[EVENT]Une correspondance bien méritée ETAPE 2 Beauxbatons

[Miss RP]

Sur le quai de la gare de Paris, les élèves de Beauxbatons attendaient en bavardant leur correspondants tout droit venus d'Angleterre. Leurs professeurs s'étaient isolés en bout de quai pour discuter des modalités du séjour, prêts également à accueillir les professeurs accompagnateurs de Poudlard. Et comme le proverbe français le dit si bien, quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Et lesdites souris, une dizaine d'étudiants de 13 à 17 ans, étaient bel et bien d'humeur à danser en cette belle journée ensoleillée. Pour eux aussi la fin de l'année approchait et l'idée d'une correspondance avec d'autres élèves sorciers à travers le monde les avait enchantés. Ils trépignaient donc d'impatience, s'imaginant tour à tour la tête que pourrait bien avoir leur correspondant attribué, s'il serait beau garçon ou bien plutôt étrange.

Assisses sur un banc, jambes et bras croisées, trois jeunes filles pouffaient et chuchotaient. Juliette Dumarché, Maxence Burroughs et Charlie Duchêne priaient pour ne pas tomber sur une certaine Aglaé d'Aspinge, que seule Juliette semblait bien connaître.

- Non mais tu t'imagines toi ! s'exclamait Juliette, la plus affirmée des trois.

Juliette était jolie, mais par dessus tout elle le savait. Elle jouait souvent de ses grands yeux innocents pour parvenir à ses fins, mais était appréciée pour sa grande loyauté envers ses amies.

- Mais arrête un peu, elle a sûrement bien changé depuis le temps. Et puis toi aussi tu as changé, arrête de te faire passer pour la peste que tu n'es pas, lui répondait Charlie sur un ton moralisateur.

Charlie, la vertu même. Droite, polie, attachante, elle savait remettre à sa place Juliette quand nécessaire, mais ne pouvait pas rester longtemps fâchée avec elle.

- Mais les filles, pas de débat inutile, si ça se trouve on va toutes tomber sur un beau brun champion de Quidditch, surenchérit Maxence, enjouée.

Et elles pouffèrent de nouveau d'un rire suraigu, attirant l'attention d'un jeune homme appuyé sur une rembarre un peu plus loin. Lucas Paradis jeta un regard quelques peu méprisant à Juliette, qui se retourna aussitôt, feignant de ne pas l'avoir vu. D'un air compatissant, Maxence lui sourit, et s'apprêta à le rejoindre. Amis de longue date, Maxence était appréciée du jeune homme pour sa douceur et sa capacité d'écoute. Mais Lucas avait un peu la tête ailleurs en ce moment précis. Il était pressé de voir les correspondants arriver. Il espérait que le sien lui apprendrait plein de choses que le cinquième année ne connaissait pas encore. Peut-être que le britannique en question connaissait certains sorts de métamorphose que le brun ignorait. Il regarda d'un air dédaigneux son ex petite-amie qui faisait la fière comme à son habitude. Il ne pouvait plus la supporter depuis qu'ils n'étaient plus ensembles. Il avait hâte de la voir partir loin d'ici et par chance, peut-être qu'elle repartirait avec son correspondant filer une histoire d'amour loin de Beauxbâtons. Mais pour l'instant, il était contraint de la regarder se pavaner.

Ses grands gestes n'étaient pas innocents. La blondinette s'était surtout levée en espérant se faire remarquer de Thomas de Pelleport, assis en tailleur sur le banc d'à côté, livre en main. Imperturbable, le jeune homme ne daigna même pas lever les yeux, et se contenta d'un hochement de tête satisfait.

- Thomas, vous n'avez pas l'air ravi d'accueillir votre correspondante, lui dit Madame Fontaine, professeure d'histoire de la magie de Beauxbatons.

- Oh si Madame, je le suis, répondit-il simplement, le rouge lui montant légèrement aux joues.

- Les enfants, rassemblez vous. Les élèves de Poudlard ne vont plus tarder à arriver, et je compte sur vous pour leur offrir un accueil digne de ce nom !

Madame Fontaine se voulait porte parole de toute l'école, voire même de la France entière, en disant cela. Elle tenait à ce que tout soit parfait pour l'arrivée des correspondants, et veillerait au grain pendant toute la durée de leur séjour.

Quentin ne réagit pas à la remarque de sa professeure. Il était nonchalamment assis sur un banc, dans l'attente, comme ses camarades, des correspondants. Il grignotait une barre chocolatée qu'il avait dénichée dans les affaires d'un des garçons de son dortoir. Observant discrètement et amoureusement Thomas, il se fit la réflexion qu'il était vraiment toujours aussi beau. Arriverait-il à lui dire un jour ce qu'il ressentait pour lui ? Sûrement jamais. Il en avait plus qu'assez d'attendre les élèves de Poudlard mais pourtant il espérait faire une rencontre intéressante.

Julien rigola devant la réaction de Thomas, il restait impassible, à la différence de son meilleur ami qui lui était plutôt content de voir arriver du sens neuf, il espérait tomber sur un correspondant du sexe féminin pour passer le plus de temps possible et qui sait la faire tomber sous son charme. Il n'avait jamais réellement compris le but des échanges scolaires, après tout ces élèves risquait de ne jamais revenir en France après la fin de la semaine. Il se redressa en entendant Madame Fontaine et fit un signe à Thomas de ranger son livre. Il jeta un coup d'oeil discret vers Maxence, il ne supportait vraiment pas ses amie, surtout cette Juliette.

Quant à Adriane Bispo Del Real, et bien, elle était en train de louper son entrainement de sport. Elle détestait rater un entrainement encore plus pour attendre un portoloin qui ne daignait pas apparaître. Elle jeta un coup d’œil à ses camarades, Quentin était là, à regarder Thomas. Décidément ce brave De Pelleport était au centre de toutes les attentions. Elle détourna le regard et se redressa, en croyant entendre le bruit familier du portoloin qui arrivait. Elle espérait tomber sur un ou une correspondante qui serait du même caractère qu’elle, si elle tombait sur une personne sportive elle s’amuserait bien pendant une semaine.

- Madame Fontaine, quand arrivent-ils ? finit-elle par demandée, agacée.

- Oh les voilà mademoiselle Del Real, les voilà !

Et comme de fait, un tourbillon de poussière se souleva, annonçant l'arrivée du portoloin transportant les élèves de Poudlard. C'était le moment que tous attendaient, celui où ils allaient enfin pouvoir découvrir leur correspondant.



Vous pouvez poster à la suite votre rp unique et vous avez jusqu'au 18 juillet

[Stormy]

[RP Event Ashlee Allison]

Ashlee était surexcité. Enfin ! Enfin ils allaient partir en France, découvrir les merveilles de Beauxbâtons, et passer une semaine des plus agréables. Bon certes, les lundis, c'était pourri, mais pas ce lundi-là. Il avait pris grand-soin de préparer sa valise en avance grâce à l'aide précieuse de Nika, et avait donc été fin prêt à l'avance. Et un Ashlee qui n'avait rien à faire, c'était un Ashlee canalisateur de catastrophes. En conclusion de quoi, miss Hayden avait fini par lui demander de se taire, de s'asseoir, et d'attendre sans rien faire d'autre que de respirer. Plutôt efficace, comme méthode ! Il n'avait plus pipé mot jusqu'au moment tant attendu du départ. L'astre solaire avait continué sa course, et au final, ce n'était pas Ashlee qui les avait mis en retard, non ! C'était miss Hayden elle-même, à vérifier et re-vérifier que tout le monde était bien là, avec ses papiers, et ses valises. Face à cela, Ashlee n'avait pas pu s'empêcher de soupirer d'un air entendu. Enfin, le moment était venu ! Le Gryffondor avait embrassé une dernière fois passionnément Anushka, puis avait agrippé sa valise et le portoloin, et boum, d'un coup, ils étaient arrivés en France. Non pas qu'il y ait eu des feux d'artifices, du champagne et compagnie hein, mais ça se sentait, tout de même. Enfin voilà, ils étaient en France. A Paris, plus exactement. La ville de l'amour...

Ashlee dévisagea d'un air critique les étudiants attendant, et essaya de déterminer lequel ou laquelle était à lui. En tout cas, lui était reconnaissable, avec ses cheveux galaxy teints spécialement pour l'occasion ! … oui, il en avait eu marre du gris argent, et Nika l'avait aidé à changer. Voilà voilà. Il repéra un garçon aux cheveux d'un blond si blond qu'ils en paraissaient blancs et aux yeux d'un bleu magnifique – un peu le genre de personne pour qui Ash aurait craqué s'il n'y avait pas sa Tsarine – et repéra aussi le regard amoureux qu'il portait à un autre garçon avec un livre à la main et des lunettes sur le nez – charmant aussi, ils feraient un beau couple. Enfin, son regard s'arrêta sur une jeune fille aux cheveux d'un bleu absolument charmant, et son regard s'illumina immédiatement. Il devait parler à cette jeune demoiselle ! Il écouta d'une oreille distraite les recommandations de miss Hayden et se contenta de retenir que sa correspondante se nommait Adriane Bispo Del Real. Avec un nom pareil, il était hors de question qu'elle soit française ! Cela leur ferait au moins un point commun.

Avant de se lancer à la recherche de miss Adriane, Ashlee se fit un devoir de se planter devant la jeune fille qui avait attiré son attention, et lui adressa un large sourire en gâteau d'anniversaire.

- Saluut ! Ashlee, ravi de te rencontrer. J'adooore tes cheveux, ils sont vraiment super chouettes ! J'aurais dû penser au bleu pour la France !

Et le jeune homme de repartir aussitôt, tel un feu follet. Il eut tout juste le temps d'entendre le prénom de la demoiselle bleue, Maxence, avant de monter sur un banc pour chercher sa correspondante, faisant rire ses camarades de Poudlard et quelques-uns des proches élèves de Beauxbâtons.

- Votre attention s'il vous plaît ! Mademoiselle Adriane Bispo Del Real pourrait-elle venir afin que nous fassions connaissance ? Merci bieen !

Il vit une jeune femme aux cheveux de jais et aux yeux d'un bleu foncé s'approcher de lui, le dévisageant. Eh bien c'était réciproque, mademoiselle ! Il jeta un regard de regret au joli blond, avant d'adresser un sourire à Adriane.

- Bonjour Adriane ! Je suis Ashlee Allison, ravi de te connaître ! Désolé pour le retard, miss Hayden était un peu trop scrupuleuse pour nous laisser partir avant de tout vérifier 5 fois...

- Je loupe mon entraînement de sport par la faute de ce retard... Tu fais du sport d'ailleurs ? Tu as quel âge ? Comment c'est en Angleterre ?

- J'ai 16 ans et toutes mes dents ! Poudlard est en Ecosse, donc c'est gris, pluvieux, et sauvage ! Autrement dit, c'est un vrai changement ici, c'est chouette ! Comme sport... je fais du Quidditch, ça compte ? Le tout accompagné d'une bouille adorable.

Continuant d'échanger tranquillement, le duo s'approcha de la sortie de la gare afin de rejoindre Beauxbâtons, dans le Sud de la France. Et le soleil régnant là-bas était apprécié, éclairant les peaux pâles des britanniques.

En arrivant dans son dortoir, Ashlee poussa un énorme soupir de soulagement, et bazarda sa valise dans un coin. Il était fatigué comme pas possible, et pressentait une entente moins que cordiale avec sa correspondante. Oh, elle était peut-être gentille, mignonne et compagnie, mais apprendre qu'elle avait fait d'Aspinge son bouc émissaire personnel... ça passait assez mal. Ne vous méprenez pas, Ash n'aimait toujours pas la rouquine qui le lui rendait bien, mais les persécuteurs... il n'aimait pas ça du tout. Bon, pour la santé mentale de tout le monde et le bien de cet échange, il n'allait pas lui faire payer, mais il se pourrait qu'il laisse un petit cadeau non-désiré à la jeune femme... Il libéra Moriarty qui avait fait le voyage avec lui, et salua d'un signe de la main Isaac avec qui il allait partager le dortoir. Un dortoir pour deux, c'était un peu le rêve, non ? C'était super chouette en tout cas. Il s'affala sur le lit et serra son chaton contre lui.

- Hey Isaac, alors, elle est comment ta correspondante ? Plutôt sympa ? La mienne, je crois pas que je vais bien m'entendre avec...

De la petite discussion, Ashlee retient que la correspondante d'Isaac était blonde, s'appelait Juliette Dumarché, et qu'elle avait persécuté Aglaé elle aussi. Décidément, les françaises ne semblaient pas très sympathiques ! De plus, le Gryffondor avait cru comprendre qu'Adriane n'appréciait pas du tout Juliette... une occasion envolée de passer du temps avec l'autre mâle de Poudlard présent en France. Damn it ! Il fut enfin temps d'aller manger, et les élèves de Poudlard restèrent proches les uns des autres, encore un peu intimidés par les français en grand nombre. Les mets en revanche furent au goût d'Ashlee, qui avait un estomac à toute épreuve ! Enfin, ce fut l'heure d'aller dormir, et Isaac et Ashlee rejoignirent leur dortoir et papotèrent quelques instants, l'un prenant soin de son crapaud, l'autre de son chaton. Une soirée normale, en somme. Enfin.. à l'exception d'Ashlee chantant le Jour 1 avant d'aller dormir, mais ça, c'était juste parce qu'Isaac n'avait pas l'habitude enfin !

Le jour suivant, Ashlee se réveilla au son d'un réveil bien trop bruyant à son goût – et c'était lui qui l'avait réglé... –, et il s'empressa de balancer son oreiller vers la direction générale du bruit intempestif. Inutile de préciser qu'un Ashlee venant de se réveiller et encore tout abruti de sommeil – quoique le fait qu'il soit un abruti quotidien était assuré – était un lanceur très peu précis. Grognant, grommelant, cahin-caha, le Gryffondor se mit debout, et réveilla son colocataire de dortoir d'un "Debout là-dedans !" à déboucher les oreilles d'un sourd. Autrement dit, si Isaac ne finissait pas la semaine en ayant des envies de meurtre, c'était un miracle. Mais pas sûr que Nika apprécie ce meurtre... Heureusement, Ash connaissait LE moyen infaillible pour se réveiller entièrement, à part le chocolat chaud : une bonne douche froide. Et c'est ce qu'il s'empressa de faire, chantonnant gaiement sous la douche, cassant probablement les oreilles de ceux capables de l'entendre. Hélas pour eux...

Maintenant, question existentielle. Étaient-ils censés porter leur uniforme de Poudlard ? C'était important eh ! Ils allaient probablement crever de chaud, mais s'ils étaient censés le porter... Well, à part Isaac et lui-même, les autres se conformeraient aux désirs de leur enseignante. Mais lui ? Que nenni ! Ashlee s'empressa donc d'enfiler un jean confortable et un tee-shirt à l'effigie de Nirvana, avant de nouer vaguement sa cravate autour de son cou... à son habitude. Rien d'étonnant là-dedans donc. Après avoir secoué à nouveau Isaac, et lui avoir peut-être accidentellement versé un verre d'eau froide dessus, Ash descendit rejoindre les autres au réfectoire... du moins c'était son intention. En effet, le château de Beauxbâtons avait beau être plus petit que celui de Poudlard... Ashlee était toujours Ashlee. Et étant donc Ashlee... il se pauma dans les multiples couloirs, pour arriver dans le parc. Bon, ce n'était pas franchement sa destination de base, mais peu importait, le parc était magnifique ! Les allées, les tours et détours, les plantes... tout cela était exquis. Il pouvait reconnaître une chose aux français, ils savaient faire des jardins très élégants. Probablement un héritage de Monsieur Le Nôtre. Quoi ? Il savait lire et était cultivé, eh ! Et il aperçut également une de ses cibles pas franchement volontaires pour cette semaine assise sur un banc, seule : Quentin, le blondinet amoureux du mec à lunettes se nommant Thomas. Quoi ? Il avait fait son travail, et avait récolté des informations, enfin ! Il savait faire autre chose que des bêtises plus grosses que lui !

Le Galaxy s'installa sur le banc, un large sourire aux lèvres, pas du tout gêné par le fait qu'ils ne se connaissent ni d'Adam, ni d’Ève, ni de Lilith, ni de Lucifer, ni de... bref, vous avez compris l'idée.

- Salutations Quentin ! J'suis Ashlee Ariel Allison, mais tu peux m'appeler Ari, si le cœur t'en dit ! Bref, j'ai comme qui dirait remarqué que ton petit cœur battait pour un certain brun à lunettes... pas de panique, je ne vais pas te dénoncer ou quoi, c'est pas mon genre, et puis j'suis un grand romantique dans l'âme. Mais là n'est pas le sujet ! Mon p'tit Quentin, il faut assumer ton amour. L'amour c'est beau, c'est fort ! Ça donne des ailes ! Alors n'aie pas peur d'aller lui dit, droit dans tes bottes, que tu l'aimes. Il devrait se sentir flatté en plus ! Quelqu'un d'aussi extra-génial-roxxant du pâté que toi qui est amoureux de lui ! Et puis franchement, vous êtes faits l'un pour l'autre, voilà mon avis. Alors aimez-vous et soyez heureux, et faîtes des bébés licornes !

Ashlee se releva sur ces mots et commence à s'éloigner, avant de revenir sur ses pas l'air penaud et de demander à Quentin de lui indiquer le chemin vers le réfectoire, ce qu'il obtint et suivit à la lettre. Enfin, pas vraiment à la lettre, mais plus au mot, étant donné que Quentin avait parlé. Breeef. Manger. Il avait faim, après cet effort intense !

Après un excellent petit-déjeuner à base de croissants et de chocolat chaud, Ashlee alla rejoindre sa correspondante, Adriane. Ce n'était pas de grande gaieté de cœur, mais bon, vous savez, obligation, tout ça... La brune lui proposa qu'ils aillent faire du sport, et le Galaxy accepta, curieux de voir pourquoi la miss Del Real était si fière de son sport adoré. Autant dire qu'en combat au corps à corps, il se fit, comme on dit vulgairement, 'latter la face' par la jeune femme. Pas sa faute s'il était pacifique de nature enfin ! Lui, il préférait le Quidditch, et la magie médicinale. Chacun son truc. Néanmoins, elle se fit un devoir, que dis-je, une mission, d'enseigner au Gryffondor des techniques de combat, afin qu'il ne lui fasse pas trop honte. Inutile de vous dire que ce commentaire désagréable fit monter la moutarde au nez pourtant très insensibilisé du jeune homme – pourtant, ils n'étaient pas à Dijon... . Et qu'il se fit un plaisir de se défouler, et oups, d'envoyer valser contre un mur la jeune femme, avec un crac peu agréable à l'ouïe du poignet.

- Oups ! Oh je suis désolé Adriane, vraiment !

- Ouais, c'est ça ! Va voir ailleurs si j'y suis !

- J'ai dit que j'étais désolé, alors tu te calmes. Je veux bien être gentil, mais faut pas pousser non plus. Alors back off, et arrête de mordre.

Discrètement, Ashlee agita sa baguette pour soigner au mieux le poignet blessé, avant de tourner les talons et d'aller se réfugier loin de cette peste. Il se mit à fredonner en chemin, s'attirant des regards surpris et amusés des locaux.

Les jours suivants se déroulèrent tranquillement, Ashlee s'imposant doucement comme une force rayonnante, drôle et populaire parmi les élèves de Beauxbâtons, mais pas auprès de sa correspondante. Pour être exact, si jamais ils ne s'entre-tuaient pas, ça serait un miracle. Miss Hayden en venait presque à regretter d'avoir mis ces deux-là ensembles... Un vrai bonheur ! Alors, plutôt que de passer du temps près d'une Adriane fière, rancunière et décidée à avoir sa peau, Ashlee squattait avec Maxence un coup, ou Quentin un autre, ou bien Thomas parfois. Bref, les seuls élèves de Beauxbâtons qu'il se sentait de supporter sans les étrangler après 5 minutes. Entre la pimbêche, l'autre pimbêche, le dragueur lourd, le crétin ambulant, et les persécuteurs... décidément, il plaignait Aglaé d'avoir passé son début de scolarité parmi eux. Et il se sentait de plus en plus de lui présenter des excuses. Il ne s'était pas conduit de façon très correcte auprès d'elle. Bon certes, son caractère l'insupportait toujours, mais il pouvait voir pourquoi elle en était arrivée là. Alors voilà, il allait lui présenter des excuses en bonne et due forme, avec une petite chanson aussi à la clé... si elle ne le baffait pas avant. Eh, les rouquines ça pouvait être très violent !

Le soir du jeudi, Ashlee ne fut pas vu au réfectoire. Il s'était enfermé dans le dortoir, et serrait contre lui un tee-shirt appartenant à sa dulcinée. Anushka lui manquait affreusement. Au moins, si elle avait pris part à ce voyage, ils auraient pu passer du temps ensembles, elle aurait eu des idées pour qu'il détende l'atmosphère avec Adriane, mais non. Elle n'avait pas pu. Et elle lui manquait. Genre beaucoup beaucoup beaucoup. Comme la lune manquait au soleil pendant la journée, et que c'était pour ça qu'il pleuvait. Voilà. Ce genre de manque. Le manque écrasant la poitrine et le cœur, ternissant l'esprit et la vie. Heureusement, dimanche ils allaient rentrer à Poudlard, et il pourrait se consoler dans ses bras... Il chantait, toujours, exprimant sa douleur, sa tristesse. C'était un romantique au fond ce petit Kiwi ! Et lorsqu'Isaac rentra, il trouva Ashlee endormi, le tee-shirt serré tout contre lui, les yeux rougis. Mais cela, c'est l'intimité d'Ashlee...

Le samedi, les élèves de Beauxbâtons et de Poudlard décidèrent d'aller faire un tour en ville, afin que les britanniques découvrent aussi la vie française en-dehors de l'école. Et, grande surprise, Ashlee adora ça ! Il avait pris soin de se munir d'argent moldu français, et avait bien fait, puisqu'il acheta quelques CDs de musique française pour Anushka, dont un d'Indochine. Il acheta aussi des petites pâtisseries, toujours typiquement françaises, pour Nate, appelées calissons. Enfin, il se fit un plaisir de passer du temps avec Quentin et à le pousser doucement à assumer ses sentiments, tout en bavardant de colorations capillaires avec Maxence. Un vrai bonheur pour lui, quoi ! Adriana traînait dans son coin, faisant toujours la tête, bien que son poignet n'ait plus rien – il ne fallait pas exagérer, Ashlee l'avait directement soignée et l'infirmière avait juste consolidé le travail du Kiwi, donc elle n'avait plus rien eu... approximativement 10 minutes après l'incident – mais bon, vu comment la jeune femme était mal lunée, Ashlee avait un grand plaisir à rester éloigné d'elle. Il tenait à la vie, figurez-vous !

Le dernier soir, le samedi donc, Ashlee et Isaac blablatèrent pendant un long moment sur leur voyage, leurs correspondantes respectives, et le déplaisir d'être en leur compagnie. Si Ashlee avait évité Adriane la plupart de la semaine, Isaac lui avait pris un grand plaisir à faire tourner Juliette en bourrique, du moins c'était ce qui ressortait du discours du jeune homme. Afin de fêter leur départ, Ashlee piqua une guitare – il allait la rendre après, ne vous inquiétez pas ! – et entonna un chant joyeux, afin de mettre de l'ambiance. Comme dans un feu de camp. Sauf qu'il n'y avait pas de feu, ni de camp. Et qu'ils n'étaient pas en camping. Enfin bref. Un joyeux moment. Conclu par... devinez. Une chanson Disney ! La préférée d'Ashlee, précisément.

Le dimanche fut... eh bien, il fut court, déjà. Ils se levèrent assez tôt, profitèrent une dernière fois de l'architecture élégante et raffinée des bâtisseurs français ayant participé à la création de Beauxbâtons, et Ashlee dit un adieu vibrant aux jardins si charmants dans le parc du château. De tout Beauxbâtons, il avait eu un vrai coup de cœur pour ces jardins, ordonnés et sauvages, raffinés et élégants.

Enfin, ils se rendirent à la gare à nouveau afin de reprendre un portoloin, et durent à nouveau subir l'inspection version miss Hayden, attirant un soupir de la part du Gryffondor. Elle exagérait, tout de même. Et puis, ce fut le moment des adieux. Enfin, ça c'était ce qu'il croyait... et espérait bien ne jamais revoir Adriane. Il salua d'un sourire et d'une taquinerie Maxence, discuta quelques instants avec Thomas, salua plus froidement Adriane – au moins, il avait fait l'effort de lui dire au revoir, puisqu'elle semblait décidée à rester très loin de lui... gamine ! – puis se retrouva devant Quentin. De toute la bande française, c'était de lui dont Ash se sentait le plus proche. Au final, le Kiwi attira le blond dans une étreinte à briser les os, avant de lui planter un bisou sur la joue.

- Mec, t'as pas intérêt à oublier d'écrire ! D'ailleurs, si j'ai pas de nouvelles d'ici un mois, je vais m'arranger pour te harceler ! La voix d'Ariel était légèrement tremblante. Et oublie pas Quentin, sois fier de qui tu es, et de qui tu aimes. Tu es unique, tu es toi, alors n'aie pas honte de ça. Promis ? … promis ?

Ashlee n'eut pas le temps d'entendre la réponse de son... ouais, de son ami, il était devenu un ami en une semaine, et Ash tenait à lui, puisqu'il était l'heure de prendre le portoloin. Il eut un petit pincement au cœur en regardant à nouveau ses amis français. Ils allaient lui manquer... Enfin, avec un nouveau pfuuuit, les britanniques se retrouvèrent à Poudlard. Cette bonne vieille bâtisse. Ils étaient à la maison...

[Fin du RP]

[Thalia Gilsayan]

[RP unique Thalia Sandway]

// Thalia s’approcha à son tour du Portoloin autour duquel s’étaient déjà regroupées les sept autres élèves – exclusivement des filles, notons-le – ayant choisi de participer à l’échange avec Durmstrang. Elle tremblait un peu à l’idée de rencontrer son correspondant, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir hâte de partir découvrir Durmstrang. Seulement les relations sociales n’étant pas son fort, elle craignait avant tout de ne pas s’entendre avec son correspondant, ou de rester paralysée et ne jamais oser lui adresser la parole, ou toutes autres sortes d’incidents susceptibles de lui gâcher sa semaine.

Au moins, s’il y avait quelqu’un d’autre à qui elle pouvait se raccrocher… La brunette porta son regard sur les quelques étudiants pressés autour du Portoloin. Elle ne reconnaissait personne, mis-à-part Selena, la préfète de Serdaigle ; et encore, la connaître était un bien grand mot, disons juste qu’elle savait qui c’était, bien que celle-ci lui ait toujours paru sympathique. Il semblait même n’y avoir aucune élève de son année… Hum, si, il y avait une fille de sa maison aux cheveux blond pâle, « Jones » de nom, si solitaire que Thalia ne se souvint pas avoir entendu un jour son prénom. C’était tout de même vraiment dommage qu’aucun de ses amis, aucune de ses connaissances ne participe à cet échange. Elle n’en avait certes pas énormément, mais quand même…

A moins que… N’était-ce pas une mèche de cheveux roux qui dépassait derrière une Gryffondor ? Il n’y avait pas tant de rouquins au château, alors… //

** Pourvu que ce soit Elerinna !**

espéra-t-elle.

// En effet, ce fut bien le visage d’Elerinna Calaelen qui surgit quelques instants plus tard. Ravie, Thalia lui adressa un sourire éblouissant.

Puis tout se mit tourner. Vite, très vite. Le paysage devint flou, puis stoppa brutalement sa rotation, et la Bleu-et-Bronze apprit dans un grand choc qu’ils étaient arrivés à destination. Lorsque le sol voulut bien s’arrêter de tanguer, c’était bien un château à l’architecture d’influence nordique, un peu plus petit que Poudlard mais aussi beaucoup plus austère, perdu au milieu de lacs et de montagnes, qui se dressait devant eux. Durmstrang.

Un instant plus tard, huit jeunes Durmstrangeois, si tel était le terme, s’approchèrent d’eux, escortés par leurs professeurs. Zaranki, qui était leur professeur accompagnateur, vint à leur rencontre en premier, pour échanger avant tout une poignée de main ferme avec ses collègues nordiques – il ne devait pas y aller de main morte, vu les grimaces que cela suscitait – puis échanger quelques mots ; action rendue possible grâce à la potion qui leur avait été administrée pour comprendre et pratiquer la langue du pays. Durant ce temps, c’est avec de grands yeux curieux que Thalia examina chacun des visages présents. Difficile de dire qui elle préférerait avoir pour corres’… Elle n’eut pas le temps de se torturer l’esprit plus longtemps quand Zaranki revint et commença à citer les noms des correspondants associés. La jeune fille demeura interdite jusqu’à ce que son nom soit cité : //

- Thalia Sandway, avec Aristophane Huxley !


// Thalia balaya furtivement du regard l’ensemble des correspondants encore présents. Qui allait s’avancer ? Déjà, c’était un garçon, à moins que les parents aient décidé de faire une petite blague au niveau du prénom. Plutôt cool, son prénom, d’ailleurs ! En fait ce ne fut aucun des élèves lui faisant face qui s’avéra se nommer Aristophane, car son correspondant émergea de derrière la barrière que formait le 1er rang. D’environ 10 cm de moins qu’elle, des cheveux noirs retenus par un bandeau rose bonbon, le teint pâle, un style punk, une guitare à la main. Alors ça, elle ne s’y attendait pas. //

- C’est qui Thalia ?demanda-t-il nonchalamment.

// Déboussole et intimidée, la concernée chercha à croiser le regard d’Elerinna pour reprendre contenance, mais ne le trouvant pas dans la seconde qui suivait, elle fit un petit signe de main pour se démarquer. //

- C’est moi, ajouta-t-elle avec un sourire crispé.

// Sans prononcer un mot de plus, elle se dirigea vers son correspondant et lui serra formellement la main, sans relever son regard amusé, chaque muscle de son corps tendu à l’extrême. //

*******

- Alors, là, c’est le château , ici c’est le parc et voilà, la visite est finie ! annonça Ari sur un ton espiègle.

// Rapidement, les professeurs s’étaient éclipsés, après avoir donné quelques dernières consignes, et les élèves avaient rejoint les cours de la matinée. En fait, ils n’avaient pas vraiment travaillé – et avec Aristophane à côté, de toute manière, c’était juste impossible. Sans écouter un mot des enseignants, le garçon s’occupait activement à ensorceler la plume de ses voisins dans leur dos, faire le plus de bruit possible pour perturber la classe et, en somme s’amuser envers et contre tout. Il était allé jusqu’à se mettre à chantonner en plein milieu d’un cours pour passer le temps. A la fin des cours, ils étaient descendus dans le parc, où la brunette avait surmonté son appréhension pour demander à Aristophane de lui faire visiter les lieux. //

- Tu veux voir autre chose peut-être ?

- Ben pourquoi pas… Par exemple, je ne sais pas, tu pourrais me montrer les dortoirs, ou les toilettes.

// Une seule pensée occupait son esprit : s’exiler. S’isoler. Trouver le moyen de fuir l’espace d’un instant tout ce capharnaüm. La jeune fille rougit en réalisant ce qu’elle venait de dire, et encore plus face au haussement le sourcil par lequel son correspondant accueillit sa réponse. Mais la réaction du garçon tourna vite en un grand éclat de rire. //

- Ben ça, si le Directeur apprenait que l’école est mondialement réputée pour ses toilettes il deviendrait fou !

// Thalia soupira, soulagée que le russe prenne ça à la rigolade. De toute manière, il avait l’air de ne jamais rien prendre au sérieux. Peut-être qu’en fin de compte ça l’aiderait à relâcher la pression énorme qui l’écrasait de tout son poids depuis qu’elle avait emprunté le Portoloin… Mais alors qu’ils retournaient à l’intérieur du château, elle réalisa qu’elle ne pourrait pas vraiment souffler tant que quiconque serait là. Et même aux toilettes, il y avait peu de chances qu’elle retrouve suffisamment de calme. Il fallait donc qu’elle trouve le moyen de fausser compagnie à Aristophane, sans pour autant sembler impolie… Que pouvait-elle inventer ? Mal à la tête ? Nausées ? Mauvaise idée, elle n’avait vraiment pas envie de passer sa fin de journée à l’infirmerie. Il lui fallait plutôt un coup de théâtre, un malheureux incident…
Une idée brillante lui vint soudain. L’air de rien, elle engagea la conversation. //

- Alors, quelles sont tes activités préférées ? demanda-t-elle.

// Ari ne marqua aucune hésitation. //

- Faire tourner en bourrique tout ce que je croise évidemment. Et puis le Wizzzzaaaaaaaard Roooooooooock !!

// Un peu surprise par tant d’enjouement, la Serdaigle se força cependant à ne pas se laisser décontenancer et s’empressa donc d’enchainer : //

- Waw, et euh, j’ai entendu qu’il y avait beaucoup d’enseignement de magie de combat à Durmstrang. Vous devez souvent affronter des épouvantards pour combattre vos pires cauchemars non ?

- Yep. Tous les jours même, on affronte notre pire cauchemar en restant assis sur une chaise toute la journée en cours ! Dingue non ?

// Thalia ne put s’empêcher de sourire. Tout compte fait son corres’ était plutôt drôle. Dommage que sa conversation ait pour but principal de trouver un moyen de lui fausser compagnie. //

- Alors c’est ça ton Epouvantard ? Une salle de cours ?

- Si tu as déjà fait cours dans une araignée géante, alors oui.

// Cette fois, ce fut un sourire narquois qui naquit au coin des lèvres de la brunette. Une araignée géante ? Ça ne devrait pas être trop compliqué à trouver… Il lui rendait la tâche facile… Dans un aussi vieux château… Thalia sortit discrètement sa baguette de sa poche, puis leva la tête pour trouver une araignée à son goût. Juste au-dessus de sa tête, il y en avait justement une qui paressait tranquillement sur sa toile… Parfait. //

- Aaaatch..amplificatUM !
- A tes souhaits !
- Merci…

// Visiblement, Ari n’avait rien remarqué… Sa diversion était grossière, lâche, fourbe, elle n’en n’était pas très fière, mais ça valait ce que ça valait… L’araignée, agrandie magiquement, et devenue ainsi trop lourde pour sa toile, tomba à terre dans un gros « pouf ». //

- Aristophane ?
- Vi ?
- Il y a souvent des… araignées géantes qui se promènent dans les couloirs, à Durmstrang ?

// Après un temps de réaction court, Ari se retourna, perplexe… Et pâlit d’un coup en apercevant l’araignée démesurée qui agitait ses mandibules derrière nous. Aussitôt il détala en criant dans les couloirs.
Après avoir rendu à la pauvre araignée sa taille normale afin de ne pas provoquer d’émeute dans tout le château, Thalia en profita pour s’éclipser également.


Enfin seule, libre de se promener ou bon lui semblait, comme c’était agréable ! Après avoir retrouvé la sortie, la jeune fille s’aventura dans le Parc et descendit la colline jusqu’à la rive d’un Lac. C’était une petite plage de galets abrupts ; forcément, il ne fallait pas s’attendre à du sable fin, on était dans le Grand Nord, tout de même ! Et c’était bien pour ça qu’elle était venue. Thalia ôta ses chaussures, les posa sur la plage, puis aventura un pied dans les flots. L’eau était très fraiche, elle ne devait pas être à plus de 13 °C.

Alors qu’elle pensait être seule, elle entendit soudain un bruit de plongeon. Elle haussa les épaules, ça pouvait être n’importe quoi ; mais trente secondes plus tard, il y en eut un autre, accompagné de rires. Les bruits parvenaient de derrière de grandes rocailles. Intriguée, Thalia ramassa ses chaussures sur la berge et contourna les rochers…

Ce qu’elle vit lui coupa le souffle. Là, devant elle, amarré à une crique, un gigantesque navire sorti tout droit d’une histoire de fantômes tanguait au gré des ondulations du lac... C’était sûrement ce fameux bateau à bord duquel étaient arrivés la délégation de Durmstrang à la précédente édition du Tournoi des trois sorciers ! De toute évidence, même lorsque ce majestueux navire ne permettait pas de voyager, on lui trouvait une autre utilité : une petite dizaines d’élèves s’amusaient en effet à sauter du pont pour se jeter à l’eau, soit en plongeant avec classe, soit en tombant à la renverse, déséquilibré par quelque bourrade amicale d’un de leur camarade. Des fous. //

** S’ils ne sont pas encore congelés, l’eau doit être bonne après tout… **

// Néanmoins se baigner ne faisait pas vraiment partie de ses plans ce jour-là. Par contre, elle ne se priverait pas d’une petite visite du navire ! En arrivant au pied du bateau, elle trouva rapidement une échelle de corde qu’elle gravit pour atteindre le pont. De là, la vue sur le lac et les collines était juste superbe, et le contact du bois doucement réchauffé par le soleil sous la plante de ses pieds était fort agréable. Elle aurait pu rester des heures ici…

C’était sans compter les autres occupants du bateau qui, ayant soudain notifié sa présence, s’approchèrent d’elle pour l’encercler. //

- Halte, qui va là ! Serions-nous abordés par des pirates anglo-saxons ? s’exclama vivement l’un d’eux, un petit roux aux yeux verts, sur un ton ironique.

// D’humeur malicieuse après sa surprenante découverte, Thalia se prit volontiers au jeu. //

- C’est bien la première fois que je vois une troupe de corsaires en bikinis, c’est un peu une drôle de manière de se protéger des intrusions ! répliqua-t-elle. Je ne sais même pas si j’aurai à combattre pour prendre possession de cette superbe flotte…

// A ces mots, une lueur de défi s’alluma dans les yeux de son interlocuteur. Bon ou mauvais signe ? //

- Moussaillon, c’est au Capitaine Zack Sparrow que tu t’adresses, et pour récupérer mon navire, il te faudra me vaincre en duel ! Aux armes !

// Tout cela prenait une tournure très intéressante. Voilà qu’elle se retrouvait à affronter un élève de Durmstrang en duel… C’était le moment ou jamais de comparer leur enseignement de magie. Imitant son adversaire, la jeune fille se munit uniquement de sa baguette magique – l’arme des pirates, c’est bien connu – et se mit en position. Trois. Deux. Un…

Au moment même de la fin du décompte, un jet de magie fusa. Thalia eut le réflexe de se baisser in extremis, et ce fut donc le mât auquel elle faisait dos qui se retrouva ligoté comme un saucisson. Sans attendre d’être prise pour cible une seconde fois, elle répliqua par un Expelliarmus que le dénommé Zack Sparrow (pas sûr que ce soit son vrai nom) para sans problèmes. Alors que déjà un nouveau sort fusait, elle ne voulut pas savoir ce que c’était et se planqua derrière le mat, qui lui offrait une bonne protection et lui permit de souffler. Que faire ? Zack était doué, à moins de le surprendre elle avait très peu de chances de sortir vainqueure… Et pourtant, elle devait gagner, en acceptant ce duel elle avait mis en jeu la réputation de Poudlard, d’une manière ou d’une autre. La jeune fille passa en revue la liste des sorts qu’elle connaissait. Il fallait se décider, vite, car Zack ne tarderait pas à contourner son mât. Lorsque les bruits de pas furent suffisamment proches, la Seraigle bondit hors de sa planque, sa baissa et s’écria « Tarentallegra ! ». Cette fois-ci, le sort atteignit sa cible, et les jambes du rouquin se mirent à danser joyeusement sous les rires de ses camarades qui se mirent à applaudir en rythme. Thalia voulut profiter de la distraction pour rejoindre rapidement un abri plus sûr, mais au milieu de sa course, son adversaire abandonna sa baguette et se jeta en travers de son chemin pour lui faire croche-pied, aussi s’étala-t-elle de tout son long. //

- Ah oui, je ne t’ai pas dit, le perdant monte sur la planche et sauta à l’eau ! ajouta le fourbe personnage en ricanant.

- DEFODIO !

// La partie du pont la plus proche du bord, sur laquelle se tenait justement le rouquin, qui avait réussi à stopper sa danse, trembla puis s’effondra. Avec un cri de stupeur le jeune sorcier bascula au bord du vide… Et dans une ultime tentative lança un Incarcerem qui vint s’enrouler autour de la cheville de la jeune fille. Sans comprendre ce qui se passait, celle-ci se sentit entrainée vers le vide. Quelques secondes plus tard, les deux duellistes piquaient une tête dans l’eau d’un froid mordant, dans un tonnerre d’éclaboussures et d’applaudissements ravis de leurs spectateurs.
Match nul. //

*******

// Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, Thalia fut réveillée par la lumière vive en provenance de la lucarne des dortoirs. Bizarrement, ceux-ci étaient vides… Mais où étaient passées les autres ? Interloquée, la jeune fille enfila rapidement des vêtements propres et secs – sa baignade de la veille lui laissait encore un souvenir… rafraîchissant – puis piqua un sprint vers le couloir. Quelle heure était-il ? Déjà 11 heures et demie ?! Oh non… Elle avait dormi beaucoup plus longtemps que prévu ! Comment allait-elle retrouver Aristophane maintenant ? Déjà qu’il devait la tenir en grippe depuis sa fugue…

Un autre petit problème s’imposait cependant : elle n’avait pas de plan du château. Et voilà qu’elle se trouvait face à une intersection, avec aucune idée de la direction à emprunter… Plutôt à droite ? Ou bien à gauche ? Ou bien descendre l’escalier face à elle ? … De toute façon, tous les chemins menaient quelque part, elle n’avait rien à perdre à tenter. Elle s’engagea donc sur la voie de gauche.
Elle procéda ainsi encore à plusieurs intersections, jusqu’à déboucher sur une impasse. //

**Zut ! Et dire que je ne saurais même pas retourner aux dortoirs…**

// De toute manière, elle n’avait cette fois-ci pas d’autre choix que faire demi-tour et tenter une autre direction.
Après une bonne vingtaine de minutes de déambulation incertaine dans des couloirs de plus en plus sombres, la brunette dut se rendre à l’évidence : elle était belle et bien complètement perdue. //

-- Retrouvera-t-elle on chemin ? Vous le saurez au prochain épisode !

[NB : Ce n'est pas du tout fini mais bon... Mieux que rien. Désolée... :S]

[Jade Ogreaney]

[RP Unique Jade O'Greaney]

// Lorsqu’elle posa les pieds sur le sol de ce nouveau pays et qu’elle se dégagea de ses condisciples venus de Poudlard, Jade O’Greaney n’eût besoin que de faire quelques pas sur le quai de la gare pour décider qu’elle adorait profondément ce pays.

Tout d’abord, il faisait chaud. Elle avait quitté l’Ecosse, ses nuages grisâtres très hauts dans la troposphère, son vent glacial qui vous giflait le visage, pour un soleil radieux qui aurait pu faire fondre une glace instantanément.

Le trajet n’avait pas été des plus agréables, certes rapides mais les transports en portoloin n’étaient pas reposants. Il vous secouait et vous remuait l’estomac.

Jade n’avait que rarement voyagé, elle avait bien eu des séjours sympathiques, elle avait également participé au voyage scolaire précédemment organisé par Poudlard mais elle n’était jamais allée aussi loin. Elle soupira d’aise. Elle était en France, et rien que le fait de sentir la chaleur de l’astre solaire lui réchauffer le visage la mettait d’excellente humeur.

A présent, il fallait qu’elle retrouve son correspondant. Elle voyait déjà certains de ses amis faire connaissance avec les français. Même la professeur Kathleen Hayden parlait activement avec la professeur de Beauxbatons.

Elle n’avait aucune idée de la tête du fameux Thomas De Pelleport, elle savait juste que c’était un homme de son âge. Ce n’était pas le mieux pour trouver une personne entre toutes les conversations. Elle crut apercevoir un jeune homme chercher du regard quelqu’un. Elle s’approcha et se présenta sans manquer de rougir légèrement : //


- Bonjour ! Je suis Jade ! Enchantée de te rencontrer !


// La jeune fille le détailla un instant. Il était grand, fin, les cheveux courts, une paire de lunette vissée sur le nez et un livre sous le bras. Il se tenait droit, un léger sourire sur le visage. Il avait également le rose aux joues, mais cela ne l’empêcha pas de lui répondre. //


- Enchanté de te rencontrer aussi Jade, je suis Thomas mais tu l’avais deviné je pense !


// Les deux jeunes se regardèrent un instant, Jade avait tendu sa main et le jeune homme s’était approché pour lui faire une bise sur les deux joues. La blonde rigola devant sa gêne et celle du jeune homme avant de lui faire la bise comme pour s’habituer d’ores et déjà aux coutumes de ce nouveau pays. //


- Bien Thomas je vois que vous avez trouvé votre correspondante, vous pouvez rentrer au château par la diligence, annonça la professeur.


- Oui, Madame Fontaine, bien sûr, lui répondit-il, puis se retournant vers Jade, Tu viens ? La diligence est par là.


// La jeune fille acquiesça et le suivit tout en trainant sa malle jusqu’à la poser sur le tas de malle des autres élèves de Poudlard, les elfes de maison de l’école de Beauxbatons allaient surement s’en occuper, songea-t-elle.

Elle suivit de près le jeune homme tout en détaillant le paysage environnant, elle qui avait plutôt l’habitude de voir des sapins et des lacs en Ecosses que ça soit chez elle où au château de Poudlard, elle était fascinée de voir des grandes étendues de champs, et de forêts peu denses. Elle se demandait si Beauxbatons avait aussi une forêt interdite ou si c’était seulement le cas de Poudlard. //


- Vous êtes localisés dans le Sud de la France il parait demanda-t-elle à Thomas qui regardait par la fenêtre sans parler.


// Le jeune homme posa son regard sur la jeune fille, il pensa qu’elle devait vraiment être curieuse, il était amusé de la voir ébahie devant le paysage et elle avait parlé pendant quasiment tout le trajet, assommant le jeune homme de questions plus ou moins farfelus. //


- Oui dans le sud mais comme Poudlard, on ne connait pas la réelle position de l’école, tu verras nous ne sommes pas très loin de la mer et nous avons une vue imprenable dessus ! On est enfermé entre des grandes montagnes du coup les moldus ne tentent même pas de s’aventurer par chez nous ! répondit-il en souriant


// Jade écouta attentivement le jeune homme déblatérer sur Beauxbatons tout en regardant par la fenêtre. Thomas lui signifia qu’ils arrivaient bientôt, elle était surexcitée, elle avait toujours voulu visiter une autre école de magie.

La diligence ralentit doucement jusqu’à s’arrêter. La porte s’ouvrit toute seule, la jeune fille était habituée, les diligences de Poudlard étaient également magiques et elles étaient tirées par des Sombrals, elle ne pouvait pas les voir mais elle se sentait toujours un peu mal à l’aise quand elle passait à côté.

Elle descendit les trois petites marches de la diligence et se retourna après avoir entendu Thomas l’appeler. Elle se retrouva en face d’un immense château, posé sur les hauteurs et encadré par deux montagnes recouvertes d’arbre comme l’avait mentionné le jeune homme. Elle inspira une grande bouffée d’air frais, elle y respirait une forte odeur de pins et d’embruns, et avait la nette impression d’être en vacances.

Les autres élèves étaient également arrivés et tous commençaient à avancer sur le chemin qui menait à l’école. Quelques minutes plus tard, la jeune fille passait le pas de la porte qui scellait Beauxbatons. //


- Wouah ! C’est magnifique ! Lâcha-t-elle


// Elle se retourna pour mieux observer les lieux et remarqua qu’elle n’était pas la seule à être ébahis par la beauté des lieux. //


- Bon les enfants, vos correspondants vont vous montrer vos dortoirs ! Ensuite vous avez votre après-midi pour faire connaissance, pour visiter les lieux et en fin de journée, le repas de bienvenue dans le réfectoire. Bonne journée et amusez-vous, scanda-t-elle en partant joyeusement avec la professeur de Poudlard.


- On pourrait croire qu’elle est folle mais c’est un professeur extraordinaire et cet échange lui tient vraiment à cœur, dit le jeune homme.


// Jade sursauta, prise dans ses pensées et dans son observation des lieux. //


- En ce qui concerne les professeurs un peu fou on a ce qui faut à Poudlard je te rassure, ça ne me fait pas peur, rigola-t-elle.


// Le jeune homme la guida ensuite jusqu’à son dortoir où elle retrouva sa malle. Le reste de la journée passa rapidement, Thomas lui fit visiter le château une bonne partie de l’après-midi et ils se posèrent un moment dans la bibliothèque de l’école, le garçon avait besoin d’un nouveau livre. Jade avait l’impression d’être dans un de ses contes de fée, où le héros est dans une bibliothèque très luxueuse, en effet un lustre pendait du plafond, renvoyant des reflets sur les murs et les étagères montaient jusqu’au plafond, la jeune fille se demandait combien de livre cette bibliothèque pouvait receler.

En fin de journée les deux élèves, étaient assis dans la cour extérieure du château, attendant l’heure du repas. La jeune fille était épuisée de sa journée, elle avait marché de longues heures et elle était bien contente d’être assise sur le banc, elle avait une vue imprenable sur la mer bleu turquoise, elle pouvait même apercevoir un bateau au loin.

Elle jeta un coup d’œil vers le garçon, il avait encore son livre à la main, elle osa une question. //


- Tu es de ceux qui n’arrête jamais de réviser pas vrai ? demanda la blonde.


// Le jeune homme se tourna vers elle, le rouge lui montant légèrement au visage. //


- Oh, excuses moi, je ne voulais pas passer pour un goujat, mais oui dès que je peux je lis, j’adore l’histoire et les sortilèges et la bibliothèque recèle de livre sur ces sujets là…



- Ce n’était pas un reproche ! C’est juste que tu n’as pas lâché ton livre depuis que je t’ai vu en arrivant !


- Ah oui, il est fascinant, c’est un livre moldu sur les guerres mondiales, c’est très prenant ! Dit-il en marquant une pause. Une cloche venait de sonner. Nous devrions aller dans le réfectoire c’est l’heure !


// La directrice de l’école de Beauxbatons avait organisé avec les autres professeurs un banquet de bienvenue pour les élèves de Poudlard, en cuisine, les mets traditionnels de France avaient été préparé et les britanniques avaient pu gouter avec plus ou moins d’appréhension les différents plats proposés.

A la fin du repas, tous les élèves de Beauxbatons et de Poudlard furent invités à retourner dans leurs dortoirs pour se coucher. La serpentard se retrouva dans un dortoir avec les autres filles de Poudlard, celle-ci parlèrent un moment avant de s’endormir. Une fois la nuit tombée et bien avancée, la jeune fille se glissa hors des couvertures, attrapa sa baguette magique, son sac à dos et enfila un pull par-dessus son pyjama. Elle sortit discrètement du dortoir, elle avait envie de visiter les lieux.

En sortant de la pièce, elle se retrouva dans un long couloir éclairé par quelques lanternes. Elle choisit de commencer par aller vadrouiller dans la bibliothèque. Thomas avait mentionné plu tôt dans la journée le nombre de livre sur les sortilèges qu’il y avait à la bibliothèque et la jeune fille voulait en apprendre plus dans cette matière qui la passionné.

Elle franchit le pas de la porte pour se retrouver dans l’immense pièce, elle avança entre les rayons cherchant à la lueur de sa baguette le petit encart qui lui indiquerait la bonne section. Enfin elle la trouva après quelques minutes, elle farfouilla sur les étagères, il y avait des livres dont elle n’avait jamais entendu parler. Elle feuilleta un ouvrage, puis deux, puis bientôt une pile s’amoncelait à côté d’elle.

Soudain, elle entendit un bruit sourd provenant du fond de la pièce, elle fourra dans son sac le livre qu’elle était en train de lire et éteignit sa baguette d’un Nox. Elle se faufila vers la porte d’entrée, dans le noir total, elle ne voyait personne. Elle sortit de la bibliothèque et se dépêcha de tourner à l’angle du couloir. Il ne manquerait plus qu’elle se fasse prendre !

La jeune fille ralluma sa baguette et continua son exploration. Pendant une bonne partie de la nuit, elle tournait à droite, prenait des passages dissimulés derrière des statues.

Elle ne savait pas quelle heure il était. Elle commençait à sentir la fatigue de toute sa journée. Elle se décida à retourner dans son dortoir, elle fit demi-tour et repris les chemins qu’elle avait auparavant emprunté. Elle ne savait plus si cela faisait des minutes ou des heures qu’elle tentait de retrouver son chemin mais définitivement, elle était perdue. Le tout était de ne pas paniquer. Elle continua son chemin, elle avait toujours appris qu’il fallait toujours aller tout droit quand on était perdu.

Elle était à présent certaine que cela faisait des heures qu’elle était perdue dans le château. C’était un vrai labyrinthe, bien pire que Poudlard selon elle. Elle voyait la lumière de l’aube en train d’apparaitre par la fenêtre, en se rapprochant, elle aperçut la cour intérieure. Elle se souvint qu’elle était passée par là avec Thomas et revigorée, elle repartit à la recherche du bon chemin.

Ce n’est qu’à l’aube qu’elle retrouva le couloir qui menait à son dortoir. Il y avait un agglutina d’adulte devant le dortoir, elle se stoppa et recula mais ne vit pas l’armure qui se trouvait derrière elle, et elle tomba à la renverse, entraînant dans sa chute l’armure. //


- Mademoiselle ! Vous êtes Jade O’Greaney ?! demanda furieusement Madame Fontaine.


- Oui c’est bien elle, répondit Kathleen Hayden, en lançant un regard mauvais à son élève.


- Comment avez-vous osé enfreindre le règlement ! Et ceux dès le premier soir de votre séjour ! C’est inacceptable de votre part ! Vous devriez avoir honte ! Rendez-vous compte que vos camarades se sont réveillées en pleine nuit sans vous voir dans le dortoir ! Elles ont eu une peur bleue ! Je ne peux vous punir moi-même mais sachez mademoiselle que je vais vous avoir à l’œil à partir de maintenant ! Madame Hayden, j’espère que des mesures vont être prises, c’est inacceptable ! Rajouta l’adulte en partant furieuse.


- O’Greaney, suivez-moi voulez-vous.


// Jade savait qu’elle allait en prendre pour son grade, mais elle avait l’habitude d’enfreindre le règlement et elle se devait de visiter le château en pleine nuit. Elle suivit son professeur sans sourciller, faisant un signe à ses camarades de dortoirs qui la regardait d’un air blasé et toutefois amusé. //

[Actions : se perdre dans l’établissement & dispute avec un professeur de l’école d’accueil]



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// Le lendemain, la nouvelle qu’un élève de Poudlard avait enfreins le règlement avait fait le tour de l’école. Jade, elle, avait déjà oublié les réprimandes de son professeur, elle s’était faite avoir une fois, elle ne se referait pas avoir une deuxième fois.

Elle rejoignit le réfectoire pour prendre son petit déjeuner et chercha du regard son correspondant, il était installé au bout d’une table, accompagné d’un autre élève de Beauxbatons et d’Aislinn Lawford. La vert et argent se rapprocha et se posa à table. //


- Hello la compagnie ! Bien dormi Thomas ? Aislinn ? demanda-t-elle, puis posa son regard sur le blond, toi je te connais pas, enchantée jsuis Jade, la correspondante de Thomas !


- Bonjour Jade, alors remise de ta virée nocturne, il parait que Hayden t’as bien réprimandé, c’était assez risible de te voir empêtrée dans l’armure j’avoue, répondit la gryffondor en souriant.


- Oh c’était donc toi ! La nouvelle a fait le tour de l’école ! Bravo ! Rigola le blond. Moi c’est Julien, enchanté ! Et Thomas tu ne m’avais pas dit que ta correspondante était complètement folle, rajouta-il en rigolant.


- Julien ! répliqua-t-il outré. Elle a enfreint le règlement quand même ! Il n’y a pas de quoi s’en vanter ! Ne te vexe surtout pas Jade hein, rajouta-t-il en se tournant vers elle.


// La jeune fille sourit, elle savait que bon nombre de personne n’appréciait pas ses débordements, comme elle aimait les appeler. //


- En général je ne me fais pas prendre en plus, je suis dégoutée un peu quand même ! dit la jeune fille en attrapant un croissant au beurre.


- Oh toi je t’aime bien ! Aller tapes m’en cinq ! Rigola le fameux Julien.


// Jade tapa dans la main du jeune homme en rigolant sous le regard amusé d’Aislinn et de Thomas qui tenter de cacher son sourire et de garder un visage impassible.

La conversation matinale dura un moment, les jeunes partageants des anecdotes entre eux. La vert et argent ne connaissait pas bien la gryffondor et elle en était désolée. Elle était souriante et semblait vraiment sympathique. La blonde se promit de faire plus ample connaissance avec elle de retour à Poudlard.

Jade se trouva de nombreux point commun avec Julien, elle apprit de nombreuse choses sur lui mais elle le trouvait surtout extrêmement drôle, il ne cessait de taquiner son meilleur ami, Thomas, qui lui répondait toujours d’un air blasé mais quoique amusé. Bien vite la conversation dévia sur les différences entre Poudlard et Beauxbatons, les deux jeunes filles ne cessant de vanter les mérites de leurs écoles tandis que les garçons en faisaient de même pour l’école française. //


- Je veux bien vous accorder que la vue est bien meilleure chez vous ! dit Jade.


- Oui on a vraiment des belles plantes ici… rajouta Julien songeur.


// Jade et Aislinn explosèrent de rire. Il ne s’arrêtait jamais. //

[Action : Faire ami ami avec un pnj autre que le correspondant de votre personnage]


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// Le troisième jour, Thomas et Jade accompagné de Julien et Aislinn se détendaient tranquillement dans la cour du château, il y avait des bancs et les conversations fusaient. Jade avait la bonne impression qu’elle arrivait de mieux en mieux à cerner Thomas qui était très réservé, mais elle avait aussi l’impression qu’elle avait trouvé en Julien un ami. Elle avait surpris un de ses regards vers une dénommée Maxence et elle l’avait chambré mais finalement il lui avait avoué ne pas savoir trop pourquoi il réagissait comme ça.

C’était un miracle pour Jade de se faire des amis aussi vite dans un autre pays que le sien. Elle sourit devant la vue, elle ne s’en laissait pas. //


- Oh non non non non non ! récita Thomas comme une litanie.


// Les trois jeunes avaient continué de parler entre eux, laissant Thomas à sa lecture. Mais quand ils tournèrent la tête, ils virent un Thomas la tête dans son sac, apparemment à la recherche de quelque chose. //


- Tu as perdu quelque chose Thomas ? demanda Jade inquiète de le voir tout pâle la tête dans son sac.


- Oui ! Mon livre ! Je l’ai mis dans mon sac ce matin mais il n’y es plus !


- Okay pas de panique ! vide ton sac au lieu de mettre la tête dedans, proposa la blonde.


// Elle entendait Julien ricaner dans son dos. Elle se retourna et vit les deux élèves, Aislinn et Julien la regarder innocemment. //


- Besoin d’aide, la blonde ? demanda-t-il


- Nan c’est bon t’inquiète, mon correspondant, mon fardeau, chuchota Jade en leur faisant signe qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient de leur après-midi, vu qu’apparemment elle allait devoir aider Thomas à retrouver son livre.


- Ya rien ! Ça se trouve je l’ai fait tomber à la bibliothèque ! IL faut que j’y retourne ! Déblatéra-t-il en fourrant tout dans son sac et en se précipitant vers l’intérieur du château.


- Attends-moi Thomas ! jvais t’aider ! cria-t-elle en le suivant au pas de course.


// Les deux jeunes passèrent la bibliothèque au peigne fin. Mais sans succès. Thomas décida de refaire le tour de toutes les pièces dans lesquelles il avait mis un pied aujourd’hui et Jade le suivit, espérant retrouver son livre au plus vite. //


- C’est quoi comme livre ? Il fait quelle taille ? Il est comment ? demanda-t-elle


- C’est un livre sur les sortilèges dans le monde hellénistique ! Il ne fait pas plus de 10 cm quand il est plié, et la couverture est bleu foncé ! C’est un livre de famille et j’y tiens énormément. Il faut vraiment que je le retrouve.


// Sur ces mots, Thomas entra dans le réfectoire. Quelques élèves étaient encore présents dans la salle, et Jade observa le garçon demander à ses compatriotes s’ils avaient vu un livre. Sans succès, ils repartirent penaud
Jade proposa alors d’aller fouiller les dortoirs. //


- On ne sait jamais si ça se trouve tu as cru le mettre dans ton sac…


// Ils grimpèrent les marches menant au dortoir. La jeune fille était essoufflée d’avoir couru dans tout le château pour probablement retrouver un livre dans le dortoir.

Ils entrèrent dans la salle commune des dortoirs et tandis que le jeune homme allait fouiller son propre dortoir, la blonde décida de fouiller la salle commune. Au bout de longues minutes de recherche qui étaient vaines de son côté, elle entendit un cri de joie provenant de l’étage supérieur. Elle grimpa les marches et se posta devant la porte qui était grande ouverte.

Le jeune homme était debout, son livre dans les mains, en train de le déplier. Plus il dépliait les pages plus le livre s’agrandissait. La jeune fille était fascinée. Thomas croisa son regard et sourit. //


- Merci, j’ai complètement paniqué et tu m’as aidé à retrouver mon livre !


- Oh tu sais j’ai pas fait grand-chose, répondit-elle en rougissant.


[Actions : Aider son correspondant a retrouver quelque chose ou quelqu’un qu’il a perdu]


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// Le jeudi et le vendredi passèrent très rapidement, les élèves de Beauxbatons et de Poudlard suivirent quelques cours ensembles pour permettre aux étrangers de voir ce que l’on enseignait en France mais bien vite les cours se transformèrent en vaste animation. Les enseignants étaient heureux de voir leurs élèves montrer leurs prouesses magiques et ils finirent par organiser pour le vendredi soir un duel en binôme. Chaque binôme de correspondants devait en affronter un autre, le dernier binôme s’affrontant ensuite.

Jade avait tout de suite voulu participer. Elle connaissait pas mal de sortilège que d’autres élèves n’utilisaient pas et avec Thomas elle était quasiment sure de gagner. Elle avait passé toute la soirée du jeudi et la matinée du vendredi à supplier Thomas de participer. Celui-ci, qui n’était pas trop d’accord pour commencer, vit bien que cela tenait à cœur de sa correspondante et accepta. //


- Ouaiiiis ! On va les ratatiner ! hurla la blonde en bondissant de sa chaise dans le réfectoire


// Charlie et Lucas, qui connaissaient bien Thomas rigolèrent devant son air désolé tandis que Winona et Callirrhoé regardèrent d’un air blasé la serpentard qui se trémoussait à table. //


- Jade ?


- Oui ?


- Jpense qu’il faudrait que tu descendes de la table afin d’éviter de te prendre une autre réprimande, proposa Thomas.


// La jeune fille se rassit, rouge de honte. Il fallait qu’elle arrête de s’emballer pour un rien.
Le calme était revenu dans le réfectoire et la blonde se pencha vers son correspondant qui lui faisait face, en train de lire son livre. Elle posa son doigt sur la reliure et abaissa le livre. //


- Il va falloir s’entrainer.


- Hors de question que je m’entraine illégalement.


- T’es pas drôle. Dit la jeune fille en faisant mine de bouder.


- J’ai des livres sur des nouveaux sortilèges par contre et tu pourrais peut être les feuilleter pour avoir de nouvelles idées pour le duel, rajouta-t-il en remontant innocemment son livre devant ses yeux.


// Après avoir écouté les explications de Thomas sur l’emplacement du livre, la jeune fille sortit du réfectoire pour se diriger vers le dortoir. Elle croisa La fameuse Juliette qui lui envoya un regard qui, Jade en était certaine, aurait pu en tuer certain. Elle l’ignora royalement et franchit le pas de la porte du dortoir.

Elle grimpa dans le dortoir de Thomas et fouilla à l’endroit indiquer pour tomber sur le fameux livre. Elle redescendit dans la salle commune et se posa à une table pour le feuilleter. Tandis qu’elle était en train de lire depuis un bon moment le livre de sortilège, Thomas la rejoignit et s’assit en face d’elle, avec un livre. D’autres élèves arrivèrent également. //


- Ca va les intellos, c’est bien la lecture ? Vous savez que vous allez perdre d’avance c’est pour ça que vous vous entrainez pas ? se moqua un garçon de Beauxbatons.


// La blonde haussa les épaules et se replongea dans sa lecture. Inconsciemment, elle avait attrapé sa baguette, et en lisant la façon dont il fallait faire le sortilège, elle ne se rendit pas compte qu’elle le fit elle-même avec sa propre baguette.

Une déflagration se fit entendre. Jade sursauta, sans lâcher sa baguette, elle lança un regard vers Thomas. //


- Oups… tenta-t-elle en souriant timidement

- Comment t’as fait pour ne pas te rendre compte que tu faisais le sort ?? demanda le jeune homme en chuchotant. Bon ça va apparemment ya pas de dégâts, rajouta-t-il.


// Comme si ses mots avaient eu l’effet d’une bombe à retardement, une deuxième déflagration se fit entendre. C’était au-dessus du dortoir. Elle lança un regard désolé vers Thomas et quelques secondes plus tard un énorme trou apparaissait dans le plafond de la salle, laissant apparaitre la pièce du dessus, un dortoir.

Le trou et la déflagration avait dû se faire entendre dans le château en entier, et Jade, si elle voulait réparer ses bêtises n’avaient que très peu de temps. Elle attrapa le livre de Thomas et le feuilleta pour trouver un sort qui permettrait de réparer le plafond.

Elle trouva quelque chose et lança le sort. En un instant le plafond était bâché d’une immense toile qui prenait la couleur du plafond d’origine. Cela ne se voyait pas, sauf si on portait vraiment son regard dessus.

La directrice et les professeurs firent irruption dans la pièce, et instantanément les autres élèves présents sortirent de la pièce. Jade et Thomas s’était rassis à leur table, faisant comme s’il ne s’était rien passé, c’était le meilleur moyen avait certifié Jade à Thomas.

Au moment où les adultes, suspicieux, tournaient les talons pour repartir, un coin de la bâche se détacha et pendouilla, juste devant le visage de Madame Fontaine.
Jade se leva, blasée. //

[Action : Accidentellement jeter un sort dans le dortoir qui prend des proportions énorme et que l’on essaye de cacher]


******************************************************************************


// Le samedi, les élèves de Poudlard furent invités à aller en sortie dans le village sorcier juste à côté. Il était accolé à la mer, certaines maisons ayant les pieds dans le sable. Les élèves firent des visites destinées aux touristes et eurent droit à un après-midi pour faire du shopping pour ramener des souvenirs s’ils le voulaient.

Jade n’avait pas spécialement d’idée pour ramener quoique ce soir à quelqu’un et encore moins pour sa famille. Elle errait donc avec Thomas et les autres élèves dans les rues du village sans réellement chercher quelque chose.

Ils arrivèrent bientôt devant une boutique de papeterie, elle laissa aller son regard sur la vitrine. Et une annonce attira son regard.

Citation :

Si vous êtes en école de droit, c’est un stylo qu’il vous faut, oubliez les livres avec le stylo GrillonDoux, vous réussirez à tous les coups !

Jade se retourna vers ses amis : //


- Je vais acheter un truc là-dedans je reviens dans cinq minutes ! dit-elle en montrant la boutique du doigt.


// Elle franchit la porte et se dirigea directement vers le comptoir où était présenté les différents stylos. Il y en avait qui avait une odeur de lavande, d’autre en forme de coquillage et enfin un qui faisait un bruit de grillon dès que l’on se mettait à écrire. Extérieurement, ces stylos étaient magnifiques, noir et orné d’arabesques argentées, Jade essaye d’écrire avec, on avait l’impression d’utiliser une simple plume. Elle rigola intérieurement quand elle entendit les grillons après avoir écrit la première lettre. Il allait la détester.

Elle prit le stylo et se dirigea vers le comptoir pour payer son achat. Elle demanda un coffret pour envelopper son présent et une fois ses achats réglés elle ressortit de la boutique, toute fière. //

[Action : trouver un cadeau typique pour le ramener à quelqu’un à poudlard]


******************************************************************************


// Voilà c’était le dernier jour. Jade était attablée avec ses nouveaux amis qu’elle s’était fait pendant son séjour. Finalement, elle et Thomas avait fini par bien s’entendre, ils n’avaient pas gagnés le duel, Jade avait était puni pour le trou dans le plafond, mais ils avaient coachés une équipe qui avait gagné et ils s’étaient bien amusés.

Jade était en train de finir son diner, elle savait que la directrice devait parler, surement pour faire un discours d’adieux.

La jeune fille garderait de précieux souvenir de ce séjour. Elle avait vraiment aimé cette école, qui gardait encore une aura mystérieuse autour d’elle.
Soudain elle se tourna vers Thomas et Julien. //


- On s’enverra des hiboux hein ! dit-elle. Toi je veux savoir l’avancée de tu sais quoi, rajouta-t-elle à l’intention de Julien, et toi jveux de tes nouvelles régulièrement ! Si j’en ai pas j’enverrais le pire hibou de Poudlard tu verras ! Finit-elle en tirant la langue.


// Elle tendit ses deux mains en face d’elle, attendant que les deux garçons lui tapent dedans. Thomas lui lança un regard blasé mais amusé et Julien rigola simplement. Les deux garçons se regardèrent et tapèrent dans la main qui se trouvait en face d’eau en même temps.

C’était la fin d’un beau séjour. //

[Fin du RP]

[Cassiopee]

[Rp unique de Callirrhoé Wellington]

// Callirrhoé Wellington n’était pas femme à se laisser abattre par les évènements. Oh que non. Elle avait affronté la mort de ses parents, l’orphelinat et l’absence de toute famille… Elle avait même supporté le fait d’être une sorcière qui craignait plus que tout un balai de course. Toute sa scolarité avait été semée jusqu’alors d’embûches et de professeurs désagréables. Zaranki lui reprochait bien trop souvent ses rondeurs et son absence de muscles dignes de ce nom.

Mais malgré son grand sourire, elle avait la frousse. Une frousse sans nom, pure, accaparante et surtout impossible à nier. La perspective de voyager par Portoloin était atroce pour elle qui craignait les airs et les transports qui ne touchaient pas terre. Sans compter que ce cher garde-chasse lui avait apporté un petit présent pour adoucir son départ. Une mini-peluche. Une loutre. Bien qu’il le niait farouchement, il était vraiment attaché à elle. Et c’était sa manière un peu gauche de lui dire de faire attention lorsqu’elle serait au loin. Il connaissait probablement ses projets, il savait toujours tout. Comme s’il lisait en elle. Et savoir qu’il tenait un peu à elle et qu’il le lui prouvait par ce présent… Elle était chamboulée.

Elle l’enlaça une dernière fois dans ses bras avant de se diriger vers la zone des départs. //
- On se revoit vite, promis ? Lui demanda-t-elle en se retournant.

// La jeune Serdaigle n’eut pas le temps d’entendre la réponse. En effet, un élève avait attrapé sa main d’un geste ferme et elle sentit une horrible sensation lui tordre les entrailles. Elle hurla en disparaissant. //

**
// On ne pouvait pas dire que son arrivée n’était pas remarquable. Elle l’était en tout point. Elle hurlait encore en posant le pied sur le sol français. Enfin, était-il seulement français ? Il pouvait tout aussi bien être belge que suisse. On y parlait le français mais faire un amalgame serait une grossière erreur. Elle hurla encore une minute ou deux, puis ouvrant un œil, elle constata qu’elle était vivante et au milieu d’un groupe de jeunes qui préféraient ne pas la remarquer et vivre leur vie tranquillement.

Callirrhoé put ainsi rougir de toute sa peau claire lorsque quelques françaises la regardèrent cependant de haut. Nul doute qu’elles ne voulaient pas être liée avec elle pour la semaine. Soit parce qu’elle hurlait pour un transport en Portoloin ou parce qu’elle était un peu boulotte ou parce qu’elle était juste bizarre avec son grand sac et sa peluche en main. Même si Callirrhoé avait parfaitement conscience qu’elle était un peu paranoïaque sur ce coup-là. Ces filles étaient des populaires. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. La plus blonde et la plus grande des filles fut d’ailleurs très choquée de la voir associée à un garçon de l’école. La Serdaigle faillit en manger son chapeau de dépit. Était-elle réellement en duo avec le petit-ami de cette grande perche ? Elle n’allait quand même pas se retrouver au cœur d’un scandale amoureux, n’est-ce pas ? Elle avait d’autres chats à fouetter.

Le garçon avait l’air pourtant sympathique. Un peu idiot avec son sourire niais mais potentiellement agréable. Du moment qu’il la laissait faire ce qu’elle avait envie, elle n’allait pas forcément s’en plaindre.

Il s’essayait un peu à l’anglais pour lui faire plaisir et en retour, elle tenta de baragouiner en Français. Cette tentative semblait probablement idiote mais cela les fit bien rire et Callirrhoé apprécia le fait qu’il prononçait son prénom correctement. Le seul ennui lorsqu’on était anglaise était que les r n’était jamais plus prononcés que cela. Lui, il rendait son prénom beau. Même si la jeune femme écorchait surement le sien, il ne lui fit pas remarquer.

On invita les anglais à faire le tour du château de BeauxBatons et dans l’ensemble, la jeune Wellington n’écouta que d’une oreille distraite. A chaque coin de couloir, elle notait scrupuleusement les lieux stratégiques tout en maintenant une certaine discussion avec son correspondant. La bibliothèque. La salle des coupes. La salle des professeurs – où elle trouverait surement les dossiers des anciens élèves par ordre alphabétique. Tout était bon lorsque l’on recherchait une aiguille dans une botte de foin de la taille de l’univers.

Lucas jetait des regards assassins à cette fille étrange, la blonde qui répondait au nom de Juliette quelque chose. Il était clair que quelque chose se passait dans ce groupe de francophones. Chacun semblait avoir sa chacune. Comme si, d’une certaine manière, ils sortaient d’un livre de romance. Chacun était destiné à une chacune. Ou chacun avec un chacun, ou chacune avec une chacune. Il était préférable qu’elle fasse attention à ses gestes. Elle ne voulait pas être considérée comme une rivale potentielle. Dès lors, elle allait faire en sorte de ne croiser que Lucas. Tant pis pour la socialisation, elle n’était de toute façon pas douée en la matière.

La soirée d’accueil était relativement calme. C’était essentiellement une soirée de présentation officielle de l’école, de ses valeurs et plus encore de sa gastronomie. Callirrhoé était particulièrement dissipée en fait, elle écoutait avec joie son correspondant qui tentait de lui inculquer les bases de l’art culinaire.

- Des escargots, avec du beurre à l’ail, tu devrais tenter. Personnellement, je déteste, mais tu devrais gouter. Vous les… Serdaigle, c’est ça ? Vous êtes sensés être curieux.
- Bosseur, curieux pour les connaissances, têtes trop remplies, ça oui, mais suicidaires aimant les aliments étranges, non. Remballe ça donc, Loucas.
- Rappelle-moi de te faire découvrir…
- Les jardins de l’école, quelle bonne idée. Conclut-elle en lui tirant la langue.

//Le lendemain matin, à peine levée, la Serdaigle s’empara de son sac avec délicatesse et sortit à pieds nus et en pyjamas de son dortoir. On avait laissé les filles se répartir dans les locaux des français. Ce qui faisait que personne ne se préoccupait de ses allées et venues. Elle avait déjà prévenu Hayden qu’elle comptait travailler dehors ses tours de magie avec son correspondant. Ce qui était un peu étrange pour un dimanche matin. Chose que la professeure n’avait pas relevé, trop obnubilée par ce qui se passait dans le château étranger.

Et comme son correspondant n’était pas dans la même aile du château qu’elle, elle devrait normalement être tranquille. Son expédition commença dans la bibliothèque. Elle chercha minutieusement dans les registres les documents qui l’intéressaient puis les mit dans son sac agrandi magiquement. Elle en avait déjà une demi-douzaine à éplucher. Des volumes énormes et poussiéreux. Elle prit également l’annuaire des anciens élèves des quarante dernières années.

La journée qui devait se passer dans un calme relatif fut pourtant perturbée par l’arrivée de Lucas. Elle était retirée de tout, dans le fond du grand parc qui bordait les lieux et elle avait pris avec elle des rations de survie. Un elfe un peu maladroit avait succombé à sa bouille d’ange factice et lui avait refilé de quoi survivre pour six mois. Des kilos de viennoiseries au beurre, des éclairs au chocolat et même quelques spécialités régionales dont elle ne connaissait rien. //

- Je peux t’aider ?
- Ahhhhhhhhhhhhh !
- Désolé. Je ne voulais pas t’effrayer. Tu vas bien ?

// La jeune fille hocha la tête. //

- Je voulais juste…
// Elle jeta un regard à ses affaires posées sur l’herbe. Elle était grillée sur ce coup. //
- Comment m’as-tu trouvée ?
- C’est un secret. Non, plus sérieusement, je pense qu’on a été mis ensemble parce qu’ils étaient certains qu’un Lucas Paradis trouverait forcément une fugueuse du nom de Callirrhoé Wellington.
- Tu les fuis aussi ?
- Ouais, mais on ne va pas épiloguer, sauf si ça t’intéresse vraiment. Je peux m’incruster dans tes… recherches ? Tu fais quoi ?
- Des recherches.
- Je le vois bien, tu sais. Pourquoi tu ne visites pas les lieux ?
- Parce que je n’ai pas franchement envie de le faire ? J’ai l’impression que vous êtes tous… bizarres. Amoureux. Franchement flippant à tous vous dévisager en fait.
- Ah…
- Donc je fais ma popote.
- Ils me font aussi flipper parfois tu sais. Alors, occupons-nous intelligemment.

// C’était peut-être à ce moment-là qu’elle avait commencé à bien l’aimer. Il était patient et il comprenait vite ce qu’il devait faire. Elle lui avoua le but de ses recherches et il sembla touché par son histoire. Lui était plutôt solitaire et se mettait mal d’une rupture pourtant inévitable. Sortir avec une fille plus âgée que lui… Il n’avait pas eu le bon sens de voir les soucis.

Elle lui proposa alors de s’associer. Elle n’aurait jamais le temps de finir ses recherches. En une journée, ils n’avaient pas beaucoup progressés. Mais il était motivé et l’idée de trouver des informations probablement inexistantes dans son école ne l’effrayait pas. Pendant deux jours, ils parcoururent les registres à la recherche d’indices sur la famille de Callirrhoé. Lucas avait finalement proposé d’apporter les pique-niques – une spécialité typique de ce pays – et elle avait décidé qu’elle pouvait l’aider à progresser dans certaines matières magiques. Ils ne croisaient généralement personne en dehors des repas et vite, les rumeurs comme quoi ils étaient en couple commencèrent à fuser. Enfin, c’est ce qu’ils apprirent par un elfe nommé Rembrandt.

Lucas était assez content de cette rumeur, et ce, qu’elle soit vraie ou fausse. Au moins, s’il était jaloux de tous ceux qui approchaient son ex petite-amie, elle le serait peut-être de Callirrhoé. //

- Tu sais, je pense que tu devrais vraiment gouter cet escargot. Et en échange, ce soir, je te montrerai quelque chose.
- Ça ne vaut pas le coup. Je ne toucherai pas…
- Cela concerne notre petite… affaire, chérie.
// Son clin d’œil n’était pas discret mais il finit de la convaincre. //
- Pouah ! C’est juste… du caoutchouc.
- Ouais.
- T’es d’accord ?
- Ouais, je te l’ai dit, c’est vraiment pas ma tasse de thé. Escargot, thé, même combat.
- Je dois en avoir du bon dans mon sac, je prendrai avec. Pour notre balade nocturne.

// Ils murmuraient face à face dans le réfectoire et elle espéra que son sourire béat n’était pas trop visible. Gordon allait jaser si Hayden parlait de cette histoire à son garde-chasse préféré.

La nuit venue, il vint la chercher à son dortoir et il l’emmena dans une salle du dernier étage. A la limite des greniers et chambres des elfes, il y avait une immense pièce où on entreposait les œuvres des illustres élèves et professeurs. Il lui fit traverser la partie des nus et des sculptures en terre cuite pour la mener dans la partie des portraits. Où elle tomba en pamoison pour une ancienne peinture du 19ème siècle. //

- Elle pourrait-être ta sœur, en moins bien habillée. Un peu vieillotte sa robe non ?
- Tu veux rire, elle est sublime. Je tuerais pour une telle robe. Et tu as vu sa tiare ? C’est une princesse ?
- Non, cette tiare est une décoration désuète de l’école. On offrait un bijou aux élèves qui faisaient de très beaux résultats aux examens. Cette demoiselle avait fini première de sa promotion. Dame Eloïse Durez. En la trouvant hier, pendant mon insomnie, j’ai eu envie de t’aider et je pense que c’est une nouvelle piste potentielle. Si tes parents n’étaient pas des sorciers… Peut-être qu’une de tes très anciennes ancêtres l’était ?
- Merci. Je sais que je ne pourrai pas te le dire mieux, ni te dire à quel point j’apprécie cela, mais merci. Tu n’imagines pas à quel point…
- De rien.
// Ils passèrent le reste de la soirée à faire des croquis du dessin. Lucas et Callirrhoé étaient très motivés mais leur sens artistique n’était pas vraiment développé. //
- Je t’enverrai une copie par hibou si je dégote un as du dessin dans l’école. Mais il n’arrivera jamais à notre niveau de talent. Picasso peut trembler, la relève est assurée !
- Merci.

// Chaque nuit, ils restaient des heures dans les greniers avec le portait, ils s’amusaient à refaire le monde et à imaginer qui était cette Eloïse, qui était son amoureux et comment elle pouvait être d’une manière ou d’une autre liée à Callirrhoé. Même si cela pouvait s’avérer une fausse joie, c’était réconfortant de voir qu’elle avait pu se faire un ami et avancer dans son enquête. //

- Tu me promets que tu me tiendras au courant de tes avancées ?
- Promis. Et tu me promets de faire attention avec les filles à l’avenir ? Choisis mieux. Juliette ? Pas une bonne idée. Elle est trop, trop. Tu mérites mieux. Une fille délurée et fana d’énigmes.
- Calli…
- Ok, je me tais. Mais tu sais…
- Oui. Tu vas me manquer.
- Toi aussi. Je vais probablement me sentir très seule…
- Si jamais tu ne trouves pas ta famille… Les Paradis t’adopteront sans souci. C’est une promesse.

// Callirrhoé s’approcha de lui pour un câlin aussi bref que furtif puis consentit à prendre son portoloin.

Personne ne mentionna le fait qu’elle hurlait encore en arrivant. Le garde-chasse agitait sa hache d’une manière trop enthousiaste que pour être honnête alors on laissa la jeune Serdaigle hurler jusqu’à ce qu’elle se calme. Il lui souhaita un bon retour avec une bonne claque virile sur les fesses et elle rit. C’était parfois simple de la consoler. //

- Tiens, je t’ai dégoté ça pendant mon voyage. Lucas, mon correspondant, dit que c’est un art ancestral. Dit-elle en sortant son présent de son sac.
- Calli, c’est un bol.
- Hin hin.
- Un bol. On en a ici.
- Pas aussi joli que celui-ci, et c’est uniquement pour boire du cidre. Fais-toi plaisir. Moi, j’aime pas le jus de pommes.

// En rangeant ses affaires ce soir-là, la blondinette découvrit une petite tiare dans sa valise ainsi qu’un mot en français. Elle ne comprenait pas tout mais elle comprit vite qu’il s’agissait d’une copie de la tiare d’Eloïse Durez. Et qu’elle lui venait de Lucas. Elle devait au plus vite lui écrire. Enfin, quand elle se serait remise de ses émotions. Elle était de retour dans ses hauteurs et elle allait devoir souffler un peu avant de bouger de là. //

[Katleen Makerley]

[Lettre event de Katleen Makerley à Maxence Burroughs]

// Katleen, installée dans son lit d'infimerie, finissait de rédiger une lettre à sa correspondante française. Il fallait qu'elle tombe malade cette semaine-si alors qu'elle n'était pour ainsi dire jamais malade. Elle soupira en mettant le point final à son courrier. Un hibou attendait sur le rebord de la fenêtre derrière elle. Elle se contorsionna pour lui donner la missive ainsi qu'un miam'hibou.

Citation :

Bonjour Maxence, Je suis désolée de ne pas être à BeauxBâtons et de te faire rater la correspondance... Malheureusement, je suis tombée malade le matin du départ et je n'arrête pas de faire des micro-malaises à répétition quand je suis debout. L'infirmière n'a donc pas voulu me laisser partir et le directeur a approuvé sa décision. Elle ne sait pas encore ce que j'ai mais me donne des potions qui devraient normalement me guérir petit à petit. J'en ai pour une petite semaine apparemment. Je vais quand même me présenter et te parler un peu de moi. Si tu veux, on pourra toujours maintenir cette correspondance et pourquoi pas se voir cet été. Donc, comme tu le sais sans doute, je vais passer en sixième année, même si j'ai déjà seize ans. Il y a eu un soucis l'année dernière avec les examens des BUSE et ASPIC à cause du changement de directeur et du coup les cinquièmes et septièmes années ont du doubler... J'ai deux frères, Ian et Matthew, qui vont quitter Poudlard et rentrer dans la vie active. J'ai un chat, Kyo, aussi. Bref que des banalités... Je ne sais pas si tu connais le handball ? J'adore ce sport même si en Angleterre il n'est pas très réputé malheureusement. Mais il paraît que l'équipe française masculine est vraiment bonne dans cette discipline ! Je fais aussi du quidditch où je suis gardienne, tout comme au hand. Je suis dans l'équipe de ma maison : Poufsouffle. Vous avez aussi des systèmes de groupes à BeauxBâtons ? Voilà je crois que j'ai tout dit sur moi, j'attends ta réponse avec impatience, Affectueusement, Katleen, ta correspondante de Poudlard

Puis elle accueillit ses frères qui venaient lui rendre visite. Ils allaient lui manquer. Bien plus qu'elle ne le laissait montrer. //

[Liara]

[RP Event Isaac Tremblay]

Jour 1
~15h03~

// Isaac Tremblay, une petite cage en bois avec son crapaud dedans dans sa mains, sa valise dans l'autre, ses lunettes de soleil et son sourire béat, avait tout l'air de partir en vacances lorsque le portoloin le déposa sur le quai de la gare. Un vrai touriste. Il comptait bien profiter de chaque seconde de cet échange pour oublier la montagne de tracas qu'il avait accumulé ses dernières semaines. Et voilà! Sortez votre crème solaire, Isaac et sa bêtise innée vont vous éblouir! //

- Mister Tremblay, sérieusement?, demanda Katleen Hayden en posant un regard sur le cage du garçon

- C'est Xav Madame, mon crapaud de compagnie. J'allais quand même pas le laisser à Poudlard! Vous imaginez, vous, un pauvre crapaud agonisant sur le sol de ma salle commune ? J'aurai encore prit une heure de retenue pour outrage envers la communauté, répondit-il avec son plus grand sourire.

// La professeur de Graphèmes haussa les épaules avant de se diriger vers les élèves et enseignants français. Ce fut un véritable orchestre de "Bienvenue!" en tous genres qui accueillirent les arrivants de Poudlard. Le Gryffondor releva ses lunettes de soleil sur ses cheveux et se gratta la nuque. Comment reconnaître sa correspondante? Il savait qu'elle s'appelait Juliette Dumarché, et il comptait déjà faire moult jeux de mots aussi pourri les uns les autres, histoire de briser la glace.

Un des principe d'Isaac était de toujours se faire remarquer, que ce soit dans un bon ou mauvais sens, mauvais de préférence. C'est donc sans aucune gêne qu'il se racla la gorge, prit un air solennel et s'écria: //

- Qui est donc parmi vous Miss Juliette Dumagasin ? Ah oups pardon, Dumarché?

// Katleen Hayden essaya de camoufler son gloussement de rire en fusillant du regard le Rouge-et-Or, tandis que les autres élèves de Poudlard, soupiraient, exaspérés. Ils avaient l'habitude maintenant, sauf peut-être Katniss qui devait avoir des envies de meurtres. Mais de toute façon, il avait décidé de complètement l'ignorer pendant tout le séjour.

Une jolie fille aux cheveux blonds s'avança, les joues rouges, et certainement pas de timidité, et lui balança avec un accent délicieux. //

- En personne. Enchantée, Isaac Tremblé.

// Isaac lui répondit d'un grand sourire. Qu'elle ait fait exprès ou non de déformer son prénom, il trouvait ça mignon. Oui, adorablement mignon. Mais lorsque le regard au début doux de la Juliette se transforma en regard méprisant, et qu'elle tourna les talons, il afficha un sourire encore plus grand. Une fille dédaigneuse, égocentrique? C'était de l'amusement servi sur un plateau d'argent. La faire tourner en bourrique allait se révéler désopilant. //

~~~~~~~~~~~~

Jour 2
~09h53~

- Ne touche pas à ça Isaac !

// Il haussa un sourcil avant de reposer un trophée d'équitation qui traînait dans le dortoir de Juliette. Un dortoir rempli d'objets luxueux, un sol marbré, les statuts de glace, des couvres-draps en dentelle... Trop de dorures pour le modeste Isaac. La colère de la jeune fille était loin d'être assouvie. //

- Mais qu'est ce que tu fiches ici, tu es censé t'installer dans ton dortoir !, dit-elle, outrée de l'intrusion du jeune homme

- Oh, rien, ça fait longtemps que j'ai posé ma valise Juju, et vu que tu es censée me faire visiter, me voilà! Tu diras merci à ta jolie copine aux cheveux bleus de m'avoir indiqué le chemin.

// Juliette soupira, énervée. Elle allait devoir se coltiner un crétin pareil pendant une semaine. Pourquoi avait-elle décidé de participer à cet échange? Elle aurait pu tomber sur n'importe qui, mais non, elle devait traînait ce brun de boulet. Elle n'avait pas eu le temps de voir les correspondants de Maxence et Charlie, mais elle était sûre que ça ne pouvait pas être pire. //

- Ne. M'appelles. Pas. Juju. Compris?

- Aaaah toi ça se voit que tu ne me connais pas, Juju! Je sens que cette semaine va être follement drôle, pas toi?

// Juliette baissa les épaules, désespérée. Oh que non, elle ne le connaissait pas et ne le voulait surtout pas. Isaac, lui, tout guilleret, sortit en sautillant du dortoir de sa camarade. //

- Alors, tu viens accompagner ton Roméo ?

- Roméo ?

- Tu ne connais pas l'histoire moldue? Roméo et Juliette, vivant une fougueuse histoire d'amour impossible. Ok, c'était nul. En plus compte pas sur moi pour la fougueuse histoire avec toi, t'es pas mon genre. Puis en plus mon cœur n'est plus à prendre, ajouta-t-il en s'éloignant.

// La blonde abandonna définitivement l'idée de répliquer. Ce garçon était insupportable, et c'était peu dire. //

- Bon, tu viens? Tu n'aimerais pas que je me perde et que je casse un truc, non ?

// Isaac avait très envie de visiter le château qui s'apparentait plus à un palais qu'autre chose, mais, surtout il avait envie de voir Katleen Makerley pour lui demander de ses nouvelles. Lorsqu'il l'avait vu s'approcher près du groupe qui se rendait à Beauxbâtons, son cœur avait fait un bond dans les airs. Elle partageait le même voyage que lui! N'était-ce pas merveilleux? Bon, il est vrai que leurs rencontres jusque là ont été plus ou moins rocambolesques. Mais toute personne qui a été destiné à parler avec le Gryffondor devait s'attendre à ça. Oui, il avait la très fâcheuse tendance à déteindre sa perpétuelle poisse sur son entourage. D'ailleurs, il se demandait bien ce qu'il pourrait faire comme idiotie à Beauxbâtons. Les précédents jours, il avait fait une jolie liste de tout ce qu'il avait l'intention de faire, mais il l'avait oublié dans son dortoir à Poudlard. Une vraie tête de linotte.

Juliette, de son côté, passa la main dans sa chevelure blonde et, passablement énervée, sortit aussi de sa chambre en claquant violemment la porte. //

- Tremblay!

// Ah, elle avait donc bien fait exprès de déformer son nom, la veille. //

- Bon. Pour que ce séjour se déroule dans les meilleurs conditions possibles, on va faire un truc. Les matinées, tu fais ce que tu veux, je ne veux pas savoir si tu as détruis telle ou telle chose, ce n'est pas ma responsabilité. Les après-midi, juste après les déjeuners, on se retrouve et je te fais visiter, je t'explique, je fais mon boulot, si tu as des questions, je suis là, ok ?

// Isaac se retourna, un air malicieux sur le visage. //

- Tu es sûre que c'est dans les règles, ça, m'abandonner comme une vielle chaussette pendant sept matins ?

// Juliette sourit hypocritement, et juste avant de tourner les talons, s'exclama d'un ton assuré. //

- A partir de maintenant, oui.

~18h26~

- Hey Isaac, alors, elle est comment ta correspondante ? Plutôt sympa ? La mienne, je crois pas que je vais bien m'entendre avec...

// Isaac leva les yeux d'une petite boule à neige qu'il avait emporté avec lui en voyage. Un cadeau de Charlen, lorsqu'elle était revenu d'Italie, il y a deux ans. Intérieurement, il se promit de lui en ramener une de France. Il fallait qu'il se débrouille pour en dégoter une à Beauxbâtons, et ce n'était certainement pas sa de correspondante qui allait l'aider dans ses recherches. //

- Miss Juliette Dumarché, horrible cliché de la superficialité, aussi blonde que moi je suis brun. J'espère au moins pouvoir la faire redescendre de son petit nuage doré, ajouta-t-il avec un petit sourire espiègle

// Ensuite, il se rappela que plus tôt dans la journée, à l'heure du déjeuner (le poulet rôti, c'est divin) plus précisément, il avait intercepté une discussion entre Juliette, sa copine à la chevelure bleue et l'autre brune. Elles soupiraient d'aise de ne pas avoir croisé une certaine Aglaé D'Aspinge. A ces mots, le Rouge-et-Or avait sursauté. D'Aspinge ? Ce n'était pas sa préfète ça ? Puis deux neurones se connectèrent dans son cervau. Aglaé avait passé le début de sa scolarité ici, à Beauxbâtons. Quelle horreur ça avait du être, avec une Juliette sanguinaire sur le dos... //

- Puis selon mes sources, cette adorable demoiselle aurait rendu la vie impossible à notre préfète rousse. Tu sais, celle qui était ici avant de venir à Poudlard ? Bah voilà.

~

// La suite de la soirée, Isaac l'avait passé à table, à discuter gaiement avec tous ses voisins de table. Toujours de bonne humeur, quelque soit la situation, il avait sympathisé avec quelques français et avait fait levé les yeux aux ciel de bon nombre de ses camarades anglophones.

En se laissant tomber sur son lit, il ferma les yeux tout de suite. La journée avait été harassante, et il n'avait qu'une envie, c'était rejoindre le doux pays des rêves. Il n'eut même pas le temps de regarder Ashlee, raide dingue de son chat, le serrant dans ses bras dans le lit d'à côté. Deuxième journée, terminée pour le Gryffondor ! //

~~~~~~~~~~~~

Jour 3
~11h47~

// Isaac traînait dans les couloirs du château, les mains dans les poches. L'endroit était désert, et pour cause ! Tous les autres élèves devaient être en train de terminer leur dernière heure de cours. Tous, sauf lui, évidemment. Pourtant, cette fois, ce n'était pas de sa faute, il avait eu une once de bonne volonté et s'était juré d'assister au fameux cours de métamorphose. Il aurait pu tellement s'amuser... Mais, on ne refaisait pas un Isaac Tremblay, et le Gryffondor s'était réveillé deux heures et demi en retard. Un exploit. Intérieurement, il espérait que Ashlee le couvrirait, prétextant une quelconque excuse pas crédible pour une noise.
Bref.

Le jeune homme se baladait donc. Il détaillait avec curiosité les détails qui faisait de l'endroit un palais à la limite du somptueux. Beaucoup trop bling-bling pour le garçon, jamais il ne se ferait à autant de statues de glace et de lustres de diamants au mètre carré. Mais il ne fallait pas le nier, c'était toujours très plaisant à voir.

Tout à coup, une petite ampoule s'éclaira au dessus de sa tête. Tant qu'il n'y avait personne, autant faire une bêtise! Que dis-je, plusieurs bêtises! Une idée brillante venait de germer dans son cerveau. Enfin, tout est relatif, cela dépend grandement de votre définition de brillant.

Tout heureux, il fonca vers son dortoir. Il ouvrit la porte à la volée, et se précipita vers sa valise. Il en sortit un large sachet de friandises en tout genre. Isaac se saisit des biscuits au chocolat fourrés à la crème et sautilla jusqu'à la salle de bain juxtaposée à la chambre. Un sourire clairement machiavélique sur le visage, il prit un tube de dentifrice, et remplaça la crème qui de base, était délicieuse, par la pâte blanche. Un classique, mais toujours aussi tordant. Il remit les biscuits dans le sachet avant de prendre dans ses mains des chocogrenouilles, et métamorphosa les grenouilles en chocolat par de véritables amphibiens verts qui sauteraient au visage de ses victimes. Quelques bombabouses recouvertes de glaçage à la framboise, des nids de cafards, des araignées et scarabées en plastiques animés, bougeant leurs mandibules dangereusement, et c'était fait. Il mit le tout dans son sac à dos avant de redescendre les escaliers qui menaient aux dortoirs à toute vitesse, direction ses futures victimes! Qu'est ce qu'il allait rire...

Et vagabondant dans un interminable couloir, il croisa sa fameuse correspondante Juliette, accompagnée de ses deux fidèles amies. Une occasion en or. Ignorant délibérément le regard noir de la blonde, il s'approcha, leur offrant son plus beau sourire.

- Coucou les filles ! Juliette, je suis vraiment désolé, toi et moi on a commencé du mauvais pied. Tiens, il fouilla dans son sac, pour me faire pardonner je vais te donner un truc. C'est pas grand chose hein, mais j'y tiens. Ah et vous aussi ! Charlie et Maxence, c'est ça? Voilà pour toi, pour toi, et pour toi.

// Gâteau au dentifrice pour Juliette, une bombabouse pour Maxence et une grenouille pour Charlie. //

- Bisous bisous, comme vous faîtes les français! On se retrouve cet après midi Juliette !

// Et sur ce, il détala aussi vite qu'un lièvre. Un hurlement de dégoût au loin lui affiche un grand sourire de satisfaction. Quelle bonheur à ses oreilles... //

~15h36~

// Isaac attendait de pied ferme sa blonde de correspondante, dans le parc du château, à côté d'une belle fontaine représentant des dieux mythologiques, comme convenu. Il savait que Juliette allait être horriblement énervée, et il de régalait d'avance. Pour patienter, il s'asseya sur le rebord de la fontaine. Le temps était vraiment magnifique. Le soleil brillait de mille feux et on pourrait presque entendre les rossignols gazouiller. Tout compte fait, l'endroit ressemblait plus à un décor de film romantique avec une belle princesse ingénue et son prince aux biceps développés. A vous donner envie de vomir.

Le garçon ouvrit la bouche tel un gracieux hippopotame pour bailler. Si ça continuait, il allait finir sa nuit ici. Et il imaginait très mal des cigales lui briser les tympans.

Tout à coup, il entendit un craquement de brindille. Il se retourna et entreprit de se lever du petit muret de la fontaine. //

- Enfin, c'est pas trop tôt !

- BANZAAAAAAAAÏ !

// Isaac n'eut même pas le temps de dire ouf. Une horrible bête aux griffes acérées miaula violemment lui sauta dessus, le faisait basculer la tête la première dans l'eau. Bien que la fontaine soit nettoyée régulièrement, il faillit gober un tétard. Il se débattit pendant quelques secondes avant de se relever dignement. Il recracha l'eau qui s'était infiltrée dans sa bouche et regarda autour de la construction. Deux mètres devant lui, une Juliette brandissant sa baguette droit sur lui, une lueur de vengeance dans le regard. //

- Mon dieu Isaac, aussi maladroit que toi c'est humiliant. Regarde tes vêtements, tout trempés... Que dirais-tu de petites retouches ?

- Tu ne vas pas...

- Oh que si mon chou...

// Juliette hurla une incantation que le Gryffondor ne connaissait pas. Une repoussante sorte de pâte gluante jaune jaillit de sa baguette et aspergea Isaac sur chaque parcelle de son corps. C'était collant, visqueux, affreux. La blonde élargit ses lèvres en un sourire maléfique. //

- Ce n'est que le début, crois moi. Tu vas regretter d'être venu au monde.

// Et sur ce, elle disparu dans les bosquets sans laisser le temps à Isaac de répliquer ou de se défendre.

Ok.

La guerre était déclarée. //

~~~~~~~~~~~~

Jour 4
~08h58~

// Le lendemain matin, Isaac s'était levé à une heure convenable, pour ne pas rater le cours de potion, son préféré. Il se prépara en quatrième vitesse en faisant bien exprès de ne pas mettre son uniforme mais un jean déchiré, et une chemise à carreaux rouges et noirs qu'il avait retroussé. Il n'était pas à Poudlard, donc il n'avait pas à respecter les règles de Poudlard. Tel était la façon de vivre du Rouge-et-Or.

Ne croyez pas qu'il avait oublié la repoussante farce de Juliette, la veille. Oh que non, loin de là cette idée. Il avait passé la nuit à farfouiller dans son esprit pour trouver des représailles dignes de ce nom. Aucune pitié. Il était arrivé à la conclusion qu'il l'aurait à l'usure. Chaque jour, des dizaines de blagues de très mauvais goût qui gâcheront sa journée.

Au fond de lui, cette histoire de petite gué-guerre l'arrangeait fortement. Il n'allait pas s'ennuyer toute la journée. Il n'avait plus qu'à faire attention et ne pas se faire prendre par madame Fontaine ou madame Hayden.

Il sortit donc du dortoir avec la voix chantonnante d'un Ashlee heureux. Lui, il avait aussi une idée derrière la tête. Isaac trouva sans trop d'encombres la salle à manger pour aller prendre son petit déjeuner. Il s'assit près des mêmes personnes que d'habitude, entamant la conversation.

Il ne fut pas surpris de découvrir que ses pancakes étaient remplies de fourmis lorsqu'il croisa le regard amusé de Juliette un peu plus loin. Il lui rendit son sourire, sortit sa baguette et ne se gêna pas pour faire apparaître discrètement toute une famille de limaces gigotantes dans son assiette. La blonde hurla d'horreur et sortit de la salle en courant. 2-1 pour le Gryffondor. //

~10h46~

- POUF !

- PLOP !

- Quelle horreur...

// Les élèves étaient donc en plein cours de potions. Le professeur avait décidé de laisser les enfants faire par groupe de trois ou quatre une nouvelle potion qu'ils devaient inventer. La seule condition était que la potion devait avoir des effets changeants sur le corps humain. Une activité de fin d'année, donc. Plusieurs potions avaient été réalisées : une pour changer la couleur des yeux, une autre pour grossir, une autre pour maigrir, ou encore changer de couleur de peau. Isaac, lui, avait créé une potion qui changeait n'importe quel poil en vert fluo. Il en était très fier. //

- Wingardium Leviosa, chuchota-t-il

// Vous devez vous en douter, il avait fait léviter discrètement une fiole de sa mixture dans les airs, jusqu'à la table de sa correspondante adorée. //

- Juliette, attention !

// Elle n'eut même pas le temps de réagir que le liquide se renversa sur elle. Sa chevelure vira verte fluo, et ses sourcils par la même occasion. Elle cria une nouvelle fois pour alerter le professeur. //

- Monsieeeeeeur je suis sûre que cest Tremblay! Depuis le début de la semaine il ne me veut que du maaaaal !

- Cessez de couiner Miss Dumarché ! Surtout que vous accusez sans preuves valable ! Venez avec moi, je vais vous accompagner chez l'infirmier. Les enfants, je compte sur vous!

// En sortant, il fit un petit clin d'œil à Isaac, comme pour le remercier. Apparemment, même le corps professoral ne pouvait pas supporter la capricieuse Juliette. //

~17h18~

// L'après midi s'était déroulée sans aucun incident. Enfin, pour le moment. Les élèves avaient profité de ce moment libre pour faire un tour dans les jardins de roses blanches, ou alors pour terminer la visite du gigantesque château. Quand on croyait avoir tout fait, on découvrait toujours une nouvelle salle, de nouveaux escaliers. Isaac et Juliette faisaient parti de ceux là. Ils avaient beau de pas s'entendre, ils devaient passer obligatoirement passer du temps ensemble.

La blonde déblaterait durant des heures dans chaque salle. Qui avait construit ci, qui avait peint ça, qui avait décoré cet horrible salon... Elle connaissait l'histoire de Beauxbâtons sur le bout des doigts.

Après avoir passé plus de deux heures à se baguenauder dans les pièces, ils entrèrent dans une grande salle avec des dalles blanches et rose pâle. De nombreux portraits d'élèves étaient accrochés au mur, et il y avait un nombre incalculable de trophées et coupes sur des étagères de bronze. Juliette prit un air suffisant, restant sur le pas de la porte, regardant Isaac fasciné par les tableaux, avec le plus de mépris possible. //

- Ce sont les meilleurs élèves de l'école sur des dizaines de générations. En clair, c'est l'endroit où tu n'auras jamais ta place.

- Toi non plus, personne de voudra peindre une sorcière avec des cheveux verts.

// Juliette fronça les sourcils, énervée. En effet, l'infirmier n'avait pu que limiter les dégâts en rendant sa couleur d'origine aux sourcils de la française. Elle avait donc toujours ses cheveux colorés qu'elle cachait sous un foulard, honteuse. //

- Parle encore une fois de ce qu'il y a sur ma tête et je coupe la tienne, dit elle dans un sifflement de rage.

// Isaac haussa les épaules. Les menaces de Juliette, il n'en avait rien à faire. Il avanca encore dans la pièce et de posta devant un tableau qui lui semblait... presque familier. C'était une femme. Elle avait exactement les mêmes yeux que lui. La même forme, la même couleur. Son regard... C'est comme si la femme voulait lui dire quelque chose. Mais elle ne dit rien.

Le jeune homme entendit la voix de Juliette à l'autre bout de la pièce. //

- Puisque tu as l'air si fasciné, je vais te donner l'occasion de rester tout le temps qu'il faudra. Bonne nuit Isaac ! Et bon appétit ! ricana-t-elle

// Isaac courait vite quand il le voulait, mais il était trop loin pour courir vers la porte. Dans un rire incontrôlable, Juliette claqua la porte et lança un sort puissant pour la fermer à clé. Le brun avait beau secouer la poignée dans tous les sens et jeter une trentaine de Alahomora, rien ne changea. Elle était diablement forte la petite.//

- SALE PESTE ! JE VIENDRAIS TE HANTER JUSQU'EN ENFER ! JE VAIS TE TOURMENTER PENDANT L'ÉTERNITÉ ET T'ARRACHER LES ORTEILS UN À UN !

// Le pauvre continua à hurler ainsi pendant longtemps, mais personne ne l'entendait. Il allait sûrement passer un très long moment enfermé...

Une minute.
Deux minutes.
Dix minutes.
Une heure.
Deux heures.
Quatre heures et demi...

Isaac, épuisé d'avoir tourné en rond pendant les heures, s'était endormi dans un coin, la tête sur son sac à dos. Il se bénissait d'avoir pris son sac. Dedans, il y avait bien sûr ses friandises truquées, mais aussi de vrais gâteaux, barres de céréales et un sandwich triangle au thon qu'il n'avait pas mangé à midi. Pour la question de l'eau, il avait une gourde et le sortilège Aguamenti le sauvait. Mais, il n'allait pas rester éternellement ici...

En plein dans son sommeil, il sentit quelqu'un le secouer. De toutes petites mains qui essayaient de le faire sortir de sa léthargie.

Il finit par se réveiller et ouvrir les yeux, un peu perdu.
Deux billes globuleuses le fixaient intensément. Isaac ne pu réprimer un petit cri, surpris. Après deux secondes de bug dans son cerveau, il reconnu un petit elfe de maison, une fille. Elle avait l'air aussi apeurée que lui. //

- Oh monsieur, oh monsieur veillez excusez Sybba, je ne voulais pas vous déranger, monsieur, je pensais que vous étiez perdu, monsieur.

// Isaac était estomaqué et ne savait même pas quoi répondre à cette pauvre elfe //

- Je... Tu ne me dérange pas... Enfin, non je ne suis pas perdu, enfin si, mais non, je suis... Juste enfermé dans cette maudite pièce...

// Les yeux de la dénommée Sybba s'éclairèrent. //

- Oh monsieur ! Je peux vous sortir de là si vous voulez!

// Isaac se frotta encore une fois le crâne pour chasser le brouillard qui y régnait. C'était presque un miracle... //

- Sybba, déjà est ce que tu peux m'appeler Zac ? Tes monsieurs ça me donne soixante ans de plus. Ensuite, avant de s'exciter, tu peux me dire comment tu as atterris là, au juste ?

- Monsieur Zac, je suis là depuis le début de la journée, je dois nettoyer tous les objets de valeur. La salle est bien grande monsieur Zac, je ne vous avais pas vu.

//Isaac leva les yeux au ciel à l'entente du monsieur Zac, amusé. Les elfes, c'était merveilleux pour l'ego. //

- Ok. Tu comptes me sortir comment de là , alors ?

- Je peux transplaner, monsieur Zac.

// Le Gryffondor jeta un dernier coup d'œil au tableau qui lui ressemblait. Il était persuadé que c'était quelqu'un de sa famille. Lorsqu'il cru voir un sourire de la femme, il n'en revint pas mais trop tard, Sybba avait prit sa main et il se retrouva happé.

Ils atterissèrent une seconde plus tard juste devant le dortoir du garçon en un "Pop!". //

- Voilà monsieur Zac. Votre chambre.

- Merci beaucoup Sybba ! C'était trop cool de ta part!

- De rien monsieur Zac. Passez une bonne nuit.

// Et Sybba disparu en un claquement de doigts.

Il devait être minuit passé quand Isaac rentra à pas de loup dans son dortoir. Il fallait faire gaffe à ne pas réveiller Ashlee qui dormait à point fermé.

Il donna une friandise à Xav, enfila son pyjama (avec un adorable lionceau dessus, aux couleurs de sa maison) puis s'emmitouffla sous sa couette. Juliette, prépare toi au pire. //

~~~~~~~~~~~~

Jour 5
~16h32~

// Le jour suivant s'était révélé être très tendu. De nombreux élèves avaient appris que les cheveux verts de Juliette était une blague d'un élève de Poudlard, et qu'elle l'avait par la suite enfermé dans la salle des Récompensés. La nouvelle avait vite fait le tour du château et plusieurs personnes étaient venus voir Isaac pour lui affirmer son soutien. Bien que la blonde était très populaire, beaucoup étaient de ceux qui ne pouvait pas la voir en peinture. Le Gryffondor, par ses farces intempestives, faisait plus rire la galerie qu'autre chose.

À chaque repas, de nombreuses étincelles et explosions jaillissaient de toutes parts sans que les professeurs puissent intervenir, désemparés par la situation.

Les cours se déroulaient de la même façon. En plein cours d'Histoire de la Magie, Isaac avait jeté son crapaud sur le visage de Juliette, qui avait poussé une nouvelle fois un cri strident. La bave de Xav avait laissé une multitude de pustule sur son visage. Elle s'était vengée deux minutes après en lui jetant un sort de paralysation. Les mains du Gryffon séchèrent et commencèrent à craqueler. Le professeur, hors de lui, avait appelé un garde pour emmener les deux élèves dans le bureau de Madame Fontaine. //

- Miss Juliette, je veux que vous sachiez que votre comportement est intolérable. Bon Dieu, regardez vous! Vos cheveux sont verts! Verts !

- Ce n'est pas ma faute! C'est cet idiot d'Isaac! Il n'a pas arrêter de me persécuter !

- Mais c'est l'hôpital qui se fout de la charité! Rappelle moi qui c'est qui m'a balancé un truc qui ressemblait à de la morve au visage après m'avoir jeté dans la fontaine ? Pas vous madame, une vraie fontaine. Rappelle moi qui m'a enfermé dans une salle pendant toute une nuit !

- Vous avez fait... QUOI?

- Non Madame, ce n'est pas ce que vous croyez !

- Donc vous n'avez pas enfermé votre CORRESPONDANT dans une salle la NUIT ?

- Alors si, c'est ce que vous croyez.

// Madame Fontaine manquait un battement de cœur. Son école si prestigieuse, avec une si bonne renommée, centre de bagarre de deux enfants semblables à deux chiffonniers. C'était trop pour elle. Elle soupira un bon coup et repris ses esprits. //

- Ne croyez pas que vous deux, vous allez vous en sortir comme ça. C'est une honte. Une honte ! Je n'en reviens pas que deux élèves de votre âge aient un tel comportement immature. Isaac, je ferais un rapport pour ton directeur. Juliette, n'ose même pas espérer ton titre de meilleure élève. Demain vous aurez une punition collective. Pour le moment, hors de ma vue. Sortez.

// Juliette sauta hors de sa chaise et sortit en courant de la pièce, retenant ses larmes. Isaac, quant à lui, salua la directrice et, les mains dans les poches, décida de suivre la blonde. C'est vrai que cette histoire avait été beaucoup trop loin, il se l'avouait.

Il déboucha dans un petit jardin, dans un petit coin reculé du château. Il y avait du lierre qui courait sur les murets, des rosiers magnifiquement bien taillés, des allées en gravillons écrus. Au font de l'endroit se trouvaient deux balançoires en fer forgé, et Juliette était assise sur l'une d'entre elle, se balançant légèrement, pensive. Le jeune homme alla la rejoindre et s'assit lui aussi sur l'autre balançoire. À peine fut il assis que la blonde fit une grimace de dégoût. //

- Hey Juju... Ça roule?

- Dégage.

// Au moins, ça avait le mérite d'être direct. //

- Toujours aussi adorable.

// Juliette fut secouée par un sanglot et fit tout son possible pour ne pas pleurer devant son correspondant. Il était hors de question qu'il la voit dans un état de faiblesse. Elle le fusilla du regard. //

-...Tu fais quoi ici?

- Honnêtement? Je pèse le pour et le contre d'une attaque surprise contre toi. Entre nous, t'as quand même bien mérité tout ce que je t'ai fais.

- Absolument pas. C'est toi qui a commencé, espèce de malotru.

- Mais t'as toujours pas compris que c'est dans ma nature de faire des blagues? Si t'avais pas pris ça au premier degré on en serait pas là.

- Tu m'a fait manger du dentifrice !, s'exclama-t-elle, outrée.

// Isaac explosa de rire. //

- Tu as accepté de la nourriture provenant d'un presque inconnu qui se révèle avoir le nom de Tremblay! Tu t'attendais à quoi au juste, que je te donne mes biscuits gratuitement? On est pas dans un conte de Beedle le Brade !

// Juliette esquissa un petit sourire. Bien sûr qu'elle n'allait pas ouvrir son cœur. Jamais elle ne lui avouerai que si elle avait réagi de cette manière, c'était à cause de son narcissisme et de son égocentrisme surdimensionné. Isaac n'était pas tombé une seule seconde sous son charme et il avait même osé lui manquer de respect devant beaucoup de personnes. Difficilement supportable pour elle. Elle croisa le regard d'Isaac. Il ne semblait pas du tout rancunier. Et elle était fatiguée de ce début de semaine crevant. Alors, elle se leva et se planta devant le brun. //

- Écoute moi bien Isaac Tremblé. Tu en as marre, j'ai envie de me raser le crâne et de recommencer à zéro pour enlever cette horrible couleur. Ça te dis qu'on fasse... Une trève ? Personne ne touche personne avant le dernier jour. Là, on se lâche. T'es partant ?

// Isaac ne broncha pas et lui fit un grand sourire. Il avait l'impression de tout le temps faire des pactes avec tout le monde, c'était énervant. La vie est pleine de compromis, comme on dit. //

- Et comment Delaboutique ! Crois moi, dimanche tu vas avoir la surprise de ta vie !

// Juliette marmonna un vague "rira bien qui rira le dernier" et tourna les talons, et rejeta ses cheveux en l'air avec le plus de dignité possible. //

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Jour 6
~10h08~

// La punition collective des deux élèves leur avaient été donné le matin, à la sortie de leur lit. Deux elfes de maison les attendait, un devant chaque porte du dortoir.
Au plus grand bonheur d'Isaac, c'était Sybba qui l'attendait. //

- Coucou Sybba !

- Bonjour monsieur Zac. Madame Fontaine m'a chargé de vous transmettre un message. Je dois vous accompagner dans le Jardin Exotique. C'est là où vous aurez votre punition.

// Isaac réfléchit en quatrième vitesse. Deux choix s'offraient à lui. Soit il se rendait à ses heures de retenue et il rentrait à Poudlard les mains dans les poches. Soit, il fuyait, se faisait rattraper un moment ou à un autre et finirai ses jours dans un des cachots de Poudlard. Il s'apprêtait à choisir la deuxième solution, mais pour la deuxième fois en quarante-huit heures, Sybba lui attrapa la main et transplana.

L'élève et l'elfe arrivèrent devant le portail d'une serre qui devait faire au moins dix mètres de hauteur. Le fameux Jardin Exotique. Sybba fit une petite révérence et disparu.

Alors, Isaac poussa la lourde porte et pénétra dans le lieu dit exotique. À l'entrée, Madame Fontaine et Juliette l'attendaient de pied ferme. //

- Enfin pour voilà Isaac. Bonjour ! Aujourd'hui, comme je vous l'ai dit hier, vous allez partager toute cette journée de retenue. On viendra vous porter à manger. Voilà donc ce que vous allez faire ! Notre jardiner est en arrêt maladie, le pauvre à attrapé la dragoncelle. Votre tâche consistera à faire le ménage ici, donner à manger aux plantes carnivores et à boire aux autres. N'oubliez pas aussi d'allez faire un tour à la Ménagerie aux Papillons pour voir si tout va bien. Bonne journée.

// Et sur ce, elle sortit de la serre. Isaac et Juliette se retrouvaient donc seuls, à la merci de plantes dangereuses qui pouvaient les gober comme une mouche. Terriblement réjouissant.

Juliette poussa un long soupir sans accorder un regard à son camarade. Elle se saisit d'un arrosoir posé sur une table en fer forgé blanc et s'éloigna dans les allées de fleurs d'autres horizons.

Isaac, quant à lui, se munit de gants en caoutchouc et prit la direction inverse. La serre était vraiment bien aménagée. De hauts arbres cohabitaient avec des plantes magiques qui semblaient être animées. Pour se familiariser avec l'endroit, il fit tout le tour du labyrinthe pour finalement se retrouver devant une sorte d'immense sphère transparente. A l'intérieur, des milliers, peut-être même des millions de papillons de toutes les couleurs possibles et imaginables voletaient. C'était donc ça, la Ménagerie aux Papillons. C'était magnifique. Isaac était complètement omnibulé par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. //

- C'est la plus grande fierté de Madame Fontaine, dit une voix derrière lui.

// Le Gryffondor regarda d'un œil amusé Juliette se mettre à côté de lui, fixant elle aussi avec administration les êtres volants. //

- Chaque papillon est unique. Il n'y en a pas deux pareils. Je sais que ça peut être barbare de les enfermer comme ça, dans une énorme boule mais ce ne sont pas des vrais. C'est un enchantement que l'on apprend en première année, ici.

// Une idée de génie germa dans le cerveau du jeune homme. Il avait trouvé le cadeau parfait de réconciliation avec sa chère cousine Charlen. Il se tourna vers Juliette. //

- Dis Juju, je peux te demander un service ? Un seul, promis !

// La française haussa un sourcil. //

- Je gagne quoi en échange?

- Je te détesterai un peu moins. Allez je rigole, je te déteste toujours mais promis je saurai me rendre indulgent demain, dit-il avec un clin d'œil

- ... Ça dépendra. Qu'est ce que tu veux?

- Alors ! Tu vois les sortes de boules à neige, ces babioles que l'on ramène de voyage? Tu pourrais remplacer la neige de ces boules pour les remplacer par ton sort de papillons ? C'est pour un cadeau.

// Juliette haussa les épaules. Si ce n'était que ça, ça lui permettra de faire sa bonne action du jour pour purifier son karma. //

- Je te fais ça ce soir. J'en ai plein, de stupides boules à neige. Ça m'arrange de m'en débarrasser.

// Isaac poussa un cri de joie et faillit sauter dans les bras de la blonde, mais se ravisa au dernier moment. Il ne fallait pas pousser mémé dans le saule cogneur, tout de même. Un petit peu de self-control s'il te plaît Isaac.

C'est à ce moment précis qu'un professeur entra dans la serre pour leur apporter un plateau repas et une carafe d'eau. Après leur avoir souhaité bonne chance, il se retira.

La fin de la journée ne se passa pas si mal. Isaac se fit mordre par une plante carnivore et eut droit à un bandage sur le doigt, et Juliette se fit poursuivre par une orde d'abeilles dégénérées. Une après-midi normale dans le Jardin Exotique, en somme.

A dix-sept heures, Sybba et l'autre elfe vinrent pour raccompagner les deux élèves prendre leur dîner en compagnie des autres français et anglais, puis chacun retourna dans son dortoir.

Isaac, en enfilant son pyjama, raconta à Ashlee comment s'était déroulé cette journée de retenue. Le garçon aux cheveux bleus lui fit part de ses aventures avec sa correspondante qui apparemment, était aussi insupportable que Juliette. D'ailleurs, Isaac avait éclaté de rire lorsqu'il lui avait conté comment il avait blessé accidentellement Adriane. Oui, les deux Gryffondor s'entendaient naturellement bien. Isaac était content d'avoir partagé cette semaine le même dortoir que lui. C'est avec un petit sourire qu'il posa sa tête sur son oreiller et qu'il s'endormi comme un loir. //

~~~~~~~~~~~~

Jour 7
~18h22~

// Cette dernière journée au sein de Beauxbâtons s'était déroulée sans aucun accroc, comme prévu. Les élèves avaient passés leurs dernières heures avec leur correspondant, profitant des dernières heures à leurs côtés. Et à l'heure du départ, la plupart des personnes étaient nostalgiques de laisser partir leurs nouveaux amis. La plupart, évidemment. Juliette ne manquera pas à Isaac. Pas le moins du monde. Même s'il reconnaitra qu'il s'était bien amusé tout au long de cette semaine. Un peu chaotique, c'est vrai ( il n'était pas près d'oublier sa soirée enfermée avec un tableau flippant dans une pièce ), mais quelques passages étaient à mourir de rire selon lui, il en aura des choses à raconter à Hell en rentrant. Bien sûr, il avait été déçu de ne pas avoir croisé Katleen, mais il s'en remettra. Et enfin, il avait un beau cadeau pour Charlen. Enfin, en parlant de cadeau, voilà Juliette qui arrivait sur le quai, un sac en papier à paillette à la main. //

- 'Lut Tremblé. Voilà ce que tu m'as demandé hier, dit elle en lui tendant le sac.

// Isaac plongea sa main dedans pour en sortir une magnifique boule de cristal posée sur un socle en bronze. Dedans, une demi-douzaine de papillons miniatures virvoltaient. Ils avaient l'air tellement réels... Un grand sourire se forma sur le visage du Gryffon. //

- Merci Juju, c'est trop cool. Pour la peine je comptais faire exploser ta chambre mais j'y renonce.

// Juliette afficha une tête choquée, ne savant pas s'il plaisantait ou non. //

- De rien. Au fait, toi et moi on est pas amis, je veux plus jamais entendre parler de ta bouille, compris?

- Et moi de même, j'ai jamais vu autant de vert de ma vie, je vais finir traumatisé, rigola-t-il

// Heureusement pour la française, la couleur s'était atténuée. Avec de la chance, au bout de quelques semaines elle reprendrait sa couleur blonde.

Katleen Hayden appela ses élèves pour se réunir autour du portoloin. //

- Au fait, on avait dit qu'aujourd'hui, la trêve s'annulait. Alors tiens, dit-il en lui tendant une petite boîte, hier je me suis rendu compte que mon crapaud était en fait une femelle en voyant trois œufs dans sa cage. Et comme je suis aaaaadorable je te confie leur éducation! Prend en bien soin, je veux de leur nouvelles en grandissant!

// Avant même que que Juliette puisse répliquer, il lui mis la boîte contenant les œufs dans les mains et se précipita vers le portoloin, qui, au même moment, disparu, direction Poudlard.

Isaac aurait quand même tout donné pour, une dernière fois, voir le visage choqué de Juliette. //

[Fin de RP event]

[Winona]

[RP évent de Winona Nokomiss]

Jour 1 : Lundi

// Winona était toute impatiente quand elle descendit tôt dans le Grand Hall ce matin. Sa valise voletant à côté d'elle, elle rejoignit un petit groupe qui s'était formé autour de Kathleen Hayden, leur professeur d'étude des graphèmes. Ils attendirent encore quelques minutes le temps que les derniers arrivent et voilà que le petit groupe de 8 personnes était prêt au départ. Winona avait hâte d'enfin découvrir celle qui serait sa correspondante dont elle n'avait que le nom, une certaine Charlie Duchêne. //

** Son nom sonne vraiment français ! **

// Songea la Norvégienne. Quelques instants plus tard, les élèves empruntèrent le portoloin. Winona se félicita d'avoir pris des vêtements légers car déjà, dès le matin, le soleil brillait haut dans le ciel. //

** Mais c'est parce qu'à cette latitude, la troposphère est moins épaisse, donc les rayons du soleil nous arrivent avec plus de chaleur. **

// Elle s'ordonna intérieurement d'arrêter de penser à ce genre de chose pour profiter du moment présent. En regardant tout autour d'elle, elle vit qu'ils étaient arrivés sur le quai d'une petite gare, en pleine campagne. Des hautes montagnes s'élevaient d'un côté, tandis que de l'autre, on distinguait des plateaux qui descendaient doucement vers une grande plaine. La jeune fille garda quand même une oreille attentive à ce que la professeur français disait à Kathleen Hayden afin de ne pas louper le moment où les présentations seraient faites. En effet, un petit groupe de français discutaient joyeusement non loin de là. Ils avaient l'air tout aussi impatient que leurs homologues écossais de faire connaissance. Enfin les professeurs eurent fini de parler entre eux et se dirigeaient vers les élèves. Bien qu'ils sachent le nom de leur correspondant, ils ne savaient pas qui était qui. Avec un bel accent du sud de la France, madame Fontaine appela les élèves un par un, et les Poudlariens se dirigèrent vers leur correspondant. Charlie était une jeune fille de son âge, aux cheveux bruns, un peu plus grande qu'elle, s'avança. Winona alla de suite la rejoindre. //

- Bonjour !

// Dirent-elles exactement en même temps. Un grand sourire s'afficha sur le visage des deux jeunes filles qui se dirent que cette semaine commençait vraiment bien. Une fois que tout le monde eut trouver son correspondant, des petits groupes se formèrent par-ci, par-là. Charlie avait hâte de faire découvrir à la jeune fille ses amies. Malheureusement pour Maxence, sa correspondante malade n'avait pas pu venir. Winona eut une pensée triste pour elles, mais revint rapidement à la réalité en pensant à la folle semaine qui l'attendait, car elle le sentait, cette semaine allait rester dans sa mémoire. En allant dans la diligence avec Charlie, Winona observa le paysage avec attention. Les arbres étaient grands et leur cime montait haut dans le ciel. Elle avait un million de questions à lui poser, mais elle se retint et ne demanda que celles qui lui paraissait pour le moment les plus importantes, les autres seraient pour plus tard. //

- Tu sais où situé votre école ?

- J'imagine que c'est comme la tienne, on ne sait pas vraiment où elle est exactement, juste qu'elle est là, dans le sud de la France, dans les Pyrénées, au milieu des montagnes, entourée de forêt. L'école en elle-même est compliqué à décrire, était par endroit biscornue et par endroit très géométrique, entourée de jardins à la française bien entretenus. Mais ça ne sert à rien de te décrire tout ça, tu la verras bien dans quelques instants.

// En effet, Winona put confirmer les dire de la jeune filles peu de temps après. L'école ressemblait à un palais classique assez rectangulaire flanqué de deux grosses tours. Elle fut presque déçue en se disant que c'était juste « ça ». Mais quand la diligence tourna légèrement, elle comprit ce que cela n'était qu'une facette du château et qu'il était encore plus grand par l'arrière, et bien qu'il soit dans un style typiquement français, il impressionna la Norvégienne par sa taille et le respect qu'il imposait. En descendant, elle avait toujours la tête levée vers le ciel à observer la bâtisse. //

- Et ton dortoir, il est dans quelle partie du château ?

- Patience, répondit Charlie en rigolant.

// Les joues de la jeune fille rosirent légèrement et elle entra à la suite des autres dans l'école de Beauxbâtons. L'intérieur était tout aussi somptueux, alliant parfaitement charme et ancien. //

- Wouah !

// Charlie emmena Winona vers son dortoir, situé dans l'une des tours arrière du château. Elle lui laissa le temps de poser ses affaires et de se mettre à l'aise, lui proposant de se retrouver en fin de matinée dans le parc avec ses amies pour faire un peu plus connaissance. Dans le parc à la française avec de belles allées partout, elle fut surprise de voir le parc si bien entretenus tout en ordre. Elle retrouva au pied d'une fontaine sa correspondante qui était en compagnie de deux jeunes filles qu'elle avait aperçu sur le quai de la gare. Elles se présentèrent comme Juliette et Maxence, les meilleures amies de Charlie. La Norvégienne fut surprise de voir qu'elles n'étaient pas en compagnie de leur correspondante respective, mais elle ne posa pas la question pour autant. Elle discutèrent un long moment afin de mieux se connaître et les filles posèrent beaucoup de questions à Winona concernant Poudlard. Lorsqu'elles rentrèrent au château, le soir était presque tombé. //

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Jour 2 : Mardi

// Aujourd'hui était une journée de cours assez classique pour les élèves de Beauxbâtons, mais pour les élèves de Poudlard, c'était une découverte. Les cours allaient-ils se dérouler de la même façon ? Déjà l'ambiance dans les salles de cours était différente, des stores étaient installés sur les fenêtres pour tamiser la lumière qui entrait en abondance dans la salle. Cela contrastait avec les salles assez sombre de Poudlard éclairées à la chandelle. Le cours du matin était un cours qui mélangeait sortilèges et métamorphose, ce que préférait Winona. Elle se fit plaisir de découvrir de nouveaux sorts sur la transformation de petit reste de nourriture en joli petit gâteau. Elle s'amusa ensuite à changer leur couleur, à leur rajouter des petites touches de décoration. //

** Il faut absolument que je montre ce sort à Cassiopée ! **

// Comme c'était la fin de l'année, le professeur était plus gentil et laissait les élèves discuter entre eux tout en montrant leurs créations. Winona qui était assise à côté de Maxence et par transformation successive, elles essayaient de faire la plus grosse pièce montée. Charlie assise non loin d'elle leur lança un regard noir quand elles éclatèrent de rire en voyant la couleur bleu-vert que prenait la moitié du gâteau. //

- On dirait tes cheveux !

// Lors du repas du midi, Charlie de décrocha pas un mot et resta avec une expression boudeuse tout le reste de la pause, alors que les filles s'étaient dirigées vers le parc pour profiter du beau temps. //

- Vous ne voulez pas plutôt vous installer dans la salle commune ? Il fait trop chaud dehors.

- On va déjà être enfermé toute l'après-midi dans la salle des potions, on peut bien rester dehors.

// Cela n'avait fait que renforcer l'attitude râleuse de Charlie, mais elle suivit quand même le petit groupe dehors.

Winona eut comme surprise de découvrir que les cours de potions ne se déroulaient pas dans un cachot, mais dans une immense salle un peu à l'écart du reste du château. Tout comme les sortilèges, la jeune fille aimait bien les potions, même si elle y arrivait moins bien que pour les sortilèges. Elle s'installa à côté de sa correspondante pour ne pas aggraver la colère de Charlie. La potion a préparer était un grand classique et Winona l'avait déjà vue en cours. Elle put donc la réussir du premier coup sans créer d'explosion.

Dans la soirée, la Norvégienne se retrouva toute seule assise sur son lit. Elle avait besoin de se retrouver un peu seule. Elle avait à peine sorti un bouquin de son sac que la porte s'ouvrit et que quelqu'un la claqua après être rentré dans la pièce, la faisant sursauter. //

- Ah bah, t'es là !

- Oui, répondit Winona surprise par le ton de sa voix.

- Je t'ai cherché partout. Franchement tu joues à quoi ?

// Elle n'eut pas le temps de répondre, et c'est avec des yeux ronds qu'elle écouta Charlie qui s'énervait. Elle découvrait une autre facette de la personnalité de sa correspondante, une facette beaucoup plus colérique que la jolie jeune fille joyeuse qu'elle avait côtoyé la veille. //

- Tu es ma correspondante, on dirait que tu me fuis et que tu préfères être avec Maxence.

// Alors qu'elle ouvrait la bouche et essaya de trouver quelque chose à répondre que Charlie était déjà repartie en claquant à nouveau la porte. //

** Cette semaine s'annonce géniale... **

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Jour 3 : Mercredi

// Ce matin là, Winona descendit seule prendre son petit-déjeuné, n'ayant trouvé personne dans le dortoir. Elle savait dans quelle salle se déroulait le cours de la matinée, et elle partit, toujours seule, à travers les couloirs de la bâtisse. Croyant reconnaître le couloir où il fallait qu'elle aille, elle s'y dirigea sans faire plus attention que ça. Quelques couloirs plus loin, elle s'arrêta. //

** Il ne me semblait pas que c'était si loin. **

// Les tableaux autour d'elle ne lui disait rien, et ils semblaient même la regarder d'un œil curieux. //

- Vous n'avez jamais vu d'humain ?

// Elle fut surprise par le son de sa propre voix qui résonna contre les murs. Décidant de repartir sur ses pas, elle se rendit vite compte qu'elle tournait en rond et qu'elle était vraiment perdue. Même en regardant par la fenêtre, elle n'arriva pas à reconnaître la zone où elle était. //

** On se calme et on va réussir à trouver un endroit que l'on connaît. **

// Elle inspira un grand coup et se mit à mémoriser les lieux qu'elle traversait pour les reconnaître si jamais elle y repassait. Au final, elle n'eut que quelques escaliers à emprunter, et quelques couloirs à parcourir avant de se retrouver dans le parc. Bien qu'elle ne connaissait pas cet accès, elle réussi rapidement à se repérer et à retrouver la grande fontaine. //

** Le cours doit être commencé depuis un moment, autant ne pas y aller. **

// Elle décida donc pour la première fois de sa vie de sécher un cours et d'en profiter pour explorer un peu plus le parc. Les allées étaient fleuries avec soin et des arômes agréables se dégageaient des lieux. En faisant plus attention, elle découvrit que chaque allée avait son propre parfum. À ainsi se promener, elle ne vit pas le temps passer. Midi sonna et une nuée d'élèves sortit du château pour se dégourdir un peu les jambes. //

- C'est bon, elle est là !

// Win se retourna et se retrouva face à Charlie et ses amies. Ne sachant pas quelle allait être la réaction de sa correspondante suite à leur dispute de la veille, elle attendit avant de parler. //

- On t'a cherché partout vu que tu n'es pas arrivée à l'heure en cours.

- Désolé, je m'étais perdue et le temps de trouver la salle, il était trop tard.

- Charlie s'est vraiment inquiétée pour toi, murmura Maxence.

// L'après-midi se passa sans aucun autre incident et la jeune fille suivit avec les français des cours plus ou moins passionnant.

Le soir, à nouveau seule dans sa chambre, Charlie entra dans le dortoir, mais en frappant à la porte cette fois-ci. //

- Excuse-moi pour hier soir. Je me suis un peu emportée. Tu peux me croire, je ne suis pas comme ça d'habitude.

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Jour 4 : Jeudi

// Winona commençait à mieux se diriger dans l'établissement, et suite à sa petite mésaventure de la veille, elle prit soin de bien suivre Charlie. Le cours du matin se déroulant dans le parc, le lieu était plus familier pour la jeune fille. C'était un cours de botanique, elle aurait bien voulu le suivre aussi à Poudlard, mais elle avait dû faire des choix et elle avait préféré prendre Soin aux Créatures Magiques. La matinée passa beaucoup trop vite à ses yeux et elle aima particulièrement s'occuper des petites plantes, aussi bien des types de petits cactus que des petites graminées. Elle s'y sentait dans son élément. Elle se dit qu'elle devrait passer plus de temps dans les serres à Poudlard pendant son temps libre, même si elle en avait peu. Cela avait eu le mérite de la détendre. Et puis les petits cactus était si mignon dans leur pot. Et pourtant, quand on savait parfaitement s'en occuper, ils pouvaient se révéler utile dans beaucoup de situation. //

** Il faudra que j'en acquière un à mon retour à Poudlard ! **

// Dans l'après-midi, elle était installée dans l'herbe avec Charlie à discuter quand cette dernière lui proposa une partie d'un jeu typiquement français : la pétanque. //

- Tu vas voir c'est rigolo, dit-elle en lui expliquant les règles. C'est très simple. Mais il faut savoir que tous les coups sont permis. Tu as le droit de lancer un sort à la boule, mais seulement quand elle est en l'air. Sinon, il n'aura aucun effet dessus.

- Si je comprends bien, soit tu lances ta boules avec la main gauche, soit tu tiens ta baguette dans la main gauche ! Donc dans tous les cas, il y a un moment où tu es moins habile.

- Tu as tout compris, ça met un peu de piment dans le jeu.

// Les deux filles se lancèrent dans des parties endiablée où des boules explosèrent, brûlèrent ou dévièrent de leur trajectoire. Elles cherchaient les idées les plus folles pour tenter de déstabiliser l'adversaire, tout en s'approchant au maximum du cochonnet qui lui était insensible à la magie et qui, parfois, pouvait décider de se déplacer tout seul. Une belle complicité était en train de naître entre les deux filles, faisant oublier les débuts un peu chaotique du début de la semaine. //

- Tu ne m'as jamais parlé de ta famille, nota Winona.

- Je n'ai pas grand-chose à en dire… Mon père est né dans une famille de moldus, et ma mère vient d'une famille de sorciers. Voilà.

// Sentant qu'elle abordait un sujet épineux au vu de la voix de Charlie, elle n'insista pas. Ce n'était pas une fille qui parlait facilement de ses sentiments, et Winona se dit qu'elle devrait y aller doucement si jamais elle voulait en savoir plus à ce sujet. //

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Jour 5 : Vendredi

// Pendant la journée, les élèves eurent du mal à se concentrer. Tout le monde avait hâte que le week-end arrive. Dès le matin, Charlie se dirigea vers Winona et lui glissa quelques mots à l'oreille, la faisant sourire. À la pause du midi, les deux amies se dirigèrent vers le sac de Maxence qu'elle avait laissé sans surveillance pendant quelques instants. Elles prirent le livre qui allait lui servir pour le cours de l'après-midi, et l'enchantèrent discrètement. Une fois leur méfait accompli, elles s'éloignèrent doucement.

Justement, pendant ce cours, un peu avant le milieu, quand le professeur demanda d'ouvrir les livres à la page 158, une joyeuse chanson enfantine se fit entendre d'un côté de la salle et Maxence rougit légèrement. Winona et Charlie eurent un léger sourire mais réussirent à rester discrètes pour ne pas se faire repérer. //

- Je ne sais pas qui a pu faire ça ! S'exclama la victime à la sortie du cours.

// N'osant rien dire, les deux complices ainsi que Juliette hochèrent seulement la tête en guise d’acquiescement. //

- Vous m'aiderez à trouver le coupable ? Demanda-t-elle a ses trois amies.

- Oui ! Répondirent-elle en cœur.

// Le soir, Charlie et Winona se retrouvèrent dans le dortoir. //

- T'as trop bien géré ! On ne s'est pas fait prendre !

- C'était une action collective Cha' !

- Je ne sais pas si tu es au courant, mais demain, on va faire une sortie afin de visiter un peu les environ, tu vas voir, c'est génial !

** Génial ! Je vais essayer de trouver des trucs à ramener à Selena et à Cassiopée ! **

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Jour 6 : Samedi

// Winona n'eut aucun mal à sortir de son lit et fut prête en un rien de temps. Tout le petit groupe se rassembla devant les portes d'entrée et partir vers un petit village de sorcier non loin de là, juste au bord de la mer. Après avoir visité un musée expliquant les habitudes locales des sorciers, ils eurent quartier libre pour le reste de la journée. //

- On va manger dans le petit snack sur la plage, vous venez ?

// C'était la première fois que la Norvégienne entendait Thomas leur adresser directement la parole. C'était quelqu'un de timide, mais qui restait souvent seul et entouré de livre. //

** On aurait dit moi lors de mes premières années à l'école. **

// Pensa Winona. En regardant Charlie acquiescer, elle se rendit compte que la jeune fille rougissait légèrement. //

** Oh ! Elle me cache des choses ! **

// Mais sachant que la jeune fille se fermait rapidement quand on abordait des sujets plus sentimentaux, elle n'osa pas en parler ou faire une remarque pour le moment.

Ils allèrent donc manger, les pieds dans le sable à regarder la mer. Winona n'avait jamais vu une eau aussi clair pour de la mer, elle qui était habitué à l'Atlantique Nord et aux fjords norvégiens. Elle n'eut pas à se faire prier quand ils proposèrent d'aller se baigner et faire quelques jeux avec un ballon enchanté au milieu des quelques vagues.

La fin d'après-midi fut consacrée à une séance shopping dans les ruelles du petit village sorcier. Winona essaya de trouver des petits cadeaux pour ses amies. Elle opta pour une série de confiserie et spécialités fromagères locales pour les rapporter à Selena. Elle dégota un tablier magique qui proposait tous les jours une nouvelle recette et sut que c'était le cadeau idéal pour Cassiopée.

Le soir, de retour dans le dortoir, Charlie et Winona commentèrent cette belle journée. //

- Thomas, tu l'apprécies beaucoup non ? Osa demander Winona.

// Après un petit temps, les joues rougissant de plus en plus, Charlie finit par répondre. //

- Oui… Ça se voit tant que ça ?

- Hum… Quand on observe un peu, oui. Mais il est très mignon, vous iriez bien ensemble.

- Possible, mais je suis beaucoup trop timide pour dire quoi que ce soit. Je m'estime déjà très heureuse qu'il soit un de mes amis ! Dit-elle. Tu es la seule au courant, finit-elle par avouer.

- Je ne dirais absolument rien.

** Cassiopée aurait probablement de bons conseils à me donner pour les aider. **

// Le soir, seule dans son lit, la jeune fille fit un petit bilan de cette semaine en France. Malgré un début difficile, elle avait trouvé, en sa correspondante, une véritable amitié. Mais elle savait qu'elle pouvait compter sur Maxence avec qui elle s'était bien entendue aussi. Elle avait découvert un sort de cuisine fantastique, et aussi découvert que les petits cactus étaient des plantes toutes mignonnes et qu'il fallait absolument qu'elle trouve le temps de s'en occuper et d'en apprendre plus dessus quand elle serait de retour à Poudlard.

Elle n'avait même pas eu le temps de se poser trop de questions à propos de sa relation avec Nate mais aussi avec Selly. Au moins, elle avait pu penser à totalement autre chose et cela lui avait fait le plus grand bien, même si, au fond d'elle, elle aurait bien aimé partagé quelques un de ses moments avec ses amies. Ici, elle avait pu se faire de nouvelles amies et elle aurait plein de chose à leur raconter à son retour. //

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Jour 7 : Dimanche

// C'était déjà la fin de cette semaine en France. C'était aussi le moment de dire au revoir. Après une matinée passée tranquillement à discuter, les élèves français et anglais étaient réunis autour de Madame Fontaine et de Kathleen Hayden. Winona n'aimait pas les au revoir, alors elle continua de discuter comme si elle allait rester encore un moment. //

- On se revoit dans pas longtemps, quand vous viendrez à Poudlard !

// Un dernier câlin à Charlie et Winona s'installa pour prendre le portoloin et remonter en Écosse. //

[Fin de RP]

[Nelyss Hastweid]

[RP unique d'Aislinn Lawford]

// Aislinn regardait autour d’elle émerveillée. Voilà, elle y était, à Beauxbatons, en France. Sans Evander certes, mais elle y était. Elle avait déjà prévu de lui faire un compte-rendu tous les jours de toute façon.

La Gryffondor, toujours souriante tourna son regard vers le groupe de correspondants. Lequel était le sien ? Son regard croisa celui d’un garçon, plutôt très grand qui lui fit immédiatement un clin d’oeil. Elle éclata de rire et lui renvoya un sourire un peu moqueur. C’était juste… complètement ridicule ça. Elle espérait presque ne pas tomber avec ce gars-là. //

- Mademoiselle Lawford ?

// A l’entente de son nom, Aislinn se dirigea vers sa professeur d’Etude des Graphèmes. Celle-ci avait une liste à la main et se tenait à côté de son homologue française, une enseignante en histoire si elle avait bien écouté. //

- Oui professeur ?

- Vous êtes avec Monsieur Verard, dit-elle en lui indiquant le jeune homme au clin d’oeil.

- Merveilleux…, répliqua la brune en levant les yeux au ciel lorsque le dit Monsieur Verard lui renvoya un sourire en coin.

// Malgré ça, elle se dirigea tout de même vers lui. Il était peut-être plus intéressant qu’il n’y paraissait après tout. //

- Salut, je suis Aislinn, ta correspondante il semblerait.

- Enchantée jolie Aislinn, moi c’est Julien, répondit-il en lui claquant une bise sur la joue.

// Elle ne dit rien mais leva les yeux au ciel une nouvelle fois aussi amusée qu'exaspérée. Cette semaine allait être fatiguante, elle le présentait déjà.. //

Citation :

Salut Evander, Tout va bien ici, mon correspondant semble être le dragueur de service, mais je pense qu’on va bien s’entendre malgré ça. On n’a pas fait grand chose aujourd’hui, visite de l’école, installation dans les dortoirs, rien de vraiment intéressant. C’est étrange d’être là sans toi, tu me manques et j’espère que tout va bien de ton côté. Des nouvelles de Gaïa ? Fait attention à toi, Ta jumelle préférée.

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Citation :

Evander, Cette école est juste magnifique, je pense que tu aimerais beaucoup ! Pas de problème avec les parents ? J’espère qu’il n’ont rien inventé pour ceux qui restaient au château… Julien (mon correspondant, je ne crois pas t’avoir dit son nom dans ma lettre précédente) est finalement très sympa, on rigole bien tous les deux, même s’il est parfois souvent, exaspérant. Il aime bien trop les filles pour son bien. Je me demande ce que ça cache d’ailleurs… Bref, on s’entend vraiment bien, un peu comme si on se connaissait déjà, tu vois ? Enfin non, pas dans le sens auquel tu pourrais penser, c’est plus fraternel je pense, un peu comme toi et moi. Enfin, passons, savais-tu que..

// Aislinn n’eut pas le temps d’écrire la fin de sa phrase puisque Julien qui venait de la rejoindre lui vola sa lettre. //

- Ah mais non, Julien, rend moi ça ! s’exclama-t-elle en en bondissant de sa chaise pour reprendre son papier.

- Oh que non ma belle, je veux savoir à qui tu devais absolument écrire toute la journée ! Oooh, Evander ? Qui est Evander ? Ton copain ? demanda-t-il en s'esclaffant.

- Yeurk non, c’est mon frère jumeau, imbécile ! répliqua-t-elle aussitôt dégoûtée.

- “J’espère qu’il n’ont rien inventé pour ceux qui restaient au château…” ? Pourquoi tes parents organiseraient quoi que ce soit dans votre école ?

// Aislinn ferma les yeux et se frappa le front avec sa main. Elle n’avait pas du tout envie d’expliquer ça. //

- Rend moi cette lettre et je t’explique, fit-elle tout en grimpant sur une chaise pour essayer de récupérer son courrier.

- Ah non ce serait trop simple, contra-t-il en lui tournant le dos pour pouvoir continuer sa lecture tranquillement.

// Aislinn se retint d’éclater de rire. Il venait de lui faciliter la tache tout seul. Toujours debout sur sa chaise elle décida de grimper directement sur le dos de Julien, surprenant ainsi se dernier. Elle réussit néanmoins à récupérer sa missive, mais de justesse puisque sous le coup de la surprise, le franco-belge tourna sur lui même pour tenter de l’apercevoir manquant ainsi de faire tomber l’écossaise. //

- Trop simple tu disais ? se moqua-t-elle gentiment.

// Elle descendit de son perchoir non sans ébouriffer les cheveux du blond au passage, faisant aussitôt râler ce dernier. //

- Bon tu as eu ce que tu voulais finalement, alors tu m’expliques ? finit-il par lui demander après s’être installé à côté d’elle.

- D’accord, je pense que tu aurais fini par le savoir de toute façon, acquiesça-t-elle en haussant les épaules d’un air désinvolte. C’est d’ailleurs étonnant que tu n’aies pas compris avant en fait. Tu n’as pas fait le lien en entendant mon nom de famille ?

// L’air complètement perdu qu’affichait Julien lui indiqua que non, il ne l’avait pas fait. //

- Aislinn Lawford comme Cooper Lawford, tu sais, le directeur de Poudlard… Ça ne fait qu’un an que je suis dans cette école en fait, expliqua-t-elle un peu gênée.

- Ma correspondante n’est donc pas n’importe qui, j’en ai de la chance, blagua en retour l’élève de Beauxbatons, détendant illico la jeune femme qui frappa gentiment de son poing, l’épaule du garçon.


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- Allez, pesta Aislinn en tirant Julien par le bras au milieu d’une rue commerçante, il faut que je ramène un cadeau à Evander ! Quelque chose d’ici et t’es le seul qui peut m’aider. Allez quoi, soit sympa, s’agaça la brune en entendant son correspondant soupirer une énième fois.

- Ca va, ça va, arrête de tirer sur ma chemise, tu vas agrandir la manche !

- A qui la faute ? renvoya aussitôt Aislinn en tirant la langue au blond. Qu’est-ce que je peux lui offrir à ton avis ?

- Un porte-clés ? Tout le monde aime les porte-clés !

- Non trop simple, et puis on en trouve partout, ça représente pas vraiment la France.

- Si c’est un porte-clés qui à la forme de la France si, ça la représente bien, contra Julien un brin moqueur.

- Ah ah ah, t’es vraiment drôle aujourd’hui toi.

- Si tu veux vraiment faire dans le cliché, on peut essayer de lui trouver un béret.

- Mais oui ! Pourquoi n’y ai-je pas penser plus tôt ? T’es génial, ce sera parfait !

- Je sais, je sais, elles me disent toutes ça, se vanta Julien, un sourire en coin étirant ses lèvres et son bras venant se poser sur les épaules de la jeune Lawford.

// Aislinn se contenta de le repousser loin d’elle en levant les yeux au ciel - pour la septième fois de l’-après-midi déjà- et en souriant, amusée.

Les deux jeunes entrèrent dans une boutique sous les conseils du blond et en ressortirent quelques minutes après, ayant trouvé ce que la jeune femme cherchait. Ce qu’elle ne savait pas, par contre, c’est que le franco-belge ne ressortait pas les mains vides non plus… //

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Citation :

Mon petit frère adoré, Je suis désolée pour hier, je n’ai pas eu le temps de t’écrire, mais je t’ai acheté un cadeau ! Tu vas A-D-O-R-É j’en suis certaine ! Tu sais que j’ai finalement discuté avec une fille de Poudlard ? Jade O’Greaney, une Serpentard. Nos correspondants sont meilleurs amis du coup on se retrouve souvent tous les quatre. Thomas -le correspondant de Jade donc- est très sympa d’ailleurs. J’ai aussi décidé que cet été on viendrait passer quelques jours en France. Il faut que tu découvres ce pays, c’est obligé ! Et tant pis si on laisse les parents seuls quelques temps. Ils ne feront rien de trop grave. Enfin, on pourra toujours prier pour. J’espère que tu t’occupes bien de Pistache. Et des parents accessoirement. Tu me manques, Aislinn

// La jeune femme ne l’indiquait pas dans sa lettre, mais être ici sans son frère était difficile pour elle. Ils avaient rarement été séparés aussi longtemps et ça commençait à lui peser sérieusement. Elle essayait de le cacher la journée, mais quand elle était toute seule le soir, elle ne pouvait s’empêcher de déprimer.

Assise dans la cour du château, elle soupira une nouvelle fois en regardant les bracelets à son poignet. Si seulement il pouvait être là avec elle… //

- Aislinn ? Qu’est-ce que tu fais là toute seule ? N’oublie pas le couvre-f…Thomas, puisque c’était bien lui, se stoppa quand il croisa le regard brillant de larmes de la brune. Hey, qu’est-ce que tu as ? demanda-t-il aussitôt en s’approchant d’elle et lui caressant le dos pour la rassurer et la calmer..

- Je… Rien c’est débile, finit-elle par dire en riant nerveusement. Elle essuya ses yeux reprit en souriant difficilement. C’est juste que… On est assez fusionnels avec mon frère, c’est mon jumeau et on n’a jamais vraiment été séparés alors c’est un peu dur ici.

Mais ça va passer, va rejoindre Jade avant qu’elle ne décide d’explorer le château toute seule une nouvelle fois. Je te suis dans quelques minutes. Et si tu pouvais éviter d’en parler à elle et Julien ça m’arrangerait.

- Ne t’inquiète pas, la rassura Thomas tout en lui frottant l’épaule. Et si tu as besoin de parler n’hésite pas à venir me voir. Tu vas bientôt retrouver ton frère, essaye de profiter des derniers jours ici quand même.

// Elle sourit et acquiesça en resserrant son gilet sur ses épaules. L’air se rafraîchissait sensiblement à la tombée de la nuit. Elle observa Thomas s’en aller et pensa à quelque chose… //

- Thomas ! l’interpella-t-elle, Julien, tu crois qu’il va se décider à tenter le coup avec cette Maxence ?

- A vrai dire, je ne sais pas, je crois qu’il est un peu perdu. Il ne m’en a même pas parlé. Pourquoi cette question ?

- Pour que je puisse te demander de me tenir au courant, s’il ne le fait pas lui-même, répondit Aislinn malicieusement.

- Ahah, pas de problème !

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- Goûte je te dis ! C’est un peu comme tu poulet. Tu vas peut-être aimer, t’en sais rien ! insista Julien en lui tendant une nouvelle fois un plat contenant des cuisses de grenouilles.

- Non, non aucune chance.

- Même pas pour moi ? Pour me faire plaisir ! négocia le blond une nouvelle fois.

- Tu me prends pas les sentiments là, c’est pas correct ça Verard !

// Abdiquant finalement face à l’insistance de son correspondant, Aislinn prit une des cuisses dans le plat et en découpa un morceau avant de l’apporter à sa bouche. Elle se retint de se pincer le nez avant de mâcher. Elle aurait pourtant dû. Elle avala en évitant, non sans mal, de grimacer de dégoût. //

- Alors ?

- C’est euh… spécial ? Un peu visqueux quand même. Désolée, mais je ne suis pas sûre d’en remanger un jour, s’excusa-t-elle, sincèrement navrée de ne pas aimer.

- C’est pas grave, je dois dire que je n’aime pas ça non plus, se marra Julien, fier de lui.

// L’écossaise lui frappa le bras, énervée de s’être fait avoir de la sorte. Elle se détourna ensuite de lui, bien décidée à lui faire la tête. Elle croisa du coup, le regard de Lucas Paradis, le correspondant de Callirrhoé qui lui sourit gentiment. Elle se sentit rougir et se retourna aussitôt vers Julien. Et non, elle n’était pas du tout sous le charme de Lucas. Elle voulait bien avouer qu’il avait des yeux magnifiques, mais ça s’arrêtait là. Et oui elle en était certaine. //

- Aislinn, c’est moi où des mèches rouges viennent d’apparaître dans tes… Hé, mais… tu rougis ?! s’esclaffa le franco-belge. Ben alors, tu me caches encore des choses on dirait !

// La jeune femme sentit ses joues la chauffer une nouvelle fois et envoya un regard noir au blond. //

- Je ne te cache rien du tout !

- Bien sûr, et tu rougis comme ça, pour, rien peut-être ? Et ne crois pas que je vais oublier cette histoire avec tes cheveux, la taquina-t-il.

- Oui ! Enfin, non, mais j’ai pas envie d’en parler. Quand tu te décideras à me parler d’une certaine fille aux cheveux d’un joli vert, je t’expliquerais, déclara Aislinn, sûre qu’il allait la laisser tranquille avec ça.

- Vendu ! Allez vient, on va aller dans un endroit plus tranquille du coup, répliqua Julien tout en se levant.

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// Finalement, la semaine était passée bien vite, même un peu trop vite aux goûts d’Aislinn. Elle s’était vraiment trouvé des amis ici, surtout avec Julien et Thomas. Elle espérait aussi pouvoir de nouveau passer du temps avec Jade à Poudlard, elle avait vraiment apprécié la Serpentard. Comme quoi, il aura fallu qu’elle aille jusqu’en France pour connaître un peu plus des élèves de Poudlard. Tout à fait logique.

C’est en vérifiant une dernière fois qu’elle n’avait rien oublié dans son dortoir en France, qu’elle découvrit un petit paquet cadeau. Fronçant les sourcils elle le déballa délicatement et éclata de rire. Un porte-clés, Julien lui avait offert un stupide porte-clés. Quel imbécile vraiment… Elle le rangea dans son sac et saisit le mot qui accompagnait le cadeau. //

Citation :

“Je ne sais pas si tu en auras vraiment l’utilité, mais je me suis dit que ce serait marrante de t’en offrir un. Merci pour cette semaine, c’était vraiment bien. Je pensais pas me faire une amie comme toi en participant à cet échange. Ne change pas et.. on se revoit bientôt de toute façon, comme on l’a dit ! J’ai hâte de rencontrer Evander. Et Pistache évidemment ! Le plus beau, Julien Ps: Ne rêve pas trop de moi… Ou de Lucas. PS2 : Je lui ai parlé de toi.”

// Elle avait envie de le frapper. Voilà, c’est la première chose qu’elle ferait quand elle le reverrait d’ailleurs, c’était décidé. //

[Hell]

[RP event Katniss Pierce]

••• Jour 1 •••

// Katniss s'était levé de bonne heure pour faire sa valise car elle avait oublié la veille. Elle était vraiment contente de faire cet échange, de plus elle avait mis au point quelques trucs pour surveiller Isaac sans en avoir l'air mais aussi pour pouvoir tenir Hell au courant de tout se qu'il se passait dans l'école française. Après avoir mis son maillot de bain ainsi que quelques habits léger la Gryffondor enfila sa tenue de départ et descendit dans la cours avec les autres élèves allant à Beauxbâtons après avoir dit au-revoir à sa meilleure amie. Dans la foule qui s'amassait autour du portoloin la Rouge et Or aperçut son meilleure ennemi Isaac ainsi que le professeur Hayden qui essayait de se faire entendre, la sixième année mis donc sur ses oreilles le "baladeur" que Hell lui avait prêter pour qu'elle fasse partager ses goûts musicaux à son correspondant et attendit l'heure du départ.

*Soir du Jour 1*

//Katniss s'installait tranquillement dans son dortoir et réfléchissait à tout ce que Quentin, son corres' lui avait appris. Les français n'avaient pas volé leur réputation de commères, la blonde était désormais au courant de la plus part des relations qui unissaient les élèves qui avaient ris part à l'échange sauf concernant un certain Thomas, qui avait était à peine évoqué, la Gryffondor se promis d'aller en quêtes d'infos sur ce type. Mais elle devait tout d'abord écrire sa lettre pour Hell, afin de lui raconter sa première journée ainsi que l'entêtement de l'idiot qu'elle appelait ami à vouloir garder son horrible crapaud avec lui (il allait certainement être invivable avec sa pauvre correspondante ou essayer de a draguer...)
C'est avec un bâillement qu'elle pris la plume pour écrire, mais après quelques ligne la fatigue la rattrapa et elle décida d'aller se coucher. De toutes façons la journée n'avait pas été si palpitante, il était donc rapide de faire le tour des choses importante. Ne voulant pas gaspillé de papier la jeune fille se promis de faire un résumé du lendemain à la suite des quelques lignes qu'elle avait écrite et alla dormir.//

••• Jour 2 •••

// Ce jour là, Quentin avait décidé d'emmener Katniss visiter la magnifique école française et la Gryffondor en était ravie, elle espérait se gorger de choses extraordinaire et avoir des étoiles dans les yeux à la découverte de chaque nouvelle pièce. Et elle fut servit, entre les statues mouvantes, les jardins avec des haies taillées de façons extravagante et l'architecture ses yeux ne savaient où se poser devant tant de belles chose et sa mâchoire se décrocha de nombreuses fois durant cette visite. Mais ce qui l'impressionna le plus c'était le coin à papillon, elle était tellement absorbée par sa contemplation qu'elle ne vit pas que le français avait continué sa route, persuadé qu'elle le suivait de près. Lorsque la sixième année s'arracha de son admiration elle était seule. Comme son sens de l'orientation était en négatif la jeune fille se perdit dès qu'elle eu trouvé la sortie de la sorte de serre à papillon. C'est au bout d'une bonne heure qu'elle revint à son point de départ et s'y assis, attendant que quelqu'un passe dans les parages pour lui indiquer ne serais-ce que le réfectoire. Son attente dura longtemps et la Rouge et Or eu tout le temps qu'elle voulait pour réfléchir à un cadeau pour sa meilleure amie et elle se dit que lui trouver un prétendant serait la meilleure chose à faire, elle décida donc de mettre Quentin dans le coup, pour qu'il l'aide à trouver la perle rare pour l'orpheline en France (comme ça elle oublierait l'autre dégénéré). Enfin un professeur passa et lui permis de retrouvé son correspondante, qu'elle mis tout de suite dans le bain de ses projets. Il ne semblait pas si intéressé que ça au début mais l’entrain de la blonde eu raison de lui et il accepta de l'aider ce qui eu pour effet de la faire sauter de joie. Elle était enchantée à la perspective de trouver l'homme idéal mais aussi de partager quelque chose avec le blond qui était plutôt réservé.
Cette journée riche en émotion se termina sur la rédaction de la suite de la lettre à Hell (sans bien sur mentionner la mission dont les deux blonds s'étaient investie) et c'est à ce moment là que Katniss se rendit compte qu'elle avait complètement oublié de poser des questions sur le mystérieux Thomas, l'homme aux livres (qui ne conviendrait certes pas à la brune mais qui intriguée fortement miss Pierce.)//

[Action : se perdre dans l'établissement]

••• Jour 3 •••

// La Gryffondor affichait un grand sourire, Quentin venait de lui offrir un petit bracelet argenté qu'elle trouvait adorable et lui avait donné rendez-vous le soir même pour une surprise. C'est donc avec une impatience fébrile qu'elle attendait la fin du cour de métamorphose, puis 20h, l'heure où le blond viendrait la chercher dans son dortoir pour l'amener à la "Surprise". La Rouge et Or ne tenait plus en place et elle essayait de deviner ce que Quentin pouvait bien vouloir lui montrer ://

** Peut être est-ce que c'est une pièce que je n'ai pas put visiter hier ... Ou alors on va espionner les potentiels prétendant de ma Hell d'amour ... **

// Des idées de plus en plus farfelues lui traversait l'esprit au fur et à mesure que le temps s'écoulait, se qui le faisait passer plus vite.//

Jour 3 à 20 heure 30 :

// Un petit vent frais, très agréable, faisait voltiger les cheveux de la sixième année. Elle suivait son correspondant dans le parc de l'école et son excitation était au maximu. Cependant plus ils s'éloignaient de Beauxbâtons plus la jeune fille était perdue, sa surprise tardait à arriver et elle commençait à penser que Quentin lui avait fait une blague. Tout en se disant qu'elle aurait été mieux dans son lit elle percuta le blond qui s'était arrêté ://

- Bon, à partir de maintenant tu fermes tes mirettes et tu te laisses guider !

// La Gryffondor sourit, le jeune homme avait toujours des expressions assez originales pour parler. Elle ferma donc ses "mirettes" et suivit son nouvel ami (et collègue dans le trouvage d'amoureux pour sa meilleure amie) sans la moindre hésitation. Lorsqu'ils arrivèrent à la fin de leur petit périple la blondinette ne fut pas déçut de l'avoir suivit jusqu'au bout. Ils se trouvaient en haut d'une colline dans une clairière dégagée qui permettait d'admirer les astres nocturnes comme le satellite naturel de la Terre. //

- Voilà, ça c'est la première partie de ta surprise !

- La première ? Il y a un autre truc après ?

// Les yeux bleus de la Rouge et Or étincelaient dans la pénombre naissante, elle avait vraiment un corres' génial et elle espérait qu'il en allait de même pour l'orpheline qui était partie dans l'autre école. D'ailleurs elle n'avait pas de nouvelle, peut être que son amie attendait sa lettre pour lui répondre ...//

- Et même des autres trucs, tout d'abord il y a ...

// Quentin, après avoir laissé sa phrase en suspense, mis la main dans la poche et sembla chercher quelque chose, mais il la ressortie rapidement et regarda Kat, mi-affolé mi-désolé ://

- J'avais un présent pour toi ... Mais je crois que je l'ai perdu ... C'était une petite étoile à accroché à ton bracelet. En fait je voulais t'offrir une breloque par jour, pour que tu te rappelles ce qu'on a fait mais ...

// La Gryffondor voyait bien le malaise du jeune homme, et il ne lui fallu que quelques secondes pour qu'elle prenne sa décision. Elle alluma donc sa baguette et commença à chercher la fameuse petite étoile dans l'herbe qui heureusement n'était pas trop haute. Après quelques minutes durant lesquelles les deux jeunes gens s'abimèrent les yeux à chercher la breloque perdu la Rouge et Or la retrouva au pied d'un arbre qu'ils avaient frôlé pour venir jusque dans la clairière. Quentin étaient vraiment soulagé lorsqu'il l'attacha au bracelet que portait déjà Katniss. //

- Demain tu en auras un autre !

[Action : Aider son correspondants a retrouver quelque chose ou quelqu'un qu'il a perdu]

••• Jour 4 •••

// Katniss jouais avec les deux petits pendentifs qui ornaient désormais son bracelet. Après avoir retrouvé l'étoile, Quentin avait accepté de répondre à ses questions concernant Thomas (pour qui il éprouvait plus que de l'admiration) et lui avait même parlé d'un certain Lucas Paradis qui pourrait correspondre à se qu'elle voulait pour sa brune de meilleure amie. C'est d'ailleurs à elle qu'elle était en train d'écrire une lettre ://

Citation :

Hellounette, Comme je n'ai pas pensé à prendre mon aigle avec moi le courrier va mettre du temps à arriver mais Quentin (mon corres') m'a promis qu'il me trouverait le hibou le plus rapide de l'école pour que notre correspondance ce passe au mieux, il est vraiment adorable ! Dommage qu'il soit homo il aurait été un super petit ami ... Au fait je t'ai trouvé un petit souvenir culinaire bien Français, j'espère qu'il sera encore mangeable lorsqu'on sera à Poudlard.

// En effet la blondinette avait découvert un fromage appelé Roquefort, qui n'était pas du tout à son goût mais elle s'était dit que cette expérience de fromage moisit ravirait son amie. Pour sa part, elle avait du ruser pour ne pas vexer Quentin qui raffolait de cette chose c'est pour cela qu'elle avait décidé d'en ramener à la gothique (pour faire plaisir à son corres' et à sa meilleure amie : une pierre deux coups), et c'est une breloque en forme de fromage qui était venue s'ajouter à l'étoile qui pendouillait déjà sur le bracelet suite à cette forte expérience. La sixième année repris sa rédaction ://

Citation :

Bon, maintenant je risque de parler d'un sujet qui fâche mais on a dit qu'il fallait tout se raconter. Je vais donc te parler d'Isaac (qui m'a fortement) déçut ! Il se comporte très mal avec sa pauvre correspondante qui fait tout pour que l'échange se passe bien. Je ne trouve pas ça très correcte de sa part, s'il voulait faire tourner des gens en bourrique il avait le concierge à Poudlard ...

// La suite de la lettre n'était que critiques faussement regrettées des méfaits du brun mais Katniss avait mis en marche son plan : "remplacement d'idiot inutile par un type génial !" et rien ne pourrait l'arrêter. C'est donc après avoir craché tout son venin dans l'encre de sa plume que la jeune fille alla enfin se couché impatiente de savoir ce qu'il se passerait le lendemain.//

[Action : Trouver un cadeau typique pour le ramener à qqn à Poudlard]
[Action : Goûter une spécialité culinaire du pays et faire comprendre gentiment qu'on aime pas ça]

••• Jour 5, en fin après midi •••

// Katniss fourrait toutes ses affaires en vitesse dans son sac. Hell avait eu un accident et elle avait été rapatrié d'urgence au Royaume Unis. Dès qu'elle avait eu l'info la blonde avait supplié son professeur de rentrer elle aussi pour être au près de son amie, faveur qui lui avait été accordée. Après un rapide exposé de la situation à Quentin, il avait compris que cela était inutile d'essayer de retenir la sixième année, il l'avait même aidé à ranger ses affaires (mais avec un air grave). La journée avait bien commencé et le petit chat ailé entre l'étoile et le fromage en témoignait. Le cours de métamorphose était vraiment du grand n'importe quoi et les deux jeunes avaient eu un délire sur ce à quoi pourrait ressembler un mélange entre Mélinda de Tourmente et le chat qu'ils étaient sensé obtenir durant l'heure. Mais la situation avait changée et le temps des au-revoir était venu, les deux blonds restèrent longtemps dans les bras l'un de l'autre, puis ce fut l'heure de partir. Ils promirent de s'écrire et même de se voir pendant les vacances. La Gryffondor s'approcha donc du portoloin et, après un dernier regard vers son ami, disparut. A peine arrivée, elle se précipita à l'infirmerie où Hell se trouvait, inconsciente à moitié soulagée, la Rouge et Or alla chercher de quoi écrire et rédigea un mot à l'attention du français : //

Citation :

Mon cher Quentin, je ne te remercierais jamais assez de tous ce que tu as fait pour moi, de ta compréhension également. Si j'avais put je serais resté mais Hell est (comme tu l'as sûrement déjà compris) pas très douée lorsqu'elle est livrée à elle-même, je devais donc rentrer au plus vite. J'espère qu'on se reverra parce que mes trois petites breloques ont l'air de se battre en duel (je crois que c'est ça l'expression en français). Il faut aussi que tu ailles parler à Thomas, tu n'as rien à perdre à te dévoiler, et peut être même que certains t'admireront pour ton courage. J'espère de tous cœur que ça marchera pour toi ! Et si tu peux essayer de te rapprocher de Lucas, ça serait vraiment adorable (comme ça Hell aura une bonne raison de le rencontrer). Encore merci pour ce séjour (trop court) inoubliable. Bises sur tes deux joues (comme vous le faîtes en France) Kat'

// Après avoir fini sa missive, elle appela son aigle qui se fit un plaisir de cette perspective de voyage de l'autre côté de la manche. Exténuée, la Rouge et Or s'affala sur un lit près de sa meilleure amie et après s'être dit que sa vie n'était pas de tout repos elle s’endormit d'un sommeil léger mais réparateur.//

[Fin du RP]