Métamorphose se tourna vers l'élève qui venait de chouiner. //

    - Mademoiselle Cartwright, pourquoi ne suis-je pas étonnée ? Rah, vous avez déjà peur de votre ombre. Alors si des fantômes sont impliqués, je n'imagine même pas votre frayeur. Au moins, vous ne me manquerez pas, fit Mélédia, tout en collant un sourire en coin sadique sur son visage. Trève de bavardage ! Soyez attentifs, je ne me répéterai pas.
    D'ici quelques minutes, les autres professeurs apporteront un chargement de citrouilles. Je les ai ensorcelées, afin qu'elles puissent vous servir de réceptacle. Hum, vous savez, au moins, ce que veut dire réceptacle, n'est-ce pas ?


    // Quand bien même certains élèves n'auraient pas su ce que voulait dire ce mot, aucun n'aurait été assez fou pour lui en demander la définition. //

    - Grâce à ces citrouilles, vous pourrez attraper et y enfermer un esprit. Cependant, pour qu'elles soient... Plus résistantes, dirons-nous, vous devez les trancher. Et pour les imbéciles, trancher veut dire les décorer ! Si j'en vois un seul partir à la chasse aux fantômes sans avoir découper sa citrouille, je le pends par les pieds en haut de la Tour d'Astronomie ! Me suis-je bien fait comprendre ?

    // Ayant trop peur de leur enseignante, tous les élèves opinèrent frénétiquement du chef. //

    - Bon, alors, qu'est-ce que vous attendez pour vous y mettre ?


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 27 Oct 2013, 23:09  Répondre en citant

[RP Cassiopée O'Neill]


// L’œil brillant d'anticipation, Cassiopée fixait Mélédia de Tourmente comme d'autres regardent une idole. Même son bras blessé lui semblait plus léger, plus fort, prêt à affronter tous les défis. //

- Métamorphoser une citrouille. Ou mieux, la faire grandir et l'alléger en même temps. Faire de ma citrouille un ballon qui capturerait les mauvais esprits... Elle murmurait tout doucement, une lueur folle dans les yeux.

// Les deux Serdaigle à sa droite la regardait avec autant d'appréhension qu'ils regardaient leur professeure. Avec un peu de panique et une forte dose de terreur. Et Cassiopée était ravie de cet état de fait. Cela lui rappelait avec délice la torture (toute gentille) des élèves de première année de Poudlard.

Détournant leur regard un instant, car de Tourmente leur promettait mille et une horreur. //

- Grâce à ces citrouilles, vous pourrez attraper et y enfermer un esprit. Cependant, pour qu'elles soient... Plus résistantes, dirons-nous, vous devez les trancher. Et pour les imbéciles, trancher veut dire les décorer ! Si j'en vois un seul partir à la chasse aux fantômes sans avoir découper sa citrouille, je le pends par les pieds en haut de la Tour d'Astronomie ! Me suis-je bien fait comprendre ?

//Oh, elle avait osé, la menace toute douce. Dire qu'il n'y avait pas une semaine, elle avait juré de leur arracher les viscères grâce à ses ongles. Elle était vraiment trop charmante en période d'Halloween.

Cassiopée O'Neill vit le regard fier de sa professeure de métamorphose se poser sur elle un instant et elle osa lui faire un sourire. Un mouvement de tête brusque lui répondit mais elle aurait juré y voir un peu de bonté.

Ahhhh, qu'il était bon d'avoir de merveilleux professeurs compétents. //

- Bon, alors, qu'est-ce que vous attendez pour vous y mettre ?

//Ni une ni deux, Cassiopée fit voleter une citrouille vers elle. Elle se posa en douceur devant elle sur la longue table des Serdaigle. Bien sûr, il n'y avait sur la table que quelques couteaux, pour les malheureux qui voudraient s'y risquer ainsi que quelques accessoires.

Devant toujours se passer de son bras droit, elle qui était pourtant droitière, elle se concentra en attrapant sa baguette.

Il fallait être prudent avec les sorts de découpe. On ne savait jamais vraiment quel regrettable accident pouvait survenir. Une oreille coupée peut-être.

Elle fit un sourire d'excuse après son premier sort. Son vis-à-vis avait manqué de peu la décapitation et son sort avait fini par découper son chapeau. Diable, il s'était baissé un fameux coup pour éviter le sort. //

- Je te promets de faire plus attention.

//Comprenant le message, le serdaigle changea de place.

Cassiopée reprit son travail. Bon, commencer par le commencement. Faire gonfler la citrouille. La rendre légère et résistante. Une texture entre le cristal et le caramel craquant. Un sort ou deux plus tard, la citrouille avait triplé de volume, éloignant ses voisins les plus directs à la table. Elle avait même poussé le crime jusqu'à ricaner doucement. Voilà qui était mieux, elle avait désormais toute la place nécessaire pour son art.

Alléger la structure. Déjà, l'évider. C'était si évident. Se mettant debout pour y parvenir, elle lança un nouveau sortilège de découpe qui fit une jolie entaille circulaire au-dessus de la cucurbitacée.

Un ou deux sortilège pour vider la bête. Parfait.

Avant de la faire voler... Hum.

Oui. Il fallait faire une découpe originale.

Oh. Et elle avait le modèle idéal pour ça.

Elle commença par de grands yeux en amande. Oui, comme ça. A la fois familier mais inquiétant. Et si les esprits avaient un minimum de jugeote, ils comprendraient directement leur malheur.

Et puis, un sourire discret. Une ligne mince mais présente. Presque mystique en fait.

Et le meilleur commençait.

Elle lança un sort sur le chapeau de la cucurbitacée pour en faire sortir des fils d'argent, lisses et doux. Capturant la lumière à chaque instant. Hypnotisant l'entourage.

Et sur chaque côté de la citrouille, Cassiopée fit pousser deux longues ailes. Fines et délicates, aux pennes lumineuses et argentées elles-aussi.

Un hoquet de stupeur parcourut les rangs de Serdaigle.

**Et oui, j'ose. J'ose rendre hommage. J'ose montrer mon talent de métamorphose! Oui! Et maintenant, le grand final.**

Elle se concentra, quelques instants. Peut-être un peu plus. Il fallait que cela soit parfait.

Et là, sous les murmures de la foule, sa citrouille prit son envol. Elle volait, seule tout en restant à proximité de Cassiopée O'Neill. //

- Je crois que je suis prête. Ma citrouille de Tourmente est parfaite pour s'attaquer aux pires esprits de Poudlard! Et ce soir, nous aurons notre banquet aux mille et un délices! Oui! Je veux manger ce qu'il y a de meilleur!

//Comme si elle comprenait ce que la jeune O'Neill disait, la citrouille battit des ailes férocement. Et lorsque Cassiopée se leva pour sortir, elle la suivit.

L'aventure commençait! //


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Joueuse


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Guilde : Special Circumstances
Maison : Gryffondor
Poudlard : 2e année
MessageDate du message: Mer. 30 Oct 2013, 11:26  Répondre en citant

// Ce matin, à son réveil, la rouge-et-or constata qu'il n'y avait absolument personne dans le dortoir des filles. Pour être sûre que personne n'était mort, elle était descendue vérifier la salle commune. Vide. //

** Je me demande quelle heure il peut être ! **

// Elle s'habilla, puis se prépara à franchir le tableau de la grosse dame, lorsqu'elle se souvint que ce jour était spécial. En effet, c'était Halloween, le jour des esprits et des monstres revenus de l'au-delà pour vous hanter, et cetera. Bien qu'elle y mette de la bonne volonté, la cinquième année croyait dur comme faire aux fantômes, et ils l'effrayaient au plus haut point ! Elle devrait prendre son courage à deux mains, et même à deux pieds, puisque, aujourd'hui, il y aurait surement un évènement spécial organisé par les profes.. //

** Mais oui, les professeurs ! Ils sont en salle commune et je suis fichtrement en retard.. Zut, mince, et autres flûtes, il faut que je trouve une tenue appropriée ! **

// En remontant dans son dortoir, elle farfouilla un peu dans ses valises toujours pas défaites, mais totalement en vrac, et finit par trouver une robe qui fasse assez moyen-âge, maison hantée et compagnie. Elle se saisit de la crinoline en premier, et bougea tous ses membres pour enfin réussir à l'enfiler, puis enfin la robe, et les bottes victoriennes noires. //

** Parée pour la destruction.. **

// La lionne courut dans le château, avec ses bottes à talons. Ces dernières étaient très glissantes, et Luna avait beaucoup de mal à ne pas tomber. Elle trébuchait tout de même régulièrement sur le sol, et finit cependant par arriver dans la grande salle. Elle se prépara à se faire discrète, car elle entendait déjà la voix de l'horrible de Tourmente. Plus elle s'approchait, et plus sa voix devenait tonitruante. //

- esprits.. plus.. plus.. nombreux.. malgré .. notre bonne volonté, nous n'arrivons pas à les vaincre.

// La rouge-et-or poussa la porte doucement, et entra. Seul quelques élèves avaient tourné la tête, les autres étant bien trop captivés par leur professeure de métamorphose. Alors, la lionne prit place à la table des Gryffondor, puis fit un petit signe de la main à Aglaé Bourbon de la Camelière, avant de se replonger totalement dans le discours passionnant - ou pas - de madame de Tourmente //

- Mais... Je dis bien, MAIS ! J'ai eu une révélation ! Ces spectres sont certes nombreux, mais beaucoup moins que vous ! Donc vous allez devoir prendre votre courage à deux mains et nous aider.

// La cinquième année haussa un sourcil. Elle ne comprenait rien, mais avait entendu le mot courage. Elle paniqua, mais elle n'était pas la seule, car une élève fit un gémissement étrange semblable au couinement d'un chien à qui on aurait fait mal //

- Mademoiselle Cartwright, pourquoi ne suis-je pas étonnée ? Rah, vous avez déjà peur de votre ombre. Alors si des fantômes sont impliqués, je n'imagine même pas votre frayeur. Au moins, vous ne me manquerez pas. Trève de bavardage ! Soyez attentifs, je ne me répéterai pas.

// Luna déglutit. Elle flippait, c'était le mot. Et la professeure de métamorphose n'avait pas l'air de s'inquiéter plus que ça pour ses élèves. Elle comptait carrément les utiliser. C'était affreux, inhumain. C'était une harpie, forcément, c'est plus compliqué pour elle, d'agir humainement. //

- D'ici quelques minutes, les autres professeurs apporteront un chargement de citrouilles. Je les ai ensorcelées, afin qu'elles puissent vous servir de réceptacle. Hum, vous savez, au moins, ce que veut dire réceptacle, n'est-ce pas ?

** Bah non, non, on est des paumés qui n'ont jamais ouvert un livre de leur vie.. Bien sur que oui, on sait. Euh, moi je sais en tout cas. **

// Elle regarda autour d'elle.. en effet, plusieurs élèves semblaient se demander ce qu'était un réceptacle, mais aucun d'eux n'osa réagir, de peur d'affronter le regard de la grande Mélédia. //

- Grâce à ces citrouilles, vous pourrez attraper et y enfermer un esprit. Cependant, pour qu'elles soient... Plus résistantes, dirons-nous, vous devez les trancher..

** Pas compliqué de couper une citrouille en lamelles **

.. Et pour les imbéciles, trancher veut dire les décorer !

** Oups. **

- Si j'en vois un seul partir à la chasse aux fantômes sans avoir découpé sa citrouille, je le pends par les pieds en haut de la Tour d'Astronomie ! Me suis-je bien fait comprendre ?

// Lunie hocha la tête, et se mit au travail. Elle se saisit d'un couteau pour commencer, mais la voix de la professeure, qui demandait aux élèves de se mettre au travail, la fit sursauter, et lâcher le couteau qui lui ouvra un peu la peau au niveau de l'avant bras. Elle saignait. Peut-être qu'un vampire traînait dans le coin et allait la dévorer. Après tout, c'était Halloween.

Pour commencer sa « tranche », Lunie se hasarda à faire un trou sur le dessus de la citrouille, découpant au passage la liane verte étrange qui poussait sur le dessus de la cucurbitacée orange. Première étape terminée ! Ensuite, elle trouva par hasard des tiges de fer, qu'elle utilisa pour les enfoncer sur les bords du trou, fait en haut du légume. Elle planta sur le dessus la découpe faite précédemment, ce qui faisait un peu comme un réhausseur à liane de citrouille.

Ensuite, du bout de sa baguette, elle dessina - en creusant légèrement la citrouille, sans pour autant la trouer - des chauves souris, des chats, des fantômes, et même des citrouilles, sans oublier les fameux vampires qui l'effrayaient tant. Elle poursuivit en écrivant « Luna » sur sa citrouille. Puis elle fit deux trous, et fit apparaître un pot de peinture rouge foncé pour dessiner du sang autour des trous. Ils étaient censés représenter une morsure de vampire dans l'arrière-crâne, mais c'était plutôt raté.. Haussant les épaules, elle continua.

Il y avait des bougies, sur la table. L'une d'entre elles étaient éteinte, alors Luna s'en saisit, puis elle lança un sort pour que celle-ci s'allume. Elle plaça ensuite la bougie dans la citrouille, espérant que cette dernière ne prenne pas feu.

Par pure précaution, elle lança un sortilège de ligotage sur les quatre tiges de fer. En effet, si elle tenait la citrouille par la tige verte, il y avait un risque qu'elle tombe. Et puis les lianes rendaient très beau, ça faisait plus naturel.

Elle ajouta un sortilège qui anima sa citrouille. Celle-ci faisait plus vivante, bien qu'elle ne soit pas réelle, elle avait plus de couleurs et il m'a semblé qu'elle bougeait, mais comme personne ne m'a demandé ce que je pensais de la scène, je vais me contenter de commenter.

Pour finir, elle fit les traditionnels yeux, puis la bouche de sa citrouille.. malheureusement, échec total. La citrouille avait l'air incroyablement mignonne avec son regard doux et inexpressif. //

** Je suis vraiment nulle. **

// Après une palmface monumentale, elle regarda autour d'elle et constata que personne encore n'avait fini. Elle se résigna a attendre la deuxième étape, espérant que celle-ci soit plus simple que de faire une citrouille effrayante. En la regardant de plus près, elle constata que ses motifs devenus orange clairs n'étaient vraiment pas mal.. mais le reste.. affreux. //


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MessageDate du message: Jeu. 31 Oct 2013, 21:45  Répondre en citant

- Ne t’inquiète pas, Willie, je suis sûre que les professeurs vont trouver une solution !

// Aglaé, endossant à plein son rôle de préfète, tentait de rassurer les plus jeunes élèves de Gryffondor sur la situation actuelle : la présence d’esprits dans le château les terrifiait, et le rassemblement solennel dans la Grande Salle qui venait d’avoir lieu n’aidait en rien à les calmer. Et même ici, l’atmosphère n’était pas sûre. Au loin, les jeunes sorciers pouvaient entendre le râle lugubre de certains spectres. Ce dernier fut soudain masqué par le murmure d’étonnement d’une bonne partie des élèves : Mélédia de Tourmente venait de sauter sur la table des professeurs : //

- Chers élèves ! Comme vous avez pu le remarquer, les temps sont durs ! Les esprits sont de plus en plus nombreux et malgré toute notre bonne volonté, nous n'arrivons pas à les vaincre. Mais... Je dis bien, MAIS ! J'ai eu une révélation ! Ces spectres sont certes nombreux, mais beaucoup moins que vous ! Donc vous allez devoir prendre votre courage à deux mains et nous aider.

// A une autre table, une élève couina de terreur. Aglaé compatit : n’importe lequel des élèves de première année assis autour d’elle aurait pu réagir de la sorte… Mais demander de la sympathie à Mélédia de Tourmente, c’était trop exiger d’elle : //

- Mademoiselle Cartwright, pourquoi ne suis-je pas étonnée ? Rah, vous avez déjà peur de votre ombre. Alors si des fantômes sont impliqués, je n'imagine même pas votre frayeur.

** Je crois que c’est surtout vous qui la terrifiez, professeur… **

// Aglaé ne pouvait pas se permettre de faire une telle remarque à voix haute, mais elle n’en pensait pas moins. La harpie poursuivit son explication : //

- Au moins, vous ne me manquerez pas. Trève de bavardage ! Soyez attentifs, je ne me répéterai pas. D'ici quelques minutes, les autres professeurs apporteront un chargement de citrouilles. Je les ai ensorcelées, afin qu'elles puissent vous servir de réceptacle. Hum, vous savez, au moins, ce que veut dire réceptacle, n'est-ce pas ?

** Nous ne sommes pas stupides, quoi que vous puissiez en penser… **

- Grâce à ces citrouilles, vous pourrez attraper et y enfermer un esprit. Cependant, pour qu'elles soient... Plus résistantes, dirons-nous, vous devez les trancher. Et pour les imbéciles, trancher veut dire les décorer ! Si j'en vois un seul partir à la chasse aux fantômes sans avoir découper sa citrouille, je le pends par les pieds en haut de la Tour d'Astronomie ! Me suis-je bien fait comprendre ?

- Oui, professeur !


// Aglaé répondit comme une élève modèle, afin de montrer l’exemple aux plus jeunes des camarades qui l’entouraient. //

- Bon, alors, qu'est-ce que vous attendez pour vous y mettre ?

** Hum… Que vous vous taisiez… **


// L’attitude de Mélédia de Tourmente ne mettait que peu de temps à l’agacer. Mais elle avait raison, il fallait se débarasser des esprits qui hantaient le château. En attendant que le professeur Hy, qui distribuait des citrouilles à la table de Gryffondor, arrive jusqu’à sa place, Aglaé fouilla dans sa sacoche pour attraper le couteau qui lui servait en cours de Potions : il lui serait bien utile pour trancher sa citrouille ! Elle invita les élèves qui l’entouraient à faire de même.
Quand elle fut en possession de sa cucurbitacée, elle sourit et expliqua à la ronde : //

- Faites comme moi. Prenez votre couteau et commencez par faire un cercle autour de la tige de votre citrouille : par l’ouverture ainsi pratiquée, vous pourrez retirer la pulpe orange qui se trouve à l’intérieur !

// Elle joignit aussitôt le geste à la parole : heureusement qu’elle avait déjà tranché une citrouille à Beauxbâtons, sinon, elle aurait probablement abîmé son support ! Lorsqu’elle eut retiré la tige, elle apprit à ses camarades un autre truc qu’on lui avait montré en France : //

- Les Moldus enlèvent ensuite la pulpe à la main, mais c’est très salissant, et cela prend du temps. En plus, ce n’est pas le plus drôle, c’est mécanique, il n’y a pas à laisser parler sa créativité. Alors que nous autres sorciers, nous avons un sort pour faire des citrouilles bien propres. TERGEO !

// Aglaé, la baguette dirigée vers le trou qu’elle venait de percer, faisait des petits ronds avec son instrument magique, comme si elle touillait l’air : cela lui permettait de retirer la pulpe de manière uniforme, et le plus proprement possible. Les plus jeunes des élèves autour d’elle, cependant, ne rencontraient pas le même succès : un petit brun de première année lança un Tergeo trop vigoureux et se prit un jet de pulpe dans l’œil, ce qui fit éclater de rire tous ses petits camarades. //

** Au moins, ils ne pensent plus aux spectres qui les entourent… **

// Elle vérifia du coin de l’œil que le petit brun avait trouvé une serviette avant de se reconcentrer sur sa citrouille. Elle fut cependant interrompue par Willie, la jeune élève qui se trouvait assise en face d’elle, qui lui demanda : //

- Dis, Aglaé, qu’est-ce qu’il faut faire, à présent ?

- Ca, je ne peux pas te le dire, Willie ! C’est à toi de déterminer comment tu veux décorer ta citrouille !

** Si au moins je savais quoi faire avec la mienne… **


// Willie, elle, ne se posa pas tant de questions, et commença à découper dans sa citrouille une bouche grimaçante d’où sortaient des dents pointues. //

** Mais les visages sont d’un banal… Que pourrais-je faire d’autre ? **

// Elle pensa un instant à représenter Mélédia de Tourmente, qui était sans conteste la chose la plus effrayante dans tout le château, mais, à la table des Serdaigle, Cassiopée l’avait devancée. //

** Je ne vais tout de même pas lui piquer son idée… Il faut que je fasse quelque chose de personnel… Quelque chose de personnel, c’est ça ! **

// Aglaé avait enfin trouvé ce qu’elle allait représenter ! Elle sortit un crayon de bois de son sac et, d’un trait léger mais sûr, dessina un cercle sur la face avant de la citrouille : elle n’allait pas le découper, mais il allait lui servir de repère pour les proportions de ce quelle voulait réaliser. Puis elle se concentra pour dessiner au crayon ce qui allait être le motif principal de son œuvre. Soudain, elle remarqua du mouvement devant elle et s’exclama : //

- Willie, arrête d’essayer de regarder, tu verras à quoi ressemble ma citrouille uniquement quand je l’aurais terminée !

// La jeune élève se rassit dans un soupir. Elle avait visiblement terminé sa propre citrouille et s’ennuyait un peu. Pourtant, elle n’aurait pas dû avoir tant hâte d’aller affronter les esprits dans les couloirs… Aglaé reprit sa tâche, en sortant son couteau. Elle commença par la partie la plus facile de son travail de découpe : évider quatre larges sections à la périphérie du cercle qu’elle avait délimité quelques instants auparavant. Le reste était un travail de précision, et son couteau était trop grossier pour l’effectuer. Elle réfléchit donc à un sort qui pourrait convenir. Sectumsempra ? Elle risquait de se retrouver avec deux moitiés de citrouilles séparées certes nettement, mais irrémédiablement. //

** Ca ne marchera pas, il me faudrait un outil fin, comme une aiguille à tricoter ou une épingle… **

// Tout en réfléchissant, elle repoussa machinalement derrière son oreille une de ses longues mèches rousses qui pendaient, et effleura ainsi le chignon qu’elle s’était fait pour ne pas être gênée par sa chevelure. Et ce fut la révélation : pour faire tenir sa coiffure, elle y avait glissé une baguette métallisée, parfaite pour ce qu’elle voulait accomplir. Elle la retira prestement de ses cheveux roux, qui retombèrent en cascade sur ses épaules. //

** Tant pis si je la salis, ma citrouille vaut bien ça ! **

// Et elle commença à graver des détails sur son œuvre : un petit trait, un rond, des courbes, et surtout, une spirale vers le bas du dessin. Elle reposa finalement sa baguette et se recula. Ce qu’elle avait fait n’était pas parfait, loin de là, mais elle estimait que c’était reconnaissable. Elle reprit sa baguette et prononça distinctement : //

- Lacamum Inflamarae !

// Aussitôt, des flammes bleues se mirent à brûler, à partir de rien, à l’intérieur de sa citrouille, illuminant le motif qu’elle venait de créer. Willie n’attendit pas plus longtemps pour se précipiter à côté de sa préfète et s’exclamer : //

- Oh, tu as fait un animal ! C’est un lézard ?

- Non, Willie. C’est un caméléon.


// C’était probablement le dessin le plus personnel qu’Aglaé pouvait faire, même si aucun élève, à l’exception de Luna Crowl, ne pouvait comprendre ce qu’il signifiait pour elle. D’ailleurs, Willie plissa le nez et déclara sur un ton péremptoire : //

- Un caméléon ? Mais c’est nul, ça fait même pas peur !

- La peur. C’est ça l’erreur. Tu as encore beaucoup de choses à apprendre, Willie…


// Et elle tapota la tête de sa camarade, qui la regarda avec un air d’incompréhension, tentant de comprendre le sens profond des paroles qu’Aglaé venait de prononcer. Mais cette dernière n’en était pas sûre elle-même : tout ce qu’elle savait, c’est que maintenant que sa citrouille était prête, elle allait devoir mettre toute peur de côté si elle voulait affronter les esprits qui rôdaient dans les couloirs de Poudlard… //


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Adhara

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 01 Nov 2013, 23:37  Répondre en citant

// Cet Halloween devait être phénoménal. Pour Adhara, il ne pouvait en être autrement. C'était sa fête préférée et elle faisait toujours en sorte que tout soit parfait, effrayant, tout en étant drôle. Le personnel de Poudlard, ainsi que les elfes, mettaient constamment les petits plats dans les grands, mais le 31 Octobre, tout était plus... Magique. Le banquet d'Halloween regorgeait de mets appétissants, les citrouilles chantaient, les farces et attrapes Weasley&Weasley étaient tolérées. Enfin... C'était merveilleux, un évènement à ne manquer sous aucun prétexte.

Cependant, quand elle fut réveillée par son professeur de Soins aux Créatures Magiques, vers 4h du matin, elle sut que son Halloween allait être gâché. Et ça ne manqua pas. Alors qu'elle voulut faire un détour par la salle de bains pour prendre sa douche et s'habiller, Suzan Mills lui attrapa le poignet et lui fourra ses vêtements de la veille dans les bras. //

- Nous n'avons pas le temps, O'Callaghan. Tu t'habilles à la vitesse de l'éclair et tu réunis tous les Poufsouffles, le plus vite possible, dans la Grande Salle.

// La jeune O'Callaghan se demanda ce qui pouvait bien mettre son enseignante dans un état pareil. Mais sans se poser plus de questions, elle fit ce qu'elle lui avait ordonné.

Une fois tout son petit monde réuni, elle se dirigea vers le réfectoire. Quand ils furent arrivés, ils purent voir que les trois autres maisons étaient aussi présentes. Addy chercha du regarde ses amies Cassiopée et Isadora. Et autant la première avait l'air confiante, autant la seconde avait perdu toute couleur sur son visage. Cela ne la rassura pas. Tout comme le discours que fit le Directeur quelques minutes plus tard.

Mais après de nombreuses heures à attendre sans rien faire, assise à la table de sa maison, Addy laissa sa peur faire place à l'amertume et à l'ennui. Quelqu'un avait ruiné son jour. Durant quelques minutes, elle eut même envie de crier sur tout ce qui bougeait pour passer ses nerfs. Son collègue préfet voyant l'état dans lequel elle était, décida de s'occuper de leurs condisciples afin qu'ils la laissent tranquille. //

** Brave Feurico, que ferais-je sans lui ?! Je rigolerais moins, ça, c'est sûr ! **

// Au bout d'une heure, voire peut-être deux, elle réussit à se calmer et décida de faire un petit somme, histoire de recharger ses batteries.

Seulement, à peine avait-elle fermé les yeux et commencé à rêver du professeur Damaris, que cette vieille bique de Tourmente décida de faire sa star sur son podium. //

** Vu le bon gros sourire machiavélique qu'elle a, je sens que l'on va s'amuser. **

- Chers élèves ! Comme vous avez pu le remarquer, les temps sont durs ! Les esprits sont de plus en plus nombreux et malgré toute notre bonne volonté, nous n'arrivons pas à les vaincre. Mais... Je dis bien, MAIS ! J'ai eu une révélation ! Ces spectres sont certes nombreux, mais beaucoup moins que vous ! Donc vous allez devoir prendre votre courage à deux mains et nous aider.

** Ils ne peuvent pas faire appel à des professionnels ? Genre, je ne sais pas moi... Des Aurors, nom de Merlin ! **

// Puis, alors que le silence régnait, un couinement d'effroi se fit entendre. En tournant la tête, la Préfète vit que ce bruit venait d'une des élèves de Poufsouffle. //

** Argh, ça va encore être sa fête. 5... 4... 3... 2... 1... **

- Mademoiselle Cartwright, pourquoi ne suis-je pas étonnée ? Rah, vous avez déjà peur de votre ombre. Alors si des fantômes sont impliqués, je n'imagine même pas votre frayeur. Au moins, vous ne me manquerez pas !

** Si un ou deux esprits pouvaient aussi s'occuper de votre cas, je vous assure que vous ne nous manqueriez pas non plus. **

- Trève de bavardage ! Soyez attentifs, je ne me répéterai pas.
D'ici quelques minutes, les autres professeurs apporteront un chargement de citrouilles. Je les ai ensorcelées, afin qu'elles puissent vous servir de réceptacle. Hum, vous savez, au moins, ce que veut dire réceptacle, n'est-ce pas ?


// Adhara dut fortement se mordre la lèvre pour ne pas lâcher à haute voix : "Non, moi, je ne sais pas ce que ça veut dire !". Ce n'était pas le moment d'embêter sa professeur. Et de toute manière, elle eut à peine fini sa pensée que Mélédia de Tourmente reprit déjà son petit laïus. //

- Grâce à ces citrouilles, vous pourrez attraper et y enfermer un esprit. Cependant, pour qu'elles soient... Plus résistantes, dirons-nous, vous devez les trancher. Et pour les imbéciles, trancher veut dire les décorer ! Si j'en vois un seul partir à la chasse aux fantômes sans avoir découper sa citrouille, je le pends par les pieds en haut de la Tour d'Astronomie ! Me suis-je bien fait comprendre ?

// Avisant les citrouilles, nouvellement posées sur la table, la Poufsouffle alla en chercher une. Il lui fallut à peine deux secondes pour trouver ce qu'elle allait en faire.

Même si la situation dans laquelle était plongé le château n'était pas reluisante, elle était plus qu'heureuse à l'idée de trancher sa cucurbitacée.
Sans perdre une seconde, elle s'installa le plus confortablement possible et sortit sa baguette.

Toute sa famille était dingue d'Halloween, il était donc tout à fait normal pour la cadette des O'Callaghan de connaitre par cœur, tous les sortilèges qui servaient à la modélisation d'une citrouille.

Adhara pointa alors sa baguette devant le fruit, pensa très fort au dessin qu'elle voulait et prononça distinctement : //

- Pumpicasso !

// Avec cette formule, il suffisait de tenir sa baguette devant l'objet que l'on voulait décorer et d'avoir le poignet léger pour laisser le bout de bois nous diriger dans notre œuvre. Ainsi, à peine, l'incantation dite, une sorte de faisceau laser sortit du bâton magique et traça le motif imaginé par la jeune sorcière.

En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, c'était fini. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à jeter le sort de l'Epluchouille qui permet de racler la peau de la citrouille aux endroits pré-définis par le Pumpicasso. Effectivement, Addy ne voulait pas que sa courge soit réellement découpée et se retrouve alors avec plein de trous partout. Elle voulait quelque chose de plus classe. Et de la sorte, elle était véritablement certaine que l'esprit ne pourrait sortir par l'un des interstices.

Quand elle en eut fini, elle se recula un peu et admira son travail. Le tranchage était tellement bien fait qu'elle en eut un frisson. Pour la brunette, il n'y avait aucun doute que sa citrouille allait faire peur à plus d'un esprit.

Sur cette dernière, on pouvait voir leur très cher professeur d'Arts du Combat en tenue de ballerine. Elle était allée jusqu'à en dessiner le moindre détail : Zaranki, en tutu, en train de faire des pointes, avec ses grandes jambes toutes poilues et ses gigantesques pieds engoncés dans des chaussons de danse.

Et parce qu'elle en avait le pouvoir, la 7ème année avait même pousser le vice jusqu'à graver au dos : " Adhara O'Callaghan est mon maître pour l'éternité. Signé Zaranki, le 31 Octobre 20.." //

** Une chose est sûre, s'il me chope avec cette citrouille, je ne donne pas cher de ma peau. Qu'est-il préférable ? Tuée par un esprit malveillant ou mourir sous le joug du teigneux ? Huuum, bonne question ! J'aurai peut-être bientôt la réponse ! **

// Cette pensée fit sourire Addy, même si, au fond d'elle-même, elle savait que la peur tapissait son âme.

N'ayant plus rien à faire qu'à attendre ceux qui n'avaient pas encore fini, la jeune femme regarda autour d'elle. La majorité des élèves étaient morts de peur. D'autres étaient darreniens dans l'âme, ça se voyait au premier coup d'œil.

Mais malgré les dangers qui les attendaient, elle put voir que rien ne changeait complétement à Poudlard. Cassy avait toujours cet amour inconditionnel pour la vieille harpie. Isa, ayant déjà fini la sienne, s'était transformée en véritable usine chinoise à citrouilles, venant ainsi au secours des élèves qui n'y arrivaient pas. Aglaé et son obsession mystérieuse pour les caméléons et enfin elle, qui, pour ne pas changer, s'en prenait à son professeur, juste parce qu'elle adorait le mettre en rogne.

En faisant ce constat, elle réalisa que rien ne l'arrêtera. Aucun esprit ne pourra survivre, elle ne le permettra pas. Elle ne le pouvait pas, elle ne le voulait pas. Il était hors de question qu'elle perde tout ça. //


Couleurs utilisées dans ce message : #915C83, #7E3300, #91283B
Mélédia de Tourmente

Personnage
Non Joueur





MessageDate du message: Sam. 02 Nov 2013, 23:15  Répondre en citant

// Après leur avoir expliqué ce qu'ils devaient faire, Mélédia vit les élèves se mettre au travail. Certains étaient appliqués, consciencieux. D'autres, quant à eux, se contentaient de la facilité. Elle fut désappointée de voir que ce n'était pas forcément des étudiants de 1ère année qui avaient fait un vulgaire tranchage. Non, parmi ceux-là, elle put apercevoir une quantité astronomique de 5ème, 6ème et 7ème année. //

** Merlin, protégez-nous, pauvres professeurs, maintenant et jusqu'à l'heure de notre retraite, car nos élèves ne sont que des incapables ! **

// Quand la harpie constata que les 3/4 des apprentis sorciers tiraient au flanc, elle décida qu'il était temps d'inspecter plus sérieusement leurs travaux, afin d'être sûre qu'ils soient conformes. Il aurait été bête de les laisser partir avec des citrouilles qui fuient. A la base, elle voulait laisser partir les élèves un à un, dès qu'ils auraient terminé, leur évitant ainsi d'avoir à attendre les retardaires. Mais elle opta plutôt pour qu'ils partent tous en même temps. Ainsi ils pourraient former des groupes ; et les plus âgés aideraient et protégeraient les moins expérimentés. //

** Tu te ramollis, ma vieille. Depuis quand le sort de ces moucherons t'intéresse-t-il ? **

// Donc, quand tous les jeunes enchanteurs eurent fini, elle reprit sa place sur la table des professeurs et, après s'être à nouveau appliquée un sonorus, dit : //

- Hum, maintenant que vous avez passé des heures à essayer de faire en sorte que vos minables prouesses artistiques passent pour des chefs-d'oeuvre, je vais vous expliquer la suite des réjouissances.

// La professeur de Métamorphose fit une pause et se tourna vers le Directeur de Poudlard, pour avoir l'assurance qu'il était toujours d'accord avec son plan. Une fois qu'elle eut la confirmation que le principal ne l'interromprait pas, elle reprit son explication. //

- Vous allez partir, d'ici quelques minutes, à la chasse aux esprits. Chaque citrouille ne peut contenir qu'un seul esprit. Donc une fois que vous en aurez attrapé un, n'essayez surtout pas d'y faire entrer un autre. Vous risqueriez de provoquer une gigantesque explosion qui risquerait fortement de vous tuer... Pas que ça me dérangerait, mais je ne voudrais pas avoir à donner plus de travail aux elfes de maison en les forçant à nettoyer vos viscères sur les murs.

// La harpie partit alors dans un rire démoniaque et il lui fallut plus d'une minute pour s'en remettre. //

- Vous pouvez, soit vous en occuper tout seul, soit vous mettre en groupe, histoire de réunir vos esprits atrophiés pour trouver une solution. Une fois que votre cucurbitacée est pleine, revenez ici pour nous la donner. Nous nous chargerons du reste.

// Ayant fini son discours et ne désirant plus utiliser sa belle voix pour s'adresser à des cloportes, de Tourmente fit un geste dédaigneux de la main pour signifier aux élèves qu'ils pouvaient y aller. //

** En attendant, j'irai bien voir mes idiots de collègues pour voir s'ils sont prêts à prendre des paris sur le nombre d'étudiants qui ne reviendront jamais de cette chasse, et quelle maison capturera le plus de fantômes. **


Couleurs utilisées dans ce message : #91283B
Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 03 Nov 2013, 14:14  Répondre en citant

- Vous allez partir, d'ici quelques minutes, à la chasse aux esprits. Chaque citrouille ne peut contenir qu'un seul esprit. Donc une fois que vous en aurez attrapé un, n'essayez surtout pas d'y faire entrer un autre. Vous risqueriez de provoquer une gigantesque explosion qui risquerait fortement de vous tuer... Pas que ça me dérangerait, mais je ne voudrais pas avoir à donner plus de travail aux elfes de maison en les forçant à nettoyer vos viscères sur les murs.

// Le rire de la professeure avait quelque chose de réconfortant en cette période sombre. Elle ne comptait pas sur les elfes pour ramasser les viscères... Cassiopée se redressa. Cela voulait dire que... ils travaillaient pour le banquet d'Halloween! Youhouuuuu! Joie et paix sur le monde! Elle allait pouvoir manger et manger et manger et boire jusqu'à la lie! Yahouuuu.

Elle se retint de justesse d'effectuer une danse de la joie.

Elle voyait déjà les tas de desserts étalés sur les tables de la cuisine. //

- Vous pouvez, soit vous en occuper tout seul, soit vous mettre en groupe, histoire de réunir vos esprits atrophiés pour trouver une solution. Une fois que votre cucurbitacée est pleine, revenez ici pour nous la donner. Nous nous chargerons du reste.

// Trouver un groupe de spectres allochtones ne devrait pas se révéler trop ardu. Cassiopée connaissait parfaitement les fantômes du coin après sept années à les éviter lorsqu'elle faisait des expériences douteuses en matière de plaisanterie. De fait, les nouveaux venus seraient faciles à débusquer. Enfin, ça c'était en théorie.

Où diable des fantômes d'anciens élèves pouvaient-ils se planquer?

Non.

Mauvaise question.

Où diable pouvait-elle aller pour passer une bonne heure tranquille à 'chasser' des esprits?

Faisant voltiger sa citrouille au-dessus d'elle, la jeune O'Neill se glissa pour tenter de convaincre Adhara de laisser les petits de première se débrouiller seuls et tant pis s'ils perdaient des membres. Un regard noir fut sa seule réponse. Elle tenta ensuite de voir Aglaé qui semblait elle-aussi aider les jeunes. Diable, elle devait reprendre l'éducation des deux préfètes au plus vite.

Elle fit peur à un groupe de gryffons avant d'attraper Aglaé pour lui faire un bisou sur la joue. //

- Fais gaffe à toi. Au pire, va chasser dans l'infirmerie, tu auras surement de quoi te reposer après cette chasse effrénée.

// Elle tenta d'imiter le rire de de Tourmente avant de s'enfuir en courant, sa citrouille la suivant comme une chouette apprivoisée.

Le hall d'entrée était vraiment bondé et elle fut l'une des rares à partir en direction des cuisines. Après un sort de paralysie ou deux, elle fut vraiment la seule.

Elle ouvrit délicatement le passage des cuisines.

Comme elle le craignait, des plats remplis de préparations non cuites trainaient ci et là. Et ses elfes - car oui, elle les considéraient comme tels - tremblaient de peur face à un élève diaphane.

Diantre! //

- Oh! Monsieur le fantôme! Fit-elle de sa plus jolie voix de midinette effrayée.

// L'esprit se retourna, un air vilain sur le visage. //

- Une pauvre petite serdaigle se serait perdue?
Demanda-t-il d'un air ravi.

// Cassiopée tenta de reproduire la moue que sa petite soeur appelait 'la moue j'aivraimenttrèspeuretjeveuxmamaman'. Elle avait l'impression de grimacer et le fantôme sembla en être ravi. C'était vraiment un crétin. //

- J'amenais une citrouille pour faire le jus de mademoiselle de Tourmente. Elle exige toujours qu'on la fasse à son effigie et qu'on la presse dix minutes exactement avant qu'elle le boive. Pitié, ne l'abîmez pas, elle me tuerait si vous faisiez quoi que ce soit!

//Semblant ravi de la perspective, le fantôme fonça tête première. //

- Dis adieu à ta citrouille, morveuse!


// Il rentra dans la cucurbitacée par un des yeux en amande et il hurla de désespoir en constatant qu'il n'arrivait plus à en sortir et qu'il n'arrivait pas plus à la faire exploser.

Cassiopée fixait sa citrouille d'un air stupéfait. //

- J'y crois pas. Il a totalement marché. C'était le plus crétin de tous les fantômes du coin. Waouw! Après s'être assise et avoir piqué un peu de pâte à gâteau crue en trempant son index, elle reprit. Waouw! La vache! Trop bien!

// C'était fait. Juste en quelques secondes.

Bon, elle n'allait pas se plaindre. Non, non, non. Mais quand même. C'était un peu trop simple venant de sa professeure de métamorphose. Pas de sorts alambiqués? Pas de danse démoniaque? Rien?

Pour la forme, elle entama une danse de la victoire avec un fouet et une louche dans chaque main. Histoire de ramener un peu d'épique dans cette capture totalement banale.

Les elfes avaient repris le travail et l'un deux lui tendit un petit biscuit. Sachant que d'habitude, ils la suppliaient de ne pas faire trop d'expériences culinaires, elle reçut leur merci sous forme de biscuit comme le plus grand des trésors. L'un d'eux lui tendit également un petit paquet en précisant que c'était pour sa professeure. //

- D'accord. Je vais lui porter. Merci. Fit-elle en ne comprenant pas forcément pourquoi ils lui disaient de ne pas trainer en route, que le temps était compté.

// Elle remonta dans les couloirs, sans veiller ni aux autres élèves ni aux professeurs qui courraient un peu partout.

Dans la grande salle, Mélédia de Tourmente attendait patiemment avec d'autres professeurs.

Cassiopée fit voler sa citrouille jusqu'à un professeur qui la récupéra et tendit le paquet à Mélédia. //

- C'est pour vous. De la part des elfes.

- Hin hin... La professeure sembla sceptique.

//Mais elle fut encore plus déstabilisée en constatant qu'il s'agissait d'un verre de jus de citrouille. Très frais. Avec un petit mot indiquant qu'on pouvait laisser Cassiopée O'Neill en vie car ce jus de citrouille avait été fait rapidement à partir d'une citrouille à son effigie. //

- Je suppose que je ne dois pas poser de questions?

- C'est préférable. Répondit la serdaigle qui se retenait de rire.


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MessageDate du message: Mer. 06 Nov 2013, 16:11  Répondre en citant

// Aglaé avait fini de décorer sa citrouille depuis une dizaine de minutes quand Mélédia de Tourmente reprit la parole : //

- Hum, maintenant que vous avez passé des heures à essayer de faire en sorte que vos minables prouesses artistiques passent pour des chefs-d'oeuvre, je vais vous expliquer la suite des réjouissances.

// Aglaé se concentra pour tenter de ne rien oublier d’important : une erreur pouvait avoir des conséquences désastreuses… //

- Vous allez partir, d'ici quelques minutes, à la chasse aux esprits. Chaque citrouille ne peut contenir qu'un seul esprit. Donc une fois que vous en aurez attrapé un, n'essayez surtout pas d'y faire entrer un autre. Vous risqueriez de provoquer une gigantesque explosion qui risquerait fortement de vous tuer... Pas que ça me dérangerait, mais je ne voudrais pas avoir à donner plus de travail aux elfes de maison en les forçant à nettoyer vos viscères sur les murs. Vous pouvez, soit vous en occuper tout seul, soit vous mettre en groupe, histoire de réunir vos esprits atrophiés pour trouver une solution. Une fois que votre cucurbitacée est pleine, revenez ici pour nous la donner. Nous nous chargerons du reste.

** C’est tout ? Pas de conseils plus précis, de méthode ? **


// Mais la harpie ne semblait effectivement pas avoir l’intention de donner plus de détails : elle fit un geste pour inviter les élèves à s’en aller, puis se tourna vers ses collègues, cherchant visiblement à engager la conversation et se désintéressant du sort des jeunes gens qu’elle venait d’envoyer au danger. //

** Bon, eh bien, je vais me débrouiller toute seule… **

// Aglaé se leva donc et sortit de la Grande Salle avec le flot des élèves. Elle ne faisait toutefois pas attention à ceux qui l’entouraient, trop occupée à rechercher une idée pour attraper un esprit. Et elle tentait aussi de chasser la peur loin d’elle : elle avait beau être relativement courageuse, les spectres étaient quelque chose d’angoissant pour la jeune fille de quinze ans qu’elle était… //

** Heureusement que ce ne sont que les esprits des élèves qui ont été renvoyés de Poudlard… Si on avait dû affronter les fantômes de psychopathes ou de Mangemorts, cela aurait été autrement plus difficile ! **

// En se faisant cette réflexion, son visage s’éclaircit. Ca y est, elle avait une idée ! Elle bifurqua donc à gauche à l’intersection suivante dans le couloir, laissant le gros de ses camarades pour prendre le chemin de sa Salle Commune : c’est dans ses alentours que son plan avait les meilleures chances de fonctionner !
Tout en avançant, elle restait vigilante. Les spectres s’étaient visiblement cachés pour l’instant, mais il pouvait en surgir à tout instant : elle était trop habituée aux facéties de Peeves pour penser le contraire. Les élèves se faisaient de plus en plus rares autour d’elle, et les couloirs avaient une ambiance inquiétante : les décorations d’Halloween, censées amuser les élèves, prenaient un caractère glauque dans ce contexte. Les armures avaient laissé place à des squelettes. Des toiles d’araignée épaisses pendaient du plafond. Bref, Poudlard, cette école si accueillante d’ordinaire, ressemblait maintenant à un château hanté… //

** En fait, c’est exactement ce qu’elle est à présent, et même d’ordinaire. Un château hanté ! **

// Le cours de ses pensées fut soudain interrompu par des hurlements un peu devant elle, puis par une bousculade dans le sens inverse à celui dans lequel elle allait. Elle suivit le mouvement, et demanda à une élève de Poufsouffle qui se trouvait à côté d’elle, et qui semblait profondément choquée, ce qui se passait : //

- Un fantôme a tenté de nous dydysquer, mes amies et moi… C’était horrible, il avait vraiment l’air violent et sadique.

** Bon, ce n’est pas un esprit pour moi, alors. On va en chercher un plus calme… **


// Et, laissant la fille maintenant en pleurs en compagnie des camarades de sa maison, Aglaé prit un escalier qui montait vers les tours. Elle se dirigeait toujours vers son objectif premier, la Salle Commune de Gryffondor. Elle avançait le plus silencieusement possible, afin d’éviter d’attirer l’attention des esprits qui rôdaient. Peut-être même pourrait-elle en surprendre un si elle était suffisamment discrète !
Ses précautions portèrent leurs fruits. Après un coude du couloir, elle repéra un fantôme qui flottait à quelques mètres devant elle. Il était de dos et était tout petit : c’était probablement l’esprit d’un première année ! //

** Celui-là risque d’être parmi les moins pires des spectres qui errent dans ce château… Saisissons ma chance ! **

// Et, renonçant à son plan premier, elle allait tenter de lui sauter dessus avec sa citrouille, lorsqu’elle vit du mouvement à la lisière de son champ de vision. Elle tourna la tête et vit un jeune élève de Serdaigle qui lui faisait signe. En regardant plus attentivement, elle vit que le petit fantôme sur lequel elle allait s’élancer de la sorte était déjà cerné par cinq de ses camarades. //

** Je ne vais quand même pas leur voler leur proie… Je vais en chercher une autre pour moi ! **

// Et, faisant un signe de tête amical et compréhensif au Serdaigle, elle retourna sur ses pas. Dès qu’elle le put, elle reprit le chemin de sa Salle Commune. Elle en était toute proche, à présent… Mais au pied du dernier escalier qui l’en séparait, elle se trouva nez à nez avec le professeur Zaranki : //

- Mademoiselle Bourbon de la Camelière ! Vous ne tentez pas de vous défiler, j’espère ?

- Non, Monsieur !

- Je vous trouve un peu trop proche de votre Salle Commune pour être honnête… Enfin bon, en même temps, c’est votre problème, si vous préférez affronter Mélédia de Tourmente plutôt que les spectres, débrouillez vous avec cela !


// Il marqua une pause avant d’ajouter : //

- Bon, je vous laisse, vous êtes assez grande pour vous défendre toute seule. Moi, je vais jeter un coup d’œil sur les élèves de première année. Même si la harpie aimerait bien en perdre quelques uns, cela serait difficile à justifier auprès du Ministère. Et puis, je suis passé par Bromotul, j’ai fait le serment de protéger les faibles.

// Aglaé sourit. Elle n’imaginait pas tant d’instinct de protection de la part du professeur d’Arts du Combat. Sans plus attendre, ce dernier s’éloigna dans les couloirs, tenant le bâton dont il était inséparable dans sa main gauche et sa baguette dans la main droite : en effet, son arme préférée allait peu lui servir contre des esprits immatériels…
Aglaé, elle, prit une autre direction, et gravit le dernier escalier qui la séparait de la Salle Commune. Déjà à mi-hauteur, elle entendit des éclats de voix : //

- Espèce de ventricule de dragon ! Tu vas payer pour tous les mots de passe tordus que tu m’as fait retenir au cours de ma scolarité !

- Non, non, arrête ça ! Sale garnement !


// Aglaé se précipita sur le palier. Une fois en haut, elle se figea pour observer la scène. Un esprit, de dos, était en train d’harceler la Grosse Dame. La rouquine ne voyait donc pas son visage, mais, à l’écharpe fantômatique d’un rouge décoloré qui flottait derrière elle, elle sut qu’il avait été à Gryffondor lorsqu’il était mortel. //

** Parfait ! Je vais pouvoir mettre mon plan à exécution ! **

// Elle repoussa en arrière ses cheveux roux afin que son badge de préfète soit bien visible, puis rassembla toute l’autorité dont elle était capable de faire montre avant de s’écrier : //

- Toi, là-bas ! Qu’est-ce que tu fais à notre Grosse Dame ?

// Le fantôme se retourna, surpris. C’était un jeune garçon aux cheveux en bataille, qui semblait avoir été en deuxième ou troisième année. Il reprit vite contenance et lui lança : //

- Et qui es-tu pour me parler de la sorte… Mortelle ?

- Ta préfète.


// Le spectre fut secoué d’un grand éclat de rire lugubre : //

- Ma… Préfète ? Mais je suis mort ! Je n’obéis plus aux autorités de cette école qui m’a renvoyé quand j’étais en vie !

// C’est là que la partie se corsait pour Aglaé. Le succès de son plan dépendait essentiellement de son efficacité dans la joute verbale qui allait suivre. Elle lui rétorqua : //

- Mais tu es dans Poudlard actuellement, et tu portes l’écharpe de Gryffondor. Cela implique des obligations morales si tu veux en être digne. Tu ne voudrais tout de même pas que des points soient retirés à notre maison à cause de ton comportement !

// Contrairement à ce qu’elle espérait, c’est sur un ton buté que le fantôme lui répondit, tout en tirant sur son écharpe : //

- Je m’en fiche des points de maison. La Coupe peut bien être gagnée par Serpentard, ça ne me fait rien. C’est beaucoup plus amusant d’enfreindre le règlement que de se conformer à des obligations stupides simplement pour remporter un trophée en toc.

- Un trophée en toc ? Dois-je te rappeler dans quelles circonstances tu as été renvoyé de Poudlard, Peter Gardentraub ?


// La Grosse Dame venait de venir au secours d’Aglaé. Le fantôme nommé Peter se retourna vers la gardienne de la Salle Commune, l’air penaud. Mais ce fut en s’adressant à la préfète qu’elle continua ses explications : //

- Il a été renvoyé parce qu’il s’est introduit à l’intérieur du sablier de Serpentard, alors en tête de la coupe, pour tenter de le vider. Ce qui est mignon, c’est qu’il l’a fait à la manière moldue, avec un petit seau et une pelle, pour retirer les grains verts. Ce qui l’était moins, c’est que c’était la dixième fois qu’il récidivait.

- C’est bon, j’étais vraiment nul en cours, j’arrivais pas à rapporter des points par moi-même, et j’avais tellement envie que Gryffondor gagne cette coupe…


// Aglaé sourit. Ca y est, elle savait comment elle allait convaincre Peter de rentrer dans la citrouille qu’elle portait : //

- Tu sais, tu peux nous aider à gagner cette coupe, et te rattraper !

- Oh oui, s’il-vous-plaît, mademoiselle la préfète ! Mon âme ne connaît pas de repos depuis que j’ai été renvoyé de l’école. En plus, c’est Serpentard qui a gagné cette coupe, il y a 103 ans.

- Voilà ce que je te propose. Si tu fais ce que je te dis, je ferais en sorte que ton nom soit effacé de la liste des élèves qui ont été renvoyés : nous en conservons une dans la Salle Commune de Gryffondor pour donner des contre-exemples aux jeunes élèves qui arrivent.

- Ce serait génial !

- Voilà : j’ai ici une citrouille. Je dois ramener un des spectres. Si je le fais, cela me vaudra probablement des points de maison. Je demanderai qu’ils soient mis à ton nom, et non au mien : comme cela, même après ta mort, tu aurais contribué à la victoire de Gryffondor !


// Les yeux de Peter s’illuminèrent. Aglaé avait touché juste : ce n’était pas de vengeance qu’il avait soif, mais de rédemption. Sans qu’elle eût rien de plus à faire, l’esprit de l’élève malheureux se jeta vers sa citrouille, traversa le dessin de caméléon, et s’enferma de lui-même. Aglaé caressa la paroi orange et rugueuse du réceptacle en murmurant tendrement : //

- Merci, Peter !

// Plus haut, elle ajouta : //

- Et merci de votre aide, Grosse Dame !

- De rien, Mademoiselle Bourbon de la Camelière ! C’est un plaisir d’aider la préfète de Gryffondor !


// Aglaé la salua et se dirigea rapidement vers la Grande Salle, afin de rendre sa citrouille aux professeurs : il fallait bien qu’elle tienne ses promesses à Peter, à présent ! //


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Adhara

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 08 Nov 2013, 01:27  Répondre en citant

// Tellement accaparée par les jeunes Poufsouffles qui réclamaient son aide, Adhara s'aperçut tardivement que son professeur de métamorphose avait repris la parole. //

- ...Un seul esprit. Donc une fois que vous en aurez attrapé un, n'essayez surtout pas d'y faire entrer un autre. Vous risqueriez de provoquer une gigantesque explosion qui risquerait fortement de vous tuer.

// La Préfète savait parfaitement qu'aujourd'hui, ils entendraient au moins une déflagration. Parmi tous les élèves, il y en aurait bien un qui serait assez bête pour vouloir caser deux fantômes dans son réceptacle. A cette idée, un sourire en coin apparut sur son visage, sachant qu'elle rêvait d'assister à ça.

Après cela, elle n'écouta que d'une oreille distraite ce que disait de Tourmente. La Jaune-et-noire se doutait fortement de la suite des évènements, donc elle ne se sentait pas obligée, pour une fois, d'être assidue.

Ce n'est qu'en remarquant que la plupart des étudiants avaient déserté la pièce, qu'Addy réalisa qu'il était temps, pour elle aussi, de partir à la chasse. Elle ensorcela rapidement sa citrouille, afin qu'elle lévite à côté d'elle et décida de se rendre à la bibliothèque. Cependant, au moment où elle passa les portes de la Grande Salle, elle sentit que quelque chose la retenait. En se retournant, elle vit une jeune élève de sa maison qui tremblait littéralement de peur. //

- Pourrais-tu rester avec moi, s'il te plait ? J'ai peur et d'après ce qu'a dit la prof, je risque de ne jamais revenir.

// Même si elle adorait parfois le sadisme particulièrement tordu de la harpie, là, la cadette des O'Callaghan le détesta. Ils avaient tous besoin de courage pour affronter les multiples dangers qui les attendaient. Mais au lieu de les réconforter, Mélédia n'avait fait qu'accroître exponentiellement leur angoisse.

Sans ajouter rien de plus qu'un simple "Viens", elle prit la main de la fillette et continua son chemin. Mais elle devait changer ses plans. En effet, elle ne pouvait plus agir de manière intrépide puisqu'elle devait, avant tout, prendre soin de la première année.

Tout à coup, après seulement quelques pas, elles entendirent un râle sinistre et cela suffit pour que la gamine lâche la main de son aînée et retourne, à la vitesse de l'éclair, dans la Grande Salle. //

** Mon Merlin ! Soit elle est plus courageuse que je ne le pense, soit elle ne sait vraiment pas que ce qui est pire que d'affronter de mauvais esprits, c'est de revenir la queue entre les jambes auprès de de Tourmente ! **

// Maintenant qu'elle était, à nouveau seule, elle put se reconcentrer sur sa tâche. Durant son périple, Adhara croisa Aniloc qui essayait désespérément de trouver un chat-garou. //

** Je me demande parfois si notre Ani a encore toute sa tête. Sa passion pour les chats va vraiment de plus en plus loin. Non mais, croire que les chats-garous existent et puis quoi encore ? Les blaireaux volants pendant qu'on y est. Alala, sacrée Aniloc ! **

// Enfin arrivée au quatrième étage, la jeune femme fut heureuse de constater que personne n'avait eu l'idée d'aller fouiner du côté de la bibliothèque. Et encore plus soulagée de ne pas avoir croiser la route du professeur Zaranki.

Sans se laisser le temps de réfléchir, elle sortit sa baguette et poussa la lourde porte derrière laquelle se cachait l'immense salle au livres de Poudlard. Malheureusement, après avoir farfouillé un peu, O'Callaghan fut déçue en réalisant qu'aucun spectre ne se cachait ici.

A peine eut-elle pensé cela, que l'on put entendre un retentissant "SCHLAK !", suivit d'un rire lugubre. Ce n'était qu'à cet instant que la blairotte comprit qu'elle était dans de sales draps. En seulement quelques secondes, elle était passée de chasseur à chassée et elle n'aimait vraiment pas cette situation.

Ne souhaitant pas montrer sa peur à son ennemi, elle sortit de derrière une étagère, afin de rejoindre l'allée centrale et ce, en gardant la tête bien haute et le regard assuré. //

- Hum, qu'avons-nous là ? Oh, mais c'est une bien jolie petite Préfète que voici !

// En y regardant de plus près, l'Irlandaise put voir que son vis-à-vis était un ancien Serpentard. Il devait, à peu près, avoir son âge et était loin d'être vilain. Mais quelque chose dans son expression faciale lui fit penser qu'il ne devait vraiment pas être un tendre et qu'à la moindre ouverture, il n'hésiterait pas à la tuer.

Après plusieurs années dans cette école, elle avait appris qu'il fallait mieux être le premier à attaquer, sous peine de ne jamais se relever dans le cas contraire. Elle serra donc un peu plus fort sa baguette et la leva en direction du jeune homme. Avec toute la détermination qu'elle avait en elle, elle essaya un Accio qui ne fit rien. Pas encore prête à renoncer, elle recommença avec un Stupefix, qui ne fit que passer au travers du poltergeist. //

- Oh la gentille petite Poufplouf s'énerve. Mais à quoi pensais-tu ? Tu n'arriveras à rien. C'est bien connu que vous, les blaireaux, n'êtes bons à rien ! HAHAHA !

// Alors que le fantômatique Vert-et-Argent était pris d'un rire sardonique, Addy prit rapidement un livre et le métamorphosa en une cape rouge. //

** Si les bonnes vieilles méthodes sorcières ne fonctionnent pas, alors on va essayer les moldues ! Foi d'O'Callaghan, tu seras dans ma citrouille avant la fin de la nuit, vil serpentique fantôme ! **

// L'esprit n'en croyait pas ses yeux : la 7ème année aurait eu tout le temps de s'échapper ou de retenter un sort contre lui, mais non, à la place, elle s'amusait à changer la forme des objets.

Voulant continuer à mener la danse, la sorcière tenta le tout pour le tout. //

- Oh ! Toi, le ver de terre ! Tu sais ce qu'ils te disent les blaireaux ? Bah que tu ne seras pas des nôtres pour le banquet de ce soir, dit Addy tout en tirant méchamment la langue. Tu te crois fort, hein. Alors qu'est-ce que tu attends ? Je suis là et sans défense !

// En même temps qu'elle prononça ces mots, la Pouffy jeta sa baguette dans un coin de la salle.

Ayant touché l'ego démesuré du garçon, il ne fallut pas plus d'une poignée de secondes avant que celui tente de se jeter sur elle. Avec grâce et rapidité, elle l'esquiva parfaitement, tout en se servant de la cape comme un toréador l'aurait fait dans l'arène.

Forte de ce premier round, la brunette continua son petit jeu encore un petit moment. Ce n'est qu'au bout de la dixième fois qu'elle en eut assez et prit la décision de mettre la touche finale à son plan.

Alors qu'il se préparait à attaquer la jaune-et-noire, pour la énième fois, le spectre ne vit pas que cette dernière s'était placée juste devant sa citrouille. De sorte que, quand ce dernier se précipita sur elle, elle l'évita une nouvelle fois, laissant place à la cape qui cacha alors la cucurbitacée. Pour avoir vu plusieurs de ces congénères spectraux être faits prisonniers de ces fruits oranges, il savait qu'il fallait les éviter. Malheureusement, dans son emportement, il ne put voir à temps le piège qu'elle lui tendait.

Quand il fut suffisamment près, Addy lâcha la cape qu'elle avait en main et laissa son adversaire foncer droit sur l'énorme courge.

Ni une, ni deux, la jeune Préfète alla récupérer sa baguette, retransforma la cape en livre et quitta la bibliothèque. Elle était complètement vidée, mais heureuse d'avoir enfin attrapé son fantôme.

Mais comme toute bonne chose a toujours une fin, à peine eut-elle descendu les escaliers la menant au rez-de-chaussée, qu'une ombre apparut devant elle. //

- Ohoh ! Professeur Zarankiiiii...

// La 7ème année avait fini sa phrase dans une espèce de couinement strident. Rien ne pouvait lui faire peur, sauf un Zaranki bien énervé par une mauvaise journée et qui le serait encore plus quand il verrait ce qu'elle a entre les mains. //

** Pourquoi faut-il toujours que ça tombe sur moi ? Oh peut-être tout simplement parce que je suis assez cinglée pour aller titiller un dragon quand il dort. Adieu monde cruel ! S'en est fini de moi, Zaranki m'a tué ! **

// Connaissant l'engin, elle savait parfaitement que si elle restait là, il n'allait pas la geabouner. Et comme le courage n'est pas l'une des principales qualités des Poufsouffles, la jeune femme décida de prendre ses jambes à son cou et de détaler fissa. Alors qu'elle s'éloignait rapidement vers les escaliers menant à sa salle commune, elle put entendre son bourlingueur de professeur hurler : //

- OOOOOOO'CALLAAAAAGHAN ! JE VOUS PROMETS QU'UNE FOIS QU'ELLE SERA VIDE, JE VOUS LA FERAI BOUFFER VOT' SATANEE CITROUUUUIILLE !


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