Hiboux Nomade Notes
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[Pluie de comètes] Un discours en or

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Auteur Message
Cooper Lawford

Personnage
Non Joueur





MessageDate du message: Ven. 19 Juin 2015, 19:55  Répondre en citant

Un discours en or


// Pour réaliser son discours, Cooper Lawford avait voulu faire cela dans les règles de l'art. Enfermé dans son bureau, au calme, une immense théière et sa petite tasse en fonte à proximité, il s'était installé à son bureau. Il avait commencé par le titre. Enfin... il avait essayé de commencer.

Après moult raturages et une centaine de parchemins roulés en boule, il dut se rendre à l'évidence. Il avait l'angoisse de la page blanche. Cooper Lawford était incapable de décider ce qui serait le mieux pour introduire son discours. Pourtant, toutes ses idées fourmillaient dans sa tête toutes plus géniales les unes que les autres. C'était presque incompréhensible.

Il fit le tour de son bureau et vérifia la disposition des lieux. Il se réinstalla, enfin prêt et après quelques instants, il reposa sa plume. Non, rien ne venait. Il lui fallait une solution.

Dans un éclair de génie, il dévala les escaliers. Puis, enfin arrivé dans la Grande Salle, il la réquisitionna. Les élèves finissaient à peine leur déjeuner. //

- Pour la fête de la pluie de comètes, j'aimerais faire un discours. J'aimerais qu'il soit éloquent et drôle. Mais également étonnant et émouvant ! C’est pour ça que vous allez m'aider ! Je veux que vous soyez inspirés et que vous m'aidiez à montrer au monde que Poudlard est la plus grande, la plus belle, la plus mieux !


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Hillja

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 28 Juin 2015, 18:58  Répondre en citant

// Arsenic engloutissait son déjeuner sans grand entrain — par Merlin ! pourquoi donc les petits pois entassés dans son assiette s'entêtaient-ils à vouloir fuir la pièce de vaisselle en porcelaine dès qu'elle y piquait sa fourchette ? — lorsque les portes de la Grande Salle furent grand ouvertes par un curieux personnage. Une excentricité et une spontanéité communes aux élèves de Gryffondor se dégageaient de chacun de ses mouvements ; autour de la septième année, les voix perdirent en volume tandis que le nouvel arrivant s'avançait vers la table des professeurs. Les chuchotements perdurèrent néanmoins et la jeune Rosidae surprit le mot directeur à plusieurs reprises. Ainsi cet homme d'apparence quelconque trônait en lieu et place de son épicurien prédécesseur. Arsenic essaya tant bien que mal (mais plus mal que bien) de le dénommer : Hooper, Upper, Popper... une interminable kyrielle de mots aux sonorités voisines défila dans son esprit. Son à-côté psychique fut dramatiquement interrompu quand le directeur parla : //

- Pour la fête de la pluie de comètes, j'aimerais faire un discours. J'aimerais qu'il soit éloquent et drôle. Mais également étonnant et émouvant ! C’est pour ça que vous allez m'aider ! Je veux que vous soyez inspirés et que vous m'aidiez à montrer au monde que Poudlard est la plus grande, la plus belle, la plus mieux !

// Si le visage de la Serpentarde demeura impassible, ses pensées, elles, s'envolèrent. La sommité de Poudlard quêtait l'aide de frustes élèves pour un misérable discours ? quelles étaient donc les qualifications de cet homme ? Arsenic transperça sans pitié le dernier légume rond de son repas, lequel se dodelinait à trois pouces de l'assiette. Les dents de la fourchette perforèrent le napperon de la table et fichèrent leur pointe dans le bois dessous. La Vert-et-Argent laissa là le couvert, érigé parmi une purée d'un vert pâteux. Son aversion nouvelle pour le proviseur se dissipa vite ; lui revenait en mémoire le récit fantastique que lui avait conté l'ancien valet de pied de sa famille, avant d'être congédié pour mauvaise conduite : le paltoquet avait décidé qu'il était bienséant de servir du café au terme d'un dîner ! Son service fut court — resta-t-il seulement deux jours ? — mais il avait eu le bon sens, lors d'un après-midi tumultueux, de calmer l'emportement de la petite Arsenic d'alors au grand secours d'une histoire astronomique (oui, la broderie du narrateur est sans faille et sans limite). L'homme, qui craignait les ongles acérés de l'héritière Rosidae haute comme un povrebine posé sur un tabouret cagneux, avait tôt compris que rien ne valait une fable inventée pour tempérer l'enfant.

Depuis, l'enfant en question avait grandi mais se souvenait avec détail de cette histoire abracadabrante à propos d'une pluie de comètes ; elle n'aurait aucun mal à l'insérer dans un discours célébrant cette fête exceptionnelle. Toutefois, la septième année ne put se résoudre à faire ainsi don de son talent d'écrivain (qu'elle croyait !) et se promit de glisser dans son boniment quelque évocation calomnieuse — car c'était là l'une de ses récréations favorites. Elle se leva gauchement, abandonna sa tablée et quitta la Grande Salle d'un pas irrégulier. Elle gagna le cachot de Serpentard et disparut dans son dortoir, sans un regard pour l'elfe de maison inexplicablement enfoncé dans l'un des fauteuils en cuir noir de la pièce commune, une chaussette entre les dents. Arsenic ouvrit un à un les tiroirs de son secrétaire suranné et s'y installa lorsqu'elle eut enfin trouvé de quoi écrire. Sa plume entreprit alors un va-et-vient assuré sur le papier tanné. Bientôt, la jeune femme aux cheveux rouges apposa son nom au bas de son discours — comme l'ultime témoignage de son autolâtrie. Satisfaite, elle lut une dernière fois son écrit, lequel se présentait de la sorte :

    Discours


    Étudiants, Professeurs, Membres du personnel, Autres individus sans fonction définie, Moi-même,

    Il n'est dans la vie d'un sorcier — quel qu'il soit, aucun événement plus prodigieux que celui pour lequel nous sommes réunis en cet instant. Cette pluie de comètes, que nous allons outrageusement célébrer, survient bien trop rarement pour que des témoignages énoncés de vive voix puissent être appréciés — les rares cas reportés insistent du reste fortement sur l'âge antique du conteur et sur ses babillages insensés ; cependant, je me dresse devant vous ce jour avec la ferme intention de briser cette roue de la sénilité !

    Ce discours, plus long qu'un manuel sur l'astragalomancie, mais dont la lecture sera plus brève qu'une rencontre de Quidditch entre les Harpies de Holyhead et les Busards de Heidelberg, se veut la splendide rencontre de l'Histoire et de la légende. Jamais vous n'entendrez récit plus circonstancié que celui-ci, ouvrez donc grand vos oreilles !

    Je passerai outre aux rabâchages — que personne ne comprend de toute façon — de Mademoiselle Carter sur la constitution des comètes, et me contenterai de vous éclairer sur leur grand pouvoir, grâce aux travaux savants et possiblement erronés de feu Tailof Acomet, redécouverts récemment et dont j'ai pris plus ou moins connaissance. Ainsi, tous les trois cent trente ans, des astres caillouteux s'embrasent alors qu'ils traversent notre haut ciel et offrent un spectacle sensationnel à nos yeux.

    Tandis que ses voisins moldus se limitaient à la profération de vœux, le sieur Acomet était bien décidé à étudier de plus près l'énorme rocher qui venait de saccager le magnifique parterre florissant de sa femme — laquelle trépassa sous le coup du choc. Le décès soudain de son épouse retarda son projet de quelques jours ; au terme de son deuil, son désarroi fut d'autant plus grand qu'il découvrit que le rocher herbivore —
    pfit ! — avait disparu ! Tout peiné, le sieur Acomet béait devant le cratère, seul vestige de l'incident, quand une voix malingre le tira de sa triste rêverie.

    Une petite créature, fort laide, venait de le saluer d'un «
    Maîîîîître » et inclinait désormais si bas la tête qu'elle rasait le sol. Vous saisissez, chers auditeurs, peut-être d'ores et déjà le raisonnement qui s'opéra dans le cerveau de Tailof Acomet ! Il déduisit de la situation que ce gros caillou était en réalité un œuf ! — ou peut-être un vaisseau spatial ! Peu importe, les faits étaient là : la créature était venue avec le rocher !

    Le sieur Acomet étudia plusieurs mois durant l'extraterrestre : celui-ci se mouvait comme un vieillard, avait le front plus ridé qu'un bébé, le nez long et pointu, les oreilles démesurées... et il était tout nu. Gêné, l'apprenti chercheur offrit à la créature de quoi se vêtir, laquelle accepta les habits et s'en alla sans demander son reste. À ce point de l'histoire, vous devez avoir compris que notre homme venait de découvrir l'origine des elfes de maison ! Je vous fais d'ailleurs part de cette révélation — jamais corroborée par le Département de contrôle et régulation des créatures magiques du Ministère — en avant-première !

    Que les sceptiques, et les autres aussi, écoutent attentivement la suite : il est certain que la pluie des comètes affecte chacun d'entre nous, de façon plus ou moins désopilante. Il est alors probable que les elfes de maison, tandis qu'ils voyagent tranquillement dans ces astres lumineux, absorbent bonnement la magie des uns et des autres ; ces serviables créatures sont effectivement dotées de pouvoirs puissants, jusque-là supposés innés. Et si... et si elles n'étaient que des
    aspirateurs à magie ? Je vous laisse méditer sur cette hypothèse !

    Il est désormais grand temps d'en venir au point essentiel, c'est-à-dire la fête elle-même ! — oui, ce discours prendra bientôt fin. Comme vous le savez, la pluie de comètes va altérer vos capacités magiques ; il est donc fortement déconseillé d'utiliser sa baguette magique pendant les festivités. Monsieur Billybork a par le passé exprimé son refus de récupérer les morceaux de chair abandonnés derrière eux par des élèves désartibulés, ce regimbement est partagé par l'ensemble du corps professoral, sachez-le. Nous ne serons en rien responsables des conséquences de vos expérimentations anatomiques pour la durée des réjouissances.

    Les préparatifs furent délicats, je tiens donc à remercier tous les élèves qui ont donné du leur pour assurer à cette fête un éclat inouï — vos professeurs, eux, n'avaient guère le choix ; l'école de Poudlard sera bien plus étincelante que n'importe quel astre en feu, je peux vous le garantir !

    Là-dessus, je vous souhaite une merveilleuse fête de la pluie des comètes !
    Arsenic Rosidae
    Le Directeur


La Serpentarde roula son parchemin, le scella d'un bandeau en soie verte et y joignit surérogatoirement une petite note, sur laquelle brillait en lettres argentées : À l'attention de Monsieur Crawford Stanford le Directeur. //


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Joueuse


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MessageDate du message: Lun. 29 Juin 2015, 01:38  Répondre en citant

[RP unique de Sonia Perlia]




// Sonia dégustait un succulent déjeuné. Les cours de la matinée lui avaient donné un appétit d'ogre. Elle avait donc été ravie de voir arriver une salade composée avec de la salade verte, des œufs durs, des morceaux de noix, des tomates et de la mozzarella en entrée. Le plat principal était composé d'un poulet divinement bien rôti avec des pommes de terre qui avaient dorée dans le jus du poulet et des haricots frais. Alors qu'elle entamait son dessert, un chou à la crème caramélisé particulièrement délicieux, le directeur de Poudlard, Cooper Lawford fit son apparition dans la grande salle. //

- Pour la fête de la pluie de comètes, j'aimerais faire un discours. J'aimerais qu'il soit éloquent et drôle. Mais également étonnant et émouvant ! C’est pour ça que vous allez m'aider ! Je veux que vous soyez inspirés et que vous m'aidiez à montrer au monde que Poudlard est la plus grande, la plus belle, la plus mieux !

// L'homme avait reprit son attitude normale, depuis son escapade dans les cuisines, où il avait trouvé Sonia embrassant amoureusement sa nouvelle petite amie, la sublime Iris O'Neil. Elle n'en était d'ailleurs pas mécontente. Cela faisait plus d'une semaine et elle était maintenant certaine de ne pas avoir de problème. Soulagée était le terme le mieux approprié pour décrire ce qu'elle ressentait. Après cette aventure, elle se devait de faire meilleure figure auprès du directeur Lawford. Elle décida donc de lui venir en aide pour la réalisation du discourt. Elle finit son chou avant de se diriger vers la bibliothèque.

Si elle voulait écrire un discourt un minimum potable, elle se devait de se documenter en amont. Elle commença à parcourir la section astronomie pour en apprendre plus sur la pluie de comètes. Elle trouva deux livres qui semblaient intéressant : Les Comètes et leur Histoire ainsi que Les Mouvements des Comètes à Travers les Âges. Elle continua ensuite ses recherches dans la section histoire pour découvrir d'éventuelles anecdotes sur la dernière pluie. Elle mit la main sur un gros livre poussiéreux intitulé Histoires Divers et Variées entre 1500 et 1900.

Cet après-midi là, la jeune fille n'avait pas cours. Elle avait donc tout le loisir d'écrire un discourt. Elle s'assit à une table vide, déposa ses trois livres et sortit un parchemin, un encrier et sa plume. Elle commença à feuilleter les ouvrages, notant sur son parchemin les points qui lui paraissaient les plus importants. Une fois le tout lu, elle avait une pleine page d’éléments déconnectés les uns des autres. Elle n'avait plus qu'à donner un ordre à tout ça et les lier pour en faire un discourt cohérent. //

Chers élèves, cher personnel de Poudlard,

Aujourd’hui est un jour très particulier comme vous le savez tous. En ce jour, nous fêtons la pluie de comètes, un événement rarissime qui peut entrainer des conséquences notables pour nous, les sorciers. C’est pour cette raison que dès mon introduction, j’aimerai prévenir l’ensemble d’entre vous que ce soir, l’utilisation de magie est prohibée pour des raisons de sécurité évidente. Une intensité de magie mal contrôlée pourrait provoquer une catastrophe.

Tous les trois cents ans, nous pouvons observer une pluie de comètes. Ces pluies ne sont pas que belles. Elles transportent avec elle une immense magie. C’est d’ailleurs celle-ci qui permet aux comètes de se mouvoir. Ces énormes cailloux n’avancent pas de manière continue : la magie se dissipe en retombant vers nous, ce qui ralentit la comète. Cette dernière absorbe donc de la magie là où elle la trouve pour avancer à nouveau à un bon rythme. Lorsque cette puissance diminue sur la comète, elle nous est cédée et nous avons plus de pouvoir. Au contraire, lorsque la magie de la comète augmente, elle nous absorbe nos pouvoirs et nous en avons moins. Ce phénomène est si rapide que deux personnes côte à côte peuvent avoir des effets différents. Entre cette absorption et ce dont de magie, il y a une période neutre où rien ne se produit, ni pour la comète, ni pour les sorciers.

A chaque pluie de comètes, des événements ont été relatés. La dernière en date a notamment touché le directeur de la meilleure école de sorcellerie de tous les temps : Poudlard. Je vais vous raconter son histoire. Tout comme nous ce soir il faisait la fête. La pluie de comètes a commencée, tout le monde était émerveillé. Des élèves testaient leurs capacités pour savoir s’ils allaient être plus puissants. Même si la catastrophe a été évité de peu, de nombreux étudiants ont du se rendre à l’infirmerie pour se faire réparer un os, penser une plaie ou se faire recoudre.

Au petit matin, un certain nombre d’élèves ayant décidé d’observer le ciel tout la nuit mais ayant finalement rejoint les bras de Morphée, se réveillaient avec l’aiguail matinal. Parmi eux ce trouvait le directeur. Ayant les vêtements humides, il voulait lancer un sort anodin pour se sécher. Ce matin-là, le sort échoua lamentablement… Et par lamentablement, je veux dire qu’il ne c’était absolument rien passé. Interloqué, on dit que le directeur resta enfermé dans ses quartiers des jours entiers après cela, sans qu’il ne daigne adresser la parole à qui que ce soit.

Sa magie, ses pouvoirs, tout cela était suranné pour lui. Le directeur de la plus prestigieuse école de magie était relégué en rang de simple cracmol. Il le vivait vraiment très mal. Le soir il questionnait les étoiles et régulièrement les professeurs l’entendaient confier sa tristesse et son incompréhension à Boubou, sa peluche d’enfance. Quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu’un jour où il expliquait à son doudou son sentiment d’inutilité, celui-ci lui répondit.

Bon, en réalité on a apprit bien plus tard que c’était un professeur de l’école, soucieux de l’état de santé mental du directeur, qui a lancé un sort sur la peluche. Mais ça, le directeur ne l’a jamais sut. Bref, Boubou dit à son maitre que même s’il n’avait plus de pouvoirs magiques, il détenait encore de nombreuses connaissances dans le domaine et qu’il était encore apte à diriger l’école. Avec tout la théorie qu’il connaissait, cela comblerai tout à fait son manque de pratique.

Ces simples mots venant de la bouche de sa si estimée peluche lui redonna goût à la vie, à l’enseignement et à la direction. Si je vous ai raconté cette histoire, c’est pour vous prouver que même si vous perdez vos pouvoirs, vous ferez toujours partit du monde sorcier.

Avant de repasser à des choses plus légères, j’aimerai remercier toutes les personnes qui on aidé à préparer les festivités. La fête et l’observation de la pluie de comètes va bientôt pouvoir commencer. J’insiste juste une dernière fois sur le fait que vous ne devez pas utiliser vos pouvoirs. Sur ce, joyeuse fête à tous !


// Sonia relut le discourt, approuva d’un signe de tête, rangea tout son matériel et remis les livres à leur place. Elle sortit de la bibliothèque deux heures et demi après l’avoir rejoint et se dirigea vers le bureau du directeur pour lui proposer son discourt… En espèrent qu’il ne revienne pas sur les événements s’étant déroulés dans les cuisines quelques temps plus tôt s’ils ne se retrouvaient que tout les deux. //


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Cassiopee

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 29 Juin 2015, 23:58  Répondre en citant

[RP unique de Iris O'Neill, Evander Lawford et Cassiopée O'Neill]




// Le déjeuner était aux yeux de Cassiopée O'Neill un moment extrêmement important. Tout autant que le dîner et le souper, ce qui n'était pas peu dire. Mais comme on pouvait l'entendre souvent, le déjeuner était le moment où il fallait manger comme un roi. Ou plutôt comme une reine, dans le cas de la brunette.

Elle s'était d'abord occupée de garnir ses croissants d'une fine couche de confiture de mirabelles. Cela était vraiment divin accompagné de son thé noir à la rhubarbe et à la fraise. Puis, elle avait continué en mangeant un toast beurré. Et là, tandis qu'elle s’apprêtait à poursuivre son délicieux déjeuner avec une pavlova aux framboises et myrtilles, les portes de la Grande Salle s'ouvrirent à la volée.

Comme dans tout grand événement intriguant, le silence se fit. Chacun se demanda si le directeur - car c'était bien Cooper Lawford qui venait d'arriver - allait encore faire une annonce fracassante. Sa redingote surannée lui donnait un air de savant fou particulièrement adorable et il prit une pose presque théâtrale une fois parvenu au milieu de la salle.

Un sourire naquit sur les lèvres de la serdaigle. Elle sentait venir un grand moment dont il faudrait se souvenir longtemps. A l'autre bout de la salle, elle vit Iris qui semblait appréhender l'annonce. //

- Pour la fête de la pluie de comètes, j'aimerais faire un discours. J'aimerais qu'il soit éloquent et drôle. Mais également étonnant et émouvant ! C’est pour ça que vous allez m'aider ! Je veux que vous soyez inspirés et que vous m'aidiez à montrer au monde que Poudlard est la plus grande, la plus belle, la plus mieux !

// Iris O'Neill resta un instant bouche bée devant l'éloquence de son directeur. Sérieusement ? Il voulait que ses élèves l'aident pour son discours ? Ce type était surprenant. Tout comme son fils Evander en fait. Et il avait le sens de la grandiloquence.

La serpentard avait envie de l'aider. Il avait l'enthousiasme communicatif ce Lawford. Iris le vit s'installer à la table des professeurs et embrasser son épouse. Il avait vraiment un style bien à lui mais qui finalement lui plaisait bien. Et puis, grâce à lui, les examens étaient annulés, ils étaient remplacés par une fête rare et en prime, elle allait pouvoir profiter de sa cousine une année de plus ! Rien que pour ça, il méritait qu'elle daigne tenter quelque chose. Mais toute seule, ce serait bien trop barbant.

Elle laissa son regard parcourir la salle, Aglaé semblait occupée, Cassiopée souriait comme jamais - ce qui lui arrivait vraiment très souvent - et Evander semblait rire avec sa sœur à la table des Gryffondor. Elle avait une idée lumineuse pour la suite des événements.

Oh oui, elle une idée vraiment lumineuse !

Elle se leva de table et fila droit vers les lions. Une fois parvenue là-bas, elle s'adressa à la jumelle de sa 'victime'.//

- Excuse-moi, Aislinn, c'est bien ça ? Je t'emprunte ton frère pour le défi de votre paternel. Promis, je te le rends avant la fin de la journée et en bon état.

// Aislinn ne sembla pas s'en offusquer, ce qu'Iris prit pour une acceptation. Elle entraina à sa suite le nouveau préfet et l'entraina à la table des Serdaigle. //

- Cassiopée. Voudrais-tu rejoindre notre groupe de travail pour un discours parfait ?
Fit-elle avec un grand sourire.

- Non, c'est vous qui allez vous installer ici.
Après un clin d’œil de circonstance, elle précisa. J'ai un arrivage spécial venu des cuisines à la table des Serdaigle. Hors de question de rater un de mes desserts favoris. Mais je veux bien partager.

// A peine installée, Iris s'empressa de faire les présentations. //

- Cassiopée, Evander. Evander, Cassiopée.


- Enchanté ! Fit Evander avec son entrain légendaire. Il semblait follement s'amuser. Puis, semblant se souvenir d'un détail, il demanda : Cassiopée ? La fameuse cousine dont tu me parlais, Iris ?

- La seule, l'unique, la légende des Serdaigle. La seule qui triplera chez les aigles !


- C'est bien moi !

- Et tu es la fille de Alexandre O'Neill qui a envoyé des cadeaux et une lettre de remerciements dithyrambique à mon père ?

- Il a osé ? Juste parce que je triple mon année... Vraiment, mon père est intenable.

- Comme le mien, tu veux dire ?


- Le mien fête depuis trois jours le fait que je vais tripler mon année comme lui. C'est l'hystérie totale à la maison. T'as mieux ?

- Le mien organise une fête monstrueuse dans l'enceinte de Poudlard et s'amuse comme un petit fou. Ça m'étonne qu'il n'organise pas un immense feu d'artifice... En fait, je suis pratiquement certain que nous allons avoir droit à un énorme feu d'artifice.

// Iris s'était emparée de croissants et les avait garni de confiture avant d'en poser un d'office devant Evander. Ce dernier, loin d'être atterré par les faits et gestes de son père semblait follement s'amuser du probable futur feu d'artifice. Et à première vue, Cassiopée et Evander s'entendait à merveilles. La serpentard en était certaine mais le voir de ses propres yeux était très agréable.

Et se retrouver à la table des Serdaigle, comme si de rien n'était, avec sa cousine... Il ne manquait que Sonia pour parfaire ce petit moment mais la poufsouffle de son cœur était partie d'un air concentré, elle ne voulait pas aller l'embêter si elle travaillait elle-aussi sur le discours du directeur. //

- Et du coup, vous voulez tenter qu'on écrive le discours à trois ?


// Les deux filles opinèrent du bonnet et Evander sourit. C'est qu'il commençait déjà un peu à s'intégrer. Et mine de rien, il était heureux de redoubler d'office. Ne passer que deux mois dans Poudlard aurait été trop peu. Et puis, avec leurs parents présents dans l'école, il valait mieux qu'il reste dans les parages pour veiller sur eux.

Iris et Cassiopée semblaient enthousiastes et assez complices. //

- Il faut citer les elfes.

- Cassiopée...


- Ce sont des génies culinaires, je refuse qu'on ne les cite pas. Et en prime, ta filleule est une elfe !


- Pardon ? Evander était stupéfait. Il n'avait jamais entendu parler d'une telle affaire.

- Iris a été choisie comme marraine d'une elfe lors du voyage scolaire que nous avons fait au Magic Museum de Londres. Et elle a été désignée magiquement comme étant la marraine d'une petite Danny. Petite Danny qui doit d'ailleurs venir te voir prochainement, non ?

- Si. Et ne crie pas si fort, les gens vont t'entendre.

- Ma petite cousine Danny, elfe ou pas, est adorable et tu ne devrais pas avoir honte d'avoir un bébé elfe dans ta famille. D'ailleurs, j'ai appris dans la Gazette du Sorcier que tes parents divorcent ?


- Oui. Mon père a moyennement apprécié que ma chère mère tente de m'enfermer dans un hôpital psychiatrique. Et puis, je pense qu'il veut se libérer du joug familial et il parle même de déménager du manoir. En sommes, c'est la panique chez les O'Neill. Ça leur rappelle le départ en fanfare de ton père, je pense. C'est du moins ce que m'a dit Maximilian dans son dernier hibou.

- Attends deux secondes. Il veut partir de votre manoir ? Bon, si on te demande quoique ce soit, je suis innocente mais tiens. Elle prit un bout de papier dans son sac et sa plume pour inscrire son adresse dans les Cornouailles. Voilà l'adresse de notre jardinerie familiale. Sait-on jamais que ça lui dirait d'aller rendre visite à son petit frère. Qu'il n'oublie pas un cadeau pour Thaïs, ma sœur sera la plus facile à convaincre ainsi.

// Evander avait désormais la conviction profonde qu'il ne lui manquait qu'un grand seau de pop-corn pour profiter au mieux du spectacle. Des filleuls elfes, des cousines qui se connaissaient à peine, des parents en conflit, des séparations brutales entre des frères, des complots pour les rassembler... C'était une télénovela en vrai. Avec des personnages hauts en couleurs. Aislinn allait adorer les filles O'Neill. //

- Tu es diabolique. Mais bon, ce discours. On s'y met ?

- Oh, d'accord. Evander aurait largement préféré qu'elles continuent leur discussion passionnante. Le plus simple serait de faire ça de manière un peu dingue avec pas mal de mentions totalement originales et jamais utilisées dans un discours. Soyons non-conventionnels.

// Cassiopée lui fit un grand sourire. Ça, il n'avait aucun souci à se faire à ce sujet. Ils se mirent au travail, Iris était la voix de la sagesse, Cassiopée la transcendance de la folie et Evander se concentra sur l'optimisme romantique. //

- Une pluie de comètes... En matière d'environnement romantique, je ne pense pas que l'on puisse faire mieux...


// Après quelques essais, une bonne relecture et une dizaine de fou-rires qui dérangèrent certains élèves studieux, le trio arriva à un discours plus ou moins ordonné. //


    Chers élèves, chers professeurs, elfes bien aimés et amis de tout poil-écaille,

    Aujourd'hui, nous célébrons un événement rare et précieux. Une pluie de comètes traverse notre ciel, antique souvenir des temps passés. Tous les trois cent trente ans, elles viennent saluer le monde et éblouir de leur lumière ses habitants.

    Nous le savons, déjà l'antique ville de Babylone a été détruite à cause d'un sort malheureux lancé sur les statues de pierre de la ville. Leur puissance incontrôlable a conduit la ville à sa perte à cause de la magie déréglée par les comètes, mais ce que l'on ignore trop souvent, ce sont ses bienfaits. Les pyramides, la grande muraille de Chine ou même notre noble école. Sans la pluie de comètes, les magies utilisées pour les construire et les protéger des ravages du temps n'auraient pas perduré. La magie des comètes nous entoure même si nous l'ignorons. Ses effets continueront peut-être encore quelques temps dans notre manière de faire la magie. Mais lorsque vous pourrez enfin passer vos examens, souvenez-vous de ce moment. Un moment de simple admiration du ciel.

    Par leur passage, ces astres nous rappellent que la magie est partout, insaisissable et qu'elle n'est jamais acquise. Alors que nous découvrons les sensations de n'être que de simples humains sans pouvoir, nous pouvons voir l'importance de ne jamais nous croire supérieur aux autres êtres qui peuplent notre planète. Et j'avouerai également que je félicite aussi les élèves qui tenteront de faire de la magie cette nuit, je suis certain que ce sera follement amusant ! Sans compter que le Magicobus est indisponible, que les balais se déplacent au gré de leurs envies et que la poudre de cheminette explose. Le trajet jusque Londres vous promet mille et une aventures palpitantes !

    Un poète a un jour dit : l'amour brille sous les étoiles, d'une étrange lumière, la terre entière, en parfaite harmonie, vit un moment royal. Je ne pourrais pas dire mieux. Les comètes nous invitent à déclarer notre flamme, à oser aller vers l'autre. L'harmonie du monde dans toute sa simplicité. L'espoir nous pousse les uns vers les autres et peut-être que ce moment, sous les comètes, vous apportera le bonheur éternel auprès d'un être aimé.

    Je clôturerais ce discours par un simple : profitez du moment. Ces comètes vous apporteront, j'en suis certain, quelque chose que vous attendiez depuis longtemps.


- Cela me semble bien. Je maintiens que c'est un peu irresponsable de promouvoir l'utilisation de magie... Et que c'est vraiment très voir trop romantique comme conseil final, mais si vous pensez que c'est nécessaire.

// Evander croyait fermement que cette pluie allait le rapprocher de Gaïa. Et Cassiopée, de son côté, avait vraiment envie de voir les effets de la pluie de comètes sur autrui. Elle aurait bien tenté une transformation mais la perspective de rester à vie sous forme animagus ne l'enchantait guère.

Iris, comprenant qu'elle ne tirerait rien de ces deux doux idiots, accepta dans un signe prétendument désespéré. Elle était ravie d'avoir passé un moment avec eux deux. Et finalement, à écouter Evander parler de romance lui donnait envie de se blottir contre sa dulcinée pour regarder les comètes. Elle allait devoir en parler à Sonia au plus vite et lui présenter ses deux amis. Et son Eoghan de 'mari'. Oui, elle avait encore du pain sur la planche. //

- On se revoit quand ? Demanda alors Cassiopée.

- Très vite, la fête ne fait que commencer !

[Fin de RP]


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Lalwende

Ancien(ne)





MessageDate du message: Mar. 30 Juin 2015, 23:04  Répondre en citant

[RP unique de Lalwendë]



// La journée de Lalwendë avait plutôt bien commencé. Elle avait mit une demie heure à se levait de son lit, avait enfilé son uniformes et prit une douche en 10 minutes top chrono et s'était faite enguirlander par ses camarades de dortoir parce qu'elle les avait ENCORE mit en retard. Un réveille tout à fait normal, donc.

Elles étaient arrivées à la grande salle quinze minutes avant le début du premier cours et avaient donc du engloutir leurs tasses de thé, leurs croissant et leurs pains au chocolat une fois de plus à la vitesse de l'éclaire pour éviter d'arriver en retard au cours de potion (le tout en pestant avec véhémence contre la jeune fille qui rigolait comme une baleine à leurs coté).

Le groupe de gryffondor était donc arrivé juste à temps dans la salle de cours pour ne pas se faire réprimander, mais on voyait bien à leurs visages rouges et à leurs souffles erratiques qu'elles n'y étaient pas parvenue en trottinant. Elles reprirent donc leurs souffles et partirent s'installer devant leurs paillasse alors que le professeur débutait le cours.

Les deux heures se passèrent sans incident notable mis à part le fait qu'un élève de serdaigle s'était trompé dans la préparation de la potion du jour et avait donc mit trois crins de licorne au lieux de quatre. Erreur étonnante de la part de cette maison mais pourtant fatale, le chaudron n'a pas attendu cinq secondes avant d’exploser dans la salle de classe. Le jeune homme fut envoyé à l'infirmerie et l'incident fut rapidement clôt.

Les cours qui suivirent furent destiné à l'étude des graphèmes et aux sortilèges. Le premier se passa bien et la professeur leur rendit même un devoir corrigé où Lalwendë avait obtenu un Optimal ! Applaudissement ! Ce ne fut malheureusement pas la même chose pour les sortilèges car l'enseignante decida à la dernière minute de leur demander un parchemin de trente centimètres pour la prochaine fois. Hué.

Mais ce n'était pas cette funeste perspective de devoir qui allait entacher le moral de notre jeune première année et c'est donc avec une faim de loup qu'elle se dirigea vers la grande salle pour le déjeuner.

Elle était en trains de manger une délicieuse tarte aux prunes quand le directeur surgit tout à coup, monta sur l'estrade des professeurs et réclama le silence. Il fit une légère pause et regarda tous les élèves encore présent dans la grande salle avant de dire: //

- Pour la fête de la pluie de comètes, j'aimerais faire un discours. J'aimerais qu'il soit éloquent et drôle. Mais également étonnant et émouvant ! C’est pour ça que vous allez m'aider ! Je veux que vous soyez inspirés et que vous m'aidiez à montrer au monde que Poudlard est la plus grande, la plus belle, la plus mieux !

// Il y eu un grand blanc, ce qui laissa juste le temps au directeur de repartir illico dans son bureau, avant qu'un immense brouhaha n’explose dans la grande salle. Décidément, on était pas prêt de s'ennuyer dans cette école ! Les pensées du grand patron de Poudlard était tellement nébuleuses que même lui n'arrivait pas à mettre de l'ordre dans ses idées pour faire un discours ! Lalwendë en s'en serait étouffé de rire !

Ce fut donc avec beaucoup d'entrain que la jeune fille décida de participer aux "jeux" du directeur tout en se rendant à la bibliothèque. Elle avait deux heures de trous, autant en profiter pour le fameux discours.

Sur le chemin la menant au "temple des livres", comme elle l'appelait si bien, elle ne se rendit pas compte qu'elle passa au travers de Sir Nicolas, trop obnubilée par ses pensées. //

- Quel est le gredin qui... ! s’écria-t-il avant de se calmer en remarquant qu'il s'agissait de la jeune gryffondor. Ah, c'est vous miss Wolfman.

- Bonjour Sir Nicolas ! s'exclama-t-elle joyeusement, puis s’apercevant de ce qu'elle venait de faire, dit précipitamment, Oh je suis vraiment désolé ! J'étais complètement plongé dans mes pensées et du coup je ne vous ai pas vu. Je suis vraiment navrée.

- Ce n'ai rien jeune fille, la rassura-t-il, je sais bien que vous ne pensiez pas à mal, je serait un véritable paltoquet si je m'énervais contre vous pour pareille broutille.

- Merci,dit la jeune fille tout en se promettant de chercher dans un dictionnaire qu'est ce que "paltoquet" voulait dire, vous êtes très aimable. Mais je dois vous laisser, j'ai une affaire à régler à la bibliothèque.

- Mais bien sûr miss, faite donc. dit-il en s'éloignant lui aussi.

// Lorsque la jeune rouge et or parvint enfin son but, après être rentré dans une serdaigle, un groupe de poufsouffle et même le professeur d'art du combat (elle pensait bien n'avoir jamais été aussi proche de la mort qu'à cet instant d'ailleur), elle pu enfin s'atteler au discours.

Après plusieurs essais infructueux, de nombreux parchemins usés et BEAUCOUP d'observation des nuages, Lalwendë obtint enfin un résultat concluant. //


Chers habitant de Poudlard,

nous avons cette année, pour la première fois depuis trois cents trente ans, la chance de voir un des plus rare et des plus merveilleux événement naturel : la pluie de comètes.
Une légende surannée raconte d'ailleurs que cette pluie si mystérieuse serait lié à notre école.

Il y avait de cela plusieurs siècles, un jeune professeur, tourmenté par une maladie incurable lui rongeant ses forces et sa magie, s'était doucement laissé sombrer dans le désespoir d'une quelconque guérison. Une nuit où ses démons étaient trop présent pour lui permettre de dormir, il décida d'aller chasser ses sombres pensées par une ballade nocturne près du lac.

Alors que le calme de l'eau et la douce lueur de la lune le calmait peu à peu, une lueur incandescente l'éblouit d'un coup, ne lui permettant pas de voir pendant de longues secondes. Une fois sa vision retrouvée, le jeune homme aurait aperçu au loin, à l'orée de la forêt interdite, un immense cratère.

Il se décida d'approcher, baguette en main. Il y avait, au milieu de cet immense trou béant, une jeune fille nue aux longs cheveux noir. Le jeune professeur, décontenancé par cette découverte, se précipita vers la jeune fille pour voir si elle n'avait rien. Il s'approcha d'elle, la recouvra de sa cape pour la protégé du froid, et l'emmena à l'infirmerie.

Cette mystérieuse arrivante fut prise en charge et se réveilla le lendemain matin. Son calme et son assurance était troublante pour le jeune professeur, mais ce qui l'était le plus était ses yeux. D'un magnifique ambre, aussi scintillant que les étoiles et aussi claire que l'aiguail un matin de printemps, ses yeux envoûtaient notre jeune ami.

Elle révéla être ici dans un but bien précis, réaliser le vœux de la personne ayant était au clair de lune la nuit de son arrivé, et ce peu importe la nature dudit vœux. Après quoi elle repartirait de là d'où elle venait.

Le professeur savait qu'il s'agissait de lui et aurait du être fou de bonheur à l'idée de pouvoir être guéri de ce feu qui le consumait, pourtant il ne dit rien, envahit d'un incompréhensible sentiment d'attirance pour cette féerique étrangère. IL se contenta de lui proposer de l'aider à trouver cette personne et de loger chez lui le temps de la recherche.

La jeune fille accepta la proposition. Les jours passaient et alors que les recherches menaient de plus en plus à des impasses, les deux jeunes gens développaient à l’égard de l'autre, des sentiments qu'il n'était pas sage de ressentir en sachant le départ certainement proche de la jeune fille.

Le jeune homme, voyant sa fin approcher inexorablement, décida un soir, sous le coup du désespoir, d'avouer son amour et sa maladie à sa mystérieuse étrangère. Bouleversée par ce qu'elle venait d'apprendre, la jeune fille répondit à son amour par un baiser brûlant de ferveur et de passion. Ils eurent une nuit d'amour que seuls des amants sachant la fin de leur histoire proche peuvent avoir.

Lorsque le jeune professeur se réveilla au matin, il était seul et avait pour unique présence à ses cotés, un mot disant :

Mon amour, j'ai tout comme toi un secret à avouer, je savais depuis le début que tu étai la personne recherchée. Mais je n'ai pas réussi à te demander quel était ton vœux, car dès que je t'ai vu je me suis sentie inexplicablement attiré par toi. Après ta révélation d'hier soir, je ne pouvais cependant plus faire semblant. C'est pour cela que je ne suis pas à tes cotés en ce moment, ton vœux a été exaucé, que tu le désire ou non. Avec tout l'amour que je ressens pour toi je ne pouvais me résoudre de te laisser à ton sort et j'espère que tu me pardonneras mon abandon.
Mes larmes et mon amour t'appartiendront à jamais.

Le soir, le jeune professeur alla à l'endroit même où il avait fait son vœux. A cet instant, toutes ses émotions refirent surfaces et il fondit en larme devant le lac. Criant de toute ses forces, il demandait pourquoi elle était parti, pourquoi le sort était il si injuste, quand tout à coup il vit une chose incroyable. Une pluie de comète tombait dans le ciel, d'une incandescence égale à celle de son amour, glissant le long du ciel comme ses larmes glissaient le long de ses joues.

Ce fut la première pluie de comètes et depuis ce jour, on dit que la belle étoile qui était tombé du ciel pour accorder un vœux à son aimé, commémore tous les trois cent trente ans sa mémoire durant une nuit où elle pleure de tout son amour et de toute sa tristesse.

Cette légende n'est peut être à vos yeux rien de plus qu'un conte, mais sachez une chose, vous tous qui m'écoutez, cette histoire représente tout ce qui fait notre école : du soutien, de l'amour, du mystère, des personnes courageuses et passionnées, mais surtout, surtout... un endroit, magique ! Je vous souhaite à tous une bonne soirée et j’espère de tous cœur que vos vœux seront réalisés.



// Bon... son discours était bien moins un discours qu'une véritable histoire mais Lalwendë avait toujours pensé que les gens écoutaient toujours plus lorsqu'on leurs racontait une histoire que lorsqu'on leur fait un discours pure et dure. Et puis les histoires, les contes et les légendes sont faite pour nous faire passer un message, ce que doit aussi faire un discours au final.

Plutôt satisfaite, elle mit le parchemin dans une enveloppe sur laquelle elle nota son nom, son prénom, sa maison et le sujet de sa missive. Elle espérait vraiment que son discours n'était ni trop hors sujet ni trop ridicule...

Voyant que les bougies qui l'éclairaient jusqu'à maintenant n'étaient plus que des lumignons, elle se rendit compte qu'elle était ENCORE en retard et donna son enveloppe à sa chouette afin que celle-ci l’apporte au directeur à sa place, évitant ainsi d'être d'avantage en retard. //


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Nelyss Hastweid

Ancien(ne)





MessageDate du message: Lun. 06 Juil 2015, 22:03  Répondre en citant

[RP unique - Gaïa A White]




// Remplissant son verre de jus de citrouille, Gaïa repensa à la balade qu’elle venait de faire dans le parc. Le calme de la nature se réveillant avec le lever du soleil lui manquait grandement à l’instant. La Serpentard n’était pas vraiment du matin et malheureusement, la Grande Salle était particulièrement bruyante depuis l’annonce de la fête de comètes. Elle se levait alors un peu plus tôt, histoire de pouvoir faire une balade tranquillement dans le parc. Regarder l’aiguail briller sous les premiers rayons du soleil, les oiseaux commencer à chanter, c’était peut-être cliché, mais ça lui permettait d’affronter ensuite le petit-déjeuner commun.

Les sourcils de la septième année se froncèrent, signe évident de son mal être. Elle but une gorgée, reposa son verre devant elle et se massa les tempes en soupirant. Elle commençait à avoir mal à la tête. La journée commençait bien… Ce qui se confirma lorsque son voisin de table renversa son verre, éclaboussant au passage Gaïa et inondant son assiette. Elle se retient d’assassiner ce paltoquet et nettoya les dégâts d’un geste de baguette en ne manquant pas de lancer un regard noir au fautif.

Elle allait ensuite se lever et quitter la Grande Salle, lorsque le Directeur prit la parole. //

- Pour la fête de la pluie de comètes, j'aimerais faire un discours. J'aimerais qu'il soit éloquent et drôle. Mais également étonnant et émouvant ! C’est pour ça que vous allez m'aider ! Je veux que vous soyez inspirés et que vous m'aidiez à montrer au monde que Poudlard est la plus grande, la plus belle, la plus mieux !

// Il fallait écrire son discours ? Etait-il sérieux ? C’était lui le Directeur, il devait bien être capable d’écrire un discours. Ou au moins de demander à sa femme de le faire. Cette journée s’empirait de minutes en minutes. Elle aurait mieux fait de rester dans son lit. Où d’aller se recoucher au lieu de petit-déjeuner.

Elle soupira une nouvelle fois et posa son menton dans la paume de sa main, son coude sur la table. Observant les réactions de chacun, ses yeux se posèrent bien vite sur un Gryffondor brun aux yeux bleu. Elle le vit se faire aborder par une élève de Serpentard, Iris O’Neill il lui semblait. Gaïa fronça un instant les sourcils, avant de se fustiger intérieurement. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Ça ne la concernait en rien. Elle détourna le regard, ramassa son sac et quitta la Grande Salle pour aller dans la bibliothèque. Là au moins elle aurait du calme. Et assez de place pour écrire son texte pour le Directeur sans qu’un quelconque liquide vienne tacher sa feuille.

Arrivée dans l’antre de Magnolia Parish, elle se dirigea directement vers sa table habituelle et s’installa, sortant de quoi écrire de son sac. //


    L’art de l’improvisation n’est pas à la portée de tous. Non, certainement pas. Mais vous, Monsieur le Directeur, vous en êtes parfaitement capable, j’en suis persuadée. Vous avez déjà toutes les idées. De quoi avez-vous besoin de plus ?

    Et puis, qu’est-ce qui peut être encore plus original qu’un discours totalement improvisé ?
    Vous êtes un ancien Gryffondor, vous avez le courage pour faire ce genre de chose.
    Surpassez-vous !

    Une élève de Serpentard.


// Elle plia sa feuille correctement et écrivit en rouge sur le verso « Ceci n’est pas un discours, mais un conseil ». Bon, elle y allait franchement au culot, ce qui était une première pour elle. Elle ne voulait pas avoir de problèmes alors elle avait tout de même pris soins de rester anonyme. N’est pas Serpentard qui veut.

Enfin bon, c’était une chose en plus de faite. Le directeur pourrait très bien choisir un des discours écrits par ses élèves. Ou faire un mélange. Ça ne la regardait plus. Elle, elle devait maintenant faire la liste des choses qu’il lui faudrait pour décorer la Grande Salle. Elle avait proposé son aide au professeur Hayden. Sous la contrainte de sa tante, évidemment. C’était ça ou gérer une grève d’elfes de maison. Autant dire qu’elle n’avait pas hésité longtemps.

La septième année pinça les lèvres à ce souvenir et rangea la feuille pliée en quatre dans son sac. Elle l’enverrait avant le repas du midi. Pour l’instant elle devait choisir les couleurs des étendards qui allaient habiller la Grande Salle. //


[Fin de RP]


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MessageDate du message: Ven. 10 Juil 2015, 16:21  Répondre en citant

// Jade avait passé la journée à s'occuper des affaires pour Poudlard. Elle avait découvert la personne choisie pour le cadeau secret et avait régler avec plus ou moins de succès l'affaire de la pièce hantée du troisième étage. Quelques minutes après avoir abandonné le serdaigle dans les couloirs, la jeune fille s'était rendue dans la grande salle pour prendre son déjeuner.
Le ciel s'était nettement obscurci pour la saison et le plafond de la grande salle parsemée de nuages blancs avait laissé la place à une bonne centaine de lumignons, éclairant d'une aura les quatre tables des maisons du château.

La jeune fille venait de finir son plat principal et engloutissait à présent un énorme morceau de tarte à la rhubarbe. Elle jeta un coup d'oeil vers la table des serdaigle, à la recherche de Caleb et tomba sur un paltoquet. Jade n'avait jamais vu une personne aussi grossière dans sa manière d'être. L'élève en question était simplement répugnant. Retenant un haut le cœur, la jeune fille reporta son attention sur son dessert, qui lui, était raffiné. //

- Pour la fête de la pluie de comètes, j'aimerais faire un discours. J'aimerais qu'il soit éloquent et drôle. Mais également étonnant et émouvant ! C’est pour ça que vous allez m'aider ! Je veux que vous soyez inspirés et que vous m'aidiez à montrer au monde que Poudlard est la plus grande, la plus belle, la plus mieux !

// Le directeur avait encore craqué. Ce fut les premières pensées de la jeune fille après avoir écouté les phrases du directeur. Il faudrait qu'elle en touche deux mots à son paternel. Quelle personne un tant soit peu censée laissait des élèves écrire un discours ? Jade soupira et essaya de faire abstraction de toute l'agitation qu'avait suscité cette annonce. Ils étaient quasiment obligé d'écrire des bribes de discours. Elle soupira une nouvelle fois avant de prendre la dernière bouchée de sa tarte. Elle se leva maladroitement, non sans manquer de renverser son assiette et de tomber à la renverse – ces satanés bancs aussi, pourquoi il n'y avait pas de chaises dans cette école ! - Jade abandonna la table des vert et argent et quitta la grande salle d'un pas décidé. Elle descendit dans les cachots rapidement, elle y croisa Ambros qui venait sûrement à peine de finir de réviser.

La serpentard passa la porte de la salle commune et à la vision du fauteuil vide, elle attrapa plumes et parchemins et alla s'enfoncer dans le cuir moelleux du fauteuil.
Les minutes passaient. Les heures. Jade avait à présent un monticule de boule de papier autour d'elle. Sa plume glissait sur le papier avant de terminer d'un point final le discours qu'elle venait d'écrire.

Citation :
Chers élèves, professeurs, membres du personnel, et sans oublier les elfes de maison et les autres créatures de Poudlard, je vous souhaites la bienvenue,

Nous sommes aujourd'hui réuni pour contempler tous ensemble un phénomène fabuleux et extrêmement rare. Une pluie de comètes traverse notre ciel, au dessus de nos têtes, nous chargeant d'une aura mystique que seul certains d'entre nous pourrons en profiter.

L'immensité de ce phénomène me fait me tenir, ici, devant vous. La magie est partout, en vous, dans le ciel, dans la terre, elle nous englobe de ces bras et nous protège. Poudlard est du même bâti. Poudlard a toujours accueilli les élèves dotés de dons, qu'ils soient de sang pur, mêlé, ou même né moldu, chacun des élèves de cette école a su trouver sa place au sein de cette gigantesque communauté.

Enfin passons sur le côté sentimental mes chers amis. Ce que je tenais à vous dire c'est que personne ne doit être laissé de côté, même pas Billy Mcgorny qui a le don de se promener dans les couloirs du château en sous vêtement pas forcement très frais... Passons.

Comme vous le savez bien sure, la magie peut parfois nous jouer des tours, un jour des élèves ont voulu se passer de papier hygiénique aux toilettes et se servir d'un sortilège à la place, ceci est une très mauvaise idée surtout en ces temps de folie.

Je ne vous retiendrais pas plus longtemps, on dit bien que les courts discours sont souvent les meilleurs. Je vous souhaite à tous une très bonne et joyeuse fête de la pluie de comètes et que le sort vous soit favorable !


Jade avait passé de longues minutes à paufiner son discours, elle savait que c'était plus que médiocre mais elle s'était bien amusée à l'écrire et après tout le directeur n'était absolument pas obliger de choisir le sien.
Elle rangea ses affaires dans son sac et jeta les parchemin froissés à ses pieds dans la cheminée. Elle avait fini tout ce qu'elle avait à faire et à présent elle n'avait qu'une envie, c'était de rejoindre ses amis et de se poser dans le parc du château. //


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Isara

Ancien(ne)





MessageDate du message: Dim. 12 Juil 2015, 08:13  Répondre en citant

// Kathaleen finissait tranquillement de manger quand l'arrivée du directeur dans la Grande Salle perturba toute sa journée. Celui-ci aussi "discret qu'à son habitude fit une arrivée très remarqué et réclama sans mal l'attention des élèves. //

- Pour la fête de la pluie de comètes, j'aimerais faire un discours. J'aimerais qu'il soit éloquent et drôle. Mais également étonnant et émouvant ! C’est pour ça que vous allez m'aider ! Je veux que vous soyez inspirés et que vous m'aidiez à montrer au monde que Poudlard est la plus grande, la plus belle, la plus mieux !

** Depuis quand dit-on "la plus mieux" ? **

// La Serdaigle réalisa ensuite ce qu'on lui demandait. Il était décidément bien malin ce nouveau directeur et quelque peu flemmard. Déjà il se retrouvait sans examen et avec une fête mais en plus c'était aux élèves que revenaient tous les préparatifs. Et là, Cooper Lawford venait en plus de se débarrasser de la corvée d'écrire son discours aussi ! Cela commençait à devenir inadmissible. Kathaleen était là pour suivre un enseignement en sorcellerie qui lui permettrait de devenir une puissante sorcière. Son avenir était déjà assurée puisqu'elle était l'héritière de sa famille richissime. Si cela continuait, elle allait abandonné Poudlard !

Tout cela lui avait coupé l'appétit, elle laissa donc dans son assiette la prune qu'elle avait entamé juste avant l'entré du trouble-fête. Elle adorait pourtant les fruits mais là elle ne pouvait plus rien avaler !

Elle prit la direction de la bibliothèque de sa démarche gracieuse et assurée. Arrivée sur les lieux, elle prit un dictionnaire bien décidée à utiliser des mots compliqués et imprononçable pour apprendre au directeur à faire ses discours tout seul. Elle abandonna très vite l'idée, elle n'avait pas envie de passer sa journée à ça ! Elle décida plutôt de se simplifier la vie et elle écrivit ceci sur le parchemin. //
    Monsieur le directeur,

    Je suis une élève de Poudlard et je suis ici pour apprendre à maîtriser ma magie pas pour écrire vos discours !
    De plus, sachez que jamais personne n'écoute les discours, surtout des jeunes. Il trouve souvent cela ennuyeux et inutile et préfère profiter des festivités.
    Donc voilà mon conseil, ne faites pas de discours, c'est tout bonnement inutile...
    Préférez-lui une petite chanson qui compte l'histoire de la fête des comètes avec un refrain simple et entraînant que les élèves pourront reprendre avec vous !

      C'est la fête des comètes
      Chantons tous à tue-tête
      La magie oscille
      Mais les étoiles brillent
      C'est la fête des comètes
      Chantons tous à tue-tête !


    Cordialement,
    Melle Kathaleen O'Meara

// La grande rousse se contenta ensuite de donner le parchemin à sa chouette pour qu'elle le remette ensuite à qui de droit. C'était une bonne chose de faite maintenant elle pouvait retourner à ses occupations. //


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Joueuse


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MessageDate du message: Dim. 12 Juil 2015, 20:08  Répondre en citant

[RP unique avec Thalia Sandway]




// En retard. Définitivement en retard. Est-ce qu'elle arriverait, une fois dans sa vie, à ne pas louper un rendez-vous ? C'était à voir. En tout cas, il fallait sérieusement qu'elle pense à s'améliorer, car ses retards commençaient à coûter cher en points de maison.

Au pas de course, Thalia rejoignit l'entrée de la Grande Salle. Un sentiment d'inquiétude la prit lorsqu'elle aperçut Cooper Lawford, leur nouveau directeur, debout à la table des professeurs. Elle avait loupé quelque chose ? Celui-ci terminait justement une sorte de... discours. //

- ...soyez inspirés et que vous m'aidiez à montrer au monde que Poudlard est la plus grande, la plus belle, la plus mieux !

// Suite à ces belles paroles, Thalia applaudit. Puis s'arrêta au bout de quelques secondes, rouge de honte, puisque personne ne semblait s'apprêter à l'imiter.
Quelques têtes se tournèrent vers elle, mais la brunette les ignora en se cachant derrière ses cheveux, et gagna le plus rapidement et discrètement possible la table des Serdaigle. //

**Zut, il n'y a déjà plus rien à manger... Tant pis j'irai plaider ma cause auprès des elfes cuisiniers tout à l'heure...**


// En sortant de ses pensées, la jeune fille se rendit compte que tous les élèves étaient penchés sur leurs parchemins, en train d'essayer de rédiger... quelque chose. Quoi donc ? à était tout le mystère. Thalia aurait bien aimé qu'on ne lui donne ne serait-ce qu'un lumignon pour l'éclairer sur les occupations de tous ces jeunes gens. C'est pourquoi elle tapota sur l'épaule de son voisin le plus proche, et après s'être raclé la gorge, demanda : //

- Hum... Excuse-moi, qu'est-ce que vous faites tous ?

// Le Serdaigle remit ses lunettes en place, et déclara en prenant un air hautain, pour lequel la brunette le détesta immédiatement. //

- Tu n'as pas entendu ? Le directeur veut un discours. Bon, si tu voulais bien me laisser tranquille à présent, j'essaie de me concentrer...

- Merci quand même, grommela Thalia, éberluée par tant d'amabilité.

// Ok. Au moins, l'affaire était un peu plus lucide. Après une chanson pour Jasmeet, voilà qu'il lui fallait écrire un discours pour Cooper... Et qu'est-ce qu'ils gagnaient à la fin ? Des chocolats ? Des confettis ? Des points de maison ? Sûrement quelques babioles dans ce genre. Mais le plus important n'était bien sûr pas la récompense, mais le geste. //

** Allez, c'est parti, tant qu'il me reste un tantinet d'inspiration. **


Citation :
Sorciers, Moldus, Elfes, Centaures, Licornes, Acromentules, Gnomes, Goules, Trolls ou Gobelins, je vous souhaite la bienvenue à Poudlard pour célébrer tous ensemble la Fête de la Pluie des Comètes ! N'est-ce pas merveilleux, ce climat d'entente et de fraternité inter-espèces pour une si belle occasion ?

Trêve de bavardages, je ne vais pas vous barber avec un long discours, c'est promis ! Cependant, en tant que Directeur de Poudlard, il relève de mon devoir de vous en tenir un, aujourd'hui, afin de promouvoir la Magie et la Beauté des comètes qui éclaireront notre Voie lactée dans quelques instants ! Oups, j'ai spoilé ?

Comme vous devez le savoir, cela fait 300 ans que la Pluie des Comètes n'a pas fait son apparition. Mais savez-vous pourquoi ?
Hé bien, mes chers amis il y a deux réponses à cette question, comme à toutes les questions... Par laquelle voulez-vous commencer ?

Je pense plus judicieux d'aborder en premier lieu cette question d'un point de vue scientifique. Voici donc la réponse du savant. La réponse de l'astronome. La réponse que vous offrirait certainement notre chère professeure d'Astronomie ici présente, Rose Carter, si vous preniez la peine d'aller lui demander. Oui, tous ses gens là s'accorderaient pour vous répondre que c'est à cause de phénomènes célestes précis, que l'univers est grand, et tout ce charabias. En fait, pour plus de renseignements, je vous renvoie au professeur Carter, ou bien allez faire un tour à la Bibliothèque si vous n'en avez pas l'habitude, je vous promet qu'on y apprend plein de choses passionnantes !

Néanmoins, il existe une seconde réponse, peut-être moins exactes scientifiquement, mais pourtant bien réelle dans nos esprits. On la nomme plus couramment la réponse du poète, du rêveur ou du philosophe. Cette réponse - ma préférée, cela va sans dire - je vais vous l'offrir aujourd'hui et ici-même en personne. Selon moi, la seule et unique raison pour laquelle un tel phénomène céleste ne se produit qu'une fois tous les trois siècles... C'est parce que dans le cas contraire, cela ne serait plus du tout rare et spécial, n'est-ce pas ? Qui serait encore étonné de voir une comète jaillir dans le ciel nocturne, laissant derrière elle un long panache de poussière pure et brillante ? Qui s'émerveillerait devant la magnificence de la nature en cet instant même, qui ressentirait cette impression d'impuissance et de petitesse face à l'univers et ses possibles, qui conserverait de cette nuit un souvenir merveilleux qui ferait de nouveau briller chaque fois des milliers d'étoiles dans les yeux ?

Ce soir se produira un événement littéralement unique. Je doute que quiconque ici ne puisse survivre assez longtemps pour y assister une seconde fois au cours de son existence, à moins d'être en possession de la pierre philosophale. En conséquence, je compte sur vous pour en profiter du mieux que vous pourrez, et de transmettre et répandre la magie dont vous serez témoin à votre famille, à vos amis, et à tous votre cercle de connaissance.

Cette nuit, votre vie prendra un tournant indélébile. Votre destin sera changé. Votre existence prendra un sens. Si certains d'entre vous pensent que j'exagère la vérité, détrompez-vous, et ouvrez vos yeux, vous comprendrez alors que j'avais raison - comme toujours, d'ailleurs.

Je pense qu'il est désormais temps de passer aux choses sérieuses. Je meurs de faim, pas vous ? Toutefois, laissez-moi vous transmettre une dernière recommandation : rangez votre baguette, je crains que notre concierge n'apprécierait guère que vous fassiez exploser le château par inadvertance.

Allez, enjaillez-vous, et que la fête commence !


// La Serdaigle esquissa un sourire malingre en relisant sa production. Aucun directeur digne de ce nom n'accepterait de lire ce discours, mais elle pensait sincèrement Cooper Lawford capable de tout, alors... Pourquoi pas ? //

[Fin de RP]


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