Hiboux Nomade Notes
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Infirmerie

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Miss RP

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MessageDate du message: Mer. 24 Fév 2010, 00:33  Répondre en citant

Infirmerie



    // Il n’est pas rare de croiser un élève malade ou blessé dans les couloirs du château, couvert de bleus ou de tâches de sang, qui résultent d’une maladresse malencontreuse ou d’un combat barbare. En général, vous le verrez gravir les hautes marches des escaliers, non sans peine, qui mènent au quatrième étage, où se trouve l’infirmerie.

    C’est un endroit où le calme est exigé, pour ne pas troubler la quiétude des souffrants, allongés sur un lit, emmitouflés sous des draps blancs. Les rideaux de velours bleus sont la plupart du temps tirés, surtout lors des jours de grand soleil, où la chaleur réchauffe les murs de pierres grises salies par le temps. Les grandes fenêtres apportent la lumière, ouvertes sur le parc et le lac noir, visibles selon l’endroit où vous vous trouvez. Nuit et jour, Ashley Dawon*, l'infirmière, prodigue les soins nécessaires à la guérison des valétudinaires, pour satisfaire également leurs envies, qui mèneront à un rétablissement certain.

    Ashley, toujours énergique même en période d'achalandage lorsque des cernes viennent troubler son petit visage jovial, est aussi disponible si vous avez besoin de conseils médicaux de tous genres. Elle restera muette comme une carpe si on lui pose des questions à propos de vous. Bien que maladroite, elle est devenue experte du secret professionnel.

    Les élèves vont et viennent en ces lieux, certains prennent des nouvelles de leurs camarades, d’autre leur apportent de quoi égayer leurs journées ennuyeuses, d’autres encore, les moins proches, amènent les cours manqués. Le quotidien à l’infirmerie n’est pas des plus festifs et quelques attentions sont toujours les bienvenues. //


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Joueuse


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MessageDate du message: Mer. 22 Déc 2010, 16:17  Répondre en citant

// Amarel avait du mal à respirer. Une large plaie barrait son torse, assez profondément, résultat d'une rencontre plutôt musclée avec un hippogriffe mal luné. Pourtant, la journée avait fichtrement bien commencée. Amarel avait prévu de s'entraîner aux arts martiaux, dans la forêt interdite bien sûr et c'était pour ce faire levé dès potron-minet et avait rejoindre plus discret qu'une ombre le hall d'entrée. Là, il avait esquivé le concierge, un serdaigle perdu et avait atteint avec succès la porte d'entrée de Poudlard. Malheureusement, il avait oublié quelque chose de fondamental et s'en était souvenu une fois devant la Forêt: les Cinquièmes années étudiaient les Hippogriffes, belles créatures qui n'aimaient guère être dérangées dans leur sommeil. Un coup de patte et Amarel s'était retrouvé à l'infirmerie, devant une infirmière plus qu'en colère et dans un état proche du coma. Merveilleux. Le souffle court, Amarel tenta de se redresser sous le regard noir de sa geôlière. //

- Non mais vous êtes fou !! Un peu plus profond et votre blessure aurait été irréparable ! Arrêtez de bouger Prince !

// Amarel s'immobilisa. irréparable ? Mais, la magie pouvait tout guérir non ? Amarel voyait désormais de petites étoiles qui voltigeaient dans la pièce. Mauvais signe ca. La dernière fois qu'il avait vu de telles illuminations c'était lorsque les policiers norvégiens lui avaient appris l'assassinat de ses parents; Il s'était évanoui juste après.

L'infirmière cependant du s'apercevoir qu'il allait tourner de l'oeil sous peu. Elle le força à boire une potion réellement immonde qu'il se retenu de cracher. Un bruissement à sa droite fit alors tourner la tête d'Amarel. Une autre élève était à l'infirmerie, mais debout elle. Elle devait surement rendre visite à quelqu'un. Sympa. //


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Knox

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 22 Déc 2010, 18:10  Répondre en citant

// La jeune préfète marchait rapidement dans les couloirs du château de Poudlard. Son insigne sur la poitrine, sa baguette dans une poche, elle tenait dans une main un petit objet jaune et luisant tacheté de rouge. Elle semblait exacerbée, irritée et tellement mécontente qu'elle bouscula, accidentellement ou pas, un jeune élève qui tomba à terre. Sans même s'excuser ou se retourner, elle continua sa route. Elle arriva au quatrième étage et entra dans une pièce lumineuse : l'infirmerie. C'était un endroit calme, quelques élèves étaient couchés sur des lits, emmitouflés sous des draps blancs. Après être entrée dans la grande pièce, elle s’avança alors vers un lit où était couchée une jeune fille. Cette dernière était dans un piteux état, son visage était recouvert de pustules d'un colori vert argenté et elle poussait par moment quelques faibles gémissements. Répugnée par ce spectacle, Evenglaw se tourna vers la petite table qui était disposée à côté de la jeune malade. Elle saignait, encore. Relevant la tête, elle aperçut un petit tissu blanc posé sur la table qu'elle s'empressa de prendre et de placer sous son nez. Une jeune femme vêtue de blanc s'avança vers elle et lui parla d'une voix calme : //

- Mademoiselle Evenglaw ? Vous êtes venue rendre visite à Mademoiselle Lauzan ? C'est affable de votre... Merlin, qu'avez vous là ?!

- Vous avez mis du temps à remarquer, dis donc ! Je saigne, ça ne se voit pas ?!

// Offensée, l'infirmière Ashley Dawon ignora la dernière parole de la jeune préfète et alla poser un morceau de tissu imbibé sur le front de la malade qui devait donc s'appeler Lauzan. Le tissu que Knox appuyait contre son nez était à présent rouge de sang. Elle s'approcha du lit de Lauzan et montra à Ashley Dawon l'objet qu'elle tenait dans sa main. C'était une clochette. //

- Un pauvre crétin m'a attaquée. J'ai reçu ceci. Voyez vous même le résultat. Un Gryffondor, il me semble. En voyant mon insigne, l'élève a eu peur. Cette maudite clochette m'a fait atrocement mal !

- Qu'est t-il arrivé à l'élève ?

// Ashley Dawon semblait bien plus soucieuse du sort de l'élève que de celui de la Poufsouffle. Knox ria. //

- Ce n'est pas votre affaire. Donnez moi donc quelque chose pour arrêter ce saignement, c'est pénible.

// Dawon marmonna quelques bribes de mots peu crédibles et s'en alla de son côté. La jeune Poufsouffle en profita pour observer plus distinctement les élèves qui étaient couchés sur les lits mais un seul visage lui sauta aux yeux. Elle connaissait bien ce visage là. C'était celui d'un autre préfet. Prince. Amarel Prince. Et celui-ci aussi l'observait. //


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Joueuse


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Poudlard : 7e année
MessageDate du message: Mer. 22 Déc 2010, 20:39  Répondre en citant

// Amarel observait sans gêne, la préfète qui se trouvait à côté de lui. Une Poufsouffle du nom charmant d'Evenglaw se souvenait il. Parfait. Il ne l'aimait pas. D'ailleurs, il n'aimait pas grand monde. Amarel ferma les yeux sous la douleur alors qu'il tentait encore une fois de se redressait. Il détestait être en position de faiblesse. Ses parents l'avaient été une seconde, et ils l'avaient payé très cher. Enfin, lui surtout l'avait payé cher, ses six dernières années.

Dardant ses yeux onyx dans ceux de Knox, Amarel eut un sourire moqueur. Alors la blaireaute saignait du nez ? Œuvre d'un gryffondor en plus... Les jaune et noir n'étaient vraiment pas plus malins que les rouge et or. De toute manière, rares étaient les personnes qui trouvaient grâce aux yeux d'Amarel pour qui le monde avait perdu de sa couleur lors de sa dixième année. Le meurtre de ses parents hantait encore ses rêves et ses jours, l'empêchant d'aller de l'avant. Amarel repoussa les sombres pensées qui teintaient de noir son quotidien par ce qu'il savait faire de mieux, en dehors des potions et de la métamorphose: la méchanceté. //

- Alors Even-ugly, un Gryffondor a tenté de te rendre un peu plus... pretty ? Y'a du boulot mais à ce que je vois il t'a bien arrangé.

// La voix, traînante, d'Amarel en avait irrité bien plus d'un, y compris ses professeurs. Cherchant avec discrétion sa baguette dans sa poche, Amarel rajouta : //

- En même temps, il ne pouvait que faire mieux...

// L'infirmière était occupée avec une deuxième année de Gryffondor, le torse bandé d'Amarel ne pouvant pour le moment être soigné par magie ou par potion. A la blessure, grave, s'ajoutait l'allergie que présentait Amarel au bézoard, unique ingrédient qui, outre sa caractéristique anti-poison, était présent dans un bon nombre de potions de soin pour blessures graves. Pour le moment il n'y avait strictement rien à faire.

Avec le dédain dont il était capable, Amarel ignora un instant Knox pour faire venir à lui, avec un murmure puisque les informulés n'étaient pas son fort, une fine statuette de cristal en forme de dragon. C'était la seule relique de son enfance qu'il avait conservée, le dragon représentant le patronus de sa mère. Et le sien. Caractéristique de sa famille maternelle, les patronus tous en forme d'un même dragon se transmettait de parents à enfants à son dixième anniversaire par un rituel ancestral et suintant de toutes parts la magie noire; Cette statuette était l'objet auquel Amarel tenait le plus et il ne pouvait se résoudre à s'en détacher. //


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Knox

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mer. 22 Déc 2010, 21:53  Répondre en citant

// La Poufsouffle détourna son regard de celui du Serpentard. Elle n'aimait pas qu'on la regarde. Elle n'aimait pas le regard des autres posé sur elle. Elle n'aimait pas être le centre d'intérêt, c'est tout. Mais elle savait que ce Serpentard l'observait et elle savait aussi qu'il n'allait pas tarder à lui parler. D'après ce qu'elle avait pu voir un instant auparavant, Amarel était entouré d'un bandage, il voulut se redresser mais cet effort semblait être beaucoup trop douloureux, il afficha une petite grimace et abandonna cette idée. Knox jeta le tissu rouge dans une corbeille posée non loin du lit devant lequel elle se trouvait et s'engagea à un trouver un autre jusqu'au retour de Dawon. Celle ci arriva quelques secondes plus tard, tenant dans la main un grand tissu ainsi qu'une petite fiole qui contenait un liquide orange, brillant à la lumière du soleil. Elle lui tendit le flacon, la Poufsouffle l'arracha de sa main et l'ouvrit. //

- Qu'est ce que c'est ? Ça a l'air si.. fétide et répugnant.

- Avalez-le, Mademoiselle. Je vous demanderai ensuite de quitter les lieux, vous perturbez mes patients.

// La jeune préfète parut outragée. Elle ? Perturber les patients ? Jamais. Quelle insulte, quel mensonge, elle n'avait rien fait ! Elle n'avait donc pas l'intention de s'en aller. Elle avança droit vers un lit inoccupé et posa son sac dessus. Elle lança le tissu que l'infirmière lui avait donné sur le lit et s'assit. Elle était face au Serpentard mais ne lui adressa aucun regard. Néanmoins celui ci parla. //

- Alors Even-ugly, un Gryffondor a tenté de te rendre un peu plus... pretty ? Y'a du boulot mais à ce que je vois il t'a bien arrangé.

- La ferme Prince.

// Elle avala avec force le fluide que contenait la fiole et le balança dans la corbeille. Elle remarqua que le préfet avait parlé une seconde fois, cependant elle ne put l'entendre. Elle toucha du bout des doigts son nez pour voir si le saignement avait cessé. C'était le cas. Se relevant, un sourire au lèvre elle lança au garçon : //

- Et toi, Prince ? Je vois que ça te plaît toujours de jouer au méchant bonhomme. Pitoyable. On finit toujours par payer, non ?

// Un sourire moqueur au visage, Knox Evenglaw se tourna vers l'infirmière. Cette dernière l'observait du coin de l'oeil, un regard draconien au visage. //


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Joueuse


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MessageDate du message: Ven. 24 Déc 2010, 13:11  Répondre en citant

// Amarel retint un sourire moqueur. C'est tout ? Il attendait beaucoup mieux en terme de sarcasme de la part de la Poufsouffle... Mais bon Noël n'était pas pour maintenant visiblement. Amarel jeta un coup d'oeil à l'infirmière qui avait tourné la tête, sous entendant qu'il n'avait qu'à se débrouiller tout seul. Parfait, c'était ce qu'il faisait le mieux.

Amarel réfléchit rapidement. Il était en position de faiblesse quant à Knox dont le saignement avait déjà cessé. Elle avait de la chance, elle, elle n'avait pas à attendre les résultats d'examens sanguins et le début d'une cicatrisation à la moldue. M'enfin, ce n'était pas la première fois qu'Amarel était gravement blessé, il avait connu pire l'été ou... Amarel secoua mentalement la tête comme pour ôter ce souvenir de sa mémoire. Il n'avait pas à y penser maintenant. Pas alors qu'il devait répondre pour ne pas montrer sa faiblesse.

Presque instinctivement, Amarel répliqua d'une voix traînante comme si la discussion avec Knox l'embêtait, et c'était d'ailleurs le cas. //

- En effet ça me plaît. Au moins je n'ai pas besoin d'un badge bien astiqué pour être quelqu'un.

// Sa voix devint glaciale en revanche, alors que les cadavres de ses parents se dressaient en fantômes devant lui, lorsqu'il reprit : //

- Et crois moi, Evenglaw, j'ai déjà payé. Pour quelque chose que je n'avais pas fait.

// Le rythme cardiaque d'Amarel s'était accéléré. Personne à Poudlard ne savait qui il était. Personne hormis les Professeurs bien sûr, et encore. Ce n'était pas par honte qu'Amarel le cachait, c'était plus par... pudeur. Il ne voulait pas que quelqu'un sache... Les marques étaient encore présentes sous forme de cicatrices. En pensant à elles, Amarel eut un mouvement réflexe et, comme bien des mangemorts il y a longtemps, porta sa main droite à son bras gauche pour cacher l'immonde cicatrice qui le barrait. Vestige d'une agression. Amarel ferma les yeux un bref instant.

Ne pas y penser. Pas maintenant. Pas devant quelqu'un d'autre. Il s'était juré de ne plus être aussi vulnérable. //


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Arsenic Rosidae

Ancien(ne)





MessageDate du message: Sam. 25 Déc 2010, 17:49  Répondre en citant

// Arsenic venait de quitter la bibliothèque et sa légère altercation avec la Préfète de Serdaigle était déjà sortie de son esprit. Un mal de crâne avait surgi de nulle part et lui faisait un mal de chien. Elle prit le chemin de l'infirmerie et entra. Elle observa les lieux et les personnes qui s'y trouvaient sans aucune pudeur. Elle reconnue Knox Evenglaw et le Préfet vert et argent dont elle avait oublié le nom dans le lot. Elle les fixa un quart de seconde ; ils semblaient en pleine dispute. Elle détourna la tête et chercha des yeux l'infirmière. Celle-ci s'occupait d'une jeune Gryffondor. Bien qu'Arsenic soit capable de patienter des heures en silence sans s'ennuyer, elle n'avait aucune envie de traîner ici. L'odeur qui régnait dans la salle la révulsait. Elle s'approcha donc en tanguant de Ashley Dawon et, sans aucune manière, lui tira la manche. //

- Que... ?

// L'infirmière s'apprêtait à rabrouer la Serpentarde lorsqu'elle remarqua le visage exsangue de sa future patiente. //

- Oh, venez vite vous allonger. Enlevez vos chaussures, Mademoiselle.

// Arsenic s'éxecuta sans prononcer le moindre mot. On aurait cru contempler un ectoplasme tant la jeune femme rousse était pâle et exténuée. Dawon oublia tous les autres élèves et se concentra sur la vert et argent. Cette dernière posa la main sur son front et ne put s'empêcher de lâcher un petit cri étonné. Elle était brûlante. L'infirmière prit sa température à trois reprises, abasourdie. La fièvre erratique fatiguait Arsenic. La Serpentarde dut avaler une potion aux couleurs plus que douteuses, puis fut sommée de se reposer quelques heures dans l'espoir de voir cette migraine disparaître. Peu enthousiaste à l'idée de dormir dans un lieu public, à peine cachée des autres, Arsenic ferma les yeux mais se retint de sombrer dans le sommeil. À la place, elle pensa. Elle se remémora quelques épisodes de son passé, puis, lassée, elle écouta ce qui se passait autour d'elle. Son ouïe était plus qu'exceptionnelle, et des phrases entières lui parvinrent. Cela ne l'amusait en rien d'espionner ses camarades, mais puisqu'elle n'avait rien à faire d'autre autant se servir de ses oreilles. //


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July Andrews

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 27 Déc 2010, 16:43  Répondre en citant

// July Andrews entra dans l'infirmerie, les yeux fatigués, le professeur de Sortilèges & Enchantements venait de la renvoyer de son cours, car elle s'était endormie, la pauvre enfant n'avait pas dormi de la nuit à cause de son allergie. Le professeur Lyvia la renvoya en lui conseillant fortement de faire un tour à la case infirmerie. Passant devant Sandy Brown elle continua son chemin titubant parfois et s'accrochant aux lits pour ne pas tomber. Une fois arrivée derrière elle annonça sa visite avec un grand : //

- ATCHOUUUUUUUUUM !

// L'infirmière sursauta manquant de rater la potion qu'elle était entrain de pressuriser pour une élève. Elle se retourna. //

- Bonjourrr madame ! Le provesseurrr Lyvia m'envoie à l'inviremerie parfe que... ATCHOUUUUM ! Me ssuuis endormie bendant son cours... et que ze n'arrête bas d'étermuer !

- Ah ! Je vois, patientez une minute je vous prie mademoiselle ! Ouh la la ! Que de monde aujourd'hui !!

- Pas de prrrobblèmes ! ATCHOUUUM ! Saleetés de... de grr...graminées ! ACHTOUUUM ! Je dé... déteste cet... te famille de plante ! Je bais de.... debemir narcoleptique si ça continue !

- Ah je regrette mademoiselle, Le principal symptôme de la narcolepsie est la présence quotidienne d'épisodes irrépressibles de sommeil !

-Baah oui ! Zustement ! M'endort tout le temps ! ATCHOUM !

- Allons allons ! Ce n'est qu'une petite allergie ! Les graminées m'avez-vous dit ?

- Boui ! C'est ce que le brov de botanique nous vait étudier en ze moment !

- Asseyez-vous je vous prie, je vais chercher un calmant.

- D'accord... ATCHOUUUM !

// L'infirmière repartit de son côté pour aller chercher quelque chose pour soulager son allergie. Quant à July elle s'assit et sortit son mouchoir. Il ne fallait pas que July reste malade trop longtemps ! Sinon ces gryffons pourraient en profiter et mettre la pagaille en Salle Commune ! //


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Zougui Akane

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 16 Jan 2011, 11:08  Répondre en citant

// Zougui se dirigeait vers l'infirmerie, retenant avec peine une grimace. Après plusieurs jours d'hésitation, elle avait fini par se résoudre à aller en ce lieu qu'elle détestait tant. Elle n'aimait pas l'odeur de la pièce, elle n'aimait pas l'infirmière, et par dessus tout, elle détestait le simple fait de s'avouer en position de faiblesse et de demander de l'aide. Machinalement, elle passa ses doigts sur la partie gauche de son ventre. Depuis quelques jours, sa brûlure la démangeait, et elle avait constaté l'apparition d'étranges points rouges autour de celle-ci. Elle avait froncé les sourcils, incrédule : après tant d'années, c'était impossible qu'elle se soit infectée. Une allergie alors ? Mais à quoi ?
La jeune fille se mordit la lèvre. Elle abhorrait les démangeaisons. Son père lui avait toujours dit "N'essaye pas d'oublier la douleur. Apprécie-là". Une douleur continue, c'était facile. Les démangeaisons... c'était insupportable. Et malgré sa fierté, Zougui savait que c'était inutile de rester les bras croisés à attendre que ça passe. Quelque chose lui disait que ça ne passerait pas tant que le source du problème ne serait pas éradiqué. Sauf qu'elle n'avait aucune idée de ce qui lui arrivait. Lorsqu'elle poussa la porte de l'infirmerie, elle fit un pas dans la pièce avant de refermer doucement la porte derrière elle. Il n'y avait personne à se reposer dans les lits blancs et l'infirmière était seule à son bureau. Celle-ci se leva et se dirigea d'ailleurs vers elle à son entrée. A sa vue, la préfète retint un soupir. //

** Je suis tombée bien bas pour demander de l'aide à quelqu'un comme elle... **

// A entendre ce qui arrivait aux élèves qu'elle soignait, la jeune femme devait vraiment avoir eu son diplôme d'infirmière dans un chocogrenouille. Enfin bref. De toute façon, Zoug' n'avait pas le choix. Elle afficha un sourire poli, simple masque qu'elle prenait lorsqu'elle s'adressait aux adultes, et la salua avant d'annoncer le but de sa visite. //

- Euh... depuis quelques jours, j'ai une ancienne brûlure qui me démange et euh... je sais pas à quoi c'est dû...

// Vraiment, elle n'avait pas l'habitude de raconter ses problèmes et cela devait se faire sentir dans l'hésitation de sa voix. Anticipant la demande de l'infirmière, elle défit les derniers boutons de sa chemise et souleva juste le pan qui recouvrait la brûlure. Celle-ci, contrairement aux autres qui marquaient le corps de la jeune fille, n'avait jamais vraiment cicatrisé, sans doute à cause de la fragilité de la peau à cet endroit-là. Pour le moment, elle était entouré de minuscules points rouges marquant une irritation autour de l'épiderme légèrement boursouflé. L'infirmière fit mine de toucher la blessure mais la préfète se recula brusquement, refermant sa chemise noire. Hors de question. Elle détestait les contacts. Étonnamment, l'infirmière ne fit pas de commentaire et se contenta d'une question. //

- Depuis combien de temps tu as cette brûlure ?

- ... Longtemps.

// Elle n'avait pas envie de donner des détails qui feraient ressurgir de mauvais souvenirs. Cela lui arrivait un peu trop en ce moment, à tel point qu'elle en avait du mal à dormir. Mais ça aussi, c'était hors de question de l'avouer. La jeune femme en face d'elle marmonnait toute seule et elle ne comprit que les mots "irritation", "agent pathogène" et "allergie" pendant qu'elle écrivait des choses sur un papier. //

** Quand vous aurez fini votre roman appelez-moi... **

// L'infirmière termina sa lettre et fouilla dans ses étagères, s'emparant d'un tube de crème. //

- C'est sûrement dû à une allergie mais je ne pas ce qu'il faut ici pour en déterminer la cause. je t'ai préparé une lettre à remettre à l’hôpital Sainte Mangouste.

// Elle voulait qu'elle aille à l’hôpital ? Un frisson parcourut l'échine de la serdaigloise. Si elle croyait qu'elle allait mettre les pieds dans un endroit pareil, elle se mettait le doigts dans le nez. Néanmoins, son sourire de façade suintant l'ironie se dessina à nouveau sur ses lèvres. //

- Bien sûr mentit-elle effrontément en attrapant la lettre que la jeune femme lui tendait et en la rangeant dans la poche de son jean noir.

- En attendant je peux t'appliquer une crème pour soulager les...

- Merci, je vais m'en occuper moi-même la coupa-t-elle d'un ton tranchant.

// Sans se départir de son faux sourire, Zougui s'empara également du tube de crème tandis que l'infirmière, légèrement étonnée et sûrement froissée, retournait à son bureau. La préfète s'assit sur un lit et, ré-ouvrant le bas de sa chemise, commença à appliquer la crème qui avait à la fois une effet doux et froid sur la brûlure. Elle entendit la porte de l'infirmerie se rouvrir mais aussi indifférente qu'à l'accoutumée à ce qui se passait autour d'elle, elle ne prit pas la peine de tourner la tête. //


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Ryo

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 16 Jan 2011, 12:02  Répondre en citant

// Ryô repensait à la veille, à sa seconde rencontre avec le préfet des Serpentard. La soirée avait été un peu mouvementée, car au début, tous deux pris de panique, le préfet avait voulu l'étouffer tandis que Ryô l'avait cogné... aucune des deux réactions n'avait été très intelligente, mais après, ils s'étaient tous les deux calmés, ayant déterminé l'identité de l'un et de l'autre. Ryô s'était senti mal au début, mais... là, il en était ressorti un peu autrement. Le préfet semblait avoir un peu changé, mais il y avait toute cette histoire, aussi... que Ryô se promettait de n'en parler à absolument personne. Pourquoi, il n'en savait rien, il était comme ça.

Il allait donc tout bêtement aujourd'hui partir à la Volière, dans l'espoir d'avoir reçu une réponse à la dernière lettre qu'il avait envoyée, sauf qu'un mouvement vers l'arrière le fit devenir méfiant. Il y avait de l'agitation. Quand il se retourna... : //

- WAH !!!

// Des élèves étaient en train de se lancer des boomerangs qui ne semblaient jamais vouloir tomber, en se lançant des pétards forcément magiques à la figure, provoquant une agitation du tonnerre autour d'eux, mais le problème, ce fut que Ryô fut pris sans trop le vouloir là-dedans. Alors par simple réflexe, il se baissa pour éviter un coup de boomerang, sauf qu'il ne connaissait pas ce genre de chose, alors là qu'il était en train de dire "ouf", il ne perçut pas le boomerang qui lui revint en pleine tête, si fort que cela le fit vaciller, Ryô s’apprêtait à se rattraper sauf que sa main heurta un pétard qui lui explosa dessus, en plus de celui au niveau de son visage, lui faisant définitivement perdre l'équilibre et s'écraser lamentablement.

Après quelques secondes, le temps que ce feu d'artifice cesse, Ryô se releva, un peu brûlé là où les pétards l'avaient atteint. Il avait une sale tête. Il était de très mauvaise humeur, là. Quand il se releva et s'avança vers les trois farceurs dont il n'appréciait pas du tout l'humour, qui reculaient face à son regard noir, Ryô se planta devant eux, droit, les fusillant du regard, d'abord sans rien dire. Les trois se sentirent un peu déstabilisés et bredouillèrent des choses incompréhensibles, et finalement, toujours sans rien dire, d'un geste rapide, Ryô leur flanqua un coup au-dessus de la tête à chacun, en modérant sa force évidemment, voulant se contenter de leur offrir une belle bosse à chacun, et non pas un fracassage de crâne. Au moins, ça avait le mérite d'être clair sur sa façon de penser !

Les écartant du passage, Ryô s'éloigna, voulant continuer son chemin vers la Volière. Mais les ennuis n'étaient pas terminés. Ryô mit un petit moment avant d'atteindre la volière, de mauvaise humeur, il chercha s'il avait reçu quelque chose, que dalle, encore et toujours. Ce qui n'arrangea pas son humeur, qui se fit de plus en plus massacrante.
Alors il quitta la volière, sauf qu'avec ce qui recouvrait le sol... Ryô ne fit pas attention et... glissa, dégringolant les marches de pierre. Une fois arrivé en bas, là, Ryô s'énerva : //

- BAKA FUKUROU !!!

// Ça n'arrangerait pas les choses, mais ça faisait du bien quand ça sortait ! Grognant, Ryô tenta de se relever, sauf qu'un élan de douleur le fit vaciller, du coup, il s'appuya sur le mur, et s'aperçut que cela venait de sa cheville droite. Ryô tenta de la reposer par terre, rien à faire, il ne pouvait pas, ça le faisait grimacer comme pas deux. Ryô s'en serait quand même contenté, de la douleur, du coup, comme un imbécile, il s'appuya dessus pour marcher, supportant l'intense douleur qu'il ressentait, sauf qu'il se rendit compte aussitôt qu'il ne tenait plus dessus, vacillant de nouveau, et se faisant du coup encore plus mal. Mais il ne cria pas, il se garda tout pour lui. Bien que tout ce qu'il ressentait se voyait largement sur son visage. C'était une véritable torture. //

- Kusooo... jura-t-il entre ses dents, oubliant carrément son anglais, tant il s'énervait.

// De toute façon, il s'en fichait, il était seul, face aux gens, là, il reprendrait l'anglais. Mais là, il était suffisamment énervé, alors autant ne pas en rajouter. Ryô se releva, s'aidant des murs, et affronta sa honte de retourner jusqu'au château de cette façon, sur un pied, avec l'appui de tout ce qu'il pouvait trouver. Non, vraiment, aujourd'hui, ce n'était pas son jour.

Ryô désespéra quand il aperçut les marches, une fois dans le château. Heureusement que l'infirmerie était au premier. Mais bon, ça faisait tout de même des marches à monter. Mais ne se laissant pas décourager, Ryô s'accrocha à la rampe et commença à monter, essayant bravement d'ignorer les regards des autres, tant il avait honte. Il était même prêt à répliquer à la moindre réflexion. Et d'une manière pas très sympathique.

ENFIN, après un bon quart d'heure de galère, il arriva enfin devant les portes de l'infirmerie, que Ryô se serait bien passé, laissant ses blessures guérir toutes seules. Mais là, euh... il n'avait pas envie de galérer longtemps, alors il ne perdrait pas son temps ici... du moins, il l'espérait. Avec tous leurs trucs magiques, ils répareraient ça en moins de deux, non ?

Quand il entra, Ryô aperçut une jeune fille assise sur l'un des nombreux lits blancs, qui semblait avoir quelques origines japonaises. Cela le surprit juste UN PEU pendant UNE seconde, tout simplement parce que c'était la première fois qu'il croisait des gens comme ça en Angleterre. Enfin, il n'y prêta pas plus d'attention, et quand l'infirmière s'approcha, Ryô la défia mentalement de lui demander ce qui lui était arrivé. Parce que dans ce cas, il répliquerait bien un "ça se voit pas ??!!!".

Ryô était bien content de s'être blessé sur la cheville droite, et pas la gauche, car c'était la jambe où il n'avait pas l'une de ses immondes cicatrices. Tant mieux. La bonne femme partit chercher ce qu'il fallait, pendant que Ryô, levant les yeux au ciel tout en soupirant tant son humeur était dégradante, il se laissa tomber sur un lit de libre, soufflant enfin de ne plus à avoir à torturer sa cheville en appuyant dessus pour marcher. //


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