Hiboux Nomade Notes
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[Event] La Grande Salle et Halloween

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Harry Allauch

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 09 Nov 2011, 15:20  Répondre en citant

//Harry faisait tranquillement les 100 pas dans la salle commune de Gryffondor quand, tout à coup, il se retrouva nez à nez avec le fantôme qu’il avait "insulté" il n’y a pas si longtemps que ça. Ce dernier fixa Harry pendant un temps qui lui parut très long. Des frissons parcourait le corps de Harry. Il n’arrivait pas à crier, ni à bouger. Il n’arrivait même plus à réflechir. C’est alors qu’il se mit à marcher sans l’avoir décidé. Il entendait une voix dans sa tête qui hurlait "VENGEANCE ! VENGEANCE !". Harry était possédé ! La partie non-possédé de Harry(en minorité bien sûr) se "battait" dans la tête de ce dernier avec la partie possédé. C’était un combat perdu d’avance, mais elle n’abandonnait pas. Bien sûr, la partie en minorité perdit le combat.
Donc, Harry se dirigea contre son gré vers son dortoir, où se trouvait les jumeaux de Gryffondor : Basil et Chris Preston. En arrivant dans le dortoir, il sortit sa baguette magique,la pointa et lança un STUPEFIX aux jumeaux. Ces derniers esquivèrent le sort à la dernière minute puis, Harry essayant toujours de les assomer pour ensuite les tuer, ils s’enfuirent. Harry les poursuivit jusque dans la bibliothèque, où les deux organisatrices de la soirée d’Halloween était en train de dormir, sur une table pleine d’encre renversée et de parchemins ayant bu l’encre. Harry laissa les jumeaux se cacher, puis se laissa guider par le fantôme pour pouvoir les attaquer par derrièrre. Il lança un STUPEFIX à Basil puis, tout de suite après, il en lança un à Chris. Les deux frères s’écroulèrent par terre. Harry les porta jusque dans le dortoir, les déposa sur le sol, alla chercher un couteau dans la cuisine, retourna dans le dortoir, puis planta le couteau dans le cœur des jumeaux(l’un après l’autre, of course). Le sang coula sur le sol.
A ce moment-là, Harry s’évanouit(le fantôme devait quitter son corps). A son réveil, il ne se rappelait plus de rien. Il vit les cadavres dégoulinant de sang sur le sol et prit peur. Il se dirigea vers le bureau du directeur, entra sans frapper et dit : //

-Professeur, il y a deux cadavres dans mon dortoir ! Ce sont les deux jumeaux Preston. Je ne comprends pas ce qui a pu se passer.
//En prononçant ces derniers mots, Harry s’évanouit de nouveau. //


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Joueuse


Messages : 3745
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année
MessageDate du message: Ven. 11 Nov 2011, 00:25  Répondre en citant

    Amarel errait dans les couloirs des cachots pour trouver le Baron depuis vingt bonnes minutes à présent. Pas un bruit, pas un rire ne troublé le silence. Le Préfet de Serpentard s'arrêta dans un endroit peu éclairé comme si de rien n'était. Il commençait sérieusement à se demander si le Baron ne s’était pas éloigné, s'il n'était pas devenu dur d'oreille ou pire, s’il ne faisait pas exprès de ne pas venir. Amarel sortit sa baguette pour se réchauffer un peu et, préférant ne pas la ranger (il n’était guère téméraire), s’amusa à faire des arabesques vertes et grises dans l’air, pour passer le temps. Le passage secret entre la Réserve d’ingrédient et les salles de potion représentait sa dernière chance de trouver le fantôme des Serpentard, mais il était toujours confiant. Jusqu'à aujourd'hui, jamais le fantôme de sa main ne lui avait fait défaut. Jamais.

    Amarel était nerveux. Cette histoire de fantôme inconnu tout de même… Vivement que le Baron arrive, sincèrement, pour régler cette histoire au clair. Ce n’était guère rassurant de savoir qu’un spectre se promenait tranquillement dans Poudlard sans avoir de compte à régler et sans s’être identifié. Un souffle glacial surprit Amarel dans ses songes. Les yeux du garçon se rapetissèrent tandis qu’il faisait volte face, disant d’une voix traînante…

    « Et bien Baron, vous vous êtes fait… »

    Ce fut immédiatement un puissant coup de poing.
    Deux petits yeux de brumes et un souffle glacé,
    Un râle exaspérant et un sourire en coin.
    Il était là, devant, brillant de majesté.

    Regardez-moi : couard, lâche, bien pire, peureux
    Sans peine je l’avoue il put m’hypnotiser,
    Alors qu’immobile, je contemplais ses yeux
    Ces lacs gris acier emplis de majesté.

    Toute ma volonté, qualité si puissante
    Qui depuis mon enfance accompagnait mes pas,
    Se vit à cet instant devenir défaillante,
    Comme glace au soleil, et puis sonna le glas :
    Si je n’acceptais pas d’accomplir ma mission
    Celle d&#146;amener Linson de vie jusqu’à trépas,
    Car je suis le vaisseau qui hurle « trahison »,
    A vie mes mouvements resteront enchaînés
    Par ces gouffres d’argent, ces yeux de majesté.

    Déjà mes pas m’emmènent, me portent loin de tout,
    Une porte un mot une pièce, la haine est dans mes veines,
    J’ouvre dans un fracas la porte de la salle et…
    Titube, voilà, je lutte. Non, ça ne se fait pas ! Je ne veux plus tuer, je ne veux plus servir, je suis indépendant, j’en suis fier je le clame, je ne veux pas, n’aime pas qu’on contrôle mes actes, je suis Amarel Prince, Prince des Serpentard ! Bon sang que m’arrive t il ? Je bégaye, je lutte. Combat à chaque instant cette présence qui m’envoûte. Quelques premières années arrivent, me voient et doutent : qu’est ce donc ce préfet qui se recroqueville ? Se relève, et puis repart, Prince d’un autre temps, Prince des Serpentard, il sort de la pièce liberté retrouvée…

    Je dois vite prévenir Linson qu’il va mourir,
    De ma main, de la sienne, les mots seront la clé,
    Je sens l’emprise en moi, condamné à servir
    Celui qui a des yeux, et toute leur majesté.

    Linson est devant moi, il va payer son crime.
    Il reconnait mon grade, mon sourire, ma voix
    Ma baguette mon allure : je viens de faire un choix :

    « Qu’as-tu fais misérable, c’est mal élevé sais tu ?
    De tourmenter une âme, d’un Serpentard en plus !
    Monstre tu es, monstre tu resteras, le crime
    Tu dois payer, ton sang impur me suffira. »


    « Am… Prince, qu’est ce que tu racontes, je n’ai rien fait du tout ! C’est du fantôme dont tu parles, c’est pas moi, ce sont les jumeaux ! Et les Serdaigle. Je n’ai rien à voir avec cela c’est un malentendu, tu le sais non ? Jamais je ne me serais impliqué dans une telle histoire ! Je suis un Serpentard, l’avantage avant tout, l’intérêt mais surtout la survie. Prince, ne sois pas stupide. Si c’est parce que je cotoyais des personnes d’autres maisons, tu… »

    Je le prends à la gorge, mon âme crie VENGEANCE !
    Je le lâche, résiste, je ne veux pas servir.
    Non saleté de fantôme, sors donc de mon esprit et laisse moi prévenir Rex qu’il va payer ! Je ne veux pas tuer, c’est indigne de moi, de la confiance que les autres ont tous placé en moi. Je dois lutter, je lutte, je faiblis… Non ! Je vois Rex devant moi qui se demande ce qu’il m’arrive. Je ne suis pas un esprit faible, je devrais pouvoir lutter contre une quelconque possession. Ce n’est pas digne de moi ! Je transpire à grosses gouttes, je le sens. Ma robe de Mangemort me sied à merveille, je sais que Rex sent ce qu’il va lui arriver. C’est… prémonitoire. Ma baguette est déjà dans ma main, mais je sens aussi que j’ai réussi à éloigner l’esprit. Je prends Rex par l’épaule.

    « Rex… Linson… cours ! COURS ! »

    Je craque et de nouveau les yeux gris m’emprisonnent
    Ma proie va m’échapper, déjà lynx je le plaque
    Au sol, dévoile les crocs puissants, surveille qu’il n’y a personne
    L’homme tremble il a peur, je suis le prédateur
    Qui chasse traque et puis tue, il n’avait aucunes chances.
    Le temps est suspendu, ma proie déverse des larmes.
    Mon souffle s’approfondit, je laisse place au silence
    De la nuit qui s’étend. Je redeviens un homme.
    « Je te laisse le choix de te donner la mort
    Personne ne pleurera sur ton triste cadavre
    Tu n’es rien, ne vaux rien car tu ne sers à rien.
    Fais donc dès à présent ton seul geste honorable :
    Saute par la fenêtre, ou je te fais sauter. »

    Ma proie tremble et regarde le vitrail coloré
    D’un geste de baguette il lui faut avancer :
    Car lorsqu’il y a suicide, il n’y a meurtrier.
    Un pas et puis un autre, lentement Rex avance.
    Il pleure l’incapable, il a peur de mourir
    Je souris, et j’en ris, je lui dis d’en finir.
    Il saute, un cri unique et moi je crie vengeance.


    Amarel se laissa tomber au sol, des larmes de sang dégoulinaient de ses yeux noirs effrayés. Ce n’était pas le Baron qui s’était approché de lui un peu plus tôt dans la soirée, non ! Ce n’était ni le Baron, ni le Moine Gras… C’était le spectre inconnu donc les dons hypnotiques dépassaient tout ce dont Amarel aurait pu imaginer. Le Serpentard avait du mal à reprendre son souffle. Qu’avait il fait bon sang ! Il… Rex Linson était il… Amarel avait déjà été confronté à la mort de plusieurs personnes. Il en avait même tué sans éprouver d’autres remords que ceux de faire des cauchemars régulièrement. Et depuis qu’il sortait avec July, il s’était promis de réfréner au maximum les pulsions violentes dont il se savait, se sentait capable. Ce n’était pas pour rien s’il n’était pas mauvais en magie noire, et ce n’était pas pour rien non plus s’il la pratiquait régulièrement en cachette, l’apprenait avec avidité… Son âme était corrompue par cette magie vicieuse et ce devait être pour ça que le fantôme avait su réveiller aussi facilement ce qui était enfoui au plus profond de lui. Amarel se traîna jusqu’au vitrail brisé et vit le corps sans vie de Rex, dans la pelouse tout en bas. Ils étaient dans un couloir du cinquième étage. La chute avait été fatale pour le pauvre Serpentard. Amarel ne parvenait pas à retenir les larmes qui coulaient sans interruptions sur ses joues pâles. Le choc, la peur, la perte de contrôle, c’était bien trop pour lui. Amarel tituba dans les couloirs, les larmes de sang d’avoir trop lutté ayant séché sur son visage. Les autres allaient prendre ça pour un déguisement d’Halloween, sûrement… le Serpentard ne savait pas où il devait aller. Son passé était déjà tumultueux… Allait-il être renvoyé ? Allait-il être envoyé à Azkaban ? Renvoyé en Norvège ? Qu’allait-il se passer s’il allait voir de suite les professeurs ? Il allait être le suspect numéro un… Amarel se figea. Il ne savait pas quoi faire. Il était dans le Hall. Le cadavre de Rex allait bientôt être découvert. Merlin, que devait il faire à présent ? Aller voir Sally serait le plus judicieux, certes, et aller voir July le plus stupide. Peut être devait il juste en parler au directeur… ou au premier professeur qu'il rencontrera...



[HRP: Amarel est un animagus non déclaré Lynx. Il est particulièrement doué en métamorphose d'où la réussite de sa transformation.]


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Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Ven. 11 Nov 2011, 23:22  Répondre en citant

// Arsenic venait d'engloutir le dernier morceau de viande d'écureuil qui trainait dans son assiette lorsque la soirée prit officiellement fin. Les deux organisatrices de cette fête spéciale Halloween saluèrent leurs connaissances avant de disparaitre derrière la double porte de la Grande Salle. Le bruit des couverts que l'on posait une ultime fois dans les plats résonna encore quelques minutes, pour finalement se muer en une vague de murmures. Il était aisé à la Serpentarde de capter le sujet de conversation, récurrent, du reste des étudiants : l'apparition du pseudo-fantôme d'un pseudo-ancien élève de Poudlard. Un grand sourire s'étira sur ses lèvres rougies pour l'occasion : elle ne croyait pas du tout en la rumeur qui s'était propagée. La jeune Rosidae n'avait vu là qu'une représentation magistrale du club théâtre. Comment ça le club théâtre n'existait pas ? Mais si, mais si.

Arsquelette se leva, fit un petit signe à ses voisins de tables - succube et incube qui toujours la regardaient suspicieusement (d'ailleurs, les trois petits d'en face, en Cerbère, s'étaient sauvés depuis belle lurette) - et s'échappa à son tour de l'immense pièce, ravie d'avoir mangé jusqu'à l’œil et d'avoir pris tant de plaisir en compagnie de jeunes de son âge. Ils étaient rares, ces moments. Et bien qu'elle n'avait parlé à quasiment personne, cela lui convenait. Le grand hall qui s'offrait désormais à elle engloutissait les quelques lueurs subsistantes provenant de la salle qu'elle venait de quitter. Merlin, pourquoi tous les candélabres étaient-il éteints ? Et pourquoi faisait-il si froid tout à coup ? La septième année se frictionna les bras, dans l'espoir de se procurer un peu de chaleur. L'hiver approchait à grands pas certes, mais un débarquement en une seconde de la saison n'avait pas été prévu par ce cher Frey Damaris. En quête de réchauffement, la fille tout en os emprunta les escaliers et atterrit au deuxième étage, bien loin des froids cachots habituels. Elle parcourut le couloir avant de, brusquement, s'arrêter devant une vieille porte en bois qui ne payait pas de mine. Quelle était cette sensation inquiétante ? Arsenic se retourna promptement et fit face à la même apparition spectrale que lors du dîner. Après un hoquet de surprise, elle secoua la tête, faisant se balancer l'os de cheveux noués sur le haut de son crâne, et lança joyeusement : //

- Oh quel plaisir de tomber sur vous ! Je voulais absolument vous féliciter pour spectacle ; c'était sublimement angoissant ! J'en ai encore des frissons du reste. Vous seriez très aimable de congratuler vos camarades, dès que vous le pourrez, qui étaient également très convaincants, la peur gravée en eux. Je n'aurais jamais cru que des sorciers puissent un jour... bla... bla... bla...

// Alors que la jeune Rosidae continuait d'encenser "l'artiste", ce dernier hocha la tête de désespoir et plongea son regard décoloré dans celui bistre de la crécelle-pour-un-soir. Il sembla alors à la vert et argent que le temps venait de se suspendre. Elle essaya vainement de terminer sa phrase, mais ses lèvres refusaient de s'ouvrir. Après une rapide et simple réflexion, elle réalisa que son corps entier était comme paralysé ; seul son esprit répondait, bien que vivotant. Et le vilain rictus qui venait de poindre sur le visage de l'ectoplasme n'était pas pour la rassurer. Cela faisait quelques semaines qu'Arsenic s'était pour ainsi dire réveillée d'un long cauchemar, et il était hors de question qu'à nouveau, elle sombrât dans la folie ! Se débattant autant que possible contre l'entité qui s'infiltrait en elle, la Serpentarde dirigea son poing vers le mur en pierre, à la recherche d'une douleur réelle ou non, qui aurait pu lui prouver qu'elle rêvait... ou à l'inverse que tout cela était bien concret. Or, sa main se stoppa d'elle-même à quelques centimètres de la paroi. Elle, d'habitude maîtresse de tout, ne contrôlait plus rien.

Le spectre avait maintenant disparu, la laissant seule, costumée en ridicule ossature humaine, dans ce couloir des plus glauques. N'était-ce pas du brouillard qui s'insinuait de dessous la porte adjacente et de par les interstices des fenêtres les plus proches ? Comment cela était-ce possible ? Magie, sans aucun doute. Arsenic se sentait mal. Ou plutôt, elle avait l'impression de se sentir mal. Comme si une partie d'elle ne lui appartenait plus. Elle souffrait. Quelque chose grignotait l'intérieur de son corps ; oui, ça la rongeait. Elle gémit de douleur et posa un genou à terre, ne supportant plus la géhenne corporelle et spirituelle. //

VENGEANCE !

// L'élancement qui survint si soudainement dans son crâne lui arracha un hurlement de souffrance pure, qui résonna tout le long du corridor vide. Que quelqu'un l'aidât ! Fée Morgane pourquoi n'y avait-il personne ?! Contre sa volonté, la septième année se redressa et s'approcha de la porte en bois, lacérée de toute part. Elle vit sa main se porter à hauteur de son visage et se rapprocher dangereusement de son œil droit ; l'index se posa juste sous la châsse et se planta dans la peau. L'ongle s'enfonça assez profondément dans la chair, jusqu'à laisser filer un sang d'une belle couleur, éclatante sous les reflets de la pauvre lune de la nuit tombée ; rais simplement filtrés par les fenêtres nues. La chose avait osé la blesser ! Avec son propre corps qui plus est ! Arsquelette se jura qu'elle ne pardonnerait jamais la mutilation de son si agréable visage cependant que sa main gauche se posa d'elle-même sur la poignée de la porte.

Rapidement, elle se retrouva dans la si peu fréquentée salle d'étude, pièce que l'on aurait pu dire construite à partir de moutons de poussière. Une vieille lampe à pétrole éclairait faiblement les lieux, laissant apercevoir une dizaine de pupitres non entretenus et un tableau noir habillé de graffitis plus laids les uns que les autres. Que les élèves étaient de mauvais peintres ! Somme toute, ce qui frappait le plus dans cette classe était la silhouette qui se terrait dans le coin droit opposé à l'entrée et qui geignait plus fort qu'un porc sur le point de se faire égorger. //

VENGEANCE !

// Une nouvelle fois, la douleur lancinante qui lui foudroya l'esprit fut telle que la jeune Rosidae ne put contenir un terrible cri. L'autre individu qui se trouvait ici, et qui jusque là n'avait pas remarqué la présence de l'os-humain-complètement-délirant, sursauta de peur et pivota vélocement vers sa nouvelle compagnie. L'éclairage aussi vieillot que l'arrière-grand-oncle du père de Celui-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom-mais-que-tout-le-monde-prononçait-quand-même permettait de distinguer la carrure imposante du Serdaigle. Oui, Serdaigle. Sans savoir comment elle en était venue à cette conclusion, Arsenic était certaine que ce costaud gaillard à l'air assez finaud était un bleu et bronze. Aussi, un nom résonna dans sa tête : Noa Clabard.

Mais bien sûr ! Il faisait partie de la troupe de théâtre ! Oui, oui, oui. Il était à cette table où s'était jouée la scène de la colère du fantôme. Est-ce que inconsciemment la Serpentarde avait fini sa course ici dans le but d'assister à une représentation inédite ? Non, c'était peu probable. Elle était bien trop impliquée dans l'histoire au fond. D'ailleurs, elle était désormais si près de Noa qu'elle discernait chaque trait de son faciès effrayé. Pourquoi tremblait-il autant ? Oh, cela lui revenait. Elle était hantée. Hantée par un esprit plutôt timbré a priori. La vert et argent imagina que son propre visage ne devait pas être plus beau que celui de son camarade, marqué jusqu'au sang sur la pommette et les sourcils si froncés à cause de la douleur. //

VENGEANCE !

** Oui, ça va, j'ai compris ! **

Oh pardon.

// Dans un élan incontrôlable, Arsquelette se jeta littéralement sur Noa. Celui-ci, totalement ahuri, ne fit même pas un mouvement pour éviter la fille déguisée. Tous deux tombèrent sur le sol, provoquant une volée de poussière des plus impressionnantes. En position de force et incapable de maîtriser ses gestes, la septième année sortit sa baguette de la seule poche, presque invisible, de son costume et lança un Petrificus totalus sur le bleu et bronze. Un rire qui ne lui appartenait pas s'échappa de la gorge de la jeune femme et résonna curieusement dans la salle d'étude. Ses mains plongèrent vers le minois du Serdaigle et entreprirent de le griffer, toujours plus violemment. Encore pleinement conscient, Noa lançait des regards suppliants à une Arsenic possédée jusqu'à la moelle et dont les doigts couverts de sang ne lui répondaient pas.

Aussi, des éclairs plus que succincts de lucidités frappaient la jeune Rosidae ; elle avait déjà vécu pareille scène, une dizaine d'années auparavant. Le revenant se servait des plus enfouis souvenirs de son pantin pour sa vengeance ; un talion dont ladite poupée ne connaissait pas l'origine. Des images sanglantes prenaient possession de son esprit tandis que ses pouces se rapprochaient redoutablement des pupilles du pauvre Clabard. L'horreur engloutit le dernier regard du Serdaigle, avant qu'il ne fermât les yeux, attendant son châtiment plus que cruel. Et la position de la Serpentarde n'était pas bien mieux... La sensation que ses doigts enfonçant les globes du garçon lui procurait lui donnait la nausée.

Après avoir prodigué une mort atroce à Noa en transperçant son cerveau au travers des yeux (n'ayons crainte d'être clair), Arsenic quitta le torse désormais à jamais immobile du martyr et fixa longuement ses mains colorées d'un pourpre sordide. Elle venait de tuer. Pour la deuxième fois. Et exactement sur le même modèle que la première. Bon sang, elle était bonne à finir pendue ! Non, non. Ce n'était pas sa faute. C'était ça. Oui, ça. Ce qui lui arrachait les tripes et les pensées. Elle avait si mal. La jeune femme aux cheveux rouges tituba jusqu'au pupitre le plus proche et s'y agrippa. Il fallait absolument qu'elle retrouvât ses esprits afin de signaler au plus vite ce qui venait de se passer. Pourtant, malgré toute sa bonne volonté - si rarissime, elle s'écroula au pied du bureau et sombra dans le tourment. Le rideau venait de tomber. //

[HRP : Oui, bon, ça aurait pu être moins... ignoble mais bon, c'est pour Halloween hihi]


Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mar. 30 Oct 2012, 20:07) ; édité 3 fois

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Emy Looney

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 12 Nov 2011, 00:38  Répondre en citant

    // La soirée c'était finie sans incident, Emy et Zougui c'étaient retrouvées rapidement à la bibliothèque, gloussant comme deux pintades en mangeant leur pop corn. Assise sur le dossier d'une chaise, la PeC avait été la première à déclarer la guerre des sucreries en balançant les friandises sur sa meilleure amie. Toutes deux avaient rapidement finit chacune à un bout de la pièce, se protégeant avec des bouquins énormes contre les projectiles de l'autre. Elles avaient cependant dut battre en retraite quand deux personnes, qu'elles n'avaient pas prit la peine d'identifier, étaient entrées. C'était dans un silence qui leur était propre que les deux amies c'étaient éclipsées, se séparant au détour d'un couloir car fatiguées. C'était donc avec un rare sourire radieux éclairant ses traits habituellement si neutre que Emy c'était dirigée vers les cachots, bien décidée à s'effondrer dans ses oreillers sur cette note joyeuse. Mais alors qu'elle descendait les escaliers de son pas fier et gracieux, un souffle glacé lui balaya la nuque, toujours à découvert à cause de sa coiffure relevée. S'il y avait une chose qu'Emy avait appris à écouter, c'était bien son sixième sens. Et ce dernier était justement en train de lui murmurer que quelque chose n'était pas normal ici. Mais ce n'était pas le "pas normal" signalant qu'un élève lui faisait une mauvaise blague, non, c'était bien pire... Un frisson lui parcourut l'échine, et la peur finit par s'immiscer peu à peu dans l'esprit d'Emy. Cette situation ne lui rappelait que trop l'affreux souvenir d'une soirée chez son tuteur, qui à ce moment avait tenté d'en finir une bonne fois pour toute avec l'enfant qu'il avait souhaité mais qui n'était pas du tout comme voulut, lui gâchant de son avis, son existence. Mais cette fois, la jeune Poufsouffle savait comment agir. Elle se retourna vivement, prête à avoir recours à son don et à faire face sous la forme d'une louve. Mais il y eut quelques détails qui l'en empêchèrent.
    De un, son don n'agissait plus selon son bon vouloir, aussi, il n'y eut pour seul transformation, que l'apparition des oreilles pointues et plaquées sur le crâne. De deux, à peine avait t-elle croisé le regard de son opposant, qu'elle se retrouva comme pétrifiait. Seul son cerveau avait garder une quelconque autonomie, lui faisant comprendre que même si elle avait put bouger et se transformer, elle n'aurait rien put faire, car, petit trois, son adversaire n'était autre qu'un fantôme. Non pas un des fantômes habituels de Poudlard, mais bien celui qui avait ruiné la soirée de la majorité des élèves.
    Sans comprendre pourquoi, ni comment, il disparu après un bref sourire narquois. //

    // Elle avançait, glissant en silence sur le sol de pierre. Son regard saphir habituellement inexpressif ne reflétait en cet instant qu'une résolution de fer. Les yeux résolument fixaient droit devant elle, c'était comme si son corps était en "pilotage automatique". Elle savait ou aller. Ou la trouver. A l'intérieur, son esprit était en ébullition. Une force autre que sa personne la faisait avancer. Et " Vengeance" semblait être le seul mot qui la poussait à avancer. C'en était effrayant. Voir agir ses membres sans les maîtriser. Tenter de lever le bras, stopper sa marche, rebrousser chemin sans y parvenir... Vouloir hurler sans que le cri ne franchisse la barrière de la conscience. A vrai dire, elle était prisonnière de son propre corps. Il n'y avait qu'un mot qui la guidait " Vengeance". Le pire était sans doute de sentir la présence d'une autre conscience à la lisière de la sienne. Aussi savait-elle les intentions de la chose qui la... Possédait ? Oui, c'était sans doute le mot. Rien n'était pour la rassurer. C'était une rage sourde qui habitait la conscience qui guidait son corps. Et les images qui se succédaient dans cet esprit n'avait rien de réjouissant. Du sang, une mort violente, la satisfaction de ce corps sans vie... Un frisson de révulsion la-les- parcourut.
    Elle avait encore un minimum de contrôle ! Cette découverte la frappa de plein fouet, un bref instant ou elle put reprendre le contrôle, avant que la conscience intruse la pousse à nouveau à s'enfermer. Des nouveaux flashs d'informations se succédaient. La chose qui la possédait apprécié le corps fin et musclé dont il avait prit possession, le don qui le caractérisait. En revanche le fait qu'il soit inutilisable le frustré au plus haut point... //

    // Il les guidait vers les toilettes du deuxième étage. Sentant que sa proie si serait réfugier. C'était tellement bon de se mouvoir à nouveau dans un corps matériel ! Surtout que celui de cette fille était ce qu'il lui fallait. Il n'était pas parfait, c'était certain, mais la douleur qu'elle avait subit l'avait endurcit. Même en cas de révolte, sa victime n'avait aucune chance, pas avec lui aux commandes. Bien malheureusement, il y avait quelques cafouillages, dès que son... hôte ressentait une émotion un petit peu trop forte, elle avait tendance à reprendre le contrôle, mais il suffisait de la bâillonner dans son propre esprit pour se retrouver maître. Oui elle se débattait, mais ce n'était pas suffisant.
    Il fit bientôt face à la porte qui les séparaient de sa victime. Les fines lèvres de la jeune fille s'étirèrent en un sourire de loup, accompagnant harmonieusement les oreilles qui surmontaient toujours son crâne. Oui c'était on ne peu plus dommage de ne pouvoir utiliser ce don étrange, mais la vengeance ne serait que plus douce, ce sera long et douloureux. Comme le poids qui avait pesé sur sa conscience toutes ses années à cause de cette Julia Parsgon. Mais quel bonheur à l'idée que bientôt, une deuxième Mimi Geignarde pourrait hanter cette pièce triste. Il ouvrit la porte vivement, faisant sursauter la fille qui se tamponnait les yeux avec un mouchoir humide. Apportant une main à son coeur, la fille soupira soulagée de ne découvrir que la PeC. Si elle savait Ô combien elle avait tort... //

    - Oh Looney. Tu m'as fichu la frousse. Je crois que cette animation était la pire idée que les professeurs on jamais eut...

    // La possession était vraiment une jolie chose, personne ne se doutait de rien. Sur un dernier reniflement, Julia se détourna du miroir brisé dans lequel elle n'avait cessé de se regarder, avant de leur faire face. C'était le moment. Le spectre sentit soudain la conscience d'Emy emboutir la sienne avec la force d'un bélier, tentant de reprendre le contrôle. Mais c'était impossible. Avec un naturel tout à fait étrange pour cet sordide soirée, il ouvrit le robinet d'eau froide, remplissant petit à petit le lavabo sale. Sa victime, tête baissée passa à coté de lui: //

    - Je vais rentrer à la salle co... Joli costume au passage...
    - Tu aura apprécié ta vie jusqu'à présent j'espère ? Tu as fait de la mienne un enfer, mais maintenant, je réclame ton sang pour ma vengeance.

    // Le ton n'avait jamais était aussi froid, aussi Julia releva la tête, sourcils froncés. Avec hargne, Il se saisit du cou de la jeune fille, les ongles que Emy portaient long s'enfoncèrent dans la chaire tendre, et c'est avec plaisir qu'Il braqua le regard saphir de la PeC sur ses quelques gouttes vermeilles, tandis que Julia commençait à se débattre, agrippant ses mains qui l'étranglaient, espérant en vain le faire lâcher prise... Le pouvoir était si BON ! //

    // C'était avec horreur que Emy vit ses mains se poser sur le cou de Julia, serrant un peu plus à chaque instant. Elle ne pouvait pas supporter ça, elle devait lutter pour reprendre le contrôle, éviter ce meurtre abominable. C'est ce qu'elle tenta de faire, avec plus de virulence encore lorsqu'elle se vit approcher la tête de Julia du lavabo qui débordait désormais.

    NON !

    Pourtant, malgré toutes ses tentatives, elle ne put éviter ce qui se produisit. Doublement tragique, puisque le miroir lui dévoilait tout ce qui se passait, lui donnant un peu plus l'impression de ne plus être elle. Un sourire sadique illuminait son visage, ou des mèches retombaient en cascade, lui donnant un air de folle échappé de l'asile. Elle put assister au passage écœurant, ou le fantôme lui fit poser ses lèvres juste à coté de ses mains, cueillant de la langue le précieux liquide qui s'écoulait des blessures.
    Julia continué à se débattre, peut-être moins vigoureuse. Durant un instant, Emy crut avoir repris le contrôle lorsque ses mains quittèrent brutalement le cou de sa victime, qui s'effondra, prenant de grandes goulées d'air. Mais lorsqu'elle s'accroupit pour parler, ce n'était pas les paroles rassurantes indiquant que le danger était passé qui sortirent de sa bouche. Non bien au contraire. //

    - Tu as eu un joli aperçue de ce qu'est la mort, hein Julia ? Laisse moi te la présenter proprement désormais.

    // Les yeux exorbités, encore trop fatiguée pour reprendre la lutte, Julia fut à nouveau saisit par la gorge malgré toute la volonté qu'Emy mettait pour lutter contre l'inévitable. Elle apporta sa victime jusqu'au lavabo, et la saisissant par les cheveux, lui fit plonger la tête dans l'eau. Ce fut un moment horrible que de regarder faire ce qu'elle avait subit aux premiers abords lors de ses 8 ans. Julia agrippait le meuble avec force, tentant de faire remonter sa tête à la surface, les bulles crevaient l'eau, faisant s'échapper à chaque fois la vie de la fille qui fut bientôt saisit de convulsions.
    Deux mains n'étant plus nécessaire, celle de droite ce mit à décoller un morceau de miroir de son socle. Horrifiée que le fantôme se serve autant de ses souvenirs que de son corps, pour tuer, Emy réussit à reprendre le contrôle au moment ou le morceau de verre coupant cédé enfin. Sa main se referma dessus, mais n'eut pas le loisir d'exécuter ce que le fantôme attendait. Emy était redevenue maître de ses mouvements, peut-être pour quelques secondes, mais qui pourraient être suffisantes. La PeC fit ressortir Julia de l'eau. Trop tard. Dans un frisson, le fantôme réapparut à ses cotés, un sourire satisfait aux lèvres. //

    - Tu remerciera ton tuteur pour cette idée géniale, même si lui ouvrir quelques veines n'aura pas était nécessaire, elle est beaucoup moins vaillante que toi...


    // Il disparu au moment ou la porte des toilettes s'entrouvrait, laissant Emy, serrant dans son poing serré le morceau de miroir, tandis que de l'autre main elle allongeait le corps sans vie de Julia. Le coeur au bord des lèvres, la PeC fixa tour à tour sa cicatrice, le morceau de verre, puis Julia. Elle avait commis un meurtre. Employant les mêmes techniques immondes que son tuteur. Les souvenirs l'envahirent. Le froid, la douleur, la vie qui s'écoule loin d'elle... Un voile rouge tomba devant ses yeux. Elle s'évanouit dans l'eau glacée de souvenirs. //


{ Et ouais, gros n'importe quoi ! Et heureuse de ça xD }


Couleurs utilisées dans ce message : #200050, #223456
Zougui Akane

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 12 Nov 2011, 21:28  Répondre en citant

    //Evidemment, Zougui s'attendait pertinemment à la bataille de Pop-Corn qui allait suivre. Elle connaissait sa meilleure amie depuis assez longtemps pour savoir que dès qu'elle avait de la nourriture entre les mains, qu'elle était entourée de ses amies et personne d'autre pour la voir, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Ses ardeurs s'étaient calmées avec le temps mais visiblement, il lui restait toujours des traces. Ce fut donc grâce à sa grande intuition que la serdaigloise put aisément éviter le premier pop-corn qu'Emy lui lança, un sourire moqueur aux lèvres, comme si elle avait attendu ce moment toute la soirée où la jeune fille baisserait sa garde. Grossière erreur. D'un simple mouvement de tête la préfète esquiva l'attaque avant de se réfugier à une vitesse surhumaine derrière un pupitre, ses propres munitions en mains. Elle répliqua au bombardement ennemi, effectua une roulade pour arriver derrière une étagère et attrapa un livre au hasard pour s'en servir de bouclier. Emy avait un don pour déclencher les batailles, mais Zougui avait appris avec le temps à se défendre contre les pulsions... meurtrières ? Alimentaires ? de son amie. Quitte à se servir de sa baguette et quelques sortilèges bien choisis pour ramasser des munitions ou pour les... aider à atteindre leur cible.
    Alors que le sol commençait à être suffisamment jonché de pop-corn pour créer un tapis (le sortilège de Duplication y était peut-être pour quelque chose ?) et que la bataille se soit généralisée à la pièce entière, la porte de la Bibliothèque grinça soudainement, annonçant clairement l'arrivée d'intrus. Les deux amies échangèrent un regard par-dessus le no man's land et décidèrent silencieusement de s'éclipser, aussi rapidement et discrètement que possible. Telle deux ombres, elles se faufilèrent dans l'interstice de la porte mal fermée sans provoquer un bruit et s'enfuirent à travers les couloirs avant d'être rattrapées pour leurs méfaits. Des sourires lumineux affichés sur leurs traits si olympiens à l'accoutumée, personne n'aurait reconnu les deux jeunes filles en cet instant. Après s'être souhaité bonne nuit, Emy & Zougui se séparèrent et se dirigèrent chacune vers leur salle commune. La serdaigloise remit dans l'ordre dans ses cheveux sombres, légèrement en bataille suite au terrible combat de la Bibliothèque, tout en avançant de son pas harmonieux en se remémorant les bons moments de la soirée. Ceux-ci incluant majoritairement les instants passés avec Emy dans la Bibliothèque. A vrai dire... Que s'était-il passé au repas ? Rien de vraiment intéressant, elle ne s'en souvenait déjà plus. Alors qu'elle baillait, elle aperçut de la buée sortant de ses lèvres. De la buée ? Elle se détourna.
    On avait beau être en Novembre, des torches brûlaient, fixaient aux murs du couloirs, censées prodiguer de la chaleur. D'où venait cette légère brise d'air qui faisait vaciller les flammes des torches ? Un mauvais pressentiment agita la jeune fille. Quelque chose d'inquiétant allait se passer. L'urgence s'imposa à son esprit, sans qu'elle eut à réfléchir : il fallait qu'elle retrouve Emy. Elle ignorait pourquoi mais il fallait qu'elle la voit, quelque chose ne tournait pas rond...
    Tenant sa robe, elle se mit à courir sur les dalles de pierre, ses pas à peine plus bruyants que les ailes d'un oiseau. Elle entendait vaguement des bruits de pas, plus mécaniques que d'habitude mais Zougui les aurait reconnus entre tous, les yeux bandés. C'était la Préfète-en-Chef. Elle monta des marches, ouvrit des portes mais elle ne trouvait pas la jeune fille. Les pas s'étaient arrêtés. Des voix se firent soudain entendre des toilettes des filles. Puis un cri. Des bruits de lutte. Zougui s'y précipita et ce qu'elle vit la cloua sur place.
    Emy, les cheveux ébouriffés, le regard perdu, se regardait dans la glace. Son visage était blême en sueur, et elle faisait face à un miroir brisé, un de ses éclats dans les mains. C'est lorsqu'elle s'effondra au sol que Zougui l'aperçut. Le corps sans vie de Julia, une des filles menacées par le fantôme lors du dîner dans la Grande Salle. Finalement, ce qu'elle avait pris pour une chose sans intérêt se révélait plus grave que prévu. Zougui s'approcha lentement d'Emy et poussa un soupir de soulagement. Malgré des mains tâchées de sang elle allait bien. Physiquement parlant. La préfète s'accroupit près de Julia et tâta son pouls en grimaçant. Elle était arrivées trop tard. A la vue du lavabo rempli d'eau, la serdaigloise avait une idée en ce qui concernait les détails de sa mort. Mais Emy n'aurait jamais pu faire ça, elle le savait. Pourquoi l'aurait-elle fait de toute façon ?
    La préfète baissa ses yeux émeraude vers ses mains et s'aperçut que ces dernières tremblaient. Que s'était-il passé ? Qu'était-elle censée faire ? Son masque d'impassibilité se fissura jusqu'à éclater en morceaux tandis qu'un bref sentiment de panique l'envahissait. Elle tomba à genoux à côté d'Emy en la secouant. Elle ne pouvait pas gérer ça seule. Elle ne pouvait pas supporter ça seule//

    - Emy... Emy... Je t'en supplie, réveille-toi...

    //Alors que des larmes menaçaient de couler le long de ses joues, un frisson glacial lui parcourut le dos, remonta le long de ses bras, incontrôlable. Elle se détourna lentement pour se retrouver face au fantôme de la grande salle qui la regardait, fixement, comme attendant quelque chose d'elle. L'expression de Zougui se ferma tandis qu'elle se relevait lentement, faisant face à celui qui était responsable de l'état de son amie//

    - Qu'est-ce que tu lui as fait ? //demanda-t-elle au fantôme sur une voix terriblement basse, mille fois plus menaçante que si elle avait élevé la voix//

    - J'avais besoin de prendre son corps pour me venger de...

    - Je me fiche de ta vengeance.

    //Un fantôme pouvait-il encore être surprise, même après la mort ? De toute évidence, c'était le cas. Le spectre restait incrédule devant cette frêle jeune fille qui, soudainement, semblait irradier de fureur, comme entourée d'un flot de magie indomptable. Ses yeux, vide de toute émotion, viraient lentement à un bleu glacial annonciateur de très mauvais présages pour qui la connaissait//

    - Tu t'es servi d'une des rares personnes qui compte le plus pour moi au monde pour te venger ? Tu es mort tu m'entends ? C'est trop tard pour agir.

    //La jeune fille martelait ses mots, parfaitement consciente et insensible à la souffrance qu'elle lisait dans les orbites hantées du fantôme//

    - Tu as souffert dis-tu ? Et tu penses être le seul à avoir souffert dans ta vie ? //Elle désigna le corps de sa meilleure amie// Tu aurais été encore en vie, pour avoir fait ça, j'aurais rendu ta vie encore plus infernale qu'elle ne semblait l'être.

    //Zougui était extrêmement lunatique. Impassible à l'accoutumée, rayonnante avec ses amies. Mais lorsqu'elle était en colère, ce qui arrivait très rarement, con côté sombre se réveillait en elle, dévoilant une certaine part de cruauté. Partie d'elle-même qu'elle détestait et faisait tout pour dissimuler. Mais s'en prendre à l'une de ses deux seules amies, sa seule famille au monde, c'était un geste impardonnable.
    Pour toute réponse, le fantôme disparut. La jeune fille tourna sur elle-même mais elle dût se rendre à l'évidence : il n'était plus là.
    C'est alors qu'elle le sentit. Comme une rafale de vent qui pénétrait dans sa tête. Elle poussa un cri en tombant à genoux sur le carrelage humide. Des pensées, des tourbillons de pensées autres que les siennes envahissaient sa tête, comme des milliers de murmures incessants dont on ne saisissait qu'un mot, revenant sans arrêt : VENGEANCE. Après, il y eut cette invasion de sentiments. La douleur. La solitude. La souffrance. L'envie de tuer. Et puis le vengeance, encore et encore. Ce n'est qu'à la fin que la jeune fille sentit qu'elle ne pouvait plus bouger. Elle voulait bouger mais ses membres ne répondaient plus. C'est alors qu'elle compris enfin toute l'ampleur du phénomène.
    Elle était possédée. Possédée par un stupide écolier qui envahissait son corps de ses pensées, de ses sentiments, et qui s'imposait en maître chez elle. Une bouffée de colère et de frustration l'envahit, tandis que le spectre exprimait clairement sa satisfaction. Déjà sont corps s'était remis debout et avançait, déterminé et poussé par le seul mot Vengeance. Il savait où était sa victime. Et il arrivait vers elle, inexorablement.

    Toute la vie de Zougui, jusqu'à présent, ne s'était résumée qu'à une chose : contrôler ses émotions. Contrôler ses expressions. Et là, elle se retrouvait piégée à l'intérieur de son propre corps, se voyant avancer dans les couloirs de pierre du château sans rien pouvoir faire. Ça n'allait pas se passer comme ça. Elle n'était peut-être plus aux commandes, mais elle était toujours là, tapie dans un coin. Et son cher hôte semblait l'oublier...//

    **Ta souffrance n'est rien comparée à la mienne...**

    //D'un seul coup, elle se mit à relâcher toutes ses émotions, à repenser à tous les souvenirs qu'elle s'était évertuée à oublier. Se faire le plus de mal possible afin de le blesser lui aussi.
    Elle crut que son crâne allait exploser. La douleur infinie de la jeune fille se confrontait à la douleur du fantôme dans une tornade destructrice. Mort. Flammes. Solitude. Maladie. Déchéance. Le corps de la serdaigloise tomba de nouveau au sol, et elle sentit vaguement son bras essayer de se raccrocher au mur en vain. A plusieurs reprises elle crut que le spectre allait partir, fuyant cet océan de douleur qu'était l'esprit de Zougui Akane, derrière ce masque d'impassibilité. Mais il revint à la charge d'imposant à elle, écrasant sans pitié l'âme de la préfète qui se débattait de tout son être. Jusqu'à ce que sa voix se taise. Et que la seule chose qui reste soit le mot Vengeance, omniprésent dans chacune des fibres de son corps. Il reprit sa marche, un sourire narquois aux lèvres, avant de s'arrêter devant la salle d'Etude des Moldus. Il avait apprit certaines choses sur la fille qu'il possédait pendant leur bataille mentale. Tout comme la fille qu'il avait possédé précédemment, il allait lui faire payer sa rébellion en se servant de son propre passé.
    Il entra silencieusement dans la pièce où de là, il entendait sa victime sangloter. Lana Madfool. Il était malheureusement beaucoup trop tard pour pleurer. Parmi le tas d'objets moldus à côté de lui servant aux cours, il s'empara d'un bidon d'essence. Il l'ouvrit et le déversa sur la silhouette menue assise au sol, lui tournant le dos. Elle poussa un cri en se retournant//

    - Oh euh Akane ! Je... je suis désolée ! J-je rentre tout de suite dans mon d-dortoir, je...j'avais juste besoin de... de... réfléchir... Désolée !

    //Ce que c'était jouissif de posséder le corps de Préfètes, qui inspiraient la confiance... Alors que Lana se détournait, il lui lança d'un air sarcastique// :

    - Parce qu'après tout ce que vous m'avez fait enduré, c'est maintenant que t'as besoin de réfléchir ? Maintenant que tu ressens des états d'âme ?

    //Lana Madfool s'arrêta net, comme pétrifiée au son d'une voix qui, bien que différente de celle qu'elle avait connu, ne la trompait pas...//

    - Accio Torche !

    //Une des torches éclairant le couloir vint dans sa main, tandis que sa victime reculait peu à peu, ses traits figés dans une expression de terreur//

    - Je... non, arrête ! Je t'en supplie ! Pardonne-moi ! Je ne voulais pas ! C'est les autres qui...

    //Il ne voulait plus en entendre davantage. Il lança la torche enflammée à ses pieds. Au contact des vêtements imbibés d'essence de la jeune fille, celle-ci s'enflamma instantanément, un hurlement inhumain sortant de sa gorge tandis que l'odeur écoeurante de chair brûlée se répandait dans la pièce. Elle voulut courir mais la porte se referma devant elle//

    - Aidez-moi ! Aidez-moi !!

    //Le fantôme sentit vaguement Zougui se débattre en lui, tentant d'échapper à la vision de la scène qui hantait tous ses cauchemars. Quand il estima qu'il n'y avait plus rien à faire pour Lana, il quitta le corps de la préfète, la laissant assister à cette scène tout spécialement préparée à son intention.
    C'est ainsi que la serdaigloise reprit soudain le contrôle de son corps, tandis que le mot vengeance disparaissait brusquement de son esprit, laissant un écho silencieux sur son passage. Dans la pièce qui dégageait des relents nauséeux, il ne restait qu'elle et ce corps calciné. Elle tituba jusqu'au cadavre et se laissa tomber à côté, con corps secoué de tremblement incontrôlables et ses yeux comme fous. Il lui sembla entendre du bruit de l'autre côté de la porte, comme une voix qui l'appelait, mais rien de tout cela ne l'atteignait. Ce n'était plus Lana Madfool qui reposait devant elle, c'était sa soeur jumelle, morte dans les mêmes circonstances, devant ses yeux, dévorée par les flammes, sans qu'elle ne puisse rien faire. Avec les mêmes cris, les mêmes supplications, le même regard désespéré qui la hantaient chaque nuit. Zougui se prit la tête entre ses mains, des gémissements s'échappant de son corps. C'était sa faute. Une fois de plus. Combien de fois, que ce soit en rêve ou non, laisserait-elle mourir sa soeur, la moitié d'elle-même, juste devant elle ? Combien de fois aurait-elle encore à endurer cette culpabilité qui la rongeait jusqu'au plus profond de son être ?
    Le décor tournait autour d'elle, un brouillard blanc envahissait son esprit. Elle n'arrivait plus à penser, elle ne soutenait plus ses mouvements. Elle voulait simplement lâcher prise. Que tout cela s'arrête.
    Zougui s'effondra au sol, évanouie//


Couleurs utilisées dans ce message : indigo
Ancien(ne)

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 16 Nov 2011, 14:44  Répondre en citant

// Finalement le fantôme avai réussi à obtenir ce qu'il voulait :
la vengeance. Oui, rien que ça ! Se venger ! Tout ceux qui lui avaient fait du mal ou qui n'avaient même pas bougé le petit doigt pour lui venir en aide étaient désormais à leur juste place : en enfer. Et, cerise sur le gâteau, cela s'était fait dans d’atroce souffrance, du moins pour la plupart. Quelle joie cela avait été de les voir se tordre de douleur, de les voir le supplier d'arrêter, de les voir agoniser; quelle joie cela avait été de les faire mal..
Haha, la roue tourne.

A présent qu'il était vengé, il pouvait s'en aller. Néanmoins, il lui restait une dernière chose à accomplir avant de partir : ne laisser aucun témoin de ce qui s'était passé. Aucune trace. Aucun signe. Aucune goute de sang. Rien.
Et pour cela, il allait avoir besoin de l'aide de deux autres personnes : celles grâce à qui il avait pu retrouver ses victimes.

Et il savait déjà lesquelles ! C'est d'un pas lent et avec un sourire narquois et diabolique sur le visage translucide que le fantôme se dirigea vers la bibliothèque. Elles dormaient, quel beau spectacle ! Parfait ! Elles étaient très vulnérables, comme ceci. Tout à coup, tout paraissait beaucoup plus simple. Il se jeta sur elles et son entité se sépara en deux et pénétra en même temps à l'intérieur des jeunes femmes. Ces dernières qui n'étaient autre que Leicka, une jeune Serpentard et Knox, une Préfète Blaireau, tentèrent, comme tous les autres, de le combattre, elles poussaient des gémissements, ne comprenant pas ce qu'il se passait, mais cela était peine perdue. Il avait gagné en puissance ce soir et il comptait bien terminé ce qu'il avait commencé. Et ceci, toujours en puissance bien entendu.

Il fit donc avancer, avec plus ou moins de chance, la Serpentard et la Poufsouffle. La première se prit les pieds dans la cape qu'elle portait et tomba lourdement sur ses genoux, stagna à terre un petit instant et se releva, ne maîtrisant pas tout à fait ses pas. Quant à la seconde, ce fut les escaliers qui lui jouèrent des tours, elle s'était écrasée à plusieurs reprises au sol après avoir fait un pas de travers sur les grandes marches du château.

*Pas évident de diriger deux corps en même temps.*

Les deux jeunes élèves allèrent chercher chacun des ex-possédés et les portèrent jusqu'à la tour d'Astronomie. Ils étaient tous inconscients. Et leurs mains, leurs corps, leur esprit étaient à jamais souillés par le sang et l'odeur appétissante du meurtre.
Elles continuaient d'essayer de s’échapper de l'emprise du fantôme, se battaient de toute leur force, tentèrent même de s’assommer l'une l'autre mais rien ni fit... Le Spectre-dont-le-nom-était-inconnu-et-dont-la-ruse-était-grande se montrait extrêmement plus fort cette nuit.

Quand le dernier corps fut déposé en haut de la tour, le fantôme en fut très content, cela n'avait pas été facile. Mais à présent, la fin de tout cela était proche. Il fit reprendre aux filles chaque corps inanimé et les balança dans le vide. Leicka et Knox durent regarder chaque corps s'écraser en bas de la tour dans un bruit sourd et horrifiant.
Morts.
Un rire aigu sortit de la bouche des jeunes femmes et elles s'approchèrent du vide et s'abaissèrent afin de mieux voir les corps ensanglantés giser au sol. Un des corps avait le crâne explosé, un autre avait été transpercé par un objet inconnu, un autre encore n'avait pas de jambe. La Poufsouffle aperçut une petite goutte de sang au rebord et passa son doigt dessus pour ensuite le mettre dans sa bouche.

- Ca a un goût délicieux de...

- Vengeance ?

Un autre rire éclata dans la nuit sombre et brumeuse.
Quand le fantôme eut terminé sa basse besogne, il fit monter les deux jeunes filles sur le parapet puis les fit basculer dans le vide avant de lâcher prise et de quitter les corps chutant dans le vide..

Leicka se mit alors à hurler, elle voyait le sol se rapprocher d'elle, enfin plutôt l'amoncellement de corps qu'elles avaient dû jeter... elle voyait le mélange de sang, d'os éclaté, de vêtements déchirés... La Poufsouffle, elle, écarquilla les yeux et poussa un cri horrible, se sentant de plus en plus proche de la terre marquée par la Mort.

Et alors qu'elles n'étaient plus qu'à une seconde de leur mort ...


Leicka et Knox se réveillèrent dans la bibliothèque, les yeux comme fous, le souffle roque et des tremblement dans tout le corps. Leur visage était affolé, épouvanté, craintif, blafard, exsangue, cireux & crayeux. La Préfète s'était réveillée tellement apeurée qu'elle tomba de sa chaise et reposa sur la moquette de la bibliothèque, le souffle saccadé. Elle n'osait pas ouvrir ses yeux. Elle entendit une voix paniquée et plaqua ses mains contre son visage. //

- Ce... c'était quoi tout ça ?! C'était... ! Je... tu étais dans mon rêve... j'étais possédée et je... tuais plusieurs élèves... et je... après je... tu.. t'as... tué ! C'est lui ! Le fantôme... de la soirée ! Il a.. Oh nooooooon, j'ai... on a... Non c'était... quelle horrible cauchemar !

// Après plusieurs minutes de silence, la Préfète balança, d'une voix frêle et cassée : //

- J'ai tué ? Non.. non, non, non, c'était un cauchemar.. juste ça... parce que je... je peux pas, enfin ! Merlin, comment... comment tu veux que je tue ?! Emy. // dit-elle en comptant sur ses doigts. // Amarel. Arsenic. Zougui. Harry. Et..

// Très rapidement les deux jeunes femmes se précipitèrent dans le couloir - après s'être mutuellement regardées par un coup d'oeil qui voulait dire 'NON NON NON PAS CA !' - et s'aggripèrent à une fenêtre d'où était visible la Tour d'Astronomie, mais aucun cadavre ne s'y trouvait. Aucun corps ! Pas de sang ! Pas de trace de fantôme ! En fait, il n'y avait aucun bruit dans le château. Et la temperature était... banale. Le brouillard ? On n'en voyait pas. Un soulagement sans nom les prirent. Quel cauchemar ! Merlin, ca avait l'air si réel !

Alors qu'elles se dirigeaient vers la bibliothèque pour y reprendre leurs affaires, ramasser les parchemins, nettoyer l'encre - tout ceci en silence puisqu'aucun mot ne sortait de leur bouche - non, loin de là, trois elfes tappaient la discute. Mimbor était très content de la soirée, il couina étrangement mais ce bruit ressemblait assez à un rire atroce. Il avait vu sa Madame et l'autre Mademe s'effondrer de sommeil grâce aux produits qu'il avait mis dans leur nourriture. Iniga, elle, le regardait d'un air sévère. Certes, on était la nuit d'Halloween, mais ce n'était pas une raison pour faire avaler des produits hallucinogènes à des étudiants non consentants, surtout aux organisatrices de la soirée à qui il avait filer bon nombres de ces produits (sans qu'elles le sachent, bien entendu). Quand à Yonack, comme à son habitude, il n'avait rien compris à ce qui venait de se produire mais plaisantait de bon coeur en lançant un regard admiratif à Mimbor de temps en temps. //

- ... même si c'était drôle, Iniga pense que ce que vous avez fait est très méchant. Si les Maîtres l'apprenaient, ils nous étr...

- Mimbor n'a pas peur des Maîtres. D'ailleurs, ils ne pourront jamais le savoir parce que Mimbor vous oblige à vous taire et si...

- Yonack a été très surpris en entendant Madame Knox et Madame Leicka crier. Yonack a même sursauter mais il est vrai que Yonack s'est beaucoup amusé ! Oh oui, beaucoup !

Un cri colérique et assourdissant retentit alors et le visage des elfes se crispa, les hideuses créatures se jétèrent à terre et une jeune femme s'approcha, attrapa une des bêtes par le haillon et le tri....



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