Le courrier de Poudlard

[Nelyss Hastweid]

[Lettre de Gaïa A White à Jade O'Greaney]

// Entrant dans la volière, en mangeant une prune, Gaïa se dit qu’elle y venait décidément presque tous les jours en ce moment. Heureusement, l’odeur n’était plus aussi insoutenable que la veille.

Son fruit terminé, elle jeta le noyau au travers d’une des fenêtres. Après coup, elle se dit que quelqu’un pourrait très bien le recevoir sur la tête et que ce n’était peut-être pas la meilleure idée qu’elle ait eut. Puis elle haussa les épaules en se disant qu’un noyau de prune n’avait sans doute jamais tué quelqu’un. Pas par traumatisme crânien du moins.
Mais… Est-ce que ça pourrait assommer un hibou ? L’animal l’éviterait non ? Sauf s’il n’avait pas le temps de le voir. Alors est-ce que c’était assez gros pour assommer un tel volatil ? En comptant la vitesse, c’était peu probable. Par contre, ça l’énerverait à coup sûr et déjà que certains hiboux de l’école étaient un peu caractériels…

Elle laissa bien vite ses réflexions de côté lorsque son propre rapace se posa sur son épaule. Elle fouilla dans son sac pour lui trouver de quoi manger et sortit en même temps la lettre qu’elle voulait envoyer. //

- Tiens, chuchota-t-elle en donnant la nourriture à l’animal, et apporte ça à Jade O’Greaney s’il te plait, ajouta-t-elle en accrochant sa missive à la patte de son oiseau.

Citation :

Jade, Je voulais te remercier pour ton cadeau. Cette fleur est splendide et très surprenante. Ton sortilège est parfait ! J’ai adoré et tu ne t'es vraiment pas trompée, j'aime beaucoup les fléreurs, mais aussi les fleurs. Sois sûre que je vais garder celle-ci très précieusement. Au plaisir de te remercier de vive voix un jour, Gaïa A White

// Elle caressa un instant les plumes noires, avant de le laisser partir faire sa livraison. Elle avait tenu à remercier sa camarade pour son cadeau. Surtout qu’elle s’était très bien renseignée et visiblement elle s’était donnée du mal pour faire quelque chose de bien. Gaïa avait vraiment apprécié le geste. Surtout qu’elle, elle avait rechigné à s’inscrire.

Sortant un abricot et une petite bouteille de thé glacé de son sac, elle décida de quitter la pièce pour aller lire dans le parc. Elle n’allait pas passer la journée ici après tout. //

[Cassiopee]

[Lettre d'Evander Lawford à Gaïa A. White]

// Ce matin-là, le parc de Poudlard était désert. Il fallait dire aussi que la pluie n'aidait pas forcément les élèves à sortir de leur lit. Evander par contre était levé depuis quelques heures déjà. Depuis peu, il n'était pas vraiment d'humeur à paresser. Pour ainsi dire, il s'ennuyait.

Son devoir de préfet était... étrange. Et il sentait bien que la situation n'était pas normale. Des rumeurs avaient fini par remonter jusqu'à lui et il soupçonnait des élèves de son année d'être responsable de la mauvaise ambiance.

Qui serait donc assez stupide pour enfoncer des préfets - certes nommés depuis peu - et les empêcher de faire leurs preuves ?

D'un geste agacé, il lança une pierre dans le lac qui tomba à pic. Il n'avait même pas la patience pour les ricochets.

Sa lettre pour Gaïa était dans sa poche. Il n'arrivait pas à l'envoyer. //

- Courage Lawford. Courage.

Citation :

Chère Gaïa, Jusqu'il y a peu, je t'aurais écrit que tout se passait pour le mieux dans le petit monde des Gryffondor. Or, je suis désormais obligé de reconnaître qu'il se trame quelque chose. Impolitesse, désintérêt des élèves et même quelques messes basses. Je suis à la limite de les assommer avec tout ce qui me passerait sous la main, de préférence un énorme dictionnaire et son encyclopédie en cent volumes. Donc, pour l'aspect préfet, considère que c'est une expérience mitigée. Sinon, j'ai été étonné que tu aies un fléreur. Il ne faut pas de permis pour ces petites bêtes là ? C'est leur côté totalement désuet qui est agréable dans les vieux films. Savais-tu que dans Casablanca, si la femme rejoint son mari à la fin et non son amant, ce n'est qu'à cause des mœurs de l'époque ? J'aime m'imaginer qu'elle quitte son mari peu après et qu'elle retourne voir Rick Blaine pour vivre avec lui. Mais tu n'aimes pas le cinéma en général ou juste mes antiquités ? Evander Ps : A la relecture de ma lettre, je me rends compte que je passe du coq à l'âne. Mets ça sur le compte des lions. Je pense en noyer quelques-uns dans le lac noir prochainement. Et je m’octroierai des points pour 'services rendus'. Evander

// Son postscriptum était pire que le reste mais Evander espéra qu'il la ferait sourire. Il se dépêcha de rejoindre la volière pour confier sa lettre. Ensuite, il partit à la recherche d'Aislinn, il devait avoir quelqu'un pour l'aider dans le meurtre de lions insupportables. //

[Jade Ogreaney]

[Lettre de Jade O'greaney à Gaïa A White]

http://image.noelshack.com/fichiers/2015/04/1422054476-jade-o-greaney.png

// Jade ne mettait les pieds dans la volière de Poudlard que très rarement, elle n'avait personne à qui envoyer de Hibou et elle n'en possédait pas, elle avait préféré prendre un chat comme animal de compagnie.
Elle monta les marches qui la séparait de l'antre des chouettes et hiboux, et entra dans la volière. //

** Ca pue la mort ici nom d'un scroutt **

// Jade n'avait plus qu'à trouver un rapace pour envoyer sa lettre, car aujourd'hui elle avait voulu répondre à une missive qu'elle avait reçu plus tôt dans la journée. Elle avait emprunté du miamhibou à une première année apeurée et elle tentait de faire venir à elle un hibou. Chose faite elle accrocha sa lettre cachetée à la patte de l'animal, non sans s'être fait mordre plusieurs fois les doigts. //

- Bon, euh, Hibou. Apportes ça à Gaïa A White de ma part, euh s'il te plait ? dit-elle en regardant l'oiseau.

Citation :

Gaïa, Je te remercie de m'avoir envoyé ta lettre, ça m'a fait très plaisir. Je suis super contente de savoir que mon cadeau te plait. Je voulais te le dire de vive voix mais je n'ai pas pu te mettre la main dessus, à croire que nous les serpentards faisons tout pour nous cacher haha. Enfin passons. Tu vas me prendre pour une folle sinon... Je te souhaites une très bonne journée. Jade.

- Attends avant de partir toi je vais rajouter une note. ajouta la jeune fille.

Citation :

P.S : J'espère que ce satané hibou aura fait son travail, il a l'air un peu colérique, j'ai essayé de lui parler gentiment mais rien à faire.. Ah oui attention il mord les doigts ! A la prochaine !

// Fière de sa lettre, la jeune fille accrocha la note à la patte de l'oiseau qui ne voulait absolument pas coopérer et lui répéta la destination. Après l'avoir observé s'envoler, la jeune fille, satisfaite, repartit en direction du château. //

[Selena Edelwes]

[Lettre de Selena Edelwes à Caleb Wilmery]

// Selena Edelwes marchait d'un pas décidé vers la volière. La fête de la pluie des comètes avait eu lieu il y a quelques jours déjà et depuis, la jeune serdaigle repoussait le moment d'écrire un mot de remerciement à Caleb Wilmery. Elle avait l'illusion que plus elle marchait vite, plus elle se dépêchait de monter les marches, plus elle rattraperait son retard. Stupide, n'est-ce pas ? Selena en avait parfaitement conscience, mais elle continua à accélérer jusqu'à entrer dans la pièce aux nombreuses fenêtres.
S'asseyant sur la dernière marche, la jeune fille sortit plume, encre, parchemin et support afin d'écrire sa lettre. L'odeur n'était pas toujours des plus agréables, mais Selena aimait beaucoup rédiger sa correspondance dans la volière. Elle réfléchit un instant, puis se mit à écrire. //

Citation :

Caleb, J'ai bien reçu ton présent pour la fête des comètes. Tu ne t'es pas trompé et je suis très touchée de ton attention. Merci. Cette fleur et magnifique. Elle s'est bien épanouie en quelques jours, je suppose qu'elle devait étouffer, là où elle était. Je t'aurais bien remercié de vive voix, mais je n'étais pas sûre de te reconnaître... Alors je tiens à m'excuser si je t'ai superbement ignoré ces derniers jours, ce n'était pas du tout volontaire ! Au plaisir de te montrer un jour ma jolie plante, Selena Edelwes

// Selena, satisfaite, plia le parchemin et sortit un lumignon et un sceau de sa sacoche. Elle ne savait d'ailleurs pas d'où elle tenait ce dernier... On avait dû le lui offrir quand elle était petite, à moins que ce ne soit un vieil objet familial. Allumant la petite bougie d'un coup de baguette, elle fit couler un peu de cire sur sa missive puis la cacheta avec le sceau. Fermant les yeux le temps d'appuyer, elle espéra ne pas avoir tremblé. Mais elle fut tout de suite rassurée : une superbe edelweiss se dessinait en relief dans la cire. Cela ferait sourire Caleb, ou du moins elle le supposait.
Elle ramassa ses affaires puis emprunta un hibou de l'école pour faire partir son mot avant de descendre, nettement plus lentement, les marches de la volière. //

[Stormy]

[Lettre de Ashlee Allison à ses parents]

// En buvant son thé matinal, le jeune Gryffondor s'était rendu compte qu'il devrait peut-être envoyer une lettre à sa famille. Cela faisait longtemps depuis la dernière, et il devait les tenir au courant des derniers événements au château. De plus, ils lui manquaient. Réellement. Comme chaque année. C'était dur de se séparer d'eux, mais c'était pour une bonne cause... Ashlee n'aimait vraiment pas les laisser. Il préférait largement passer ses journées avec sa mère, pour tenter une fois de plus de faire une tarte aux pommes correcte, s'entraîner à la magie médicinale sur les animaux blessés qu'il croisait lors de ses longues promenades, parler avec son père des moldus... Tant d'activités qui constituaient la vie de famille des O'Neill-Allison.

Il s'était donc isolé dans la bibliothèque, avait attrapé un bon dictionnaire histoire de faire le moins de fautes possibles, et avait passé de longues minutes à tenter d'exprimer sa pensée sur le papier. Un exercice difficile. Le jeune homme n'était pas un artiste, il n'avait pas le sens de l'écriture, préférant largement parler ou agir plutôt que d'écrire. Il finit enfin par composer une lettre satisfaisante, puis courut jusqu'à la volière pour attraper le premier hibou qui lui passa sous la main et lui attacha la lettre à la patte. //

- Pour mes parents, à Oxford, s'il te plaît.

// Il regarda le hibou prendre son envol et soupira avant d'entamer le chemin du retour vers le château. //

Citation :

hers       apa et       aman, Je sais, cela fait longtemps depuis la dernière lettre. Excusez-moi, s'il vous plaît. Il y a eu tant d'événements ces derniers temps que j'ai du mal à voir moi-même la finalité de toute cette agitation. Nous avons un nouveau Direction. Cooper Lawford. Il est... spécial. Il est arrivé ici avec sa femme et ses enfants. Une famille de semeurs de chaos. Un mélange intéressant. Evander et Aislinn ont été nommés préfets à Gryffondor. Cela ne plaît guère à Aglaé, notre préfète-en-chef. Je ne la comprends pas. Pourquoi ne pas les laisser faire leurs preuves ? Enfin bon... J'ai hâte de les rencontrer. Je n'ai pas encore pu leur parler, malheureusement. Le Directeur Lawford a donc, pour ses premières actions, annulé les examens de fin d'année. Mais bon, au moins n'ai-je pas à redoubler comme les 7e années ! Plutôt amusant, à vrai dire. Il a aussi mis en place une célébration, la Fête de la Pluie de Comètes. C'était un événement magique. J'ai beaucoup apprécié danser et contempler le spectacle. J'ai également pris l'initiative d'envoyer un hibou à Cassiopée O'Neill, intrigué par son nom de famille. Je n'ai pas encore de réponse, mais je vous tiendrai au courant, bien entendu. Ne serait-ce pas amusant s'il s'avérait qu'elle était de la famille ? Vous me manquez énormément. Je pense fort à vous. Votre fils,       shlee       riel       llison

[Nelyss Hastweid]

[Lettre de Gaïa A White à Evander Lawford et à Jade O'Greaney]

// Gaïa, assise sur le rebord d’une des fenêtres de la volière, corrigeait la lettre qu’elle allait envoyer à Evander. Elle avait écrit sa réponse tard dans la soirée, presque pendant la nuit et ça se voyait. Elle avait mélangé deux phrases, sûrement à cause de la fatigue. Heureusement qu’elle avait décidé de relire sa missive une dernière fois avant de la confier à un hibou. Ca l’obligeait à la réécrire sur un autre parchemin pour qu’elle reste bien propre, mais elle préférait ça plutôt que d’envoyer un papier incompréhensible ou raturé.

Satisfaite de sa version finale, la Serpentard glissa sa réponse dans une enveloppe qu’elle attacha à la patte du hibou se trouvant dans la case à côté d’elle. Elle lui avait donné de quoi grignoter quelques minutes auparavant, histoire de l’amadouer. Lorsqu’elle s’était approchée de lui pour s’asseoir sur le bord de la fenêtre, il avait agité ses ailes en lui jetant un regard peu avenant. Visiblement, la nourriture semblait être un bon moyen pour le calmer puisque l'animal se laissa faire docilement. //

- Donne ceci à Evander Lawford s’il te plait, dit-elle au rapace en caressant doucement ses plumes.

Citation :

Evander, Ce que tu me dis-là ne fait que renforcer mon contentement d’être chez les Serpentard. Mais, as-tu parlé de ton ressentiment à tes co-préfets ? Ta sœur l’est, non ? Oui, il faut un permis pour posséder un fléreur et je suis en règle de ce côté-là. Ça t’étonne peut-être ? J’aime regarder des films de temps en temps, mais ce sont, entre autres, tes antiquités, comme tu dis, que je n’apprécie pas. Bonne journée, G.A.W

// Elle était consciente d’avoir été rude dans sa lettre, mais elle n’avait que moyennement appréciée le fait que le jeune homme soit si surpris pas le fait qu’elle ait un fléreur. Le permis n’était pas si compliqué à avoir enfin. Surtout avec un père travaillant au ministère, mais ça personne n’avait à le savoir. Et puis, elle ne faisait pas dans l’illégalité. Enfin, pas sur ce sujet-là du moins.

La septième année soupira et décida de passer à autre chose. Elle avait une autre lettre à envoyer. Elle fouilla dans son sac, et sortit une nouvelle enveloppe qu’elle donna à un hibou beige se trouvant légèrement au-dessus d’elle. //

- Pour Jade O’Greaney, une Serpentard, soit gentil.

Citation :

Jade, Il me semble t’avoir aperçue au bout d’un couloir peu après t’avoir envoyé ma lettre, mais tu semblais être pressée, alors j’ai préféré ne pas te déranger. Je te remercie pour la note concernant le hibou, malheureusement, il a eu le temps de me mordre avant que je ne la lise. Je te souhaite une bonne journée, et au plaisir de te croiser un jour, on finira bien par se rencontrer ! G.A.W

// Ceci fait, elle devait maintenant aller à la bibliothèque. Elle venait de terminer un livre et l’auteur avait fait référence à un dogme philosophique. Cela l’avait fortement intriguée et elle voulait en savoir plus. Mademoiselle Parish allait sûrement pouvoir l’aider. //

Couleurs utilisées dans ce message : #CD3135

[Stormy]

[Lettre de Storm Tenerezza à son père]

// Storm avait beaucoup de défauts, mais la procrastination n'en était pas un, habituellement. Mais à cette période de l'année... elle ne pouvait que craindre d'envoyer une lettre au Padre Tenerezza. Alors elle avait sursis, encore et encore, encore et toujours, la rédaction de ses dernières semaines à Poudlard. Ce type de lettre devait être rédigé avec la plus grande prudence, et elle y avait passé plusieurs heures, à raturer les mots sitôt écrits, jusqu'à parvenir à produire un brouillon convenable. Là encore, elle avait paressé, et avait remis le recopiage du brouillon au propre au lendemain. Mais elle ne pouvait plus retarder l'échéance à présent. Il fallait envoyer cette satanée lettre le jour même.

En quittant la table du déjeuner, la petite Serpentard songea que certaines personnes étaient très chanceuses de ne pas avoir à envoyer de rapports constamment à leur famille, comme cette Serdaigle par exemple, celle qui était appelée l'Erreur. Un nom peu flatteur et assez insultant. Mais elle le portait comme une bannière, alors soit. Elle n'avait pas de famille, personne pour la surveiller, personne à qui devoir des comptes. La liberté. Storm, elle était surveillée de très près.

Arrivée dans la Volière, elle distingua, assise sur le rebord d'une fenêtre, Gaïa White, une condisciple de Serpentard. Storm veilla à ne pas l'approcher, pour ne pas la déranger, et appela un hibou tout gris. Elle lui attacha le parchemin à la patte, puis lui caressa la tête. //

-Porte ceci à mon père s'il te plaît, Pietro Tenerezza...

Citation :

her       ère, J'ose espérer que vous êtes en excellente santé. J'ai quelque peu tardé à envoyer cette missive, ayant été fort occupée avec des devoirs. Mais vous ne voulez pas d'excuses, alors je n'en ferai aucune. Avez-vous enfin pu vous occuper de notre blason ? Il serait grand temps que nos armoiries soient enfin répertoriées... Je vous remercie de votre compréhension par rapport au niveau moyen que je présente aux professeurs pour le moment. Merci également pour l'envoi du livre, il m'a été très utile. L'étude des Graphèmes est pour le moment une de mes faiblesses. Les notions qu'il faut appréhender sont tellement différentes de l'ordinaire... L'esprit doit s'adapter. Auriez-vous des volumes à me recommander pour faciliter cette compréhension ? Je pense adhérer à une Guilde. N'ayez crainte, cela n'affectera aucunement mon travail scolaire. Me joindre à une Guilde permettrait de développer mes capacités sociales, et aussi de faire partie d'un ensemble s'élevant, pour monter en grade année après année dans la hiérarchie de Serpentard. Je vous tiendrai au courant de mon choix. Votre fille dévouée,       torm       enerezza

[Lalwende]

[Lettre de Lalwendë Wolfman à sa famille]

// En voyant tout ces courriers arriver alors qu'elle enfournait une magnifique par, Lalwendë se rendit compte qu'elle avait très peu écrit à sa famille ces derniers temps. Il fallait dire qu'entre prendre ses marques, s'intégrer à la masse étudiante, à sa maison, se faire des amis et NE SURTOUT pas se perdre dans le château, elle avait eu bien des occupations, et puis si on y ajoutait en plus le fait qu'elle soit une tête en l'aire de l’extrême, le tout résultait sur un superbe trou d'un moi sans envoyer le moindre courrier.

Mince... ses parents devaient être particulièrement inquiets, elle qui leur avait promis une lettre toute les deux semaines. La jeune fille se mit donc en tête d'absolument envoyer une lettre le le,demain, quitte à ne pas dormir cette nuit. Elle y pensa toute la journée, à tel point que la phrase "Ne pas oublier d'écrire la lettre." était devenue une véritable turlututaine pour Lalwendë. Eh, on est dans les nuages ou on l'est pas.

Ce fut donc au bout d'une longue journée de cours tous plus passionnants, certes, mais aussi tous plus éreintants les uns que les autres que la jeune gryffondor retourna à son dortoir après un copieux repas dans la grande salle. Elle s'assit confortablement sur son lit, prit un beau morceau de parchemin blanc, sa plus belle plume, un pot d'encre noir, puis elle commença à écrire sa lettre.

Citation :

Coucou tous le monde ! Je sais, je suis la fille la plus indigne de la terre mais c'est pas ma faute (pour une fois) ! Il s'est passé pleins de choses depuis ma dernière lettre. Déjà, nous avons eu nos premiers blessés lors d'un cours, en classe de potion. Le prof est un peu taré sur les bords mais il est super sympas et tout le monde l'aime bien ici, le truc c'est que certains élève profitent du fait qu'il soit un peu trop sympas et taré pour faire n'importe quoi, et en potion il ne faut PAS faire n'importe quoi. Résultat, après un ajout de patacitrouille dans la potion du fluide explosif, l’imbécile a finis propulsé au plafond puis à l'infirmerie avec deux cottes cassés et une cheville foulée. Mais ne vous inquiétez pas, ça n'arrive pas souvent et puis si par malheur (ou mauvaise blague) ça m'arrivait, l'infirmière est extrêmement compétente, elle a guérie l'élève en trois potions et deux sorts. Vraiment, la magie est géniale. Après on a commencé à avoir quand même pas mal de devoir et vous savez à quel point j'aime ça ... comme tout le monde vous me direz. Y'a aussi eu les premiers match de Quidditch et je vous le dis tout de suite, j'adore ce sport ! Je pense très sérieusement passer les éliminatoires l'année prochaine pour pouvoir entrer dans l'équipe (étant donné que les premières années ne peuvent pas ... nul). Le premier match a été Gryffondor/Serpentard et autant vous dire qu'avec ça, la saison a commencé en fanfare !! C'est notre maison qui a gagné mais de peu parce que les Serpy avait une sacré avance sur nous, si e match avait duré plus longtemps, nous n'aurions pas pu gagner, même en attrapant le vif d'or. Alors je vous dis pas l'ovation qu'a eu l'attrapeur, c'était de la folie ! Ensuite... Ah oui ! J'ai fait ma première sortie à Préaulard ! C'était génial. Bon au départ je voulais juste aller chez Honeyduke (le marchand de bonbon : ) ) mais l'une de mes amies tenait absolument à me faire découvrir la boutique de farce et attrape Zonko (elles se sont toute misent en tête de me faire découvrir un maximum de truc du monde sorcier vu que je suis une née-moldue, tout ça... et en échange je dois leur dire des trucs sur le monde moldu, c'est trop drôle !). Elle m'a tellement saboulé que j'ai été obligé d'accepter. Au final c'était fun. Enfin voilà,tout ça pour vous dire que ça a été mouvementé, drôle, énorme, bref, magique. Je vous aime tous très fort et promis dans deux semaines je n'oublierais pas cette fois ! XXX P.S: le paquet c'est justement des bonbons de chez Honeyduke, vous allez voir, ils sont géniaux !

// Une fois la lettre finie, Lalwendë alla se coucher et passa une nuit sans rêves reposante. Le lendemain elle se leva légèrement plus tôt pour aller à la volière, provoquant un ébahissement général dans son dortoir, étant donné qu'elle fut la première à partir.

Arrivé à la volière elle appela Cendre, sa chouette noire, et lui donna un Miamhiboux en lui disant d'aller poster la lettre à ses parents. Le rapace s'envola et la jeune Gryffondor fila vers la grande salle, son ventre réclamant bruyamment sa pitance matinale. //

[Nighty]

[Lettre de Erika Lorelian à sa mère]

//Épuisée et lasse, Erika gravit d'un pas rapide les marches de la Volière, songeant qu'elle ne les reverrait plus avant un moment, voir plus jamais. Essoufflée, elle parvint enfin au sommet des marches, et se dirigea vers la fenêtre. Elle s'assit délicatement sur le bord de pierre froid et sortit de sa sacoche un parchemin et une plume à encre éternelle que sa mère lui avait envoyé, dans l'espoir qu'Erika lui écrirait ainsi plus souvent. Elle allait être contente, la jeune fille s'en servait enfin ! Inspirée, remplie d'émotion, elle se mit à écrire à toute vitesse sur le parchemin.//

Citation :

Chère Maman, Il est temps que je t'écrive cette lettre. Cela fait suffisamment de temps que je ressasse ma décision, et il n'est pas bon de surseoir les choses aussi longtemps. Comme Père à sans doute dû t'en faire part, nous avons eu récemment une énième altercation. Mais j'ai décidé que ça serait la dernière. Je rentre en France. Il ne veut pas, ne peut pas comprendre que je ne suis pas faite pour reprendre le Comté. Mais il est temps qu'il l'admette. J'ai donc décidé de ne plus lui laisser le choix. De plus, depuis que j'ai appris la vérité concernant la disparition de Matthew, je refuse de rester plus longtemps avec lui. Je sais que l'on doit apprendre à pardonner. Je lui ai pardonné. Mais de la même manière qu'il n'admet pas mon incapacité à diriger un Comté, il n'admet pas la mort de son fils. J'ai besoin de continuer ma vie, de tourner la page, et son entêtement à rechercher Matthew dans tous les coins de la planète m'empêche d'avancer. Maman, j'espère que tu comprends. J'ai déjà fait part au Directeur de ma décision. J'ai dit au revoir à mes amis. J'ai déjà fait mes valises. Je devrait être la dès demain après-midi. Bisous à toi et à David, Erika

//Erika traça sa signature d'une main un peu tremblante, et contempla longuement le parchemin. Une larme coula doucement le long de sa joue et vint se perdre dans ses longs cheveux bruns. Ça y était. Elle l'avait écrit, et une fois que le hibou serait parti, elle ne pourrait plus faire machine arrière.

Elle allait quitter l'Angleterre. Quitter son école bien-aimée. Quitter son père, quitter le manoir.

Elle soupira longuement. Il le fallait. C'était la seule bonne décision possible, et elle devait penser à elle, à son avenir. Un léger sourire vint relever les commissures de ses lèvres. Elle se leva, et tendit son parchemin roulé et scellé à une Chouette hulotte gris tacheté qui passait par là.//

-Emmène ça à Paimpol, en Bretagne s'il te plaît. C'est pour Vivianne Lorelian.

//La chouette laissa Erika accrocher la missive à sa patte et s'envola à tire d'aile, sans même attendre une caresse. Erika la regarda s'éloigner, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un point noir dans le ciel.

Elle eut un pauvre sourire et retourna doucement jusqu'à sa Salle Commune, prenant le temps de dire Adieu à chaque parcelle du château, et à chaque personne connue qu'elle rencontrait.//

[Cassiopee]

[Lettre de Evander Lawford à Gaïa A. White et à Aislinn Lawford, lettre de Cassiopée O'Neill à Ashlee Allison]

// Evander avait décidé de faire sa correspondance. Il s'était levé assez tôt pour le faire et il espérait pouvoir la faire tranquillement sans entendre les conversations habituelles. Il semblait évident pour un observateur aussi assidu que les élèves aimaient draguer en lettres. les romances épistolaires étaient très bien, lui même y avait succombé. Mais à Poudlard, le but était clairement de... conter haut et fort ses ruptures. Dans la salle où l'on pouvait écrire tranquillement et en paix.

il espérait tout de même qu'un dimanche matin à sept heures serait assez calme et que ses correspondantes ne prendraient pas offense face à l'heure matinale de l'arrivée de leurs hiboux.

Malheureusement pour lui, le lieu était déjà occupé. Heureusement par une personne connue. Il s'approcha de Cassiopée qui s'était manifestement endormie sur sa propre correspondance. //

- Debout, marmotte.

- Hein que quoi ? Evander ?! Elle prit une minute pour bailler à s'en décrocher la mâchoire. Pourquoi n'ais-je pratiquement que des potes préfets ? Pas de points en moins, pitié. Elle bailla encore une fois. A part Iris et Gaïa. A croire que je vous apprécie vraiment.

// Elle attrapa la manche d'Evander pour le tirer sur le banc qu'elle occupait. //

- Tu seras mon oreiller. Ecris un roman, d'accord ? Fit-elle en signant sa lettre.

// Evander sourit en constatant que la serdaigle comptait vraiment le prendre comme oreiller. Sa tête reposait sur son épaule et elle s'endormit dans les cinq minutes qui suivirent. Il posterait tout quand la jeune fille serait assez reposée à son gout. Il était un mec patient, au temps en profiter. //

Citation :

Cher Ashlee, J'ai été très surprise en recevant ta lettre. Je me doutais que le clan O'Neill était grand mais je ne pensais pas qu'il l'était autant. Je ne peux néanmoins pas te dire à quel point nous pouvons être cousins. En réalité mon père est le membre d'une grande fratrie que je ne connais pas. La seule représentante officielle et non exclue du clan est Iris O'Neill, serpentard de son état. Dès lors, si tu as l'opportunité, envoie-moi une copie de ton blason. il devrait nous renseigner sur les origines de ta partie de la famille. Je te souhaite une excellente journée. Cass' la baraque' iopée

Citation :

Chère Gaïa, Je fais toujours tout de travers avec toi, n'est-ce pas ? Je n'insinuais pas que tu étais dans l'illégalité. Au contraire, je voulais te demander des renseignements pour en posséder un, je cherche un cadeau pour l'anniversaire de ma sœur. Enfin soit. Je pense que je vais devoir cesser un temps d'être cet être mignon et optimiste et parler ouvertement aux lions. Si tu me vois finir à l'infirmerie, confie donc à l'inspecteur en charge de la résolution de ma tentative de meurtre que le suspect a une crinière, tu seras gentille. Aislinn devrait mieux s'en sortir, elle a un sacré paquet de sorts défensifs dans la poche. Voudrais-tu me faire découvrir une de tes nouveautés cinématographiques ? Histoire que je ne meurs pas idiot dans un avenir proche ? Bonne journée et bonne vie si jamais, Evander

Citation :

Mon mashmallow grillé, Vu que tu vas bien finir par le découvrir, je vais te la jouer à la fourbe et te le dire avant que tu découvre le pot aux roses (poteau rose ?). Je suis amoureux. Ou non. Enfin, peut-être. Mais elle ne semble pas réceptive pour un sou. Je me meurs d'amour pour une insensible. L'imagines-tu ? Je suis au milieu d'un jeu de patience, un puzzle géant où chaque morceau est rejeté par mon adorable partenaire qui refuse de jouer et d'assembler les pièces. Pour tout te dire, le croquemitaine de papa est plus chaleureux avec moi et il m'a pourtant mordu ! Mon humour déplorable lui passe royalement au-dessus de la tête. Elle déteste mes films. Je n'oserais même plus lui parler de mes loisirs. Je pourrais finir par la convaincre que nous n'avons strictement rien en commun. Noyons mon désespoir dans une course d'attrapeur. Toi, moi et le stade de Quidditch ? Cet après-midi ? (A la question que tu te poses, oui, je lui ai proposé aussi, elle a dit non et m'a pris pour un harceleur fou.) Ton double diaboliquement optimiste (en général) Ps : pas la peine d'en parler à maman, elle est au courant. Ps 2 : ni à papa, il l'a découvert mais je ne sais toujours pas comment.

// Cassiopée dormait encore à poings fermés et elle avait désormais attrapé son bras gauche comme doudou. Si ça continuait on allait les trouver tous les deux endormis sur ce banc. Il n'y avait pas de mal à fermer les yeux un instant. Ce fut sa dernière pensée avant de tomber endormi. //