Hiboux Nomade Notes
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[Event]La rentrée des classes

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Auteur Message
Jasmeet Singh Anahita

Personnage
Non Joueur





MessageDate du message: Sam. 30 Aoû 2014, 17:47  Répondre en citant

// Jasmeet se leva d'excellente humeur ! En effet, aujourd'hui les cours reprenaient. Pour l'enseignante, c'était le meilleur jour de l'année, avant même Noël ou son anniversaire. Jour, où enfin après une longue attente de deux mois, le château se remplissait à nouveau des rires des enfants. Elle avait hâte de découvrir les nouvelles têtes et de pouvoir leur apprendre son savoir.

Elle était tellement pressée qu'elle arriva parmi les premiers dans la Grande Salle. En buvant son thé, elle regarda peu à peu les tables se remplir. C'était amusant d'observer tous les ans le même manège. Effectivement on pouvait remarquer que les premières années, répartis la vieille au soir, étaient tous sagement assis. Les deuxièmes, troisièmes et quatrièmes années bavardaient par groupe. Quand aux plus grands, ils étaient les derniers arrivés au point que certains n'avaient que le temps d'attraper une brioche avant de se rendre en cours. On observait aussi des cinquièmes et des septièmes déjà anxieux à l'idée de l'examen de fin d'année.

Il n'y avait pas que les élèves qui tous les ans reproduisaient le même tableau. A ses côtés, ses collègues égaux à eux-mêmes, papotaient ou arboraient un air renfrognés tel que Zaranki ou Meledia qui était carrément effrayante. Ils faisaient ainsi fuir tous les petits lèches-bottes dont ils n'avaient pas la patience de s'occuper.

La professeure d'Histoire de la Magie se dirigea vers sa salle. Elle prépara ses affaires, rangea et dérangea de nombreux objets, incapable de tenir en place. On entendait cliqueter ses nombreux bracelets et Jasmeet chantonnait un petit air entraînant. Elle finit par s'asseoir derrière son bureau pour attendre la première heure de cour qui allait définitivement annoncer la nouvelle année.//

Joueuse


Messages : 1946
Guilde : Aucune
Maison : Serpentard
Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Lun. 01 Sep 2014, 22:03  Répondre en citant

Rose se réveilla plutôt que d’habitude, les vacances d’été étaient finies et les cours au château de Poudlard reprenaient aujourd’hui. La répartition des 1ères années c’étaient faîtes le jour d’avant et les cours allaient reprendre après que l’emploi du temps soit donné. Aujourd’hui la jeune Serpentarde passée en 5ème année et comme tous élèves normalement constituée elle stressait déjà pour les B.U.S.E qu’elle devra passer en fin d’année. Elle se leva de son lit, fatiguée par le manque de sommeil de cette nuit, des cernes creusèrent le dessous de ses yeux injectés de sang, ce qui donnait un air ténébreux sur son visage clair. La jeune fille regarda autour d’elle, l’habituelle demeure où elle vivait pendant l’année, rien n’avait changeait, les murs de pierres parsemés de quelques traces de mousses, les lits joliment posés, la subtilité de la salle se gardait toujours dans sa mémoire. Un sourire se dessina sur ses lèvres, mais il disparut comme si cela n’était qu’illusion. Les vapes de Rosy s’atténuèrent lentement et son masque se formait, la fillette n’aimait guère montrait ses sentiments et pour y remédier elle mettait un masque d’indifférence ce qui ne plaisait guère aux autres. Mais les sentiments de Rose restait réel enfouit en elle, dissimuler derrière un visage neutre.

Après s’être munie de l’uniforme de Poudlard en toute discrétion, la jeune Serpentard sortit comme une ombre du dortoir des filles, son bissac à la main pour pénétrer dans la salle commune sombre et fraiche de sa maison. La fraicheur de la pièce apaisa un peu les pensées agitées de la fillette. Elle regarda de son regard neutre la grande pièce ténébreuse, ses yeux bleu acier voyait mal dans une telle obscurité, elle réussit malgré cela à distinguer une table et ses chaises en bois magnifiquement décorées, une cheminée en pierre et d’autre encore, d’où le mur qui menait à la sortie de la salle. D’un pas fluide elle s’avança vers le lieu tout en évitant de faire tomber quoi que ce soit et ainsi laisser ses camarades dans leurs rêves. Avant de quitter la pièce, la jeune fille regarda une dernière fois la salle commune silencieuse.

** Que de souvenir dans cette magnifique salle commune, ma maison je suis fière d’être ici. Mais bon je sens que cette année ne seras pas pareil que les autres, avec les B.U.S.E je sens que je vais stresser un moment. **

La jeune fille sortit de la salle d’un pas fluide, laissant échapper un soupir qui accompagna l’étonnant silence de la salle. Rose marchait d’un pas discret et fluide dans le silence des couloirs souterrains du château, elle savait que le règlement ne pourrait être imposé pour le moment car ce la nuit laissait place au jour ce qui donnait le droits aux élèves de circuler bien que les couloirs resterais désert pendant un moment. Elle avançait ne voyant aucun élève solitaire trainer dans les environs, tout était désert et cela ne dérangeait pas Rose qui au contraire appréciait ce silence. Après avoir monté les escaliers la jeune fille vit de loin une douce lumière provenant de la Grande Salle, la fillette comprit rapidement que des élèves aussi matinaux qu’elle était déjà en train de prendre leurs petits déjeuner. Elle entra dans la pièce après avoir caressé le doux bois de la lourde porte, marchant toujours aussi discrètement, elle observa le peu de monde qu’il y avait dans la salle, puis elle regarda la table de sa maison, elle était la première arrivée. Rose regarda ensuite la table des professeurs, la professeur d’histoire de la magie, Jasmeet Singh Anahita, elle avait toujours remarquée la bonne humeur de cette dame et son enthousiasme le jour de la reprise des cours, la preuve c’était toujours la première installée, buvant du thé en attendant ses collègues de travails. Rose aimait bien cette professeur, elle savait toujours comment intéresser les élèves à ses cours, cela ravivait la fillette qu’elle soit là cette année encore. Elle s’installa à sa place tout en mangeant un croissant et une tasse de thé, cette année encore elle allée boulonner au maximum de ses capacités, elle appréciait beaucoup de travailler dans cette écoles, les cours était pour du moins sympathique, ce qui la ravivait intérieurement car elle appréciait travailler, la jeune fille aimait surtout faire des potions dans le cours de potions qui était sa matière favorite.

Quand tous les élèves furent rassemblés dans la salle, le directeur demanda comme d’habitude le silence, pour ensuite donner les emplois du temps. La jeune fille espérait qu’elle aurait cour de potions ce jour-là mais la mal chance tapa à sa porte et elle n’eut aucun cour de potion les deux premiers jours. Cela ne la découragea en rien, elle avait décidée de travailler à fond cette année, elle se rappela du jour de la première année la malchance lui avait aussi souri, la poisse de la jeune Serpentard avait durait toute la journée. Que de souvenir. Quand les cours durent commencer, la jeune fille ce dirigea vers la salle de cour d’un pas agile et calme, elle arriva vers les premiers. Quand le professeur arriva, ils les firent rentrer avant de se diriger vers le fond de la salle pour faire un résumé des cours de l’année. Avant de commencer le cours, le professeur leurs expliqua ce qu’ils devraient avoir acquis au cours de l’année pour réussir les B.U.S.E dans cette matière. Quand la sonnerie pour signifier la fin du cours sonna, le professeur n’avait même pas eu le temps de faire son cours. Ce fut le même cas pour toutes les autres matières. Rose retourna dans sa salle commune pour ce changer les idées, toute ses histoire de B.U.S.E l’avait plus qu’inquiétait et elle se devait de rester calme pour y arrivait, on ne voyait pas sur son visage qu’elle était affolée. Elle se dirigea vers sa salle commune sans vraiment regarder autour d’elle, la jeune fille tomba à terre son sac amortissant sa chute. Elle se releva comme si de rien était, bien qu’au fond elle avait honte d’être tombée ainsi à cause de rien, elle entra dans la salle commue, son visage couvert de peu de poussière produite par des chaussures. Elle s’essuya avant de se diriger vers son dortoir s’affalant sur son lit, jusqu'à l’heure du diner.


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MessageDate du message: Mar. 02 Sep 2014, 11:50  Répondre en citant

Citation :
Chère Tikazar,

Ma rentrée s'est bien passée. Contrairement à ce que je craignais, je n'ai pas eu trop de mal à reprendre les cours, bien que j'aie été absente pendant plus d'un mois. J'ai eu quelques difficultés en Art du Combat puisque ma condition physique était assez mauvaise, mais pour une fois, Zaranki a été compréhensif : mes professeurs sont au courant que j'ai été plutôt gravement malade !

Ma première rentrée en tant que préfète s'est également bien passée. Aucun première année n'a fait de remarque sur mon accent français : à mon avis, c'est plus lié à ce qu'ils sont morts de trouille à l'idée d'entrer à Poudlard qu'à de réels progrès de ma part, mais passons...

Je me suis même fait de nouveaux amis ! Enfin, amis... Connaissances pour le moment, dirons-nous, mais j'espère que les choses iront plus loin. J'ai en effet rencontré Iris O'Neill, la cousine de Cassiopée (qui me charge d'ailleurs de te remercier encore une fois pour ton accueil pendant les vacances, je ne sais pas quand elle va arrêter). Elle est dans mon cours de Métamorphose, et à Serpentard.

Bref, je t'écrirai sûrement une plus longue lettre ce week-end, mais là, je dois te laisser : j'ai déjà des devoirs dans pas mal de matières ! Même s'il n'y a pas d'examens cette année, les profs ne veulent pas qu'on se relâchent et n'arrêtent pas de nous parler des ASPIC de l'an prochain !

J'espère que tout se passe bien au Bazar, bonne semaine !

Aglaé Bourbon de la Camelière


// Tikazar reposa lentement la lettre d'Aglaé sur le comptoir de son magasin, et, songeuse, alla ouvrir la porte vitrée qui fermait sa boutique afin de laisser sortir le hibou qui était venu lui apporter le parchemin. Apparemment, la rentrée de sa petite protégée se passait bien. Evidemment, elle connaissait les petits tracas liés à chaque retour en cours, mais rien de bien grave. Le ton de sa missive rassurait beaucoup Tikazar.
Elle, elle avait connu des rentrées bien plus stressantes. Deux exactement, alors qu'elle avait quatorze et quinze ans et qu'elle s'était faite passer pour un garçon afin de pouvoir entrer au Monastère de Gifdu... Pas besoin de Pensine : elle se souvenait encore de ces jours écoulés des années auparavant comme s'ils s'étaient déroulés la veille... //


** Dix-sept ans plus tôt **


// Tikazar comtempla son reflet dans le miroir avec angoisse. Comme tous les jours depuis février, la glace lui renvoyait l'image de cheveux courts et d'une poitrine plate noyée sous un t-shirt ample. Aujourd'hui, elle avait choisi d'en mettre un à l'effigie d'un groupe de rock breton. Il n'était pas particulièrement adapté pour faire bonne impression auprès de ses nouveaux enseignants, mais tel n'était pas le but : elle voulait avant tout avoir l'air, aujourd'hui plus que les autres jours, d'un garçon. C'était absolument crucial.
Elle prit une grande inspiration et quitta la salle de bains. Comme sa tenue vestimentaire ne jouait pas en sa faveur, elle préférait d'éviter d'attirer encore plus l'attention de ses professeurs en arrivant en retard.
Dans la cuisine, elle trouva sa mère, Yolande, qui lui lança un regard désapprobateur, assorti d'un commentaire cinglant : //

- Pourquoi tu n'as pas mis une jolie robe ? Ils vont te prendre pour une asociale, dans ton collège !

- Maman, je ne suis plus une gamine, je ne veux plus mettre de jupettes, je te l'ai déjà dit !


// Tikazar ressentit un pincement au coeur en mentant à sa mère. A vrai dire, elle adorait encore les robes. Si elle était bien allée au collège du nord du pays d'Ys comme le pensait Madame Kermat, elle en aurait sûrement emporté de nombreuses avec plaisir. Mais cela, elle avait dû le sacrifier à son ambition : rejoindre le prestigieux Monastère de Gifdu, qui n'accueillait que des jeunes hommes, pour y apprendre l'art des Graphèmes. Pour cela, elle avait dû changer de tête et mentir à ses parents. Elle espérait qu'en ce jour de rentrée, elle aurait la confirmation que le jeu en valait la chandelle...
Lorsqu'elle eut terminé son petit déjeuner, elle passa dans l'entrée pour y chausser ses bottes, des Rangers qui mettaient une touche finale à son look grunge. A côté du porte-manteau l'attendait sa valise, qu'elle avait préparée et descendue la veille.
Elle entendit des pas dans l'escalier, et releva la tête. Aussitôt, un sourire fendit son visage : encore en pyjama, c'était son frère Dash qui descendait les marches. Elle le taquina : //

- Déjà levé ? Ta rentrée n'est que demain, pourtant, tu pourrais profiter de ta dernière matinée !

// Dash, qui était parvenu en bas des marches, lui ébouriffa les cheveux avant de répondre : //

- Je ne pouvais pas manquer ma dernière occasion de faire un câlin à ma soeur chérie qui nous abandonne pour partir en internat à l'autre bout du pays !

// Et il l'écrasa entre ses bras. Depuis le temps qu'il travaillait avec leur père, il avait acquis une sacrée force... Mais Tikazar ne dit rien. Elle était heureuse d'avoir le soutien de son frère au moment de se jeter dans l'aventure la plus dangereuse de son existence...
Lorsque leur étreinte s'acheva, Dash la regarda d'un air interrogateur, puis lui demanda : //

- Ca va ?

- Oui, pourquoi ?

- Tu m'as l'air... tellement stressée. Pourtant, il n'y a pas de quoi. Tu as toujours été brillante, tu n'auras aucun problème, même dans ce collège d'élite. Et puis, tu es si autonome, ça ne peut pas être la distance qui t'angoisse...


// Tikazar se mordit la lèvre. Même à son frère, elle ne pouvait pas révéler la vérité. C'était l'être en qui elle avait la confiance la plus absolue, mais ce qu'elle s'apprêtait à faire violait toutes les traditions du Pays d'Ys, et elle ne voulait pas qu'il tente de la dissuader. Elle se força donc à répondre d'un ton calme : //

- Tout va bien, Dash, je t'assure. Je dois juste te laisser, si je veux être arrivée au collège pour le début des cours.

- A quelle heure, déjà ?

- Quinze heures, mais tu sais bien que j'ai pas mal de route.

- Vas-y alors, je ne te retiens pas. Bon courage, petite soeur.

- A bientôt, grand frère !


// Et Tikazar poussa la porte de sa maison, sa valise à la main. Elle commença à marcher en direction du nord, sur la longue route qui la mènerait au Monastère de Gifdu...
A la sortie de Dashtikazar, une charette la doubla. Son conducteur lui adressa un signe de la main et lui demanda : //

- Où vas-tu donc, jeune homme ?

// Tikazar sourit en entendant le charretier l'appeler ainsi : cela voulait dire qu'elle avait des chances de passer inaperçue dans le Monastère... Elle répondit, prenant une voix aussi grave que possible : //

- Je vais à Gifdu !

- Ah, un jeune apprenti, à ce que je vois ! Monte donc, c'est ma direction !

// Tikazar le remercia et s'installa à ses côtés. Cependant, elle ne se montra de bonne compagnie pendant toute la durée du voyage, bien trop angoissée à l'idée de ce qui l'attendait... L'homme la déposa à deux kilomètres du Monastère vers treize heures trente : elle était donc en avance, ce qui constituait un bon point... Elle se présenta aux portes de Gifdu une trentaine de minutes plus tard : elles étaient grandes ouvertes, afin d'accueillir les apprentis qui affluaient en ce jour...
Tikazar frémit. Les premières minutes allaient être décisives. Mais personne ne l'arrêta, personne ne roula de grands yeux en hurlant qu'elle était un imposteur, une fille ! Elle fit la queue pour décliner son identité auprès du portier, qui chercha son nom dans la liste, puis déclara en souriant : //

- Tikazar Kermat... Tu es l'apprenti de Loïk, c'est ça ?

- Tout à fait !


// Elle avait rencontré le sorcier qui allait être son mentor quelques mois plus tôt, mais ne l'avait pas revu depuis. Elle savait que c'était de lui qu'elle aurait le plus à craindre : il serait à son contact pendant de longues heures, et serait donc le plus à même de découvrir la supercherie... Elle sursauta lorsque le portier annonça : //

- Justement, le voilà ! Loïk, Loïk ! Tikazar est arrivé !

// Le sorcier s'approcha de la jeune fille. C'était un homme jeune, que Tikazar avait trouvé fort sympathique lorsqu'elle l'avait rencontré. Elle avait été très émue lorsqu'ils avaient échangé des marques à l'if sur leurs mains. Il la regarda de ses yeux bleus perçants, et l'espace d'un instant, Tikazar crut qu'il allait perçer la supercherie. Mais non. Il lui sourit, lui tendit la main, et la salua en disant : //

- Ah, Tikazar, te voilà ! Viens, je vais te montrer ta chambre afin que tu puisses y laisser tes affaires, ensuite nous ferons le tour du Monastère. Comme tu es assez en avance, je pense même que nous pourrons commencer notre première leçon dès aujourd'hui !

// A ces mots, toute l'angoisse de la jeune fille disparut d'un coup, laissant place à de l'excitation. Enfin, elle allait pouvoir apprendre à maîtriser la magie, cette force pour laquelle elle était persuadée d'être née. Elle suivit Loïk dans les couloirs jusqu'à sa chambre. C'était une pièce austère, aux murs de pierre peu chaleureux, mais Tikazar s'en moquait : ce n'était pas pour le confort qu'elle était venue ici... Elle déposa sa valise, puis suivit Loïk à travers le Monastère.
Son maître était charmant. Pour chaque pièce, il avait une anecdote à raconter, qui datait soit de ses années d'études, soit de temps bien plus anciens : il semblait être au courant de toutes les légendes qui courraient dans Gifdu. Il montra à sa protégée les cuisines, le gymnase, la salle informatique...
A un moment, Tikazar eut peur d'être découverte. Elle répondait à son maître à une question insignifiante, lorsque ce dernier fronça les sourcils : //

- Eh bien, mon petit Tikazar, qu'est-ce que ta voix est fluette ! Presque une voix de fille !

// Tikazar paniqua, ne sachant que répondre. Sa couverture était sur le point de sauter. Heureusement, Loïk se méprit sur le sens de cette angoisse, et ajouta aussitôt : //

- Je suis désolé, je ne voulais pas te vexer ! Tu as sûrement subi des moqueries au collège à ce propos, non ?

// Tikazar hocha la tête, n'osant plus utiliser la parole de peur de renforcer les soupçons de Loïk. Ce dernier s'empressa de la rassurer en disant : //

- Excuse-moi, je ne ferais plus de remarques à ce propos, et à mon avis, personne n'en fera non plus ici. Gifdu est un lieu de tolérance, tu verras.

** De tolérance... envers les garçons seulement. Parce que pour le sexisme, vous autres sorciers n'êtes pas en reste... **


// Tikazar dut cependant garder cette pensée pour elle : peut-être se rebellerait-elle quand elle aurait terminé le cursus de trois ans à Gifdu, mais pour le moment, elle devait se taire si elle voulait apprendre.
A cet ombrage près, le reste de l'après-midi se déroula sans problèmes. A dix-huit heures, Loïk lui annonça : //

- Voilà, tu as vu tout ce que tu devais voir ici ! Motivé pour entamer ta première leçon de graphèmes !

// Le sourire enthousiaste de Tikazar lui tint lieu de réponse. Alors, maître et élève s'installèrent dans un endroit calme, et Loïk commença à parler : //

- Sais-tu comment il faut graver ? Sais-tu comment il faut interpréter ? Sais-tu comment il faut colorer les Graphèmes ?

// Et Tikazar sut que malgré l'adversité et le mensonge, elle était à sa place à Gifdu... //


Dernière édition effectuée par Versipellis (Mar. 02 Sep 2014, 16:44) ; édité 1 fois

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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 05 Sep 2014, 16:56  Répondre en citant

// Encore passablement endormie, Iris O'Neill fixait mornement le haut de son lit à baldaquin. La rentrée était là. C'était sa première nuit passée à Poudlard et Maximax lui manquait. Oh, il était bougon de bon matin. Mais il lui manquait.

Elle s'était habituée à ses départs matinaux, ses marmonnements inintelligibles sur les femmes enceintes et tous les femmes qui accouchaient tous les jours que Merlin faisait, ses sourires quand il la voyait à moitié endormie tituber jusqu'à la cuisine de leur minuscule appartement, ses horribles bissacs qu'on l'obligeait parfois à prendre lorsqu'il devait aller intervenir sur le terrain pour soigner des blessés.

Oh oui, il lui manquait vraiment.

Lui et Ismaël étaient les personnes les plus proches d'elle dans sa famille. Son départ du domicile parental avait eu un effet dévastateur sur les O'Neill en un an mais personne n'avait osé faire la moindre remarque en face d'elle. Les frères de son père arborraient parfois une mine triste et elle était certaine de ne pas être la seule responsable. Sa mère semblait s'être fait à l'idée depuis son départ. Elle l'avait cordialement évitée. Iris avait donc fait de même et tout allait pour le mieux.

La jeune serpentard tapota son oreiller avant de se réinstaller.

** Pffff, tu veux faire croire ça à qui ? Elle n'a pas réagit. C'est là tout le problème. Elle ne réagit jamais ! Rien ne la touche ! Tout ce qui compte pour elle, c'est une bonne éducation et des compliments. **

Dans un soupir, elle vérifia qu'il n'y avait plus un serpentard dans les environs et sortit sa baguette.

D'un geste sûr et ferme, elle lança le sort.

Un sourire un peu triste orna son visage. Elle était en cinquième année, ses BUSE étaient en poche et son seul regret, c'était de ne pas être une Gryffondor. Les rideaux qui entouraient son lit la narguait de leurs jolies couleurs rouge et or. Elle aurait tellement voulu être courageuse. Ne pas s'en faire. Foncer tête baissée...

Un bruit plus important que les autres la fit sursauter et elle lança le Finite Incantatem qui brisa le charme.

Elle était une vert et argent. Envers et contre tout, même envers elle-même.

Il fallait qu'elle trouve un endroit tranquille pour passer sa matinée. Elle n'avait pas de cours ce matin, ses choix d'options faisaient en sorte de la laisser libre ce matin et elle avait grandement besoin de calme et de solitude avant d'aller rejoindre son premier cours avec Mélédia de Tourmente. //

- Allez, ma fille, du nerf ! S’exhorta-t-elle.

// Elle prit une douche rapide, s'habilla et attrapa dans sa malle la boite de biscuits que Maximilian lui avait fait. Ils étaient totalement étranges, difformes, un peu brûlés par endroit mais ils avaient le goût de paradis. Ce serait bien assez pour son déjeuner.

Iris erra quelque instant et se décida pour prendre un peu de hauteur. Loin des cachots. Plus près des Serdaigle et des Gryffondor si elle en croyait ses explorations du château.

Elle alla donner un Miam-Hibou à Albertin. Celui-ci décida pour une raison connue de lui seul de la suivre. Elle se retrouva ainsi dans la tour d'Astronomie, un hibou sur l'épaule et un chat à ses pieds qui semblait vouloir une caresse - ou croquer son grand duc. //

- Hey, reviens !


// Albertin avait pris son envol et s'était perché à bonne distance sur une des nombreuses tours en contrebas. Le chat, toujours attentif, réclamait son attention. //

- Bastet. Joli prénom. Fit-elle en déchiffrant le collier du matou.

- Ravie qu'il te plaise.

// Pendant un instant, court, mais tout de même, elle se demanda très sérieusement si le chat parlait. //

- D'habitude, on me dit directement que ce n'est pas assez original.

// Fort heureusement, la voix venait bien de derrière elle. Iris connaissait de vue la professeure d'astronomie. Elle avait fait un scandale lors de son arrivée avec le professeur Damaris. Mais c'était la première fois qu'elle lui parlait. Elle se retourna et salua la professeure d'un geste de la tête. //

- Que vient faire une compatriote serpentard ici ?

- Vous êtes aussi serpentard ?! Je l'ignorais. Et... J'avais besoin d'un peu d'air. J'ai cours ce soir avec vous donc, je me suis dit qu'une visite de la tour serait bien utile.

// Rose Carter lui fit un sourire complice. Elle ne croyait pas une seconde que la jeune fille n'ait jamais exploré sa tour. Mais elle n'allait pas la torturer pour autant. Elle semblait juste un peu... mélancolique. //

- Tu as quoi là-dedans ? Demanda-t-elle en désignant la boîte dans les bras d'Iris.

- Des biscuits.


//La réponse fut accueillie favorablement. D'un geste, elle invita son élève à rentrer dans la tour, sous le plafond enchanté. Elle se couchèrent sur le sol à la demande de Rose et tandis qu'elle mangeait ses biscuits, la professeure lui conta les légendes et les mythes qui entouraient les constellations.

Et sa mère avait tord quand elle voulait diriger sa vie. Elle avait tord en disant qu'elle finirait mal. Iris savait exactement quoi faire de sa vie. Elle voulait devenir astronome. //


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Joueuse


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Poudlard : 5e année
MessageDate du message: Mer. 10 Sep 2014, 16:37  Répondre en citant

//Lorque Ethan ouvrit les yeux, le soleil n'était pas encore levé. Il grogna et roula sur lui-même, passant les pieds hors du lit. Il s'étira et se leva, les traits chiffonnés par le sommeil. Baillant, il saisit quelques-unes des affaires de sa valise et se dirigea vers la salle de bains. Il batailla un instant pour enfiler ses habits, les membres encore engourdis, et finit par une toilette rudimentaire, une main passée dans les cheveux pour les coiffer, et de l'eau glacée sur son visage.

Enfin réveillé, Ethan sortit du dortoir d'un bon pas. Il quitta la salle commune discrètement, et se faufila parmi les quelques élèves déjà levés en direction du Parc.

Il sourit lorsque ses pieds foulèrent l'herbe humide de rosée, et que les odeurs de la nature qui s'éveille assaillirent ses narines.
Il inspira l'air à fond. Il se sentait bien. C'était calme, et les premiers rayons de soleil venaient timidement effleurer sa peau.

Il prit son élan et s'élança dans une course rapide. Il courut longtemps, zigzaguant entre les arbres, exécutant quelques acrobaties et mouvements de temps à autre afin de réveiller son corps et ses muscles.
Au bout d'une courte heure de travail, il prit la chemin du retour, souriant largement, chose rare. Il se sentait vivant.
En poussant la porte de la Grande Salle, il gomma son sourire, qu'il sentait toutefois au fond de lui.

Il se servit de toutes sortes de plats qu'il mangeait souvent, et tout en mangeant, eut une pensée pour Adilyn et Amanda. Aujourd'hui, elles faisaient leur rentrée. Il espérait que ça se passait bien pour elle.
Songeur, il se prit à se remémorer sa rentrée à Poudlard...

C'était il y a déjà six ans. Plus petit que maintenant, mais tout de même grand, Ethan dépassait facilement la quasi totalité des premières années, et une fois n'est pas commune, il sortait du lot.
Son regard froid, son visage figé et ses expressions hautaines n'aidaient pas les autres à venir vers lui. C'est donc seul qu'il avait passé sa rentrée.
Son voyage s'était déroulé en silence. Ethan ne disait mot, observant attentivement ce qui se trouvait autour de lui. Il conservait donc un souvenir encore vif et clair de sa rentrée.

Il avait découvert Poudlard avec autant d'émerveillement que tous les autres quand les barques avaient enfin données vue sur le château, seulement il n'en avait rien dit, rien montré.
Il avait stressé autant que tous les autres concernant la Répartition, mais il n'en avait rien dit, rien montré.

Sans très grande surprise, le choixpeau, à peine posé sur sa tête, l'avait envoyé à Serpentard, et il n'en avait aucun regret. Cette maison était faite pour lui, il le savait.
Après que le choixpeau ait crié la Maison qui allait désormais être la sienne, il était parti s'assoir sans un mot à la table des Serpentard, un léger, très léger sourire aux lèvres.
Il avait mangé sans exaltation, s'était installé sans exaltation.

Il était là parce qu'il était sorcier. Parce qu'il allait apprendre à utiliser sa magie. Il était là pour réussir.

Il s'était donc appliqué à boulonner, s'investissant dans son travail.

Mais ce fut le jour où il découvrit la salle de cours d'Art du combat qui le marqua le plus.
Les tapis étalés au sol, amortissant les chutes. Les armes suspendus dans les armoires. L'ambiance. Le professeur. C'est là qu'il s'était senti bien. Il avait façonné chaque muscle de son long corps en s'entraînant des heures et des heures dans cette salle, et avait appris de plus en plus de choses.

Travaillant toujours très dur dans ses cours, et passant toujours des heures dans la salle d'Art du combat, ou dans le Parc, il avait ainsi franchi sa première année avec réussite. La deuxième avait suivi, avec autant de travail et de réussite.

C'était en début de troisième année qu'il l'avait rencontrée.
Élia.
Les années suivantes furent de pur bonheur.

Jusqu'à la moitié de sa cinquième année.
Il y eut la douleur. Le dénis. Le refus. La colère. La peine. Et encore et toujours la colère. Lui qui s'était adoucie aux côtés d'Élia était devenu pire en son absence.
L'absence. Le vide. La colère. Elle revenait, encore et encore.

Ethan s'était lancé à corps perdu dans ses études, et son apprentissage du combat.
Il était devenue plus fort. Plus intelligent. Plus adroit. Plus fermé. Plus hargneux. Plus triste de jour en jour. Sans surprise, il n'avait reçu que des O à ses examens, hormis en Histoire de la magie, qu'il jugeait inutile.

Il sortit de ses pensées, ramené au présent par le rire joyeux d'une petite Serdaigle, qui venait de passer à côté de lui.
Il ferma les yeux, et oublia.
Son petit-déjeuner fini, il se leva, le visage fermé, son sourire du matin plus qu'un vague souvenir, et prit le chemin de la salle d'Art du combat.//


Dernière édition effectuée par Nighty (Mer. 10 Sep 2014, 16:49) ; édité 2 fois

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Riverelle

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MessageDate du message: Dim. 14 Sep 2014, 11:28  Répondre en citant

Rentrée de Lia


// Il était tôt. Même pas 7h.

Lia était en train de ranger ses livres, depuis près de 15 minutes.

Car aujourd’hui, c’était sa rentrée, sa rentrée de 7ème année. Autrement dit, l’année de ses ASPICs.

Lors son rangement, elle avait trouvé un carnet.
Pas un livre d’école, un carnet. Noir. Le genre de carnet vieux de plusieurs années, acheté à quelques dollars, qui aurait moisi au fond d’une commode et qu’on retrouvait lors du grand rangement de sa maison. Que, curieux, on ouvrait, on feuilletait, tout en se disant qu’on était un peu comme dans un film. On déchiffrait l’écriture un peu effacée par les ans, avide, des souvenirs jusque là oubliés traverser l’esprit, fugaces, brefs, éclairs de sentiments et d’émotions.

C’était exactement ce que Lia avait fait. Elle avait tout d’abord soufflé sur la couverture, et un nuage de poussière l’avait fait tousser pendant 10 minutes.

Elle avait ouvert le carnet. Et elle avait lu :

Septembre.

Je m’appelle Lia. J’ai 11 ans et demi. Aujourd’hui, je rentre à Poudlard.

L’école des sorciers. Rebecca m’en a tellement parlé que je pensais la connaitre par coeur. Ce n’est qu’en y entrant que j’ai réalisé à quel point je me trompais.
Mais laissez-moi tout vous raconter. (Je parle autant au journal qu’à celui qui lira ces lignes, bien sûr.)

***

J’avais faim.
Hyper, hyper faim en fait. Parce que ce matin, je n’avais rien avalé tellement j’avais la boule au ventre. Et dans le Poudlard Express, j’avais avalé 2 Chocogrenouilles et 1 Patacitrouille. Ne me demandez pas pourquoi, mais je n’avais juste pas envie de manger. Peut-être que j’étais trop impatiente. Ou trop stressée. Je ne sais pas, mais je suppose que vous vous en moquez.

Heureusement, on descendait du train. C’était moins une, parce que mon ventre commençait à gronder d’une manière assez sonore. Et plusieurs têtes se tournaient sur mon passage. Zut.

J’ai entendu une voix de stentor qui ordonnait aux 1ères années de le suivre. Je parle du propriétaire de la voix. Le problème, c’est que je ne le voyait pas du tout. Du coup, j’ai suivi les autres élèves, trébuchant sur des pieds ça-et-là. Je murmurais des « pardon » et des « excusez-moi » sur mon passage. Je ne savais même pas où on allait.

Puis tout le monde a stoppé. J’ai fendu la foule des 1ères années et j’ai émergé de la troupe, en ligne avant. Et j’ai reculé. On était sur la berge d’un grand lac, dont les eaux noires et moirées semblaient dormir tellement elles étaient immobiles. La lune argenté se reflétait dedans comme dans le plus poli des miroirs. C’était beau. Et curieusement, un peu effrayant.

Ah oui, je ne vous avait pas dit. C’était le soir, évidemment. Il était plus de 23h.

Bref. On nous a fait traverser le lac en barque. Je me suis retrouvée assise avec 3 personnes : un garçon taciturne et boutonneux aux cheveux bruns, avec une coupe au bol bizarrement coupée, une fille brune qui me dépassait d’une bonne quinzaine de centimètres, et une autre fille, aux cheveux blonds et aux taches de rousseur sur le nez. Elle m’a sourit avec gentillesse, et je lui ai aussi souris. J’avais un peu le trac, mais j’étais surtout excitée. Et rester sagement dans une barque sans bouger alors qu’on éprouve ce genre d’émotion, c’est le pire des supplices.

On est arrivé de l’autre côté du lac, j’ai levé les yeux, levé les yeux, levé les yeux, jusqu’à tomber sur un château gigantesque, plus noir que le lac dans la nuit de Septembre. Il était tellement pleins de tourelles, de tours et de cheminées qu’on avait l’impression qu’il se dressait d’aiguillons. Les fenêtres brillaient dans la pierre, et les centaines de petits éclats d’argent ressemblaient à des constellations. J’ai compris pourquoi Rebecca ne parvenait pas à me décrire Poudlard. Il était si beau, si étonnant, si rempli de choses à dire qu’on ne pouvait que se mélanger.

On ne nous a pas laissé longtemps à la contemplation du château, on nous faisait déjà grimper le perron. Quelqu’un à ouvert l’immense porte d’entrée, qui a émit un léger grincement, et on a tous franchi le seuil de Poudlard.

J’ai failli avoir un torticolis ce jour-là, à force de tordre le cou.

Le Hall d’entrée était si large qu’on aurait pu y faire entrer une troupe d’éléphant sans dommage. Un superbe escalier en marbre blanc trônait au milieu du Hall, placé de subtile manière pour que ses sculptures se voient le plus possible, ais-je pensé avec une certaine ironie.

Je n’étais pas au bout de mes surprises en fait. Je m’en suis aperçue quand je suis entrée dans la Grande Salle, avec les autres 1ères année.

Le plafond était si haut qu’on se serait cru sous le ciel. Mais en fait, on était vraiment sous le ciel.
Mais non, ça ne pouvait pas être un ciel. Comment on faisait quand il pleuvait ?
En tout cas, c’était quelque chose qui ressemblait vraiment, vraiment beaucoup au ciel. Ça devait être un plafond magique. Oui, c’était plausible, dans la limite où un plafond enchanté d’une telle manière qu’il ressemble à s’y méprendre à un ciel étoilé pouvait être plausible.

4 longues tables couvertes de nappes blanches s’allongeaient tout le long de la salle, et prenaient fin en bas d’une estrade. Sur ladite estrade, une autre table, où les professeurs de Poudlard nous jaugeaient de haut. Tous les élèves de la salle se retournèrent et nous dévisagèrent avec curiosité.

Devant tous ces regards, j’ai senti mes joues devenir cramoisies. J’ai tourné mon regard vers l’estrade, où une grande femme vêtue d’une longue robe verte commençait à énumérer les noms dans l’ordre alphabétique, les yeux sur un long parchemin qui s’étendait jusqu’à terre.

Plus les élèves défilaient, plus je verdissais. Les « K » arrivaient à une vitesse vertigineuse. Les élèves enfilaient une espèce de chapeau (Rebecca m’a dit qu’il s’appelait le Choixpeau Magique), se voyaient répartir dans différentes maisons, sous les applaudissements de l’école. Alors que le 2ème « J » rejoignait la table des Gryffondor, j’allais me mettre à vomir quand on cria soudain dans la Salle : //

- Kenn, Lia !

// Mince ! Rebecca devait avoir parlé de moi dans le château, car tous les regards convergèrent vers moi. J’étais plus rouge qu’un feu de signalisation. Malgré tout, j’ai redressé fièrement les épaules, et je me suis avancée jusqu’à l’estrade, en tremblant un peu. J’ai pris le Choixpeau que le professeur me tendait, je me suis assise sur le tabouret en bois, et je l’ai enfilé avec une grimace de dégoût. Le Choixpeau bien sûr, pas le tabouret.

J’ai pensé dans ma tête, parce que j’étais polie : //

** Salut, Choixpeau. **

// Et une petite voix m’a répondu, au creux de mon oreille : //

- Oh, de la politesse, comme ta sœur. Décidément, c’est de famille.

** Heu, ouais. Ouais, vous avez sûrement raison. ** ai-je dit mentalement, parce que je trouvais ça bizarre, de converser avec un chapeau.

- Bon. Qu’est-ce que j’ai ici… De l’indépendance, du courage, de l’entêtement… Tout cela me fait penser à Gryffondor, tu sais.

** Peut-être. Moi, je n’en sais rien. **

- Oh, mais aussi de la détermination, de la fierté, une certaine confiance en soi, de l’orgueil, de la sournoiserie, une grande malice. Serpentard t’irais également à merveille.

** Rebecca était à Serpentard. Ça me plait, cette maison. **

- Excellent. Eh bien, je pense que nous allons en rester là ? Je t’envoie à...

** Attendez ! Attendez s’il vous plaît. J’aimerais vous demander quelque chose. **

- Oh, bien sûr.

** Comment faites-vous pour lire dans les qualités et les défauts des gens ? **

- Secret professionnel de Choixpeau, ma belle. Et si je te le disais, tu me croirais pas.

** Bon, d’accord. Et j’ai une autre question… Est-ce que vous savez si les élèves qui vous ont posé sur la tête, ils avaient des poux ? Parce que si c’est le cas, il me semble préférable de nous dire au revoir dans les secondes qui viennent.

- Tu le demanderas à chacun des élèves de Poudlard. Je n’en sais rien.

** Dans ce cas, vous avez raison. Nous allons en rester là. **

- Nous sommes du même avis, jeune demoiselle. Bonne rentrée à SERPENTAAAAAARD !!!

// J’ai retiré le Choixpeau de ma tête avec soulagement, je l'ai tendu au professeur et j'ai rejoint la table vert et argent, sous les applaudissement qui crépitaient dans la salle. Je me suis assise à côté d’une grande fille aux cheveux bruns, qui devaient être en 6ème année. Elle m’a dit : //

- Bienvenue à Serpentard, Lia.

- Merci. Je suis heureuse d’être parmi vous.

// Vous savez, je me souviens vraiment de toutes les paroles, mot à mot. Je pense que quand on éprouve des émotions aussi fortes, aussi intenses, ça reste gravé un long moment dans notre esprit. Je vous souhaite de tout mon cœur qu’il s’agit pour vous de souvenirs heureux. Et je… //


- DRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIINNG !!!!

// Lia sursauta si violemment qu’elle faillit laisser échapper le carnet. La sonnerie qui marquait le petit déjeuner venait de retentir, la ramenant à la raison, et elle n’était même pas encore descendue. Elle jeta un regard au petit carnet noir, corna la page déjà bien abîmée, attrapa son sac et descendit les marches 4 à 4. Eh bien, il ne lui restait plus qu’à l’apprécier, cette journée de reprise des cours. //


**********


Rentrée de Lindsey


- Bip-bip-bip, bip-bip-bip...

- Mmmm...

- Bip-bip-bip...

// Allongée sur le ventre, la bouche entrouverte, emmitouflée dans sa couverture, Lindsey, à moitié endormie, grommela une suite de paroles incohérentes. Elle n'avait qu'une seule envie, faire cesser ces bip-bip sonores et se rendormir jusqu'à midi. //

- Bip-bip-bip, BIP-BIP-BIP, BIP-B...

- STOP !!!

// La sonnerie se mit à hurler et Lindsey, agacée, extirpa sa main de sa couette et tâtonna fébrilement sur sa table de chevet. Elle rencontra son réveil, et abattit sa main dessus. À son grand soulagement, son affreuse sonnerie cessa.

Elle se redressa sur son séant, et regarda son réveil, furibonde. //

- Pourquoi est-ce que tu m'as réveillé, toi ? Pourquoi tu ne me laisse pas dormir tranquille ?

// Bien évidemment, l'objet de lui répondit pas, se contentant de continuer à émettre son tic-tac, sonore dans le silence matinal et feutré. Mais aux oreilles de Lindsey, ça résonnait plutôt comme un rire moqueur et insupportable. Elle l'attrapa et le fourra sous ses draps. Ah. Plus de tic-tac, ou, en l'occurrence, de rire moqueur. Mieux.

Zut, elle ne pouvait plus voir l'heure. Ou alors endurer le tic-tac horrifiant de son réveil pendant quelques secondes. Aïe.

Ironiquement, elle se dit que c'était un dur choix.

Tout en se disant que la situation était tout de même assez ridicule, elle se décida à soulever sa couverture de quelques centimètres, suffisamment pour pouvoir voir l'heure.

7 heures 17 et 21 secondes. 22 secondes. 23.

Elle rabattit vivement la couette sur son réveil et l'heure disparut à ses yeux. Et le tic-tac à ses oreilles.

Le regard de la jeune fille se posa sur son sac d'école qu'elle avait préparé le soir passé et se rappela soudain pourquoi son réveil avait sonné. Reprise des cours. Elle se pinça le haut du nez dans un geste terriblement las. Comment avait-elle pu oublier ?

Elle sortit mollement de son lit, s'approcha du grand miroir, sur la porte de l’armoire et détailla ses yeux bouffis et cernés, ses courts cheveux blonds ébouriffés qui pointaient dans tous les sens. Par Merlin, ça n'allait pas du tout.

La Serdaigle fila dans la salle de bain et prit une douche rapide, résistant à l'envie de se noyer. Elle se lava les dents et le visage, se brossa, puis revint dans sa chambre pour s'habiller. Et tandis qu'elle se préparait, elle tentait d'oublier que cette routine allait se reproduire tous les matins, encore et encore.

Elle allait enfiler, par habitude, ses habituels vêtements en cuir noir et rouge, qu'elle affectionnait beaucoup, avant de se souvenir qu'elle devait porter son uniforme de Poudlard. Elle grommela tout bas et finit par mettre en soupirant la longue robe de sorcière noire et la cravate aux couleurs de Serdaigle.

Elle fit rapidement le tour de ses fournitures. Non, tout allait bien, elle n'avait rien oublié. La jeune fille rangea précautionneusement son accessit qui garantissait sa réussite au BUSEs. Elle avait tellement travaillé pour en avoir le plus possible qu'elle en avait encore des frissons. Depuis, elle ne s'en séparait plus, ça lui rappelait, étrangement, qu'on pouvait toujours réussir.
Elle trouvait ça ridicule, évidemment, et elle n'en parlait à personne. Ça aurait engendré des moqueries assez gênantes.

Lindsey jeta un coup d'oeil attristé au temps magnifique dehors, souffla un bon coup et sortit prendre son petit déjeuner.

La Grande Salle était une véritable pétaudière. La reprise des cours devait avoir un effet de superactivité sur certains, c'était le capharnaüm le plus total. Ça et là retentissaient des rires nerveux, des bouts de conversation surexcitées, de secs rappels à l'ordre de la part des professeurs, des exclamations de dépits. Les élèves allaient et venaient en une foule vêtue de robes noires. Elle sentit soudain une main prendre la sienne et l'entraîner sans ménagement hors de ce méli-mélo. C'était une de ses amies de Serdaigle. //

- Tu as vu ce fourbi ?

- Il me semble que j'y ai jeté un coup d'oeil, en effet, dit la jeune Serdaigle, morose.

- Aïe, tu n'as pas l'air contente. Inutile de demander pourquoi. Aller, on va manger.

// Elle longèrent la table des Serdaigles et s'installèrent. //

- Tu ne t'es pas noyée de désespoir sous la douche ?

- Ma foi, je suis assise à côté de toi et en train de te parler, donc tu as, jusque là, tout à fait raison.

// Son amie éclata de rire et lui tendit la cafetière. //

- Tu vas faire la tête encore longtemps ? Tiens, ils distribuent les emplois du temps.

// Lindsey prit le parchemin que son directeur de maison lui tendait, et le parcouru en portant sa tasse à ses lèvres, puis recracha sa gorgée de café en postillons devant elle, ignorant les exclamations dégoutées de ses camarades qui étaient assis à côté. //

- Aaaaaah ! Mais qu'est ce que c'est que cet emploi du temps ??! rugit-elle, horrifiée. C'est un outrage ! Je n'aurais plus la moindre seconde pour m'entraîner ou me reposer !!

// Elle se tut en voyant les professeurs se tourner vers elle avec un air désapprobateur, puis reprit dans un chuchotement furieux : //

- Non mais tu as vu ça ? Je vais mourir ensevelie sous les livres !

- Tu t’attendais à quoi ? C’est ça la 6ème année. Regarde le mien.

- La reprise des cours ne devrait pas exister ! Tout le monde tire une tête blasée. Personne n'aime ça, pourquoi on continue à se l'infliger ?

- C'est comme ça. Et tout le monde n'est pas comme toi, Mlle Singh Anahita semble plutôt s'en réjouir.

// Lin' tourna la tête vers Jasmeet, leur jeune professeur d'Histoire de la Magie et une des enseignante préférées de la Serdaigle. En effet, elle paraissait radieuse. Sa mine souriante contrastait avec celles de ses collègues qui, pour la plupart, semblaient assister à un enterrement. Pour la première fois de la journée, la jeune fille blonde se mit à rire. //

- Oui, je vois ça. Je commence par Métamorphose, Mélédia va me tuer si je rate le sortilège, elle est déjà de mauvais poil. Je veux dire de mauvaise plume.

- Aïe ! Je compatis de tout mon coeur. En attendant ton décès, tu devrais finir ton petit déjeuner avant le début des cours. C'est dans 1 demi heure.

// Lindsey vida son bol de café et termina ses tartines de miel le plus vite possible. Elle se leva et attrapa son sac d'une main et sourit à son amie. //

- J'y vais. J'espère que tu vas survivre de ton côté.

- J'y compte bien, pas d'inquiétude.

// Et la jeune Serdaigle disparut en fendant la foule d'élèves qui se pressaient dans la Grande Salle. Peu désireuse de rester plus longtemps au milieu de tous ces gens, elle s'esquiva par un petit escalier sur le côté et faire un détour pour rejoindre le 3ème étage. Ouf, enfin seule.

Elle monta les marches quatre à quatre, ne croisant que Nick-Quasi-Sans-Tête, le fantôme de Gryffondor, qu'elle salua poliment.
Ah, et Peeves lui versa un flacon d'encre sur la tête, comme d’habitude, mais elle était si navrée qu’elle ne lui prêta même pas attention. Elle effectua un demi tour par les toilettes des filles pour aller se nettoyer, mais les pleurs de Mimi Geignarde était si déchirants qu’elle finit par se résoudre à aller en cours ainsi.

Quand la jeune fille arriva devant la porte de la salle de Métamorphose, elle était la première. Le couloir était désert, et on n’entendait rien, à part quelques bruits de conversations lointaines, en dessous d’elle.
Elle regarda longuement la porte de bois sombre en pensant aux horreurs qui allaient s’y passer, quand une voix sèche la fit violemment sursauter. //

- Vous êtes déjà là ?

// Lindsey se retourna d’un bloc, et se retrouva nez à nez avec Mélédia de Tourmente, la professeur de Métamorphose. La jeune fille, étonnée, la regarda. Elle ne l’avait même pas entendue arriver.

Les longs cheveux lisses et argentés de son professeur n’avaient pas changé. Elle conservait toujours ses yeux gris sombre et ses longues ailes blanches duveteuses, qui lui donnaient l’air d’un ange. Ce qui contrastait de manière saisissante avec son visage sadique et terrifiant, malgré ses traits enfantins.

Étrangement, Lindsey se sentit heureuse de la revoir. La harpie était une de ses professeurs préférées, en dépit de son caractère brusque et cruel. Elle ne l’aurait avoué pour rien au monde, mais elle l’effrayait un peu aussi. Et le fait de la craindre engendrait le respect. Elle répondit donc poliment : //

- Bonjour professeur.

- Oui, c’est ça, bonjour. Entrez.

// Aïe ! Les vacances n’avaient pas plus changé son caractère que son physique. Et le fait que Lindsey était douée en Métamorphose ne faisait pas d’elle une privilégiée, elle était traitée comme les autres. Elle hocha la tête sagement, histoire d’éviter un éventuel coup de griffe dans la poitrine, et suivit la jeune harpie à l’intérieur de la salle. Elle regarda un instant le professeur de Tourmente dans les yeux. Celle-ci ne cédant pas, elle finit pas détourner le regard et posa ses affaires sur son bureau. La jeune Serdaigle s’assit tout au bord de sa chaise, un peu nerveuse de se retrouver seule avec un professeur comme Mélédia, qui terrorisait tout le monde. Elle tressaillit quand les yeux de la harpie se posèrent sur elle. Lindsey finit par ouvrir la bouche. //

- Vous… euh… vous avez passé de bonnes vacances ?

// À peine eut-elle prononcé ces mots qu’elle eut envie de se donner des gifles. Mais qu’est ce qu’elle racontait ? C’était la question à ne surtout pas pas poser quand on se retrouvait seul à seul avec un professeur, et encore moins Mélédia de Tourmente. La harpie fixait ses yeux vifs sur elle et la jeune fille se prépara à endurer ses sermons. //

- C’était… reposant.

// Le ton était si revêche et emprunt d’un tel mépris que la Serdaigle se retint de se donner des coups de pied. //

** Super, je me suis ridiculisée dès les 5 premières minutes. **

// Elle sortit ses affaires en silence, histoire de ne pas croiser le regard de son professeur, et ne dit plus rien, les joues encore écarlates. Mélédia ne disait rien non plus, mais Lindsey aurait juré entendre ses petits soupirs excédés.

Heureusement, la sonnerie stridente qui marquait le début des cours lui offrit une parfaite diversion. Quelques secondes plus tard, le reste de la classe déferlait dans la pièce, dans un silence religieux.
Oui, Mélédia avait le pouvoir de maintenir sa classe dans le plus grand calme sans aucuns efforts.

Quand le professeur de Tourmente annonça le sort qu’ils allaient apprendre, Lindsey eut un sourire ravi.

Finalement, peut-être que cette journée n’allait pas être si mal que ça… //


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 14 Sep 2014, 13:18) ; édité 10 fois

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Isara

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 14 Sep 2014, 11:37  Répondre en citant

// Quand Isa ouvrit les yeux sur le baldaquin aux rideaux bleus, elle ne fit pas la grimace. Rentrée scolaire, ce mot avait longtemps rimé avec enfer pour elle. Mais depuis qu'elle était à Poudlard, elle avait hâte que ce jour arrive. Et même si les vacances dans sa famille était agréable, le monde sorcier lui manquait rapidement. //

** ENFIN !!! **

// Elle sauta du lit et se prépara en un temps record. Elle attrapa sa bissac, mot découvert récemment dans une de ses lectures qu'elle aimait à utiliser pour sa sonorité, puis sorti en trombe de la chambre pour prendre la direction de la Grande Salle. Elle percuta un première année un peu paniqué dans la Salle Commune et prit à peine le temps de s'excuser avant de continuer. //

- Désolée, cria-t-elle en s'éloignant.

// Assise à la table des Serdaigle, elle déjeuna perdue dans ses pensées. Elle réfléchissait au fait que si elle avait subit une rentrée "normale", les professeurs auraient passé la journée à la bassiner sur les épreuves anticipées du Baccalauréat. En effet, comme elle rentrait aujourd'hui en première année, cela équivalait à une première en France. Même si elle avait dû beaucoup réviser pour ses BUSES et qu'elle se doutait bien que pour les ASPICS se seraient encore pire, elle préférait ça à l'idiotie du diplôme français qui avait peu de valeur de nos jours.

Elle se secoua la tête, refusant de perdre du temps avec le système scolaire français et ce qu'elle appelait son "ancienne vie" qu'elle avait laissé sans aucun regret. Elle s'occupa plutôt à observer ses camarades. Tous les ans, c'était le même cirque, des premières années tout paniqués et encore perdus, les groupes qui se reformaient... On entendait les mots "vacance, mer, soleil" résonner dans toute la salle.

Un regard à la table des professeurs lui apprit que de ce côté-ci aussi il n'y avait pas de changement. Zaranki tirait la tête, Singh Anahita avait un sourire jusqu'aux oreilles, la Harpie était toujours aussi effrayante...

Isa jeta un coup d'oeil à son emploi du temps, elle commençait la journée par Metamorphose avec l'adorable Meledia de Tourmente. Elle se dirigea donc vers son antre. Le cours commença sans surprise, l'enseignante effrayant sa classe comme à son habitude. Au bout de six ans, elle était toujours impressionnante et personne n'aurait pris le risque de broncher dans son cours.

La Serdaigle sortit sa plume, son parchemin et se prépara à affronter sa nouvelle année et toutes les surprises qu'elle lui réservait ! //


Couleurs utilisées dans ce message : #960018
Ambrozia

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 14 Sep 2014, 21:47  Répondre en citant

// C’était le matin du premier jour de cours. La veille, les élèves excités avaient voyagé dans le Poudlard Express, assisté à la répartition des premières années, puis avaient rejoint avec joies leurs salles communes et dortoirs respectifs. Certains avaient veillé tard, profitant de leurs retrouvailles le plus longtemps possible, avant que les cours ne débutent, le lendemain.

Assise à une table de la Grande Salle en compagnie d’un groupe d’élèves d’années et de Maisons confondues, Amber attendait que le professeur Garm vienne lui distribuer son emploi du temps. Une jeune Poufsouffle racontait ses vacances, et Amber écoutait distraitement. Elle repensait à ses propres vacances, et à la nouvelle année qui débutait. Elle n’était pas mécontente de reprendre les cours. Certes, les vacances avaient été agréable et pendant le premier mois, elle et sa sœur avaient eu l’heureuse surprise de trouver leur père à la maison et entièrement disponibles pour elles. Le deuxième mois s’étaient déroulé à Londres, au domicile de leur grand-mère maternelle où leurs cousins Seymour les avaient rejoints pour la dernière semaine de vacances, et les jumelles s’étaient bien amusés avec Zoey : les jours de beau temps, elles étaient allée se promener dans les rues et au bord de la Tamise ; les jours pluvieux, les plus grands jouèrent avec elles à des jeux sorciers et Amber regarda Angel progresser aux bavboules, sans pour autant réussir à battre Timothy, qui était très fort à ce jeu. Cependant, l’ambiance de Poudlard avaient manqué à Amber, et à présent, elle se sentait heureuse d’être de nouveau au château, et de ne plus se sentir à l’étroit sous le regard attentif de sa grand-mère.

Un toussotement la tira de ses pensées. Le directeur de Serdaigle se tenait devant elle, et il lui tendit l’emploi du temps des quatrièmes années. Amber grimaça en constatant que le premier cours de l’année serait un cours de potion et qu’il commençait dans une heure à peine.

*Deux heures de potions –de torture plutôt- tous les lundis matin !*

Heureusement que l’après-midi était consacré à la métamorphose, la matière préférée d’Amber. Elle soupira, saisit ses affaires et se rapprocha de sa sœur, pour lui faire part de ses inquiétudes : arriverait-elle cette année à ne pas faire exploser son chaudron ? jusque-là, il lui en avait fallu un nouveau chaque année, sourit-elle amèrement.

Avec le groupe de Serdaigle, elle rejoignit les cachots où les attendait déjà le maitre des potions qui affichait un sourire jusqu’aux oreilles, faisant frissonner l’adolescente. Que leur avait-il préparé pour ce cours ? Finalement, il n’y eu pas d’incidents pendant la matinée, et Amber réussi sans trop de difficultés à suivre les instructions du tableau, ce qui la rassura sur les prochains cours. Cette année, elle n’aurait peut-être pas autant de mal pour cette matière. C’est donc avec enthousiasme et sérénité qu’elle déjeuna avec Angel, et leurs cousins Ann et Timothy, qui venaient d’entamer leur dernière année. Ann semblait un peu tendue, au contraire de son frère. Sans doute se demandait-elle si elle parviendrait à concilier ses examens et la direction de l’Amafia, mais elle ne se confia pas sur le sujet ; de toute façon il n’en était pas question hors du quartier général de l’Amafia, et ce n’était pas dans ses habitudes de montrer ses sentiments.

Le cours de métamorphose passionna la jeune Serdaigle, et l’a fit rêver sur ce qu’elle allait pouvoir apprendre tout au long de l’année. En revanche, le professeur demanda une quantité de devoir assez impressionnante pour un début d’année, qui provoqua des protestations de la part d’une partie des élèves. Mais cela ne dérangea pas la jeune Serdaigle.

A présent, Amber contemplait les étoiles… Elle n’avait pas sommeil. Sitôt le cours de métamorphose fini, elle avait réalisé le devoir, autant pour avoir la conscience tranquille et en être débarrassé, que parce que le sujet l’avait intéressé. Le diner avait été plus calme que celui de la veille, et elle avait rejoint la salle commune des Serdaigles en même temps que les autres élèves. Là, les discussions sur l’année à venir continuèrent, puis petit à petit, les Serdaigles quittèrent la pièce pour aller se coucher. Amber et sa sœur restèrent seules, à regarder par la fenêtre sans parler pendant un moment. Puis elles échangèrent un regard complice. Elles pensaient à la même chose. Ann leur ferait-elle plus confiance maintenant qu’elles étaient en quatrième année ? leur confierait-elle d’autres missions pour le compte de l’Amafia ? La première réunion aurait lieu le lendemain soir, au quartier général, et les jumelles curieuses, avaient hâte de connaitre les projets de l’organisation, et d’être utile. Elle sentait déjà que la direction de l’Amafia avait des choses importantes à leur annoncer. Peut-être de nouveaux membres les rejoindraient-ils ?

C’est la tête pleine de questions que les jumelles, se tenant par la main, montèrent se coucher. Amber était heureuse. Elle s’endormie, un sourire aux lèvres, rêvant qu’elle concoctait de merveilleuses potions, réussies à tous les coups. //


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Lun. 15 Sep 2014, 09:22) ; édité 2 fois

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