Hiboux Nomade Notes
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[Spécial Noël] Le cadeau surprise du Père Noël

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Joueuse


Messages : 3745
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année
MessageDate du message: Lun. 02 Jan 2012, 23:00  Répondre en citant

    - Écoutez donc l'idiot en T-Shirt ! C'est le Père Noël ! Aurais-tu les chocottes Prince ?

    // Fallait forcément qu'elle se la ramène, elle. Non mais elle l'avait trouvé où son badge de préfère ?? Dans un kinder surprise acheté dans un supermarché moldu ? Sûrement... ça devait même être forcément le cas. C'était... Amarel ne trouvait même plus ses mots. Le Père Noël… franchement… comme s’il existait, ce vieux guignol au bonnet rouge, et à la barbe blanche, avec ces « ho ho ho » à se prendre un Avada Kedavra dans la figure… C’était un conte pour moldu, Amarel ne cessait de le répéter aux petits Serpentard, des premières années principalement, qui se posaient des questions à côté de lui. C’était étrange comme il pouvait ne pas être aimé au niveau des 4, 5, 6 et 7ème année de Poudlard, et comme il pouvait être une sorte de figure paternelle pour les plus jeunes de sa maison. Une telle différence… C’était assez amusant. Sauf que là, les premières années de Serpentard étaient un peu trop collant, et allaient commencer à l’agacer. Amarel était de plus en plus irritable en ce moment, les Serpentard ne l’avaient d’un peu beaucoup vu ces derniers temps. On ne comptait plus le nombre de retenues données. Mais là n’était pas le sujet du moment. Parce que le concierge venait d’arriver, et avec lui ses soucis. Amarel poussa du coude un première année un peu trop près de lui à son goût, ce qui le fit arriver aux premières loges pour la remontrance du Concierge qui attaqua July d’un même temps. Bien fait. Amarel était vexé que sa petite amie, maintenant que tout le monde le savait (c’était un secret, c’était donc normal) il pouvait le penser tranquille, ose le mettre en porte à faux. C’était tout bonnement inconcevable, ridicule, infantile, stupide, gamin, immature, agaçant, pathétique, Gryffondor, énervant, embêtant… Et la liste des adjectifs auxquels pensait Amarel était bien plus longue encore. Ses pupilles s’affinèrent. Ses poings se serrèrent. Le concierge partit. Ses lèvres saignèrent d’être mordues. Ses yeux se plissèrent. Amarel ignora July.

    Les élèves de Poudlard, qui avaient vu en même temps que le concierge, ce que contenaient les sacs, s’en étaient approchés, intrigués et curieux, et étaient à présent de plus en plus téméraires. Bien peu à vrai dire semblaient effrayés par les craquements, les gloussements, les jappements qu’émettaient ce qui ressemblaient à des œufs d’animaux. Une arche de Noé qui avait fait naufrage ? Ou un transport d’œufs de dragon qui avait été détourné par les nuages de neige, la brume et tous les aléas des hivers rigoureux de la région ? Personne à dire vrai de pouvait le savoir, hormis celui qui conduisait ce traîneau qui avait brièvement scintillé dans le ciel.

    Amarel avait croisé les bras contre la poitrine, surveillant de cette manière le troupeau d’élèves ; le terme troupeau convenait à merveille… il décrivait le chaos qui régnait, la cohue, la folie… la bêtise aussi qui animait le groupe d’élèves de tous les âges qui se jetaient sur les œufs, parfois avec une certaine retenue, d’autres avec l’impulsivité et l’innocence que les caractérisaient, eux et leur jeune âge. L’ombre d’un sourire d’amusement apparut sur les lèvres du Préfet de Poudlard. Tant que rien de grave ne se produisait… tout allait bien. D’autant plus que le concierge n’avait pas repéré de menace… tout allait pour le mieux. Un léger soupir se faufila dans l’impassibilité d’Amarel qui fit disparaître le sourire naissant. Il n’était pas un gouffre de glace pour rien, et il avait une réputation à tenir. Un faible tiraillement à sa droite détacha son attention des élèves. Un petit de sa maison tirait sur sa robe, comme s’il hésitait à se montrer davantage. //

    - A… Am… Monsieur Prince ?

    - Quoi.

    - On se demandait si on pouvait…

    // Amarel hocha la tête, s’apercevant au passage que le Serpentard n’était pas seul. Ils étaient nombreux derrière à attendre visiblement avec une impatience contenue difficilement, qu’il leur donne l’autorisation. Le Préfet était étonné que son avis compte autant pour les plus jeunes. Il ne savait pas qu’il avait autant de… qu’il était aussi bien considéré. Ca faisait plaisir. Ca lui faisait plaisir. Presque autant que les premières années de Serpentard qui, en essayant de garder une certaine attitude à l’Amarel, se précipitaient vers les œufs multicolores. Un pincement au cœur, Amarel contempla cette scène. Des souvenirs… des souvenirs insidieux qui tentaient de refaire surface. Le Préfet sentit le mal de tête poindre, comme souvent lorsqu’il sentait les souvenirs se battre pour exister, mais pour la première fois depuis la mort de ses parents, il ne lutta pas. Amarel ne savait pas si c’était la neige qui tombait sur ses bras dénudés, si c’étaient ses lunettes de soleil qui lui renvoyaient des sourires, des éclats de rire, des pommettes rougies par le froid et les joies, mais il n’avait pas envie de lutter pour réveiller ou renvoyer dormir les souvenirs qui s’agitaient. Noël approchait. Le feu brûlait dans la cheminée du Manoir, et les elfes sautillaient, transplanaient de partout, excités à l’idée d’être punis ou félicités par les maîtres. Au milieu de tout ça, il y avait un petit enfant aux cheveux noirs, aux joues rougies par le froid et la joie, qui sautillait, trépignait, en passant et repassant devant un haut sapin orné de friandises et de décorations. Des flocons fondaient encore dans les mailles de son pull et ses yeux noirs étaient peut être graves, mais il était heureux. Il avait passé la journée dehors à jouer avec… Amarel sentit comme une pointe de douleur lui transpercer le crâne et le sortir de ses souvenirs de Noël. Il avait toujours aimé cette période, comme tous les enfants. Mais il ne s’était pas accordé la faiblesse d’y repenser depuis… depuis… plusieurs années. Un soupir, las cette fois, acheva d’effacer un peu la magie de cet instant unique. Les élèves commençaient (enfin) à se disperser et Amarel songea à faire de même, sans un regard pour les œufs qui restaient sans propriétaires. Sans un regard pour… Non. Quelque chose frôla son pied. Le regard d’Amarel croisa celui d’un blondinet emmitouflé dans son écharpe rouge, et ce fut tout. //

    - Qu'est ce que c'est que...

    // L’objet était gris uniforme, et le Serpentard se demanda si ce n’était pas qu’un simple caillou. Pourtant… il s’agitait. Tremblait. Et Amarel hésita franchement à le jeter par terre et à rentrer au château. Mais quelque chose le retenait à ce petit œuf. Un souvenir. Celui qu’il avait eu un peu plus tôt à dire vrai. Le bruit du feu de cheminée résonnait à ses oreilles. Le craquement de la bûche dans le foyer… Le craquement de l’œuf. Les cris enthousiastes d’un enfant heureux. Les jappements d’un nouvel être qui vient au monde. Amarel sentit quelque chose de chaud s’agiter entre ses doigts et il baissa ses yeux qu’il gardait jusque là fixés sur la forêt interdite, sur l’œuf. Ce qu’il restait de l’œuf. Un pincement au cœur, et l’ombre d’un sourire aux lèvres, Amarel ôta les débris qui restaient accrochés au poil de l’animal. Il ne savait pas du tout ce que c’était. Bon, il était vrai qu’il n’avait pas pris l’option de soins aux créatures magiques aussi. Ce n’était pas non plus comme s’il s’y intéressait. Mais… il ne connaissait pas cette espèce. Un chien ? Peut être. Mais ce gris… ce gris anthracite qui le faisait trembler rien qu’en le fixant. C’était le gris des yeux de son père. Le gris qui vous transperçait de fierté ou de honte, selon les occasions. Le Gris, le gris qui pouvait faire bondir votre cœur de joie. Amarel, anxieux, honteux presque d’être troublé, se retira dans un coin peu fréquenté du Parc. Partout il pouvait voir tous les sortes d’animaux qui existaient au monde. Certains même avaient éclos seuls. D’autres attendaient encore… La petite boule de poil s’agita dans les mains d’Amarel qui s’accroupit, ayant trouvé un endroit tranquille. Il la posa dans la neige, certain que les longs poils qui étaient déjà rudes de l’animal le protègeraient du froid. Ce fut en le voyant quelques pas prudents sur la neige qu’Amarel reconnut l’espèce magique. Le Husky des Glaces boréales. Une espèce en voie de disparition qui habitait principalement les zones arctiques, le haut des pays scandinaves et… son domaine de Norvège. Amarel tendit un doigt, et le petit chien le lui mordilla. Les Huskys des Glaces Boréales étaient presque comme tous les animaux magiques : une croissance et une longévité exceptionnelles, une fidélité incomparable et une intelligence particulière. Mais ils avaient autre chose. La plupart de ces chiens du Grand Nord savaient. On disait du moins qu’ils Savaient. Ils savaient quand « leur » humain était triste, heureux, troublé. Ils le savaient, et le montraient par la couleur de leurs yeux. Incroyables chasseurs, ils étaient faits pour le froid et la neige. Et leurs poils… Ils étaient si fins que parfois on les mêlait aux fils qui composaient les capes pour les alléger davantage, tout en gardant une capacité à retransmettre la chaleur. Amarel laissa ses doigts jouer avec le pelage du petit être gris aux yeux ternes. Il n’était lié à aucun humain pour le moment. Amarel songea aux Huskys des Glaces qui naguère habitaient le manoir Prince. Ils devaient avoir recouvrés leur liberté à la mort de Gaétan. C’était plus que logique. Un Husky n’était fidèle qu’à un maître à la foi. Et ce n’était pas du tout héréditaire. Que Gaétan soit parvenu à être le maître de quinze de ces animaux étaient un exploit.

    Amarel contemplait le petit animal. Il n’avait pas de nom pour celui qui lui rappelait la Norvège et son enfance. Il ne voulait pas lui en donner un, car l’Husky n’avait pas choisi. Pourtant… Au même moment qu’Amarel murmurait aux flocons quelques mots de norvégien, le chiot lui mordilla l’index jusqu’au sang. Amarel ne cria pas. Ce n’était pas la peine. Mais il observa, fasciné une gouttelette de son sang couler entre les poils du chien, entre ses oreilles. Le rouge sombre se mêla au gris, formant une étrange tache. Le Préfet de Serpentard ne toucha pas l’animal. C’était inutile. Håp daggry était son chien désormais. Un lien entre le maître et l’animal s’était forgé. Un lien fondé sur l’espoir, sur l’amitié. Sur ce qu’Amarel se refusait de peur de le perdre. Håp daggry. L’espoir de l’aube en norvégien. Le Serpentard écarta de son esprit, pour une fois, tous les problèmes que comportait un tel engagement. A vie, il allait devoir se soucier du sort d’ Håp daggry, à vie il allait devoir partager ce qu’il aura avec l’animal. C’était une relation de confiance. Et Håp n’allait pas aimer le climat anglais qui déplaisait déjà tant au Préfet. Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Amarel se demanda un bref instant, en contemplant l’animal insouciant jouer dans la neige, si, dans le ciel, le Père Noël n’existait pas un peu. Avant de refouler cette idée saugrenue au fin fond de lui-même. Entre hériter d’un animal extrêmement rare et commencer à croire à des histoires moldues, franchement il y avait un monde. Il y avait une nette différence entre avoir un Husky des Glaces Boréales et être stupide. En fait, l’un excluait l’autre.

    Amarel ressortit son livre de Runes. Espérons que le ménage allait être vite fait. //


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July Andrews

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 08 Jan 2012, 23:06  Répondre en citant

    - Tu devrais ouvrir tes yeux avant de parler. Personne n'est tombé. Vous les Gryffondor, vous ne perdez jamais une occasion de plastronner, à ce que je vois.

    - Et vous les Serpentards vous ne perdez jamais une occasion de péter plus haut que votre derrière, crétin.

    // Vexée July s'en alla à l'opposé de Crétinenpuissance qui avait profité de l'arrivée du concierge pour partir, quel lâche. Elle ignora aussi le concierge qui s'était ramené en lui ordonnant de retourner à sa place. Non mais elle allait quand même pas se faire diriger par un vieux croûton ! Et de plus, elle ignora le fait d'avoir été ignoré par son futur ex-petit ami, enfin futur... Faudrait qu'ils aient l'occasion d'avoir une discussion sérieuse à laquelle July en profiterait pour faire baver Amarel sur le fait qu'il ne lui avait pas été fidèle.

    Après avoir hurlé quelque chose qui ressemblait à un autre ordre, le concierge remonta sa longue remontée vers le château. Les élèves s'étaient rapprochés des sacs, ils étaient plus ou moins effrayés par ce qu'il y avait dedans et les étranges bruits que faisaient ces fameux sacs. July s'approcha d'un sac rouge et or, il contenait un œuf plus petit que les autres. L’œuf, d'une jolie couleur pourpre, était chaud, quand les doigts de July se posa sur la coquille, la réaction ne se fit pas attendre. L’œuf se craquela et un petit cri aigu déchira les tympans de July qui se protégea les oreilles faisant alors tomber l’œuf qui se brisa. Une petite boule de poils, d'une couleur rose, en sorti en grelotant et poussant des petits cris aigus. //

    - Hé ! Coucou toi ! Oh ! Mais... Mais tu es... Un boursouflet ! Comment ? Comment ont-ils su que j'en voulais un ? Tu dois avoir froid... Et faim ! Viens je te ramène au château !

    // Elle regarda autour d'elle, apparemment chaque personne présente avait eu un animal. Et bien ! Elle aperçut Luke au loin qui jouait... Avec un petit singe, charmant ! Il représentait exactement les trais de son caractère. Mmh oui, tout se passerait bien elle pouvait les laisser se débrouiller et remonter au château. Elle débuta donc sa folle course contre le froid pour réchauffer le petit être qu'elle tenait fort dans ses bras. //

    - Mmh j'ai déjà un petit chat très gentil qui s'appelle Kuppuru, je suis certain qu'il voudra jouer avec toi... Comment vais-je t'appeler d'ailleurs ? Aïko ? Oui c'est très bien Aïko ! Tu aimes ?

    // Le boursouflet rose émis un petit cri, signe qu'il approuvait ce nom. July quant à elle le dorlota et le câlina comme elle le put. Qui crut un jour qu'elle aurait l'honneur de s'occuper d'une création de W&W ?
    Ses idoles, Fred et George Weasley ? Ah ! Voici un grand honneur ! Aïko avait l'air d'apprécier sa maîtresse puisqu'il s'était mis à chanter des petites chansons (à sa manière) pour lui montrer sa joie. Mais alors qu'elle remontait, elle aperçut au loin, l'héritier Prince qui "étudiait" avec une petite boule de poils grise à ses pieds. Arf ! Pas moyen de l'éviter avec le chemin qu'elle avait décidé de prendre... Zut et re zut ! Bon tant pis elle assumerait. Mais Aïko lui, en avait décidé autrement ! Il avait sauté des bras de July pour rejoindre l'animal gris. Et re re zut ! Plus le choix maintenant ! //

    - Aïko ! Viens ici ! T'es quand même moins mignon quand tu désobéis ! Reviens !


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